2.0 Méthodes

2.1 Plan d'étude

L’étude de surveillance de la santé à bord du NCSM Chicoutimi a pris la forme d’une étude de cohorte rétrospective reposant sur les dossiers médicaux existants des Forces armées canadiennes (FAC) pour établir des données propres aux sujets. Les données médicales et données complémentaires prises en compte dans le cadre de cette étude se rapportent à la période comprise entre la date à laquelle le sujet s’est enrôlé dans les FAC et le 31 décembre 2009, ou la date de sa libération si celle-ci était antérieure.

2.2 Sujets

Les 250 sujets inscrits à l’étude étaient des membres de sexe masculin en service actif le 5 octobre 2004. L’étude a porté sur les trois cohortes suivantes :

  • les membres d’équipage du NCSM Chicoutimi (Équipage, n = 56);
  • l’équipe de soin et garde de Faslane (Équipe de Faslane, n = 42);
  • les sous-mariniers du groupe témoin non exposés (Groupe témoin, n = 152).

La figure 1 résume le processus de sélection des sujets.

2.2.1 Membres d’équipage du NCSM Chicoutimi

Cinquante-six membres d’équipage à bord du NCSM Chicoutimi ont survécu à l’incendie, et tous ont été inclus dans l’étude.

2.2.2 Équipe de soin et garde de Faslane

Pendant que l’étude était en cours de planification, il a été demandé que les 42 membres de l’équipe de Faslane soient inclus à titre de population d’intérêt. Les membres de cette équipe ont travaillé à l’intérieur du NCSM Chicoutimi qui avait été endommagé par la fumée, lorsque ce navire est rentré au port de Faslane, en Écosse. Pendant tout le temps où ils sont restés à bord du sous-marin, les membres de cette équipe ont porté de l’équipement de protection individuelle. Le chef de cette équipe a fourni la liste des membres de l’équipe au spécialiste en médecine du travail.

2.2.3 Sous-mariniers formant le groupe témoin

Les membres du groupe témoin ont été choisis pour former un groupe de comparaison non exposé. Afin de déterminer les sujets admissibles, le Centre d’information sur les ressources humaines (CIRH) a établi une liste des sous-mariniers qui répondaient aux critères d’inclusion suivants :

  • sexe masculin;
  • a terminé le cours élémentaire de sous-marinier des FAC (AILS) avant le 5 octobre 2004;
  • était en service actif à titre de membre régulier des FAC le 5 octobre 2004.

Les membres d’équipage du NCSM Chicoutimi et les membres de l’équipe de Faslane ont ensuite été retirés de cette liste. Il restait alors 287 participants admissibles; de ce nombre, 168 ont été choisis au hasard afin d’obtenir un ratio de 3 pour 1 par rapport aux membres d’équipage.

Le rapport détaillé du Système de soutien de l’accès au SIPM – Vérification des états de service antérieurs (PASS-VSF) a été examiné pour confirmer que chaque sous-marinier sélectionné était bien en service actif le 5 octobre 2004. Vingt-deux sujets sélectionnés n’étaient pas; ils ont donc été retirés de la cohorte et remplacés par 22 autres personnes choisies au hasard parmi les 119 sujets admissibles restants. Tous ces membres étaient en service actif le 5 octobre 2004.

Une fois la collecte de données terminée, les champs de données portant sur les congés de maladie (CM) et les contraintes à l’emploi pour raisons médicales (CERM) ont été examinés. Quinze des 168 membres du groupe témoin soit étaient en CM, soit avaient une CERM qui les rendaient « inaptes au service à bord d’un sous-marin » ou « inaptes au service en mer ». L’objectif était d’inclure dans le groupe témoin des sous-mariniers qui auraient pu être à bord du NCSM Chicoutimi au moment de l’incendie, mais qui ne l’étaient pas. Comme ces 15 sous-mariniers étaient en congé de maladie ou qu’ils avaient une CERM les empêchant de servir à bord d’un sous-marin, ils différaient à cet égard des membres d’équipage (qui, eux, étaient tous aptes à prendre la mer en date du 5 octobre 2004). Il a donc été décidé d’exclure ces 15 sujets de toute autre analyse. De plus, il a ultérieurement été établi qu’un sujet du groupe témoin avait été libéré en 2003; ce sujet a donc lui aussi été exclu des analyses, de sorte que le nombre définitif de membres dans le groupe témoin était de 152.

Figure 1 : Processus de sélection des sous-mariniers du groupe témoin. Les groupes à l’étude comptaient au total 250 sujets. CIRH = Centre d’information sur les ressources humaines.

2.3 Sources de données

2.3.1 Dossiers médicaux

Durant la période de collecte des données allant jusqu’au 31 décembre 2009, les FAC étaient en train de passer à un système de dossiers médicaux électroniques, le Système d’information sur la santé des Forces canadiennes (SISFC). À cette époque, toutefois, le SISFC ne contenait pas de renseignements autres que ceux figurant dans les dossiers papier; ce système n’a donc pas été utilisé. Par conséquent, la principale source d’information médicale a été le dossier médical papier (CF 2034) de chaque membre. Les renseignements contenus dans le dossier CF 2034 ont étayé des sources complémentaires décrites ci-après.

2.3.2 PASS-VFS

Pour chaque sujet, un rapport détaillé du PASS-VFS a été généré grâce à l’accès en ligne à la base de données du PASS-VFS du ministère de la Défense nationale. Ce rapport a été utilisé pour extraire les renseignements suivants et les saisir sur le formulaire de collecte des données de l’étude :

  • Date de naissance
  • Date d’enrôlement dans les FAC
  • Date de libération des FAC (le cas échéant)
  • Motif de libération (le cas échéant)
  • Grade
  • Antécédents d’affectation.

2.3.3 Profil pharmacologique

Un profil pharmacologique a été établi pour chaque sujet par le personnel du Directeur – Politique de santé (D Pol San). Ce profil résumait tous les médicaments délivrés à un sujet par des pharmacies des FAC et incluait des renseignements sur la classification des médicaments (premier niveau de la classification ATC – p. ex. pour le système cardiovasculaire, le système respiratoire, etc.), le nom du médicament et la posologie. Un renvoi a également été établi entre les médicaments délivrés et leur date de distribution, puis les résultats ont été répartis entre les médicaments délivrés durant la période précédant l’incendie (l’année précédant le 5 octobre 2004) et la période consécutive à l’incendie (par intervalles d’un an, entre le 5 octobre 2004 et le 31 décembre 2009).

2.3.4 Commission d’enquête sur l’incendie à bord du NCSM Chicoutimi

Le rapport de la commission d’enquête sur l’incendie à bord du NCSM Chicoutimi précise les endroits où se trouvaient les membres d’équipage au moment où l’incendie s’est déclaré (Annexe F : Position des membres d’équipage quand l’incendie a éclaté, dans le rapport de la commission d’enquête). Les renseignements suivants sur chacun des membres d’équipage ont été résumés dans un tableur : niveau du pont (c.-à-d. pont 1, pont 2), en avant/en arrière (c.-à-d. en avant de la cloison 56, entre la cloison 56 et la cloison 35) et le compartiment précis (c.-à-d. salle des commandes, aire réservée aux couchettes).

2.3.5 Dates d’arrivée et de départ de l’équipe de Faslane

La liste des membres de l’équipe de Faslane précise également les dates auxquelles les membres sont arrivés à Faslane et en sont repartis. Ces données ont été incluses sur le formulaire de collecte des données (voir ci-après).

2.4 Formulaire de collecte de données

Les données extraites des sources précitées ont été saisies sur un formulaire PDF interactif. Ce formulaire contenait différents types de champs de données : champs de date, champs numériques, zones de texte, listes déroulantes et boutons radio. Voir l’annexe A pour la liste complète des champs de données du formulaire. Tous les formulaires remplis ont été remis au spécialiste en médecine du travail qui a compilé les données dans un tableur aux fins d’analyse.

Le formulaire comporte trois sections principales :

  • Données de base : données démographiques et renseignements médicaux sur tous les sujets, depuis leur date d’enrôlement au sein de la Force régulière jusqu’à la date de l’incendie à bord du NCSM Chicoutimi (le 5 octobre 2004);
  • Membres d’équipage, immédiatement après l’incendie : renseignements liés à l’incendie à bord du NCSM Chicoutimi, recueillis jusqu’à la fin de l’évaluation médicale initiale des membres d’équipage faite à Faslane, en Écosse;
  • Après l’incendie : données démographiques et renseignements médicaux sur tous les sujets, recueillis entre le 5 octobre 2004 et le 31 décembre 2009 (ou jusqu’à la date de libération des FAC).

2.5 Processus d’examen des dossiers

2.5.1 Aperçu

Les dossiers médicaux et les renseignements complémentaires (décrits à la section 2.3) ont été extraits et examinés par le personnel infirmier qui a saisi les données sur les formulaires de collecte. Trois infirmières ou infirmiers ont agi à titre d’examinateurs de dossiers durant la phase de collecte des données. 

2.5.2 Formation des examinateurs de dossiers

Chaque examinateur de dossiers a reçu une formation sur l’utilisation du formulaire de collecte de données, notamment sur le type de renseignements à recueillir et sur la manière de saisir l’information sur le formulaire. On a également remis aux examinateurs un manuel d’instruction qu’ils devaient lire avant de commencer l’examen des dossiers. Ce manuel fournissait des instructions sur la manière de remplir les champs de données, sur les critères d’inclusion et d’exclusion et sur les règles de décision, exemples à l’appui.

Les examinateurs ont commencé l’examen des dossiers sous la supervision directe du spécialiste en médecine du travail. Lorsque le spécialiste en médecine du travail a jugé qu’ils avaient acquis des compétences suffisantes, les examinateurs ont pu revoir les dossiers sans supervision directe. Les premiers formulaires remplis « sans supervision » ont été examinés séparément par le spécialiste en médecine du travail, qui en a comparé le contenu à la documentation source pour s’assurer de l’exactitude et de l’intégralité de l’information. Toute erreur ou omission sur le formulaire de collecte de données de l’examinateur a été corrigée par le spécialiste en médecine du travail. Une rétroaction a été fournie aux examinateurs, au besoin.

Une fois satisfait du rendement d’un examinateur, le spécialiste en médecine du travail a cessé de faire une « double vérification » en profondeur du travail de cet examinateur. À ce stade, l’examinateur était considéré comme « formé » et il a pu poursuivre la collecte des données de façon autonome. Pour atteindre le niveau « formé », les examinateurs ont dû remplir environ dix formulaires de collecte de données (c.-à-d. avoir examiné les données médicales et complémentaires de dix sujets).

Tout au long de la phase de collecte des données, le spécialiste en médecine du travail a passé en revue le travail du personnel de recherche pour en vérifier l’exactitude et l’intégralité. Il a utilisé pour ce faire des « fichiers de validation », lesquels sont décrits plus en détail à la section 2.5.4.

2.5.3 Procédure d’examen des dossiers médicaux

Avant de commencer la collecte des données, le spécialiste en médecine du travail a préparé la documentation suivante à l’intention des examinateurs de dossiers :

  • un rapport détaillé du PASS-VFS pour chaque sujet;
  • le profil pharmacologique de chaque sujet;
  • un tableur précisant le lieu où se trouvait chaque membre d’équipage;
  • une liste précisant les dates d’arrivée et de départ des membres de l’équipe de Faslane;
  • une liste maîtresse contenant le nom du sujet, son numéro matricule ainsi qu’un numéro d’identification unique à six chiffres attribué à chaque sujet de l’étude.

Les dossiers médicaux ont été commandés par petits lots à leur emplacement d’origine et ils ont été livrés au quartier général (QG) du Groupe des services de santé (Gp Svc S) des FAC, où ils ont été examinés. Sur les formulaires de collecte des données, les sujets étaient identifiés par leur numéro d’identification unique à six chiffres; ni leur nom ni leur numéro matricule n’y figuraient – les formulaires étaient donc « anonymisés ».

En raison de la nature du contenu des dossiers médicaux et de la nécessité d’extraire des renseignements précis concernant l’incendie à bord du NCSM Chicoutimi, les examinateurs de dossiers n’ont pu effectuer l’examen à l’aveugle quant au groupe auquel appartenaient les sujets (c.-à-d. membres d’équipage, groupe témoin ou équipe de Faslane).

2.5.4 Dossiers de validation

Afin de surveiller le rendement des examinateurs et d’évaluer la concordance entre eux, 5 % des dossiers (soit 13 sujets au total) ont été utilisés comme dossiers de validation.

Chaque dossier de validation a été examiné par les trois examinateurs ainsi que par le spécialiste en médecine du travail. Le dossier de validation n’a été identifié comme tel qu’après que le premier examinateur en eut terminé l’examen (le premier examinateur ne savait donc pas que le dossier qu’il examinait devait servir à des fins de validation). Le même dossier était ensuite examiné par les deux autres examinateurs, comme s’il s’agissait de n’importe quel autre dossier, et les formulaires de collecte de données étaient envoyés au spécialiste en médecine du travail. Alors que le premier examinateur ne savait pas que le formulaire de collecte des données qu’il remplissait serait évalué, les deuxième et troisième évaluateurs, eux, le savaient.

Une fois que le dossier de validation avait été évalué par les trois examinateurs, le spécialiste en médecine du travail examinait les dossiers médicaux et les renseignements complémentaires liés au sujet, puis remplissait lui aussi un formulaire de collecte des données. Ce formulaire servait ensuite de document de référence pour établir des comparaisons avec les formulaires de collecte des données remplis par les trois examinateurs pour le même sujet. Le spécialiste en médecine du travail a ensuite comparé le rendement des trois examinateurs de dossiers entre eux et par rapport au document de référence. Toutes les inexactitudes ou omissions relevées par rapport aux documents sources ont été notées pour vérifier l’évaluation. Le spécialiste en médecine du travail a commenté le rendement de chaque examinateur après l’examen de chaque dossier de validation.

Les dossiers de validation ont été choisis au hasard tout au long de la phase de collecte des données; cinq portaient sur des membres d’équipage, six sur des membres du groupe témoin et deux sur des membres de l’équipe de Faslane. Deux examinateurs ont été premiers examinateurs à quatre occasions et le troisième l’a été à cinq reprises.

Le taux d’exactitude moyen pour l’ensemble des examinateurs et des dossiers de validation a été de 93,3 % (intervalle de 87,1 % à 98,8 %). En ce qui a trait à la concordance entre examinateurs, le taux de concordance parfaite (même information saisie par les trois examinateurs dans un champ de données particulier) a été de 73,1 % (intervalle de 58,3 % à 86,1 %); le taux moyen de concordance aux deux tiers (deux examinateurs sur trois ayant saisi la même information dans un champ de données particulier) a été de 26,1 % (intervalle de 14,0 % à 41,4 %), et il y a eu absence de concordance (aucun des trois examinateurs n’ayant saisi la même information dans un champ de données particulier) dans 0,8 % des cas (intervalle de 0 % à 2,3 %). L’annexe B présente plus de détails sur les méthodes d’analyse des dossiers de validation et les résultats obtenus.

2.5.5 Calendriers de collecte des données

L’examen des dossiers médicaux et des données complémentaires ainsi que l’extraction des données ont débuté le 25 août 2010 et ont pris fin le 9 janvier 2012.

Le premier examinateur a travaillé du 25 août 2010 au 16 décembre 2011 et rempli les formulaires de collecte de données de 101 sujets (exclusion faite des dossiers de validation).

Le deuxième examinateur a travaillé du 25 janvier 2011 au 22 décembre 2011 et rempli les formulaires de collecte de données de 67 sujets (exclusion faite des dossiers de validation).

Enfin, le troisième examinateur a travaillé du 4 avril 2011 au 9 janvier 2012 et rempli les formulaires de collecte de données de 58 sujets (exclusion faite des dossiers de validation).

Le spécialiste en médecine du travail a rempli les formulaires de collecte de données de 24 sujets, dont ceux utilisés à des fins de validation.

Lorsqu’on prend en compte toutes les journées de travail, ainsi que les absences du travail pour congés de maladie ou vacances, les examinateurs de dossiers ont rempli en moyenne de 1,5 à 1,8 formulaire de collecte de données par semaine (y compris les dossiers de validation).

2.6 Traitements et analyse des données

2.6.1 Données démographiques

Les dates d’enrôlement et de libération sont basées sur le service au sein de la Force régulière des FAC. Les années de service au sein de la Force de réserve, avant l’enrôlement dans la Force régulière, n’ont pas été incluses dans le calcul des années de service. La grande majorité des sujets ayant été libérés de la Force régulière ont été mutés à la Force de réserve ou à la Réserve supplémentaire. Pour la plupart des sujets, les dossiers médicaux n’étaient disponibles que jusqu’à la date de libération de la Force régulière. Trois membres du groupe témoin, toutefois, ont poursuivi leurs affectations en servant à titre de réservistes, et leurs dossiers médicaux ont continué d’être accessibles après leur libération de la Force régulière. Pour ces trois sujets, les années de service après la libération ont été prises en compte dans le calcul des années totales de service au sein de la Force régulière. Ces sujets ont été classés parmi les sujets « actuellement en service », malgré leur libération de la Force régulière.

Les sujets en service actif au sein de la Force régulière en date du 31 décembre 2009 ont été classés parmi les sujets « actuellement en service ». Cependant, les sujets qui avaient été libérés de la Force régulière (à l’exception des trois membres du groupe témoin dont il est question ci-dessus) ont été classés parmi les sujets « libérés ».

Afin de pouvoir établir des comparaisons entre les groupes, les dates (p. ex. date de naissance, date d’enrôlement, etc.) ont été exprimées par l’année suivie d’une décimale à deux chiffres, les chiffres à la droite de la décimale représentant la proportion d’une année complète. Quant au grade, les sujets ont été classés dans l’une ou l’autre des trois catégories suivantes : sous-officier subalterne (de matelot de 2classe/soldat à matelot-chef/caporal-chef); sous-officier supérieur (de maître de 2e classe/sergent à premier maître de 1re classe/adjudant-chef), ou officier (d’aspirant de marine/élève-officier à capitaine de vaisseau/colonel).

Les antécédents d’affectation des sujets ont été classés dans les catégories « sous-marin », « navire » ou « autres » par le spécialiste en médecine du travail. Le temps passé en mer n’a pu être déterminé à la lumière des données disponibles. Les affectations à bord de sous-marins incluaient les sous-marins des classes Victoria et Oberon.

Les motifs de libération ont été classés dans les catégories suivantes : « libération pour raisons médicales » (motif de libération 3A ou 3B) et « autres » (les seuls motifs de libération pour des raisons autres que médicales ont été 4A, 4B, 4C, 5A et 5C).

L’indice de masse corporelle (IMC) a été calculé en divisant le poids du sujet en kilogrammes par sa taille exprimée en mètres carrés. L’IMC a été classé comme suit : poids normal (IMC = 18,5 à 24,9); embonpoint (IMC = 25,0 à 29,9) et obésité (IMC = 30,0 et plus).

2.6.2 Congés de maladie et contraintes à l’emploi pour raisons médicales

Les données saisies sur les congés de maladie (CM) incluaient les suivantes : motifs du congé (c.-à-d. diagnostic ou procédure médicale), catégorie de diagnostic (choisie à partir d’un menu déroulant), date de début du congé de maladie, et durée du congé de maladie (en jours). Les variables sur les CERM temporaires (temp) incluaient les suivantes : description de la contrainte (p. ex. « travaux légers », « inapte au service en mer », « ne pas lever de lourdes charges », etc.), motif de la contrainte (c.-à-d. diagnostic ou procédure médicale), date de début de la CERM et durée de la CERM (en jours). Les variables sur les CERM permanentes (perm) incluaient les suivantes : description de la contrainte (p. ex. « travaux légers », « inapte au service en mer », « ne pas lever de lourdes charges », etc.), motif de la contrainte (c.-à-d. diagnostic ou procédure médicale) et date de début de la CERM perm.

Les dossiers médicaux sur les congés de maladie et les CERM différaient quant à la manière dont le diagnostic ou le motif était inscrit. Ainsi, dans le cas des congés de maladie, le clinicien indiquait la catégorie de diagnostic justifiant le congé. Sur le formulaire de collecte de données, l’examinateur n’avait donc qu’à choisir, dans la liste déroulante, la catégorie de diagnostics qui correspondait au congé de maladie. Toutefois, dans le cas des CERM, le clinicien indiquait souvent tous les diagnostics actifs, sans nécessairement préciser le diagnostic particulier ayant justifié la CERM. Les examinateurs devaient donc résumer dans une zone de texte du formulaire de collecte de données les diagnostics mentionnés pour justifier la CERM dans les dossiers médicaux. Durant l’analyse, le spécialiste en médecine du travail examinait les zones de texte correspondant aux CERM et choisissait une catégorie de diagnostics, en s’appuyant souvent pour ce faire sur la documentation à l’appui (par exemple, les zones de texte décrivant les antécédents médicaux). Les mêmes catégories de diagnostics ont été utilisées pour les congés de maladie et les CERM, soit : cardiovasculaires; ORL (otorhinolaryngologie); endocriniens; gastro-intestinaux; affections malignes; musculosquelettiques (MS); neurologiques; psychiatriques; respiratoires; urologique; autres et inconnu.

Seuls les congés de maladie et les CERM d’une durée d’au moins trois jours ont été inclus dans les formulaires de collecte de données. Les durées des congés de maladie et des CERM étaient exprimées en jours civils. Les données sur les congés de maladie et les CERM ont été saisies dans les sections « période de référence » ou « post-incendie » du formulaire de collecte des données, selon la date du début du congé ou de la CERM : lorsque la date de début était antérieure au 5 octobre 2004, les données ont été saisies dans la section « Période de référence »; les données se rapportant à des dates à compter du 5 octobre 2004 ont été saisies dans la section « Post-incendie ».

Les données brutes sur les congés de maladie et les CERM ont été traitées pour créer une base de données. Les données de la période de référence ont été réparties en deux périodes, comme suit : les cinq années précédant la date de l’incendie (du 5 octobre 1999 au 4 octobre 2004) et plus de cinq ans avant la date de l’incendie (avant le 5 octobre 1999). Les analyses n’ont toutefois porté que sur la période de référence « cinq années précédant » et la période post-incendie, afin de pouvoir établir des comparaisons sur des durées comparables, avant et après l’incendie. Les congés de maladie ou les CERM qui chevauchaient plusieurs périodes, à cause de leur date de début et de leur durée, ont été fractionnés en conséquence entre les différentes périodes à l’étude, et ils ont été tronqués s’ils se prolongeaient au-delà de la période d’observation. Par exemple :

  • Un congé de maladie de 30 jours ayant débuté le 30 septembre 1999 aurait été inscrit comme suit dans la base de données : « période de référence plus de cinq ans avant la date de l’incendie, date de début le 30 septembre 1999, durée de 5 jours » et « période de référence dans les cinq ans précédant la date de l’incendie, date de début le 5 octobre 1999, durée de 25 jours »;
  • Une CERM temp de 180 jours ayant débuté le 15 novembre 2009 aurait été inscrite comme suit dans la base de données: « post-incendie, date de début le 15 novembre 2009, durée de 47 jours » (la durée a été tronquée à la fin de la période à l’étude, soit le 31 décembre 2009).

Souvent, deux dates étaient associées aux CERM perm, soit la date à laquelle le médecin traitant a envoyé les dossiers médicaux du sujet au directeur – Politique de santé (D Pol San) pour examen, et la date à laquelle le D Pol San a officiellement attribué une CERM perm. Le cas échéant, la date la plus rapprochée possible a été utilisée. Presque toutes les CERM perm ont été précédées d’au moins une CERM temp. Si la CERM temp se prolongeait au-delà de la date de début de la CERM perm, la durée de la CERM temp était alors tronquée, comme si la CERM temp avait pris fin le jour précédant la date de début de la CERM perm.

Dans les analyses, les CERM perm ont été traitées de la même manière que les CERM temp, sauf qu’il a fallu attribuer une durée aux CERM perm. Dans le cas des CERM perm attribuées après l’incendie, la durée a été calculée à partir du début de la CERM perm jusqu’à la date de libération du sujet. Quatre sujets (deux membres du groupe témoin et deux membres de l’équipe de Faslane) ont eu des CERM perm ayant débuté avant la date de l’incendie, et les quatre avaient été libérés en date du 31 décembre 2009. Ces CERM perm durant la période de référence ont été traitées de la même manière que les CERM temp s’étant poursuivies après la date de l’incendie. Par exemple :

  • Dans le cas d’une CERM perm ayant débuté le 24 février 2004 (durant la période de référence) et d’un sujet libéré le 22 septembre 2005, l’information aurait été inscrite dans la base de données comme suit : « Période de référence : CERM dans les cinq ans précédant la date de l’incendie; date de début le 24 février 2004; durée de 224 jours » (c.-à-d. CERM prenant fin le 4 octobre 2004) et « Post-incendie : date de début le 5 octobre 2004; durée de 352 jours » (c.-à-d. prenant fin à la date de libération).

Les CERM ont été classées comme suit :

  • Inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin et inapte au service à quai (UFS/UFA) : la description de la CERM devait préciser explicitement « inapte au service à quai » ou « inapte au travail dans un contexte militaire »;
  • Inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin (UFS) : la description de la CERM devait contenir la mention « inapte au service en mer » (et inclure un énoncé précisant que le sujet était apte au service à quai, ou n’inclure aucune mention à ce sujet); « inapte au service à bord d’un sous-marin »; « aucun déploiement »; « inapte en environnement d’opérations »; « inapte au combat »; « inapte au service sur le terrain »; « détachement à terre »;
  • Restrictions des activités : essentiellement tout autre motif susceptible de restreindre de quelque manière les activités quotidiennes, par exemple : « travaux légers », « inapte à conduire », « aucun exercice militaire ni physique », « éviter de lever de lourdes charges », etc.; le sujet demeurait toutefois « apte au service en mer ou à bord d’un sous-marin »;
  • Autres restrictions : cela inclut les contraintes mentionnées qui, vraisemblablement, n’auraient pas directement limité le travail quotidien, par exemple « doit avoir un suivi médical toutes les deux semaines »;
  • Restrictions inconnues : aucune information sur le type de restrictions ne figure sur le formulaire de collecte de données;
  • Les descriptions de CERM temp peu susceptibles d’avoir une incidence sur les opérations (p. ex. « éviter la déshydratation », « suivi médical requis tous les six mois », « protection auditive maximale requise », etc.) n’ont pas été incluses dans la base de données.

Dans certains cas, des congés de maladie chevauchaient des CERM, ou des CERM de différents types se chevauchaient. Une hiérarchie des restrictions au travail a donc été établie pour éviter de compter des journées en double. Cette hiérarchie, par ordre de gravité, s’établit comme suit : congé de maladie > inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai > inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin > restrictions des activités > autres restrictions. Lorsqu’il y avait chevauchement, la restriction de travail la plus élevée selon l’échelle de gravité avait préséance. Par exemple :

  • Dans le cas d’un sujet ayant eu une CERM temp de 90 jours (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai) ayant débuté le 5 juillet 2006, et un congé de maladie de 30 jours ayant débuté le 1er août 2006, l’information aurait été saisie comme suit dans la base de données : « Congé de maladie : date de début le 1er août 2006; durée de 30 jours » et « CERM temp : UFS/UFA, date de début le 5 juillet 2006; durée de 60 jours (la durée du congé de maladie a été retranchée de la durée de la CERM);
  • Dans le cas d’un sujet ayant eu une CERM temp de 180 jours (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin) ayant débuté le 1er janvier 2007 et deux autres CERM temp entraînant une restriction des activités (l’une ayant débuté le 30 mars 2007 pour dix jours et l’autre, le 15 juin 2007 pour 30 jours), l’information aurait été saisie ainsi dans la base de données : « CERM temp : UFS; date de début le 1er janvier 2007; durée de 180 jours » et « CERM temp : restrictions des activités; date de début le 30 juin 2007; durée de 15 jours ».

Dans certains cas, un sujet pouvait se voir attribuer de multiples CERM temp consécutives pour un même problème médical. Souvent, les périodes durant lesquelles ces CERM temp avaient été accordées (selon les dossiers médicaux) se chevauchaient ou elles n’étaient pas parfaitement consécutives (c.-à-d. la première CERM temp de 180 jours [inaptitude au service en mer ou à bord d’un sous-marin] prenait fin cinq jours avant le début de la deuxième CERM temp de 180 jours pour le même motif). Les cas où des CERM temp se chevauchaient ont été traités ainsi qu’il a été décrit précédemment. Lorsque des CERM temp de longue durée n’étaient pas parfaitement contiguës, on a présumé que les CERM temp s’appliquaient toujours, malgré le temps écoulé entre les CERM (autrement dit, on a présumé que le temps écoulé entre les CERM était d’ordre administratif, et non que le sujet avait été inapte pendant six mois, puis soudainement complètement rétabli pendant cinq jours, et de nouveau inapte pendant six mois). Voici quelques exemples illustrant comment de multiples CERM temp consécutives ont été saisies dans la base de données :

  • Dans le cas d’un sujet ayant eu une CERM temp (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai) de 180 jours à partir du 1er janvier 2007, puis une autre CERM temp de 180 jours à partir du 5 juillet 2007 pour les mêmes motifs, cette information aurait été saisie ainsi dans la base de données : « CERM temp : UFS/UFA; date de début le 1er janvier 2007; durée de 365 jours »;
  • Chez un sujet ayant eu une CERM temp (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin) de 90 jours à compter du 1er mars 2006, puis une autre CERM temp de 90 jours ayant débuté le 1er mai 2006 pour le même motif, cette information aurait été saisie comme suit dans la base de données : « CERM temp : UFS; date de début le 1er mars 2006; durée de 151 jours (c.-à-d. la durée va du 1er mars 2006 au 30 avril 2006 + 90 jours).

La variable d’intérêt pour l’analyse des congés de maladie et des CERM était la durée en jours. La durée a été ventilée selon les catégories de diagnostics et selon le type de restriction du travail (c.-à-d. congé de maladie [CM], inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai [UFS/UFA], inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin [UFS]). Par exemple, l’information concernant un sujet ayant obtenu un congé de maladie de 30 jours pour problèmes respiratoires, une CERM (restriction des activités) de 14 jours pour troubles ORL, une CERM (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin) de 60 jours pour problèmes respiratoires et une CERM (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai) de 90 jours pour problèmes ORL pourrait être résumée comme suit :

  • le nombre total de jours avec restrictions (congés de maladie et CERM) pour des troubles respiratoires et des problèmes ORL a été de 90 et 104, respectivement, pour un total de 194 jours;
  • le nombre total de jours de congé de maladie et de jours avec CERM a été de 30 et 164, respectivement;
  • le nombre total de jours de congé de maladie ou avec CERM (inapte au service en mer ou à bord d’un sous-marin/inapte au service à quai) a été de 180.

Afin de tenir compte des différences dans le nombre d’années de service durant les périodes à l’étudeNote de bas de page 6, le nombre de jours avec restrictions a été divisé par le nombre total de jours pendant lesquels le sujet a servi au sein des FAC durant cette période. À cette fin, le nombre maximal total de jours durant la période de référence (du 5 octobre 1999 au 4 octobre 2004) était de 1 827, et il était de 1 913 durant la période post-incendie (du 5 octobre 2004 au 31 décembre 2009).

Seulement deux sujets affichaient des dates d’enrôlement ultérieures au 5 octobre 1999, et leurs jours de services ont été calculés à partir de leur date d’enrôlement. Durant la période post-incendie, le nombre de jours de service a varié de 23 à 1 871 pour les 89 sujets qui ont été libérés. Quatorze sujets ont été libérés dans l’année suivant l’incendie (c.-à-d. avant le 5 octobre 2005), soit trois membres d’équipage, quatre membres de l’équipe de Faslane et sept membres du groupe témoin. Selon cette méthode, la proportion que représentaient les jours pendant lesquels des restrictions au travail s’appliquaient variait selon le nombre de jours de service. Par exemple, en utilisant le chiffre 194 pour représenter le nombre total de jours avec restrictions (en présumant que ces jours s’inscrivent dans la période post-incendie), le service d’un sujet aurait été restreint pendant :

  • 53,2 % du temps si sa date de libération était le 4 octobre 2005 (194/365 * 100 = 53,2 %);
  • 10,1 % du temps s’il était toujours en service le 31 décembre 2009 (194/1 913 * 100 = 10,1 %).

Ainsi qu’il a été mentionné précédemment, le spécialiste en médecine du travail a examiné les zones de texte liées aux CERM pour attribuer une catégorie de diagnostics appropriée, en se basant souvent pour ce faire sur la documentation à l’appui (p. ex. les zones de texte liées aux antécédents médicaux) et déterminer la principale catégorie de diagnostic ayant justifié la CERM. Une seule catégorie de diagnostics a été attribuée pour toutes les CERM, sauf dans le cas où deux catégories de diagnostics ont du être attribuées parce que les deux affections étaient actives simultanément et que toutes deux étaient suffisamment importantes pour justifier une CERM. Dans ce cas, le nombre total de jours de CERM fut divisé de facon égale entre les deux catégories.

2.6.3 Zones de texte sur les antécédents médicaux

Le formulaire contenait des zones de texte utilisées pour la saisie de données sur les antécédents médicaux. Des zones de texte distinctes ont été utilisées, pour la période de référence et la période post-incendie, pour la saisie des données sur les troubles respiratoires, ORL, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, psychiatriques, neurologiques et « autres ». À l’exception de la zone de texte « autres », les examinateurs devaient saisir tous les renseignements portant sur une affection faisant partie de la catégorie de diagnostics correspondant à la zone de texte. Ces renseignements concernaient notamment le diagnostic, les dates pertinentes et tout autre détail utile lié au traitement ou à la gravité de l’affection. Ces renseignements ont été extraits des notes cliniques (CF 2016), des lettres de consultation et des notes d’évaluation médicale périodique.

Pour les affections faisant partie de catégories de diagnostics autres que les problèmes respiratoires, ORL, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, psychiatriques ou neurologiques, l’examinateur devait déterminer si l’information devait ou non être incluse dans le champ « Autres » sur le formulaire. À cette fin, les examinateurs devaient exclure les affections mineures ou les affections ponctuelles spontanément résolutives, mais inclure les affections chroniques ou qui survenaient fréquemment, ou encore les événements isolés importants (p. ex. chirurgie, hospitalisation, etc.).

Le spécialiste en médecine du travail a compilé et examiné toute l’information saisie dans les zones de texte sur les antécédents médicaux des sujets, pour les différentes catégories de diagnostics. Le nombre total de mots inclus dans les zones de texte correspondant aux antécédents médicaux durant la période de référence et après l’incendie a été de 113 015 et 80 862, respectivement. Tout diagnostic mal classé (p. ex. « maux de tête » figurant dans la zone de texte « psychiatriques » plutôt que « neurologiques », ou encore « pneumonie » mentionnée dans le champ « autres » plutôt que « respiratoires », etc.) a été corrigé et classé dans la bonne catégorie par le spécialiste en médecine du travail.

Le spécialiste en médecine du travail a regroupé dans une base de données l’information extraite des zones de texte sur les antécédents médicaux après l’incendie, laquelle incluait la catégorie de diagnostics (d’après la liste de diagnostics utilisée pour les congés de maladie et les CERM), le diagnostic précis, ainsi que la présence ou non du diagnostic durant la période de référence. En ce qui a trait à la dernière variable, pour chaque diagnostic recensé après l’incendie, le spécialiste en médecine du travail a établi une concordance avec l’information sur les antécédents médicaux du sujet durant la période de référence (de la date de l’enrôlement à la date de l’incendie). Si le diagnostic après l’incendie n’avait pas été mentionné durant la période de référence, ce diagnostic était alors qualifié de « nouveau ». En revanche, si ce diagnostic avait aussi été documenté durant la période de référence, le code « affection préexistante » était alors attribué.

Le spécialiste en médecine du travail a usé de son jugement pour déterminer quels diagnostics devaient être inclus dans la base de données. L’objectif était d’inclure les affections médicales importantes ou chroniques/récidivantes et d’exclure les affections mineures spontanément résolutives. À titre d’exemple, l’information concernant un mal de tête isolé ne serait pas incluse dans la base de données; dans le cas toutefois d’une migraine récidivante ou d’algie vasculaire de la face, l’information serait incluse dans la base de données. De même, une ou plusieurs infections spontanément résolutives des voies respiratoires supérieures (rhume) ne seraient pas incluses dans la base de données, mais l’asthme le serait.

L’analyse des zones de texte sur les antécédents médicaux ne brosse pas nécessairement un tableau complet de toutes les affections médicales présentes. Ainsi, certaines affections chroniques, comme l’hyperlipidémie ou l’hypertension, pourraient ne pas avoir été documentées (pour diverses raisons) par les cliniciens. De même, des troubles mis en lumière par des analyses de laboratoire (p. ex. microhématurie ou protéinurie, etc.) pourraient ne pas figurer dans les notes cliniques écrites.

2.7 Statistiques

Les analyses statistiques ont porté uniquement sur les variables démographiques et certains résultats sur la santé. Un test t pour échantillon indépendant a été utilisé pour établir des comparaisons par paires entre les variables continues, alors que les variables nominales ont été comparées à l’aide du test du chi carré. Le seuil de signification statistique était une valeur de p de 0,05. Le logiciel SPSS a été utilisé pour la majorité des analyses. Le logiciel Stata (version 11) a été utilisé pour calculer les taux d’incidence et les intervalles de confiance correspondants, ainsi que les ratios des taux d’incidence (RTI) qui ont été estimés à l’aide des modèles de régression de Poisson.

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