Dossier d'information pour le sous-ministre des Finances à l'occasion de sa comparution devant le Comité permanent des comptes publics le 8 juin 2021
Table des matières
Tableau des documents financiers / Lettre à la greffière
*caviardés*
Liste de tous les changements clés apportés à la SSUC depuis sa mise en œuvre
Membres du Comité permanent des comptes publics (PACP)
Résumé et principales constatations, Rapport de la vérificatrice générale du Canada
Annexe A : Mots d'ouverture d'autres témoins
*caviardés*
Annexe C : Analyse parlementaire de la SSUC
Annexe D : Document d'information sur la Subvention salariale d'urgence du Canada
Annexe E : Document d'information sur la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer
Annexe F : Document d'information sur la mesure de soutien en cas de confinement
Annexe I : Taux de la SSUC, de la SUCL et du PEREC par période
Annexe J : Documents de référence
Mot d'ouverture du ministère des Finances
Comparution devant le
Comité permanent des comptes publics (PACP)
Objet : Rapport 7, La Subvention salariale d’urgence du Canada, des Rapports 2021 de la vérificatrice générale du Canada
Le 8 juin 2021
(L'allocution définitive fait foi)
Merci, Madame la Présidente, et merci, membres du Comité, de nous avoir invités à comparaître aujourd’hui, mes collègues de la Direction de la politique de l’impôt du ministère des Finances et moi-même, dont Andrew Marsland, sous-ministre adjoint principal de la Direction de la politique de l’impôt, et Maude Lavoie, directrice générale de la Division de l’impôt des entreprises. J’ai également le plaisir d’être accompagnée d’Isabelle Jacques, sous-ministre adjointe de la Direction juridique et conseillère juridique principale du ministère des Finances.
Nous sommes ici aujourd’hui pour répondre à la demande du Comité qui souhaite obtenir du ministère « toutes les études, données et analyses utilisées pour la mise en œuvre de la Subvention salariale d’urgence du Canada. »
Comme vous le savez, la Subvention salariale d’urgence du Canada est l’un des piliers les plus solides de l’aide gouvernemental introduite dans les premiers jours de la pandémie pour soutenir les travailleurs et les employeurs canadiens.
Cette initiative a permis de protéger les emplois de plus de 5,3 millions d’employés canadiens, sans compter que plus de 80 milliards de dollars ont déjà été versés.
Depuis qu’il a été instauré, le programme a été amélioré de façon à rendre la subvention accessible à un plus grand nombre l d’employeurs, y compris ceux dont les revenus ont diminué de moins de 30 % et en offrant une subvention qui diminue progressivement à tous les employeurs admissibles.
Plus récemment, le budget de 2021 a proposé de prolonger le programme, de façon à ce qu’il puisse continuer d’appuyer les Canadiens jusqu’en septembre 2021, parallèlement à la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et à la mesure de soutien en cas de confinement. Cet élargissement serait accompagné d’une réduction graduelle des taux de la subvention salariale et de la subvention pour le loyer, à compter de juillet, afin d’assurer un retrait progressif du programme au fur et à mesure que la campagne de vaccination se déploie et que l’économie se remet en marche.
En fournissant les documents demandés par le comité, le Ministère reconnait que leComité des comptes publics joue un rôle essentiel dans la supervision des programmes et des initiatives du gouvernement.
En vous fournissant ces documents, nous avons également été guidés par la demande du Comité voulant « que ces documents soient fournis au Comité après avoir été caviardés pour tenir compte des informations confidentielles du Cabinet et des informations personnelles. »
De plus, l’approche du Ministère respecte les fonctions et les obligations juridiques des fonctionnaires et est aussi conforme aux principes de la Loi sur l’accès à l’information.
Dans le cadre de ce travail effectué au nom du Comité, nous avons récupéré toutes les études, données et analyses qui ont été fournies au Bureau de la vérificatrice générale du Canada (BVG) et dont il s’est servi pour son audit de l’analyse et des activités de mise en œuvre du ministère des Finances du Canada et de l’Agence du revenu du Canada relativement à la subvention salariale.
Je tiens à souligner que tous ces documents ont été remis à la vérificatrice générale, de manière conforme au droit d’accès aux documents confidentiels du Cabinet et aux documents secrets de la vérificatrice générale. La fourniture de ces documents a permis à la vérificatrice générale d’évaluer à fond le travail effectué par le Ministère, d’en arriver à des conclusions et de faire une recommandation. Il est important de souligner que la vérificatrice générale est une haute fonctionnaire du Parlement qui a pour mandat de réaliser ces importants travaux au nom des parlementaires.
Et une fois de plus, je suis heureux de constater que dans son audit, le BVG conclut que le Ministère a dû travailler dans des délais serrés pour être en mesure de fournir aux décideurs des renseignements qui ont facilité l’élaboration de la subvention salariale, et qu’il a ensuite fourni une analyse solide et complète pour éclairer les ajustements au programme.
Dans le cadre du travail initial de conception de la subvention salariale, le Ministère a collaboré étroitement avec l’Agence du revenu du Canada pour évaluer les façons de mettre en œuvre rapidement le programme et d’élaborer le projet de loi lié à la subvention.
Les fonctionnaires ont mené cette analyse à une rapidité sans précédent. . L’impératif, à ce moment-là, était de fournir rapidement de l’aide à nos travailleurs et à nos entreprises au moment où ils en avaient besoin. Et comme je l’ai dit plus tôt au Comité, il n’y a aucun doute dans mon esprit que c’était la bonne priorité.
Après le lancement initial du programme, le gouvernement a également proposé des rajustements subséquents à la subvention qui ont été éclairés par l’analyse solide et complète du Ministère, conformément à la conclusion du BVG, ainsi que par les commentaires des entreprises et d’autres employeurs.
Comme vous pouvez le constater d’après la quantité de documents fournis au Comité, il s’agit d’une analyse dont la portée est élargie.
Et comme je l’ai dit il y a un moment, cette analyse soutient les améliorations importantes du programme.
L’agilité dans la conception et la promotion de ce programme, la disposition à constamment évaluer les commentaires des intervenants et la capacité à repérer les occasions d’apporter des correctifs et des améliorations, voilà les qualités qui ont assuré l’efficacité du soutien qui a été apporté par le Ministère.
Je dois à nouveau rendre hommage aux fonctionnaires du ministère des Finances du Canada et de l’Agence du revenu du Canada pour les efforts extraordinaires qu’ils ont déployés afin de concevoir et de mettre en œuvre cette mesure de soutien essentielle. Leur dévouement dans le soutien qu’ils ont offert à leurs concitoyens canadiens, même s’ils ont dû eux-mêmes faire face à leurs propres défis liés à la pandémie, était exemplaire.
Le ministère des Finances demeure déterminé à appuyer les Canadiens et les entreprises canadiennes pendant la pandémie de COVID-19. Parallèlement au déploiement de la campagne de vaccination, nous misons nos efforts sur la suite de cette démarche, à savoir l’ouverture progressive de notre économie.
Merci encore une fois de nous avoir invités aujourd’hui.
Je serai heureux de répondre à toutes les questions du Comité concernant les documents qui ont été fournis par le Ministère.
Merci.
Lettre à la greffière
Madame Angela Crandall
Greffière du Comité permanent des comptes publics
Comité permanent des finances
131, rue Queen, 6e étage Chambre des communes
Ottawa ON K1A 0A6
Madame,
Au nom du ministère des Finances, je vous fais parvenir les documents ci-joints en réponse à la motion adoptée pendant la Réunion 27 du Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes, dans le cadre de l'étude par le Comité du Rapport 7, La Subvention salariale d'urgence du Canada, des Rapports 2021 de la vérificatrice générale du Canada
« Que le Comité demande au ministère des Finances et à I'Agence du revenu du Canada de fournir au Comité toutes les études, données et analyses utilisées pour la mise en œuvre de la Subvention salariale d'urgence du Canada, que ces documents soientfournis au Comité après avoir été caviardés pour tenir compte des informations confidentielles du Cabinet et des informations personnelles, et que ces documents soientfournis au Comité au plus tard le 27 mai 2021. »
Figurent dans les documents pertinents les études et analyses entreprises par le ministère des Finances ainsi que les données auxquelles il a eu recours dans le cadre de la mise en œuvre de la Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC), qui ont été par la suite transmises au bureau de la vérificatrice générale lors de son dernier audit de la SSUC.
Aux termes de la motion du Comité, les documents confidentiels du Cabinet et les renseignements personnels doivent être exclus du dossier. Les renseignements qui constituent des renseignements confidentiels du Conseil privé de la Reine pour le Canada ont été supprimés et désignés comme étant visés par le par. 69(1), et les renseignements personnels, par le par. 19(1), dans le dossier que vous trouverez en pièce jointe. Conforme avec votre motion, 495 pages dans la version anglaise ont été revues et exclues car elles contenaient des renseignements confidentiels du Cabinet ou des renseignements personnels. En outre, nous avons procédé à un nombre restreint de suppressions, conformément aux principes de la Loi sur l'accès à I 'information.
Veuillez noter que nous n' avons pas terminé le traitement d'une partie des dossiers, en réponse à la demande du Comité. Nous ferons de notre mieux pour envoyer les autres documents dans les plus brefs délais. Je communiquerai avec vous lorsque nous aurons terminé l'examen de ces documents.
Original signé par
Michael Sabia
Sous-ministre des Finances
Pièces jointes : Pages 1-667
Tableau des documents financiers
Nombre de page | Pourcentage | |
---|---|---|
Pages traitées | 667 | 100 % |
Pages communiquées en entier | 107 | 16 % |
Pages divulguées en partie | 47 | 7 % |
Pages retenues | 512 | 77 % |
Nombre de page | Pourcentage | |
---|---|---|
Pages avec prélèvements (soit en partie ou en entier) | 559 | 100 % |
Pages avec des renseignements confidentiels du cabinet (a. 69) | 503 | 90 % |
Pages contenant le nom de non-fonctionnaires qui ont participé à des consultations, c'est-à-dire des renseignements personnels (a. 19) | 11 | 2 % |
Pages contenant des avis, recommendations, délibérations sensibles (a. 21) | 46 | 8 % |
Pages contenant des renseignements auquels leurs divulgation nuirait à la gestion de l'économie canadienne (a. 18) | 28 | 5 % |
Pages contenant les opinions attribués aux organisme intervenants, c'est à dire des renseignements de tiers (a. 20) | 7 | 1 % |
Pages contenant des renseignements auquels leurs divulgation auraient un impacte sur les relations/négociations fédéro-provinciales (a. 14) | 1 | Moins de 1 % |
La somme des pourcentages pourrait dépasser 100 % puisque sur plusieurs pages, plus d'une raison a été utilisée pour caviarder les renseignements. Par exemple, certains renseignements on fait l'objet des articles 18 et 21 en même temps. Dans d'autres instances, une page pouvait contenir une référence à un document confidentiel du cabinet et aussi, à d'autres endroits sur la page, des renseignements pour lesquels d'autres exceptions se qualifient.
Questions et réponses ministérielles concernant la Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC)
Q1. Le pays est en plein cœur d'une troisième vague de cas d'infection à la COVID-19. Pourquoi le gouvernement élimine-t-il progressivement les subventions salariales et les subventions pour le loyer?
Le gouvernement prolonge la subvention salariale et la subvention pour le loyer après le mois de juin 2019 afin d'aider les Canadiens à traverser le reste de la crise et à en sortir pour profiter de la relance. En réduisant progressivement les taux de la subvention au fil du temps, on donnera aux entreprises la certitude dont elles ont besoin pour cesser d'utiliser ces programmes de façon ordonnée, tout en offrant un soutien à celles qui en ont besoin.
Le gouvernement agit aussi pour aider les entreprises dans leur transition vers la relance. Le budget de 2021 propose donc d'instaurer le nouveau programme canadien d'embauche pour la relance, qui fournira un soutien de rechange aux employeurs touchés par la pandémie afin de les aider à embaucher plus de travailleurs au fur et à mesure que l'économie rouvre. La subvention à l'embauche sera en place de juin à novembre 2021, ce qui permettra aux entreprises de passer de l'aide salariale à cette nouvelle aide.
Le gouvernement continuera de surveiller l'état de la situation sanitaire et économique et garantira que les entreprises et travailleurs canadiens ont accès au soutien dont ils ont besoin pour traverser la pandémie. À cette fin, le gouvernement demande l'autorisation législative de pouvoir prolonger davantage les programmes de la subvention salariale et de la subvention au loyer en vertu d'un règlement jusqu'au 20 novembre 2021, si les situations économique et de santé publique l'exigent.
Q2. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas interdit [aux entreprises qui payent des dividendes/aux entreprises détenues à l'étranger/aux organismes ayant des liens avec d'autres entités criminelles ou controversées] d'obtenir la subvention salariale et la subvention au loyer?
Afin d'être admissible à la subvention salariale ou à la subvention au loyer, l'organisme doit satisfaire à tous les critères d'admissibilité pertinents du programme. Il est important de mentionner que les subventions sont fournies uniquement pour les dépenses admissibles engagées. À titre d'exemple, dans le cas de la subvention salariale, le montant reçu du gouvernement correspond à une part des salaires versés.
Les subventions visent à encourager les employeurs touchés par la pandémie à maintenir en poste et à réembaucher leurs employés en leur fournissant une aide de la façon la plus rapide et pratique possible, tout en reconnaissant l'urgence de la situation que la pandémie a créée et la durée de vie limitée du programme. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a maintenu les conditions d'admissibilité à un niveau minimal; toutefois, il exigeait notamment d'avoir subi une basse de revenus afin de s'assurer que la subvention sera dirigée vers ceux qui en ont besoin. Cela étant dit, le gouvernement est déterminé à s'assurer que la subvention salariale sert à préserver et à protéger les emplois canadiens, et pas à subventionner des entreprises qui peuvent donner des augmentations salariales à leurs hauts dirigeants. C'est pourquoi le budget propose de récupérer les montants de la subvention salariale payés à toute société cotée en bourse qui reçoit ladite subvention et qui a versé des primes plus élevées à ses hauts dirigeants en 2021 qu'en 2019.
Q3. En mars, la vérificatrice générale a conclu que l'Agence du revenu du Canada « avait choisi de ne pas mettre en place de contrôles rigoureux, et elle ne disposait pas des données infra-annuelles et à jour sur les revenus et les impôts dont elle avait besoin pour évaluer de façon efficiente les demandes » pour la SSUC. Comment le gouvernement entend-il garantir l'intégrité de la SSUC à l'avenir?
Le gouvernement améliore sans cesse les programmes et services offerts aux Canadiens et, à cet égard, il a remercié la vérificatrice générale de sa rétroaction et accepté l'ensemble des recommandations indiquées dans son rapport.
Quand la subvention salariale a été instaurée, le gouvernement avait la priorité d'aider les travailleurs canadiens à continuer d'être payés par leurs employeurs. L'Agence du revenu du Canada (ARC) a mis en œuvre le programme de subvention salariale en un temps record afin de répondre à des besoins financiers et économiques urgents pendant la pandémie, ce dont notre économie profitera au fur et à mesure que la relance progresse.
L'ARC a élaboré un plan d'action afin de répondre aux trois recommandations du rapport qui la concernaient, soit : renforcer l'intégrité des programmes d'urgence futurs, veiller au respect des règles fiscales et se servir des renseignements d'entreprise pour mener des audits. Conformément à la recommandation du rapport qui exige de veiller au respect des règles fiscales, des activités continues d'audit et de surveillance se pourront au cours des prochaines années et l'ARC déterminera la meilleure façon de recourir aux validations automatiséesQ4. Dans quelles circonstances envisageriez-vous de prolonger la subvention salariale au-delà du 25 septembre?
Le gouvernement continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour appuyer les Canadiens pendant la pandémie mondiale.
La réduction progressive représente une voie raisonnable, à la lumière de l'évolution prévue de la campagne de vaccination. Cela étant dit, le gouvernement surveillera l'état de la situation sanitaire et économique et garantira que les entreprises et travailleurs canadiens ont accès au soutien dont ils ont besoin, si les restrictions de santé publique liées à la pandémie devaient se prolonger plus longtemps que ce qui est prévu à l'heure actuelle.
À cette fin, le gouvernement demande l'autorisation législative de pouvoir prolonger davantage les programmes de la subvention salariale et de la subvention au loyer en vertu d'un règlement jusqu'au 20 novembre 2021, si les situations économique et de santé publique l'exigent.
[Autres questions et réponses qui n'ont pas été incluses dans les questions et réponses ministérielles]
Q5. Les sociétés cotées en bourse ne pourraient-elles pas tout simplement reporter le paiement des primes à 2022 afin d'éviter la nouvelle exigence de remboursement? Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas corrigé cette échappatoire?
À l'extérieur du contexte de la pandémie et dans les cas où les entreprises ne reçoivent plus d'aide du gouvernement, il n'appartient pas au gouvernement de remettre en question le niveau de rémunération que reçoivent les hauts dirigeants.
La subvention salariale vise à préserver et à protéger les emplois des Canadiens. L'exigence de remboursement proposée garantit que les entreprises ne peuvent pas augmenter la rémunération de leurs hauts dirigeants tout en recevant l'aide du gouvernement pour subventionner les salaires de leurs employés. Le gouvernement est d'avis que ces entreprises sont en mesure de soutenir leurs employés et qu'elles n'ont plus besoin de la subvention salariale.
Q6. Pourquoi l'exigence selon laquelle les sociétés cotées en bourse doivent rembourser les montants qu'elles ont reçus en subvention salariale n'est-elle pas rétroactive?
Les modifications rétroactives ne sont généralement pas imposées, à moins d'être de nature atténuante. Il serait injuste d'agir de la sorte pour les employeurs qui ont pris des décisions en fonction des règles en place à ce moment-là. De façon plus générale, il est important que les règles entourant la subvention salariale soient objectives et prévisibles, pour donner une certitude aux employeurs au moment où ceux-ci prennent des décisions de planification pour leurs entreprises.
Q7. Combien la SSUC a-t-elle coûté à ce jour et combien la prolongation annoncée dans le budget coûtera-t-elle?
- En date du 4 avril, 73,5 milliards de dollars avaient été versés sous forme de subventions au titre de la SSUC. [statistique de l'ARC]
- Le coût budgétaire total de la SSUC du 15 mars 2020 au 5 juin 2021 s'élève à 100,4 milliards de dollars. [Pas indiqué dans le budget, mais on peut y arriver à partir des deux statistiques suivantes]
- Le coût budgétaire total de la prolongation de la SSUC indiquée dans le budget de 2021 du 6 juin au 25 septembre 2021 s'élève à 10,1 milliards de dollars. [Chapitre 2, tableau de fin de chapitre]
- Par conséquent, le coût budgétaire total estimé pour la SSUC est de 110,5 milliards de dollars, dont environ 84,6 milliards ont été versés au cours de l'exercice 2020-2021 et 26 milliards ont été versés au cours de l'exercice 2021-2022. [Annexe 1, tableau A1.15]
Questions et réponses ministérielles sur la motion
Q1. Pourquoi le Ministère a-t-il seulement remis les documents qu'il a déjà envoyés au Bureau de la vérificatrice générale (BVG)?
Le ministère des Finances Canada travaille continuellement sur la Subvention salariale d'urgence du Canada afin d'aider le gouvernement à garantir que le programme fournit le soutien requis aux travailleurs et employeurs canadiens. Étant donné que la motion a été déposée dans le contexte des discussions sur l'audit du programme, tous les documents pertinents (sous réserve des caviardages appropriés) remis au Bureau de la vérificatrice générale ont également été présentés au Comité. Cela représente un très grand nombre de pages d'analyses et de données; jusqu'à maintenant, plus de 600 pages ont été remises et d'autres le seront.
Le ministère des Finances demeure déterminé à garantir que les députés ont accès aux renseignements dont ils ont besoin pour les aider à s'acquitter de leurs rôles de législateurs, de décideurs et de représentants des Canadiens.
Q2. Pourquoi l'ARC a-t-elle divulgué beaucoup plus de documents que le ministère des Finances?
Le ministère des Finances et l'ARC ont caviardé des documents conformément aux principes énoncés dans la Loi sur l'accès à l'information. Tout écart dans le nombre de documents divulgués est attribuable aux différences dans la nature des renseignements contenus dans les documents créés par l'ARC et par le ministère des Finances. À titre d'exemple, le ministère des Finances est responsable de l'élaboration de la politique fiscale; c'était donc lui qui était responsable d'élaborer des propositions, de présenter des analyses, de formuler des recommandations au ministre des Finances et d'appuyer les décisions du Cabinet.
Q3. Quels documents ont été caviardés en partie et pour quelle raison l'ont-ils été?
Les documents qui ont été caviardés en partie comprennent divers questionnaires sur l'Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) et sur l'Évaluation environnementale stratégie (EES), des documents qui présente la méthode qui pour établir des estimations des coûts, des sommaires des consultations menées auprès d'intervenants, d'autres documents liés aux changements que l'on a envisagé d'apporter à la SSUC et des tableurs Excel utilisés pour élaborer les estimations des coûts liés à la SSUC.
Le ministère des Finances a caviardé l'information qui renvoie aux documents confidentiels du Conseil privé de la Reine pour le Canada (c.-à-d. les documents confidentiels du Cabinet). Qui plus est, guidé par les principes de l'accès à l'information, le Ministère a caviardé les renseignements qui contenaient des conseils, des recommandations et des délibérations, les renseignements dont on s'attendrait à ce qu'ils nuisent à la capacité du gouvernement de gérer l'économie s'ils étaient divulgués, ainsi que tout renseignement personnel et toute opinion précise de participants externes aux consultations sur la SSUC.
Si l'on insiste, voir les renseignements additionnels présentés ci-dessus sur les caviardages effectués dans des documents précis :
Même si la motion déposée par le Comité afin de demander au ministère des Finances de lui remettre les documents utilisés pour mettre en œuvre la SSUC dans sa motion n'est pas une demande d'accès à l'information, les renseignements qui seraient habituellement exemptés ou exclus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information ont été caviardés. La Loi établit un juste équilibre entre l'information du gouvernement et d'autres caractéristiques essentielles du processus d'élaboration de politiques. Parmi ces caractéristiques, notons la nécessité pour la fonction publique de pouvoir fournir des conseils complets, libres et francs aux ministres, de pouvoir parler de façon délibérée dans un forum confidentiel et le besoin de protéger les renseignements personnels ou les renseignements commerciaux de nature délicate. Ces caractéristiques sont conformes à l'approche générale qu'adopte le gouvernement dans ce genre de situation.
Trousse 1
- Divers questionnaires sur l'ACS+ (pages 5 à 14 et 50 à 60 dans le document PDF), questionnaires sur l'EES (pages 15 à 20 et 61 à 64 dans le document PDF) et documents sur la méthode d'établissement des coûts (pages 21 à 23, 42 à 46 et 47 à 49 dans le document PDF)
Les questionnaires remplis sur l'ACS+ et sur l'EES tiennent compte du genre et de la diversité, ainsi que des répercussions environnementales de la SSUC respectivement. Les documents sur la méthode d'établissement des coûts présentent la façon dont le Ministère a estimé les coûts liés à la SSUC.
- Tous les renvois aux documents confidentiels du Cabinet ont été caviardés. Il s'agit de renseignements sur le contenu de notes d'information utilisées pour les communications ou discussions entre ministres sur des questions touchant la prise de décisions du gouvernement ou qui représentent ces communications ou discussions, ainsi que des renseignements sur le contenu de notes d'information qui visaient à informer les ministres de questions préexistantes ou déjà proposées en vue d'être présentées au Conseil, ou qui font l'objet de communications entre les ministres.
- D'autres parties des documents sur l'ACS+ et sur l'EES ont été caviardées, car ils constituent des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie ou des conseils, recommandations ou délibérations de nature délicate utilisés dans le cadre de délibérations franches entre élus sur les changements que l'on envisage d'apporter aux politiques.
- 03-22 - Increasing Wage Subsidy.pdf (pages. 30 à 32 dans le document PDF)
Ce document analyse des options en vue de rendre la subvention salariale plus généreuse en réponse à la situation de santé publique.
- Certaines parties de ce document ont été caviardées, car elles contiennent des conseils utilisés dans de cadre de délibérations franche entre élus sur les changements que l'on envisage d'apporter aux politiques ou constituent des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie.
- CEWS estimates since its introduction - Oct 2020.pdf (page 33 dans le document PDF)
Ce document présente l'historique des estimations des coûts liés à la SSUC entre le 1er avril et le 9 octobre 2020 et représente les changements apportés au programme au fil du temps.
- Tous les renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie sont caviardés.
- 05-27 Table comparing options.pdf (page 71 dans le document PDF)
Ce document analyse les changements que l'on envisage d'apporter à la SSUC en ce qui concerne les facteurs de désincitation à la croissance, la compétitivité, le ciblage de l'aide et les répercussions sur les entreprises saisonnières.
- Certaines parties de ce document ont été caviardées, car elles contiennent des analyses utilisées dans de cadre de délibérations franche entre élus sur les changements que l'on envisage d'apporter aux politiques ou constituent des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie.
- 06-13 Labour impact analysis (1).pdf (pages 72 à 76 dans le document PDF)
Ce document présente une analyse des répercussions de la pandémie sur le marché du travail et les conséquences pour la SSUC.
- Certaines parties de ce document ont été caviardées, car elles contiennent des analyses utilisées dans de cadre de délibérations franche entre élus sur les changements que l'on envisage d'apporter aux politiques ou constituent des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie.
- Documents sommaires sur plusieurs réunions (pages 109 à 150 dans le document PDF)
Les documents présentent des sommaires des consultations menées auprès d'intervenants au sujet de la SSUC.
- Tous les noms des participants externes à la réunion ont été caviardés, car ils sont considérés comme des renseignements personnels. Les renseignements liés aux opinions précises de participants externes aux réunions ont aussi été caviardés.
[Trousse 2 : (pas encore remise au Comité)]
- Divers tableurs Excel
Ces documents ont été utilisés afin d'estimer les coûts de tous les changements que l'on a envisagé d'apporter à la SSUC et ils contiennent des données de nature délicate et des paramètres utilisés pour créer les estimations des coûts liés à la SSUC.
- Tous les renvois aux documents confidentiels du Cabinet ont été caviardés. Il s'agit d'estimations de coûts et de paramètres liés à des options dont il a été question dans des notes d'information qui visaient à informer les ministres de questions préexistantes ou déjà proposées en vue d'être présentées au Conseil, ou qui font l'objet de communications entre les ministres.
- Les hypothèses et les prévisions ont été caviardées, car elles constituent des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie ou des analyses de nature délicate utilisées dans le cadre de délibérations franches entre élus sur les changements que l'on envisage d'apporter aux politiques.
[Remarque : Veuillez vous reporter à l'annexe 1 pour obtenir la liste complète des documents qui ont été entièrement caviardés.]
Q4. Quels documents ont été caviardés entièrement et pour quelle raison l'ont-ils été?
La majorité des documents qui sont entièrement caviardés sont des documents confidentiels du Conseil privé de la Reine pour le Canada (c.-à-d. les documents confidentiels du Cabinet). Ces documents ont été utilisés afin d'informer les ministres au sujet des recommandations liées à la SSUC.
On trouve aussi quelques documents qui ne sont pas considérés comme des documents confidentiels du Cabinet, mais qui ont été entièrement caviardés au motif qu'ils contiennent des conseils, recommandations ou délibérations de nature délicate ou des renseignements dont on s'attendrait à ce que la divulgation porte atteinte à la capacité du gouvernement de gérer l'économie.
[Remarque : Veuillez vous reporter à l'annexe A pour obtenir la liste complète des documents qui ont été entièrement caviardés.]
Communication intégrale | Titre du document | Pages visées | Article ou articles applicables |
---|---|---|---|
1 | Non SECRET 03-22 Wage Subsidies - comparison with other countries.pdf | 1 à 3 | |
2 | Non SECRET 03-31 Document1.pdf | 4 | |
3 | Non SECRET 06-04 CEWS Consultations.pdf | 150 et 151 | |
4 | Non SECRET 06-07 Statistics on Canada Emergency Wage Subsidy program (002).pdf | 152 à 157 | |
5 | 2020 CEWS Consultation Report.pdf | 555 à 584 | |
Partiellement caviardés | Titre du document | Pages visées | Article ou articles applicables |
1 | 04-16 *caviardé* GBA+ CEWS Original - Copy.pdf | 005 à 014 (5 à 14 dans le document PDF) | al.69(1)g) re d)e); Al.18d); Al..21(1)a)b) |
2 | 04-16 *caviardé* SEA Original CEWS - Copy.pdf | 015 à 020 (15 à 20 dans le document PDF) | s.69(1)g) re d)e); S.18(d)(iii); S.21(1)(a)(b) |
3 | *caviardé* CEWS - Costing Methodology.pdf | 021 à 023 (21 à 23 dans le document PDF) |
al.69(1)g) re d)e); |
4 | 03-22 - Increasing Wage Subsidy.pdf | 146 à 148 (30 à 32 dans le document PDF) | Al.18d); Al.21(1)a)b); Art. 14 |
5 | CEWS estimates since its introduction - Oct 2020.pdf | 149 (33 dans le document PDF) | Al. 18d) |
6 | Costing Methodology-*caviardé*.pdf | 158 à 162 (42 et 26 dans le document PDF) | al.69(1)g) re d)e); |
7 | Costing Methodology Summary - *caviardé*.pdf | 163 à 165 (47- à 49 dans le document PDF) | al.69(1)g) re d)e); |
8 | *caviardé* GBA+ CEWS Extension.pdf | 166 à 176 (50 à 60 dans le document PDF) | al.69(1)g) re d)e); |
9 | *caviardé* SEA CEWS Extension.pdf | 177 à 180 (61 à 64 dans le document PDF) | al.69(1)g) re d)e); |
10 | 05-27 Table comparing options.pdf | 542 (71 dans le document PDF) | 18d), 21(1)a)b) |
11 | 06-13 Labour impact analysis (1).pdf | 545 à 551 (72 à 76 dans le document PDF) | 18d), 21(1)a)b) |
Documents de consultation | 109 à 150 dans le document PDF | ||
12 | Meeting Summary Business Council (May 28).pdf | 585à 586 | Par. 19(1), Par. 20(1) |
13 | Meeting Summary CCAB (June 4).pdf | 587à 589 | par. 19(1) |
14 | Meeting Summary CFIB (May 28).pdf | 590 à 592 | Par. 19(1), Par. 20(1) |
15 | Meeting Summary CLC (June 3).pdf | 593 à 595 | par. 19(1) |
16 | Meeting Summary CPA (May 29).pdf | 596 à 599 | par. 19(1) |
17 | Meeting Summary CPQ (June 4 - English).pdf | 600 à 604 | par. 19(1) |
18 | Meeting Summary CPQ (June 4 - French).pdf | 605 à 610 | par. 19(1) |
19 | Meeting Summary CTF (June 2).pdf | 611à 613 | Par. 19(1), Par. 20(1) |
20 | Meeting Summary Imagine Canada (June 4).pdf | 614à 616 | par. 19(1) |
21 | Meeting Summary Retail Council (May 29).pdf | 617à 619 | par. 19(1) |
22 | Meeting Summary Restaurants Canada (June 3).pdf | 620 à 622 | Par. 19(1), Par. 20(1) |
23 | Meeting Summary CME (June 2).pdf | 623à 626 | Par. 19(1), Par. 20(1) |
Entièrement caviardés | Titre du document | Pages visées | Article ou articles applicables |
1 | *caviardé* | 024 à 045 | 69(1)d)e) |
2 | *caviardé* | 046 à 049 | 69(1)e) |
3 | *caviardé* | 050 à 064 | 69(1)d)e) |
4 | *caviardé* | 65 à 66 | 69(1)d)e) |
5 | *caviardé* | 067 à 084 | 69(1)d)e) |
6 | *caviardé* | 085 à 109 | 69(1)d)e) |
7 | *caviardé* | 110 à 142 | 69(1)d)e) |
8 | *caviardé* | 143 | 69(1)e) |
9 | *caviardé* | 144 | 69(1)d)e) |
10 | *caviardé* | 185 à 199 | 69(1)d)e) |
11 | *caviardé* | 200 à 205 | 69(1)d)e) |
12 | *caviardé* | 206et 207 | 69(1)d)e) |
13 | *caviardé* | 208 à 210 | 69(1)d)e) |
14 | *caviardé* | 211 à 213 | 69(1)d)e) |
15 | *caviardé* | 214 | 69(1)d)e) |
16 | *caviardé* | 225 à 248 | 69(1)d)e) |
17 | *caviardé* | 249 à 255 | 69(1)a) |
18 | *caviardé* | 256 à 259 | 69(1)d)e) |
19 | *caviardé* | 260 | 69(1)d)e) |
20 | *caviardé* | 261 à 345 | 69(1)d)e) |
21 | *caviardé* | 346 à 353 | 69(1)d)e) |
22 | *caviardé* | 354 | 69(1)d)e) |
23 | *caviardé* | 355 à 358 | 69(1)d)e) |
24 | *caviardé* | 359 à364 | 69(1)d)e) |
25 | *caviardé* | 365 à 366 | 69(1)d)e) |
26 | *caviardé* | 367 à 385 | 69(1)d)e) |
27 | *caviardé* | 368 à 402 | 69(1)d)e) |
28 | *caviardé* | 403 à 425 | 69(1)d)e) |
29 | *caviardé* | 426 à 449 | 69(1)d)e) |
30 | *caviardé* | 450 à 466 | 69(1)d)e) |
31 | *caviardé* | 467 à 482 | 69(1)d)e) |
32 | *caviardé* | 483 à 484 | 69(1)d)e) |
33 | *caviardé* | 485 | 69(1)d)e) |
34 | *caviardé* | 486 à 501 | 69(1)d)e)) |
35 | *caviardé* | 502 à 505 | 69(1)d)e) |
36 | *caviardé* | 506 à 521 | 69(1)d)e) |
37 | *caviardé* | 522 à 539 | 69(1)d)e) |
38 | *caviardé* | 540 à 541 | 18d), 21(1)a)b) |
39 | *caviardé* | 543 et 544 | 18d), 21(1)a)b) |
40 | *caviardé* | 552 à 554 | 18d), 21(1)a)b) |
41 | *caviardé* | 181 à 184 | Al.18d); Al.21(1)a)b) |
42 | *caviardé* | 627 à 639 | 69(1)e) |
Questions et réponses ministérielles sur l'AUDIT
Q1. Pourquoi le ministère des Finances a-t-il effectué seulement une analyse partielle de la conception initiale du programme?
Le ministère des Finances a travaillé dans des délais extrêmement courts afin de créer un programme de subvention salariale pour gérer les répercussions économiques de la pandémie de CVID-19. En particulier, il a fallu exécuter rapidement les travaux d'élaboration initiale. Cela signifiait qu'il fallait élaborer des politiques, mener des analyses économiques, rédiger des dispositions législatives, entre autres, en quelques jours à peine. Un vaste éventail de considérations ont néanmoins été portées à l'attention du gouvernement, par exemple, en ce qui concerne les options de conception et la façon d'atténuer les risques liés à l'observation, les exigences en matière d'admissibilité, le coût, etc.
Q2. Le rapport indique que la vérificatrice générale n'est pas en mesure de « fournir au Parlement d'information plus détaillée sur ces analyses parce qu'elles figuraient dans des documents secrets et du Cabinet, dont le contenu doit rester strictement confidentiel ». Pourquoi le Ministère n'est-il pas transparent envers les Canadiens sur cette question importante?
Le Ministère respecte le rôle de la vérificatrice générale et l'importance de la transparence.
L'analyse du ministère sur la Subvention salariale d'urgence du Canada a été préparée et présentée au ministre des Finances et au premier ministre afin que ceux-ci prennent des décisions stratégiques pour le gouvernement. Cette analyse a été présentée à la vérificatrice générale. Cette analyse demeure toutefois un document confidentiel du Canada, qui est protégé contre la divulgation publique en vertu de la loi et aucun représentant, qu'il provienne du Ministère ou du Bureau de la vérificatrice générale ne peut la communiquer.
Cela étant dit, une certaine partie de l'analyse présentée au Bureau de la vérificatrice générale n'était pas un document confidentiel du Cabinet et n'était pas assujettie aux mêmes exigences strictes en matière de confidentialité. À titre d'exemple, dans le rapport de la vérificatrice générale, il est question de certains des travaux menés par le Ministère en ce qui concerne les commentaires reçus dans le cadre de consultations publiques.
Q3. Quelles mesures précises le Ministère prend-il pour répondre à la recommandation de la vérificatrice générale?
Le ministère était d'accord avec la recommandation de réaliser et publier une évaluation économique des programmes de subvention salariale. Par conséquent, le Ministère rédigera une évaluation et publiera ses conclusions dans la publication de 2022 du Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
Q4. Selon la vérificatrice générale, le ministère des Finances a analysé les interactions entre la PCU et la subvention salariale. Quel type d'analyse avez-vous faite?
Les programmes de la SSUC et de la PCU avaient des objectifs communs : ils visaient à aider les personnes touchées par la pandémie. La PCU verse directement des sommes aux personnes, tandis que la Subvention salariale d'urgence du Canada peut être utilisée par l'employeur pour venir en aide à ses employés en congé forcé, s'ils souhaitent maintenir la relation employé-employeur plutôt que de procéder à des mises à pied. Le Ministère a analysé les interactions entre les deux programmes, par exemple, afin de s'assurer que les prestataires de la PCU ne soient pas en mesure de recevoir des prestations au titre de la SSUC par l'intermédiaire de leur employeur.
Q5. Le rapport indique que les commentaires reçus pendant les consultations ont été pris en considération. Qu'avez-vous entendu? Quels changements avez-vous apportés à la suite des consultations?
Lors des consultations menées au printemps 2020, bon nombre d'intervenants ont indiqué que la SSUC jouait un rôle inestimable pour les aider à continuer de payer leurs employés et à les réembaucher. Ils ont également parlé de nombreux problèmes auxquels ils se sont heurtés avec la SSUC originale, comme les suivants :
- Effet gouffre : les employeurs s'inquiétaient de l'« effet gouffre » dû à l'élimination abrupte de la subvention dès que le seuil de 30 % est atteint, selon la conception actuelle de la SSUC. Il y avait des craintes que cela n'induise des décisions inefficaces en plus d'être injuste. Beaucoup ont suggéré qu'un moyen efficace de régler ce problème serait de prévoir une réduction graduelle du taux de la SSUC à mesure que les revenus augmentent.
- Problème avec le critère de baisse des revenus : certains employeurs jugeaient le critère de baisse des revenus actuel de 30 % trop strict. Ils ont soutenu que les entreprises qui enregistrent des baisses de revenus inférieures à ce montant puissent encore être fortement touchées par la pandémie. On croyait que cela deviendrait également plus pertinent à mesure que l'économie se remettra en marche et que l'activité augmentera mais restera inférieure à la normale pour certaines entreprises.
- Nécessité d'avoir une prolongation : de nombreux employeurs craignaient que la prolongation initiale de 12 semaines jusqu'au 29 août ne soit pas suffisante pour aider les entreprises qui éprouvent toujours des difficultés, compte tenu des répercussions inégales d'un secteur économique à l'autre.
- Cibler les entreprises durement touchées : En vertu de la conception originale, toutes les entreprises admissibles recevaient le même traitement une fois qu'elles pouvaient profiter du programme, et ce, même si certains avaient peut-être plus besoin d'aide. Les employeurs reconnaissaient qu'il faut apporter un soutien supplémentaire à ceux qui ont été particulièrement touchés négativement.
Le gouvernement a tenu compte des commentaires reçus et a apporté plusieurs changements au programme (annoncés le 17 juillet 2020). Par exemple :
- une nouvelle structure de taux fondée sur le niveau de la baisse de revenu a été établie;
- une nouvelle subvention complémentaire a été instaurée pour les employeurs qui ont été les plus durement touchés par la crise;
- une souplesse accrue pour le critère de la baisse de revenus;
- la prolongation du programme.
Q6. Pourquoi le ministère des Finances a-t-il demandé à l'Agence du revenu du Canada d'attendre à l'automne avant de commencer les audits?
L'intégrité de la subvention salariale est sans contredit une question importante. Cela étant dit, elle a été mise en place en temps de crise. Comme la vérificatrice générale l'indique dans le rapport, le gouvernement a promis que la Subvention salariale d'urgence du Canada serait versée rapidement et a affirmé que le processus de demande était fondé sur la bonne foi des demandeurs et qu'il prévoyait des amendes pour ceux qui cherchaient à profiter du système.
Même si cette question relève de la compétence de l'ARC, la tenue d'audits détaillés dès le début aurait nui à cet objectif. En outre, le fait de procéder à des audits détaillés pendant que la pandémie n'est toujours pas maîtrisée alourdirait le fardeau des entreprises qui traversent déjà une période difficile.
Autres questions et réponses
1. Pourquoi n'interdisez-vous pas aux entreprises de se verser des dividendes pendant qu'elles reçoivent des subventions salariales?
La Subvention salariale d'urgence du Canada aide les employeurs de toutes tailles et de toutes les industries touchées par la pandémie. Il est important de noter que la subvention salariale est versée rétroactivement en fonction du montant des salaires réellement payés par les employeurs au cours d'une période donnée, ce qui garantit que les employés sont maintenus en poste et soutenus.
La subvention salariale vise à encourager les employeurs touchés par la pandémie à maintenir en poste et à réembaucher leurs employés en leur fournissant une aide de la façon la plus rapide et pratique possible, tout en reconnaissant l'urgence de la situation que la pandémie a créée et la durée de vie limitée du programme. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a maintenu les conditions d'admissibilité à un niveau minimal; toutefois, il exigeait notamment d'avoir subi une basse de revenus afin de s'assurer que la subvention sera dirigée vers ceux qui en ont besoin.
Si des conditions supplémentaires avaient été instaurées (par exemple, des restrictions sur le paiement de dividendes), le régime et les règles anti-évitement requises pour assurer l'intégrité des conditions auraient été aussi efficaces pour imposer des conditions dès le début sur le rendement et la situation financière futurs de l'employeur. Cette situation aurait créé une grande incertitude chez les employeurs. Qui plus est, de telles conditions auraient pu rendre le programme plus complexe et celui-ci n'aurait donc pas pu être mis en œuvre aussi rapidement. Cette complexité, conjuguée à l'incertitude chez les demandeurs, aurait miné l'objectif et l'efficacité du programme.
2. Pourquoi instaurez-vous l'exigence de rembourser la subvention salariale quand ce n'est que maintenant que l'on constate l'augmentation de la rémunération des hauts dirigeants, à un moment où le programme est éliminé progressivement? Pourquoi ne pas l'avoir fait l'an dernier? [Inclus dans les questions et réponses à l'intention de la ministre]
La subvention salariale a été instaurée et mise en œuvre rapidement, en temps de crise. Ses critères d'admissibilité simples ont été élaborés afin de garantir que le plus grand nombre d'employeurs possible pouvait profiter de la subvention et conserver leur effectif. Le gouvernement a rajusté le programme à plusieurs reprises depuis afin de tenir compte de la situation en évolution de la pandémie et de la rétroaction des intervenants.
Le pays entrera bientôt dans une nouvelle phase, celle de la relance économique. Il est important, pendant cette période que le soutien qui demeure offert par l'intermédiaire de la subvention salariale afin de soutenir l'emploi ne serve pas à d'autres fins, comme l'augmentation de la rémunération des hauts dirigeants.
3. Les sociétés cotées en bourse ne pourraient-elles pas tout simplement reporter le paiement des primes à 2022 afin d'éviter la nouvelle exigence de remboursement? Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas corrigé cette échappatoire?
À l'extérieur du contexte de la pandémie et dans les cas où les entreprises ne reçoivent plus d'aide du gouvernement, il n'appartient pas au gouvernement de remettre en question le niveau de rémunération que reçoivent les hauts dirigeants.
La subvention salariale vise à préserver et à protéger les emplois des Canadiens. L'exigence de remboursement proposée garantit que les entreprises ne peuvent pas augmenter la rémunération de leurs hauts dirigeants tout en recevant l'aide du gouvernement pour subventionner les salaires de leurs employés. Le gouvernement est d'avis que ces entreprises sont en mesure de soutenir leurs employés et qu'elles n'ont plus besoin de la subvention salariale.
4. Pourquoi l'exigence selon laquelle les sociétés cotées en bourse doivent rembourser les montants qu'elles ont reçus en subvention salariale n'est-elle pas rétroactive?
Les modifications rétroactives (ou qui vont clairement à l'encontre de la politique et des pratiques bien établies) ne sont généralement pas imposées, à moins d'être de nature atténuante. Il serait injuste d'agir de la sorte pour les employeurs qui ont pris des décisions en fonction des règles en place à ce moment-là. De façon plus générale, il est important que les règles entourant la subvention salariale soient objectives et prévisibles, pour donner une certitude aux employeurs au moment où ceux-ci prennent des décisions de planification pour leurs entreprises.
*caviardés*
Principales statistiques sur la Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC) et la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer (SUCL)
Nombre total de demandes approuvées | Demandeurs uniques dont la demande est approuvée | Montants de la SSUC approuvés | Nombre moyen d'employés qui ont obtenu un soutien (P1 à P8) |
---|---|---|---|
3 513 200 | 446 230 | 80,06 milliards de dollars | 4 531 300 |
Les données ont été publiées en ligne par l'Agence du revenu du Canada (ARC) et tiennent compte des demandes traitées au 23 mai 2021.
Province | Demandes approuvées depuis le lancement | Montant de la SSUC approuvé depuis le lancement (en argent) | Nombre moyen d'employés qui ont obtenu un soutien (P1 à P8) |
---|---|---|---|
Alberta | 402 160 | 10 836 507 000 | 598 255 |
Colombie-Britannique | 412 680 | 824 0275 000 | 532 338 |
Manitoba | 75 170 | 2 260 379 000 | 138 406 |
Nouveau-Brunswick | 55 080 | 1 079 093 000 | 75 569 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 31 370 | 606 475 000 | 39 459 |
Territoires du Nord-Ouest | 2 060 | 52 504 000 | 3 021 |
Nouvelle-Écosse | 58 360 | 1 201 059 000 | 81 548 |
Nunavut | 550 | 16 271 000 | 1 075 |
Ontario | 1 049 970 | 27 661 287 000 | 1 773 241 |
Île-du-Prince-Édouard | 13 660 | 238 837 000 | 17 990 |
Québec | 659 190 | 15 255 254 000 | 1 034 695 |
Saskatchewan | 73 920 | 1 285 462 000 | 82 911 |
Yukon | 2 760 | 69 166 000 | 4 394 |
Manquant | 4 030 | 506 572 000 | 40 564 |
TOTAL | 2 841 040 | 69 311 459 000 | 4 423 470 |
Les données ont été publiées en ligne par l'ARC et tiennent compte des demandes traitées au 7 mars 2021. La somme des données ayant été arrondies peut ne pas correspondre au total indiqué. La province ou le territoire est déterminé par l'adresse commerciale du demandeur et peut ne pas tenir pleinement tenir compte de l'endroit où l'activité économique a eu lieu, car certaines entreprises auront des employés et/ou des activités commerciales dans plus d'une administration.
Industrie | Demandes approuvées depuis le lancement | Montant de la SSUC approuvé depuis le lancement ($) | Nombre moyen d'employés soutenus (P1 à P8) |
---|---|---|---|
11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 71 150 | 1 041 447 000 | 65 586 |
21 Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz | 21 360 | 2 112 703 000 | 91 724 |
22 Services publics | 1 020 | 35 078 000 | 1 498 |
23 Construction | 346 120 | 8 307 414 000 | 438 285 |
31-33 Fabrication | 197 540 | 12 657 250 000 | 691 713 |
41 Commerce de gros | 141 420 | 5 217 629 000 | 299 519 |
44-45 Commerce de détail | 241 880 | 5 219 303 000 | 445 311 |
48-49 Transport et entreposage | 101 290 | 4 291 046 000 | 225 470 |
51 Industries de l'information et de la culture | 38 320 | 1 783 757 000 | 110 105 |
52 Finance et assurances | 35 570 | 790 217 000 | 48 825 |
53 Immobilier, location et location à bail | 59 660 | 1 205 671 000 | 68 484 |
54 Services professionnels, scientifiques et techniques | 321 520 | 6 346 058 000 | 323 690 |
55 Gestion de sociétés et d'entreprises | 10 010 | 919 869 000 | 44 848 |
56 Services de soutien administratif, services de gestion des déchets et services d'assainissement | 119 060 | 3 359 951 000 | 245 215 |
61 Services d'enseignement | 53 350 | 998 258 000 | 63 411 |
62 Soins de santé et assistance sociale | 282 850 | 3 606 788 000 | 272 134 |
71 Arts, spectacles et loisirs | 83 550 | 1 783 718 000 | 112 528 |
72 Hébergement et restauration | 363 880 | 5 686 434 000 | 600 524 |
81 Autres services, sauf l'administration publique | 276 020 | 3 216 473 000 | 216 566 |
91 Administration publique | 920 | 35 771 000 | 1 970 |
Manquant | 82 200 | 832 694 000 | 57 380 |
TOTAL | 2 841 040 | 69 311 459 000 | 4 423 470 |
Les données ont été publiées en ligne par l'ARC et tiennent compte des demandes traitées au 7 mars 2021. La somme des données ayant été arrondies peut ne pas correspondre au total indiqué.
Principales statistiques sur la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer (SUCL)
Nombre total de demandes approuvées | Demandeurs uniques dont la demande est approuvée | Montants de la SUCL approuvés |
---|---|---|
993 960 | 187 500 | 3,87 milliards de dollars |
Les données ont été publiées en ligne par l'ARC et tiennent compte des demandes traitées au 23 mai 2021.
Province | Demandes approuvées depuis le lancement | Montant de la SUCL approuvé depuis le lancement (en argent) |
---|---|---|
Alberta | 108 080 | 462 478 000 |
Colombie-Britannique | 102 260 | 352 430 000 |
Manitoba | 19 270 | 78 198 000 |
Nouveau-Brunswick | 7 880 | 18 434 000 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 4 520 | 12 545 000 |
Territoires du Nord-Ouest | 270 | 591 000 |
Nouvelle-Écosse | 9 060 | 29 091 000 |
Nunavut | 10 | 25 000 |
Ontario | 386 940 | 1 551 507 000 |
Île-du-Prince-Édouard | 1 420 | 2 961 000 |
Québec | 164 110 | 622 839 000 |
Saskatchewan | 16 420 | 48 801 000 |
Yukon | 40 | 72 000 |
Manquants | 420 | 10 897 000 |
TOTAL | 820 830 | 3 191 244 000 |
Les données ont été publiées en ligne par l'ARC et tiennent compte des demandes traitées au 25 avril 2021. La somme des données ayant été arrondies peut ne pas correspondre au total indiqué. La province ou le territoire est déterminé par l'adresse commerciale du demandeur et peut ne pas tenir pleinement compte de l'endroit où l'activité économique a eu lieu, car certaines entreprises auront des employés et/ou des activités commerciales dans plus d'une administration.
Industrie | Demandes approuvées depuis le lancement | Montant de la SUCL approuvé depuis le lancement (en argent) |
---|---|---|
11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 6 170 | 27 054 000 |
21 Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz | 2 510 | 25 750 000 |
22 Services publics | 110 | 238 000 |
23 Construction | 27 620 | 73 526 000 |
31-33 Fabrication | 42 340 | 172 044 000 |
41 Commerce de gros | 29 470 | 120 713 000 |
44-45 Commerce de détail | 103 060 | 378 281 000 |
48-49 Transport et entreposage | 19 890 | 69 323 000 |
51 Industrie de l'information et industrie culturelle | 7 960 | 53 022 000 |
52 Finances et assurances | 7 390 | 30 715 000 |
53 Immobilier, location et location à bail | 21 030 | 101 983 000 |
54 Services professionnels, scientifiques et techniques | 57 050 | 146 252 000 |
55 Gestion de sociétés et d'entreprises | 1 320 | 11 520 000 |
56 Services de soutien administratif, services de gestion des déchets et services d'assainissement | 26 260 | 84 053 000 |
61 Services d'enseignement | 25 920 | 101 524 000 |
62 Soins de santé et assistance sociale | 50 700 | 102 293 000 |
71 Arts, spectacles et loisirs | 32 200 | 212 040 000 |
72 Hébergement et restauration | 183 700 | 1 033 715 000 |
81 Autres services, sauf l'administration publique | 127 530 | 288 896 000 |
91 Administration publique | 70 | 573 000 |
Manquants | 48 360 | 155 957 000 |
TOTAL | 820 830 | 3 191 244 000 |
Les données ont été publiées en ligne par l'ARC et tiennent compte des demandes traitées au 25 avril 2021. La somme des données ayant été arrondies peut ne pas correspondre au total indiqué.
Taux de la SSUC par périodes
Taux de subvention maximal de la SSUC (employés actifs) par période

Période 17 (nouveau) | Période 18 (nouveau) | Période 19 (nouveau) | Période 20 (nouveau) | |
---|---|---|---|---|
Du 6 juin au 3 juillet 2021 | Du 4 juillet au 31 juillet 2021 | Du 1er août au 28 août 2021 | Du 29 août au 25 septembre 2021 | |
Réduction du revenu | ||||
70 % et plus | 75 % | 60 % | 40 % | 20 % |
50 à 69 % | 40 % + (réduction du revenu – 50 %) x 1,75 | 35 % + (réduction du revenu – 50 %) x 1,25 | 25 % + (réduction du revenu – 50 %) x 0,75 | 10 % + (réduction du revenu – 50 %) x 0,5 |
11 à 49 % | Réduction du revenu x 0,8 | (Réduction du revenu – 10 %) x 0,875 | (Réduction du revenu – 10 %) x 0,625 | (Réduction du revenu – 10 %) x 0,25 |
1 à 10 % | Réduction du revenu x 0,8 | 0 % | 0 % | 0 % |
Période de la SSUC | Période de la SUCL | Période du PEREC | Début de période | Fin de période | Dernière date pour faire une demande |
---|---|---|---|---|---|
1 | - | - | 15 mars 2020 | 11 avril 2020 | 1er février 2021 |
2 | - | - | 12 avril 2020 | 9 mai 2020 | 1er février 2021 |
3 | - | - | 10 mai 2020 | 6 juin 2020 | 1er février 2021 |
4 | - | - | 7 juin 2020 | 4 juillet 2020 | 1er février 2021 |
5 | - | - | 5 juillet 2020 | 1er août 2020 | 1er février 2021 |
6 | - | - | 2 août 2020 | 29 août 2020 | 25 février 2021 |
7 | - | - | 30 août 2020 | 26 septembre 2020 | 25 mars 2021 |
8 | 1 | - | 27 septembre 2020 | 24 octobre 2020 | 22 avril 2021 |
9 | 2 | - | 25 octobre 2020 | 21 novembre 2020 | 20 mai 2021 |
10 | 3 | - | 22 novembre 2020 | 19 décembre 2020 | 17 juin 2021 |
11 | 4 | - | 20 décembre 2020 | 16 janvier 2021 | 15 juillet 2021 |
12 | 5 | - | 17 janvier 2021 | 13 février 2021 | 12 août 2021 |
13 | 6 | - | 14 février 2021 | 13 mars 2021 | 9 septembre 2021 |
14 | 7 | - | 14 mars 2021 | 10 avril 2021 | 7 octobre 2021 |
15 | 8 | - | 11 avril 2021 | 8 mai 2021 | 4 novembre 2021 |
16 | 9 | - | 9 mai 2021 | 5 juin 2021 | 2 décembre 2021 |
17 | 10 | 1 | 6 juin 2021 | 3 juillet 2021 | 30 décembre 2021 |
18 | 11 | 2 | 4 juillet 2021 | 31 juillet 2021 | 27 janvier 2022 |
19 | 12 | 3 | 1er août 2021 | 28 août 2021 | 24 février 2022 |
20 | 13 | 4 | 29 août 2021 | 25 septembre 2021 | 24 mars 2022 |
- | - | 5 | 26 septembre 2021 | 23 octobre 2021 | 21 avril 2022 |
- | - | 6 | 24 octobre 2021 | 20 novembre 2021 | 19 mai 2022 |
Liste de tous les changements clés apportés à la SSUC depuis sa mise en œuvre
Première annonce de conception la SSUC – Avril 2020
- Subvention correspondant à 75 % du salaire des employés versé par la plupart des types d'employeurs (sociétés imposables, entreprises non constituées en société, organismes sans but lucratif, organismes de bienfaisance, etc.).
- Subvention maximale de 847 $ par semaine par employé.
- Les employeurs admissibles devaient avoir subi au minimum une baisse de recettes de 15 % en mars et de 30 % en avril, mai et juin par rapport à la période précédant la pandémie.
- Capacité de soutenir les employés actifs et temporairement mis à pied.
- La partie des cotisations de l'employeur au Régime de pensions du Canada, à l'assurance-emploi, au Régime des rentes du Québec et au Régime québécois d'assurance parentale en ce qui a trait aux employés temporairement mis à pied serait remboursée à l'employeur.
- Initialement en place pour trois périodes de quatre semaines.
15 mai 2020
- Le programme a été prolongé de 12 semaines supplémentaires jusqu'au 29 août 2020.
- Élargissement de l'admissibilité rétroactivement au 11 avril 2020 pour les entités suivantes :
- les sociétés de personnes pourvu que les associés non admissibles, collectivement, ne détiennent pas une participation majoritaire dans la société de personnes;
- les sociétés appartenant à des gouvernements autochtones qui exploitent une entreprise et qui sont exonérées d'impôt;
- les associations canadiennes canadiennes de sport amateur enregistrées à l'échelle nationale;
- les organisations journalistiques enregistrées;
- les établissements d'enseignement et de formation non publics (y compris les établissements à but lucratif et à but non lucratif comme les écoles d'art, les écoles de langues, les écoles de conduite, les écoles de pilotage et les écoles culinaires).
- Modifications législatives
- Afin de permettre aux employeurs de choisir une période sur deux pour le calcul de la rémunération de base,
- de sorte que les fiducies comptant des employés continueraient d'être admissibles à la SSUC.
25 mai 2020
- Lancement des consultations visant à obtenir des renseignements et des commentaires des entreprises de toutes les tailles ainsi que des représentants syndicaux, des organismes à but non lucratif et des organismes de bienfaisance sur les changements possibles au programme, dans le but de maximiser l'emploi au Canada et d'encourager la croissance.
Juillet 2020
- Permettre la prolongation de la SSUC jusqu'au 19 décembre 2020, y compris les détails sur le programme restructuré jusqu'au 21 novembre 2020.
- À la suite des commentaires et des recommandations reçus au cours de la consultation, une nouvelle structure de taux de subvention a été instaurée.
- Une subvention de base accessible à tous les employeurs admissibles qui subissent une réduction de revenus, le montant de la subvention variant selon l'étendue de la réduction en question. Le taux de la SSUC de base maximal serait fourni aux employeurs qui ont subi une perte de revenus de 50 % ou plus. Les employeurs dont la perte de revenus est de moins de 50 % seraient admissibles à un taux de la SSUC plus bas. Le taux de la SSUC de base maximal serait graduellement réduit de 60 %, aux périodes 5 et 6 (du 5 juillet au 29 août), à 20 % à la période 9 (du 25 octobre au 21 novembre).
- Une subvention complémentaire d'un maximum de 25 % supplémentaires pour les employeurs qui ont été les plus durement touchés par la crise de la COVID-19. Aux fins de la SSUC complémentaire, l'admissibilité serait généralement déterminée par le changement des revenus d'un employeur admissible pour une période de trois mois, d'une année sur l'autre.
- À compter de la période 7 (le 30 août 2020), le montant de la SSUC versé pour les employés temporairement mis à pied serait ajusté afin d'être harmonisé avec le soutien au revenu par l'entremise de la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et/ou de l'assurance-emploi.
- Créer une règle d'exonération afin d'offrir une plus grande certitude aux employeurs qui ont déjà pris des décisions d'affaires pour les mois de juillet et d'août en veillant à ce qu'ils ne reçoivent pas un taux de subvention inférieur à celui qu'ils auraient reçu en vertu des règles précédentes pour les périodes 5 et 6 (du 5 juillet au 29 août 2020).
- Des modifications législatives qui s'appliqueraient généralement au 15 mars 2020 ont également été annoncées :
- prévoir un processus d'appel fondé sur la procédure existante d'avis de décision qui permet d'interjeter appel devant la Cour canadienne de l'impôt;
- prévoir des règles de continuité pour le calcul de la perte de revenus d'un employeur dans certaines circonstances où l'employeur a acheté tous les actifs ou une grande portion des actifs utilisés dans l'exploitation d'une entreprise par le vendeur;
- permettre aux organismes visés par règlement qui sont des organismes de bienfaisance enregistrés ou des organismes sans but lucratif de choisir d'inclure ou non les revenus provenant de sources gouvernementales dans le calcul de leurs réductions de revenus admissibles;
- permettre aux entités qui utilisent la méthode de comptabilité de caisse de choisir d'utiliser la comptabilité d'exercice pour calculer leurs revenus aux fins de la SSUC.
Août 2020
- Prolongation de la subvention salariale existante pour les employés temporairement mis à pied (subvention hebdomadaire maximale de 847 $) prolongée pour la période 7 (du 30 août au 26 septembre 2020).
Septembre 2020
- Prolongation de la subvention salariale existante pour les employés temporairement mis à pied (subvention hebdomadaire maximale de 847 $) prolongée pour la période 8 (du 27 septembre au 24 octobre 2020).
Octobre 2020
- Paramètres des périodes 9 et 10 (du 25 octobre au 19 décembre 2020) annoncées.
- Suspension de l'élimination progressive annoncée précédemment; taux maintenu au même niveau que la période 8 (du 27 septembre au 24 octobre 2020), c'est-à-dire le taux de subvention maximal de 65 %.
- Modifications législatives :
- La règle d'exonération relative à la subvention salariale complémentaire est passée de la baisse des revenus sur trois mois à la baisse des revenus sur un mois; règle d'exonération instaurée pour les périodes 8 à 10 (du 27 septembre au 19 décembre 2020).
- Prestations pour les employés temporairement mis à pied harmonisées avec les prestations d'assurance-emploi à la période 9 (du 25 octobre au 21 novembre 2020) (subvention hebdomadaire maximale de 573 $).
Novembre 2020
- Modifications législatives
- Période de rémunération de base spéciale instaurée pour les employés qui reviennent de leur mise à pied.
- Nouvelle règle permettant à une entité qui achète les actifs d'une entreprise, ou d'une partie distincte d'une entreprise, d'un vendeur avec qui elle n'entretient pas de lien de dépendance d'utiliser les revenus de la période de référence antérieure associés à ces actifs pour calculer sa baisse de revenus.
- Employés admissibles limités à ceux qui travaillent principalement au Canada pendant une période admissible.
- L'Énoncé économique de l'automne de 2020 a annoncé les paramètres des périodes 11 à 13 (du 20 décembre 2020 au 13 mars 2021).
- Le taux maximal de subvention pour les employés actifs est augmenté pour passer de 65 % à 75 %.
- La subvention hebdomadaire maximale pour les employés temporairement mis à pied passe de 573 $ à 595 $, et continue d'être harmonisée avec les prestations d'assurance-emploi.
Février 2021
- Modification législative
- Correction technique pour que le pourcentage de baisse de revenu d'un demandeur, pour la période 11 (du 20 décembre 2020 au 16 janvier 2021), ne puisse être inférieur à celui de la baisse de revenu pour la période 9 (du 25 octobre au 21 novembre 2020).
Mars 2021
- Les paramètres pour les périodes 14 à 16 (du 14 mars au 5 juin 2021) sont annoncés.
- Les taux de subvention pour les employés actifs demeurent inchangés (maximum de 75 %).
- Les subventions aux employés temporairement mis à pied demeurent inchangées et continuent d'être harmonisées avec les prestations d'assurance-emploi.
- Modification législative :
- Une nouvelle période de rémunération de référence est proposée afin d'offrir une plus grande souplesse aux employés temporairement mis à pied et ayant un lien de dépendance.
Avril 2021
- Le budget 2021 propose de prolonger le programme de 16 semaines jusqu'au 25 septembre 2021 et de l'éliminer progressivement pendant la période du 4 juillet au 25 septembre 2021.
- Taux de subvention maximal pour les employés actifs inchangé pour la période 17 (du 6 juin au 3 juillet); baisse à 60 % pour la période 18 (du 4 au 31 juillet 2021); 40 % pour la période 19 (du 1er au 28 août 2021); 20 % pour la période 20 (du 29 août au 25 septembre 2021). À la période 18 (du 4 au 31 juillet 2021), seuls les employeurs dont le revenu a diminué de plus de 10 % seraient admissibles à une subvention.
- Nouvelle exigence pour que les sociétés cotées en bourse remboursent les montants de subvention salariale à la période 17 (5 juin 2021) si leur rémunération versée aux cadres supérieurs en 2021 est plus élevée qu'en 2019.
- La subvention pour les employés en congé demeure inchangée et continue d'être harmonisée avec les prestations d'assurance-emploi jusqu'à la période 19 (du 1er au 28 août 2021).
- Modifications apportées aux périodes de rémunération de base alternative.
- Le budget 2021 proposait également d'instaurer le Programme d'embauche pour la relance économique du Canada (PEREC) à compter de la période 17 (le 6 juin 2021). Les employeurs reçoivent la plus grande part du PEREC et de la SSUC au cours d'une période donnée.
Membres du comité de PACP
Membres du Comité permanent des comptes publics (PACP)

Présidente
Kelly Block
Parti conservateur
Carlton Trail—Eagle Creek (SK)

Vice-chair
Lloyd Longfield
Parti libéral
Guelph (ON)

Vice-chair
Maxime Blanchette-Joncas
Bloc Québécois
Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques (QC)

Luc Berthold
Parti conservateur
Mégantic—L'Érable (QC)

Kody Blois
Parti libéral
Kings—Hants (NS)

Greg Fergus
Parti libéral
Hull—Alymer (QC)

Matthew Green
NDP
Hamilton Centre (ON)

Phillip Lawrence
Parti conservateur
Northumberland—Peterborough South (ON)

Francesco Sorbara
Parti libéral
Vaughan—Woodbridge (ON)

Len Webber
Parti conservateur
Calgary Confederation (AB)

Jean Yip
Parti libéral
Scarborough—Agincourt (ON)
Résumé et principales constatations
Principales constatations
- La vérificatrice générale a constaté que malgré une pandémie sans précédent, le ministère des Finances et l'Agence du revenu du Canada ont travaillé dans de brefs délais pour fournir aux décideurs des renseignements pour les aider à élaborer la Subvention salariale d'urgence du Canada et à la mettre en œuvre.
- La vérificatrice générale a recommandé que le ministère des Finances réalise et publie une évaluation économique de ses programmes de subvention salariale. Le Ministère a accepté la recommandation. Il préparera une évaluation et publiera les résultats dans l'édition de 2022 du Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
L'audit de la SSUC visait à déterminer si le ministère des Finances avait effectué des analyses de la SSUC, et si l'Agence du revenu du Canada avait géré le programme de façon à limiter les abus en instaurant des contrôles appropriés.
La vérificatrice générale a constaté que malgré une pandémie sans précédent, le ministère des Finances et l'Agence du revenu du Canada s'étaient employés, dans des délais serrés, à communiquer aux décideurs publics de l'information pour les aider à élaborer et à mettre en œuvre la Subvention salariale d'urgence du Canada. Ils ont conclu que le Ministère a réaliser une analyse partielle du programme initial de subvention salariale, en travaillant dans des délais extrêmement courts et dans des circonstances inhabituelles, mais qu'il avait plus tard procédé à une analyse complète et rigoureuse pour éclairer les changements qui allaient être apportés à la subvention.
La vérificatrice générale a recommandé que le ministère des Finances réalise et publie une évaluation économique de ses programmes de subvention salariale. Le Ministère a accepté la recommandation. Il préparera une évaluation et publiera les résultats dans l'édition de 2022 du Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
L'audit souligne que la vérificatrice générale ne peut pas fournir au Parlement d'information plus détaillée sur les analyses du Ministère, parce qu'elles figuraient dans des documents secrets et du Cabinet, dont le contenu doit rester strictement confidentiel. L'accès à ces documents a été une question controversée dans le passé.
En ce qui a trait au rendement de l'Agence du revenu du Canada (ARC), la vérificatrice générale a conclu que l'ARC :
- devait équilibrer les contrôles avant de procéder aux paiements avec la livraison rapide de la subvention;
- avait pu établir avec efficacité une solution de technologie de l'information qui a permis de verser rapidement la SSUC en dépit de défis;
- n'avait pas toute l'information dont elle avait besoin pour valider le caractère raisonnable des demandes avant de verser des paiements;
- aurait eu avantage à disposer de renseignements additionnels sur d'autres subventions, ainsi que de données sur les impôts et la masse salariale qui étaient plus fréquents et plus à jour et sur les données fiscales et sur la paie qui étaient plus fréquentes et à jour;
- avait une capacité limitée d'effectuer des validations automatisées avant le versement des paiements parce que les employeurs n'étaient pas tenus de fournir le nom et le numéro d'assurance sociale des employés;
- avait raté une occasion en ne menant pas d'audits ciblés à l'été et l'automne 2020 en fonction des résultats de son exercice de renseignements d'entreprise de juin 2020.
La vérificatrice générale a recommandé que l'ARC :
- devrait augmenter ses efforts pour veiller au respect des règles relatives à la TPS/TVH afin de s'assurer qu'elle a les renseignements nécessaires pour réaliser des validations dans le cadre des programmes qu'elle gère (ce qui est pertinent, car les ventes déclarées aux fins de la TPS/TVH sont utilisées pour la validation des baisses de revenus déclarés);
- devrait recourir à des validations automatisées fondées sur un identificateur unique qui peut être utilisé pour tous les programmes afin d'améliorer l'intégrité et l'efficience de la validation de futurs programmes d'urgence;
- devrait renforcer l'intégrité du programme de la Subvention salariale d'urgence du Canada en se servant des renseignements d'entreprise dès qu'ils sont connus afin de mener des audits ciblés.
L'ARC a accepté les recommandations de la vérificatrice générale et a préparé un plan d'action.
Rapport de la vérificatrice générale
Annexe A - Mots d'ouverture d'autres témoins
(267 mots – environ 3 minutes)
Notes d’allocution pour M. Bob Hamilton, commissaire de l’Agence du revenu du Canada
Comité permanent des comptes publics (PACP)
Rapport 7 — La Subvention salariale d’urgence du Canada
Ottawa (Ontario)
Le 8 juin 2021
La version prononcée fait foi.
Bonjour, Madame la Présidente,
Je suis heureux d’être de nouveau avec vous pour discuter du Rapport 7 — La Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), publié au printemps 2021 par le Bureau du vérificateur général du Canada.
Je suis accompagné aujourd’hui de M. Ted Gallivan, sous-commissaire de la Direction générale des programmes d’observation, et de M. Maxime Guénette, sous-commissaire de la Direction générale des affaires publiques et chef de la protection des renseignements personnels de l’ARC.
Je me concentre aujourd’hui sur la réponse de l’ARC à la motion adoptée pendant la réunion 27 du Comité permanent des comptes publics (PACP) concernant son étude du rapport 7.
La motion demandait que le ministère des Finances et l’ARC fournissent au Comité « … toutes les études, données et analyses utilisées pour la mise en œuvre de la Subvention salariale d’urgence du Canada, que ces documents soient fournis au Comité après avoir été caviardés pour tenir compte des informations confidentielles du Cabinet et des informations personnelles, et que ces documents soient fournis au Comité au plus tard le 27 mai 2021. »
Dès l’adoption de la présente motion, l’ARC s’est immédiatement mise au travail pour répondre aux attentes du Comité. Je tiens à souligner les efforts de nombreux employés de l’Agence, qui représentent à la fois un investissement important – et nécessaire – dans le temps pour effectuer ce travail dans les délais prescrits.
Leurs efforts soulignent le sérieux avec lequel l’ARC prend son devoir d’être à la fois transparente et responsable envers le Parlement et les Canadiens.
Merci encore, Madame la Présidente.
Je suis prêt à répondre à vos questions.
*caviardés*
Annexe C - Analyse parlementaire
Déclarations de la vice-première ministre et ministre des Finances sur la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)
Résumé
En général, la vice-première ministre et ministre des Finances (VPM-MF) a fait en sorte que les interventions restent centrées sur les objectifs généraux du gouvernement dans l’approche de la SSUC. La VPM-MF a mis l’accent sur les résultats positifs de la SSUC, et a souligné à maintes reprises le nombre d’emplois soutenus par la subvention.
Interventions à la chambre des communes
Comité plénier (CP)
En réponse aux questions du Nouveau Parti démocratique (NPD) concernant l’utilisation abusive potentielle de la SSUC et des remboursements futurs, la VPM-MF a remarqué que la chose la plus importante qu’il fallait se rappeler est que la subvention salariale a soutenu 5,3 millions d’emplois au pays. La VPM-MF a également reconnu l’importance d’appuyer les travailleurs, les étudiants et les aînés. Elle a d’ailleurs souligné les mesures dans le budget visant à appuyer les étudiants, ainsi que le nombre de Canadiens qui ont bénéficié la SSUC.
Des membres du Parti conservateur du Canada (PCC), qui ont soulevé les préoccupations concernant Finastra, ont posé des questions sur le coût pour que l’entreprise administre le Programme de prêts aux étudiants et l’utilisation par l’entreprise de la SSUC. En réponse, la VPM-MF a mis l’accent sur l’importance des mesures associées à la SSUC présentées dans le projet de loi C-30, remarquant que les sociétés devront payer le montant par lequel la rémunération de leurs principaux cadres en 2021 a dépassé leur rémunération en 2019 jusqu’à concurrence du montant de la subvention salariale reçue pour les employés actifs pour cette période. La VPM-MF a également remarqué que la SSUC a appuyé 175 000 emplois dans la province du Manitoba et 647 000 emplois en Alberta.
S’adressant à la ministre associée des Finances et ministre de la Prospérité de la classe moyenne (MAF-PCM), un membre du Parti libéral du Canada (PLC) a posé des questions concernant le soutien au tourisme, où la MAF-PCM a expliqué de nombreuses mesures, y compris la prolongation de la SSUC, remarquant que le programme a appuyé 5,3 millions de Canadiens. Le secrétaire parlementaire à la ministre des Finances (SP) a également mentionné la SSUC, soulignant l’importance du soutien du gouvernement au moyen de la subvention salariale accompagnée d’autres programmes.
Période de questions
En réponse aux questions du Bloc Québécois (BQ) et du PCC concernant les primes versées aux cadres d’Air Canada et l’utilisation de la SSUC, la VPM-MF a remarqué que le soutien gouvernemental à l’industrie comprenait des conditions et des limites pour la rémunération des cadres. La VPM met l’accent sur le fait que les accords et les restrictions strictes seront en place jusqu’à 12 mois après le remboursement des prêts et qu’Air Canada se soit engagée à maintenir ses niveaux d’emploi à ceux du 1er avril ou supérieurs.
Interventions au sénat
Comité permanent des finances nationales (CPFN)
Le 27 mai 2021
La MF a souligné l’importance de maintenir les emplois canadiens au cours de la pandémie. Elle a expliqué que la subvention salariale a appuyé 5,3 millions d’emplois, dont 1,29 million d’entre eux au Québec. Répondant aux préoccupations concernant les profits accrus des fonds de couverture, la MF a expliqué que les entreprises qui ont augmenté la rémunération des cadres au-delà des niveaux de 2019 auront à rembourser la subvention de ce montant.
Annexe D : Document d'information sur la Subvention salariale d'urgence du Canada
Plus récente mise à jour du budget 2021
Subvention salariale d’urgence du Canada
Le gouvernement a introduit la Subvention salariale d’urgence du Canada pour empêcher d’autres pertes d’emploi et encourager les employeurs à réembaucher rapidement les travailleurs déjà mis à pied en raison de la COVID-19. La mesure offre aux employeurs admissibles qui ont connu une baisse des revenus une subvention salariale pour la rémunération admissible versée à leurs employés.
Soutien aux employés actifs
La subvention salariale pour les employés actifs comprend une subvention de base pour tous les employeurs qui ont connu une baisse des revenus, ainsi qu’une subvention salariale complémentaire qui est offerte aux employeurs qui ont connu une baisse des revenus d’au moins 50 %. Le taux maximum combiné de la subvention de base et de la subvention salariale complémentaire est fixé à 75 % au cours de la période d’admissibilité qui prend fin le 5 juin 2021.
Le budget 2021 propose les structures de taux de la subvention salariale indiqués dans le tableau 2 pour la période du 6 juin 2021 au 25 septembre 2021. Comme le montre le tableau, les taux de subvention seraient progressivement éliminés à compter du 4 juillet 2021. En outre, un employeur ne serait admissible à la subvention salariale à compter de cette date que s’il avait une baisse des revenus supérieure à 10 %.
Période 17 Du 6 juin au 3 juillet |
Période 18 Du 4 juillet au 31 juillet |
Période 19 Du 1er août au 28 août |
Période 20 Du 29 août au 25 septembre |
|
---|---|---|---|---|
Subvention hebdomadaire maximale par employé* | 847 $ | 677 $ | 452 $ | 226 $ |
Baisse de revenus : | ||||
70 % et plus | 75 % (c.-à-d. taux de base : 40 % + Complément : 35 %) |
60 % (c.-à-d. taux de base : 35 % + Complément : 25 % |
40 % (c.-à-d. taux de base : 25 % + Complément : 15 %) |
20 % (c.-à-d. taux de base : 10 % + Complément : 10 %) |
De 50 % à 69 % |
Taux de base : 40 % + Complément : (baisse de revenus - 50 %) x 1,75 (p. ex. 40 % + (60 % baisse de revenus - 50 %) x 1,75 = taux de subvention de 57,5 %) |
Taux de base : 35 % + Complément : (baisse de revenus - 50 %) x 1,25 (p. ex. 35 % + (60 % baisse de revenus - 50 %) x 1,25 = taux de subvention de 47,5 %) |
Taux de base : 25 % + Complément : (baisse de revenus - 50 %) x 0,75 (p. ex. 25 % + (60 % baisse de revenus - 50 %) x 0,75 = taux de subvention de 32,5 %) |
Taux de base : 10 % + Complément : (baisse de revenus - 50 %) x 0,5 (p. ex. 10 % + (60 % baisse de revenus - 50 %) x 0,5 = taux de subvention de 15 %) |
De 11 % à 50 % |
Taux de base : baisse de revenus x 0,8 (p. ex. 30 % baisse de revenus x 0,8 = taux de subvention de 24 %) |
Taux de base : (baisse de revenus - 10 %) x 0,875 (p. ex. (30 % baisse de revenus - 10 %) x 0,875 = taux de subvention de 17,5 %) |
Taux de base : (baisse de revenus - 10 %) x 0,625 (p. ex. (30 % baisse de revenus - 10 %) x 0,625 = taux de subvention de 12,5 %) |
Taux de base : (baisse de revenus - 10 %) x 0,25 (p. ex. (30 % baisse de revenus - 10 %) x 0,25 = taux de subvention de 5 %) |
De 0 % à 10 % |
Taux de base : baisse de revenus x 0,8 (p. ex. 5 % baisse de revenus x 0,8 = taux de subvention de 4 %) |
0 % | 0 % | 0 % |
* La subvention hebdomadaire maximale par employé est égale à la subvention de base maximale combinée et à la subvention salariale complémentaire pour la période d'admissibilité appliquée au montant de la rémunération admissible versée à l'employé pour la période d'admissibilité, sur rémunération jusqu'à concurrence de 1 129 $ par semaine. |
Obligation de rembourser la subvention salariale
Le budget 2021 propose d’obliger une société cotée en bourse à rembourser les montants de subvention salariale versés pour une période d’admissibilité commençant après le 5 juin 2021 si sa rémunération globale pour les cadres précisés au cours de l’année civile 2021 dépassait sa rémunération globale pour les cadres précisés au cours de l’année civile 2019.
Pour l’application de cette règle, les cadres précisés d’une société cotée en bourse seront ses membres de la haute direction visés dont la rémunération est tenue d’être déclarée en vertu du droit canadien des valeurs mobilières dans sa Déclaration de la rémunération de la haute direction remise aux actionnaires, ou des membres de la haute direction équivalents dans le cas d’une société cotée en bourse dans une autre juridiction. Ces membres sont généralement composés du premier dirigeant, du directeur financier et de trois autres cadres les mieux rémunérés. La rémunération des cadres d’une société pour une année civile sera calculée au prorata de la rémunération globale versée à ses membres de la haute direction visés pour chacune de ses années d’imposition qui chevauchent l’année civile.
Le montant du remboursement de la subvention salariale serait égal au moins élevé des montants suivants :
- le total des montants de la subvention salariale versés à l’égard des employés actifs pour les périodes d’admissibilité commençant après le 5 juin 2021;
- le montant de la rémunération globale des cadres supérieurs de la société pour 2021 qui excède sa rémunération globale des cadres supérieurs pour 2019.
Cette obligation de rembourser serait appliquée au niveau du groupe et serait applicable à la subvention salariale reçue par chaque entité du groupe.
Soutien aux employés en congé payé
Une structure des taux de la subvention salariale distincte s’applique aux employés en congé payé. La subvention salariale versée aux employés en congé payé est harmonisée aux prestations d’assurance-emploi jusqu’au 5 juin 2021 en vue d’assurer un traitement équitable par les deux programmes pour ces employés.
Afin de veiller à ce que la subvention salariale versée aux employés en congé payé demeure harmonisée aux prestations d’assurance-emploi, le budget 2021 propose que la subvention salariale hebdomadaire pour un employé en congé payé du 6 juin 2021 au 28 août 2021 soit le moins élevé des montants suivants :
- la rémunération admissible versée pour la semaine en question;
- le plus élevé des montants suivants :
- 500 $,
- 55 % de la rémunération que l’employé a reçue avant la crise, jusqu’à concurrence d’un montant de 595 $.
La subvention salariale pour les employés en congé payé continuerait d’être offerte aux employeurs admissibles à la subvention salariale pour les employés actifs pendant la période applicable jusqu’au 28 août 2021. Les employeurs continueront également à avoir droit, en vertu de la subvention salariale, de réclamer leurs cotisations au titre du Régime de pensions du Canada, de l’assurance-emploi, du Régime de rentes du Québec et du Régime québécois d’assurance parentale à l’égard des employés en congé payé.
Périodes de référence
Aux fins de la subvention salariale, la baisse des revenus d’un employeur est généralement déterminée en comparant les revenus de l’employeur d’un mois civil en cours avec ses revenus du même mois civil, avant la pandémie. Un employeur peut aussi choisir d’utiliser une autre approche, qui compare ses revenus mensuels par rapport à la moyenne de ses revenus de janvier et de février 2020. Une règle de présomption prévoit que la baisse des revenus d’un employeur pour une période d’admissibilité donnée est la plus élevée de sa baisse des revenus pour la période d’admissibilité donnée et la période d’admissibilité précédente.
Le budget 2021 propose les périodes de référence indiquées dans le tableau 3 pour déterminer la baisse des revenus d’un employeur admissible pour les périodes d’admissibilité du 6 juin 2021 au 25 septembre 2021.
Périodes | Période 17 Du 6 juin au 3 juillet |
Période 18 Du 4 juillet au 31 juillet |
Période 19 Du 1er août au 28 août |
Période 20 Du 29 août au 25 septembre |
---|---|---|---|---|
Approche générale | Juin 2021 par rapport à juin 2019; ou mai 2021 par rapport à mai 2019 | Juillet 2021 par rapport juillet 2019; ou juin 2021 par rapport à juin 2019 | Août 2021 par rapport à août 2019; ou juillet 2021 par rapport à juillet 2019 | Septembre 2021 par rapport à septembre 2019; ou août 2021 par rapport à août 2019 |
Approche alternative | Juin 2021; ou mai 2021 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 | Juillet 2021; ou juin 2021 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 | Août 2021; ou juillet 2021 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 | Septembre 2021; ou août 2021 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Les employeurs qui avaient choisi d'utiliser l'approche générale pour les périodes antérieures devraient continuer à utiliser cette approche. Le même principe s'applique aux employeurs qui avaient choisi d'utiliser l'approche alternative.
Rémunération de base
En vertu des règles générales, le droit d’un employeur admissible à la subvention salariale pour un employé en congé payé, et d’un employé actif dans certaines circonstances, est déterminé au moyen d’un calcul qui tient compte à la fois de la rémunération actuelle et de base de l’employé (avant la crise).
La rémunération de base signifie la rémunération admissible hebdomadaire moyenne qu’un employeur admissible a versée à un employé admissible au cours de la période du 1er janvier 2020 au 15 mars 2020. Toute période d’au moins sept jours consécutifs pendant laquelle l’employé n’était pas rémunéré est exclue du calcul. Toutefois, l’employeur admissible peut choisir, pour chaque période d’admissibilité à l’égard d’un employé, une période de base alternative pour calculer la rémunération admissible hebdomadaire moyenne.
Pour s’assurer que les périodes de rémunération de base alternative pour une période d’admissibilité donnée continuent de tenir compte des mois civils correspondants visés par la période d’admissibilité, le budget 2021 propose de permettre à un employeur admissible de faire le choix d’utiliser les périodes de rémunération de base alternative suivantes :
- du 1er mars au 30 juin 2019 ou du 1er juillet au 31 décembre 2019, pour la période d’admissibilité s’écoulant entre le 6 juin 2021 et le 3 juillet 2021;
- du 1er juillet au 31 décembre 2019, pour les périodes d’admissibilité commençant après le 3 juillet 2021.
Renseignements supplémentaires du document d’information sur la SSUC du 5 novembre 2020
Renseignements supplémentaires sur la prolongation de la Subvention salariale d’urgence du Canada
Document d’information
Le 5 novembre 2020
Le gouvernement a mis en œuvre la Subvention salariale d’urgence du Canada pour protéger les emplois canadiens, encourager les employeurs à réembaucher rapidement les travailleurs précédemment mis à pied en raison de la COVID-19 et servir de passerelle à l’économie canadienne jusqu’à ce que nous soyons sortis de cette crise sans précédent. Le programme de la subvention salariale, mis en place pour une période initiale de 12 semaines (du 15 mars au 6 juin 2020), versait une subvention salariale d’un taux de 75 % aux employeurs admissibles. Le 15 mai 2020, le gouvernement a annoncé qu’il serait prolongé de 12 semaines, jusqu’au 29 août 2020. Le 17 juillet 2020, le gouvernement a dévoilé une refonte du programme qui permettait à un plus grand nombre d’employeurs d’obtenir du soutien sous forme de subvention salariale, tout en s’assurant que ce soutien était mieux adapté à leurs besoins; il avait également proposé une autre prolongation du programme, jusqu’au 19 décembre 2020.
Le gouvernement propose de prolonger une fois de plus le programme de la subvention salariale, jusqu’à juin 2021, et d’y apporter d’autres améliorations afin de mieux répondre à la situation économique et sanitaire en évolution. Grâce à ces modifications proposées, le programme s’avérera plus souple et plus généreux et continuera d’aider les employeurs.
Des renseignements supplémentaires sur le programme qui sont applicables jusqu’au 19 décembre 2020 sont disponibles ici. Le gouvernement fournira des détails sur les prochaines périodes avant l’expiration des modalités actuelles et s’assurera que le programme de la subvention salariale continue de bien répondre à la situation économique.
Maintenir la subvention salariale de base à son niveau actuel jusqu’en décembre
La subvention salariale comprend une subvention salariale de base pour tous les employeurs dont les revenus ont été touchés par la pandémie. Les taux de la subvention de base pour la période 8 (du 27 septembre au 24 octobre 2020) continueraient de s’appliquer pour les périodes 9 et 10 (du 25 octobre au 19 décembre 2020). Le taux maximum de la subvention de base serait fixé à 40 % pendant cette période. Le tableau 1, ci-dessous, présente la nouvelle structure des taux de la subvention de base.
Périodes | Période 8 Du 27 septembre au 24 octobre |
Période 9 Du 25 octobre au 21 novembre |
Période 10 Du 22 novembre au 19 décembre |
---|---|---|---|
Prestation hebdomadaire maximale par employé | Jusqu'à 452 $ | Jusqu'à 452 $ | Jusqu'à 452 $ |
Baisse des revenus | |||
50 % ou plus | 40 % | 40 % | 40 % |
De 0 % à 49 % | Baisse des revenus × 0,8 (p. ex. 0,8 × Baisse des revenus de 20 % = taux de subvention de base de 16 %) |
Baisse des revenus × 0,8 (p. ex. 0,8 × Baisse des revenus de 20 % = taux de subvention de base de 16 %) |
Baisse des revenus × 0,8 (p. ex. 0,8 × Baisse des revenus de 20 % = taux de subvention de base de 16 %) |
La nouvelle structure des taux de la subvention salariale de base remplacerait celle annoncée le 17 juillet 2020 pour la période 9.
Subvention salariale complémentaire plus adaptable afin de soutenir les employeurs les plus durement touchés
Une subvention salariale complémentaire dont le taux peut aller jusqu'à 25 % est offerte aux employeurs les plus durement touchés par la pandémie. À l'heure actuelle, le taux de la subvention salariale complémentaire d'un employeur admissible est généralement déterminé en fonction de la baisse des revenus subie au cours des trois mois précédents comparativement aux revenus de ces mêmes mois de l'année précédente. Selon l'autre approche de calcul des revenus de référence, le taux de la subvention salariale complémentaire est déterminé en fonction de la baisse des revenus enregistrée, en comparant la moyenne des revenus mensuels des trois mois précédents à la moyenne des revenus de janvier et février 2020.
Afin de rendre la subvention salariale complémentaire plus adaptable aux variations imprévues des revenus, le critère de la baisse des revenus lié à la subvention salariale de base et à la subvention salariale complémentaire serait uniformisé à compter du 27 septembre 2020. Au lieu d’utiliser le critère actuel de la baisse des revenus sur trois mois pour calculer la subvention complémentaire, on déterminerait la subvention de base et la subvention complémentaire en fonction de la variation des revenus mensuels de l’employeur admissible, d’une année à l’autre, pour le mois civil en cours ou le mois précédent. Cela veut dire qu’un employeur dont les revenus ont baissé d’au moins 70 % au cours d’une période serait admissible à une subvention salariale de 65 %. Quant aux employeurs admissibles qui ont recours à l’autre méthode (annoncée le 8 avril 2020), leur subvention de base et leur subvention complémentaire seraient déterminées en fonction de la variation de leurs revenus mensuels du mois en cours par rapport à la moyenne de leurs revenus de janvier 2020 et de février 2020.
Étant donné que la subvention salariale serait dorénavant fondée sur la baisse des revenus du mois en cours, plutôt que sur celle des trois mois précédents, un employeur qui a tiré de bons revenus au cours de l'été, mais qui est confronté à une baisse de revenus de plus de 50 % au cours de la période 8, aurait droit à une subvention salariale plus généreuse cet automne.
Le tableau 2, ci-dessous, montre la nouvelle structure des taux combinés de la subvention salariale de base et de la subvention salariale complémentaire.
Périodes | Période 8 Du 27 septembre au 24 octobre |
Période 9 Du 25 octobre au 21 novembre |
Période 10 Du 22 novembre au 19 décembre |
---|---|---|---|
Prestation hebdomadaire maximale par employé | Jusqu'à 734 $ | Jusqu'à 734 $ | Jusqu'à 734 $ |
Baisse des revenus | |||
70 % et plus | 65 % | 65 % | 65 % |
De 50 % à 69 % | 40 % + 1,25 × (Baisse des revenus - 50 %) (p. ex. 40 % + 1,25 × (Baisse des revenus de 60 % - 50 %) = Taux combiné de la subvention de base et de la subvention complémentaire de 52,5 %) |
40 % + 1,25 × (Baisse des revenus - 50 %) (p. ex. 40 % + 1,25 × (Baisse des revenus de 60 % - 50 %) = Taux combiné de la subvention de base et de la subvention complémentaire de 52,5 %) |
40 % + 1,25 × (Baisse des revenus - 50 %) (p. ex. 40 % + 1,25 × (Baisse des revenus de 60 % - 50 %) = Taux combiné de la subvention de base et de la subvention complémentaire de 52,5 %)) |
Structure des taux combinés de la subvention de base et de la subvention complémentaire

Selon l’autre approche, la subvention salariale de base et la subvention salariale complémentaire seraient déterminées en fonction de la variation des revenus mensuels d’un employeur admissible par rapport à la moyenne de ses revenus de janvier et de février 2020. Le tableau 3, ci-dessous, présente chaque période admissible et les périodes de référence correspondantes pour déterminer la variation des revenus de l’employeur admissible.
Les employeurs qui avaient choisi l’approche générale pour déterminer les périodes de référence s’appliquant à compter de la période 5 (du 5 juillet au 1er août) continueraient de l’utiliser. De même, les employeurs qui avaient choisi l’autre approche pour déterminer les périodes de référence s’appliquant à compter de la période 5 continueraient de l’utiliser.
Pour déterminer les taux de sa subvention salariale de base et de sa subvention salariale complémentaire pour la période admissible en cours, un employeur admissible utiliserait le plus élevé des pourcentages suivants : sa baisse des revenus durant la période en cours, et sa baisse des revenus durant la période précédente.
Subsidy rate = Taux de subvention
Change in revenues = Variation des revenus
Périodes | Période 8 Du 27 septembre au 24 octobre |
Période 9 Du 25 octobre au 21 novembre |
Période 10 Du 22 novembre au 19 décembre |
---|---|---|---|
Approche générale | Octobre 2020 par rapport à octobre 2019; ou septembre 2020 par rapport à septembre 2019 | Novembre 2020 par rapport à novembre 2019; ou octobre 2020 par rapport à octobre 2019 | Décembre 2020 par rapport à décembre 2019; ou novembre 2020 par rapport à novembre 2019 |
Approche alternative | Octobre 2020; ou septembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 | Novembre 2020; ou octobre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 | Décembre 2020; ou novembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Règle d'exonération relative à la subvention salariale complémentaire pour les périodes 8 à 10
Pour les périodes 8 à 10, un employeur admissible aurait droit à un taux de subvention salariale complémentaire qui n'est pas inférieur au taux auquel il aurait eu droit selon le critère de la baisse des revenus sur trois mois. Selon cette règle d'exonération, le taux de la subvention salariale complémentaire de l'employeur admissible serait généralement déterminé en fonction de la baisse des revenus subie au cours des trois mois précédents par rapport aux revenus de ces mêmes mois de l'année précédente. Selon l'autre approche servant à calculer les revenus de référence, le taux de la subvention salariale complémentaire de l'employeur admissible serait déterminé en fonction de la baisse des revenus enregistrée, en comparant la moyenne des revenus mensuels des trois mois précédents à la moyenne des revenus de janvier et février 2020. Le tableau 4, ci-dessous, présente les périodes de référence de la règle d'exonération.
Périodes | Période 8 Du 27 septembre au 24 octobre |
Période 9 Du 25 octobre au 21 novembre |
Période 10 Du 22 novembre au 19 décembre |
---|---|---|---|
Approche générale | De juillet à septembre 2020 par rapport à juillet à septembre 2019 | D'août à octobre 2020 par rapport à août à octobre 2019 | De septembre à novembre 2020 par rapport à septembre à novembre 2019 |
Approche alternative | Moyenne de juillet à septembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020* | Moyenne d'août à octobre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020* | Moyenne de septembre à novembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020* |
* Équivaut à la moyenne des revenus mensuels des trois mois de la période de référence, divisée par la moyenne des revenus des mois de janvier et février 2020.
Harmonisation avec les prestations pour les employés en congé forcé
Comme il a été annoncé le 14 octobre 2020, pour les périodes 9 (du 25 octobre au 21 novembre) et 10 (du 22 novembre au 19 décembre), la subvention salariale versée aux employés en congé forcé serait harmonisée aux prestations d'assurance-emploi pour ces employés, en vue d'assurer un traitement équitable par les deux programmes.
Plus précisément, la subvention salariale pour un employé en congé forcé serait le moins élevé des deux montants suivants :
- la rémunération admissible versée pour la semaine en question;
- le plus élevé des montants suivants :
- 500 $,
- 55 % de la rémunération que l’employé a reçue avant la crise, jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 573 $.
La partie de l’employeur des cotisations au Régime de pensions du Canada, à l’assurance-emploi, au Régime des rentes du Québec et au Régime québécois d’assurance parentale relativement aux employés en congé forcé continuerait d’être remboursée.
Période spéciale de rémunération de référence pour les employés de retour d’un congé
Les règles générales précisent que le droit d’un employeur admissible à la subvention salariale pour un employé en congé forcé, ou pour un employé actif dans certaines situations, est déterminé au moyen d’un calcul qui tient compte de la rémunération actuelle et de la rémunération de référence (avant la crise) de l’employé.
La rémunération de base correspond à la rémunération admissible hebdomadaire moyenne versée à l’employé admissible durant la période du 1er janvier 2020 au 15 mars 2020. Toute période d’au moins sept jours consécutifs pendant laquelle l’employé n’était pas rémunéré est exclue du calcul. Toutefois, l’employeur admissible peut choisir, pour chaque période d’admissibilité à l’égard d’un employé, une période de base alternative pour calculer la rémunération admissible hebdomadaire moyenne. Pour les périodes 5 à 9 (du 5 juillet au 21 novembre 2020), l’autre période de rémunération de référence commence le 1er juillet 2019 et se termine le 31 décembre 2019. À titre d’exemple, un employeur admissible peut choisir d’utiliser l’autre période de référence parce qu’un employé admissible était en congé pendant toute la période régulière de rémunération de référence.
En vertu des nouvelles règles proposées, les employeurs auraient une plus grande marge de manœuvre au moment de demander la subvention salariale pour les employés qui sont retournés au travail après un congé de maternité, un congé parental, un congé pour aidant naturel ou un congé de maladie de longue durée. Un employeur admissible pourrait choisir, pour chaque période admissible allant des périodes 5 à 10 (du 5 juillet au 19 décembre 2020), une période spéciale de rémunération de référence pour un employé admissible qui est de retour au travail après un congé de maternité, un congé parental, un congé d’aidant ou un congé de maladie de longue durée continu qui a commencé avant le 1er juillet 2019 et s’est terminé après le 15 mars 2020. La période de rémunération spéciale correspondrait à la période de 90 jours se terminant immédiatement avant le début de la période de congé de l’employé.
Les nouvelles périodes de rémunération de référence proposées pour les périodes 5 à 10 (du 5 juillet au 19 décembre 2020) sont résumées dans le tableau 5 :
Période régulière de rémunération de référence | Autre période de rémunération de référence | Période spéciale de rémunération de référence* |
---|---|---|
Du 1er janvier au 15 mars 2020 | Du 1er juillet au 31 décembre 2019 | Période de 90 jours se terminant immédiatement avant le début de la période de congé de l'employé |
* Peut s'appliquer aux employés admissibles qui sont de retour d'un congé de maternité, d'un congé parental, d'un congé d'aidant ou d'un congé de maladie de longue durée continu qui a commencé avant le 1er juillet 2019 et qui s'est terminé après le 15 mars 2020.
Période de présentation des demandes
À l'heure actuelle, afin d'être admissible à la subvention salariale pour une période admissible, un employeur admissible doit présenter une demande pour cette période, en la forme et selon les manières prescrites, au plus tard le 31 janvier 2021.
Étant donné la prolongation de la subvention salariale, et afin que les employeurs aient suffisamment de temps pour présenter leurs demandes, la nouvelle date limite proposée pour les demandes relatives à une période admissible serait la plus tardive des dates suivantes : le 31 janvier 2021 ou 180 jours suivant la fin de la période.
Achats d'actifs
La subvention salariale comporte une règle d'allègement qui s'applique lorsqu'une entité achète la totalité ou la presque totalité des biens commerciaux d'un vendeur. Si l'acheteur et le vendeur se prévalent tous les deux de ce choix, le vendeur peut utiliser les revenus de la période de référence précédente liés à ces biens dans le calcul de sa baisse des revenus.
Cette règle serait élargie afin de pouvoir être utilisée lorsqu'une entité achète les actifs d'une entreprise, ou d'une partie distincte d'une entreprise, d'un vendeur avec qui elle n'entretient pas de lien de dépendance, et que l'acheteur utilise ces actifs pour exploiter une entreprise. Comme c'est le cas pour la règle existante, l'acheteur et le vendeur auraient à faire ce choix conjointement.
Employés admissibles
Les employés admissibles sont ceux à l'égard desquels la subvention salariale peut être demandée. Une modification apportée à la définition d'employé admissible garantirait que seuls les employés d'une entité admissible employés principalement au Canada tout au long d'une période admissible (ou la partie d'une telle période pendant laquelle l'employé travaillait pour l'entité admissible) seraient considérés comme des employés admissibles aux fins de la subvention salariale.
Annexe E - Document d'information sur la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer
Plus récente mise à jour du budget de 2021
Subvention d'urgence du Canada pour le loyer
Le gouvernement a instauré la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer afin d'offrir un soutien direct aux organisations qui sont toujours touchées par la pandémie de COVID-19 sur le plan économique. En vertu de la subvention pour le loyer, les organisations admissibles qui ont connu une baisse des revenus sont admissibles à une subvention sur les dépenses admissibles.
Structure des taux
Le taux maximal de la subvention de base pour le loyer est fixé à 65 % au cours de la période d'admissibilité se terminant le 5 juin 2021.
Le budget de2021 propose les structures de taux de base de la subvention pour le loyer présentées dans le tableau 4 pour la période du 6 juin 2021 au 25 septembre 2021. Comme le montre le tableau, les taux de subvention seraient progressivement éliminés à compter du 4 juillet 2021. En outre, seules les organisations dont les recettes ont diminué de plus de 10 % seraient admissibles à la subvention au loyer de base et, comme il en est question ci-dessous, à la Mesure de soutien en cas de confinement.
Période 17 Du 6 juin au 3 juillet |
Période 18 Du 4 au 31 juillet |
Période 19 Du 1 au 28 août |
Période 20 Du 29 août au 25 septembre |
|
---|---|---|---|---|
Baisse de revenus : | ||||
70 % et plus | 65 % | 60 % | 40 % | 20 % |
De 50 % à 69 % | 40 % + (baisse de revenus - 50 %) x 1,25 (p. ex. 40 % + (baisse de revenus de 60 % - 50 %) x 1,25 = taux de subvention de 52,5 %) |
35 % + (baisse de revenus - 50 %) x 1,25 (p. ex. 35 % + (baisse de revenus de 60 % - 50 %) x 1,25 = taux de subvention de 47,5 %) |
25 % + (baisse de revenus - 50 %) x 0,75 (p. ex. 25 % + (baisse de revenus de 60 % - 50 %) x 0,75 = taux de subvention de 32,5 %) |
10 % + (baisse de revenus -50 %) x 0,5 (p. ex. 10 % + (baisse de revenus de 60 % - 50 %) x 0,5 = taux de subvention de 15 %) |
Plus de 10 % à 50 % | Baisse de revenus x 0,8 (p. ex. baisse de revenus de 30 % x 0,8 = taux de subvention de 24 %) |
(Baisse de revenus - 10 %) x 0,875 (p. ex. (baisse de revenus de 30 % - 10 %) x 0,875 = taux de subvention de 17,5 %) |
(Baisse de revenus - 10 %) x 0,625 (p. ex. (baisse de revenus de 30 % - 10 %) x 0,625 = taux de subvention de 12,5 %) |
(Revenue decline - 10%) x 0.25 (e.g., (30% revenue decline - 10%) x 0.25 = 5% subsidy rate) |
De 0 % à 10 % | Baisse de revenus x 0,8 (p. ex. baisse de revenus de 5 % x 0,8 = taux de subvention de 4 %) |
0 % | 0 % | 0 % |
* Les dépenses pour chaque période admissible seraient assujetties à un plafond de 75 000 $ par emplacement et à un plafond global de 300 000 $, que les entités affiliées se partagent. ** La période 17 de la Subvention salariale d'urgence du Canada serait la dixième période de la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer. Les identificateurs de période ont été harmonisés pour faciliter la consultation. |
Calcul de la baisse de revenus
La subvention pour le loyer et la subvention salariale utilisent le même calcul pour déterminer la baisse des revenus d'une organisation. Par conséquent, les mêmes périodes de référence sont utilisées pour calculer la baisse des revenus pour la subvention salariale et la subvention pour le loyer. De même, si une organisation choisit d'utiliser la méthode alternative pour le calcul de la baisse de ses revenus dans le cadre de la subvention salariale, elle doit utiliser cette méthode alternative pour la subvention pour le loyer.
Achat de biens d'entreprise
Afin d'être admissible à la subvention salariale, un demandeur doit avoir un compte de retenues sur la paye auprès de l'Agence du revenu du Canada (ou un fournisseur de services de paye admissible). Aux fins de la subvention pour le loyer, un demandeur doit avoir un numéro d'entreprise auprès de l'ARC.
Si certaines conditions sont satisfaites, les règles de la subvention salariale prévoient qu'une entité déterminée qui achète les biens d'un vendeur sera présumée remplir l'exigence relative au compte de retenues sur la paye si le vendeur remplit cette exigence.
Le budget 2021 propose d'instaurer une règle de présomption semblable dans le contexte de la subvention pour le loyer, lorsque le vendeur remplit l'exigence relative au numéro d'entreprise. Cette règle entrerait en vigueur dès le début de la subvention pour le loyer.
Renseignements supplémentaires tirés du document d'information du 5 novembre 2020
Subvention d'urgence du Canada pour le loyer
Document d'information
Le 5 novembre 2020
Le 9 octobre dernier, le gouvernement a proposé la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer afin d'offrir un soutien direct aux entreprises, aux organismes à but non lucratif et aux organismes de bienfaisance qui sont toujours touchés économiquement par la pandémie de la COVID-19. La nouvelle subvention pour le loyer serait offerte rétroactivement pour la période du 27 septembre 2020 au mois de juin 2021.
Le gouvernement présente les détails proposés pour les 12 premières semaines du programme, soit jusqu'au 19 décembre 2020. À plusieurs égards, le programme proposé serait le reflet de la Subvention salariale d'urgence du Canada, de manière à constituer un programme simple et facile à comprendre pour les organismes touchés admissibles. La nouvelle subvention pour le loyer serait versée directement aux locataires et aux propriétaires d'immeubles admissibles, sans que les propriétaires d'emplacements locatifs soient tenus de participer au programme.
Le présent document d'information fournit des renseignements à l'intention des organismes qui ont subi une baisse de revenus et qui pourraient être admissibles à la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer. Si votre organisme a fait l'objet d'une ordonnance de santé publique émise en vertu des lois du Canada, d'une province ou d'un territoire (y compris les ordonnances émises par une municipalité ou une autorité de santé publique régionale en vertu de l'une de ces lois), vous pourriez aussi avoir droit à des ressources supplémentaires en vertu de la nouvelle mesure de soutien en cas de confinement.
Subvention pour le loyer à l'intention des organismes touchés par la crise
Aux termes de la nouvelle subvention pour le loyer proposée, les organismes admissibles qui ont vu leurs revenus baisser pourraient obtenir une subvention à l'égard de leurs dépenses admissibles. Comme le montrent le tableau 1 et la figure 1 ci-dessous, le taux de base maximal de la subvention serait de 65 %, pour les organismes dont les revenus ont baissé d'au moins 70 %. Le taux de base serait réduit à 40 % dans le cas des organismes dont les revenus ont baissé de 50 %; il diminuerait ensuite graduellement jusqu'à zéro, soit le taux pour les organismes qui n'ont connu aucune baisse des revenus. Cette structure des taux correspond à celle de la Subvention salariale d'urgence du Canada.
Baisse des revenus | Taux de la subvention de base |
---|---|
70 % et plus | 65 % |
De 50 % à 69 % | 40 % + (baisse des revenus - 50 %) × 1,25 (p. ex. 40 % + (baisse des revenus de 60 % - 50 %) × 1,25 = taux de subvention de 52,5 %) |
De 1 % à 49 % | Baisse des revenus × 0,8 (p. ex. Baisse des revenus de 25 % × 0,8 = taux de subvention de 20 %) |
Subvention d'urgence du Canada pour le loyer

Dépenses admissibles
Les dépenses admissibles pour un emplacement pendant une période admissible comprendraient le loyer commercial, les impôts fonciers (y compris les taxes scolaires et municipales), l'assurance de biens et les intérêts sur les prêts hypothécaires commerciaux (sous réserve de plafonds) relativement à un immeuble admissible, moins les revenus tirés de la sous location. Les taxes de vente (comme la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée [TPS/TVH]) sur ces coûts ne feraient pas partie des dépenses admissibles.
Seules les dépenses engagées en vertu d'accords conclus par écrit avant le 9 octobre 2020 (ou de la prolongation de ces accords) et liées à des immeubles situés au Canada seraient considérées comme des dépenses admissibles. Les dépenses liées à un immeuble résidentiel utilisé par le contribuable (p. ex. sa résidence ou son chalet) ne seraient pas admissibles. Les paiements effectués entre des entités ayant un lien de dépendance ne seraient pas compris dans les dépenses admissibles. Les frais d'intérêt hypothécaire relatifs à un immeuble utilisé principalement pour tirer un revenu de location direct ou indirect d'entités n'ayant pas de lien de dépendance ne seraient pas admissibles.
Les dépenses pour chaque période admissible seraient assujetties à un plafond de 75 000 $ par emplacement et à un plafond global de 300 000 $, que les entités affiliées se partageraient.
Entités admissibles
Les critères d'admissibilité de la nouvelle subvention pour le loyer seraient généralement harmonisés à ceux du programme de la Subvention salariale d'urgence du Canada. Les entités admissibles comprennent les particuliers, les sociétés et fiducies imposables, les organismes à but non lucratif et les organismes de bienfaisance enregistrés. Les institutions publiques ne sont généralement pas admissibles à la subvention. Les entités admissibles comprennent également les groupes suivants :
- les sociétés de personnes détenues à concurrence de 50 % par des membres non admissibles;
- les sociétés appartenant à un gouvernement autochtone qui exploitent une entreprise, ainsi que les sociétés de personnes dont les associés sont des gouvernements autochtones et des entités admissibles;
- les associations canadiennes enregistrées de sport amateur;
- les organisations journalistiques enregistrées;
- les collèges non publics et les écoles non publiques, y compris les établissements qui offrent des services spécialisés, comme les écoles de formation artistique, les écoles de conduite, les écoles de langue ou les écoles de pilotage.
De plus, les entités admissibles doivent satisfaire à l'un des critères suivants :
- être titulaire d'un compte de paye en date du 15 mars 2020 ou avoir recouru aux services d'un fournisseur de services de paye;
- avoir un numéro d'entreprise en date du 27 septembre 2020 (et convaincre l'Agence du revenu du Canada que la subvention pour le loyer est demandée de bonne foi);
- d'autres conditions pouvant être établies à l'avenir.
Calcul des revenus
La méthode de calcul des revenus serait la même que celle du programme de la Subvention salariale d'urgence du Canada.
- Aux fins de la subvention pour le loyer, les revenus d'une entité sont les revenus qu'elle tire de ses activités ordinaires au Canada auprès de sources indépendantes, déterminés au moyen de sa méthode comptable normale. Les revenus excluent ceux provenant de postes extraordinaires et les montants à titre de capital.
- En ce qui concerne les organismes de bienfaisance enregistrés et les organismes à but non lucratif, le calcul prend en compte la plupart des formes de revenus, à l'exclusion de ceux provenant de personnes avec qui ils ont un lien de dépendance. Ces organismes sont autorisés à choisir d'inclure ou non les revenus provenant de sources gouvernementales dans le calcul. Une fois choisie, l'approche utilisée devra être appliquée tout au long de la durée du programme.
- Des règles spéciales de calcul des revenus sont prévues afin de tenir compte de certaines opérations entre entités ayant un lien de dépendance, comme la vente par une entité de la totalité de sa production à une société liée qui, à son tour, tire des revenus provenant de sources dont elle est indépendante.
- Les groupes affiliés qui ne calculent habituellement pas leurs revenus sur une base consolidée peuvent choisir de le faire.
Périodes de référence du critère de la baisse des revenus
L'admissibilité serait généralement déterminée en fonction de la variation des revenus mensuels d'une entité admissible, d'une année à l'autre, pour le mois civil applicable.
Par ailleurs, une entité pourrait choisir de calculer sa baisse des revenus en comparant ses revenus du mois de référence actuel à la moyenne de ses revenus de janvier et février 2020.
Une fois qu'une entité a choisi l'approche générale ou l'autre approche, elle serait tenue d'utiliser cette même approche pour chacune des trois périodes. L'approche choisie s'appliquerait à la fois à la Subvention salariale d'urgence du Canada et à la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer.
Pour déterminer le taux de sa subvention de base, une entité admissible utiliserait le plus élevé des pourcentages suivants : sa baisse des revenus durant la période en cours, et sa baisse des revenus durant la période admissible précédente. Cette façon de procéder offre aux entreprises l'avantage de la certitude quant au taux minimum prévu de la subvention, et elle correspond à l'usage du programme de la Subvention salariale d'urgence du Canada.
Le tableau 2 ci-dessous présente chaque période admissible et les périodes de référence correspondantes pour déterminer la variation des revenus.
Période admissible | Approche générale | Autre approche | |
---|---|---|---|
Période 8 | Du 27 septembre au 24 octobre 2020 | Octobre 2020 par rapport à octobre 2019; ou septembre 2020 par rapport à septembre 20199 | Octobre ou septembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Période 9 | Du 25 octobre au 21 novembre 2020 | Novembre 2020 par rapport à novembre 2019; ou octobre 2020 par rapport à octobre 2019 | Novembre ou octobre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Période 10 | Du 22 novembre au 19 décembre 2020 | Décembre 2020 par rapport à décembre 2019; ou novembre 2020 par rapport à novembre 2019 | Décembre ou novembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Nota : Par souci de simplicité, les numéros de période correspondent à ceux de la Subvention salariale d'urgence du Canada. La période 8 du programme de la subvention salariale serait la première période pendant laquelle la subvention pour le loyer serait en vigueur. |
Toutes les demandes devront être présentées dans les 180 jours suivant la fin de la période visée.
Le coût estimé pour les trois premiers mois du programme de la subvention pour le loyer, y compris la nouvelle mesure de soutien en cas de confinement pour les emplacements durement touchés par des restrictions de santé publique, s'élève à 2,2 milliards de dollars en 2020-2021.
Comment les organisations profiteront-elles de la mesure?
Exemple 1
Sandy est propriétaire d'une boutique d'articles de cuisine. La boutique a été fermée au cours des premières phases de la pandémie, en mars et en avril, mais elle a rouvert depuis. Appliquant de nouvelles mesures de sécurité, Sandy limite le nombre de clients qui peuvent se trouver dans son magasin en même temps. En septembre et en octobre, ses revenus ont diminué de 25 % par rapport aux mêmes mois de l'an dernier. Elle a engagé des coûts de location admissibles de 5 000 $ pendant la première période de la subvention pour le loyer. Pour cette période, elle serait admissible à une subvention pour le loyer de 20 % (1 000 $).
Exemple 2
Matt est propriétaire d'une chaîne locale de trois restaurants. Ses revenus ont baissé de 40 % en septembre et de 60 % en octobre par rapport à pareille date l'an dernier, à cause de restrictions liées à la capacité des salles à manger et de la baisse de l'achalandage des terrasses qu'a apportée le temps plus frais. Matt a engagé des coûts de location de 30 000 $ pendant la première période de la subvention pour le loyer. Il serait admissible à une subvention pour le loyer de 52,5 % (15 750 $).
Exemple 3
Le groupe MovieCastle est une chaîne de six cinémas. MovieCastle est propriétaire à 100 % de tous les cinémas, dont chacun est constitué en personne morale distincte. En septembre, les revenus du groupe ont baissé de 70 % et en octobre, ils ont baissé de plus de 80 %. MovieCastle et ses sociétés ont engagé des frais de location de 600 000 $ pour la période visée.
Aux fins de la subvention pour le loyer, le groupe MovieCastle serait admissible à un taux de subvention de base de 65 % relativement à des dépenses de loyer maximales de 300 000 $ par période. À chaque emplacement, seule la première tranche de 75 000 $ des frais de location serait admissible à la subvention. Les six membres du groupe décident de se répartir de manière égale le montant maximal de 300 000 $ pour le groupe; chacun pourrait donc déclarer des dépenses admissibles de 50 000 $. Le montant total de la subvention du groupe s'élèverait à 195 000 $ (soit 65 % de 300 000 $).
Annexe F - Document d’information sur la mesure de soutien en cas de confinement
Mise à jour la plus récente du budget de 2021
Mesure de soutien en cas de confinement
Pour les emplacements qui doivent cesser leurs activités ou les limiter considérablement à la suite d’une ordonnance de santé publique émise en vertu des lois du Canada, d’une province ou d’un territoire, le gouvernement a instauré la mesure de soutien en cas de confinement dans le cadre du programme de Subvention d’urgence du Canada pour le loyer afin de fournir une aide supplémentaire. Pour être admissible à la mesure de soutien en cas de confinement, un demandeur doit être admissible à la subvention pour le loyer de base.
Le budget 2021 propose de prolonger, pour les périodes d’admissibilité du 6 juin 2021 au 25 septembre 2021, le taux actuel de 25 % pour la mesure de soutien en cas de confinement.
Fiche d’information – Renseignements supplémentaires du 5 novembre 2020
Fiche d’information
Le 5 novembre 2020
Le 9 octobre dernier, le gouvernement a proposé de nouvelles mesures de soutien direct ciblées pour les entreprises, les organismes à but non lucratif et les organismes de bienfaisance qui font face à des difficultés économiques continues pendant la deuxième vague de la pandémie de la COVID-19. Pour les organismes qui sont assujettis à un confinement et qui doivent fermer leurs portes ou limiter de façon considérable leurs activités en raison d’une ordonnance de santé publique émise en vertu des lois du Canada, d’une province ou d’un territoire (y compris les ordonnances émises par une municipalité ou une autorité de santé publique régionale en vertu de l’une de ces lois), le gouvernement a proposé un supplément dans le cadre de la nouvelle Subvention d’urgence du Canada pour le loyer afin de leur offrir un soutien supplémentaire lorsqu’ils font face à des mesures de confinement.
La nouvelle mesure de soutien en cas de confinement serait offerte rétroactivement du 27 septembre 2020 jusqu’au mois de juin 2021 pour les périodes où les entreprises ont fait face à des restrictions de santé publique admissibles. Le gouvernement présente les détails proposés pour les 12 premières semaines du programme proposé, soit jusqu’au 19 décembre 2020. Le programme proposé s’harmoniserait avec de nombreux aspects de la Subvention salariale d’urgence du Canada afin de fournir un soutien simple et facile à comprendre directement aux locataires et aux propriétaires d’immeubles.
Le présent document d’information fournit des renseignements à l’intention des organismes qui ont été durement touchés par des restrictions de santé publique et qui pourraient être admissibles à un soutien supplémentaire relativement à certaines dépenses locatives ou foncières. Si votre organisme n’est pas visé par des restrictions de confinement de santé publique, mais que vous éprouvez actuellement une baisse de revenus, vous pourriez tout de même être admissible à la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer.
Subvention de base pour le loyer à l’intention des organismes touchés par la crise
Aux termes de la nouvelle Subvention d’urgence du Canada pour le loyer, les organismes admissibles qui ont vu leurs revenus baisser pourraient obtenir une subvention à l’égard de certaines dépenses. Comme le montrent le tableau 1 et la figure 1, le taux de base maximal serait de 65 % pour les organismes dont les revenus ont baissé d’au moins 70 %. Le taux de base serait réduit à 40 % dans le cas des organismes dont les revenus ont baissé de 50 %; il diminuerait ensuite graduellement jusqu’à zéro, soit le taux pour les organismes qui n’ont connu aucune baisse des revenus. Cette structure des taux correspond à celle de la Subvention salariale d’urgence du Canada pour les périodes correspondantes.
Mesure de soutien en cas de confinement pour les emplacements durement touchés par des restrictions de santé publique
La nouvelle mesure de soutien en cas de confinement, au taux de 25 %, serait offerte aux organismes situés dans des emplacements qui doivent temporairement fermer leurs portes ou dont les activités sont durement touchées temporairement par une ordonnance de santé publique émise en vertu des lois du Canada, d’une province ou d’un territoire. Cela comprendrait la fermeture d’un emplacement en raison d’une éclosion de COVID-19 (déclarée par une autorité de santé publique provinciale, territoriale ou régionale). La mise sur pied de cette mesure donne suite à un engagement du discours du Trône visant à fournir un soutien financier direct aux entreprises qui ont fermé leurs portes temporairement en raison d’une décision des autorités de santé publique locales.
Plus précisément, une restriction de santé publique s’entendrait d’une ordonnance qui répond à toutes les conditions suivantes :
- elle est émise en vertu des lois du Canada, d’une province ou d’un territoire (ce qui comprend les ordonnances émises par une autorité municipale ou régionale en vertu de l’une de ces lois) en réponse à la pandémie de la COVID-19;
- sa portée est limitée en fonction de facteurs comme des limites géographiques déterminées, un type d’entreprise ou d’autre activité, ou des risques associés à un emplacement particulier;
- le non-respect de l’ordonnance constitue une infraction fédérale, provinciale ou territoriale, ou il peut entraîner l’imposition d’une sanction administrative pécuniaire ou d’une autre sanction imposée par le gouvernement du Canada, une province ou un territoire;
- elle ne résulte pas d’une violation d’une ordonnance qui répond aux conditions susmentionnées;
- elle est en vigueur pendant une période d’au moins une semaine et entraîne l’arrêt complet d’une partie ou la totalité des activités de l’entité admissible à l’immeuble admissible ou des activités liées à cet immeuble. En d’autres termes, les limites viseraient le type d’activité plutôt que la mesure dans laquelle une activité peut être exercée, ou les périodes pendant lesquelles une activité peut être exercée.
Pour qu’un organisme puisse bénéficier de la mesure de soutien en cas de confinement à l’égard d’un immeuble admissible, les conditions suivantes doivent s’appliquer :
- l’organisme est admissible à la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer de base;
- l’ordonnance de santé publique exige que l’organisme prenne l’une ou l’autre des mesures suivantes :
- ferme complètement l’emplacement,
- cesser une partie ou la totalité de ses activités à l’emplacement, et il est raisonnable de conclure que, pendant la période de référence antérieure à la pandémie, les activités interrompues comptaient pour au moins environ 25 % des revenus de l’entité à cet emplacement.
Si l’organisme est assujetti à une restriction de santé publique et qu’il doit cesser ses activités pendant une partie seulement de la période admissible, la mesure de soutien en cas de confinement serait calculée au prorata du nombre de jours pendant lesquels l’emplacement pertinent a été touché.
Les exemples suivants illustrent certaines circonstances courantes où l’immeuble (l’emplacement) d’un organisme admissible à la subvention de base pourrait être admissible aux fins de la mesure de soutien en cas de confinement :
- Restrictions des services en salle à manger : un restaurant qui gagne habituellement environ 25 % ou plus de ses revenus en offrant des services en salle à manger pourrait être admissible en raison de la fermeture de sa salle à manger, même s’il remplace ces services par les commandes à emporter pour compenser en partie la perte de revenus causée par l’interruption des services en salle à manger.
- Fermeture des bars : un bar qui doit fermer ses portes en raison d’une restriction régionale de santé publique, et qui cesse ses activités, car il prévoit une faible demande en commandes à emporter, pourrait être admissible.
- Fermeture des centres de conditionnement physique : un centre de conditionnement physique qui offre des cours de conditionnement physique en groupe et dont la fermeture est ordonnée pourrait être admissible, et ce, même si, par exemple, il passe à des cours en ligne.
- Fermeture des magasins de vente au détail : n magasin de vente au détail qui est tenu de fermer son emplacement dans un centre commercial, mais qui continue d’offrir des services de vente en ligne et de ramassage à l’auto pourrait être admissible dans la mesure où ses ventes en magasin représentent normalement au moins environ 25 % de ses revenus.
- Restrictions des types de services personnels : un salon d’esthétique qui, avant la pandémie, tirait la plupart de ses revenus de services que l’on ne peut pas offrir en portant un masque et qui ne peut plus les offrir en raison d’une restriction de santé publique pourrait être admissible.
- Autres fermetures de certaines activités intérieures : un cinéma ou un musée interactif dont la fermeture est ordonnée serait admissible.
- Fermeture en cas d’éclosion de COVID-19 dans les locaux : une soupe populaire qui doit fermer ses portes en raison d’une restriction spécifique de santé publique découlant du fait qu’un certain nombre de ses employés ont contracté la COVID-19 serait admissible.
Les exemples suivants illustrent certaines circonstances courantes où un organisme ne serait généralement pas admissible à la mesure de soutien en cas de confinement :
- Réduction des heures d’ouverture : un bar assujetti à une restriction exigeant que les bars d’une région ferment leurs portes au plus tard à 22 h chaque soir ne serait pas admissible, car il ne serait pas tenu de cesser ses activités pendant au moins une semaine.
- Exigences relatives à la distanciation physique : un restaurant qui tire la majorité de ses revenus de services offerts en salle à manger ne serait pas admissible à la suite d’une restriction de santé publique qui limite le nombre de clients à six par table, car il pourrait continuer à offrir des services en salle à manger.
- Restrictions des déplacements : un gîte touristique qui connaît une diminution de sa clientèle en raison de restrictions de déplacements ne serait pas admissible, car il peut continuer à fonctionner et il n’y a aucune ordonnance l’obligeant à cesser ses activités.
- Réduction du nombre de clients servis à la fois : un cinéma qui est tenu de limiter le nombre de clients admis en même temps ne serait pas admissible, car il ne serait pas tenu de cesser ses activités.
- Violation d’une ordonnance de santé publique : une usine qui doit fermer ses portes en raison d’une violation d’une restriction de santé publique ne serait pas admissible, car la fermeture résulte d’une infraction à une ordonnance de santé publique.
Baisse des revenus | Taux de la subvention de base | Mesure de soutien en cas de confinement |
---|---|---|
70 % ou plus | 65 % | 25 % |
De 50 % à 69 % | 40 % + (baisse des revenus – 50 %) × 1,25 (p. ex., 40 % + (baisse des revenus de 60 % - 50 %) x 1,25 = taux de subvention de 52,5 %) |
25 % |
De 1 % à 49 % | Baisse des revenus × 0,8 (p. ex., baisse des revenus de 25 % x 0,8 = taux de subvention de 20 %) |
25 % |

Dépenses admissibles
Les dépenses admissibles à l’égard d’un immeuble admissible pendant une période admissible comprendraient le loyer commercial, les impôts fonciers (y compris les taxes scolaires et municipales), l’assurance de biens et les intérêts sur les prêts hypothécaires commerciaux (sous réserve de plafonds), moins les revenus tirés de la sous-location. Les taxes de vente (comme la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée [TPS/TVH]) associées à ces coûts ne feraient pas partie des dépenses admissibles.
Seules les dépenses engagées en vertu d’accords conclus par écrit avant le 9 octobre 2020 (ou de la prolongation de ces accords) et liées à des immeubles situés au Canada seraient considérées comme des dépenses admissibles. Les dépenses liées à un immeuble résidentiel utilisé par le contribuable (p. ex., sa résidence ou son chalet) ne seraient pas admissibles. Les paiements effectués entre des entités ayant un lien de dépendance ne seraient pas compris dans les dépenses admissibles. Les frais d’intérêt hypothécaire relatifs à un immeuble utilisé principalement pour tirer un revenu de location direct ou indirect d’entités n’ayant pas de lien de dépendance ne seraient pas admissibles.
Aux fins de la subvention de base, les dépenses pour chaque période admissible seraient assujetties à un plafond de 75 000 $ par emplacement et à un plafond global de 300 000 $, que les entités affiliées se partageraient. Aux fins de la nouvelle mesure de soutien en cas de confinement à l’intention des organismes touchés par des restrictions de santé publique, les dépenses admissibles seraient plafonnées à 75 000 $ par emplacement, mais aucun plafond global ne s’appliquerait.
Entités admissibles
Les critères d’admissibilité seraient généralement harmonisés à ceux du programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada. Les entités admissibles comprennent les particuliers, les sociétés et fiducies imposables, les organismes à but non lucratif et les organismes de bienfaisance enregistrés. Les institutions publiques ne sont généralement pas admissibles à la subvention. Les entités admissibles comprennent également les groupes suivants :
- les sociétés de personnes détenues à concurrence de 50 % par des membres non admissibles;
- les sociétés appartenant à un gouvernement autochtone qui exploitent une entreprise, ainsi que les sociétés de personnes dont les associés sont des gouvernements autochtones et des entités admissibles;
- les associations canadiennes enregistrées de sport amateur;
- les organisations journalistiques enregistrées;
- les collèges non publics et les écoles non publiques, y compris les établissements qui offrent des services spécialisés, comme les écoles de formation artistique, les écoles de conduite, les écoles de langue ou les écoles de pilotage.
De plus, une entité admissible doit satisfaire à l’un des critères suivants :
- être titulaire d’un compte de paye en date du 15 mars 2020 ou avoir recouru aux services d’un fournisseur de services de paye;
- avoir un numéro d’entreprise en date du 27 septembre 2020 (et convaincre l’Agence du revenu du Canada que la subvention pour le loyer est demandée de bonne foi);
- d’autres conditions pouvant être établies à l’avenir.
Calcul des revenus
Les revenus seront calculés de la même façon que dans le cadre du programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada.
- Aux fins de la subvention pour le loyer, les revenus d’une entité sont les revenus qu’elle tire de ses activités ordinaires au Canada auprès de sources indépendantes, déterminés au moyen de sa méthode comptable normale. Les revenus excluent les revenus provenant de postes extraordinaires et des montants à titre de capital.
- En ce qui concerne les organismes de bienfaisance enregistrés et les organismes à but non lucratif, le calcul prend en compte la plupart des formes de revenus, à l’exclusion de ceux provenant de personnes avec qui ils ont un lien de dépendance. Ces organismes sont autorisés à choisir d’inclure ou non les revenus provenant de sources gouvernementales dans le calcul. Une fois choisie, l’approche utilisée devra être appliquée tout au long de la durée du programme.
- Des règles spéciales de calcul des revenus sont prévues afin de tenir compte de certaines opérations entre entités ayant un lien de dépendance, comme la vente par une entité de la totalité de sa production à une société liée, qui, à son tour, tire des revenus provenant de sources dont elle est indépendante.
- Les groupes affiliés qui ne calculent normalement pas leurs revenus sur une base consolidée peuvent choisir de le faire.
Périodes de référence du critère de la baisse des revenus
L’admissibilité serait généralement déterminée en fonction de la variation des revenus mensuels d’une entité admissible, d’une année à l’autre, pour le mois civil applicable.
Par ailleurs, une entité pourrait choisir de calculer sa baisse des revenus en comparant ses revenus du mois de référence actuel et la moyenne de ses revenus de janvier et février 2020.
Une fois qu’une entité a choisi l’approche générale ou l’autre approche, elle serait tenue d’utiliser cette même approche pour chacune des trois périodes. L’approche choisie s’appliquerait à la fois à la Subvention salariale d’urgence du Canada de base et à la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer.
Une entité admissible utiliserait le plus élevé des pourcentages suivants : sa baisse des revenus durant la période en cours, et sa baisse des revenus durant la période admissible précédente. Cette façon de procéder offre aux entreprises l’avantage de la certitude quant au taux minimum prévu de la subvention, et elle correspond à l’usage du programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada.
Le tableau 2 ci-dessous présente chaque période admissible et les périodes de référence correspondantes pour déterminer la variation des revenus.
Période admissible | Approche générale | Autre approche | |
---|---|---|---|
Période 8 | Du 27 septembre au 24 octobre 2020 | Octobre 2020 par rapport à octobre 2019; ou septembre 2020 par rapport à septembre 2019 | Octobre ou septembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Période 9 | Du 25 octobre au 21 novembre 2020 | Novembre 2020 par rapport à novembre 2019; ou octobre 2020 par rapport à octobre 2019 | Novembre ou octobre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et février 2020 |
Période 10 | Du 22 novembre au 19 décembre 2020 | Décembre 2020 par rapport à décembre 2019; ou novembre 2020 par rapport à novembre 2019 | Décembre 2020 ou novembre 2020 par rapport à la moyenne de janvier et de février 2020 |
Nota – Par souci de simplicité, les numéros de période correspondent à ceux de la Subvention salariale d’urgence du Canada. La période 8 du programme de la subvention salariale serait la première période pendant laquelle la subvention pour le loyer serait en vigueur. |
Toutes les demandes doivent être présentées dans les 180 jours suivant la fin de la période visée.
Le coût estimé pour les trois premières périodes du programme de la subvention pour le loyer, y compris la nouvelle mesure de soutien en cas de confinement pour les emplacements durement touchés par des restrictions de santé publique, s’élève à 2,2 milliards de dollars en 2020-2021.
Avantages pour les organismes
Exemple 1
Sonia est la propriétaire d’un centre de conditionnement physique qui a été mis en confinement le 20 septembre en vertu d’une ordonnance provinciale. En septembre, ses revenus ont baissé de 50 % en raison des mesures de distanciation physique, et ses revenus d’octobre baisseront à zéro. Ses dépenses de loyer pour la période s’élèvent à 10 000 $. Sonia sera admissible à la mesure de soutien en cas de confinement de 25 %, soit 2 500 $. Elle recevra également une subvention de base pour le loyer de 65 %, soit 6 500 $, pour un total combiné de 9 000 $.
Exemple 2
Restaurants inc. est une chaîne de restaurants comptant 10 emplacements. En septembre, ses revenus avaient baissé de 70 %, et, en octobre, ses revenus avaient baissé de plus de 80 % lorsque les salles à manger de 6 des 10 emplacements eurent fermé le 10 octobre en raison d’une ordonnance de santé publique régionale. La chaîne a engagé des coûts de location de 400 000 $ pour la période, dont 120 000 $ pour les six emplacements fermés aux termes de l’ordonnance de santé publique. En vertu de la subvention pour le loyer, elle serait admissible à un taux de subvention de base de 65 %, plus la nouvelle mesure de soutien en cas de confinement de 25 % pour les six emplacements fermés pendant les jours où ils ont été touchés par l’ordonnance (dans ce cas, 15 des 28 jours de la période). Comme le montre le tableau 3 ci-dessous, Restaurants inc. pourra bénéficier de la subvention de base et de la mesure de soutien en cas de confinement. La subvention de base s’appliquerait à une somme de 300 000 $ en dépenses admissibles (le plafond mensuel), ce qui représenterait une somme de 195 000 $. La mesure de soutien en cas de confinement est assujettie au plafond par emplacement, ce qui signifie qu’elle s’appliquerait à 120 000 $ en dépenses admissibles (20 000 $ × 6), et est calculée au prorata du nombre de jours pendant la période admissible où l’entreprise a été touchée par l’ordonnance de santé publique. Par conséquent, la somme qui serait versée aux termes de la mesure de soutien en cas de confinement serait de 16 071 $ (120 000 $ × 25 % × 15/28). Cela donnerait lieu à une subvention pour le loyer totalisant 211 071 $ pour le mois d’octobre.
Taux de la subvention | Dépenses admissibles | Jours admissibles | Subvention | |
---|---|---|---|---|
Subvention pour le loyer de base | 65 % | 300 000 $ | 28 | 65 % x 300 000 $ = 195 000 $ |
Mesure de soutien en cas de confinement | 25 % | 20 000 $ x 6 = 120 000 $ | 15/28 | 25 % x 120 000 $ x 15/28 = 16 071 $ |
Total | 211 071 $ |
Annexe G - Renseignements supplémentaires sur la Subvention salariale d'urgence du Canada et le Programme d'embauche pour la relance économique du Canada
La Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC) et le Programme d'embauche pour la relance économique du Canada (PEREC) proposé sont conçus pour stimuler l'emploi et soutenir les entreprises touchées par la pandémie. Bien que l'objectif de la SSUC soit d'encourager les employeurs à conserver les employés et à réembaucher les employés mis à pied, le nouveau PEREC vise à encourager les employeurs à embaucher plus de travailleurs. À ce titre, les deux programmes ont des points en commun, mais diffèrent également sur certains aspects. Le tableau ci-dessous donne un aperçu des deux programmes.
Tableau 1 : Aperçu de la SSUC et du PEREC
SSUC1 | PEREC proposé2 | |
---|---|---|
Courte description | Subvention salariale pour les employeurs admissibles qui ont connu une baisse des revenus en raison de la COVID-19 | Subvention à l'embauche pour les employeurs admissibles qui ont connu une baisse des revenus en raison de la COVID-19 |
Subvention versée en fonction… | De la rémunération admissible versée aux employés admissibles pour la période d'admissibilité en cours | De la rémunération supplémentaire versée aux employés admissibles pour la période d'admissibilité en cours (c.-à-d. la rémunération admissible pour la période en cours moins la rémunération admissible pour la période de référence du 14 mars au 10 avril 2021) |
Employeurs admissibles | Sociétés à but lucratif, particuliers, organismes de bienfaisance enregistrés, organismes sans but lucratif et autres organismes ayant eu des revenus avant mars 2020 | La même chose que pour la SSUC, en excluant toutefois les sociétés qui ne sont pas des sociétés privées sous contrôle canadien |
Seuil minimum proposé de baisse des revenus | Plus de 0 % (avant le 4 juillet 2021) Plus de 10 % (au 4 juillet 2021) |
Plus de 0 % (avant le 4 juillet 2021) Plus de 10 % (au 4 juillet 2021) |
Employés admissibles | Employés actifs et employés en congé payé | Employés actifs |
Rémunération hebdomadaire admissible maximale par employé | 1 129 $ | 1 129 $ |
Taux de subvention (employés actifs) | Jusqu'à 75 %, selon la période d'admissibilité et le niveau de baisse des revenus | Jusqu'à 50 %, selon la période d'admissibilité seulement |
Taux de subvention (employés en congé payé) | Concorde avec les prestations versées dans le cadre du régime d'assurance-emploi | S.O. |
Disponible en date du | 15 mars 2020 | 6 juin 2021 (proposé) |
Disponible jusqu'au | 5 juin 2021 (actuellement pour les employés en congé payé et les employés actifs) 28 août 2021 (prolongation proposée pour les employés en congé payé) 25 septembre 2021 (prolongation proposée pour les employés actifs) |
20 novembre 2021 (proposé) |
1 Il s’agit d’un aperçu de haut niveau de la SSUC. Pour plus de détails sur la SSUC, veuillez consulter le site Web de l’Agence du revenu du Canada et le budget de 2021 afin de connaître les changements proposés. 2 Il s’agit d’un aperçu de haut niveau du PEREC proposé. Pour plus de détails sur le programme proposé, veuillez consulter le budget de 2021. |
Il convient de noter qu’un employeur demanderait la SSUC ou le PEREC pour une période d’admissibilité (selon le plus élevé des deux montants), mais non les deux. Pour être admissible au PEREC proposé, un employeur n’aurait pas à avoir demandé la SSUC ou y avoir été admissible dans la période de référence.
Quand un employeur recevrait-il un montant de prestations plus élevé au titre du PEREC qu’au titre de la SSUC, ou vice-versa?
La question de savoir si un employeur recevrait un montant de prestations plus élevé au titre de la SSUC ou du PEREC dépend d’un certain nombre de facteurs, dont la baisse des revenus de l’employeur, le changement survenu dans sa masse salariale pendant la période de référence et les taux de subvention en vigueur pendant une période d’admissibilité donnée.
Toutes choses étant égales par ailleurs, un employeur est généralement plus susceptible d’obtenir un montant de prestations plus élevé au titre du PEREC :
- moins ses revenus baissent;
- plus sa masse salariale augmente comparativement à la période de référence du PEREC;
- à un stade avancé de la période d’élimination graduelle de la SSUC.
Toutes choses étant égales par ailleurs, un employeur est généralement plus susceptible d’obtenir un montant de prestations plus élevé au titre de la SSUC :
- plus ses revenus baissent;
- moins sa salariale augmente comparativement à la période de référence du PEREC;
- à un stade précoce de la période d’élimination graduelle de la SSUC.
Annexe H - Exemple – Comparaison entre le Programme d'embauche pour la relance économique du Canada et la Subvention salariale d'urgence du Canada
Prenons l'exemple d'une entreprise durement touchée par la pandémie qui commence à augmenter ses recettes pendant l'été (avec une augmentation proportionnelle de sa masse salariale). Ses recettes ont diminué de 50 % en mai, de 30 % en juin et de 15 % en juillet. Sa masse salariale pendant la période de référence (du 14 mars au 10 avril) s'élevait à 125 000 $.
Periode 17 (6 juin – 3 juillet) | Periode 18 (4 juillet – 31 juillet) | |||
Baisse des revenus au moyen de la règle de présomption (c.-à-d. un retard d'un mois) | 50 % | 30 % | ||
Masse salariale pour la période courante (125 000$ pendant la période de référence) | 175 000 $ | 212 500 $ | ||
Taux de subvention (SSUC) | 40 % | 17.5 % | ||
SSUC | 70 000 $ |
L'employeur opte pour la SSUC |
37 188 $ |
L'employeur opte pour la PEREC |
Masse salariale supplémentaire | 50 000 $ | 87 500 $ | ||
Taux de subvention (PEREC) | 50 % | 50 % | ||
PEREC | 25 000 $ | 43 750 $ |
Annexe I -Taux de la SSUC, de la SUCL et du PEREC par période

Période 17 (nouvelle) | Période 18 (nouvelle) | Période 19 (nouvelle) | Période 20 (nouvelle) | |
---|---|---|---|---|
6 juin au 3 juillet 2021 | 4 juillet au 31 juillet 2021 | 1er août au 28 août 2021 | 29 août au 25 septembre 2021 | |
Baisse des revenus | ||||
70 % et plus | 75 % | 60 % | 40 % | 20 % |
50-69 % | 40 % + (baisse de revenus – 50 %) x 1,75 | 35 % + (baisse de revenus – 50 %) x 1,25 | 25 % + (baisse de revenus – 50 %) x 0,75 | 10 % + (baisse de revenus – 50) x 0,5 % |
11-49 % | Baisse de revenus x 0,8 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,875 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,625 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,25 |
1-10 % | Baisse de revenus x 0,8 | 0 % | 0 % | 0 % |
Taux de subvention maximum de la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer (SUCL) et de la mesure de soutien en cas de confinement par période

Période 17 (nouveau) | Période 18 (nouveau) | Période 19 (nouveau) | Période 20 (nouveau) | |
---|---|---|---|---|
6 juin au 3 juillet 2021 | 4 juillet au 31 juillet 2021 | 1er août au 28 août 2021 | 29 août au 25 septembre 2021 | |
Baisse des revenus | ||||
70 % et plus | 65 % | 60 % | 40 % | 20 % |
50-69 % | 40 % + (baisse de revenus – 50 %) x 1,25 | 35 % + (baisse de revenus – 50 %) x 1,25 | 25 % + (baisse de revenus – 50 %) x 0,75 | 10 % + (baisse de revenus – 50) x 0,5 % |
10-50 % | Baisse de revenus x 0,8 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,875 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,625 | (Baisse de revenus – 10 %) x 0,25 |
1-10 % | Baisse de revenus x 0,8 | 0 % | 0 % | 0 % |

Période de la SSUC | Période de la SUCL | Période du PEREC | Début de la période | Fin de la période | Dernière date pour présenter une demande |
---|---|---|---|---|---|
1 | - | - | Le 15 mars 2020 | Le 11 avril 2020 | Le 1er février 2021 |
2 | - | - | Le 12 avril 2020 | Le 9 mai 2020 | Le 1er février 2021 |
3 | - | - | Le 10 mai 2020 | Le 6 juin 2020 | Le 1er février 2021 |
4 | - | - | Le 7 juin 2020 | Le 4 juillet 2020 | Le 1er février 2021 |
5 | - | - | Le 5 juillet 2020 | Le 1er août 2020 | Le 1er février 2021 |
6 | - | - | Le 2 août 2020 | Le 29 août 2020 | Le 25 février 2021 |
7 | - | - | Le 30 août 2020 | Le 26 septembre 2020 | Le 25 mars 2021 |
8 | 1 | - | Le 27 septembre 2020 | Le 24 octobre 2020 | Le 22 avril 2021 |
9 | 2 | - | Le 25 octobre 2020 | Le 21 novembre 2020 | Le 20 mai 2021 |
10 | 3 | - | Le 22 novembre 2020 | Le 19 décembre 2020 | Le 17 juin 2021 |
11 | 4 | - | Le 20 décembre 2020 | Le 16 janvier 2021 | Le 15 juillet 2021 |
12 | 5 | - | Le 17 janvier 2021 | Le 13 février 2021 | Le 12 août 2021 |
13 | 6 | - | Le 14 février 2021 | Le 13 mars 2021 | Le 9 septembre 2021 |
14 | 7 | - | Le 14 mars 2021 | Le 10 avril 2021 | Le 7 octobre 2021 |
15 | 8 | - | Le 11 avril 2021 | Le 8 mai 2021 | Le 4 novembre 2021 |
16 | 9 | - | Le 9 mai 2021 | Le 5 juin 2021 | Le 2 décembre 2021 |
17 | 10 | 1 | Le 6 juin 2021 | Le 3 juillet 2021 | Le 30 décembre 2021 |
18 | 11 | 2 | Le 4 juillet 2021 | Le 31 juillet 2021 | Le 27 janvier 2022 |
19 | 12 | 3 | Le 1er août 2021 | Le 28 août 2021 | Le 24 février 2022 |
20 | 13 | 4 | Le 29 août 2021 | Le 25 septembre 2021 | Le 24 mars 2022 |
- | - | 5 | Le 26 septembre 2021 | Le 23 octobre 2021 | Le 21 avril 2022 |
- | - | 6 | Le 24 octobre 2021 | Le 20 novembre 2021 | Le 19 mai 2022 |
Annexe J - Documents de référence sur la PCU
Rapports de 2021 de la vérificatrice générale du Canada : la Prestation canadienne d'urgence (PCU)
Portée
- L'audit de la PCU a permis de déterminer si Emploi et Développement social Canada (EDSC) et Finances Canada (FIN) ont fourni une analyse à l'appui de la conception initiale et des ajustements subséquents à la PCU.
- L'audit a également examiné les mécanismes administratifs mis en œuvre par ESDC et l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour appuyer les travailleurs admissibles et limiter les abus.
Participation
- Les représentants du ministère des Finances ont collaboré étroitement avec le Bureau du vérificateur général (BVG) pour appuyer l'audit en fournissant des documents clés et en répondant aux questions.
- Au total, 75 documents ont été remis au BVG, comprenant un large éventail de documents, comme des notes de financement, des notes de service au ministre des Finances demandant l'approbation d'arrêtés d'urgence modifiant la Loi sur l'assurance-emploi et des documents analytiques (p. ex., évaluation des interactions entre la PCU et la Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC), profil des bénéficiaires de la PCU, etc.).
Principales constatations
- La vérificatrice générale estime qu'EDSC (responsable de la politique) et que le ministère des Finances (dans ses conseils à la ministre des Finances) a examiné et analysé des questions clés dans le cadre de la conception initiale et des ajustements subséquents de la PCU, malgré des circonstances extraordinairement difficiles.
- Il s'agissait notamment d'analyser les paramètres et la structure de la prestation, son incidence sur différents groupes de bénéficiaires, les coûts préliminaires et les comparaisons des mesures de soutien du revenu mises en œuvre par d'autres pays.
- Étant donné qu'une grande partie de l'analyse effectuée a été classifiée au niveau SECRET, le rapport d'audit fournit des détails limités.
- La vérificatrice générale note également que, au moment où l'avantage était offert, le ministère des Finances a effectué une analyse pour informer la ministre des Finances des changements proposés à la prestation à la lumière de l'évolution de la crise et de la relance économique, notamment :
- Incidences sur les secteurs clés et l'offre de main-d'œuvre : le ministère des Finances a examiné les principales caractéristiques des bénéficiaires de la PCU, comme leur secteur d'emploi, afin de mieux comprendre qui avait accès aux prestations et aux répercussions possibles sur l'offre de main-d'œuvre dans les secteurs clés;
- Interactions avec d'autres mesures d'urgence : le ministère des Finances a évalué le risque de chevauchement entre l'admissibilité de la PCU et la Subvention salariale d'urgence du Canada et la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants;
- Incitations au retour au travail : le ministère des Finances a évalué la mesure dans laquelle le taux de prestations hebdomadaires de 500 $ la PCU et les changements visant à permettre aux bénéficiaires de gagner jusqu'à 1 000 $ par période ont pu entraîner des répercussions sur les incitatifs au travail lorsqu'il était possible de le faire en toute sécurité.
Recommandations
- Il n'y a aucune recommandation pour le ministère des Finances.
- La vérificatrice générale a recommandé à ESDC et à l'ARC d'effectuer une évaluation officielle de la PCU afin d'orienter la conception et la livraison des prestations d'urgence futures, et de finaliser et de mettre en œuvre le travail d'audit après paiement.
- À titre de référence, pour appuyer les activités de conformité et d'audit après paiement, l'Énoncé économique de l'automne 2020 a fourni 260,5 millions de dollars sur 4 ans, à compter de 2021-2022, à ESDC et à l'ARC (détails dans *caviardé*)
Q et R : Prestation canadienne d'urgence (PCU)
Coût
Q : Quel est le coût final de la Prestation canadienne d'urgence (PCU)?
R : Près de neuf millions de Canadiens ont présenté une demande pour la PCU entre mars et octobre 2020, et 74 milliards de dollars en paiements ont été versés aux Canadiens qui ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19 en date du 4 octobre (tel que déclaré sur le site Web des statistiques de la PCU). L'Énoncé économique de l'automne a estimé le coût total du programme à 83 milliards de dollars.
Q : Comment le coût final est-il harmonisé aux estimations antérieures?
R : Le 30 avril 2020, le directeur parlementaire du budget (DPB) estimait que le coût de la PCU s'élèverait à 40,6 milliards de dollars en 2020-2021, notant une incertitude importante avec l'estimation.
Dans le cadre de la présentation de rapports au Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le 27 mai 2020, le ministère des Finances a revu le coût de la PCU, qui est passé d'un coût estimé de 35 milliards de dollars à un coût estimé de 60 milliards afin de mieux tenir compte de l'inscription à la prestation.
Le 24 juin, le ministère des Finances a indiqué que le coût de la prolongation de huit semaines était estimé à 20 milliards de dollars, ce qui donne lieu à un coût total de 80 milliards de dollars, comme l'a indiqué le Portrait économique et budgétaire. Le 20 août, le ministère des Finances a indiqué que le coût de la prolongation de quatre semaines supplémentaires était estimé à 8 milliards de dollars, ce qui donne lieu à un coût total de 88 milliards de dollars. Une révision finale de l'Énoncé économique de l'automne a porté le coût total à 83 milliards de dollars.
Conception
Q : Quel rôle le ministère des Finances a-t-il joué dans la conception initiale et les rajustements subséquents de la PCU?
R : Le ministère des Finances exerce une fonction de remise en question en ce qui a trait aux propositions de financement présentées par les ministères et organismes fédéraux. Pour la PCU, cela comprenait l'examen de la conception proposée de la prestation et des ajustements subséquents, ainsi que l'évaluation des coûts. Comme il est indiqué dans le rapport, le ministère des Finances Canada a évalué l'impact de la PCU sur les secteurs clés et l'offre de main-d'œuvre, les interactions avec d'autres mesures d'urgence, les incitations continues au retour au travail et a comparé certains aspects de la PCU aux prestations semblables offertes par d'autres pays en réponse à la pandémie.
Q : Comment la PCU se compare-t-elle aux avantages similaires offerts par d'autres pays?
R : Lorsque la PCU a été lancée, l'approche proposée en matière de soutien du revenu était généralement conforme aux mesures mises en œuvre dans d'autres pays à l'époque. Par exemple, la France a investi 8,5 milliards d'euros dans les prestations de chômage bonifiées et s'est engagée à indemniser tous les travailleurs forcés de rester chez eux, le Royaume-Uni a augmenté le montant annuel disponible au moyen du crédit universel de 1 000 livres, et les États-Unis ont annoncé que les parents qui s'occupent d'enfants dont les écoles ont fermé bénéficieront de 12 semaines de congé familial payé, dont deux semaines de congé de maladie payé à 100 % du salaire normal de la personne, jusqu'à 511 $ par jour.
Q : Pourquoi la PCU a-t-elle été conçue de cette façon, avec une vérification de prétraitement limitée?
R : Au moment de la conception de la PCU, l'objectif principal du gouvernement était de fournir les prestations aux travailleurs admissibles le plus rapidement possible. Ce qui signifiait concevoir la prestation pour fournir un paiement fixe, plutôt qu'un paiement fondé sur une échelle de revenu variable, ayant des critères d'admissibilité minimaux et clairs que les demandeurs attestent de respecter, et confirmant l'admissibilité par des mesures après le paiement.
Q : Comment le gouvernement fédéral a-t-il déterminé que 2 000 $ par mois répondaient aux besoins fondamentaux d'une personne?
R : En raison de cette crise sans précédent, des millions de Canadiens se sont retrouvés sans emploi ou avec un revenu nettement inférieur.
La PCU a aidé ces Canadiens à payer les services essentiels comme l'épicerie et le loyer, et son taux élevé de remplacement du revenu reflète le fait que la PCU a fourni un soutien particulièrement solide à ceux qui en ont le plus besoin.
À 500 $ par semaine, la PCU a fourni plus de soutien du revenu que ce que les Canadiens reçoivent en moyenne pendant qu'ils reçoivent l'assurance-emploi.
Q : La PCU a-t-elle donné trop d'argent aux Canadiens?
R : La PCU a aidé des millions de Canadiens à payer les services essentiels comme l'épicerie et le loyer, et son taux élevé de remplacement du revenu reflète le fait que la PCU a fourni un soutien particulièrement solide à ceux qui en avaient le plus besoin.
Remboursements
Q : Certains groupes ont demandé une amnistie pour les remboursements de la PCU aux personnes à faible revenu qui ont reçu par erreur de l'aide alors qu'elles n'étaient pas admissibles? Le gouvernement envisage-t-il cette mesure?
R : Le gouvernement va collaborer avec les Canadiens qui doivent rembourser leur dette d'une façon flexible et compréhensible de leur situation particulière.
Le 9 février 2021, le gouvernement a également annoncé que les Canadiens qui ont reçu des prestations de soutien du revenu liées à la COVID-19 ne seront pas tenus de rembourser l'intérêt sur toute dette d'impôt restante pour l'année d'imposition 2020 jusqu'au 30 avril 2022.
Le gouvernement a également annoncé que les travailleurs autonomes qui ont présenté une demande de PCU en fonction de leur revenu brut provenant d'un travail autonome ne seront pas tenus de rembourser la PCU, pourvu qu'ils répondent aussi à tous les autres critères d'admissibilité.
Mesures de fraude et d'intégrité
Q : De nombreux cas de fraude et d'abus ont été signalés dans le cadre de la PCU. Qu'a fait le gouvernement pour régler ces problèmes?
R : Compte tenu de la fermeture brutale et à grande échelle de l'économie en mars, le gouvernement a agi rapidement pour s'assurer que les Canadiens dont le gagne-pain avait été gravement touché par la pandémie recevraient des prestations rapidement, afin qu'ils puissent continuer à payer leurs factures pendant cette période difficile.
Cela signifiait que, par nécessité, les efforts de vérification devaient être reportés jusqu'après la date d'émission du paiement.
Bien que la grande majorité des demandes au titre de la PCU étaient légitimes, le gouvernement est déterminé à protéger l'intégrité de son système de soutien du revenu et a pris des mesures pour veiller à ce que les prestations soient versées uniquement aux personnes admissibles à les recevoir.
Pour cette raison, le gouvernement a annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne de 2020 plus de 260 millions de dollars au cours des quatre prochaines années pour accroître la capacité de détecter les cas de fraude ou de fausse déclaration liés à la PCU, d'enquêter à ce sujet et de traiter les cas détectés.
[Si l'on insiste, cette série de questions devrait être adressée à ESDC et à l'ARC]
Date | Prestation canadienne d'urgence (PCU) – Chronologie |
---|---|
Le 25 mars 2020 | Annonce de la PCU. Elle fournit un soutien au revenu temporaire d'urgence aux travailleurs (y compris aux travailleurs autonomes) qui ont cessé de travailler et qui sont sans revenu d'emploi ou sans revenu provenant d'un emploi autonome pour des raisons liées à la COVID-19 avec un paiement fixe de 500 $ par semaine (2 000 $ par mois), jusqu'à 16 semaines. Des estimations de coûts de 24 milliards de dollars ont été annoncées le 1er avril 2020. |
Le 15 avril 2020 | Modifications aux règles d'admissibilité en vue d'élargir l'accès, rétroactivement au 15 mars
|
Le 15 juin 2020 | Prolongation de 8 semaines de la PCU jusqu'à un maximum de 24 semaines, avec des modifications à l'attestation de la PCU pour encourager les Canadiens qui touchent la prestation à se trouver un emploi et à consulter Guichet-Emplois. Les estimations de coûts ont été révisées à 80 milliards de dollars pour tenir compte de cette prolongation de 8 semaines. Ce chiffre est publié plus tard dans le Portrait économique et budgétaire de 2020. |
Le 20 août 2020 | Prolongation supplémentaire de 4 semaines de la PCU jusqu'à un maximum de 28 semaines (coût estimatif de la prolongation : 8 milliards de dollars) – s'ajoute à l'estimation révisée annoncée de 88 milliards de dollars Modifications temporaires à l'assurance-emploi
|
Le 30 novembre 2020 | Ajustement de la prévision de la PCU pour publication dans l'Énoncé économique de l'automne à 83 milliards de dollars en fonction de la participation observée et des projections internes. |
Programme | Programme initial | Première prolongation | Deuxième prolongation | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Gouvernement | DPB | Gouvernement | DPB | Gouvernement | DPB | |
Prestation canadienne d'urgence | 16 Semaines | 8 semaines supplémentaires | 4 semaines supplémentaires | |||
60 G$ Le 27 mai 2020 Annoncé pour la première fois comme 24 G$ le 1er avril, révisé plus tard à 35 G$ le 13 mai en raison d'une participation plus élevée que prévu. | 61,1 G$ Le 18 juin 2020 D'abord estimé à 25,4 G$ le 9 avril, puis révisé à 40,6 G$ le 30 avril | +20 G$ Le 15 juin 2020 Estimation révisée totale : 80 G$ | +17,9 G$1 Le 23 juin 2020 Estimation révisée totale : 71,3 G$1 | +8 G$ Le 20 août 2020 Estimation révisée totale : 88 G$, mais révisée par la suite à 83 G$ dans l'EEA (le 30 nov.). | +5,7 G$ Le 8 octobre 2020 Estimation révisée totale : 80,9 G$ | |
1 Contrairement aux autres estimations du DPB, ces estimations de coûts sont nettes du remboursement et de l'impôt sur le revenu. |
Autres programmes de soutien du revenu | Programme initial | Prolongation | ||
---|---|---|---|---|
Gouvernement | DPB | Gouvernement | DPB | |
Prestation canadienne de la relance économique | 26 semaines : 9,7 G$ Le 24 septembre 2020 | 26 semaines : 20,7 G$ Le 8 octobre 2020 | +12 semaines : 5,6 G$ Le 19 février 2020 | +12 semaines : 5,6 G$ Le 19 mars 2021 |
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants | 26 semaines : 9,4 G$ Le 24 septembre 2020 | 26 semaines : 1,5 G$ Le 8 octobre 2020 | +12 semaines : 540 M$ Le 19 février 2020 | +12 semaines : 498 M$ Le 19 mars 2021 |
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique | 2 semaines : 5 G$ Le 24 septembre 2020 | 2 semaines : 1,3 G$ Le 8 octobre 2020 | +2 semaines : 273 M$ Le 19 février 2020 | +2 semaines : 256 M$ Le 19 mars 2021 |
Changements temporaires à l'assurance-emploi | 26 semaines : 10,2 G$ Le 24 septembre 2020 | 26 semaines : 15,1 G$ Le 8 octobre 2020 | +24 semaines : 5,4 G$ Le 19 février 2020 | +24 semaines : 4,3 G$ Le 31 mars 2021 |
Prestation canadienne d'urgence (PCU) – Aperçu
Admissibilité :
Pour chaque période d'admissibilité, un travailleur (y compris un travailleur autonome) doit confirmer :
- qu'il réside au Canada;
- qu'il est âgé d'au moins 15 ans;
- qu'il a cessé de travailler en raison de la COVID-19;
- qu'il a gagné un revenu d'au moins 5 000 $ en 2019 ou dans les 12 mois précédant la date de la demande;
- qu'il devrait être sans revenu d'emploi ou sans revenu d'emploi autonome pendant au moins 14 jours consécutifs au cours de la première période de quatre semaines. Qu'il s'attend à n'avoir aucun revenu d'emploi pour les périodes de prestations subséquentes.
Les demandeurs de la PCU peuvent gagner jusqu'à 1 000 $ par mois pendant qu'ils reçoivent la PCU en date du 15 mars.
La PCU est aussi offerte aux travailleurs admissibles aux prestations régulières ou de maladie de l'assurance-emploi après le 15 mars.
Le revenu d'au moins 5 000 $ peut provenir de l'une des sources suivantes ou d'une combinaison de celles-ci : revenu d'emploi; revenu d'emploi autonome; prestations de maternité et prestations parentales en vertu du Programme d'assurance-emploi ou prestations semblables versées au Québec en vertu du Régime québécois d'assurance parentale.
Montant et période des prestations
- Disponible du 15 mars au 3 octobre 2020. La période pour présenter une demande a pris fin le 2 décembre 2020.
- Paiement fixe de 500 $ par semaine (2 000 $ par mois), jusqu'à 28&nbnbsp;semaines.
Participation à la prestation : Comme indiqué sur le site public de statistiques de la PCU, dernière mise à jour le 4 octobre 2020.
Les questions relatives aux données finales doivent être soumises aux responsables d'EDSC.
Total des demandes reçues | 27,57 millions – composé de 8,9 millions de demandeurs uniques |
---|---|
Total en dollar des prestations de la PCU et de l'assurance-emploi du 15 mars au 3 octobre | 81,6 milliards de dollars* – 74 milliards de dollars pour la PCU; 7,6 milliards de dollars pour les paiements d'assurance-emploi non liés à la PCU |
*Cette somme est inférieure à la somme de 83 milliards de dollars qui figure dans l'Énoncé économique de l'automne – l'Énoncé est le montant le plus récent et le plus exact publié à ce jour. |
Questions d'imposition relatives à la PCU
Pas de retenue à la source
- On a décidé de considérer la PCU dans le revenu d'un bénéficiaire au cours de l'année d'imposition 2020 en tant que prestations de remplacement du revenu semblables à celles prévues par la Loi sur l'assurance-emploi. Toutefois, pour assurer un soutien maximal à court terme, il a été décidé qu'il n'y aurait pas de retenue à la source des impôts pour les paiements.
- Ce traitement assurait un traitement comparable à celui des personnes qui touchaient déjà de l'assurance-emploi, ainsi qu'à celles qui continuaient de recevoir des prestations spéciales de l'assurance-emploi autres que des prestations de maladie. Il a également maintenu l'équité par rapport à ceux qui ont pu continuer à travailler et faire face à l'impôt sur leurs gains ordinaires.
Allègement des intérêts sur la dette fiscale de 2020 en raison du soutien au revenu lié à la COVID-19
- Le 9 février 2021, le gouvernement a annoncé qu'un allègement ciblé des intérêts des Canadiens sera accordé aux bénéficiaires des prestations de soutien du revenu liées à la COVID.
- Une fois que les particuliers auront produit leur déclaration de revenus et de prestations de 2020, ils ne seront pas tenus de payer des intérêts sur toute dette fiscale impayée pour l'année d'imposition 2020 jusqu'au 30 avril 2022. L'ARC appliquera automatiquement la mesure d'allègement des intérêts aux personnes qui satisfont à ces critères.
- Pour être admissibles à l'allègement d'intérêts ciblés, les particuliers doivent avoir un revenu imposable total de 75 000 $ ou moins en 2020 et avoir reçu une aide au revenu en 2020, grâce à l'une ou plus des mesures suivantes liées à la COVID-19 :
- la Prestation canadienne d'urgence (PCU);
- la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE);
- la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE);
- la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA);
- la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE);
- les prestations d'assurance-emploi;
- les prestations d'urgence provinciales semblables.
- La mesure d'allègement des intérêts aidera environ 4,5 millions de Canadiens à revenu faible ou moyen.
Question du remboursement de la PCU (Nota – Elles sont fondées sur les discussions de la dernière réduction de la 4C sur les questions de la PCU auxquelles j'ai assisté avec Tushara le 26 mars.)
- D'après les données fiscales de 2019, l'ARC a relevé des cas où les renseignements étaient insuffisants pour confirmer l'admissibilité d'un demandeur. Grâce à ce processus, ils ont identifié près de 900 000 demandeurs uniques à la PCU qui avaient une rémunération inférieure à 5 000 $ en 2019 – environ la moitié de ceux qui ont reçu des « lettres d'information » en décembre.
- Nota – c'est ainsi qu'est apparue la question du montant brut par rapport au montant net (voir le document d'information distinct).
- Ces 900 000 demandeurs de la PCU n'ont pas été confirmés comme inadmissibles. L'ARC sera en mesure de confirmer l'admissibilité lorsque les gens produiront leur déclaration de revenus de 2020.
- Les personnes jugées inadmissibles après avoir produit leur déclaration de revenus de 2020 recevront une lettre les informant de la décision et leur expliquant comment présenter plus de détails sur leur situation si elles le souhaitent.
- Une fois qu'une dette est établie, les contribuables auront l'occasion de travailler avec l'ARC pour déterminer un calendrier de remboursement flexible.
Prestation canadienne d'urgence
Revenu brut par rapport au revenu net du travail autonome
Mesure et financement annoncés
- Le 9 février 2021, le gouvernement du Canada a annoncé que les travailleurs autonomes dont le revenu net d'emploi autonome était inférieur à 5 000 $ et qui ont présenté une demande pour la Prestation canadienne d'urgence (PCU) ne seront pas tenus de rembourser les prestations qu'ils ont reçues, dans la mesure où leur revenu brut de travail autonome était au moins de 5 000 $ et qu'ils satisfaisaient également à tous les autres critères d'admissibilité.
- La même approche s'appliquera que la personne ait fait une demande par l'entremise de l'Agence du revenu du Canada (ARC) ou de Service Canada.
- De plus, le gouvernement a annoncé que l'ARC et Service Canada retourneront tout montant de la PCU que les demandeurs pourraient avoir déjà remboursé volontairement.
Financement antérieur
- Entre le 15 mars et le 26 septembre, la PCU a accordé des versements de 500 $ par semaine aux Canadiens admissibles, pendant une période maximale de 28 semaines
Contexte
- Ce plafond de revenu admissible de 5 000 $ a été instauré afin de s'assurer que les prestataires de la PCU avaient une activité sur le marché du travail récente, et couraient donc un risque important de perdre leur revenu s'ils ne pouvaient pas travailler en raison de la pandémie.
- L'automne dernier, l'ARC a envoyé des lettres à plus de 400 000 demandeurs de la PCU pour leur indiquer qu'elle ne disposait pas de renseignements suffisants pour déterminer s'ils avaient satisfait aux conditions d'admissibilité de la PCU, dans certains cas parce que leur revenu net avant impôt pour travail autonome en 2019 était inférieur à 5 000 $.
- Il ne s'agissait pas d'une décision définitive d'inadmissibilité, parce que les particuliers auraient pu gagner plus de 5 000 $ dans les 12 mois précédant leur demande.
- Toutefois, la lettre indiquait que les personnes inadmissibles devraient rembourser leurs prestations.
Questions et réponses
Q : Combien de travailleurs autonomes ayant reçu la PCU bénéficieront de l'allègement en ce qui a trait au revenu brut par rapport au revenu net? Ont-ils présenté une demande avant que les informations correctes ne soient rendues publiques?
R : Une décision finale quant à savoir si les clients, y compris les travailleurs autonomes, satisfont aux critères d'admissibilité en fonction du revenu brut, mais non au revenu net ne sera disponible que lorsque les particuliers produiront leur déclaration de revenus de 2020. Cela s'explique par le fait que le revenu de 5 000 $ nécessaire pour être admissible pourrait être gagné soit en 2019, soit dans les 12 mois précédant le moment où les gens ont présenté une demande, ce qui pourrait inclure le revenu gagné au début de 2020.
Les coûts réels ne seront déterminés qu'après la production des déclarations de revenus de 2020.
Q : Quel mécanisme sera utilisé pour donner suite à cette mesure?
R : Les mécanismes pour mettre en place cette mesure sont maintenant déterminés par Emploi et Développement social Canada et l'ARC, en consultation avec le Secrétariat du Conseil du Trésor. Une fois qu'une décision aura été prise en ce qui a trait aux prochaines étapes, d'autres détails seront disponibles.
Entre-temps, l'ARC fournira des renseignements supplémentaires aux demandeurs de la PCU qui pourraient être touchés.
Annexe K : Mot d'ouverture venant de comparutions précédentes devant le Comité permanent des comptes publics (PACP)
Il convient de noter que le ministère des Finances du Canada a fait une déclaration d'ouverture lors de la comparution du 26 janvier 2021 devant le PACP qui portait sur les Comptes publics du Canada de 2020.
Comparution devant le PACP : Réunion d'information avec le sous-ministre des Finances
(Le 9 mars 2021)
Introduction
Je vous remercie, Madame la Présidente, et messieurs et mesdames membres du Comité, de m’avoir invité parmi vous aujourd’hui.
Soutenir l’imposition équitable du commerce électronique
Même s’il accorde une très large place à l’aide à la population et aux entreprises canadiennes pendant la pandémie de COVID-19, le ministère des Finances du Canada poursuit ses travaux sur l’éventail complet des difficultés auxquelles font face les Canadiens, tout comme le fait le Comité avec ses travaux sur l’imposition du commerce électronique.
Vos travaux sur l’imposition du commerce électronique mettent en évidence le fait que nos vies se déroulent de plus en plus en ligne.
Depuis un certain nombre d’années, le ministère des Finances du Canada se fait un devoir de veiller à ce que les entreprises qui font des affaires en ligne perçoivent les taxes appropriées relativement à leurs activités au Canada.
Ces travaux ont récemment abouti, dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020, à l’annonce de changements qui équilibreront les règles du jeu entre les fournisseurs étrangers et nationaux, par l’application de la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH) à tous les produits et services consommés au Canada, peu importe la façon dont ils sont fournis ou qui les fournit.
Audit du Bureau du vérificateur général (BVG) sur la taxation du commerce électronique
Votre Comité nous a expressément demandé qu’on lui fournisse une estimation des recettes qui auraient pu être générées en 2017 si la TPS/TVH avait été appliquée aux produits et services numériques provenant de fournisseurs non-résidents.
Dans la réponse initiale du Ministère au Comité, nous avons indiqué que les recettes, de façon générale, allaient probablement être conformes à l’estimation réalisée par le Bureau du vérificateur général.
Dans le cadre de la production de ses documents d’information à l’intention des ministres et du gouvernement, le Ministère publie de nombreuses estimations successives des recettes qu’il serait possible de tirer d’un vaste éventail de mesures stratégiques potentielles ou qui pourraient découler de développements économiques touchant le régime fiscal.
Ces estimations concernent souvent une activité économique qui n’est pas taxée à l’heure actuelle et pour laquelle on ne dispose que de peu de données, voire aucune, sur l’activité économique sous-jacente elle-même.
Par conséquent, les estimations produites par le Ministère changent souvent et évoluent au fil du temps, parfois de façon considérable. Les estimations évoluent au fur et à mesure que de nouvelles données plus fiables deviennent disponibles, et que le Ministère et d’autres organismes comme Statistique Canada en arrivent à mieux comprendre la nature, la portée et la prévalence de l’activité économique sous-jacente.
Ce fut le cas avec la percée du commerce électronique et ses répercussions sur le régime de la TPS/TVH. Le Ministère analyse cette activité depuis plusieurs années, et le BVG a conclu dans son rapport du printemps 2019 que, je cite : « [l]e ministère des Finances du Canada a effectué des analyses rigoureuses […] » a cet égard.
En fin de compte, il n’existe aucune donnée réelle sur les recettes tirées d’une activité qui n’a jamais été assujettie à une taxe. Dans ce genre de cas, le Ministère peut donc seulement produire des estimations, qui sont imparfaites. Ces estimations dépendent essentiellement de la nature et des paramètres précis de toute taxe proposée.
Le Ministère a récemment préparé des estimations des recettes qui auraient été générées, pour la période allant de 2021-2022 à 2024-2025, à la suite d’une proposition précise relativement à la taxation des produits et services numériques, proposition présentée dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020. Dans le cadre de son analyse continue, réalisée sur la base des modifications fiscales particulières figurant dans l’Énoncé économique de l’automne, le Ministère en est arrivé à une estimation des recettes qui auraient été générées en 2017 par l’intermédiaire d’une telle taxe.
Cette estimation porte à croire que pour 2017-2018, une telle taxe aurait permis d’engranger des recettes s’établissant à environ 160 millions de dollars.
Je le répète, ce chiffre n’est qu’une estimation. Il est probable qu’une telle estimation, comme les chiffres indiqués dans l’Énoncé de l’automne, changera elle aussi, quand les données sur les niveaux actuel et antérieur de l’activité liée au commerce électronique seront revues.
Conclusion
J’espère que ces renseignements s’avèrent utiles au Comité.
Je tiens à répéter que les estimations des recettes de cette nature, où l’activité sous-jacente est inobservée ou inobservable, peuvent rapidement évoluer et donc perdre leur sens et leur valeur au fur et à mesure que des données supplémentaires et plus fiables deviennent disponibles. Ces estimations des recettes dépendent aussi dans une très large mesure de ce que l’on propose de taxer en particulier, ce qui, dans le présent cas, est maintenant établi de façon claire dans l’Énoncé économique de l’automne de 2020.
Enfin, je tiens à souligner que nous, au ministère des Finances du Canada, reconnaissons la valeur de la transparence de ce comité. Nous nous efforcerons d’agir d’une manière qui respecte ce principe, reconnaissant, nous aussi, l’importance de notre capacité d’offrir des conseils confidentiels aux ministres.
Il me tarde de continuer de soutenir les travaux importants que mène le Comité, et je répondrai avec plaisir aux questions des membres, s’ils en ont.
Comparution devant le PACP : Rapport 6, Prestation canadienne d’urgence, des rapports de 2021 de la vérificatrice générale du Canada
(Le 15 avril 2021)
Je vous remercie, Madame la Présidente, et messieurs et mesdames membres du Comité, de m’avoir invité parmi vous aujourd’hui. Je suis heureux d’être ici avec mes collègues.
J’aimerais commencer mon allocution en accueillant favorablement le rapport de la vérificatrice générale. Comme Mme Hogan le note dans son rapport, la Prestation canadienne d’urgence a été mise en œuvre en quelques semaines et modifiée en temps réel pour répondre à une crise soudaine et imprévisible. Cette approche et les leçons que nous avons tirées seront d’une utilité essentielle pour les situations d’urgence à venir.
Comme vous le savez, la PCU a été mise en œuvre peu de temps après que les diverses régions du Canada ont mis en place des mesures de confinement pour la première fois afin d’aider les Canadiens et les Canadiennes qui soudainement ne pouvaient pas travailler en raison de facteurs externes qui n’avaient rien à voir avec leur volonté.
Je souhaite, bien sûr, souligner le travail de nos collègues à Emploi et Développement social Canada et à l’Agence du revenu du Canada, qui ont rapidement et remarquablement conçu et géré une prestation qui a apporté un soutien au revenu à des millions de Canadiens touchés par les restrictions de la santé publique. Cette aide a permis d’atténuer le pire des répercussions économiques. À ce jour, la PCU a aidé plus de 8 millions de travailleurs et leur famille.
Je suis heureux que l’audit ait souligné le rôle du ministère des Finances du Canada dans les analyses à l’appui de la conception initiale et des mises au point subséquentes à la PCU.
À l’étape de la conception, le ministère des Finances du Canada a analysé les paramètres et la structure de la prestation et son impact sur les différents groupes, comme on peut s’y attendre de la part du ministère des Finances du Canada, ainsi que les mesures prises par d’autres pays et, bien entendu, les coûts préliminaires.
Au fur et à mesure que la prestation était administrée, nous avons été à l’écoute des commentaires de la population canadienne et des employeurs et avons proposé des changements à la PCU pour l’adapter aux conditions en évolution, et nous croyons ainsi l’avoir améliorée. Le Ministère a examiné la façon dont la PCU interagissait avec d’autres mesures d’urgence et a évalué son incidence sur les incitatifs au travail.
Même si je n’étais pas en poste à ce moment-là, j’accueille très favorablement, au nom du ministère des Finances du Canada, la conclusion du rapport de la vérificatrice générale, selon laquelle le Ministère a travaillé à l’intérieur de courts délais et dans des circonstances exceptionnelles pour participer à l’élaboration de la PCU et a, par la suite, fourni une analyse solide et complète pour éclairer les mises au point subséquentes au programme.
Je m’en voudrais de ne pas mentionner que tout ce travail a été fait sur des coins de table de cuisine et dans des chambres d’amis partout au pays. Les fonctionnaires ont déployé des efforts extraordinaires tout en conciliant de longues heures de travail avec la garde d’enfants, l’école à la maison et d’autres défis personnels pour venir en aide aux Canadiens dans le besoin.
À l’avenir, le ministère des Finances du Canada aimerait avoir l’occasion de collaborer avec Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada afin d’évaluer pleinement l’efficacité de la PCU et de s’assurer que les programmes d’urgence futurs pourront s’appuyer sur ce que nous avons appris en réagissant à cette crise.
Sur ce, je serai ravi de répondre aux questions du comité sur le rôle qu’a joué le ministère des Finances du Canada dans ce processus et sur les conclusions générales du rapport de la vérificatrice générale.
Merci.
Comparution devant le PACP : Rapport 7, Subvention salariale d’urgence du Canada, des rapports de 2021 de la vérificatrice générale du Canada
(Le 22 avril 2021)
Merci, Madame la Présidente, membres du comité, de m’avoir invité à comparaître aujourd’hui aux côtés de mes collègues, dont Andrew Marsland, sous-ministre adjoint principal, Politique de l’impôt, et Maude Lavoie, directrice générale, Impôt sur le revenu des sociétés au ministère des Finances du Canada.
Comme vous le savez, le ministère des Finances du Canada accorde toujours une large place à l’aide à la population et aux entreprises canadiennes pendant la pandémie de COVID-19. Nous avons donc reçu avec beaucoup de plaisir ce rapport de la vérificatrice générale du Canada.
La Subvention salariale d’urgence du Canada est l’un des plus importants et des plus solides piliers de l’appui gouvernemental établi dès les premiers jours de la pandémie. Il s’agit aussi de l’une des plus grandes initiatives jamais entreprises par le gouvernement.
À l’origine, le programme a été conçu pour fidéliser les employés envers leurs employeurs en subventionnant 75 % de la masse salariale, jusqu’à concurrence de 847 $ par employé par semaine. La subvention salariale protège les emplois, encourage les employeurs à réembaucher les travailleurs qu’ils ont dû mettre à pied en raison de la COVID-19 et aide à positionner les entreprises canadiennes pour une reprise solide.
Grâce à cette initiative, plus de cinq millions d’employés canadiens ont bénéficié de la subvention salariale et plus de 74 milliards de dollars ont été versés dans le cadre du programme en date du 11 avril 2021.
Dans le budget de 2021, nous avons proposé que cette subvention continue d’appuyer les Canadiens jusqu’à la fin septembre 2021, en plus de la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et la mesure de soutien en cas de confinement. Une diminution du taux de subvention progressive, à compter du mois de juillet, a également été proposée, afin d’assurer une élimination progressive et ordonnée du programme à mesure que les vaccins sont administrés et que l’économie est relancée.
En plus de la Subvention salariale, le budget instaure un programme d’embauche pour la relance économique du Canada destiné à aider les entreprises à embaucher un plus grand nombre de travailleurs entre le 6 juin et le 20 novembre 2021. Il offrira aux entreprises qui bénéficient de la subvention salariale, dès qu’elles ouvriront leurs portes, une nouvelle solution : un programme visant à les aider à embaucher en compensant une partie des coûts pour les nouveaux employés.
L’audit de Mme Hogan visait à déterminer si le ministère des Finances du Canada avait fourni une analyse de la subvention salariale au cours de son élaboration initiale. Je suis heureux de constater la conclusion de l’audit à laquelle le ministère a travaillé dans de brefs délais pour fournir aux décideurs des renseignements nécessaires à l’élaboration de la subvention salariale, et a ensuite fourni une analyse solide et complète pour mettre en lumière les rajustements à apporter au programme.
Dans le cadre de la conception de la subvention salariale, le ministère a collaboré avec l’Agence du revenu du Canada afin d’évaluer les façons de mettre en œuvre rapidement le programme et d’élaborer le projet de loi lié à la subvention. Nous reconnaissons qu’il s’agissait d’une analyse rapide. L’impératif à ce moment-là était de fournir rapidement de l’aide à nos travailleurs et à nos entreprises. C’était, selon nous, le bon impératif.
Le ministère des Finances du Canada a également proposé des rajustements subséquents à la subvention qui se fondaient sur une analyse solide et complète ainsi que sur les commentaires des entreprises et des employeurs. Par exemple, les modifications apportées au programme ont rendu la subvention accessible à un plus grand nombre d’employeurs, en incluant ceux dont les revenus avaient diminué de moins de 30 % et en offrant une subvention de base graduellement
décroissante à tous les employeurs admissibles.
Même si je n’étais pas au ministère des Finances du Canada à l’époque, l’agilité dont a fait preuve le Ministère dans la conception du programme et, en particulier, sa volonté d’évaluer constamment les commentaires des intervenants et des bénéficiaires du programme et de trouver des occasions d’apporter des ajustements et d’améliorer la portée et la rigueur du programme, est une vertu que nous devrions poursuivre au-delà de cette crise.
Nous accueillons tout aussi favorablement les recommandations de la vérificatrice générale visant à publier une évaluation économique des programmes de subvention salariale. Nous nous sommes engagés à entreprendre cette évaluation et à publier nos conclusions dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales 2022.
Avant de terminer, je veux de nouveau rendre hommage aux fonctionnaires du ministère des Finances du Canada et de l’Agence du revenu du Canada pour les efforts extraordinaires qu’ils ont déployés pour concevoir et pour mettre en œuvre cette importante mesure. Le dévouement dont ils ont fait preuve à l’appui de leurs compatriotes canadiens, alors même qu’ils devaient relever leurs propres défis posés par la pandémie, a été exemplaire.
Merci encore une fois de nous avoir invités aujourd’hui. Mes collègues et moi serons heureux d’essayer de répondre aux questions du comité concernant la contribution du ministère des Finances du Canada au programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada.
Merci.