Déclaration conjointe des ministres Wilkinson et Duncan au sujet du rapport du Comité d’experts indépendant sur les sciences de l’aquaculture

Déclaration

Le 13 décembre 2018, Ottawa (Ontario), Pêches et Océans Canada

Le gouvernement du Canada adopte une nouvelle approche pour rétablir la confiance dans l’industrie aquacole du Canada. Nous sommes engagés à agir de façon à pouvoir protéger l’environnement, les océans et les stocks de poissons, et pour assurer la création de milliers d’emplois pour les Canadiens de la classe moyenne.

Plus tôt cette année, le gouvernement a chargé la conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer, d’examiner comment nous pouvons renforcer la science de l’aquaculture, et comment cette dernière peut éclairer la prise de décisions. Une prise de décisions qui se fonde sur les données et les preuves scientifiques est une priorité absolue du gouvernement. Un comité d’experts a été constitué, et aujourd’hui, il a déposé son rapport définitif. Ses conclusions ont été présentées aujourd’hui au ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Jonathan Wilkinson, et à la ministre des Sciences et des Sports, l’honorable Kirsty Duncan. Ensemble, les ministres ont fait la déclaration suivante :

« Nous tenons à remercier la conseillère scientifique en chef du Canada, Madame Mona Nemer, et les membres du Comité d’experts indépendant pour leur important travail. Nous avons hâte d’examiner les conclusions et nous saluons les recommandations sur la façon de renforcer nos sciences de l’aquaculture et notre processus décisionnel fondé sur les preuves.

Il est crucial d’assurer que nos océans soient plus propres, plus sécuritaires et en meilleure santé. Nous avons la responsabilité collective de protéger les poissons et leur habitat pour les générations futures, et nous prenons cette responsabilité très au sérieux. Depuis le budget de 2016, Pêches et Océans Canada a recruté plus de 290 professionnels scientifiques dans l’ensemble du pays, avec pour mandat de mieux protéger et gérer nos océans.

Au cours des deux dernières années, nous avons également mis en place de nouvelles pratiques et procédures en réponse à la Commission Cohen et au rapport de vérification sur la salmoniculture de la commissaire à l’environnement et au développement durable. Au début de l’automne, nous avons annoncé que le gouvernement du Canada avait donné suite aux 75 recommandations formulées dans le rapport de la Commission Cohen.

De plus, nous avons déjà commencé à travailler sur plusieurs des recommandations énoncées dans le rapport du Comité d’experts. Ces recommandations comprennent ce qui suit :

  • Le recrutement d’un conseiller scientifique ministériel ─ le processus de recrutement est en cours.
  • L’élaboration d’une nouvelle série d’initiatives exhaustives, ayant pour but d’améliorer la durabilité environnementale de l’industrie aquacole du Canada. Un élément clé de ce travail est la mise en place d’un cadre pour la gestion du risque en matière d’aquaculture, qui prend son appui sur l’approche de précaution, qui orientera notre processus décisionnel.
  • L’établissement de mesures visant à traiter des enjeux liés aux niveaux de compétence – Les ministres du CCMPA se sont mis d’accord sur la portée d’une Loi fédérale sur l’aquaculture. Une telle législation permettrait d’offrir plus de clarté à l’industrie à l’avenir.

À l’aube de l’Année internationale du saumon en 2019, et alors que nous attirons l’attention sur l’importance du saumon sauvage de l’Atlantique et du Pacifique, nous poursuivons notre travail avec les partenaires autochtones et les intervenants pour protéger et rétablir ces espèces iconiques. Sur la côte Ouest, nous avons récemment annoncé le tout nouveau Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique ─ un investissement de 100 millions de dollars, afin d’appuyer des projets axés sur la protection et la restauration de l’habitat du saumon du Pacifique. Sur la côte Est, nous continuons d’investir dans les partenariats scientifiques établis dans le cadre du Plan conjoint de recherche sur le saumon de l’Atlantique, qui réunit des groupes pour promouvoir la conservation du saumon sauvage de l’Atlantique.

À l’avenir, nous poursuivrons notre collaboration avec nos partenaires en vue de préserver et reconstituer les populations de saumon sauvage ainsi que leur habitat, et afin de nous assurer que les décisions sont prises en s’appuyant sur des données scientifiques fiables, rigoureuses et inclusives. »

Consultez le rapport ici : Rapport du Comité d'experts indépendant sur les sciences de l'aquaculture

Faits en bref :

  • Le gouvernement du Canada met de l’avant une série d’initiatives visant à faire en sorte que notre secteur aquacole soit prospère sur le plan économique et durable sur le plan environnemental. Les principales initiatives de notre approche renouvelée visent entre autres à :
    • étudier les technologies de remplacement pour l’aquaculture, y compris des technologies de confinement en milieu terrestre et en milieu marin. Cette étude nous permettra de relever les lacunes susceptibles de limiter l’état de préparation commerciale et nous aidera à étayer les futurs efforts de développement des technologies. Cette évaluation technique sera réalisée en partenariat avec la fondation Technologies du développement durable Canada et la Province de la Colombie-Britannique; 
    • adopter une approche de la gestion de l’aquaculture axée sur des zones, qui assurera que l’on prenne en considération les facteurs environnementaux, sociaux et économiques lorsque vient le temps de délimiter d’éventuelles zones pour le développement de l’aquaculture, y compris des facteurs tels que les voies de migration pour le saumon sauvage;
    • élaborer un cadre de gestion du risque lié à l’aquaculture, basé sur l’approche de précaution, et qui assurera la gestion durable de l’aquaculture, et qui sera le cadre général pour de futures politiques. Nous collaborerons avec les provinces, les territoires, les peuples autochtones, les intervenants et la communauté scientifique;
    • établir un seul régime réglementaire exhaustif ─ le Règlement général sur l’aquaculture. Cela permettra d’offrir plus de clarté à l’industrie, aux intervenants et à la population canadienne sur la manière dont l’aquaculture est gérée en vue d’une croissance responsable au Canada.

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