Réunion d’information ministérielle volume I : Aperçu du portefeuille de la santé

Table des matières

  1. Aperçu du portefeuille de la santé
  2. Organismes du portefeuille de la santé
  3. Législation et prise de décisions au sein du Portefeuille de la Santé
  4. Relations Fédérales/Provinciales/Territoriales
  5. Relations avec les acteurs du système de santé
  6. Relations avec la communauté internationale

A. Aperçu du portefeuille de la santé

Tableau: Aperçu du portefeuille de la santé et du rôle fédéral dans le domaine de la santé

Relevant directement de vous

Santé Canada (SC)

SC promeut et aide à protéger la santé et la sécurité des Canadiens en réglementant des produits comme les médicaments, les instruments médicaux, les produits de consommation, les cosmétiques et les aliments, et en gérant les risques pour la santé associés aux substances. Il appuie des soins de santé financés par l'État et accessibles à tous les Canadiens en assurant l'intendance de la Loi canadienne sur la santé, le leadership sur des questions comme la santé mentale, la consommation de substances et la santé numérique, et la collaboration avec les provinces et les territoires pour l'amélioration du système de santé.

Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

L'Agence fait la promotion et protège la santé publique et l'équité en santé au Canada en se préparant aux questions de santé publique et aux urgences et en y répondant par l'intermédiaire du leadership national, des sciences, des politiques, des programmes et des partenariats. Ses activités sont axées sur la prévention des maladies et des blessures et la promotion de la santé physique et mentale et du bien-être pour tous. L'ASPC facilite l'adoption d'une approche nationale en matière de politiques et de planification en santé publique et sert de point central pour le partage de l'expertise en santé du Canada, tant au Canada qu'avec des partenaires internationaux.

Agence Canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

L'Agence protège les Canadiens contre les risques pour la salubrité des aliments la santé des végétaux et des animaux dans l'environnement moderne, tout en appuyant les entreprises agricoles et agroalimentaires canadiennes qui font concurrence, innovent et se développent sur les marchés nationaux et mondiaux (ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire), tandis que l'administration globale de l'ACIA, y compris la salubrité des aliments, relève du ministre de la Santé.

Organisations indépendantes

Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

Composés de 13 instituts, les IRSC, l'organisme fédéral de financement de la recherche en santé du Canada, travaillent avec des partenaires nationaux et internationaux pour appuyer les découvertes et les innovations qui améliorent la santé des Canadiens et renforcent le système de santé du pays. Les IRSC fournissent des données scientifiques pour éclairer les décisions du gouvernement.

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Cet organisme quasi judiciaire protège les consommateurs et contribue aux soins de santé en s'assurant que les prix des médicaments brevetés vendus au Canada ne sont pas excessifs. Le Conseil informe aussi la population en rendant compte des tendances pharmaceutiques.

Rôle du portefeuille de la santé

Gestion des risques pour la santé

Appuyer la recherche et la science en santé, ainsi que la collecte de données et la capacité de surveillance

Assurer l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Renforcer le système de soins de santé universel du Canada

Aider les Canadiens à faire des choix sains et sûrs

Partenaires provinciaux et territoriaux

Partenaires autochtones

Ministères fédéraux

Partenaires en santé et intervenants de l'industrie et des communautés d'intervenants

Partenaires internationaux

Portefeuille de la Santé: Un partenaire en santé pour tous les canadiens

La santé des Canadiens – La pandémie de COVID-19

État du système de santé après la COVID-19

La pandémie de COVID-19 a exacerbé les disparités de longue date en matière de santé et exercé une pression considérable sur les systèmes de santé du Canada.

La santé des Canadiens

En dépit de ces défis, les Canadiens sont généralement en bonne santé.

La santé des Canadiens – Principaux défis

Système de santé – Dépenses nationales en santé

Rôles et responsabilités du portefeuille de la Santé

Relevant diretement de vous :

Organisations indépendantes :

Les principales activités du portefeuille de la Santé comprennent:

Rôles et responsabilités – Répondre aux urgences en santé publique, y compris la pandémie de COVID-19

Rôles et responsabilités – gérer la pandémie et terminer la lutte contre la COVID-19

Travailler ensemble pour améliorer les soins de santé pour les Canadiens

Rôles et responsabilités – Assurer l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Processus de surveillance réglementaire d'avant la mise en marche à après la mise en marché :

Responsabilités réglementaires du portefeuille de la Santé

Santé Canada réglemente :

L'ASPC réglemente:

L'ACIA effectue:

Rôles and responsabilités – gestion des risques pour la santé

En plus de rester prêt à réagir aux menaces et aux urgences de santé publique, le portefeuille de la Santé joue un certain nombre d'autres rôles importants dans la gestion des risques pour la santé.

Rôle du portefeuille de la Santé dans l'étiquetage des aliments

Rôles et responsabilités – aider les Canadiens à faire des choix sains et sûrs

Une approche axée sur les déterminants sociaux de la santé pour améliorer la santé des groupes à risque

Règlement sur l'étiquetage sur le devant de l'emballage

Rôles et responsabilités - appuyer la recherche et la science en santé, ainsi que la collecte de données et la capacité de surveillance

Modernisation du Système fédéral de soutien à la recherche

Partenariats et collaboration – contexte FPT

Collaboration FPT sur les priorités Autochtones

Partenariats et collaboration – organisations et gouvernements autochtones

Financement d'équité en santé pour les Autochtones

Collaboration de recherche en santé pour les Autochtones

Partenariats et collaboration – partenaires internationaux

Annexe 1 – Liste et mandat des organismes de santé pancanadiens (OSP)

B. Organismes du portefeuille de la santé

Santé Canada

Mandat et vision de santé Canada

Principaux secteurs d'activité de santé Canada

Moyens pour le gouvernement fédéral d'agir dans le domaine de la santé

Principaux secteurs d'activité – renforcer le système de soins de santé au Canada

Princippaux secteurs d'activité – permettre l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Princippaux secteurs d'activité – gérer les risques pour la santé

Princippaux secteurs d'activité – aider les Canadiens à faire des choix sains et sûrs

Intervention contre la COVID-19

Mesures ministérielles dans le cadre de l'intervention contre la COVID-19

Vaccins et produits thérapeutiques

Dépistage et recherche des cas

Soutien aux provinces et au territoires

Communications et mobilisation du public

Autre

Principaux partenaires de santé Canada

Partenaires du portefeuille de la santé

Gouvernements provinciaux et territoriaux

Partenaires du système de santé

Industrie et groupes de consommateurs

Partenaires Autochtonesous

Ministères et organismes fédéraux

Partenaires internationaux

Organigramme de santé Canada

Sous-ministre de la santé
Dr. Stephen Lucas

Sous-ministre délégué de la santé
Eric Costen

Direction générale de la politique stratégique (DGPS)
Jocelyne Voisin, SMA
Eric Bélair, SMA délégué
Lynne Tomson, SMA déléguée les soins dentaires
Susan Fitzpatrick, Chef du Bureau de transition vers une Agence canadienne des médicaments

Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA)
Pamela Aung-Thin, SMA
Celia Lourenco, SMA déléguée par intérim

Direction générale des substances contrôlées et du cannabis (DGSCC)
Kendal Weber, SMA
Shannon Nix, SMA déléguée

Direction générale des opérations réglementaires et de l'application de la loi (DGORAL)
Linsey Hollett, SMA

Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateurs (DGSESC)
Matthew Jones, SMA

Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
Manon Bombardier, SMA (ARLA-transformation)
Frederic Bissonnette, Directeur exécutif par intérim

Secrétariat de réponse à la COVID-19 et aux pandémies (SRCP)
Cameron MacDonald, SMA

Groupe de travail sur les pénuries de médicaments
Stefania Trombetti, SMA

Direction générale du dirigeant principal des finances (DGDPF)
Serena Francis, SMA et dirigeante principale des finances
Services partagés du portefeuille de la Santé

Services juridiques
Christian Roy, Directeur exécutif et avocat général principal

Direction générale des services de gestion (DGSG)
Debbie Beresford-Green, SMA

Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP)
Sarah Lawley, SMA
Cathy Allison, SMA déléguée par intérim

Direction générale de la transformation numérique (DGTN)
Luc Gagnon, SMA et dirigeant principal de la transformation numérique

Centre de l'ombudsman, de la résolution et de l'éthique
Sylvie Richard, ombudsman par intérim et directrice exécutive

Bureau des affaires internationales du portefeuille de la santé (BAIPS)*
Christine Harmston, Cheffe de la direction générale

Bureau de l'audit et de l'évaluation (BAE)*
Shelley Borys, Dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation
* Services partagés appuyés par l'ASPC

Aperçu de la situation financière de santé Canada 2023-24

Budget par responsabilité essentielle

Systèmes de soins de santé :

Protection et promotion de la santé :

Services internes :

Budget par crédit

Crédit 1 dépenses de fonctionnement :

Crédit 5 dépenses d'immobilisation :

Crédit 10 Paiements de transfert (subventions et contributions) :

Organismes du portefeuille de la santé (ASPC)

Mandat de l'ASPC :

L'ASPC a été créé en 2004 afin de :

Assurer les fonctions en matière de santé publique

Fonctions

Moyens d'action

Chronologie

Leadership lors d'une urgence de santé publique

L'ASPC pendant l'intervention contre la COVID-19

Exemples d'activités pendant l'intervention contre la COVID-19

Paysage des leçons tirées

Rapports axés sur l'ASPC (internes) :

Rapports axés sur l'ASPC (externes);

Rapports du système de santé publique :

Rapports internationaux :

Principales leçons tirées

L'analyse préliminaire a permis de dégager six thèmes qui décrivent les principales leçons apprises et les domaines à améliorer :

Relever des défis complexes en santé publique

Renouvellement de l'ASPC (stabilisation) – phase 1 [REDACTION]

[REDACTION]

Aperçu financier de l'ASPC

Budget (en millions)

Budget par responsabilité principale

Autorisations totales de 2016-2017 à 2025-2026 (en millions au 4 juillet 2023)

Remarques :

Structure organisationnelle de l'ASPC

Présidente
Heather Jeffrey

Conseiller exécutif principal du président
Fraser Valentine

Première vice-présidente
Nancy Hamzawi

Conseillère scientifique en chef
Dr. Sarah Viehbeck

Administratrice en chef de la santé publique
Dr. Theresa Tam

Direction générale de la gestion des mesures d'urgence (DGGMU)
Cindy Evans, Vice-présidente

Direction générale de la sécurité sanitaire et des opérations régionales (DGSSOR)
Jennifer Lutfallah, Vice-présidente

Direction générale du laboratoire national de microbiologie (DGLNM)
Dr. Guillaume Poliquin, Vice-président

Direction générale des programmes sur les maladies infectieuses et de la vaccination (DGPMIV)
Dr. Donald Sheppard, Vice-président

Direction générale de la politique stratégique (DGPS)
Stephen Bent, Vice-président

Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques (DGPSPMC)
Michael Collins, Vice-président intérim

Direction générale des données de gestion et de la surveillance (DGDGS)
Dr.Steven Hoffman, Vice-président

Direction générale du dirigeant principal des finances et des services intégrés de gestion (DGDPFSIG)
Martin Krumins, Vice-président et dirigeant principal des finances

Services partagé soutenu par l'ASPC

Bureau de l'audit et de l'evaluation (BAE)
Shelley Borys, Directrice générale, évaluation et dirigeante principale de la vérification

Bureau des affaires internationales du portefeuille de la santé (BAIPS)
Christine Harmston, Chef de la direction générale

Direction générale de la transformation numérique (DGTN)
Luc Gagnon, SMA et dirigeant principal de la transformation numérique

Services partagés soutenus par santé Canada

Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP)
Sarah Lawley, SMA
Cathy Allison, SMA associée intérim

Direction générale des services de gestion (DGSG)
Debbie Beresford-Green, SMA

Direction générale services juridiques
Christian Roy, Avocat général principal

Opérations comptables et gestion du matériel
Hongchao Wang, Directrice générale et adjointe au dirigeant principal des finances

Centre de l'ombuds, de la résolution et de l'éthique (CORE)
Sylvie Richard, Ombuds et directrice exécutive

Approche et priorités de l'administratrice en chef de la santé publique

Chaque année, l'administratrice en chef de la santé publique du Canada (ACSP) a pour mandat de fournir au ministre de la Santé un rapport indépendant sur l'état de la santé publique au Canada.

Le rapport de 2022 intitulé « Mobiliser la santé publique contre les changements climatiques » examine les impacts des changements climatiques sur la santé physique et mentale des Canadiens et le rôle que les systèmes de santé publique peuvent jouer pour prévenir et réduire ces répercussions dans l'ensemble du pays.

Dans l'ensemble, les rapports haussent le niveau de visibilité des enjeux concernant la santé publique et suscitent le dialogue. Ils peuvent également mener à des mesures visant à améliorer et à protéger la santé des Canadiens.

Le rapport de l'ACSP de 2022 présente une feuille de route pour l'ensemble du système de santé publique au Canada afin d'organiser des mesures de santé climatique et de se mobiliser. Il fournit des orientations concrètes sur la façon dont nous pouvons utiliser nos connaissances et nos outils existants, tout en les élargissant pour relever les nouveaux défis qui découleront des changements climatiques.

L'ACSP vise à publier son rapport annuel [REDACT] à l'automne 2023.

Rôle fédéral clé

Le gouvernement fédéral détient des responsabilités clés dans des domaines tels que la protection de la santé et de la sécurité, la préparation et l'intervention en cas d'urgence, la santé des Autochtones et la promotion de la santé et la prévention des maladies, tandis que les PT sont chargés de l'établissement des normes de santé publique et de l'exécution des fonctions et des programmes de santé publique.

Pour faire avancer les priorités communes FPT en matière de santé publique, l'ASPC :

Collaboration avec d'autres partenaires

Rôle du ministre

Échelle internationale

Ministères et organismes fédéraux

Autres partenaires

Rôle de l'agence

Échelle internationale

Ministères et organismes fédéraux

Travaille en étroite collaboration avec plusieurs ministères et organismes responsables d'assurer une vie saine et de promouvoir le bien-être, notamment :

Autres partenaires

Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

Mandat des IRSC

Conformément à la Loi sur les IRSC (2000), les IRSC ont pour objectif « d'exceller, selon les normes internationales reconnues d'excellence scientifique, dans la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d'améliorer la santé de la population canadienne, d'offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de santé au Canada ».

Aperçu des IRSC

Les IRSC en bref

Les instituts

Areas of responsibility

Façon don't les IRSC appuient la recherche

Deux mécanismes permettent d'appuyer la recherche :

Chercheurs

Priorités en santé

Processus

Principaux secteurs d'activité

Recherche en santé – promouvoir la vision renouvelée des IRSC

Priorités fédéral – collaborer avec le portefeuille de la Santé et d'autres partenaires du gouvernement

Aperçu financier des IRSC

Budget 2022-23 par catégorie

Autres renseignements financiers

En 2022-2023, les IRSC ont investi 1 258,4 M$ dans les subventions et contributions : down into investissements discrétionnaires, non- investissements discrétionnaires, et autorités statutaires.

Les investissements discrétionnaires totalisent 804,7 M$ et comprennent:

Les investissements non discrétionnaires totalisent 453,7 M$ et comprennent :

Structure organisationnelle des IRSC

L'administration centrale des IRSC se situe à Ottawa et se compose des cadres supérieurs suivants :

Structure de gouvernance de IRSC

La structure de gouvernance des IRSC décrit les rôles et les responsabilités supervisés par chaque secteur de gouvernance. Au sommet de la structure de gouvernance des IRSC se trouvent le Parlement et le ministre de la Santé. Directement sous la responsabilité du ministre de la Santé se trouvent le Conseil d'administration (CG) des IRSC, puis le président des IRSC, ainsi qu'un Conseil scientifique (CS) et un Comité de haute direction (CSL) qui relèvent du président des IRSC.

Le conseil d'administration des IRSC est chargé de :

Le président des IRSC est responsable de :

Le Conseil scientifique des IRSC est responsable:

Le Comité supérieur de direction des IRSC est responsable de:

* À titre d'organisme du gouvernement du Canada faisant partie du portefeuille de la Santé, les IRSC rendent des comptes au Parlement (Rapport sur les résultats ministériels), conseillent le ministre de la Santé sur toute question liée à la recherche en santé ou aux politiques de santé, et soutiennent les orientations stratégiques du gouvernement fédéral (en participant à des audiences de comités parlementaires, par exemple).

Annex: acteur important dans la structure scientifique et technologique du govournement du Canada

La structure de sciences et technologie du gouvernement du Canada compte de nombreux acteurs importants.

Au sommet de cette structure se trouve le premier ministre du Canada, suivi des ministres de la Santé, de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, et d'autres ministres du Cabinet.

Le ministère de la Santé, l'Agence de la santé publique du Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et les Instituts de recherche en santé du Canada relèvent du ministre de la Santé.

Les ministères et organismes relevant du ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie sont Innovation, Sciences et Développement économique Canada, le Conseil national de recherches, l'Agence spatiale canadienne, Statistique Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et le Conseil de recherches en sciences humaines.

D'autres ministres du Cabinet sont ceux de Ressources naturelles Canada, Affaires mondiales Canada, Défense nationale, Recherche et développement pour la défense Canada, Pêches et Océans Canada, Transports Canada, Sécurité publique Canada et Environnement et Changement climatique Canada.

Parmi les ministères susmentionnés, les suivants sont pourvus de laboratoires nationaux : Santé Canada, Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Ressources naturelles Canada, Affaires mondiales Canada, Défense nationale, Pêches et Océans Canada, Transports Canada, Sécurité publique Canada, et Environnement et Changement climatique Canada.

Les organismes fédéraux qui réalisent des recherches et qui sont donc à vocation scientifique sont l'Agence de la santé publique du Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, le Conseil national de recherches, l'Agence spatiale canadienne, Statistique Canada, Recherche et développement pour la défense Canada.

Les organismes de financement de la recherche sont les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et le Conseil de recherches en sciences humaines.Numerous key players are involved in the Government of Canada's Science and Technology Structure.

Annexe: acteur important dans les investissements fédéraux en sciences et technologie (2022-23)

De nombreux acteurs importants investissent dans les sciences et la technologie. Voici une liste des comités, organisations, ministères et organismes fédéraux, assortis de leurs investissements dans les sciences et la technologie en 2022-2023. Les données recueillies datent de juin.

Membres du Comité de coordination de la recherche au Canada :

Organisation axée sur la recherche et la technologie :

Organismes fédéraux :

Ministères fédéraux :

Agence Canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Mandat législatif

Élaborer et fournir des services d'inspection et autres services afin de:

Répartition des responsabilités entre les ministres

Ministre de la Santé

Responsable de ce qui suit :

Salubrité des aliments :

Ministre de l'Agriculture et l'Agroalimentaire

Responsable de ce qui suit :

Responsabilités principales

Santé des végétaux, santé des animaux, salubrité des aliments et le commerce international :

Salubrité des aliments

Protéger l'approvisionnement alimentaire du Canada :

Réduire au minimum les risques pour la santé et la sécurité des Canadiens en faisant ce qui suit :

Contribuer à la protection des consommateurs en faisant ce qui suit :

Santé des végétaux

Protéger les ressources végétales du Canada :

Protéger les ressources végétales du Canada, l'environnement et les industries liées aux végétaux en faisant ce qui suit :

Santé des animaux

Protéger les ressources animales du Canada et les Canadiens contre les maladies :

Réduire au minimum les risques pour les ressources animales terrestres et aquatiques du Canada, et veiller à la salubrité des aliments du bétail, des produits d'origine animale et des vaccins pour les animaux en faisant ce qui suit :

Commerce international

Faciliter l'accès aux marchés pour les végétaux, les animaux et les aliments du Canada

Contribuer à l'accès aux marchés pour l'agriculture et l'agroalimentaire canadiens en faisant ce qui suit :

Structure organisationnelle

La structure organisationnelle de l'ACIA est dirigée par deux cadres supérieurs. La président, Dr. Harpreet S. Kochhar, et le premier vice-président, Jean-Guy Forgeron. Onze cadres supervisant différentes sections de l'ACIA rendent compte aux deux cadres supérieurs susmentionnés.

Delivery of CFIA mandate

Services ministériels

Services ministériels et 'exécution du mandat de l'ACIA

Services partagés avec Agriculture et Agroalimentaire Canada

Présence nationale de l'ACIA

Bureau locaux et régionaux

Région de l'Atlantique :

Région du Québec :

Région de l'Ontario :

Région de l'ouest :

Région de la capitale nationale :

Ressources de l'ACIA

Dépenses prévues selon l'activité principale 2022-2023 :

Dépenses prévues selon le type de dépenses 2022-2023 :

Partenaires de l'ACIA

International partners

Gouvernements municipaux, provinciaux et territoriaux

Ministères et organismes fédéraux

Industrie

Consommateurs

Remarque : L'ACIA travaille également avec des groupes autochtones pour soutenir la réconciliation autochtone.

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Mandat et compétence du CEPMB et lois applicables

Mandat

Jurisdiction and legislation

Responsabilités du Ministre

La Loi sur les brevets autorise le ministre de la Santé à :

Le ministre de la Santé peut (sans y être obligé) :

Principaux secteurs d'activité

Mandat réglementation

Mandat en matière de rapport

Dossiers clés – moderniser le cadre de réglementation

Budget 2023-24 du CEPMB par priorités opérationnelles

Budget 2023-24 par direction générale (en millions)

Le budget des priorités opérationnelles pour 2022-2023 (en millions) pour chaque direction du CEPMB. Le CEPMB est composé de six directions : Directeur exécutif, Secrétariat du Conseil, Services généraux, Réglementation et liaison auprès des brevetés, Politiques et analyse économique et Services juridiques. Les ressources totales sont 81 équivalents temps plein (ETP) et un budget d'environ 17,09 M$.

Les budgets pour chaque direction sont les suivants :

La responsabilité essentielle de l'organisation est la réglementation des prix des médicaments brevetés et le résultat ministériel est l'accès à des médicaments brevetés à des prix abordables. Le budget ministériel est réparti entre deux priorités :

PMPRB organizational structure

La structure organisationnelle présente la haute direction du CEPMB. Au sommet du CEPMB, on trouve le président, Thomas Digby.

Sous le président, on trouve la vice-présente et trois membres du Conseil :

Les trois cadres supérieurs du personnel du CEPMB agissent sous la direction du Conseil :

Le directeur exécutif supervise les directeurs des trois autres directions du CEPMB :

C. Législation et prise de décisions au sein du portefeuille de la santé

Les mandats législatifs due portefeuille de la Santé en bref

Portefeuilles

Les habilitantes

Lois attribuées.

Aperçu des responsabilités législatives et réglementaires au sein du portefeuille de la Santé

Introduction

Au Canada, la santé est un domaine de compétence partagé. En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, les responsabilités provinciales comprennent l'établissement, l'entretien et l'administration des hôpitaux, les affaires locales ainsi que la propriété et les droits civils. Au fil du temps, les tribunaux ont interprété ces dispositions constitutionnelles de façon à affirmer que les provinces et les territoires sont principalement responsables de la prestation des soins de santé, de l'administration des régimes provinciaux et territoriaux d'assurance-maladie et de la réglementation des professions de la santé.

Les autorités fédérales en santé sont fondées sur les responsabilités constitutionnelles en matière de droit pénal et de fiscalité du gouvernement fédéral, de même que sur le pouvoir fédéral de dépenser. Ces responsabilités servent de fondement à la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens par la réglementation des médicaments, des aliments, des instruments médicaux, des substances contrôlées, du cannabis, du tabac et des produits de vapotage, des produits de consommation et des cosmétiques, des produits antiparasitaires et de l'aide médicale à mourir.

Le Parlement a aussi le pouvoir de dépenser les sommes obtenues au moyen des taxes et impôts, et d'imposer des modalités pour les dépenses. Par conséquent, la Loi canadienne sur la santé définit les critères et les conditions que les régimes provinciaux et territoriaux d'assurance-maladie doivent respecter en vue de l'obtention de la totalité des droits en argent en vertu du Transfert canadien en matière de santé.

En se fondant sur les dispositions de la Constitution concernant la « paix, l'ordre et le bon gouvernement », le gouvernement fédéral exerce des fonctions de premier plan en ce qui concerne les interventions nationales d'urgence en santé et lorsque les questions de santé publique sont d'intérêt national. Depuis les années 1970, le pouvoir fédéral en santé publique a été interprété de manière à inclure aussi les efforts de recherche en santé et de promotion de la santé, de prévention des maladies et d'information sur la santé.

Plusieurs autres responsabilités fédérales comprennent des éléments de santé qui ne relèvent pas tous du portefeuille de la Santé. Cela comprend les pouvoirs économiques liés au commerce et aux brevets, qui s'appliquent aux médicaments, aux technologies et aux instruments médicaux; les responsabilités en matière d'affaires étrangères et d'immigration touchant la santé des migrants (p. ex. l'admission de ressortissants étrangers possédant des titres internationaux et les relations avec des organismes internationaux et des gouvernements étrangers) et les avantages et services de santé supplémentaires pour certaines populations (les Premières Nations et les Inuits, les réfugiés et les militaires).

Législation et réglementation du portefeuille de la Santé

Il existe une gamme de mécanismes législatifs que le gouvernement peut utiliser pour atteindre ses objectifs. Les outils législatifs comprennent les lois, les règlements et les décrets, qui sont tous pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé. Comme les lois promulguées par le Parlement, les règlements ont aussi un effet juridiquement contraignant. Le pouvoir d'adopter des règlements est généralement conféré par le Parlement au gouverneur en conseil (Cabinet), à un ministre ou, parfois, à un organisme.

Le ministre de la Santé doit appliquer et exécuter les volets d'une quarantaine de lois (et des règlements connexes) qui ont une incidence directe sur la santé et la sécurité des Canadiens.

Trois de ces lois sont des lois habilitantes, dont le ministre est responsable. Elles constituent le fondement des activités des trois plus importantes organisations du Portefeuille, à savoir Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments.

Ces lois prévoient des responsabilités particulières assumées par ces organisations relativement aux responsabilités légales du ministre. Ces responsabilités vont de la promotion du bien-être physique, social et mental des Canadiens (Loi sur le ministère de la Santé) à la prise de mesures de santé publique, en passant par la détermination et la réduction des facteurs de risque pour la santé publique, le soutien à l'égard de la préparation nationale aux menaces pour la santé publique (Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada), et l'établissement de normes en matière de salubrité pour les aliments vendus au Canada ainsi que l'application des dispositions sur les aliments prévues dans la Loi sur les aliments et drogues (Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments et Loi sur les restructurations et les transferts d'attributions dans l'administration publique). La Loi sur les brevets présente le fondement législatif de la création et du fonctionnement du Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés. De plus, la Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada a créé en 2000 les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), un organisme indépendant qui relève de son conseil d'administration et qui rend compte au Parlement par l'entremise du ministre de la Santé. L'objectif des IRSC est d'exceller dans la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d'améliorer la santé des Canadiens, d'offrir des produits et des services de santé plus efficaces et de renforcer le système de santé du Canada.

Le ministre a aussi d'importantes responsabilités en ce qui concerne l'application de la Loi canadienne sur la santé (LCS), la loi fédérale du Canada touchant les services de santé assurés. La LCS définit les principes nationaux qui régissent le système de soins de santé du Canada et a pour premier objectif « de protéger, de favoriser et d'améliorer le bien-être physique et mental des résidents du Canada et de faciliter un accès satisfaisant aux services de santé, sans obstacle d'ordre financier ou autre ». Elle établit les critères et les conditions que les régimes provinciaux et territoriaux d'assurance-maladie doivent respecter pour recevoir une pleine contribution pécuniaire au titre du Transfert canadien en matière de santé.

La Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada oblige l'Agence de la santé publique du Canada et l'administrateur en chef de la santé publique à assister le ministre de la Santé « dans l'exercice de ses attributions en matière de santé publique », ce qui comprend la préparation et l'intervention en cas d'urgence en santé publique. En vertu de la Loi sur la gestion des urgences, le ministre de la Santé a la responsabilité particulière de cerner les risques liés à son mandat et d'élaborer des plans pour y faire face. L'administrateur en chef de la santé publique a également des responsabilités explicites à l'égard de la législation sur les mesures d'urgence. Le portefeuille de la Santé a mis au point des plans d'urgence qui tiennent compte de divers risques pour la santé publique (p. ex. la grippe pandémique et les maladies d'origine alimentaire).

Pour prévenir l'introduction et la propagation de maladies transmissibles au Canada, la Loi sur la mise en quarantaine donne au ministre (et à d'autres responsables désignés) le pouvoir de prendre des mesures de santé publique globales. Depuis le tout début de la pandémie de COVID 19, au tournant de 2020, ce pouvoir a été utilisé pour appuyer les mesures de lutte contre la COVID-19, par exemple pour désigner des installations de quarantaine. La Loi sur la mise en quarantaine confère également au gouverneur en conseil le pouvoir d'émettre des consignes d'urgence pour interdire l'entrée aux voyageurs qui arrivent au Canada ou leur imposer des conditions.

Entre février 2020 et février 2023, 82 consignes d'urgence ont été émises en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine afin de minimiser le risque d'exposition à la COVID-19, de réduire le risque d'importation de cas d'autres pays, de rapatrier des Canadiens et de renforcer les mesures à la frontière. Il y a encore une ordonnance d'urgence en vigueur, qui expire le 5 avril 2023, qui impose des exigences en matière de dépistage avant l'arrivée aux voyageurs arrivant de certains pays, à quelques exceptions près.

En vertu de la Loi sur les aliments et drogues et de la Loi sur les produits antiparasitaires, le ministre a également le pouvoir de prendre des arrêtés d'urgence si une intervention immédiate est nécessaire afin de parer à un risque appréciable – direct ou indirect – pour la santé, la sécurité ou l'environnement. Pendant la pandémie de COVID-19, des arrêtés d'urgence ont été utilisés pour accélérer l'accès à d'importants médicaments, vaccins, désinfectants et instruments médicaux nécessaires à la lutte contre la COVID-19.

Pour aider à pallier certains problèmes causés par les restrictions liées à la COVID-19, qui ont eu une incidence sur l'accès aux médicaments d'ordonnance contenant des substances contrôlées, une exemption à certaines restrictions en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances a été accordée (p. ex. permettre aux pharmaciens de prolonger, de renouveler et de transférer des ordonnances et permettre aux praticiens de prescrire verbalement de tels médicaments).

Le Règlement sur le cannabis a également été modifié pour étendre la validité des documents médicaux permettant aux professionnels de la santé d'autoriser leurs patients à faire usage du cannabis pour des fins médicales.

En plus des lois habilitantes, un certain nombre de lois désignent le ministre de la Santé comme ministre responsable de leur application. Certaines lois établissent des cadres fédéraux (p. ex. sur les soins palliatifs, la maladie de Lyme ou l'état de stress post-traumatique) ou des stratégies nationales (p. ex. sur la démence) qui donnent des responsabilités précises au ministre de la Santé.

Les autres lois attribuées de droit au portefeuille de la Santé établissent les responsabilités que doit assumer le ministre de la Santé dans le contexte de la réglementation des aliments, des médicaments pharmaceutiques, des substances contrôlées, du tabac et des produits de vapotage, des produits antiparasitaires, des instruments médicaux, des produits biologiques, des toxines et agents pathogènes humains, des dispositifs émettant des radiations, des produits de consommation et des cosmétiques.

Il existe des différences importantes quant à la nature de ces divers régimes de réglementation. Toutefois, certains principes de prise de décision s'appliquent à bon nombre des lois pour lesquelles le ministre de la Santé a une responsabilité à porter. La section suivante énonce certains principes de premier plan.

« Pouvoirs et fonctions » prévus par la loi

La plupart des lois du Parlement et des règlements connexes sont appliqués par des ministres, et cette responsabilité peut comprendre divers pouvoirs et fonctions. Selon la loi (ou le règlement), le ministre responsable peut être nommé dans la loi elle-même ou désigné par le gouverneur en conseil (c.-à-d. le Cabinet).

En règle générale, les divers pouvoirs et fonctions énoncés dans une loi ou un règlement sont attribués au ministre responsable. Toutefois, dans certaines circonstances, des autorités particulières sont attribuées à d'autres personnes ou groupes de personnes donnés. Par exemple, le pouvoir d'établir des règlements et de modifier les annexes d'une loi est souvent attribué au gouverneur en conseil. Dans tous les cas, le ministre de la Santé continuerait de participer à l'établissement de l'orientation stratégique générale des programmes de réglementation, à l'élaboration des règlements et à l'approbation des règlements recommandés au gouverneur en conseil.

Qui prend des décisions réglementaires?

Selon la loi, le pouvoir de prendre des décisions peut être attribué expressément au ministre, à d'autres personnes (comme les inspecteurs désignés) ou, à l'occasion, au gouverneur en conseil. La section suivante explique le fonctionnement de ces différents types de pouvoirs décisionnels.

A. Ministre de la Santé

  1. Décisions prises par le ministre ou en son nom

Le pouvoir de prendre des décisions est souvent conféré par la loi au ministre. Dans le contexte du portefeuille de la Santé, ce pouvoir englobe de nombreux types possibles de décisions réglementaires, et un grand nombre de ces décisions sont prises au cours d'une journée type. Par conséquent, les fonctionnaires responsables prennent la grande majorité des décisions. Il en découle quatre avantages importants :

En tout temps, lorsque le pouvoir décisionnel conféré par la loi revient au ministre, le ministre responsable conserve le pouvoir de prendre personnellement ces décisions. Par contre, il est pratique courante dans tous les ministères et organismes chargés de la réglementation de permettre aux fonctionnaires d'exercer des pouvoirs décisionnels en réglementation correspondant à leurs fonctions.

Les décisions réglementaires peuvent être examinées de près par l'industrie, les médias, le public et l'appareil judiciaire. Par conséquent, il est essentiel que le ministre – ou les fonctionnaires compétents du portefeuille de la Santé qui prennent ces décisions au nom du ministre – soit en mesure de faire preuve d'intégrité dans ses processus décisionnels. Il est important de pouvoir démontrer que chaque décision est le résultat d'une évaluation objective – et, le cas échéant, scientifique – de toute l'information dont dispose l'autorité chargée de la réglementation.

Tous les jours, les fonctionnaires prennent des décisions réglementaires courantes et non controversées, mais, si une décision est de nature particulièrement délicate, des renseignements généraux supplémentaires peuvent être transmis de sorte que le ministre soit au courant du contexte et du fondement d'une décision.

  1. Pouvoir décisionnel ministériel lorsqu'une ordonnance de délégation des pouvoirs est requise

Dans certains cas précis, la législation peut comprendre des dispositions particulières qui permettent au ministre, en tant que responsable de l'organisation, de rendre une ordonnance déléguant des pouvoirs, devoirs et fonctions précis à des fonctionnaires ou employés de l'organisation (ou à une autre organisation du Portefeuille). La Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels sont des exemples pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé.

Voici quelques exemples des pouvoirs décisionnels conférés au ministre de la Santé :

B. Autres responsables

De nombreuses lois confèrent expressément des pouvoirs décisionnels à des personnes autres que le ministre. Par exemple, les pouvoirs d'inspection (accès, examen des dossiers, détention de substances, etc.) peuvent être exercés uniquement par un « inspecteur » désigné au titre de la Loi sur les aliments et drogues, de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances ou de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines, pour n'en nommer que quelques-unes. En vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, c'est un « agent de quarantaine » qui établit s'il convient d'exiger qu'une personne subisse un contrôle médical lorsque l'on soupçonne qu'elle pourrait être porteuse d'une maladie transmissible. L'administrateur en chef de la santé publique est chargé de prendre certaines décisions en vertu des consignes d'urgence émanant de la Loi sur la mise en quarantaine, notamment accorder des exemptions aux travailleurs essentiels et prendre des mesures de santé publique immédiates pour réduire le risque d'introduction ou de propagation de la COVID-19 en imposant des conditions aux personnes visées par les exemptions.

Dans ces cas, le ministre peut demander à être tenu au fait du processus décisionnel et en discuter avec les fonctionnaires, mais il ne peut pas prendre lui-même la décision ou y intervenir directement.

C. Tribunaux indépendants

Certaines lois autorisent la création de tribunaux qui fonctionnent de façon indépendante d'un ministre, comme le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) qui fait partie du portefeuille de la Santé. Le CEPMB est un organisme quasi judiciaire indépendant établi aux termes de la Loi sur les brevets. Le Conseil détermine si le prix du médicament breveté fixé par le fabricant est excessif et, le cas échéant, peut exiger une réduction du prix ou un remboursement des recettes excessives. Le Conseil peut également émettre des lignes directrices non contraignantes concernant sa propre administration. Toutefois, avant d'émettre toute ligne directrice, le Conseil doit consulter le ministre de la Santé ainsi que d'autres intervenants.

Même si le CEPMB exécute son mandat indépendamment du ministre de la Santé et de Santé Canada, la Loi sur les brevets énonce un certain nombre de rôles que joue le ministre de la Santé à l'égard du CEPMB, comme la recommandation de nouveaux règlements ou de règlements modifiés au gouverneur en conseil relatifs au régime du CEPMB et la conclusion d'accords avec les provinces en vue du versement des fonds recueillis par le Conseil.

D. Gouverneur en conseil (Cabinet)

Les lois prévoient parfois expressément que le gouverneur en conseil exerce le pouvoir décisionnel. Les consignes d'urgence qui peuvent être émises par le gouverneur en conseil en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine pour interdire l'entrée aux personnes qui arrivent au Canada ou leur imposer des conditions en sont un exemple au sein du portefeuille de la Santé. Ces consignes peuvent être émises si, par exemple, les personnes ont séjourné dans un pays aux prises avec l'éclosion d'une maladie transmissible qui pourrait constituer une menace pour les Canadiens et qu'il n'existe aucune solution de rechange raisonnable pour empêcher l'introduction ou la propagation de la maladie. Depuis février 2020, le gouverneur en conseil exerce son pouvoir d'interdire à des voyageurs l'entrée au Canada et de leur imposer l'isolement et la mise en quarantaine obligatoires afin d'empêcher l'introduction et la propagation de la COVID-19.

La Loi sur les produits antiparasitaires offre un autre exemple où le gouverneur en conseil peut, par décret, annuler ou modifier l'homologation d'un produit antiparasitaire s'il le juge nécessaire en vue de l'application d'un accord international. Ni le ministre ni les fonctionnaires responsables du Ministère ne peuvent prendre ce genre de décisions au nom du Cabinet.

Surveillance réglementaire des produits

Chaque année, l'industrie commercialise des centaines de nouveaux produits au Canada. Les produits de santé ou de consommation, les produits chimiques, les pesticides ou les aliments vendus sur le marché canadien doivent respecter des normes réglementaires rigoureuses établies par Santé Canada. Le portefeuille de la Santé s'emploie à aider les Canadiens à mener une vie plus saine en leur fournissant l'accès à des produits comme des produits pharmaceutiques pour améliorer leur santé, et en les aidant à se protéger contre des produits non sûrs ou comportant un risque élevé pour leur santé (p. ex. opioïdes illicites, tabac). Le Portefeuille réglemente des dizaines de milliers de produits et les surveille grâce à l'application de plus de 160 règlements dans plus de 40 lois.

Certains outils réglementaires servent à examiner, à évaluer et à suivre les produits (voir le tableau ci-dessous). La portée de l'examen d'un produit donné dépend généralement du niveau de risque du produit. Par exemple, bien que les produits de santé et les pesticides fassent l'objet d'une surveillance avant la mise sur le marché (p. ex. essais cliniques pour les médicaments; modélisation de l'exposition pour les pesticides) ainsi que de mesures après la mise sur le marché (p. ex. suivi de l'innocuité; rappels), les produits de consommation (comme les jouets et les appareils ménagers) sont gérés au moyen d'un régime post-commercialisation efficace qui comprend l'établissement de lignes directrices et d'activités de sensibilisation pour l'industrie, l'élaboration de normes nationales et internationales de sécurité volontaires, ainsi que la réalisation proactive d'essais et d'inspections pour favoriser la conformité aux règlements.

Le portefeuille de la Santé s'occupe également de la réglementation pour protéger les Canadiens contre les menaces que constituent les maladies infectieuses. Les risques que posent les agents pathogènes humains et les toxines pour la santé et la sécurité humaines sont également atténués grâce à la réglementation des installations utilisant ces agents et toxines et à l'octroi de permis à ces installations.

Produits « Avant la mise en marché » avant le commercialisation d'un produit « Après la mise sur le marché » : Une fois le produit commercialisé

Médicaments d'ordonnance (à usage humain et vétérinaire)

Santé Canada réalise des examens scientifiques des médicaments pour en assurer :

  • l'innocuité;
  • la qualité; et
  • l'efficacité.

Santé Canada :

  • surveille les effets indésirables;
  • inspecte les installations où le médicament est fabriqué;
  • enquête sur les plaintes;
  • met en œuvre des mesures d'application de la loi;
  • assure la surveillance; et
  • ordonne un rappel au besoin.

Médicament délivré sans ordonnance (à usage humain et vétérinaire)

Santé Canada réalise des examens scientifiques des médicaments pour en assurer :

  • l'innocuité;
  • la qualité; et
  • l'efficacité.

Santé Canada :

  • surveille les effets indésirables;
  • inspecte les installations où le médicament est fabriqué;
  • enquête sur les plaintes;
  • met en œuvre des mesures d'application de la loi;
  • assure la surveillance; et
  • ordonne un rappel au besoin.

Produits de santé naturels

Santé Canada réalise des examens scientifiques des médicaments pour en assurer :

  • l'innocuité;
  • la qualité; et
  • l'efficacité.

Santé Canada :

  • surveille les effets indésirables;
  • enquête sur les plaintes;
  • met en œuvre des mesures d'application de la loi; et
  • ordonne un rappel au besoin.

Instruments médicaux

Santé Canada examine des instruments en tenant compte des risques pour en assurer :

  • l'innocuité;
  • la qualité; et
  • l'efficacité.

Santé Canada :

  • surveille l'innocuité des instruments;
  • inspecte les installations où les instruments sont fabriqués;
  • ordonne un rappel au besoin; et
  • met en œuvre des mesures d'application de la loi.

Biologiques et radiopharmaceutiques

Santé Canada examine des produits biologiques et radiopharmaceutiques pour en assurer :

  • l'innocuité;
  • la qualité; et
  • l'efficacité.

Santé Canada :

  • surveille l'innocuité et l'efficacité continues des médicaments;
  • surveille les effets indésirables;
  • inspecte les usines de fabrication de médicaments;
  • enquête sur les plaintes;
  • assure la surveillance;
  • met en œuvre des mesures d'application de la loi; et
  • ordonne un rappel au besoin.

L'ASPC :

  • assure la surveillance (p. ex. la surveillance des effets indésirables associés aux vaccins).

Aliments

Santé Canada :

  • effectue des évaluations, avant la mise sur le marché, d'additifs alimentaires, d'aliments nouveaux, de préparations pour nourrissons, ainsi que de certains types d'allégations santé et nutritionnelles; et
  • donne des opinions, à la demande des usines de fabrication, sur l'innocuité des produits chimiques contenus dans le matériel d'emballage des aliments, les agents technologiques alimentaires et les additifs indirects.

L'ASPC :

  • surveille les tendances dans l'utilisation des antimicrobiens et dans la résistance aux antimicrobiens parmi certains organismes bactériens provenant d'animaux sains à l'élevage et à l'abattage dans le cadre du Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA). Elle établit des liens entre les antimicrobiens utilisés chez les animaux destinés à l'alimentation et l'impact sur la santé connexe.

L'ACIA :

  • applique la législation en matière de sécurité alimentaire et de protection des consommateurs;
  • inspecte les parties réglementées qui font des échanges interprovinciaux et internationaux;
  • inspecte les aliments et leurs étiquettes afin de s'assurer qu'ils sont conformes à la réglementation alimentaire canadienne;
  • enquête sur les plaintes;
  • gère les rappels d'aliments;
  • teste les produits alimentaires pour en assurer la sécurité, y compris les contaminants et les tests de pathogènes; et
  • effectue des recherches pour développer et améliorer les méthodes utilisées pour les essais des aliments.

Santé Canada :

  • offre une surveillance réglementaire après la commercialisation par l'établissement de normes, de politiques et de lignes directrices alimentaires;
  • effectue des évaluations des risques pour la santé et communique les résultats à l'ACIA afin qu'elle prenne les mesures de gestion des risques et de suivi qui s'imposent;
  • entreprend des études et des recherches pour cerner et évaluer les dangers chimiques et microbiens, ainsi que déterminer et évaluer la suffisance nutritionnelle;
  • fournit des services de référence nationaux pour les agents pathogènes d'origine alimentaire; et
  • recueille des données de biosurveillance des contaminants dans les aliments et chez les humains et des renseignements sur la consommation d'aliments afin d'évaluer l'exposition des Canadiens aux contaminants (p. ex. l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé, l'Étude sur l'alimentation totale.

L'ASPC :

  • surveille et applique les mesures sur la salubrité des aliments et la potabilité de l'eau dans les moyens de transport de passagers (p. ex. les avions, les navires de croisière, les trains de passagers);
  • effectue une surveillance des maladies entériques par l'entremise du Programme national de surveillance des maladies entériques et de PulseNet (détection et enquête des épidémies d'origine alimentaire), et de FoodNet Canada afin de déterminer les risques dans la chaîne alimentaire;
  • appuie les provinces dans le passage au séquençage du génome entier pour améliorer la détection des éclosions et la caractérisation d'agents pathogènes; et
  • surveille les tendances dans l'utilisation des antimicrobiens et dans la résistance aux antimicrobiens parmi certains organismes bactériens provenant de l'humain, d'animaux et d'aliments dans le cadre du PICRA.

Produits de consommation et cosmétiques

Santé Canada :

  • Aucune surveillance réglementaire avant la mise sur le marché.

Santé Canada :

  • examine les déclarations de cosmétiques pour vérifier si des ingrédients interdits ou restreints y sont utilisés;
  • surveille et met à l'essai des produits sur le marché pour en assurer l'innocuité et la conformité aux règlements;
  • supervise les rappels de produits jugés non sécuritaires; et
  • surveille et évalue les incidents de sécurité associés aux produits de consommation et aux cosmétiques.

Substances chimiques

Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada :

  • évaluent les répercussions possibles de nouvelles substances chimiques sur la santé humaine et l'environnement; et
  • instaurent de nouvelles mesures de contrôle, au besoin.

Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada :

  • évaluent les risques de substances chimiques existantes; et
  • prennent les mesures de gestion des risques appropriées lorsqu'ils les jugent nécessaires.

Pesticides

Santé Canada :

  • détermine si un pesticide peut être utilisé selon l'usage prévu de manière sécuritaire et efficace sans danger pour la santé humaine ou l'environnement;
  • des évaluations scientifiques sont menées pour s'assurer que les risques pour la santé des Canadiens et l'environnement sont acceptables et que le produit a une valeur (par exemple, qu'il répondra à un besoin de contrôle d'un problème de parasite); et
  • les pesticides doivent être enregistrés ou autorisés d'une autre manière avant de pouvoir être vendus ou utilisés au Canada.

Santé Canada :

  • réévaluation : Pour garantir que les pesticides répondent aux normes modernes de protection de la santé et de l'environnement, tous les pesticides doivent faire l'objet d'une réévaluation selon un cycle de 15 ans;
  • examens spéciaux : Des examens spéciaux doivent être entrepris s'il existe des motifs raisonnables de croire que les risques sanitaires et environnementaux posés par le produit ne sont plus acceptables;
  • santé Canada met en œuvre des mesures de conformité et d'application de la loi; et
  • les fabricants de pesticides sont tenus de signaler tout incident impliquant l'utilisation possible de leurs produits, les nouvelles études scientifiques identifiant de nouveaux risques et les volumes de produits vendus au Canada.

Substances réglementées

Santé Canada :

  • inspecte les distributeurs autorisés de substances réglementées et de précurseurs chimiques pour s'assurer qu'ils respectent les exigences de sécurité et d'autres exigences avant d'obtenir un permis.

Santé Canada :

  • surveille les effets indésirables;
  • inspecte les distributeurs autorisés et les pharmacies;
  • surveille la perte et le vol signalés;
  • surveille les transactions suspectes signalées;
  • promeut le respect des règlements;
  • enquête sur les plaintes;
  • envoie des lettres d'avertissement;
  • gère les rappels; et
  • mène des activités d'application, y compris la suspension ou la révocation de licences, de permis ou d'exemptions.

Tabac et produits de vapotage

Santé Canada :

  • Aucune surveillance réglementaire avant la mise sur le marché.

Santé Canada :

  • surveille et évalue les incidents de sécurité associés aux produits de vapotage; et
  • mène des activités de conformité et d'application, qui comprennent des inspections visant à vérifier la conformité à la Loi sur le tabac et les produits de vapotage, y compris les exigences en matière d'étiquetage et d'emballage, les restrictions d'accès, de promotion, l'interdiction de certains additifs, la présence de fermetures « protège-enfants » et de limites sur la concentration de nicotine, la norme sur le potentiel incendiaire des cigarettes (cigarettes seulement), les exigences de déclaration et les limites de concentration de nicotine (produits de vapotage seulement.

Cannabis

Santé Canada :

  • exige des demandeurs de licence de cannabis qu'ils respectent les bonnes pratiques de production, les exigences en matière de sécurité physique et de sécurité du personnel avant l'exploitation;
  • oblige les titulaires de licence de cannabis à respecter les bonnes pratiques de production avant la vente de cannabis de produits de cannabis comestible, d'extrait de cannabis ou d'agents topiques de cannabis.

Santé Canada :

  • protège l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement (p. ex. le Système de suivi du cannabis et de demande de permis, le contrôle des stocks);
  • inspecte les titulaires de licence de cannabis;
  • surveille les événements indésirables sérieux;
  • effectue des examens et des suivis des plaintes; et
  • met en œuvre des mesures de conformité et d'application de la loi.

Produits dangereux utilisés en milieu de travail

Santé Canada :

  • reçoit des demandes, notamment des fiches de données de sécurité concernant tous les produits dangereux utilisés en milieu de travail pour lesquels une protection des renseignements commerciaux confidentiels est demandée; et
  • détermine la validité des demandes de renseignements commerciaux confidentiels.

Santé Canada :

  • travaille avec les partenaires de réglementation fédéraux, provinciaux et territoriaux pour faire le suivi des préoccupations relatives à la santé et à la sécurité et assurer la conformité aux exigences en matière d'étiquetage et de fiches de données de sécurité; et
  • détermine la conformité des fiches de données de sécurité, sélectionnées par triage fondé sur le risque, qui accompagnent les demandes de protection des renseignements commerciaux confidentiels.

Dispositifs émettant des radiations

Santé Canada :

  • Aucune surveillance réglementaire avant la mise sur le marché.

Santé Canada :

  • régit l'importation, la location et la vente de dispositifs émettant des radiations, y compris l'étiquetage, l'emballage, la publicité, la construction et la performance;
  • surveille et met à l'essai des produits sur le marché pour en assurer l'innocuité et la conformité aux règlements; et
  • surveille les déclarations d'incidents par les fabricants.

D. Relations Fédérales/Provinciales/Territoriales

Aperçu des rôles et des relations des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en matière de santé

Rôles and responsabilités

La santé est un domaine de responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT). La prestation des services de santé, l'administration des régimes d'assurance-santé des provinces et des territoires (PT) et la réglementation des professions de santé relèvent de la compétence des PT.

Le gouvernement fédéral appuie les soins de santé universellement accessibles et financés par le secteur public pour les Canadiens au moyen de paiements de transfert aux PT par l'entremise du Transfert canadien en matière de santé (TCS) et de l'administration de la Loi canadienne sur la santé (LCS). La LCS établit les exigences que les régimes d'assurance-maladie des PT doivent respecter pour recevoir la totalité de leurs contributions en espèces en vertu du TCS. À titre de principal transfert aux provinces et aux territoires, le TCS vise à fournir un financement prévisible à long terme.

Les responsabilités fédérales comprennent la protection de la santé et de la sécurité par la réglementation, la sécurité de la santé et la préparation et l'intervention en cas d'urgence, la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques, la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, ainsi que l'appui à la recherche et à l'innovation en santé.

Bien que les PT doivent fournir à tous les résidents des services de santé universels assurés, le gouvernement fédéral est également responsable du financement et de l'administration d'une gamme de prestations et de services de santé pour les populations fédérales (c.-à-d. les services de soins de santé primaires pour les membres des Forces armées canadiennes, les détenus dans les pénitenciers fédéraux et les demandeurs d'asile; et les prestations supplémentaires pour les membres inscrits des Premières Nations et les Inuits reconnus, la Gendarmerie royale du Canada et les anciens combattants).

Les autres domaines de responsabilité où les leviers fédéraux, provinciaux et territoriaux peuvent appuyer des objectifs communs comprennent, entre autres, tous les aspects de la santé publique comme la surveillance, la prévention et le contrôle des maladies infectieuses, la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques, ainsi que la sécurité sanitaire et la préparation aux situations d'urgence (y compris la coordination des efforts d'intervention en cas de pandémie). Les lignes directrices et les règlements fédéraux en matière d'hygiène du milieu fournissent également une orientation pour les efforts provinciaux et territoriaux de mise en œuvre et d'intendance. Les deux ordres de gouvernement et leurs organismes de santé respectifs se partagent la responsabilité de la collecte et de l'analyse des renseignements sur la santé, ainsi que du financement des initiatives de recherche et d'innovation.

Le informations ci-dessous résume les rôles et les responsabilités des gouvernements FPT, y compris les domaines de chevauchement:

Gouvernement fédéral

Provinces / territoires (PT)

Fédéral / provinciaux / territoriaux

Collaboration FPT

Le système de santé du Canada a été façonné par des politiques et des activités législatives FPT clés pendant des décennies, et il a évolué pour répondre aux besoins changeants de la population et à la capacité fiscale. La collaboration FPT continue est essentielle, car les deux ordres de gouvernement doivent travailler ensemble pour répondre à un large éventail de priorités en matière de santé. Cela est particulièrement vrai dans les domaines où les responsabilités se recoupent, tels que le financement des services de santé, la réponse aux urgences de santé publique, la prévention des maladies chroniques et de la propagation des maladies infectieuses et transmissibles ainsi que la promotion de la santé, entre autres.

Les gouvernements FPT continuent de collaborer sur un certain nombre de priorités de premier plan, y compris la conclusion de nouveaux accords bilatéraux de financement des soins de santé, l'élargissement de l'accès aux services de santé familiale, la réduction des arriérés et l'appui aux travailleurs de la santé, l'amélioration de l'accès aux services de santé mentale et de consommation de substances de qualité, la modernisation des systèmes de santé à l'aide de données sur la santé et d'outils numériques, l'aide médicale à mourir, les ruptures et les pénuries d'approvisionnement en médicaments, l'abordabilité et l'accessibilité des médicaments d'ordonnance et la résistance aux antimicrobiens, pour n'en nommer que quelques-uns. Bon nombre de ces secteurs nécessitent un engagement FPT continu et solide avec d'autres secteurs (p. ex. EDSC, l'agriculture, la justice et la sécurité publique). Le portefeuille de la Santé sert aussi souvent de point de convergence pour la mobilisation d'autres secteurs auprès des PT sur des questions liées à la santé (p. ex. Services aux Autochtones Canada, Services aux Autochtones Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada)

Le niveau de collaboration FPT pendant la pandémie de COVID-19 a été sans précédent et a contribué à assurer une réponse pancanadienne à la pandémie. Les domaines de collaboration se sont concentrés sur l'acquisition et la distribution d'équipements de protection individuelle; les vaccins; la santé publique et les conseils cliniques; les communications et l'éducation; les tests et le dépistage, la surveillance et la production de rapports nationaux; les mesures frontalières et la capacité du système de santé. Un financement, des programmes et des approvisionnements considérables du gouvernement fédéral ont appuyé ces efforts, y compris des investissements liés à la santé dans le cadre de l'Accord sur la relance sécuritaire, et un soutien fédéral d'appoint offert par l'entremise du guichet unique de l'ASPC pour aider les administrations en matière de main-d'œuvre en santé, d'actifs physiques et de fournitures, de vaccination et de soutien épidémiologique, entre autres.

[REDACTION] Cependant, au cours de la deuxième moitié de 2022, le paysage et les relations FPT ont été davantage influencés par les demandes des PT pour un financement plus vaste du système de santé et ont été entravés par les directives du Conseil de la fédération (CDF) de limiter l'engagement à l'égard de toute nouvelle priorité jusqu'à ce que leurs demandes d'augmentation du TCS soient satisfaites. La réunion de travail du 7 février 2023 entre le premier ministre du Canada et les premiers ministres des PT a marqué un changement important puisque le gouvernement fédéral a annoncé son plan sur la santé, visant à fournir près de 200 milliards de dollars sur 10 ans, y compris une augmentation du TCS et 25 milliards de dollars sur 10 ans en financement bilatéral pour appuyer les priorités suivantes :

Ces investissements sont offerts aux PT dans le cadre de deux ententes bilatérales :

De plus, le gouvernement fédéral versera 1,7 milliard de dollars sur cinq exercices (de 2022 2023 à 2027-2028) pour améliorer les salaires et les conditions de soutien des préposés aux services de soutien à la personne et des nouvelles professions connexes.

Le CDF a annoncé publiquement qu'il acceptait le financement fédéral le 13 février 2023, et a envoyé une lettre officielle le 16 février. À la suite d'un engagement bilatéral au niveau ministériel, toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception du Québec, ont fourni leur entente de principe avec l'offre de financement fédéral. L'engagement bilatéral avec toutes les administrations, y compris le Québec, se poursuit au niveau ministériel et au niveau des fonctionnaires à l'effet d'élaborer des ententes bilatérales et des plans d'action pour acheminer le financement, ainsi que pour établir des indicateurs communs au moyen d'un processus dirigé par l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).

Ce plan de financement fédéral s'appuie sur les travaux conjoints FPT antérieurs, y compris la collaboration ayant abouti à l'énoncé de principes communs (EPC) sur les priorités partagées en santé, signé en août 2018. L'EPC a bénéficié d'investissements fédéraux ciblés (11 milliards de dollars sur 10 ans) dans les soins à domicile et en milieu communautaire, ainsi que dans les services de santé mentale et de lutte contre les dépendances. À la suite de l'adoption de l'EPC, le gouvernement fédéral a négocié et signé avec chaque province et territoire des ententes bilatérales qui énoncent en détail comment chaque administration utilisera les fonds fédéraux pour améliorer l'accès aux soins à domicile et en milieu communautaire, ainsi qu'aux services de santé mentale et de lutte contre les dépendances.

D'autres ententes bilatérales sur la santé ont été signées pour promouvoir d'autres objectifs communs en matière de santé, notamment :

Santé Canada s'engage également dans d'autres domaines clés, y compris bilatéralement au niveau des sous-ministres adjoints (SMA) sur les engagements fédéraux en matière de soins dentaires, en particulier le Programme canadien de soins dentaires (PCSD), en mettant l'accent sur la validation de l'information sur les programmes PT existants, en élaborant un mandat pour un nouveau Comité des SMA FPT sur les soins dentaires et en confirmant l'intention des PT de se retirer de la prestation fédérale pour le PCSD (seul le Québec a toujours exprimé le désir de se retirer).

Le Ministère collabore également avec les PT au niveau des SMA à la mise en œuvre de la Stratégie nationale visant les médicaments pour le traitement des maladies rares, y compris l'affectation de 1,4 milliard de dollars sur trois ans dans le cadre d'ententes bilatérales. Le 30 mars 2023, la Conférence des sous-ministres (CSM) a chargé le Groupe de direction pharmaceutique FPT de faire avancer le travail sur l'élaboration des ententes bilatérales, ainsi que sur une liste de médicaments nouveaux et émergents pour les maladies rares dont les coûts doivent être partagés et qui doivent être couverts de manière cohérente dans l'ensemble du pays. Des discussions distinctes sont en cours avec le Québec, ayant exprimé son souhait de ne pas prendre part à ces travaux.

Mécanisme FPT

Principaux mécanismes FPT en matière de santé

La collaboration continue est maintenue grâce à des structures officielles bien établies, notamment : les réunions des ministres FPT de la Santé (RMS), les réunions des sous-ministres (connues sous le nom de Conférence des sous-ministres FPT de la Santé, ou CSM) et le Réseau pancanadien de santé publique (RSP).

Le Forum des RMS constitue la principale table intergouvernementale par laquelle les ministres FPT de la Santé discutent et fournissent une orientation collective sur les questions de santé prioritaires et font progresser le travail de collaboration FPT. Le ministre fédéral de la Santé est le coprésident de la RMS, et le sous-ministre de Santé Canada agit à titre de coprésident de la CSM. Les coprésidents provinciaux et territoriaux sont nommés à l'échelon provincial ou territorial et font habituellement l'objet d'une rotation annuelle après la RMS annuelle en personne. Un réseau de comités (permanents et spéciaux) appuie la CSM et la RMS dans divers dossiers. En 2023, l'Î.-P.-É. a officiellement assumé le rôle de coprésident de la C.-B. Pendant son mandat de coprésidente, la Colombie-Britannique a accueilli la première RMS en personne depuis le début de la pandémie, du 7 au 8 novembre 2022, à Vancouver. La prochaine réunion en personne de la RMS devrait se tenir à Charlottetown (Î.-P.-É.) les 11 et 12 octobre.

Les ministres FPT responsables de la santé mentale et de la consommation de substances collaborent également dans le cadre de réunions spécialisées (RMS de la SMCS), appuyés par les sous-ministres et un nouveau Comité des SMA FPT sur la santé mentale et la consommation de substances. De concert avec la ministre fédérale de la Santé mentale et des Dépendances, sept provinces et territoires ont des ministres distincts et dévoués dans ce domaine.

Tout au long de la pandémie, la mobilisation au niveau de la CSM et de la RMS a atteint un sommet sans précédent, avec des téléconférences hebdomadaires de la RMS et des appels quotidiens de la CSM en 2020, afin d'assurer la coordination et le partage de renseignements aux échelons les plus élevés. La mobilisation à ces tables demeure fréquente, mais commence à se normaliser à un rythme plus régulier (p. ex. appels mensuels de la CSM).

Une collaboration régulière en matière de santé publique se fait par l'entremise de la structure du RSP et de son réseau de comités de soutien. Par l'entremise du RSP, les administrations collaborent à un large éventail d'enjeux afin de renforcer la santé publique au Canada, y compris la promotion de la santé, la prévention des maladies chroniques, l'infrastructure de santé publique, la préparation et l'intervention en cas d'urgence et les maladies infectieuses. Le RSP se concentre actuellement sur le renouvellement de sa structure de gouvernance et de ses priorités. Il a confirmé les priorités en matière de renforcement de la capacité de la main-d'œuvre en santé publique, de prévention des maladies infectieuses et évitables par la vaccination, de promotion des systèmes numériques et de données, de renforcement de la préparation aux pandémies en examinant les leçons apprises, ainsi que les droits des Autochtones et la réconciliation. Le travail de renouvellement du RSP confirmera les priorités (y compris celles liées à la prévention des maladies chroniques) et les changements apportés à la gouvernance d'ici janvier 2024.

Les 17 membres du Conseil du RSP (composé de représentants du gouvernement FPT au niveau des SMA chargés de la santé publique) relèvent de la CSM, qui fournit une orientation et approuve les priorités stratégiques en matière de santé publique pour le Canada. Le Conseil des médecins hygiénistes en chef (CMHC), qui comprend des médecins hygiénistes en chef de toutes les administrations, est également responsable de la collaboration technique et des conseils d'experts et scientifiques en santé publique sur les questions techniques et relève du RSP. La représentante de Santé Canada au sein du Conseil du RSP et du CMHC est la Dre Supriya Sharma, conseillère médicale en chef.

En janvier 2020, en tant que mécanisme d'urgence à durée limitée en vertu du RSP, le Comité consultatif spécial (CCS) FPT a été activé pour conseiller la CSM et assurer un leadership en santé publique afin d'appuyer une approche pancanadienne coordonnée en santé publique dans le cadre de la riposte à la COVID-19. Les membres du CCS sur la COVID-19 comprenaient les médecins hygiénistes en chef de tous les PT, l'administrateur en chef de la santé publique du Canada et les médecins hygiénistes en chef des principaux ministères fédéraux, ainsi que les SMA de la santé publique des administrations. Le Comité est présidé par les coprésidents du Conseil du RSP, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, et l'actuelle coprésidente PT, la Dre Jennifer Russell, médecin hygiéniste en chef du Nouveau Brunswick. Le CCS sur la COVID-19 a été désactivé le 6 juillet 2023, à la suite du rétablissement du Comité directeur sur les maladies transmissibles et infectieuses (CDMTI) dans le cadre des efforts visant à intégrer la COVID-19 à la planification des maladies respiratoires et au retour aux activités normales. Un CCS distinct sur les opioïdes continue de s'attaquer à l'épidémie de la crise des opioïdes. Un CAS sur la variole du singe a été désactivé en décembre 2022.

Mécanismes FPT supplémentaires

La ministre fédérale de la Santé, appuyée par l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), copréside également la table des ministres FPT du Sport, de l'Activité physique et des Loisirs (SAPL), aux côtés du ministre du Patrimoine et d'un coprésident PT (actuellement l'Î. -P. -É.). Le tableau du SAPL comprend trois secteurs distincts, mais interreliés : le sport, l'activité physique et les loisirs. Le président de l'ASPC est l'un des trois coprésidents de la Conférence FPT des sous-ministres du SAPL, responsable des questions relatives à l'activité physique.

Le président de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) participe aux réunions FPT des ministres et sous-ministres de l'Agriculture sur des questions liées à la salubrité des aliments, à la santé des végétaux et des animaux, ainsi qu'au commerce et à l'accès aux marchés pour le secteur agricole.

Le Comité FPT de la salubrité des aliments, auquel participent Santé Canada et l'ACIA, assure le leadership et le partenariat des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en matière de salubrité des aliments.

D'autres comités FPT ont été mis sur pied pour s'attaquer à la crise des surdoses, à la légalisation et à la réglementation du cannabis, à la consommation problématique de substances et aux méfaits, à la résistance aux antimicrobiens, aux données sur la santé, à la démence, aux problèmes de main-d'œuvre en santé, à l'aide médicale à mourir, aux pénuries de médicaments et aux ententes interprovinciales d'assurance-maladie, entre autres.

Santé des Autochtones

La prestation de services de santé aux peuples autochtones constitue un domaine de responsabilité partagée entre les gouvernements FPT et les partenaires autochtones. Les gouvernements provinciaux et territoriaux fournissent des services de santé accessibles à tous et assurés par l'État à tous les résidents, y compris les peuples autochtones.

Services aux Autochtones Canada (SAC) finance ou fournit directement des programmes et des services de santé supplémentaires pour les Premières Nations inscrites (principalement dans les réserves) et les Inuits reconnus, en plus de ce qui est fourni par les PT. Services aux Autochtones Canada administre le Programme des services de santé non assurés, qui offre aux clients admissibles des Premières Nations et des Inuits, quel que soit leur lieu de résidence, une gamme de services de santé tels que les médicaments sur ordonnance, les soins de la vue et les soins dentaires, les fournitures et équipements médicaux ainsi que le transport médical pour accéder aux services de santé. (En Colombie-Britannique, la Régie de la santé des Premières Nations offre ces programmes et services de santé supplémentaires aux Autochtones vivant dans la province.) L'ASPC offre des programmes hors réserve, comme les priorités en matière d'apprentissage des jeunes enfants, y compris le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques, et travaille avec des organisations autochtones sur des priorités clés, y compris la prévention du suicide et la promotion de la santé mentale, les infections transmissibles sexuellement et par le sang, et la tuberculose.

De plus, les gouvernements et les collectivités autochtones peuvent participer à la direction, à la gestion et à la prestation d'une série de programmes et de services de santé, qui varient selon les PT.

Le portefeuille de la Santé participe également à une série d'activités, en collaboration avec des partenaires autochtones, fédéraux, provinciaux et territoriaux, pour améliorer les résultats en matière de santé des Autochtones. Par exemple, Santé Canada travaille en étroite collaboration avec Services aux Autochtones Canada pour faire avancer le Fonds d'équité en santé autochtone de 2 milliards de dollars sur dix ans qui faisait partie de l'annonce de financement en santé du 7 février par le premier ministre. Ce fonds aiderait les partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis à combler les lacunes en matière de soins de santé auxquelles sont confrontés les peuples autochtones. Santé Canada travaille également en étroite collaboration avec SAC pour veiller à ce que les PT travaillent en étroite collaboration avec les partenaires autochtones régionaux afin de faire progresser leurs plans d'action pour appuyer le nouveau financement des soins de santé. L'EPC sur les priorités partagées en santé a aussi engagé les gouvernements FPT (à l'exception du Québec) à collaborer pour veiller à ce que les systèmes de santé continuent de répondre aux besoins des peuples autochtones vivant au Canada, et ces mêmes principes seront appliqués dans les nouvelles ententes bilatérales sur les soins de santé. D'autres dossiers prioritaires pour lesquels Santé Canada appuie SAC comprennent l'élaboration conjointe de lois sur la santé des Autochtones et la lutte contre le racisme envers les Autochtones dans les systèmes de santé du Canada.

De plus, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) s'efforcent d'accélérer l'autodétermination des peuples autochtones dans la recherche en santé en appuyant des travaux de recherche menés par les communautés autochtones et ancrés dans celles-ci, et qui s'attaquent aux problèmes de santé et aux inégalités dont souffrent les peuples autochtones, y compris le racisme au sein des systèmes de santé du Canada.

Reconnaissant les disparités importantes dans les résultats en matière de santé des Autochtones par rapport à la population non autochtone, les ministères fédéraux sont déterminés à collaborer avec les PT pour veiller à ce que les partenaires des Premières Nations, des Inuits et des métis participent aux discussions visant à améliorer l'accès aux services de santé et les résultats en matière de santé des peuples autochtones et discutent des progrès réalisés dans ces domaines.

Mobilisation du FPTI sur le plan de financement fédéral

Le plan Travailler ensemble sur les priorités partagées en santé du 7 février 2023 stipule que les PT « acceptent de continuer à collaborer avec les peuples, les organisations et les gouvernements autochtones pour garantir leur droit à un accès juste et équitable aux services de santé de qualité et culturellement sûrs, exempts de racisme et de discrimination, partout au Canada »."

La lettre adressée par les ministres Duclos et Bennett aux PT du 15 février 2023 indiquait également que : « Les gouvernements PT seront également encouragés à travailler en partenariat avec les organisations autochtones relevant de leur compétence afin d'appuyer des soins culturellement sûrs et appropriés pour les peuples autochtones et de tirer parti des occasions d'harmoniser les projets avec le Fonds d'équité en santé autochtone doté de 2 milliards de dollars ».

Pour appuyer ces efforts, le ministre Duclos et la ministre Hajdu (SAC) ont envoyé une lettre conjointe à toutes les administrations (à l'exception du Québec) les inviter à participer à des discussions trilatérales avec les dirigeants autochtones afin de faciliter la discussion sur les façons dont le financement peut améliorer l'accès des Autochtones aux services de santé de qualité et culturellement sûrs. Depuis le 24 juillet, des réunions trilatérales ont eu lieu avec la C.-B, l'Ont., T.-N.-L. et l'Î.-P.-É.

Recherche et innovation en matière de santé

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) travaillent en étroite collaboration avec les membres de l'Alliance canadienne des organismes provinciaux de la recherche en santé (ACOPRS) en tant que partenaires clés dans l'écosystème canadien de la recherche en santé.

La Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) du Canada est une coalition nationale d'intervenants voués à l'intégration de la recherche dans les soins aux patients, dirigée par les IRSC à l'échelon fédéral, en étroite collaboration avec les partenaires PT. Les plateformes et la recherche en santé financées par la SRAP offrent un mécanisme FPT collaboratif, codirigé et cofinancé pour répondre aux priorités nationales et des administrations, améliorer la santé des Canadiens et les systèmes de santé FPT, y compris leur rentabilité. Par exemple, les IRSC ont établi des partenariats avec chaque province, le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest pour la création d'unités de SOUTIEN de la SRAP – des centres provinciaux et territoriaux qui donnent accès aux données sur la santé, appliquent les connaissances générées par la recherche pour améliorer les pratiques de soins de santé, offrent une formation sur la réalisation et l'utilisation de la recherche axée sur le patient et font participer les patients en tant que partenaires actifs tout au long du processus de recherche. Les IRSC continuent de travailler avec leurs partenaires du Nunavut au lancement d'une unité de SOUTIEN dans ce territoire. Les IRSC cherchent actuellement à approfondir leurs relations avec les partenaires de cette coentreprise et sont en train de former un comité directeur à court terme pour orienter un processus de mobilisation pancanadien afin de recueillir des commentaires à grande échelle sur les besoins futurs de la SRAP.

Enfin, comme il est indiqué dans le document Travailler ensemble sur les priorités partagées en santé, les IRSC sont déterminés à collaborer avec Santé Canada et les PT pour améliorer l'accès aux services de santé mentale et de consommation de substances (SMCS). Grâce à l'appui solide des 13 PT, il existe une dynamique à la fois de base et descendante dans l'élaboration de Services intégrés pour les jeunes (SIJ) pour la SMCS ou l'expansion des services existants à l'échelle du pays. Les SIJ représentent une approche offrant un guichet unique aux jeunes de 12 à 25 ans, réunissant des fournisseurs de services, des jeunes et leurs familles et des collectivités pour aborder et offrir des services locaux et adaptés à leur culture. Dans plusieurs provinces, les réseaux de SIJ ont été mis en place pour permettre à la recherche de comprendre et d'évaluer en temps réel les pratiques exemplaires en matière de SIJ. Les IRSC se sont engagés à verser 15,15 millions de dollars sur 5 ans aux 13 réseaux de SIJ PT et aux réseaux autochtones afin d'élargir davantage les réseaux de SIJ existants (C.-B., Alb., Sask., Man., Ont., Qc, N.-B., N.-É., T.-N.-L., Autochtones), ou d'explorer et d'élaborer éventuellement les services ou réseaux des SIJ (Yn, T.N.-O, Nt, Î.-P.-É). De plus, les investissements continus des IRSC dans la recherche (1 million de dollars sur un an, à compter d'octobre 2022) appuient le travail axé sur l'élaboration de normes nationales de services de santé mentale et de consommation de substances pour les jeunes. Ces investissements ont été dirigés vers trois des réseaux de SIJ les plus établis au pays – Foundry (C.-B.), Youth Wellness Hubs Ontario (Ont.) et Aire ouverte (Qc) – ainsi que vers un réseau autochtone de SIJ.

Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé

Colombie-Britannique
Adrian Dix
Ministre de la Santé et ministre responsable des Affaires francophones
(nommé le 18 juillet 2017)

Alberta
Adriana LaGrange
Ministre de la Santé
(nommée le 9 juin 2023)

Saskatchewan
Paul Merriman
Ministre de la Santé
(nommé le 9 novembre 2020)

Manitoba
Audrey Gordon
Ministre de la Santé et des Soins aux personnes âgées et ministre de la Santé mentale, du Mieux-être et du Rétablissement
(nommée le 5 janvier 2021)

Ontario
Sylvia Jones
Ministre de la Santé et vice-première ministre
(nommée le 24 juin 2022)

Québec
Christian Dubé
Ministre de la Santé et des Services sociaux
(nommé le 20 octobre 2022)

Nouveau-Brunswick
Bruce Fitch
Minister of Health
(nommé le 15 juillet 2022)

Nouvelle-Écosse
Michelle Thompson
Ministre de la Santé et du Mieux-être et ministre responsable du Bureau de recrutement des professionnels de la santé Professionals Recruitment
(nommée le 31 août 2021)

Île-du-Prince-Édouard
Mark McLane
Ministre de la Santé et du Mieux-être
(nommé le 14 avril 2023)

Terre-Neuve-et-Labrador
Tom Osborne
Ministre de la Santé et des Services communautaires
(nommé le 6 juillet 2022)

Yukon
Tracy-Anne McPhee
Ministre de la Santé et des Services sociaux
(nommée le 3 mai 2021)

Territoires du Nord-Ouest
Julie Green
Ministre de la Santé et des Services sociaux, ministre responsable des Personnes handicapées et ministre responsable des Aînés
(nommée le 9 septembre 2020)

Nunavut
John Main
Ministre de la Santé, ministre responsable de la Prévention du suicide et ministre responsable des Aînés
(nommé le 19 novembre 2021)

Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé mentale et des dépendances

Colombie-Britannique
Jennifer Whiteside
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances
(nommée le 7 décembre 2022)

Alberta
Dan Williams
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances
(nommé le 9 juin 2023)

Saskatchewan
Everett Hindley
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances, ministre de la Santé des régions rurales et éloignées et ministre responsable des Aînés
(nommé le 9 novembre 2020)

Manitoba
Janice Morley-Lecomte
Ministre de la Santé mentale et du Mieux-être de la communauté
(nommé le 30 janvier 2023)

Ontario
Michael Tibollo
Ministre associé de la Santé mentale et des Dépendances
(nommé le 20 juin 2019)

Québec
Lionel Carmant
Ministre responsable des Services sociaux
(nommé le 18 octobre 2018)

Nouveau-Brunswick
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Nouvelle-Écosse
Brian Comer
Ministre responsable du Bureau de la santé mentale, de la Jeunesse et des Communications
(nommé le 31 août 2021)

Île-du-Prince-Édouard
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Terre-Neuve-et-Labrador
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Yukon
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Territoires du Nord-Ouest
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Nunavut
Pas de ministre distinct responsable de la Santé mentale et les Dépendances

Personnes-ressources supplémentaires

Administrations ayant des ministres responsables de portefeuilles propres à des enjeux

Colombie-Britannique
Sheila Malcolmson
Ministre du Développement social et de la Réduction de la pauvreté
(nommée le 7 décembre 2022)

Alberta
Jeremy Nixon
Ministre des Services sociaux, communautaires et aux aînés
(nommé le 9 juin 2023)

Manitoba
Scott Johnston
Ministre des Aînés et des Soins de longue durée
(nommé le 18 janvier 2022)

Ontario
Raymond Cho
Ministre des Services aux aînés et de l'Accessibilité
(nommé le 29 juin 2018)

Ontario
Paul Calandra
Ministre des Soins de longue durée
(nommé le 14 janvier 2022)

Québec
Sonia Bélanger
Ministre déléguée à la Santé et aux Aînés / Ministère de la Santé et des Services sociaux
(nommée le 20 octobre 2022)

Nouveau-Brunswick
Dorothy Shephard
Ministre du Développement social et ministre responsable de la Société de l'inclusion économique et sociale
(nommée le 23 août 2022)

Île-du-Prince-Édouard
Matthew MacKay
Ministre du Développement social et du Logement
(nommé le 16 août 2022)

Nouvelle-Écosse
Barbara Adams
Ministre des Aînés et des Soins de longue durée
(nommé le 31 août 2021)

Terre-Neuve-et-Labrador
John G. Abbott
Ministre des Enfants, des Aînés et du Développement social, ministre responsable de la Condition des personnes handicapées et ministre responsable du secteur communautaire
(nommé le 8 avril 2021)

Nunavut
Joanna Quassa
Ministre de la Culture et du Patrimoine, ministre responsable de la Société d'énergie Qulliq, ministre responsable des Langues et ministre responsable des Aînés
(nommée le 25 octobre 2021)

E. Relations avec les acteurs du système de santé

Aperçu des organisations pancanadiennes de la santé

À différents moments pendant plus de 30 ans, le gouvernement du Canada a créé des organisations pancanadiennes de santé (OPS) pour répondre aux besoins et aux problèmes précis du système de soins de santé. Il existe actuellement sept organisations de ce genre.

Les OPS ont été créées pour répondre aux priorités du système de soins de santé canadien, en reconnaissant leur capacité à aborder les problèmes d'une manière plus ciblée, plus pancanadienne et plus souple que ce que le gouvernement fédéral – ou tout autre PT – peut faire seul ou dans le cadre de tables intergouvernementales, avec des mandats et des activités variés. Par exemple, le programme d'examen des remboursements de l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) évalue la rentabilité des médicaments; Inforoute Santé du Canada a aidé directement les provinces et les territoires (PT) à mettre en œuvre leurs besoins en matière de soins virtuels et de santé numérique; l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) produit des rapports sur le rendement du système de santé; et le Partenariat canadien contre le cancer et la Commission de la santé mentale du Canada ont élaboré des stratégies nationales sur des questions de santé urgentes (respectivement la lutte contre le cancer et la santé mentale). Bien que la plupart des OPS aient été mises sur pied exclusivement grâce aux investissements fédéraux, deux d'entre elles (l'ACMTS et l'ICIS) l'ont été en partenariat avec les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Le gouvernement fédéral demeure le principal bailleur de fonds de tous les OPS, représentant environ 60 % à 100 % des budgets individuels des OPS. Selon des ententes de longue date, les PT fournissent un appui financier à l'ICIS (environ 20 % de son budget) et à l'ACMTS (environ 15 % de son budget), tandis qu'Inforoute partage les coûts avec les PT pour certains des projets qu'elle finance.

En tant qu'organisations à but non lucratif, chaque OPS est régie par un conseil d'administration au sein duquel le gouvernement fédéral détient généralement un siège, certains avec droit de vote et d'autres en tant qu'observateurs (et, dans quelques cas, désigne également le président du conseil). Un haut fonctionnaire de Santé Canada agit habituellement à titre de représentant fédéral, et les PT sont généralement représentés par des fonctionnaires au sein des conseils d'administration des OPS. Bien que les OPS soient indépendantes sur le plan opérationnel, ils doivent rendre des comptes à leur principal bailleur de fonds, le gouvernement du Canada, pour les investissements fédéraux et les objectifs connexes, ils ont donc tout intérêt à mettre au point des produits et des services qui répondent aux priorités du gouvernement fédéral et de ses principaux partenaires, les PT.

Mandat et activités de base

L'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) est le principal organisme national chargé de recueillir, d'analyser et de communiquer des données sur la santé (p. ex. les temps d'attente, la qualité des soins et des résultats, les dépenses de santé, l'affectation des professionnels de la santé), y compris la collaboration avec les PT, Statistique Canada et des partenaires en matière de données pour élaborer et utiliser des indicateurs comparables sur des sujets prioritaires. Les données et les renseignements de l'ICIS contribuent à l'amélioration du système de santé et sont utilisés par les gouvernements, les décideurs et les gestionnaires du système de santé du Canada pour prendre des décisions stratégiques en matière de santé et pour appuyer une gestion efficace du système de santé. L'ICIS compte beaucoup sur les PT pour la collecte de données sur la santé.

L'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) fournit aux décideurs des données probantes et des conseils pour aider les ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et les régimes d'assurance-médicaments fédéraux, provinciaux et territoriaux (FPT) à prendre des décisions éclairées sur l'efficacité et l'efficience des médicaments, les instruments médicaux et les autres technologies de la santé. Les comités d'experts du Programme d'examen des remboursements de l'ACMTS formulent des recommandations non contraignantes à l'intention des régimes publics d'assurance-médicaments qui appuient les décisions relatives à l'inscription des nouveaux médicaments sur les formulaires et aux conditions de remboursement.

Inforoute Santé du Canada (Inforoute) collabore avec les PT, les fournisseurs de soins de santé et d'autres partenaires pour accélérer l'élaboration et l'adoption de technologies numériques en santé, stimuler l'innovation en santé et améliorer les résultats en matière de santé. Inforoute vise actuellement à diriger l'élaboration d'une feuille de route pancanadienne sur l'interopérabilité afin d'appuyer l'accès sécurisé et l'échange de données sur la santé entre les solutions numériques, appuyer l'adoption de solutions normalisées en matière de santé numérique, appuyer l'adoption d'outils de santé numériques normalisés avec les PT ainsi qu'un système d'interdiction électronique.

Excellence en santé Canada est la nouvelle organisation fusionnée de l'Institut canadien pour la sécurité des patients et de la Fondation canadienne pour l'amélioration des services de santé. Cette organisation collabore avec les patients et d'autres partenaires pour partager des innovations et des pratiques exemplaires éprouvées qui mènent à des améliorations durables de la sécurité des patients et de la qualité des soins de santé (au cours de la pandémie, son programme « SLD+ » [soins de longue durée] a fourni un financement de démarrage et un soutien aux programmes pour les établissements de soins de longue durée et les maisons de retraite afin de renforcer leur préparation et leur intervention en cas de pandémie). Ses domaines d'intérêt actuels comprennent : les soins plus près de la maison et de la collectivité avec des transitions sécuritaires, les soins aux aînés ayant des besoins en matière de santé et de services sociaux, le rétablissement après une pandémie et la résilience du système de santé.

Le Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) fournit un leadership national pour mobiliser les partenaires, y compris les gouvernements et les experts du cancer, afin de réduire le fardeau du cancer par changements coordonnés au niveau du système, grâce à la mise en œuvre de la Stratégie canadienne de lutte contre le cancer (la Stratégie). La Stratégie est un cadre pour la lutte contre le cancer au Canada qui reflète les points de vue des intervenants en cancérologie, y compris de tous les ordres de gouvernement. Elle touche l'ensemble du continuum de lutte contre le cancer, de la prévention au dépistage précoce, en passant par le traitement, les normes et les lignes directrices sur le cancer, en passant par le rétablissement et les soins palliatifs.

La Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) agit comme catalyseur pour améliorer le système de santé mentale et changer les attitudes et les comportements des Canadiens à l'égard des problèmes de santé mentale (par exemple, en réduisant la stigmatisation associée à la maladie mentale et au traitement). Son travail est axé sur quatre domaines prioritaires, notamment les initiatives axées sur la population, la prévention du suicide, l'intégration de la santé mentale et de la consommation des substances et la mobilisation des Canadiens.

Le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCDUS) facilite l'échange de connaissances et mobilise la recherche et l'expertise dans le domaine de la consommation de substances, favorise une sensibilisation accrue des Canadiens et des intervenants du système de santé à la consommation de substances et à la dépendance, réunit des intervenants de tous les secteurs (y compris ceux ayant vécu et vivant une expérience) afin de réduire les méfaits de la consommation de substances et de promouvoir l'utilisation de programmes révélés efficaces pour lutter contre la consommation problématique de substances. Le CCDUS constitue l'unique OPS créée par une loi fédérale.

Rôle et engagement du ministre

Étant donné que les OPS sont indépendantes sur le plan opérationnel, le ministre de la Santé, la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé ne participent pas directement à leurs activités quotidiennes. L'administration des fonds de contribution à chaque organisme est déléguée aux fonctionnaires de Santé Canada. Le ministre de la Santé exerce la surveillance ultime des investissements fédéraux dans ces organisations, y compris l'utilisation du financement fédéral pour faire avancer les priorités et les demandes de nouveau financement par l'entremise du Cabinet pour appuyer les nouvelles priorités fédérales ou FPT.

La plupart des nominations aux conseils d'administration fédéraux relèvent de la prérogative du sous-ministre. Toutefois, le ministre est chargé de proposer un représentant fédéral au conseil d'administration du PCCC, le président et un représentant fédéral supplémentaire au conseil d'administration de la CSMC; et recommande les nominations par le gouverneur en conseil du président et d'au plus quatre autres représentants au conseil d'administration du CCDUS. Compte tenu de la relation étroite existant entre le ministère et les organisations, le ministre peut également s'attendre à ce que les OPS sollicitent une participation directe de temps à autre sur des questions pertinentes pour leurs organisations respectives.

Key players in Health

Le portefeuille de la Santé travaille avec divers intervenants clés du secteur de la santé, y compris les provinces et les territoires, les partenaires autochtones, les organismes de santé indépendants financés par le gouvernement fédéral, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, les organismes de bienfaisance, les organisations internationales, l'industrie, le milieu de la recherche, d'autres ministères et organismes fédéraux, des organismes de réglementation étrangers et des personnes vivant au Canada. Ce travail comprend des partenariats sur la recherche, la surveillance, la consultation publique, l'élaboration concertée de politiques et de programmes, l'échange de renseignements pour appuyer l'amélioration du système de santé, l'échange de pratiques exemplaires et de connaissances et l'engagement auprès des personnes ayant vécu et vivant une expérience.

Ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et organismes de santé publique

Organisations pancanadiennes de santé (OPS)

Équité en santé et intervenants communautaires

Organisations autochtones nationales et régionales, titulaires de traités modernes et gouvernements autonomes

Partenaires internationaux

Intervenants du système de santé

Intervenants du secteur de la recherche et du milieu universitaire

Intervenants de l'industrie

Intervenants en santé publique

F. Relations avec la communauté internationale

La COVID-19 a accru l'importance d'une action collective mondiale pour répondre aux mégatendances, mettant en évidence que la santé n'est pas seulement touchée par des facteurs locaux. La pandémie a exacerbé les problèmes de santé mondiaux qui entraînent des répercussions directes sur la santé des Canadiennes et Canadiens, en particulier ceux qui sont confrontés à des conditions de marginalisation.

Aujourd'hui plus que jamais, il est essentiel d'aborder les questions de santé et de sécurité d'une manière qui reflète l'interdépendance des priorités mondiales et nationales en matière de santé et de sécurité. Un engagement actif à l'échelle internationale pour faire avancer les priorités canadiennes en matière de santé peut servir à protéger et à promouvoir la santé et la sécurité des Canadiens tout en faisant preuve de leadership mondial dans les dossiers où nous pouvons faire une différence.

Les ministres de la Santé et de la Santé mentale et des Dépendances jouent un rôle de premier plan à l'échelle internationale en collaborant avec des partenaires bilatéraux, régionaux et multilatéraux, ce qui comprend la mise en commun des expériences et des pratiques exemplaires du Canada dans l'ensemble des secteurs et de tous les ordres de gouvernement avec des partenaires internationaux.

Obligations et objectifs internationaux

Des accords internationaux contraignants et des cadres stratégiques internationaux non contraignants régissent l'engagement international du Canada en matière de santé et de sécurité.

Accords exécutoires

Accords non contraignants

Engagement multilatéral

La participation à des forums multilatéraux permet au Canada de faire progresser les priorités nationales et internationales en matière de santé et de sécurité, de promouvoir ses valeurs, y compris la bonne gouvernance, la reddition de comptes et la transparence, et de faire progresser les priorités plus vastes de la politique étrangère au-delà de la santé mondiale. Le Canada collabore avec des pays aux vues semblables dans des forums multilatéraux afin d'améliorer sa capacité à répondre à un large éventail de défis sanitaires mondiaux et de maintenir une connaissance de la situation des questions émergentes. La force du Canada vient de sa réputation de rassembleur et d'intermédiaire qui facilite les accords sur les principales questions de santé mondiale. Les politiques sont dictées par des instruments comme les protocoles d'entente entre le Canada et d'autres pays, les lettres d'intention, les documents sur les résultats, les résolutions et les textes de négociation.

Occasions de mobilisation à haute visibilité pour le portefeuille de la Santé

Approche pangouvernementale

Le ministre de la Santé travaille en étroite collaboration avec les ministres des Affaires étrangères et du Développement international pour aborder les questions de santé qui ont une importance prédominante pour le développement (p. ex. santé maternelle et infantile, VIH sida, santé et droits sexuels et reproductifs, égalité des sexes, systèmes alimentaires, santé des enfants et des adolescents et ressources humaines en santé). De même, le ministre de la Santé collabore avec les ministres des Affaires étrangères et du Commerce international pour appuyer les négociations commerciales, notamment en préconisant la protection du droit du Canada de réglementer à l'appui d'objectifs légitimes en matière de santé et de sécurité. Le ministre de la Santé travaille également en étroite collaboration avec le ministre de l'Environnement et du Changement climatique à l'appui d'accords environnementaux multilatéraux contraignants (notamment les conventions de Bâle, de Rotterdam, de Stockholm et de Minamata, le Traité sur le plastique, l'Accord de Paris) et de cadres volontaires (notamment l'Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques).

Nations Unies (ONU)

Le portefeuille de la Santé travaille avec l'ONU, les principaux organismes et les organismes spécialisés sur plusieurs questions importantes et diversifiées de santé et de sécurité. Il s'agit notamment d'assurer la liaison avec Affaires mondiales Canada (AMC) au sujet de l'engagement du Canada à l'égard de l'Assemblée générale des Nations Unies, et de contribuer à la négociation des résolutions et des déclarations clés des Nations Unies liées à la santé que le Canada présente à l'ONU pour assurer l'harmonisation avec les positions et les priorités clés du portefeuille. Par ailleurs, le portefeuille de la Santé fournit une vision de la santé et coordonne la mobilisation, en étroite collaboration avec d'autres ministères, avec plusieurs organisations des Nations Unies, notamment :

Assemblée générale des Nations Unies 2023 (AGNU78) – Septembre 2023

Le dialogue sur la santé s'est considérablement intensifié depuis le début de la pandémie. Trois grandes réunions de haut niveau en santé se tiendront cette année dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies : La couverture sanitaire universelle, la préparation, la prévention et l'intervention en cas de pandémie, ainsi que la tuberculose, seront autant d'occasions pour le Canada de jouer un rôle de premier plan dans la promotion des grandes priorités nationales en matière de santé. On s'attend également à ce que des discussions connexes aient lieu dans le cadre d'autres réunions de haut niveau à venir, notamment sur la RAM (2024), les maladies non transmissibles (2025) et le VIH/sida (2026).

Organisation mondiale de la Santé

L'OMS est l'organisme de santé spécialisé du système des Nations Unies qui assure un leadership sur les questions de santé mondiale, établit des normes, formule des options stratégiques fondées sur des données probantes, façonne le programme de recherche en santé et surveille et évalue les tendances en matière de santé. Il s'agit notamment de jouer un rôle important dans la déclaration, la préparation et l'intervention en cas d'urgence en santé publique mondiale.

Le Canada est actuellement à mi-chemin de son mandat au Conseil exécutif (CE) de l'OMS (2022-2025). Les produits livrables prioritaires du Canada comprennent l'avancement des objectifs de gouvernance de la santé mondiale sur l'équité en santé et les déterminants de la santé, notamment les déterminants environnementaux de la santé; la cogestion d'une résolution de l'OMS qui traite de l'impact des produits chimiques sur la santé; les déchets et la pollution; et la mobilisation de l'action mondiale pour prévenir les urgences sanitaires, s'y préparer et y répondre.

Traité sur la pandémie

Organisation panaméricaine de la santé (OPS)

L'OPS est le Bureau régional de l'OMS pour les Amériques et l'organisation spécialisée pour la santé de l'Organisation des États américains. Leur mission est de diriger les efforts de collaboration stratégiques entre les États membres et d'autres partenaires pour promouvoir l'équité en santé, lutter contre la maladie et augmenter la qualité et la durée de vie des peuples des Amériques. Le Canada siégera au Comité exécutif (CE) de l'OPS pour un mandat de trois ans (2023-2026) en septembre 2023. Pendant son séjour au sein du CE, le Canada aura l'occasion de faire progresser ses priorités en matière de santé et de développement dans la région, comme l'équité en santé, la sécurité de la santé, la santé et les droits sexuels et reproductifs, ainsi que la santé mentale et le bien-être.

Initiative de sécurité sanitaire mondiale (ISSM)/Programme mondial de sécurité sanitaire (PMSS)

Le Canada est un membre actif de l'ISSM, un partenariat international informel entre des pays aux vues semblables (le G7 plus le Mexique et la Commission européenne), qui sert à renforcer la préparation et l'intervention en matière de santé mondiale face aux menaces chimiques, biologiques et radionucléaires et aux pandémies. Les objectifs de l'ISSM sont d'aborder les événements intentionnels, accidentels et naturels par la coopération technique et politique, de renforcer les partenariats par la collaboration intersectorielle et de promouvoir la sensibilisation et la diffusion des résultats des activités de l'ISSM. Le Canada est également un membre actif du PMSS, lancé en 2014 pour appuyer la mise en œuvre du RSI (2005) et promouvoir des mesures multisectorielles à l'appui de la sécurité sanitaire mondiale. Le PMSS est un groupe de 70 pays, organisations internationales et non gouvernementales, et entreprises du secteur privé. Ses objectifs sont de renforcer les capacités des pays en matière de prévention, de détection et de riposte aux maladies infectieuses humaines et animales, qu'elles soient d'origine naturelle, accidentellement ou délibérément répandues.

Autres engagements multilatéraux

Le portefeuille de la Santé appuie également la participation du Canada aux activités suivantes :

Engagement bilatéral et régional

En plus de l'engagement multilatéral, le ministre de la Santé s'engage bilatéralement avec des partenaires bilatéraux et régionaux qui partagent des valeurs et des intérêts sur une variété d'enjeux mondiaux de la santé. Les politiques sont dictées par des instruments comme les protocoles d'entente entre le Canada et d'autres pays, les lettres d'intention, les documents sur les résultats, les résolutions et les textes de négociation.

G7/G20

Le portefeuille de la Santé dirige l'engagement du Canada en matière de santé au sein du G7 et du G20 afin de renforcer et de maintenir l'élan politique et la détermination à agir sur les questions de santé prioritaires. Le ministre de la Santé participe aux réunions du Suivi de la santé à titre de chef de délégation afin de démontrer l'engagement du Canada à répondre aux principales menaces pour la santé mondiale et d'appuyer les engagements politiques. Le portefeuille de la Santé appuie également la participation du Canada à d'autres volets du G7 et du G20 entraînant des répercussions sur la santé, comme les finances, l'agriculture, l'environnement, le développement et les transports, et appuie les intérêts du Canada en matière de santé au niveau des chefs de file. Ces forums offrent une occasion unique de promouvoir le travail intersectoriel pour aborder des questions de santé complexes à l'appui des politiques et des programmes nationaux.

Le Canada assumera la présidence du G7 en 2025, prenant la direction de l'élaboration du programme, de la détermination des priorités thématiques clés et du nombre de réunions ministérielles thématiques connexes. Il y aura des opportunités d'élaborer une proposition de pilier santé. Depuis 2015, les discussions sur la santé au G7 sont passées des questions centrées sur le développement aux défis de santé mondiaux affectant à la fois les pays à revenu élevé, faible et intermédiaire. Plus récemment, depuis le début de la pandémie de COVID-19, la santé mondiale est étroitement liée au financement, avec la tenue de réunions ministérielles conjointes des ministres des Finances et de la Santé du G7.

Partenaires nord-américains

Les États-Unis sont l'allié le plus proche et le plus important du Canada en matière de santé et de sécurité. Les domaines de collaboration comprennent la réglementation des aliments, des drogues et des instruments médicaux, la sécurité de la santé, la recherche en santé, le vapotage chez les jeunes, la crise des opioïdes, les changements climatiques et la santé, la radioprotection, les cosmétiques, la sécurité des produits de consommation et des produits dangereux, la coordination des politiques frontalières en fonction de critères scientifiques et de santé publique, l'échange de pratiques exemplaires pour accroître l'acceptation des vaccins et aborder la salubrité des aliments et la gestion des produits chimiques. L'engagement avec le secrétaire à la Santé des États-Unis sera l'occasion de discuter de la poursuite de la collaboration bilatérale et des domaines de collaboration dans les forums multilatéraux.

Agence de santé publique des Caraïbes (CARPHA)

Autres engagements bilatéraux

Le portefeuille de la Santé appuie également la participation du Canada aux activités suivantes :

Principaux domaines de mobilisation du portefeuille de la santé

Sécurité sanitaire, préparation aux situations d'urgence et intervention

Le portefeuille de la Santé travaille en étroite collaboration avec l'OMS, l'OPS et d'autres partenaires régionaux pour contrer les menaces à la sécurité sanitaire mondiale et pour renforcer la préparation et l'intervention en cas d'urgence, en particulier celles qui ont une incidence sur le Canada. La communauté mondiale s'attend de plus en plus à ce que l'OMS fasse preuve de leadership et de coordination, comme en témoignent la modernisation du RSI et les négociations en cours pour élaborer un traité sur la pandémie.

Mise en œuvre du Règlement sanitaire international

Le Canada est déterminé à renforcer la sécurité sanitaire mondiale et régionale en renforçant les capacités et en contribuant aux activités de surveillance et d'évaluation du RSI, tant au pays qu'à l'étranger, et en aidant à améliorer la collaboration internationale pour détecter et évaluer les événements de santé publique, en faire rapport et y réagir. Comme il a été mentionné, le Canada et les États membres de l'OMS mènent actuellement un processus visant à renforcer et à moderniser le RSI (2005).

Réseau mondial de vigilance et d'intervention contre les flambées épidémiques (GOARN)

L'ASPC collabore activement avec le GOARN, l'OMS et d'autres organismes internationaux comme TEPHINET (Training Programs in Epidemiology and Public Health Interventions Network) pour renforcer la capacité nationale et internationale en matière de formation appliquée en santé publique, la gestion des urgences en santé publique et l'intervention en santé publique. Il s'agit notamment de la collaboration avec des partenaires pour réduire le dédoublement du travail et communiquer le matériel de formation en épidémiologie sur le terrain, notamment avec les programmes de formation nationaux. Du point de vue de l'intervention, l'OMS émet régulièrement des demandes d'aide par l'entremise du réseau GOARN pour aider à identifier, coordonner et déployer l'expertise technique mondiale à l'appui des éclosions de maladies partout dans le monde. L'ASPC trie, évalue et formule des recommandations pour appuyer ces demandes par la détermination, la sélection et la mobilisation des spécialistes de la santé publique de l'ASPC.

Initiative de sécurité sanitaire mondiale/Programme mondial de sécurité sanitaire

Ces deux organismes s'efforcent d'améliorer la capacité mondiale de se préparer et de réagir à un large éventail de menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires par la détection précoce, l'évaluation des risques et des exercices conjoints. Dans le cadre de ce travail, le Canada participe au Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes par l'entremise d'AMC.

Collaboration mondiale de recherche pour la préparation aux maladies infectieuses (GloPID-R)

Le Canada, par l'entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), est actuellement président de GloPID-R, une initiative internationale qui réunit des organismes de financement de la recherche à l'échelle mondiale afin de faciliter une recherche efficace et rapide sur une éclosion importante d'une maladie infectieuse émergente nouvelle ou de nouveau en circulation ayant un potentiel épidémique et pandémique.

Le comité quadripartite

Le comité quadripartite est une initiative de longue date de défense qui regroupe des membres de l'Australie, du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis. Fait particulièrement intéressant, le Canada (par l'entremise de l'ASPC) est un organisme de réglementation participant à un groupe de travail sur le Medical Countermeasures Consortium (MCMC). Les réunions du MCMC donnent un aperçu de la recherche, du développement et des acquisitions de contre-mesures médicales dans les quatre pays, et éclairent la préparation en cas d'urgences chimiques, biologiques et radionucléaires potentielles. Ce forum permet également la participation à des discussions stratégiques sur les progrès des contre-mesures médicales et le potentiel de tirer parti de ce réseau pour l'approvisionnement coordonné et stratégique.

Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)

L'AIEA travaille en étroite collaboration avec l'Agence pour promouvoir et améliorer la préparation et l'intervention en cas d'urgence nucléaire ainsi que les pratiques exemplaires en matière de radioprotection et de sécurité. Le Canada est signataire de la Convention sur la sûreté nucléaire, de la Convention sur la notification rapide d'un accident nucléaire et de la Convention sur l'assistance en cas d'accident nucléaire ou de situation d'urgence radiologique (toutes gérées par l'AIEA). Le Canada participe activement à plusieurs comités d'établissement de normes à l'AIEA, notamment le Comité des normes de préparation et d'intervention en cas d'urgence.

Équité en santé

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence des lacunes en matière d'équité en santé qui persistent à l'échelle nationale et mondiale, ce qui entraîne l'érosion des résultats en matière de santé dans les populations vulnérables et marginalisées. Le portefeuille de la Santé maintient une approche axée sur l'équité dans tous les domaines d'engagement avec des partenaires internationaux, d'autant plus que la pandémie a mis en évidence les failles qui existent dans nos systèmes de santé et de services sociaux. Le Canada continuera de se faire le champion de l'équité en santé et de l'action sur les déterminants de la santé, notamment en veillant à ce que l'équité et l'égalité des sexes soient à l'avant-plan de la COVID-19. Ces mesures s'harmonisent avec le Plan d'action sur l'analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus de Santé Canada, dont l'objectif est d'intégrer systématiquement les considérations relatives au sexe, au genre et à la diversité dans l'ensemble des recherches, des lois, des politiques, des règlements, des programmes et des services de Santé Canada afin de promouvoir l'équité, la diversité et l'inclusion.

Le portefeuille de la Santé demeure également déterminé à tirer parti du pouvoir de la recherche pour accélérer l'équité en santé mondiale pour tous. Grâce aux IRSC et à la publication de son Cadre d'action pour la recherche en santé mondiale, l'accent est mis sur l'équité, l'établissement de partenariats authentiques, l'apprentissage réciproque et la coopération transnationale pour relever les défis mutuels en matière de santé. Ces travaux continueront de contribuer à la science de pointe et à l'amélioration de la santé des Canadiens et des citoyens du monde entier.

Santé mentale et bien-être

La pandémie de COVID-19 a fait ressortir les lacunes qui existent dans nos systèmes de santé mentale et a exacerbé les inégalités existantes. Le Canada continue de jouer un rôle de chef de file en matière de santé mentale et de bien-être. La création du poste de ministre de la Santé mentale et des Dépendances témoigne de l'engagement du Canada dans ce domaine. Au cours des dernières années, la communauté mondiale a également commencé à changer, de nombreux pays accordant maintenant la priorité à la santé mentale et au bien-être à l'échelle nationale et soutenant les efforts mondiaux. Le Canada participe activement à l'Initiative internationale pour le leadership en santé mentale (IIMHL), un réseau gouvernemental et non gouvernemental des organisations de dix régions et pays qui se consacrent au renforcement du leadership national et international en matière de santé mentale et de prévention du suicide par le réseautage, la collaboration et l'échange de pratiques exemplaires. De plus, le Canada joue actuellement un rôle de premier plan dans le 5e Sommet mondial sur la santé mentale, où il siège au Groupe d'experts. Ce rôle permet au Canada de se faire le champion de la promotion de la santé mentale ainsi que de l'amélioration du soutien et des services en matière de santé mentale. Les pays participant au réseau de l'IIMHL, notamment les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, ont fait part de leurs expériences, qui ont servi de base à l'initiative du Canada visant à mettre en œuvre la ligne 9-8-8, un numéro à trois chiffres pour la prévention du suicide et de la détresse émotionnelle. Le Canada a également l'occasion d'accueillir le Sommet mondial sur la santé mentale en 2024 et explore des options.

Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques

Les maladies chroniques et les maladies non transmissibles (MNT), comme le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et respiratoires et leurs facteurs de risque sous-jacents communs, comme le tabac, la mauvaise alimentation, l'inactivité physique et la pollution atmosphérique constituent un problème de santé permanent. Les MNT ont été exacerbées tout au long de la pandémie de COVID-19, en partie en raison de la perturbation des services liés aux MNT. Les MNT contribuent à une mauvaise résilience en matière de santé et aggravent les résultats des maladies infectieuses/pandémiques. Ces impacts et l'insuffisance des progrès mondiaux dans la lutte contre les MNT ont contribué à un regain d'intérêt international pour la collaboration et la coordination de la recherche.

Le Canada est l'hôte du Centre collaborateur de l'OMS et de l'OPS sur les politiques relatives aux maladies non transmissibles et travaille à l'échange de connaissances et d'outils pour prévenir les maladies chroniques. Par l'entremise des IRSC, le Canada est membre de l'Alliance mondiale contre les maladies chroniques (AMCC), une alliance de grands bailleurs de fonds de la recherche qui appuie les activités mondiales de prévention et de traitement des MNT chroniques. La recherche internationale et multidisciplinaire de l'AMCC se concentre sur les besoins des pays à revenu faible et intermédiaire et des personnes vivant dans des situations de vulnérabilité dans les pays développés. Le directeur scientifique de l'Institut de recherche sur le cancer des IRSC est également le représentant du Canada au conseil d'administration du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Approche « Une seule santé »

L'approche « Une seule santé » est une initiative multisectorielle et interdisciplinaire visant à détecter, à prévenir et à comprendre les menaces pour la santé publique et à y réagir, en reconnaissant l'interdépendance fondamentale entre la santé des humains, des animaux et des plantes et leur environnement commun. Le Canada reconnaît le débat mondial croissant sur la nécessité d'appliquer une approche axée sur une seule santé et il est déterminé à adopter une approche axée sur une seule santé pour contrer les menaces à la sécurité de la santé. Il s'agit de mobiliser les partenaires des secteurs de la santé humaine, de la santé animale et de l'environnement. La pandémie de COVID-19 et le climat actuel de mondialisation croissante ainsi que l'émergence et la résurgence de maladies signifient que maintenant plus que jamais, il est nécessaire de renforcer la collaboration locale, régionale, nationale et internationale relativement à l'interface homme-animal-environnement. Le Canada travaille en collaboration avec des partenaires internationaux, notamment l'Alliance quadripartite pour une seule santé, afin de cerner les possibilités de collaboration et d'échange d'information, d'harmoniser les efforts et d'atténuer tout risque de dédoublement pour renforcer l'approche Une seule santé. Plusieurs initiatives internationales ont été lancées sous la bannière Une seule santé, comme le Groupe d'experts de haut niveau OMS-FAO-OIE-PNUE sur la santé et l'initiative PREZODE.

Résistance aux antimicrobiens (RAM)

Le Canada contribue également activement à la recherche de pointe afin d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé publique et d'harmoniser les exigences réglementaires. Il s'agit notamment de la création de l'Initiative de programmation conjointe sur la résistance aux antimicrobiens et de la participation à celle-ci, ainsi que d'une collaboration de 28 États membres visant à coordonner la recherche sur la RAM afin de réduire les niveaux de résistance à long terme et d'améliorer les résultats en matière de santé publique.

En juin 2023, l'ASPC est devenue membre de la Plateforme de partenariat multilatéral sur la résistance aux antimicrobiens. La plateforme est un nouveau forum international établi par le comité quadripartite (composé de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, du Programme des Nations Unies pour l'environnement, de l'OMS et de l'Organisation mondiale de la santé animale) qui unit les intervenants de divers secteurs pour contrer la menace de la RAM à partir d'une approche axée sur une seule santé. Elle vise à mobiliser divers intervenants de l'interface humaine, animale, végétale et environnementale afin de créer conjointement des solutions durables et novatrices pour préserver les antimicrobiens et assurer leur utilisation responsable dans le cadre d'une approche Une seule santé. La plateforme vise également à faire mieux connaître le rôle que les organismes devraient jouer dans la lutte contre la RAM et à souligner l'importance d'une approche collaborative Une seule santé.

À l'avenir, on s'attend à ce que la RAM occupe une place importante dans les discussions multilatérales et régionales, notamment dans les futures présidences du G7 et du G20, et en tant que réunions de haut niveau pour l'Assemblée générale des Nations Unies en 2024.

Environnement et changements climatiques

Les changements climatiques et les conditions météorologiques extrêmes entraînent des répercussions sur la vie des Canadiens. Pour veiller à ce que les efforts mondiaux de lutte contre les menaces environnementales et les changements climatiques tiennent compte des priorités et des programmes nationaux du Canada, le portefeuille de la Santé participe activement à plusieurs discussions et organismes internationaux :

Coopération scientifique et réglementaire

Coopération avec les organismes de réglementation internationaux

Le portefeuille de la Santé collabore avec d'autres administrations (p. ex. la Food and Drug Administration des États-Unis, la Therapeutic Goods Administration de l'Australie, la European Directorate for the Quality of Medicines and HealthCare, entre autres) pour échanger des renseignements afin d'éclairer les décisions réglementaires, d'harmoniser les normes, d'aider à prévenir et à atténuer les pénuries de produits de santé et de relever les défis actuels et émergents en matière de réglementation de la santé. À une époque où le commerce international et les chaînes d'approvisionnement mondiales sont complexes, cette collaboration avec des partenaires de confiance en matière de réglementation aide à assurer l'accès aux produits de santé que les Canadiens utilisent et consomment, ainsi que leur innocuité, leur qualité et leur efficacité, et aide à élaborer des approches d'atténuation des risques fondées sur des données probantes.

Salubrité des aliments

Le portefeuille de la Santé participe à des organisations multilatérales, comme la Commission du Codex Alimentarius, pour adopter des normes, des lignes directrices et des recommandations scientifiques internationales en matière de salubrité et de qualité des aliments afin de protéger la santé des consommateurs et de promouvoir des pratiques équitables dans le commerce des aliments. De 2022 à 2024, le Canada sera membre nord-américain du Comité exécutif du Codex, fournissant des conseils stratégiques et une expertise pour améliorer le fonctionnement de l'organisation dans son ensemble. De plus, le portefeuille de la Santé travaille au sein de la FAO, de l'OMS, du Forum de coopération sur la salubrité des aliments de l'APEC et d'autres organisations pour faire progresser les initiatives internationales et régionales en matière de salubrité des aliments. Le portefeuille de la Santé travaille également avec des partenaires bilatéraux comme les États-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Union européenne et le Royaume-Uni pour discuter et, le cas échéant, harmoniser les approches réglementaires et les pratiques d'inspection des aliments, la surveillance des éclosions de maladies d'origine alimentaire et l'amélioration et l'échange de renseignements techniques et scientifiques.

Recherche en santé et élaboration de normes

Le portefeuille de la Santé fournit une expertise scientifique à diverses organisations internationales, contribuant à l'élaboration de recommandations et d'orientations et aidant à établir des normes internationales qui sont utilisées par les établissements de recherche, l'industrie et les organismes de réglementation. L'élaboration, l'adoption et le maintien de normes élevées appuient les options stratégiques fondées sur des données probantes et aident à protéger la santé et la sécurité publiques, ainsi que l'environnement. Cet engagement appuie également l'harmonisation des règlements et des documents d'orientation nationaux du Canada avec les normes internationales.

Référence 1

Canadian Institute for Health Information. "Surgeries impacted by COVID-19: An update on volumes and wait times" (March 2023).

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Référence 2

Statistics Canada. "Primary health care providers, 2019" (October 2020).

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Référence 3

Statistics Canada. "Job vacancies, first quarter 2023," The Daily (June 2023).

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Référence 4

Canada Health Infoway. "Virtual Care Use." 2021 Canadian Digital Health Survey (2021).

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Référence 5

Chief Public Health Officer of Canada's Report on the State of Public Health in Canada 2022: Mobilizing Public Health Action on Climate Change in Canada.

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Référence 6

"Other" includes long-term care institutions and other professionals such as dentists and optometrists. Drugs include prescription and non-prescription medications and do not include drugs dispensed in hospital.

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