Mise à jour : Engagements en matière de gestion des risques pour l’uréthane

La Direction des aliments de Santé Canada est responsable de veiller à ce que les aliments ne contiennent pas des concentrations de contaminants chimiques pouvant causer des effets indésirables sur la santé.

L'uréthane (aussi appelé « carbamate d'éthyle ») fait partie du Groupe de substances classifiées internationalement du Plan de gestion des produits chimiques. Le Plan est un programme conjoint de Santé Canada et d'Environnement et Changement climatique Canada.

Le gouvernement du Canada a publié son évaluation préalable de l'uréthane en mai 2016 et son approche de gestion des risques en juin 2016.

Nous avons respecté les engagements en matière de gestion des risques pour les boissons alcoolisées indiqués ci-dessous.

1. Examiner les concentrations maximales d'uréthane dans certaines boissons alcoolisées au Canada et envisager de les modifier au besoin

Nous avons examiné les concentrations maximales canadiennes pour l'uréthane dans :

  • le saké
  • l'eau-de-vie distillée
  • l'eau-de-vie (brandy) de fruit et les liqueurs de fruits
  • le vin de table et les vins fortifiés

Dans le cadre de ces travaux, nous avons utilisé de récentes données canadiennes sur la surveillance de l'uréthane ainsi que des données sur la consommation de boissons alcoolisées. En fonction de cet examen, les concentrations maximales d'uréthane actuelles sont :

  • toujours considérées comme protégeant la santé
  • faciles à respecter pour toutes les boissons alcoolisées vendues au Canada

Les concentrations maximales actuelles n'ont pas besoin d'être modifiées.

Pour en savoir plus :

2. Continuer d'appuyer l'élaboration et la mise en œuvre d'autres techniques ou outils dont l'industrie pourrait se servir pour réduire au minimum la formation d'uréthane dans les boissons alcoolisées

En 2013, nous avons permis l'utilisation de l'uréase, une enzyme alimentaire, dans la fabrication du vin et du saké pour réduire la formation d'uréthane. La Liste des enzymes alimentaires autorisées énumère les enzymes dont l'utilisation est autorisée dans les produits alimentaires vendus au Canada.

Santé Canada continuera d'examiner en priorité les présentations d'additifs alimentaires qui réduisent au minimum la formation d'uréthane dans les boissons alcoolisées.

Pour en savoir plus :

3. Continuer d'encourager l'industrie à adopter des stratégies de réduction de l'uréthane

Il est facile de respecter les concentrations maximales d'uréthane dans les boissons alcoolisées vendues au Canada. Des concentrations plus élevées peuvent toutefois se former dans certains types de boissons alcoolisées, notamment celles faites à partir de fruits à noyau.

Santé Canada a publié de l'information à propos de l'uréthane dans les aliments, y compris dans les boissons alcoolisées. Cette publication inclut des liens vers de l'information sur les manières dont les fabricants peuvent réduire la formation d'uréthane dans certains types de boissons alcoolisées.

Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) :

  • continueront de surveiller les concentrations d'uréthane dans les boissons alcoolisées vendues au Canada
  • prendront des mesures immédiates si des produits présentent un risque pour la santé des consommateurs

Pour en savoir plus :

4. Évaluer l'incidence des Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada sur la réduction de l'exposition à l'uréthane

Si vous buvez de l'alcool, le Guide alimentaire canadien recommande de consulter les Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada pour connaître les façons de réduire le risque de méfaits à court terme et à long terme. Ces directives recommandent de respecter les limites de consommation d'alcool suivantes :

  • 15 verres par semaine pour les hommes, et au plus 3 verres par jour
  • 10 verres par semaine pour les femmes, et au plus 2 verres par jour

Le « verre standard » dépend de la teneur en alcool. Il correspond approximativement aux volumes suivants :

  • Vin : 142 ml (5 oz) à 12 % d'alcool par volume (titre alcoométrique volumique ou TAV de 12 %)
  • Eau-de-vie distillée : 43 ml (1,5 oz) à 40 % d'alcool par volume (TAV de 40 %)
  • Bière : 341 ml (12 oz) à 5 % d'alcool par volume (TAV de 5 %)

La plupart des gens au Canada ont une consommation de boissons alcoolisées plus faible que les quantités recommandées dans les directives. L'application des concentrations maximales est donc la manière la plus efficace de minimiser l'exposition à l'uréthane.

Pour en savoir plus :

5. Envisager de produire des documents d'information ou de fournir des conseils de consommation destinés aux consommateurs concernant les concentrations élevées d'uréthane possibles dans certaines boissons alcoolisées

Santé Canada a publié de l'information à propos de l'uréthane dans les aliments, y compris dans les boissons alcoolisées. Cette publication renseigne le public sur la façon de réduire leur exposition à l'uréthane dans les boissons alcoolisées.

Santé Canada recommande de limiter la consommation de saké et d'eau-de-vie de fruit aux quantités suivantes :

  • Saké : 4 verres par semaine
  • Eau-de-vie de fruit : 2 verres par semaine

Le « verre standard » dépend de la teneur en alcool. Il correspond approximativement aux volumes suivants :

  • Saké : 114 ml (4 oz) à 15 % d'alcool par volume (TAV de 15 %)
  • Eau-de-vie de fruit : 43 ml (1,5 oz) à 40 % d'alcool par volume (TAV de 40 %)

Nous joindre

Pour obtenir une version électronique de l'examen des engagements en matière de gestion des risques pour l'uréthane par la Direction des aliments :

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