Page 6 - Quatrième rapport sur la biosurveillance humaine des substances chimiques de l'environnement au Canada

13 Sommaires et résultats liés aux métaux et aux éléments traces

13.1 Arsenic

L'arsenic (nº CAS 7440-38-2) est un élément présent à l'état naturel qui représente une petite fraction (0,00015 %) de la croûte terrestre (ATSDR, 2007c; Emsley, 2001). L'arsenic est un métalloïde qui possède des propriétés métalliques et non métalliques. On le trouve souvent sous forme de sulfure inorganique formant des complexes avec d'autres métaux (CCME, 1997). À l'état trivalent (+3) et pentavalent (+5), l'arsenic forme également des composés organiques stables. Les composés organiques courants de l'arsenic comprennent l'acide monométhylarsonique (MMA), l'acide diméthylarsinique (DMA), l'arsénobétaïne et l'arsénocholine (OMS, 2001).

L'arsenic peut pénétrer naturellement dans les lacs, les rivières ou les eaux souterraines sous l'effet de l'érosion et de l'altération atmosphérique des sols, des minéraux et des minerais (Santé Canada, 2006c). Les principales sources anthropiques d'arsenic sont la fusion de minerais métalliques, l'utilisation de pesticides arsenicaux, ainsi que la combustion de combustibles fossiles (OMS, 2001).

L'arsenic entre dans la fabrication de transistors, de lasers et de semiconducteurs, et il sert au traitement du verre, des pigments, des textiles, du papier, des adhésifs métalliques, de la céramique, des produits de préservation du bois, des munitions et des explosifs. Dans le temps, l'arsenic servait de pesticide dans les vergers de pommiers et les vignobles (sous forme d'hydrogénoarsénate de plomb), et d'herbicide (sous forme de trioxyde de diarsenic) (ATSDR, 2007c; Santé Canada, 2006c). L'arséniate de cuivre chromaté était auparavant utilisé comme agent de préservation du bois pour la construction résidentielle, par exemple pour les terrains de jeux et les terrasses, mais son usage est aujourd'hui réservé à des fins industrielles et pour des fondations en bois dans la construction résidentielle (Santé Canada, 2005b). Les herbicides organiques contenant de l'arsenic, comme le MMA et le DMA, ne sont plus homologués au Canada (Environnement Canada, 2008; Santé Canada, 2016d).

Le public peut être exposé à l'arsenic par les aliments, l'eau potable, le sol et l'air ambiant (Environnement Canada et Santé Canada, 1993g). Les aliments sont la principale source d'exposition et les concentrations d'arsenic total sont les plus élevées dans les fruits de mer (CIRC, 2012b). Les formes organiques de l'arsenic, y compris l'arsénobétaïne et l'arsénocholine, représentent la majorité de l'arsenic présent dans les fruits de mer (Ackley et coll., 1999; Leufroy et coll., 2011; Ruttens et coll., 2012). Dans les autres aliments, de plus en plus de données indiquent que l'arsenic inorganique serait la forme prédominante (ACIA, 2013; Batista et coll., 2011; Conklin et Chen, 2012; FDA, 2016; Huang et coll., 2012; Santé Canada, 2014c). L'exposition à l'arsenic peut également résulter de la poussière domestique, avec des concentrations qui peuvent dépasser celles observées dans le sol (Rasmussen et coll., 2001). En outre, l'exposition à l'arsenic peut être élevée pour les populations qui vivent à proximité de sources industrielles ou naturelles.

L'arsenic (inorganique ou organique) est facilement absorbé en cas d'exposition par voie orale ou par inhalation; ce n'est toutefois pas le cas, pour l'arsenic sous toutes ses formes, si l'exposition se fait par voie cutanée. L'absorption est beaucoup plus faible pour les formes d'arsenic hautement insolubles comme le sulfure d'arsenic, le triséléniure de diarsenic et l'hydrogénoarsénate de plomb (ATSDR, 2007c). Après son absorption, l'arsenic apparaît rapidement dans la circulation sanguine, où il se lie principalement à l'hémoglobine. Dans un délai de 24 heures, l'arsenic se retrouve dans le foie, les reins, les poumons, la rate et la peau. La peau, les os et les muscles représentent les principaux lieux de stockage. En cas d'exposition chronique, l'arsenic s'accumule de préférence dans les tissus riches en kératine ou en groupements fonctionnels sulfhydryles, comme les cheveux, les ongles, la peau et d'autres tissus contenant des protéines (HBM Commission, 2003). Le métabolisme de l'arsenic inorganique comprend une réduction initiale de l'arsenic pentavalent à sa forme trivalente, suivie d'une méthylation oxydative en produits monométhylés, diméthylés et triméthylés, notamment le MMA et le DMA (OMS, 2011a). La méthylation facilite l'excrétion de l'arsenic inorganique de l'organisme, car les produits finaux MMA et DMA sont hydrosolubles et facilement excrétés dans l'urine (OMS, 2001). Les formes organiques d'arsenic absorbées ne subissent pas un grand métabolisme et sont rapidement et principalement éliminées dans l'urine (OMS, 2001).

Les biomarqueurs de l'exposition à l'arsenic comprennent les concentrations d'arsenic ou de ses métabolites dans le sang, les cheveux, les ongles et l'urine (OMS, 2001). La mesure de la concentration urinaire des différents métabolites de l'arsenic, exprimée soit sous forme d'arsenic inorganique, soit comme la somme des métabolites (arsenic inorganique + MMA + DMA), est généralement considérée comme étant l'indicateur le plus fiable d'une exposition récente à l'arsenic (ATSDR, 2007c; OMS, 2001). La détection d'arsenic dans l'urine dénote une ingestion récente ou une exposition supérieure à la moyenne pour les populations vivant à proximité de sources industrielles ponctuelles d'arsenic (ATSDR, 2007c).

L'exposition aiguë à l'arsenic peut provoquer des effets gastro-intestinaux chez les humains, ainsi que des douleurs musculaires et dans les extrémités (Santé Canada, 2006c). Ces symptômes, qui sont souvent suivis d'engourdissements et de fourmillements dans les extrémités ainsi que de crampes musculaires, peuvent mener à des sensations de brûlure au niveau des extrémités (paresthésies), à une hyperkératose palmo-plantaire et à la détérioration des réactions motrices et sensorielles (Santé Canada, 2006c).

Il existe une relation entre l'exposition chronique à l'arsenic inorganique et la diminution de la fonction respiratoire, des effets cutanés non cancérogènes et des effets cardiovasculaires, notamment une fréquence accrue d'hypertension et de troubles circulatoires (ATSDR, 2007c; Environnement Canada et Santé Canada, 1993g). On a également associé une augmentation de la fréquence des cancers de la peau et de divers cancers des organes internes à une ingestion chronique d'eau potable contaminée par de l'arsenic inorganique (Santé Canada, 2006c). Une bonne part des données probantes faisant état de la cancérogénicité de l'arsenic chez les humains est issue d'études épidémiologiques menées auprès de populations qui consomment de l'eau potable contenant une concentration élevée d'arsenic inorganique, notamment à Taïwan, au Chili et au Bangladesh (Santé Canada, 2006c; Santé Canada, 2016f). Santé Canada et d'autres organismes internationaux ont classé l'arsenic et les composés d'arsenic inorganique dans la catégorie des substances cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012b; EPA, 1998; Santé Canada, 2006c). Depuis peu, une quantité croissante de données probantes laisse entendre que l'exposition in utero et pendant l'enfance à de fortes concentrations d'arsenic inorganique peut avoir une répercussion sur la santé et le développement du fœtus et des enfants (EFSA CONTAM Panel, 2009; FAO/WHO, 2011b; FDA, 2016; NRC, 2013). Bien que l'information actuelle concernant les effets sur le développement chez l'être humain soit relativement limitée et présente un certain nombre de résultats contradictoires, les données disponibles soulèvent des préoccupations quant à l'exposition à l'arsenic inorganique au cours des périodes cruciales du développement embryonnaire et de la petite enfance (Santé Canada, 2016f). Même si la majorité des études toxicologiques portaient sur les formes inorganiques de l'arsenic, des études récentes ont mis en lumière les effets cancérogènes potentiels des composés arsenicaux organiques, plus particulièrement du DMA pentavalent (CIRC, 2012b; Cohen et coll., 2006; Schwerdtle et coll., 2003). D'après les résultats observés chez des animaux de laboratoire, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les métabolites arsenicaux méthylés (MMA et DMA) dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains (CIRC, 2012b). Le CIRC a également évalué l'arsénobétaïne et d'autres composés arsenicaux organiques et les a classés dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 2012b).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que l'arsenic et ses composés inorganiques peuvent être nocifs pour l'environnement et être préjudiciables pour la vie ou la santé humaine au Canada (Environnement Canada et Santé Canada, 1993g). Les composés arsenicaux inorganiques figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de composés arsenicaux inorganiques au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000). En vertu de la LCPE (1999), des mesures de gestion des risques ont été mises au point pour contrôler les rejets d'arsenic issus de la production thermique d'électricité, de la fusion de métaux, de la préservation du bois et de la fabrication d'acier (Environnement Canada, 2010b). L'arsenic et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2015b). Le Règlement sur les aliments et drogues interdit la vente au Canada de médicaments à usage humain contenant de l'arsenic, ses sels ou ses dérivés (Canada, 2012b). De plus, la teneur en arsenic lixiviable dans toute une série de produits de consommation est réglementée en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Canada, 2010c). Ces produits de consommation réglementés comprennent les peintures et autres revêtements appliqués sur les berceaux, les jouets et d'autres produits susceptibles d'être utilisés par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 2010d; Canada, 2011d).

Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada, qui fixe la concentration maximale acceptable d'arsenic dans l'eau potable (Santé Canada, 2006c). La recommandation a été élaborée en tenant compte de la fréquence d'apparition des cancers internes (poumons, vessie et foie) chez les humains et de la capacité des technologies de traitement actuellement disponibles à réduire la teneur en arsenic de l'eau potable à des concentrations égales ou inférieures à celles recommandées (Santé Canada, 2006c). L'arsenic fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe. La concentration d'arsenic dans certains aliments est réglementée par Santé Canada en vertu du Règlement sur les aliments et drogues; les concentrations maximales existantes d'arsenic de différentes boissons (dont le jus de pommes et l'eau en bouteille) sont en cours de mise à jour (Canada, 2012b; Santé Canada, 2014c). Il est en outre prévu de procéder à la révision et à la mise à jour des concentrations maximales existantes d'arsenic dans d'autres aliments et boissons. Une étude réalisée en Colombie-Britannique a évalué les taux d'éléments traces chez 61 adultes non-fumeurs âgés de 30 à 65 ans. La moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire d'arsenic total étaient respectivement de 27,8 µg/g et de 175,5 µg/g de créatinine (Clark et coll., 2007). Une étude de biosurveillance, menée dans la région de la ville de Québec auprès de 500 participants âgés de 18 à 65 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration d'arsenic total était de 12,73 µg/L dans l'urine et de 0,95 µg/L dans le sang total (INSPQ, 2004).

On a mesuré séparément la concentration urinaire d'arsénite (+3), d'arséniate (+5) et des métabolites méthylés de l'arsenic (MMA et DMA) pour tous les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées à la fois en µg As/L et en µg As/g de créatinine. Les concentrations des composés arsenicaux organiques, l'arsénobétaïne et l'arsénocholine, dans l'urine ont été mesurées ensemble pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS, et la concentration d'arsénocholine a également été mesurée séparément dans le cadre du cycle 3 et du cycle 4. Les données sont exprimées à la fois en µg As/L et en µg As/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable d'arsenic dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Tableau 13.1.1 - Les espèces inorganiques de l'arsenic, somme d'arsénate, arsénite, acide diméthylarsinique et acide monométhylarsoniqueNote de bas de page c - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans, par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2537 5,3 (4,7-6,0) 2,1 (2,0-2,3) 4,8 (4,2-5,4) 14 (11-18) 22Note de bas de page E (12-33)
3 (2012 à 2013) 2535 5,4 (4,9-6,0) 2,2 (2,0-2,5) 4,6 (4,2-5,0) 14 (10-18) 21Note de bas de page E (12-31)
4 (2014 à 2015) 2567 5,3 (4,9-5,9) 2,2 (2,1-2,4) 4,7 (4,2-5,3) 14 (12-16) 20 (15-25)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 5,5 (4,8-6,4) 2,2 (1,8-2,5) 5,0 (3,9-6,1) 15 (11-19) 22Note de bas de page E (12-32)
3 (2012 à 2013) 1250 5,6 (5,0-6,3) 2,4 (1,9-3,0) 5,1 (4,4-5,8) 13 (10-15) 19Note de bas de page E (7,9-29)
4 (2014 à 2015) 1275 5,6 (4,9-6,4) 2,2 (2,0-2,4) 4,9 (4,1-5,7) 15 (12-19) 25Note de bas de page E (15-35)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1266 5,1 (4,5-5,8) 2,1 (1,8-2,4) 4,7 (4,2-5,2) 14 (10-18) 22Note de bas de page E (8,9-36)
3 (2012 à 2013) 1285 5,2 (4,5-6,1) 2,2 (2,0-2,3) 4,3 (3,9-4,7) 16Note de bas de page E (8,2-23) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1292 5,1 (4,6-5,7) 2,3 (2,1-2,5) 4,5 (3,9-5,1) 13 (10-16) 17 (12-23)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 5,2 (4,6-5,9) 2,5 (2,3-2,7) 4,6 (4,1-5,1) 11 (7,4-15) 16Note de bas de page E (10-22)
3 (2012 à 2013) 500 5,0 (4,6-5,4) 2,2 (1,9-2,5) 4,5 (4,0-5,1) 13 (10-16) 19Note de bas de page E (11-26)
4 (2014 à 2015) 512 5,0 (4,5-5,6) 2,3 (2,0-2,6) 4,6 (4,0-5,1) 12 (9,5-14) 15Note de bas de page E (9,6-21)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 5,5 (5,1-6,0) 2,6 (2,3-2,9) 5,4 (4,8-6,1) 12 (9,7-14) 17 (11-23)
3 (2012 à 2013) 506 5,2 (4,5-6,0) 2,2 (1,7-2,7) 4,9 (4,2-5,6) 11 (7,8-14) 17Note de bas de page E (9,1-25)
4 (2014 à 2015) 514 5,5 (4,9-6,3) 2,5 (2,0-2,9) 5,0 (4,3-5,7) 13 (8,9-18) 20Note de bas de page E (8,1-32)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 5,5 (4,6-6,6) 2,3 (1,9-2,7) 4,8 (3,6-6,0) 15 (11-19) 22Note de bas de page E (12-32)
3 (2012 à 2013) 510 5,4 (4,7-6,3) 2,4 (2,0-2,9) 4,7 (3,5-5,9) 13 (8,4-17) 20Note de bas de page E (7,7-31)
4 (2014 à 2015) 506 5,5 (4,7-6,4) 2,4 (1,9-2,8) 4,6 (3,8-5,5) 14 (9,3-18) 19 (14-24)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 5,6 (4,6-6,8) 2,1 (1,8-2,4) 5,1 (3,8-6,3) Note de bas de page F 28Note de bas de page E (16-41)
3 (2012 à 2013) 355 5,8 (5,0-6,6) 2,4 (1,7-3,1) 4,8 (4,1-5,5) 15Note de bas de page E (5,6-25) 31Note de bas de page E (9,7-52)
4 (2014 à 2015) 362 5,5 (4,9-6,1) 2,2 (1,8-2,6) 4,9 (4,2-5,7) 14 (12-16) 16 (13-20)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 356 4,9 (4,2-5,7) 2,0 (1,6-2,5) 4,2 (3,6-4,9) 12 (9,2-15) 15 (12-19)
3 (2012 à 2013) 312 5,3 (4,3-6,4) 2,2 (1,8-2,6) 4,5 (3,7-5,3) 15Note de bas de page E (5,6-23) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 5,1 (4,4-6,0) 2,2 (2,0-2,4) 4,3 (3,4-5,1) 14Note de bas de page E (4,8-23) 23Note de bas de page E (13-32)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 5,4 (4,4-6,6) 2,2 (1,9-2,4) 4,7 (4,1-5,4) 16Note de bas de page E (8,9-24) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 352 5,3 (4,6-6,2) 2,2 (2,0-2,3) 4,7 (3,8-5,5) 14 (11-17) 22Note de bas de page E (14-31)
4 (2014 à 2015) 361 5,4 (4,5-6,5) 2,3 (1,9-2,6) 4,8 (3,7-6,0) 15 (10-19) 18Note de bas de page E (6,2-29)

c Pour chaque individu dans un cycle, la somme d'arsénate, arsénite, acide diméthylarsinique et acide monométhylarsonique est calculée. Si la valeur d'une espèce est inférieure à la limite de détection (LD), la valeur attribuée est calculée en utilisant la LD divisée par 2. Si les quatre espèces d'arsenic sont inférieures à la LD, la somme présentée sera la somme des quatre valeurs attribuées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.2 - Les espèces inorganiques de l'arsenic, somme d'arsénate, arsénite, acide diméthylarsinique et acide monométhylarsoniqueNote de bas de page c (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans, par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2527 5,3 (4,6-6,0) 2,3 (2,1-2,5) 4,7 (4,0-5,4) 13 (9,1-17) 20 (13-27)
3 (2012 à 2013) 2534 5,5 (4,8-6,3) 2,2 (2,0-2,5) 4,9 (4,4-5,5) 14Note de bas de page E (7,8-21) 26Note de bas de page E (12-39)
4 (2014 à 2015) 2566 4,8 (4,3-5,4) 2,1 (1,9-2,3) 4,3 (3,8-4,7) 12 (8,7-16) 18 (14-22)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 4,7 (4,1-5,5) 2,2 (2,0-2,5) 4,2 (3,4-4,9) 10 (8,0-13) 15Note de bas de page E (5,8-24)
3 (2012 à 2013) 1250 4,6 (4,2-5,1) 2,0 (1,7-2,3) 4,4 (3,7-5,1) 9,6 (7,7-12) 17Note de bas de page E (9,2-24)
4 (2014 à 2015) 1274 4,4 (3,9-5,0) 2,0 (1,8-2,3) 3,9 (3,5-4,4) 10 (7,3-13) 15 (11-19)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1260 5,8 (5,1-6,8) 2,4 (2,1-2,8) 5,3 (4,5-6,1) 15 (10-21) 22Note de bas de page E (14-30)
3 (2012 à 2013) 1284 6,6 (5,5-8,0) 2,5 (2,2-2,9) 5,8 (4,8-6,7) 19Note de bas de page E (5,6-33) 33Note de bas de page E (18-49)
4 (2014 à 2015) 1292 5,3 (4,5-6,1) 2,4 (2,0-2,7) 4,7 (4,1-5,4) 14 (9,0-18) 20 (15-25)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 9,1 (8,1-10) 4,6 (4,0-5,2) 8,0 (7,0-8,9) 19 (15-24) 29Note de bas de page E (13-45)
3 (2012 à 2013) 499 9,6 (8,8-10) 4,7 (4,2-5,2) 8,7 (7,9-9,5) 20 (15-25) 29Note de bas de page E (13-45)
4 (2014 à 2015) 512 8,7 (8,0-9,5) 4,2 (3,6-4,8) 7,9 (7,2-8,6) 19 (15-23) 26 (18-34)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 6,4 (5,8-7,1) 3,2 (2,9-3,5) 5,9 (5,2-6,5) 14 (10-17) 23Note de bas de page E (14-31)
3 (2012 à 2013) 506 6,6 (5,8-7,5) 3,4 (3,1-3,7) 5,9 (5,3-6,5) 13 (9,2-17) 17Note de bas de page E (9,8-25)
4 (2014 à 2015) 513 6,1 (5,5-6,7) 3,0 (2,8-3,3) 5,5 (4,9-6,0) 14 (9,9-18) 18Note de bas de page E (11-25)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 4,2 (3,6-5,0) 1,9 (1,6-2,2) 3,6 (3,0-4,2) 12Note de bas de page E (6,7-16) 17Note de bas de page E (9,4-26)
3 (2012 à 2013) 510 4,1 (3,3-5,0) 1,9 (1,7-2,1) 3,5 (2,8-4,1) 10Note de bas de page E (5,5-15) 17Note de bas de page E (9,4-24)
4 (2014 à 2015) 506 4,0 (3,5-4,5) 1,7 (1,4-2,0) 3,6 (3,0-4,2) 9,1 (6,3-12) 13Note de bas de page E (8,0-18)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 4,8 (3,8-5,9) 2,3 (1,9-2,6) 3,9 (2,7-5,1) 12Note de bas de page E (4,2-21) 21Note de bas de page E (12-31)
3 (2012 à 2013) 355 4,4 (3,8-5,1) 1,8 (1,3-2,3) 3,8 (3,0-4,5) Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 362 4,4 (3,8-5,1) 2,0 (1,8-2,3) 3,9 (3,3-4,5) 10 (6,6-14) 15Note de bas de page E (7,5-22)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 354 5,0 (4,5-5,6) 2,3 (2,0-2,5) 4,6 (3,8-5,5) 10 (7,6-13) 14Note de bas de page E (9,2-20)
3 (2012 à 2013) 312 6,2 (5,1-7,6) 2,5 (2,2-2,9) 5,7 (4,7-6,8) Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 4,7 (3,9-5,5) 2,1 (1,7-2,4) 4,2 (3,8-4,6) 11Note de bas de page E (5,1-17) 19Note de bas de page E (9,6-29)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 6,4 (5,2-7,8) 2,5 (2,1-3,0) 6,0 (4,7-7,3) 16Note de bas de page E (6,2-25) 26Note de bas de page E (8,6-43)
3 (2012 à 2013) 352 6,0 (4,9-7,2) 2,6 (2,1-3,2) 5,1 (4,0-6,2) Note de bas de page F 27Note de bas de page E (15-40)
4 (2014 à 2015) 361 5,2 (4,5-6,1) 2,3 (2,1-2,5) 4,5 (3,5-5,5) 13 (9,2-16) 19Note de bas de page E (10-28)

c Pour chaque individu dans un cycle, la somme d'arsénate, arsénite, acide diméthylarsinique et acide monométhylarsonique est calculée. Si la valeur d'une espèce est inférieure à la limite de détection (LD), la valeur attribuée est calculée en utilisant la LD divisée par 2. Si les quatre espèces d'arsenic sont inférieures à la LD, la somme présentée sera la somme des quatre valeurs attribuées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.3 - Arsénate - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2538 99,49 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 2536 99,25 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 2567 98,95 - <LD <LD <LD <LD
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 99,37 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 1251 99,04 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1275 98,82 - <LD <LD <LD <LD
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 99,61 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 1285 99,46 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1292 99,07 - <LD <LD <LD <LD
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 98,84 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 500 98,60 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 512 98,44 - <LD <LD <LD <LD
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 99,61 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 507 99,61 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 514 98,64 - <LD <LD <LD <LD
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 99,41 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 510 98,82 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 506 98,42 - <LD <LD <LD <LD
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 99,44 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 355 99,72 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 362 99,45 - <LD <LD <LD <LD
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 357 100 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 312 99,04 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 312 99,68 - <LD <LD <LD <LD
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 100 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 352 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 361 99,72 - <LD <LD <LD <LD

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Tableau 13.1.4 - Arsénate (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2528 99,49 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 2535 99,25 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 2566 98,95 - <LD <LD <LD <LD
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 99,37 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 1251 99,04 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1274 98,82 - <LD <LD <LD <LD
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1261 99,61 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 1284 99,46 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1292 99,07 - <LD <LD <LD <LD
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 98,84 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 499 98,60 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 512 98,44 - <LD <LD <LD <LD
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 99,61 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 507 99,61 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 513 98,64 - <LD <LD <LD <LD
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 99,41 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 510 98,82 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 506 98,42 - <LD <LD <LD <LD
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 99,44 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 355 99,72 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 362 99,45 - <LD <LD <LD <LD
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 355 100 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 312 99,04 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 312 99,68 - <LD <LD <LD <LD
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 100 - <LD <LD <LD <LD
3 (2012 à 2013) 352 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 361 99,72 - <LD <LD <LD <LD

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Tableau 13.1.5 - Arsénite - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2537 75,60 - <LD <LD 1,7 (1,1-2,3) 2,7Note de bas de page E (1,3-4,0)
3 (2012 à 2013) 2535 73,96 - <LD <LD 1,7Note de bas de page E (0,92-2,5) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 2567 70,63 - <LD <LD 1,9 (1,5-2,3) 2,7 (2,1-3,4)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 72,54 - <LD <LD 1,7 (1,1-2,3) 2,8Note de bas de page E (0,88-4,7)
3 (2012 à 2013) 1250 71,20 - <LD <LD 1,4 (1,0-1,8) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1275 69,02 - <LD <LD 2,2 (1,7-2,6) 3,0 (2,3-3,8)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1266 78,67 - <LD <LD 1,5Note de bas de page E (0,72-2,3) 2,4Note de bas de page E (1,1-3,7)
3 (2012 à 2013) 1285 76,65 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1292 72,21 - <LD <LD 1,5 (1,1-2,0) 2,4Note de bas de page E (1,3-3,5)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 84,50 - <LD <LD 0,79Note de bas de page E (<LD-1,2) 1,3Note de bas de page E (0,74-1,9)
3 (2012 à 2013) 500 81,80 - <LD <LD 0,94 (<LD-1,2) 1,9Note de bas de page E (0,75-3,0)
4 (2014 à 2015) 512 80,47 - <LD <LD 1,1 (0,84-1,3) 1,8Note de bas de page E (1,0-2,5)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 78,86 - <LD <LD 1,0Note de bas de page E (<LD-1,4) 1,8Note de bas de page E (1,1-2,4)
3 (2012 à 2013) 506 76,09 - <LD <LD 1,1 (0,81-1,4) 1,6Note de bas de page E (0,82-2,5)
4 (2014 à 2015) 514 75,88 - <LD <LD 1,5Note de bas de page E (0,92-2,0) 2,6Note de bas de page E (1,2-4,0)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 72,35 - <LD <LD 1,9Note de bas de page E (1,2-2,7) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 510 68,43 - <LD <LD 1,5Note de bas de page E (<LD-2,3) 2,6Note de bas de page E (1,1-4,0)
4 (2014 à 2015) 506 62,25 - <LD <LD 2,1Note de bas de page E (1,2-3,0) 3,2 (2,1-4,4)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 69,86 - <LD <LD 1,9Note de bas de page E (<LD-3,1) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 355 70,70 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 362 62,71 - <LD <LD 2,3 (1,7-2,8) 3,0 (2,3-3,8)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 356 70,51 - <LD <LD 1,3Note de bas de page E (0,75-1,8) 2,0Note de bas de page E (1,0-2,9)
3 (2012 à 2013) 312 70,19 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 70,83 - <LD <LD 1,6Note de bas de page E (1,0-2,3) 2,3Note de bas de page E (1,5-3,2)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 73,01 - <LD <LD 1,9Note de bas de page E (1,1-2,7) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 352 74,43 - <LD <LD 1,8 (1,1-2,4) 3,2Note de bas de page E (1,3-5,2)
4 (2014 à 2015) 361 68,70 - <LD <LD 1,8 (1,2-2,3) Note de bas de page F

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.6 - Arsénite (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2527 75,60 - <LD <LD 2,0 (1,6-2,3) 2,9 (1,9-3,9)
3 (2012 à 2013) 2534 73,96 - <LD <LD 1,9Note de bas de page E (1,2-2,7) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 2566 70,63 - <LD <LD 1,6 (1,3-1,9) 2,2 (1,5-2,9)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 72,54 - <LD <LD 1,4Note de bas de page E (0,85-1,9) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 1250 71,20 - <LD <LD 1,2 (0,94-1,5) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1274 69,02 - <LD <LD 1,5 (1,0-1,9) 2,0 (1,4-2,6)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1260 78,67 - <LD <LD 2,2 (1,6-2,8) 3,0 (2,1-3,9)
3 (2012 à 2013) 1284 76,65 - <LD <LD 2,4Note de bas de page E (<LD-3,9) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1292 72,21 - <LD <LD 1,7 (1,2-2,1) 2,6Note de bas de page E (1,4-3,9)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 84,50 - <LD <LD 1,9 (<LD-2,2) 2,9 (1,9-3,9)
3 (2012 à 2013) 499 81,80 - <LD <LD 2,5Note de bas de page E (<LD-3,7) 4,3Note de bas de page E (2,6-6,1)
4 (2014 à 2015) 512 80,47 - <LD <LD 2,1 (1,8-2,5) 3,0Note de bas de page E (1,8-4,2)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 78,86 - <LD <LD 1,6Note de bas de page E (<LD-2,2) 2,2Note de bas de page E (1,2-3,1)
3 (2012 à 2013) 506 76,09 - <LD <LD 1,7 (1,1-2,2) 2,5Note de bas de page E (1,3-3,6)
4 (2014 à 2015) 513 75,88 - <LD <LD 1,6 (1,2-2,0) 2,2Note de bas de page E (0,77-3,7)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 72,35 - <LD <LD 1,4Note de bas de page E (0,85-2,0) 2,9Note de bas de page E (1,4-4,5)
3 (2012 à 2013) 510 68,43 - <LD <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-2,0) 1,9Note de bas de page E (1,0-2,8)
4 (2014 à 2015) 506 62,25 - <LD <LD 1,4 (1,0-1,8) 2,0Note de bas de page E (1,2-2,8)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 69,86 - <LD <LD 1,9Note de bas de page E (<LD-3,0) 2,6Note de bas de page E (<LD-4,3)
3 (2012 à 2013) 355 70,70 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 362 62,71 - <LD <LD 1,6 (1,0-2,1) 2,1Note de bas de page E (1,2-3,0)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 354 70,51 - <LD <LD 1,9 (1,3-2,6) 2,0Note de bas de page E (1,2-2,8)
3 (2012 à 2013) 312 70,19 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 70,83 - <LD <LD 1,4 (0,93-1,9) Note de bas de page F
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 73,01 - <LD <LD 2,3Note de bas de page E (1,2-3,3) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 352 74,43 - <LD <LD 2,3Note de bas de page E (0,79-3,8) 3,7Note de bas de page E (1,7-5,6)
4 (2014 à 2015) 361 68,70 - <LD <LD 1,7 (1,3-2,0) 2,6Note de bas de page E (<LD-4,0)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.7 - Arsénocholine - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 2536 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 2566 100 - <LD <LD <LD <LD
Hommes, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 1251 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1275 100 - <LD <LD <LD <LD
Femmes, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 1285 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1291 100 - <LD <LD <LD <LD
3 à 5 ans
3 (2012 à 2013) 500 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 512 100 - <LD <LD <LD <LD
6 à 11 ans
3 (2012 à 2013) 507 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 514 100 - <LD <LD <LD <LD
12 à 19 ans
3 (2012 à 2013) 510 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 506 100 - <LD <LD <LD <LD
20 à 39 ans
3 (2012 à 2013) 355 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 362 100 - <LD <LD <LD <LD
40 à 59 ans
3 (2012 à 2013) 312 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 311 100 - <LD <LD <LD <LD
60 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 352 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 361 100 - <LD <LD <LD <LD

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Tableau 13.1.8 - Arsénocholine (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 2535 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 2565 100 - <LD <LD <LD <LD
Hommes, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 1251 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1274 100 - <LD <LD <LD <LD
Femmes, 3 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 1284 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 1291 100 - <LD <LD <LD <LD
3 à 5 ans
3 (2012 à 2013) 499 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 512 100 - <LD <LD <LD <LD
6 à 11 ans
3 (2012 à 2013) 507 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 513 100 - <LD <LD <LD <LD
12 à 19 ans
3 (2012 à 2013) 510 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 506 100 - <LD <LD <LD <LD
20 à 39 ans
3 (2012 à 2013) 355 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 362 100 - <LD <LD <LD <LD
40 à 59 ans
3 (2012 à 2013) 312 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 311 100 - <LD <LD <LD <LD
60 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 352 100 - <LD <LD <LD <LD
4 (2014 à 2015) 361 100 - <LD <LD <LD <LD

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

Tableau 13.1.9 - Arsénocholine et arsénobétaïne - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2538 48,50 - <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-2,2) 28Note de bas de page E (18-39) 48Note de bas de page E (30-67)
3 (2012 à 2013) 2536 48,15 - <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-2,1) 24Note de bas de page E (11-36) 56 (37-75)
4 (2014 à 2015) 2564 47,85 - <LD 1,2Note de bas de page E (<LD-1,7) 28Note de bas de page E (13-44) 49 (33-65)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 46,34 - <LD 1,5Note de bas de page E (<LD-2,5) 29Note de bas de page E (14-43) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 1251 47,40 - <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-2,0) 21Note de bas de page E (13-29) 38 (25-51)
4 (2014 à 2015) 1273 47,68 - <LD 1,6Note de bas de page E (<LD-2,6) 33Note de bas de page E (12-54) 44 (30-59)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 50,67 - <LD <LD 28Note de bas de page E (15-41) 49Note de bas de page E (29-69)
3 (2012 à 2013) 1285 48,87 - <LD 1,5Note de bas de page E (<LD-2,6) Note de bas de page F 58Note de bas de page E (33-83)
4 (2014 à 2015) 1291 48,02 - <LD Note de bas de page F Note de bas de page F 52Note de bas de page E (18-86)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 59,69 - <LD <LD Note de bas de page F 34Note de bas de page E (19-49)
3 (2012 à 2013) 500 57,40 - <LD <LD 12Note de bas de page E (6,3-17) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 512 59,96 - <LD <LD 16Note de bas de page E (5,4-26) Note de bas de page F
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 58,12 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 507 59,57 - <LD <LD Note de bas de page F 27Note de bas de page E (14-39)
4 (2014 à 2015) 512 59,77 - <LD <LD 15Note de bas de page E (5,2-25) 39Note de bas de page E (13-64)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 57,65 - <LD <LD 12Note de bas de page E (4,5-19) 38Note de bas de page E (16-59)
3 (2012 à 2013) 510 51,18 - <LD <LD 16Note de bas de page E (7,2-24) 37Note de bas de page E (17-56)
4 (2014 à 2015) 506 49,80 - <LD 0,75Note de bas de page E (<LD-1,2) 16Note de bas de page E (9,4-22) 26Note de bas de page E (13-39)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 38,59 2,3Note de bas de page E (1,5-3,6) <LD Note de bas de page F 33Note de bas de page E (15-52) 68Note de bas de page E (20-110)
3 (2012 à 2013) 355 44,51 - <LD Note de bas de page F 19Note de bas de page E (11-28) 35Note de bas de page E (12-58)
4 (2014 à 2015) 361 37,12 1,9 (1,5-2,5) <LD 1,5Note de bas de page E (<LD-2,4) 32Note de bas de page E (17-47) 46Note de bas de page E (24-67)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 357 30,81 1,8 (1,4-2,4) <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-2,5) Note de bas de page F 35Note de bas de page E (19-52)
3 (2012 à 2013) 312 34,29 2,2Note de bas de page E (1,3-3,8) <LD Note de bas de page F Note de bas de page F 57Note de bas de page E (30-84)
4 (2014 à 2015) 312 38,14 1,8 (1,3-2,6) <LD 1,3Note de bas de page E (<LD-1,9) Note de bas de page F 37Note de bas de page E (18-56)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 29,41 3,6Note de bas de page E (2,2-5,9) <LD 3,6Note de bas de page E (1,4-5,8) 40Note de bas de page E (21-59) 74Note de bas de page E (33-120)
3 (2012 à 2013) 352 30,11 2,6Note de bas de page E (1,8-3,8) <LD 2,1Note de bas de page E (0,86-3,4) Note de bas de page F 67Note de bas de page E (29-100)
4 (2014 à 2015) 361 30,19 2,8Note de bas de page E (1,7-4,7) <LD 2,5Note de bas de page E (0,91-4,0) Note de bas de page F 88Note de bas de page E (49-130)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.10 - Arsénocholine et arsénobétaïne (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2528 48,50 - <LD 1,5Note de bas de page E (<LD-2,5) 22 (16-28) 44Note de bas de page E (18-71)
3 (2012 à 2013) 2535 48,15 - <LD 1,6 (<LD-2,1) 25Note de bas de page E (12-39) 44Note de bas de page E (24-63)
4 (2014 à 2015) 2563 47,85 - <LD 1,2 (<LD-1,5) 23Note de bas de page E (12-34) 46Note de bas de page E (27-65)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 46,34 - <LD Note de bas de page F 18Note de bas de page E (9,4-27) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 1251 47,40 - <LD 1,2 (<LD-1,6) 16Note de bas de page E (7,3-24) 34 (25-43)
4 (2014 à 2015) 1272 47,68 - <LD 1,3Note de bas de page E (<LD-1,8) 20Note de bas de page E (9,8-30) 37Note de bas de page E (19-55)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1261 50,67 - <LD <LD 25 (19-32) 61Note de bas de page E (20-100)
3 (2012 à 2013) 1284 48,87 - <LD 2,1Note de bas de page E (<LD-3,3) 33Note de bas de page E (9,5-56) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1291 48,02 - <LD 1,1 (<LD-1,4) Note de bas de page F 62Note de bas de page E (36-89)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 59,69 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 499 57,40 - <LD <LD 21Note de bas de page E (11-31) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 512 59,96 - <LD <LD 26Note de bas de page E (14-38) 57Note de bas de page E (15-98)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 58,12 - <LD <LD Note de bas de page F Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 507 59,57 - <LD <LD Note de bas de page F 40Note de bas de page E (12-69)
4 (2014 à 2015) 511 59,77 - <LD <LD 17Note de bas de page E (8,4-27) Note de bas de page F
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 57,65 - <LD <LD 9,3Note de bas de page E (4,0-15) 24Note de bas de page E (10-38)
3 (2012 à 2013) 510 51,18 - <LD <LD 10Note de bas de page E (3,8-17) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 506 49,80 - <LD 0,72Note de bas de page E (<LD-1,0) 9,9Note de bas de page E (5,4-14) Note de bas de page F
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 38,59 1,9Note de bas de page E (1,2-2,8) <LD Note de bas de page F 22Note de bas de page E (7,8-37) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 355 44,51 - <LD 1,4Note de bas de page E (<LD-1,9) 12Note de bas de page E (5,5-19) 21Note de bas de page E (9,8-32)
4 (2014 à 2015) 361 37,12 1,6 (1,2-2,1) <LD 1,1Note de bas de page E (<LD-1,6) 20 (13-27) 29Note de bas de page E (7,7-50)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 355 30,81 1,8 (1,3-2,5) <LD 1,9Note de bas de page E (<LD-3,1) 17Note de bas de page E (10-24) 24Note de bas de page E (9,8-39)
3 (2012 à 2013) 312 34,29 2,6Note de bas de page E (1,6-4,4) <LD Note de bas de page F 33Note de bas de page E (14-52) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 38,14 1,7 (1,2-2,4) <LD 1,1Note de bas de page E (<LD-1,5) Note de bas de page F Note de bas de page F
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 29,41 4,2Note de bas de page E (2,6-6,8) <LD 4,6Note de bas de page E (1,7-7,5) 47Note de bas de page E (13-80) 84Note de bas de page E (43-120)
3 (2012 à 2013) 352 30,11 2,9Note de bas de page E (1,9-4,4) <LD Note de bas de page F 35Note de bas de page E (<LD-57) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 361 30,19 2,8Note de bas de page E (1,7-4,4) <LD 2,2Note de bas de page E (0,93-3,5) Note de bas de page F Note de bas de page F

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.11 - Acide diméthylarsinique (DMA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2538 3,78 3,5 (3,0-4,0) 0,93 (0,89-0,97) 3,6 (3,1-4,1) 11 (8,3-13) 16Note de bas de page E (6,6-25)
3 (2012 à 2013) 2536 3,86 3,6 (3,2-4,0) 1,1 (0,89-1,4) 3,4 (3,0-3,8) 11 (7,8-13) 16Note de bas de page E (7,4-25)
4 (2014 à 2015) 2567 2,65 3,5 (3,1-3,9) 1,1 (1,0-1,3) 3,4 (3,0-3,8) 10 (8,2-12) 15 (11-20)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 3,15 3,6 (3,1-4,3) 0,95 (<LD-1,3) 3,7 (2,8-4,5) 11 (7,9-14) 16Note de bas de page E (7,7-24)
3 (2012 à 2013) 1251 2,96 3,8 (3,3-4,4) 1,3Note de bas de page E (0,75-1,8) 3,8 (3,3-4,3) 9,8 (7,8-12) 14Note de bas de page E (4,8-23)
4 (2014 à 2015) 1275 2,27 3,6 (3,1-4,3) 1,1 (0,81-1,3) 3,6 (3,0-4,3) 11 (8,2-14) 19Note de bas de page E (9,8-28)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 4,42 3,3 (2,8-3,9) 0,92 (0,75-1,1) 3,5 (3,0-3,9) 11 (7,5-14) 18Note de bas de page E (7,3-29)
3 (2012 à 2013) 1285 4,75 3,4 (2,9-4,1) 1,0 (0,85-1,2) 3,1 (2,7-3,5) 12 (8,4-16) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1292 3,02 3,4 (3,0-3,9) 1,2 (1,1-1,4) 3,3 (2,9-3,7) 9,8 (7,7-12) 13 (9,0-17)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 3,68 3,6 (3,1-4,3) 1,4Note de bas de page E (0,89-1,9) 3,5 (3,0-4,0) 9,4 (6,9-12) 13Note de bas de page E (8,5-18)
3 (2012 à 2013) 500 3,00 3,3 (3,0-3,8) 1,1 (0,83-1,4) 3,4 (2,8-3,9) 10 (7,9-12) 16Note de bas de page E (9,9-21)
4 (2014 à 2015) 512 2,34 3,4 (3,0-4,0) 1,2 (0,94-1,4) 3,4 (3,0-3,9) 9,2 (7,3-11) 13 (9,1-16)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 2,74 3,9 (3,5-4,4) 1,5 (1,0-1,9) 4,1 (3,5-4,7) 9,8 (8,4-11) 14Note de bas de page E (7,7-20)
3 (2012 à 2013) 507 2,76 3,6 (3,1-4,1) 1,1Note de bas de page E (<LD-1,6) 3,7 (3,0-4,4) 9,1 (6,6-12) 14Note de bas de page E (6,9-22)
4 (2014 à 2015) 514 2,14 3,8 (3,2-4,5) 1,3 (0,89-1,7) 3,9 (3,3-4,5) 10 (6,4-14) 16Note de bas de page E (5,7-26)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 2,75 3,6 (2,9-4,6) 0,94Note de bas de page E (<LD-1,5) 3,5 (2,5-4,4) 11 (7,5-14) 17Note de bas de page E (9,3-25)
3 (2012 à 2013) 510 3,53 3,6 (3,0-4,3) 1,3 (0,88-1,7) 3,4 (2,6-4,2) 9,9 (6,6-13) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 506 1,38 3,6 (3,0-4,3) 1,2Note de bas de page E (0,77-1,7) 3,3 (2,8-3,9) 10 (7,9-13) 13 (8,6-18)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 5,63 3,6 (2,9-4,5) 0,92 (0,72-1,1) 3,9 (3,0-4,8) Note de bas de page F 22Note de bas de page E (11-33)
3 (2012 à 2013) 355 4,79 3,8 (3,3-4,5) 1,2Note de bas de page E (<LD-1,9) 3,5 (2,9-4,1) 12Note de bas de page E (4,4-20) 24Note de bas de page E (8,5-40)
4 (2014 à 2015) 362 3,31 3,6 (3,1-4,1) 1,1 (<LD-1,4) 3,4 (2,7-4,0) 9,9 (8,4-11) 12 (9,3-15)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 357 5,32 3,2 (2,6-3,8) 0,91Note de bas de page E (<LD-1,2) 3,1 (2,5-3,8) 9,0 (7,4-11) 12 (8,8-15)
3 (2012 à 2013) 312 6,09 3,5 (2,8-4,4) 1,1 (0,77-1,5) 3,4 (2,7-4,1) 12Note de bas de page E (6,0-17) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 312 4,17 3,3 (2,8-4,0) 1,1 (0,89-1,3) 3,1 (2,4-3,8) 10Note de bas de page E (4,7-16) 18Note de bas de page E (8,6-27)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 3,46 3,6 (2,8-4,5) 0,92 (0,82-1,0) 3,6 (2,9-4,3) 13Note de bas de page E (5,8-20) 21Note de bas de page E (6,5-35)
3 (2012 à 2013) 352 4,26 3,5 (3,0-4,2) 1,0 (0,86-1,2) 3,4 (2,6-4,2) 10 (7,4-13) 18Note de bas de page E (10-26)
4 (2014 à 2015) 361 3,60 3,6 (2,9-4,5) 1,2 (0,87-1,5) 3,6 (2,7-4,6) 11 (7,5-14) 14Note de bas de page E (5,3-23)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.12 - Acide diméthylarsinique (DMA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2528 3,78 3,5 (3,0-4,0) 1,4 (1,2-1,6) 3,0 (2,6-3,4) 9,5 (7,1-12) 15Note de bas de page E (9,1-21)
3 (2012 à 2013) 2535 3,86 3,7 (3,2-4,3) 1,4 (1,3-1,5) 3,4 (3,0-3,8) 11Note de bas de page E (5,6-16) 20Note de bas de page E (11-30)
4 (2014 à 2015) 2566 2,65 3,2 (2,8-3,6) 1,3 (1,1-1,4) 2,8 (2,5-3,2) 9,1 (6,7-12) 13 (10-16)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 3,15 3,1 (2,7-3,6) 1,3 (<LD-1,5) 2,9 (2,5-3,3) 7,7 (5,3-10) 10Note de bas de page E (4,4-16)
3 (2012 à 2013) 1251 2,96 3,1 (2,8-3,6) 1,3 (1,1-1,4) 3,0 (2,4-3,5) 7,2 (5,4-9,1) 13Note de bas de page E (7,1-19)
4 (2014 à 2015) 1274 2,27 2,9 (2,5-3,4) 1,1 (0,93-1,3) 2,5 (2,1-2,9) 8,4 (6,3-11) 12 (8,4-15)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1261 4,42 3,9 (3,3-4,5) 1,6 (1,3-1,8) 3,3 (2,8-3,9) 11Note de bas de page E (5,9-16) 18Note de bas de page E (11-24)
3 (2012 à 2013) 1284 4,75 4,3 (3,6-5,3) 1,5 (1,3-1,7) 3,8 (3,1-4,4) 15Note de bas de page E (5,2-25) 24Note de bas de page E (15-33)
4 (2014 à 2015) 1292 3,02 3,5 (3,0-4,1) 1,4 (1,1-1,7) 3,0 (2,4-3,5) 10 (7,4-13) 15 (11-19)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 3,68 6,4 (5,6-7,3) 3,0 (2,7-3,3) 5,6 (4,7-6,5) 16 (11-20) 23Note de bas de page E (10-36)
3 (2012 à 2013) 499 3,00 6,5 (5,9-7,1) 2,8 (2,1-3,4) 6,1 (5,5-6,8) 14 (11-17) 24Note de bas de page E (13-36)
4 (2014 à 2015) 512 2,34 6,0 (5,4-6,6) 2,7 (2,3-3,1) 5,3 (4,8-5,8) 15 (11-18) 21Note de bas de page E (12-30)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 2,74 4,5 (4,1-5,0) 2,1 (1,9-2,3) 4,2 (3,8-4,7) 11 (7,9-13) 17Note de bas de page E (10-24)
3 (2012 à 2013) 507 2,76 4,5 (3,9-5,2) 2,2 (<LD-2,4) 4,1 (3,7-4,4) 9,9 (6,7-13) 14Note de bas de page E (7,2-21)
4 (2014 à 2015) 513 2,14 4,2 (3,7-4,8) 1,9 (1,6-2,2) 3,7 (3,3-4,2) 11 (7,6-14) 14Note de bas de page E (7,7-21)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 2,75 2,8 (2,3-3,5) 1,1 (<LD-1,4) 2,4 (1,9-3,0) 8,5Note de bas de page E (4,5-13) 13Note de bas de page E (7,6-19)
3 (2012 à 2013) 510 3,53 2,7 (2,2-3,4) 1,2 (1,1-1,4) 2,3 (1,7-2,9) 7,4Note de bas de page E (2,9-12) 12Note de bas de page E (5,9-17)
4 (2014 à 2015) 506 1,38 2,6 (2,3-3,1) 1,1 (0,92-1,3) 2,4 (2,0-2,8) 7,3 (4,7-9,9) 10 (6,8-13)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 5,63 3,1 (2,5-3,9) 1,3 (0,97-1,6) 2,6 (1,9-3,3) 9,1Note de bas de page E (5,8-12) 14Note de bas de page E (7,2-21)
3 (2012 à 2013) 355 4,79 2,9 (2,6-3,3) 1,1Note de bas de page E (<LD-1,6) 2,7 (2,3-3,0) Note de bas de page F 17Note de bas de page E (4,7-29)
4 (2014 à 2015) 362 3,31 2,9 (2,5-3,4) 1,2 (<LD-1,4) 2,5 (2,0-3,0) 8,4 (6,4-10) 11Note de bas de page E (6,4-15)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 355 5,32 3,3 (2,9-3,7) 1,6 (<LD-1,8) 3,0 (2,7-3,2) 7,7 (5,5-9,9) 11Note de bas de page E (6,1-15)
3 (2012 à 2013) 312 6,09 4,1 (3,3-5,2) 1,5 (1,2-1,7) 3,8 (3,1-4,5) Note de bas de page F 24Note de bas de page E (<LD-40)
4 (2014 à 2015) 312 4,17 3,1 (2,5-3,7) 1,2 (1,0-1,4) 2,9 (2,3-3,5) 8,5Note de bas de page E (3,3-14) 15Note de bas de page E (7,1-22)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 3,46 4,2 (3,4-5,3) 1,5Note de bas de page E (0,88-2,1) 4,1 (3,1-5,0) Note de bas de page F Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 352 4,26 4,0 (3,2-4,9) 1,5 (1,2-1,9) 3,6 (2,9-4,3) 11Note de bas de page E (4,6-18) 20Note de bas de page E (10-30)
4 (2014 à 2015) 361 3,60 3,5 (2,9-4,2) 1,4 (1,1-1,7) 2,9 (2,0-3,8) 11 (7,2-14) 14Note de bas de page E (7,3-20)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.1.13 - Acide monométhylarsonique (MMA) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2538 73,01 - <LD <LD 1,2 (1,0-1,4) 1,6 (1,1-2,0)
3 (2012 à 2013) 2536 71,53 - <LD <LD 1,2 (1,1-1,4) 1,5 (1,3-1,7)
4 (2014 à 2015) 2567 71,25 - <LD <LD 1,2 (1,0-1,4) 1,6 (1,3-1,9)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1271 69,63 - <LD <LD 1,3 (0,92-1,6) 1,8 (1,3-2,4)
3 (2012 à 2013) 1251 68,35 - <LD <LD 1,2 (1,0-1,4) 1,5 (1,3-1,7)
4 (2014 à 2015) 1275 69,65 - <LD <LD 1,3 (1,1-1,6) 1,7 (1,3-2,1)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 76,40 - <LD <LD 1,1 (0,84-1,3) 1,3 (1,0-1,5)
3 (2012 à 2013) 1285 74,63 - <LD <LD 1,2 (0,88-1,5) 1,5 (1,3-1,8)
4 (2014 à 2015) 1292 72,83 - <LD <LD 1,1 (0,89-1,3) 1,5 (1,1-1,9)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 516 77,91 - <LD <LD 0,98 (0,79-1,2) 1,3 (1,1-1,5)
3 (2012 à 2013) 500 79,20 - <LD <LD 0,91 (<LD-1,2) 1,5 (1,1-1,9)
4 (2014 à 2015) 512 79,10 - <LD <LD 0,89 (0,81-0,98) 1,1 (0,94-1,3)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 511 76,52 - <LD <LD 0,97Note de bas de page E (<LD-1,3) 1,6 (1,1-2,1)
3 (2012 à 2013) 507 72,58 - <LD <LD 1,0 (0,84-1,2) 1,3 (1,1-1,4)
4 (2014 à 2015) 514 72,57 - <LD <LD 1,2 (0,89-1,4) 1,5 (1,2-1,8)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 510 62,94 - <LD <LD 1,3 (0,97-1,6) 1,7 (1,2-2,2)
3 (2012 à 2013) 510 62,16 - <LD <LD 1,3 (1,1-1,6) 1,6 (1,3-1,8)
4 (2014 à 2015) 506 57,71 - <LD <LD 1,3 (0,88-1,8) 1,8 (1,3-2,4)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 355 70,14 - <LD <LD 1,2 (0,89-1,6) 1,7Note de bas de page E (0,94-2,5)
3 (2012 à 2013) 355 66,48 - <LD <LD 1,3 (1,0-1,5) 1,5 (1,3-1,7)
4 (2014 à 2015) 362 63,54 - <LD <LD 1,3 (1,1-1,6) 1,6 (1,3-1,9)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 357 71,43 - <LD <LD 1,2 (0,92-1,5) 1,4Note de bas de page E (0,87-1,9)
3 (2012 à 2013) 312 72,76 - <LD <LD 1,1 (0,84-1,4) 1,6 (1,1-2,2)
4 (2014 à 2015) 312 74,36 - <LD <LD 1,2Note de bas de page E (<LD-1,7) 1,9Note de bas de page E (<LD-3,0)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 289 81,31 - <LD <LD 1,0 (0,70-1,3) 1,4Note de bas de page E (0,73-2,0)
3 (2012 à 2013) 352 76,70 - <LD <LD 1,1 (0,79-1,5) 1,4 (1,2-1,6)
4 (2014 à 2015) 361 82,27 - <LD <LD 1,1 (0,84-1,3) 1,3 (0,99-1,6)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

Tableau 13.1.14 - Acide monométhylarsonique (MMA) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg As/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2528 73,01 - <LD <LD 1,3Note de bas de page E (0,75-1,8) 2,0 (1,8-2,1)
3 (2012 à 2013) 2535 71,53 - <LD <LD 1,2 (1,1-1,4) 1,7 (1,5-1,9)
4 (2014 à 2015) 2566 71,25 - <LD <LD 1,2 (0,97-1,3) 1,4 (1,2-1,7)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 69,63 - <LD <LD 1,0 (0,87-1,1) 1,6Note de bas de page E (1,0-2,2)
3 (2012 à 2013) 1251 68,35 - <LD <LD 1,0 (0,87-1,1) 1,3 (1,0-1,6)
4 (2014 à 2015) 1274 69,65 - <LD <LD 1,0 (0,91-1,2) 1,3 (1,0-1,6)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1261 76,40 - <LD <LD 1,9 (1,4-2,4) 2,0 (1,4-2,5)
3 (2012 à 2013) 1284 74,63 - <LD <LD 1,6 (1,3-1,9) 2,1 (1,8-2,5)
4 (2014 à 2015) 1292 72,83 - <LD <LD 1,3 (0,97-1,6) 1,7 (1,2-2,2)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 515 77,91 - <LD <LD 1,9 (1,8-2,0) 2,7 (1,8-3,6)
3 (2012 à 2013) 499 79,20 - <LD <LD 2,0 (<LD-2,5) 3,0 (2,0-4,0)
4 (2014 à 2015) 512 79,10 - <LD <LD 1,8 (1,3-2,2) 2,2 (1,9-2,5)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 509 76,52 - <LD <LD 1,2 (<LD-1,6) 1,9 (1,7-2,1)
3 (2012 à 2013) 507 72,58 - <LD <LD 1,3 (1,1-1,5) 1,8 (1,5-2,0)
4 (2014 à 2015) 513 72,57 - <LD <LD 1,2 (1,0-1,3) 1,4 (1,2-1,5)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 508 62,94 - <LD <LD 0,99 (0,84-1,1) 1,3Note de bas de page E (0,74-1,9)
3 (2012 à 2013) 510 62,16 - <LD <LD 0,99 (0,75-1,2) 1,5 (1,0-2,0)
4 (2014 à 2015) 506 57,71 - <LD <LD 0,98 (0,82-1,1) 1,1 (0,87-1,4)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 353 70,14 - <LD <LD Note de bas de page F 1,8Note de bas de page E (0,89-2,8)
3 (2012 à 2013) 355 66,48 - <LD <LD 0,97 (0,73-1,2) 1,3 (0,87-1,8)
4 (2014 à 2015) 362 63,54 - <LD <LD 1,1 (0,96-1,2) Note de bas de page F
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 355 71,43 - <LD <LD 1,2Note de bas de page E (0,55-1,8) 1,9 (1,4-2,4)
3 (2012 à 2013) 312 72,76 - <LD <LD 1,3 (0,92-1,6) 1,7 (1,3-2,0)
4 (2014 à 2015) 312 74,36 - <LD <LD 1,3 (<LD-1,7) 1,5 (<LD-1,9)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 81,31 - <LD <LD 1,7 (1,3-2,2) 1,9 (1,6-2,2)
3 (2012 à 2013) 352 76,70 - <LD <LD 1,4Note de bas de page E (0,87-1,9) 2,1Note de bas de page E (1,3-2,9)
4 (2014 à 2015) 361 82,27 - <LD <LD 1,0 (0,75-1,3) 1,3 (1,1-1,6)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

13.2 Cadmium

Le cadmium (nº CAS 7440-43-9) fait partie des métaux les moins abondants dans la croûte terrestre, avec une concentration moyenne d'environ 0,00001 % (Emsley, 2001). Il s'agit d'un métal mou, de couleur blanc argenté teintée de bleu, qui est présent de façon naturelle dans l'environnement. Le cadmium est souvent présent dans les minerais de zinc (Santé Canada, 1986c). Ses formes courantes comprennent les formes solubles et insolubles, qui peuvent également être présentes à l'état de particules dans l'atmosphère (ATSDR, 2012c; CCME, 1999b).

Le cadmium est rejeté dans l'environnement lors de divers processus naturels, dont les feux de forêt, les émissions volcaniques et l'altération atmosphérique du sol et du substrat rocheux (Morrow, 2000). Les principales sources anthropiques de cadmium dans l'atmosphère sont les processus industriels de fusion et d'affinage des métaux, ainsi que les processus de combustion des centrales électriques alimentées au charbon et d'incinération des déchets, au cours desquels le cadmium est rejeté comme sous-produit (CCME, 1999b).

Le cadmium sert principalement à la fabrication de batteries au nickel-cadmium (USGS, 2012). Il entre également dans la composition des peintures industrielles, des électroplacages et des pigments, et sert de stabilisant dans les plastiques de type polychlorure de vinyle (PVC). Le cadmium est également présent dans les feuilles d'alliages métalliques, les câbles, les tiges métalliques, les soudures et les boucliers destinés à diverses applications industrielles (Environnement Canada et Santé Canada, 1994b). De plus, il est parfois employé dans les bijoux de fantaisie et comme pigment dans les glaçures céramiques. On en trouve également parfois dans les engrais en raison du recyclage de sous-produits et de déchets pour l'épandage. Souvent présent sous forme d'impureté dans les tuyaux en acier galvanisé et de composante des brasures utilisées en plomberie et dans les systèmes de distribution, le cadmium peut pénétrer l'eau potable par lixiviation (OMS, 2011b; Santé Canada, 1986c).

Pour les fumeurs, l'inhalation de la fumée de cigarette représente une source importante d'exposition au cadmium (CIRC, 2012b; Environnement Canada et Santé Canada, 1994b). Pour les adultes et les enfants non-fumeurs, la plus grande source d'exposition au cadmium est l'ingestion de nourriture (CIRC, 2012b; Environnement Canada et Santé Canada, 1994b). L'air ambiant est une source d'exposition mineure, avec une absorption estimée de deux ou trois ordres de grandeur inférieure à l'absorption par ingestion de nourriture, bien que les composés du cadmium soient absorbés plus facilement après l'inhalation qu'après l'ingestion (Friberg, 1985). L'eau potable, le sol et la poussière constituent d'autres sources d'exposition potentielles (ATSDR, 2012c; Environnement Canada et Santé Canada, 1994b; Rasmussen et coll., 2013).

L'absorption de cadmium alimentaire dans la circulation sanguine dépend de l'état nutritionnel d'une personne et de la teneur de son alimentation en composants comme le fer, le calcium et les protéines. On estime que l'absorption gastro-intestinale moyenne du cadmium alimentaire chez les adultes est de 5 % chez les hommes et supérieure ou égale à 10 % chez les femmes (CDC, 2009). Les poumons absorbent environ entre 25 et 60 % du cadmium inhalé (ATSDR, 2012c). Le cadmium absorbé s'accumule principalement dans les reins et le foie; environ un tiers à la moitié de la charge corporelle totale s'accumule dans les reins (CDC, 2009). On estime que la demi-vie biologique du cadmium dans les reins est d'environ 10 à 12 ans (Amzal et coll., 2009; Lauwerys et coll., 1994). Seule une faible proportion du cadmium absorbé est éliminée, principalement dans l'urine et les matières fécales; de petites quantités sont également éliminées par les cheveux, les ongles et la transpiration.

Le cadmium peut être mesuré dans le sang, l'urine, les matières fécales, le foie, les reins et les cheveux, ainsi que dans d'autres tissus. La concentration de cadmium dans l'urine reflète le mieux l'exposition cumulative ainsi que la concentration de cadmium dans les reins, bien que de légères fluctuations puissent survenir à la suite d'une exposition récente (Adams et Newcomb, 2014). La concentration sanguine reflète les expositions les plus récentes (Adams et Newcomb, 2014). La concentration de cadmium dans le sang est deux fois plus élevée environ pour les fumeurs que pour les non-fumeurs et peut également augmenter à la suite d'une exposition professionnelle (ATSDR, 2012c).

L'exposition par voie orale à de fortes doses de cadmium peut causer une grave irritation gastro-intestinale et d'importants effets sur les reins (ATSDR, 2012c). L'exposition chronique par inhalation entraîne des effets rénaux et pulmonaires, notamment un emphysème (ATSDR, 2012c). On considère que le rein constitue l'organe critique où se manifestent les premiers effets indésirables après une exposition par voie orale ou par inhalation (EFSA, 2009; FAO/WHO, 2011c).

Environnement Canada et Santé Canada ont classé le cadmium inhalé et ses composés dans le groupe des agents probablement cancérogènes (Environnement Canada et Santé Canada, 1994b). Plus récemment, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé le cadmium et ses composés dans le groupe 1, à savoir celui des agents cancérogènes pour les humains, d'après diverses données, notamment des associations entre l'exposition professionnelle par inhalation et le cancer du poumon (CIRC, 2012b). Il n'existe pas suffisamment de données probantes pour déterminer si une exposition au cadmium par voie orale peut avoir des effets cancérogènes (ATSDR, 2012c).

Santé Canada et Environnement Canada ont conclu que les composés inorganiques du cadmium présentent un risque pour la santé humaine en raison de leur potentiel cancérogène et de leurs effets sur les reins (Environnement Canada et Santé Canada, 1994b). Les composés inorganiques du cadmium figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de composés inorganiques du cadmium au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000). En vertu de la LCPE (1999), des mesures de gestion des risques ont été mises au point pour contrôler les rejets de cadmium issus de la production thermique d'électricité, de la fusion de métaux et de la fabrication d'acier (Environnement Canada, 2013e).

Au Canada, la teneur en cadmium lixiviable dans toute une série de produits de consommation est réglementée en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Canada, 2010c). Ces produits de consommation réglementés en matière de teneur en cadmium lixiviable comprennent les produits émaillés en verre ou en céramique, de même que les peintures et autres revêtements appliqués sur les berceaux, les jouets et d'autres produits susceptibles d'être utilisés par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 1998; Canada, 2010d; Canada, 2011d; Santé Canada, 2009d). De plus, étant donné que certains bijoux pour enfants vendus au Canada contenaient de fortes concentrations de cadmium, Santé Canada a proposé en 2016 une nouvelle ligne directrice pour limiter la concentration de cadmium total dans ces bijoux dans le cadre du Règlement sur les bijoux pour enfants pris en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (Canada, 2016a). Le cadmium et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique ») (Santé Canada, 2015b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques. Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de cadmium dans l'eau potable (Santé Canada, 1986c; Santé Canada, 2014d). Le cadmium fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe.

Une étude de biosurveillance menée dans la région de la ville de Québec auprès de 500 participants âgés de 18 à 65 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration de cadmium dans le sang total était de 0,69 µg/L (INSPQ, 2004). L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de cadmium étaient respectivement de 0,96 µg/L et de 4,65 µg/L. Dans le Nord canadien, la composante portant sur les contaminants de l'enquête sur la santé des Inuits (2007 à 2008) a permis de mesurer la charge corporelle du cadmium pour 2 172 participants inuits provenant de 36 communautés du Nunavut, du Nunatsiavut et de la région désignée des Inuvialuit (Laird et coll., 2013). La moyenne géométrique de la concentration sanguine de cadmium pour l'ensemble des participants âgés de 18 ans et plus était de 1,6 µg/L. L'étude MIREC est une étude de biosurveillance prospective menée à l'échelle nationale chez des femmes enceintes âgées de 18 ans et plus dans 10 sites au Canada, de 2008 à 2010 (Arbuckle et coll., 2013). Dans l'étude MIREC portant sur 1 938 participantes au premier trimestre de grossesse, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de cadmium étaient respectivement de 0,2197 μg/L et de 1,124 μg/L (Arbuckle et coll., 2016).

La concentration de cadmium dans le sang total a été mesurée pour tous les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013), et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/L de sang. La présence d'une quantité mesurable de cadmium dans le sang ou l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Tableau 13.2.1 - Cadmium - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 6070 5,16 0,29 (0,26-0,32) 0,083 (0,074-0,093) 0,26 (0,24-0,29) 1,7 (1,3-2,0) 2,6 (2,1-3,0)
3 (2012 à 2013) 5538 11,48 0,33 (0,30-0,36) <LD 0,27 (0,25-0,29) 2,0 (1,4-2,6) 3,4 (2,5-4,3)
4 (2014 à 2015) 5497 10,88 0,31 (0,29-0,32) <LD 0,25 (0,23-0,26) 1,9 (1,5-2,4) 3,3 (2,6-4,0)
Hommes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 2940 5,78 0,26 (0,24-0,29) 0,079 (0,070-0,089) 0,23 (0,20-0,26) 1,7 (1,5-2,0) 2,4 (2,0-2,9)
3 (2012 à 2013) 2769 12,35 0,29 (0,27-0,32) <LD 0,22 (0,19-0,25) 2,1 (1,5-2,7) 3,3 (2,5-4,2)
4 (2014 à 2015) 2753 12,42 0,28 (0,27-0,30) <LD 0,20 (0,19-0,21) 2,0 (1,4-2,6) 3,3 (2,5-4,2)
Femmes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 3130 4,57 0,32 (0,28-0,36) 0,089 (0,080-0,098) 0,30 (0,27-0,33) 1,5Note de bas de page E (0,92-2,1) 2,7 (2,1-3,4)
3 (2012 à 2013) 2769 10,62 0,37 (0,33-0,41) <LD 0,32 (0,28-0,37) 1,7Note de bas de page E (0,62-2,8) 3,4Note de bas de page E (1,8-5,0)
4 (2014 à 2015) 2744 9,33 0,33 (0,31-0,35) 0,099 (0,095-0,10) 0,28 (0,25-0,30) 1,8Note de bas de page E (1,1-2,5) 3,1 (2,3-4,0)
3 à 5 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 495 15,15 0,073 (0,065-0,081) <LD 0,078 (0,069-0,087) 0,099 (0,098-0,10) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 471 43,52 - <LD 0,091 (<LD-0,11) 0,16 (0,11-0,20) 0,18Note de bas de page E (<LD-0,29)
4 (2014 à 2015) 479 36,95 0,082 (<LD-0,091) <LD 0,093 (0,084-0,10) 0,16 (0,14-0,18) 0,19 (0,15-0,24)
6 à 11 ans
1 (2007 à 2009) 910 9,12 0,091 (0,082-0,10) <LDNote de bas de page E (<LD-0,053) 0,092 (0,090-0,094) 0,20 (0,18-0,21) 0,22 (0,19-0,26)
2 (2009 à 2011) 961 14,05 0,083 (0,076-0,090) <LD 0,090 (0,087-0,094) 0,17Note de bas de page E (0,088-0,25) 0,20 (0,18-0,23)
3 (2012 à 2013) 944 27,44 0,095 (0,085-0,11) <LD 0,10 (0,099-0,10) 0,18 (0,16-0,20) 0,21 (0,18-0,24)
4 (2014 à 2015) 925 26,92 0,094 (0,086-0,10) <LD 0,10 (0,096-0,10) 0,16 (0,14-0,19) 0,19 (0,17-0,21)
12 à 19 ans
1 (2007 à 2009) 945 3,92 0,16 (0,13-0,20) 0,066 (0,045-0,086) Note de bas de page F Note de bas de page F Note de bas de page F
2 (2009 à 2011) 997 5,72 0,13 (0,12-0,15) 0,062 (0,040-0,084) 0,096 (0,095-0,097) 0,48Note de bas de page E (0,27-0,70) 0,82Note de bas de page E (0,45-1,2)
3 (2012 à 2013) 977 12,49 0,17 (0,15-0,20) <LD 0,12Note de bas de page E (<LD-0,17) 0,82Note de bas de page E (0,31-1,3) 1,7Note de bas de page E (0,91-2,4)
4 (2014 à 2015) 974 12,22 0,14 (0,13-0,15) <LD 0,12 (0,12-0,13) 0,29 (0,25-0,33) 0,54Note de bas de page E (0,15-0,94)
20 à 39 ans
1 (2007 à 2009) 1165 1,55 0,34 (0,30-0,38) 0,091 (0,084-0,098) 0,24 (0,21-0,27) 2,6 (2,0-3,1) 3,4 (3,1-3,7)
2 (2009 à 2011) 1313 2,21 0,28 (0,24-0,34) 0,090 (0,066-0,11) 0,24 (0,20-0,29) 1,7Note de bas de page E (1,0-2,3) 2,7 (2,1-3,2)
3 (2012 à 2013) 1032 3,68 0,31 (0,24-0,41) 0,10 (0,084-0,12) 0,25 (0,20-0,29) 2,0Note de bas de page E (0,71-3,3) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1074 2,33 0,33 (0,28-0,38) 0,10 (0,090-0,11) 0,22 (0,17-0,26) 2,9 (1,9-3,9) 4,2Note de bas de page E (2,5-5,9)
40 à 59 ans
1 (2007 à 2009) 1220 0,90 0,48 (0,43-0,54) 0,098Note de bas de page E (0,054-0,14) 0,36 (0,32-0,41) 3,1 (2,3-3,9) 4,2 (3,7-4,7)
2 (2009 à 2011) 1222 0,98 0,41 (0,37-0,46) 0,095 (0,090-0,10) 0,34 (0,31-0,37) 2,2 (1,5-2,8) 3,1 (2,3-3,8)
3 (2012 à 2013) 1071 1,12 0,50 (0,43-0,57) 0,11 (0,084-0,13) 0,39 (0,30-0,48) 3,0 (2,3-3,7) 4,6 (3,7-5,5)
4 (2014 à 2015) 1050 1,81 0,41 (0,37-0,45) 0,12 (0,097-0,15) 0,33 (0,26-0,39) 2,1Note de bas de page E (1,2-3,0) 3,4 (2,3-4,4)
60 à 79 ans
1 (2007 à 2009) 1079 0,56 0,45 (0,42-0,49) 0,19 (0,18-0,20) 0,39 (0,37-0,41) 1,7 (1,2-2,2) 2,7 (2,2-3,2)
2 (2009 à 2011) 1082 0,46 0,45 (0,41-0,50) 0,18 (0,13-0,23) 0,40 (0,35-0,44) 1,6 (1,3-2,0) 2,4 (1,9-2,8)
3 (2012 à 2013) 1043 0 0,48 (0,43-0,54) 0,19 (0,17-0,20) 0,41 (0,35-0,46) 1,5 (1,3-1,8) 2,6 (1,9-3,3)
4 (2014 à 2015) 995 0,90 0,44 (0,41-0,48) 0,17 (0,16-0,18) 0,37 (0,34-0,40) 1,6 (1,1-2,2) 2,8 (2,0-3,6)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

b Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

13.3 Fluorure

Le fluor (nº CAS 16984-48-8) est le 13e élément le plus abondant; il est présent naturellement dans la croûte terrestre à une concentration moyenne d'environ 0,09 % (ATSDR, 2003b). Bien que le fluor soit largement répandu à l'état naturel, on le trouve cependant rarement dans l'environnement, car il réagit facilement avec la plupart des substances organiques et inorganiques. Les fluorures se forment lorsque le fluor réagit avec des métaux. Les quatre fluorures inorganiques importants du point de vue environnemental sont le fluorure de calcium (fluorine et fluorite), le fluorure de sodium, l'hexafluorure de soufre et le fluorure d'hydrogène (Cotton et Wilkinson, 1988; Mackay et Mackay, 1989).

On trouve les fluorures dans les roches, le charbon, l'argile et le sol. Les gaz et les particules émanant des éruptions volcaniques et des minéraux lixiviés du substrat rocheux libèrent des fluorures inorganiques dans l'environnement (ATSDR, 2003b; CCME, 2002). Outre ces sources naturelles, il existe des sources anthropiques de fluorures inorganiques, comme la production d'engrais phosphatés et de substances chimiques, ainsi que la fusion de l'aluminium (Environnement Canada et Santé Canada, 1993h).

Le fluorure d'hydrogène, l'un des composés de fluorure les plus couramment utilisés, entre dans la fabrication de produits réfrigérants, d'herbicides, de produits pharmaceutiques, de plastiques, de composants électriques et d'ampoules fluorescentes, ainsi que dans la production d'aluminium et d'essences à indice d'octane élevé (ATSDR, 2003b). Dans l'eau, le fluorure d'hydrogène devient de l'acide fluorhydrique, qu'on emploie dans les industries de transformation des métaux et de fabrication de verre (ATSDR, 2003b). On utilise le fluorure de calcium dans la production d'acier, d'aluminium, de verre et d'émail, et comme matière première pour la production d'acide fluorhydrique et de fluorure d'hydrogène (CCME, 2002). On ajoute souvent des composés contenant du fluorure à l'eau potable et aux produits dentaires afin de prévenir les caries. Le produit dentaire contenant du fluorure le plus couramment utilisé est le dentifrice (Santé Canada, 2010f). Parmi les autres produits dentaires commercialisés contenant du fluorure, on trouve les suppléments fluorés, les bains de bouche au fluor et la soie dentaire. Les professionnels utilisent du fluorure dans les pâtes d'obturation dentaire, les résines de scellement et les vernis protecteurs. Par ailleurs, le fluorure de sodium sert d'agent de préservation du bois et des colles, de même que pour la production de verre, d'émail, d'acier et d'aluminium (CCME, 2002). On utilise largement l'hexafluorure de soufre dans les systèmes d'interrupteurs électriques tels que les disjoncteurs d'alimentation, les lignes de transmission de gaz comprimé, ainsi que divers composants des postes électriques (CCME, 2002).

Les composés de fluorure sont omniprésents dans l'environnement. Cependant, les principales sources d'exposition pour l'ensemble de la population sont l'eau, les aliments, les boissons et les produits dentaires (Santé Canada, 2010f). Après l'ingestion de sels de fluorure solubles et l'inhalation de fluorure d'hydrogène gazeux, l'absorption du fluorure est rapide et efficace (ATSDR, 2003b). Une fois absorbé, le fluorure est disséminé rapidement dans tout l'organisme par la circulation sanguine (ATSDR, 2003b). Chez les nourrissons, les os et les dents retiennent 80 à 90 % de la totalité du fluorure absorbé, une proportion qui chute à environ 60 % chez les adultes (Fawell et coll., 2006). Le fluorure restant est excrété dans l'urine aussi bien chez les adultes que chez les nourrissons (ATSDR, 2003b). La demi-vie biologique du fluorure est de l'ordre de plusieurs heures (ATSDR, 2003b; NRC, 2006). Les analyses d'urine et de sang représentent les épreuves de laboratoire les plus souvent utilisées pour détecter une exposition au fluorure (ATSDR, 2003b).

La fluorose dentaire ou squelettique constitue le principal effet indésirable associé à un apport en fluorure excessif et chronique (IOM, 1997). L'exposition à des doses excessives de fluorure sur une très longue période peut entraîner une fluorose squelettique, qui se caractérise par des os denses, des douleurs articulaires et une amplitude de mouvement des articulations limitée (ATSDR, 2003b). Les os denses, souvent plus cassants ou plus fragiles que les os normaux, augmentent le risque de fractures osseuses chez les adultes plus âgés. La fluorose dentaire, un effet dose-réponse à la suite de l'ingestion de fluorure, se manifeste au moment de l'éruption des dents. Les signes de fluorose dentaire vont d'une légère décoloration de la surface de la dent à la présence de taches prononcées, une perte d'émail et une érosion (NRC, 2006).

Santé Canada a jugé que le poids de la preuve des données scientifiques existantes ne permet pas d'établir un lien entre le fluorure et une augmentation du risque de cancer. Il a donc classé le fluorure dans le groupe VI, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (Santé Canada, 2010f). De même, le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les fluorures (inorganiques, utilisés dans l'eau potable) dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 1987).

Santé Canada et Environnement Canada ont examiné et évalué les fluorures inorganiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999). Il ressort de l'évaluation préalable que les taux de fluorures inorganiques présents en temps normal dans l'environnement au Canada ne sont pas nocifs pour la santé humaine, mais qu'ils sont préoccupants pour l'environnement (Environnement Canada et Santé Canada, 1993h). Les fluorures inorganiques figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la LCPE (1999). La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation de fluorures inorganiques au Canada (Canada, 1999; Canada, 2000).

Santé Canada recommande de fonder les exigences liées au fluorure en fonction de ses effets bénéfiques pour contrer la carie dentaire (Santé Canada, 2010f). Les jeunes enfants ont tendance à avaler du dentifrice pendant le brossage des dents, et les lignes directrices établies s'efforcent d'atteindre un juste équilibre entre les risques et les avantages pour la santé d'une utilisation de fluorure. De manière générale, l'usage d'un dentifrice n'est pas indiqué pour les enfants de moins de trois ans, sauf sur recommandation d'un professionnel de la santé. Pour les enfants de 3 à 6 ans, Santé Canada recommande une supervision du brossage des dents et l'utilisation d'une toute petite quantité de dentifrice (Santé Canada, 2010g). Les substances contenant du fluorure figurent à titre d'ingrédients dont l'utilisation est restreinte sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »), et dont l'utilisation est interdite dans les produits à usage oral (Santé Canada, 2015b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques.

Une étude de Santé Canada, portant sur les risques pour la santé associés à la présence de fluorure dans l'eau potable, a choisi la fluorose dentaire modérée comme critère d'effet préoccupant du fluorure (Santé Canada, 2010f). Bien qu'une fluorose dentaire modérée ne soit pas inquiétante pour la santé et ne soit pas considérée comme un critère d'effet toxicologique, Santé Canada considère qu'il s'agit d'un effet indésirable en raison des problèmes esthétiques qui peuvent en découler. La recommandation en vigueur sur la qualité de l'eau potable au Canada, établie conjointement par Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable, fixe la concentration maximale acceptable de fluorure dans l'eau potable (Santé Canada, 2010f). On considère que cette recommandation assure une protection contre tous les effets nocifs potentiels sur la santé, y compris ceux qui sont liés au cancer, à l'immunotoxicité, à la toxicité pour la reproduction et le développement, à la génotoxicité, ainsi qu'à la neurotoxicité (Santé Canada, 2010f). Pour les collectivités qui souhaitent ajouter du fluorure à leur eau potable, Santé Canada a déterminé une concentration optimale de fluorure dans l'eau potable pour garantir une bonne santé buccodentaire sans entraîner d'effets indésirables (Santé Canada, 2010g). L'Institute of Medicine a fixé l'apport maximal tolérable en fluorure en tenant compte de sa toxicité potentielle, et Santé Canada l'a adopté (IOM, 1997; Santé Canada, 2010h).

En vertu du Règlement sur les aliments et drogues, Santé Canada réglemente la concentration de fluorure dans certains aliments, ainsi que dans l'eau ou la glace préemballée (Canada, 2012b). Il existe des seuils de tolérance (ou concentrations maximales) alimentaires pour la présence de fluorure dans la farine d'os et les protéines de poisson comestibles, ainsi que dans la glace ou l'eau préemballée (y compris celle décrite comme une eau minérale ou de source) (Canada, 2012b).

Le premier cycle de l'ECMS (2007 à 2009) comprenait un module national sur la santé buccodentaire, appuyé par Santé Canada (Santé Canada, 2010i). Outre de nombreux autres paramètres de santé buccodentaire, on a mesuré la fluorose dentaire chez les enfants âgés de 6 à 12 ans. Les résultats du cycle 1 de l'ECMS ont révélé que 60 % des enfants avaient des dents considérées comme normales, 24 % avaient un émail taché de points blancs dont la cause était discutable, 12 % avaient une ou plusieurs dents atteintes de fluorose estimée très légère et 4 % avaient une fluorose estimée légère. La fréquence d'une fluorose modérée ou grave était trop faible (moins de 0,3 %) pour en permettre le signalement.

La concentration de fluorure dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Les résultats sont exprimés en mg/L et en mg/g de créatinine. La présence d'une quantité mesurable de fluorure dans l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Tableau 13.3.1 - Fluorure - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2530 0 0,50 (0,46-0,55) 0,19 (0,17-0,22) 0,48 (0,44-0,53) 1,2 (1,0-1,3) 1,5 (1,2-1,7)
3 (2012 à 2013) 2671 0 0,43 (0,39-0,48) 0,15 (0,14-0,17) 0,44 (0,39-0,49) 1,1 (0,97-1,3) 1,4 (0,99-1,7)
4 (2014 à 2015) 2574 0 0,47 (0,38-0,59) 0,18 (0,15-0,22) 0,45 (0,33-0,58) 1,2 (0,91-1,4) 1,4 (1,2-1,6)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1267 0 0,53 (0,47-0,60) 0,23 (0,20-0,25) 0,51 (0,42-0,60) 1,3 (1,0-1,5) 1,6 (1,4-1,9)
3 (2012 à 2013) 1320 0 0,44 (0,39-0,49) 0,16 (0,13-0,19) 0,44 (0,39-0,49) 1,1 (0,92-1,3) 1,3Note de bas de page E (0,81-1,8)
4 (2014 à 2015) 1246 0 0,47 (0,36-0,61) 0,18 (0,13-0,23) 0,45 (0,29-0,60) 1,1 (0,79-1,4) 1,5 (1,1-1,9)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1263 0 0,47 (0,43-0,52) 0,17 (0,15-0,20) 0,47 (0,41-0,53) 1,1 (0,92-1,3) 1,3 (1,0-1,6)
3 (2012 à 2013) 1351 0 0,43 (0,38-0,48) 0,14 (0,11-0,16) 0,45 (0,37-0,53) 1,1 (0,92-1,4) 1,4 (1,0-1,8)
4 (2014 à 2015) 1328 0 0,48 (0,39-0,58) 0,18 (0,16-0,21) 0,46 (0,35-0,57) 1,2 (0,94-1,5) 1,4 (1,2-1,6)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 510 0 0,47 (0,42-0,52) 0,18 (0,13-0,23) 0,51 (0,44-0,58) 0,99 (0,88-1,1) 1,3 (0,92-1,7)
3 (2012 à 2013) 493 0 0,39 (0,32-0,48) 0,13 (0,098-0,17) 0,37 (0,25-0,50) 0,99 (0,77-1,2) 1,2 (0,97-1,5)
4 (2014 à 2015) 483 0 0,42 (0,33-0,54) 0,13Note de bas de page E (0,071-0,19) 0,39 (0,25-0,53) 1,1Note de bas de page E (0,68-1,6) 1,6Note de bas de page E (0,66-2,5)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 514 0 0,50 (0,44-0,57) 0,20 (0,17-0,24) 0,49 (0,42-0,55) 1,1 (0,90-1,3) 1,5 (1,1-1,8)
3 (2012 à 2013) 549 0 0,40 (0,36-0,45) 0,18 (0,15-0,20) 0,38 (0,35-0,41) 0,85 (0,61-1,1) 1,1 (0,88-1,4)
4 (2014 à 2015) 533 0 0,47 (0,37-0,60) 0,19 (0,14-0,25) 0,46 (0,34-0,58) 1,1Note de bas de page E (0,55-1,7) 1,6 (1,1-2,0)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 507 0 0,41 (0,37-0,46) 0,17 (0,15-0,19) 0,44 (0,36-0,52) 0,94 (0,82-1,1) 1,2 (0,98-1,3)
3 (2012 à 2013) 549 0 0,39 (0,35-0,44) 0,16 (0,13-0,20) 0,37 (0,33-0,41) 0,93 (0,71-1,2) 1,1 (0,85-1,3)
4 (2014 à 2015) 481 0 0,42 (0,35-0,50) 0,17 (0,14-0,20) 0,44 (0,36-0,53) 0,99 (0,75-1,2) 1,1 (0,91-1,2)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 354 0 0,53 (0,47-0,59) 0,23 (0,19-0,27) 0,50 (0,38-0,62) 1,2 (0,96-1,5) 1,4 (1,1-1,8)
3 (2012 à 2013) 371 0 0,43 (0,35-0,53) 0,15 (0,11-0,19) 0,47 (0,37-0,57) 1,1 (0,77-1,4) 1,3Note de bas de page E (0,58-2,1)
4 (2014 à 2015) 369 0 0,46 (0,35-0,60) 0,18Note de bas de page E (0,099-0,27) 0,42 (0,29-0,55) 1,2 (0,81-1,6) 1,4 (1,1-1,7)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 357 0 0,51 (0,44-0,61) 0,19 (0,13-0,25) 0,51 (0,40-0,61) 1,2 (0,93-1,6) 1,7 (1,3-2,2)
3 (2012 à 2013) 359 0 0,46 (0,42-0,50) 0,16 (0,13-0,20) 0,46 (0,41-0,50) 1,2 (1,0-1,3) 1,4 (0,88-1,9)
4 (2014 à 2015) 368 0 0,49 (0,36-0,66) 0,18 (0,15-0,21) 0,48Note de bas de page E (0,26-0,70) 1,2 (0,90-1,5) 1,4 (1,1-1,7)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 288 0 0,50 (0,44-0,56) 0,19Note de bas de page E (0,11-0,27) 0,48 (0,42-0,54) 1,2 (0,99-1,5) 1,6 (1,3-2,0)
3 (2012 à 2013) 350 0 0,43 (0,36-0,51) 0,13 (0,086-0,18) 0,45 (0,34-0,56) 1,3 (0,85-1,7) 1,7 (1,3-2,0)
4 (2014 à 2015) 340 0 0,51 (0,43-0,61) 0,19 (0,15-0,22) 0,49 (0,33-0,64) 1,2 (0,95-1,5) 1,8 (1,2-2,4)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

Tableau 13.3.2 - Fluorure (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (mg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 2520 0 0,50 (0,45-0,55) 0,20 (0,18-0,22) 0,48 (0,41-0,54) 1,2 (0,99-1,4) 1,6 (1,3-2,0)
3 (2012 à 2013) 2669 0 0,46 (0,41-0,51) 0,18 (0,16-0,21) 0,45 (0,37-0,53) 1,0 (0,88-1,1) 1,4 (1,1-1,7)
4 (2014 à 2015) 2574 0 0,41 (0,34-0,48) 0,17 (0,14-0,19) 0,40 (0,32-0,48) 0,97 (0,84-1,1) 1,2 (1,0-1,5)
Hommes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1263 0 0,46 (0,40-0,52) 0,20 (0,16-0,24) 0,43 (0,36-0,50) 1,0 (0,85-1,2) 1,2 (0,86-1,6)
3 (2012 à 2013) 1320 0 0,40 (0,35-0,45) 0,16 (0,12-0,20) 0,41 (0,33-0,48) 0,87 (0,75-0,98) 1,1 (0,90-1,2)
4 (2014 à 2015) 1246 0 0,35 (0,30-0,42) 0,15 (0,13-0,17) 0,36 (0,27-0,45) 0,75 (0,62-0,89) 0,99 (0,84-1,1)
Femmes, 3 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 1257 0 0,54 (0,49-0,60) 0,21 (0,18-0,24) 0,52 (0,45-0,60) 1,4 (1,2-1,6) 1,9 (1,5-2,3)
3 (2012 à 2013) 1349 0 0,53 (0,47-0,59) 0,22 (0,19-0,25) 0,53 (0,43-0,63) 1,2 (0,93-1,4) 1,6 (1,3-2,0)
4 (2014 à 2015) 1328 0 0,47 (0,39-0,56) 0,19 (0,15-0,23) 0,44 (0,33-0,54) 1,1 (0,90-1,2) 1,6 (1,1-2,1)
3 à 5 ans
2 (2009 à 2011) 509 0 0,81 (0,73-0,90) 0,40 (0,34-0,46) 0,78 (0,72-0,85) 1,7 (1,3-2,0) 2,8Note de bas de page E (1,7-4,0)
3 (2012 à 2013) 492 0 0,76 (0,68-0,86) 0,37 (0,30-0,44) 0,73 (0,55-0,90) 1,5 (1,3-1,6) 1,7 (1,4-1,9)
4 (2014 à 2015) 483 0 0,75 (0,63-0,90) 0,34 (0,27-0,42) 0,68 (0,52-0,85) 1,8 (1,4-2,2) 3,1Note de bas de page E (1,3-4,9)
6 à 11 ans
2 (2009 à 2011) 512 0 0,58 (0,53-0,63) 0,30 (0,28-0,32) 0,57 (0,50-0,63) 1,2 (0,96-1,4) 1,5 (1,0-2,0)
3 (2012 à 2013) 549 0 0,50 (0,43-0,57) 0,24 (0,19-0,28) 0,45 (0,39-0,50) 1,0 (0,91-1,1) 1,2 (0,86-1,5)
4 (2014 à 2015) 533 0 0,50 (0,42-0,59) 0,26 (0,22-0,31) 0,46 (0,36-0,56) 0,96 (0,67-1,2) 1,2 (1,0-1,5)
12 à 19 ans
2 (2009 à 2011) 505 0 0,32 (0,28-0,35) 0,15 (0,13-0,16) 0,32 (0,28-0,37) 0,62 (0,52-0,72) 0,75 (0,54-0,97)
3 (2012 à 2013) 548 0 0,29 (0,25-0,33) 0,14 (0,12-0,16) 0,27 (0,23-0,31) 0,61 (0,45-0,76) 0,76 (0,63-0,89)
4 (2014 à 2015) 481 0 0,29 (0,25-0,34) 0,15 (0,14-0,16) 0,29 (0,22-0,35) 0,57 (0,49-0,64) 0,63 (0,49-0,76)
20 à 39 ans
2 (2009 à 2011) 352 0 0,46 (0,39-0,55) 0,20 (0,17-0,24) 0,42 (0,33-0,51) 1,1 (0,74-1,4) Note de bas de page F
3 (2012 à 2013) 371 0 0,40 (0,35-0,46) 0,16 (0,12-0,19) 0,39 (0,30-0,49) 0,87 (0,71-1,0) 1,0 (0,76-1,2)
4 (2014 à 2015) 369 0 0,35 (0,28-0,44) 0,14Note de bas de page E (0,078-0,20) 0,36 (0,26-0,45) 0,85 (0,68-1,0) 1,0 (0,95-1,1)
40 à 59 ans
2 (2009 à 2011) 355 0 0,53 (0,46-0,60) 0,22 (0,18-0,26) 0,54 (0,43-0,66) 1,2 (0,94-1,4) 1,6 (1,2-2,0)
3 (2012 à 2013) 359 0 0,52 (0,46-0,59) 0,22 (0,20-0,24) 0,55 (0,44-0,66) 1,0 (0,87-1,2) 1,2 (0,77-1,7)
4 (2014 à 2015) 368 0 0,41 (0,34-0,50) 0,17 (0,13-0,21) 0,42 (0,35-0,49) 0,92 (0,67-1,2) 1,2 (0,86-1,6)
60 à 79 ans
2 (2009 à 2011) 287 0 0,58 (0,50-0,68) 0,22 (0,16-0,27) 0,55 (0,44-0,67) 1,6 (1,3-1,9) 1,9 (1,4-2,5)
3 (2012 à 2013) 350 0 0,52 (0,43-0,62) 0,20 (0,16-0,24) 0,52 (0,45-0,59) 1,4Note de bas de page E (0,86-1,9) 2,1Note de bas de page E (1,1-3,0)
4 (2014 à 2015) 340 0 0,49 (0,40-0,59) 0,17 (0,13-0,20) 0,50 (0,37-0,63) 1,5 (0,93-2,0) 2,1Note de bas de page E (1,3-2,9)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

13.4 Mercure

Le mercure (nº CAS 7439-97-6) est un métal mou de couleur blanc argenté présent naturellement dans la croûte terrestre à une concentration moyenne d'environ 0,000005 % (Emsley, 2001). C'est le seul métal qui est liquide à température ambiante. Le mercure existe sous des formes élémentaires, inorganiques et organiques (CCME, 1999c). Le mercure élémentaire et certaines formes organiques ont des pressions de vapeur suffisamment élevées pour être présents sous forme de vapeur dans l'air (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013). Le méthylmercure (monométhylmercure) et le diméthylmercure sont les formes organiques les plus répandues dans l'environnement. Divers processus, y compris la biotransformation, peuvent provoquer la conversion du mercure entre ses formes élémentaires, inorganiques et organiques (Environnement Canada, 2010c).

Le mercure est présent partout dans l'environnement, y compris dans les régions éloignées de l'Arctique, en raison de sa persistance, de sa mobilité et de sa tendance à s'accumuler dans les climats plus froids. Les sources naturelles comprennent l'activité volcanique et l'érosion naturelle de dépôts contenant du mercure (Environnement Canada et Santé Canada, 2010). Le métabolisme du mercure inorganique par les microorganismes dans l'environnement crée du mercure organique (méthylmercure) qui peut se bioaccumuler dans les chaînes alimentaires terrestres et aquatiques (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013). Les sources anthropiques de mercure inorganique incluent l'extraction et la fonte de minerais métalliques, la combustion de combustibles fossiles - en particulier le charbon, l'incinération de déchets urbains solides, la production de ciment, ainsi que les boues d'épuration et les eaux usées (PNUE, 2002). Le mercure inorganique dans l'environnement peut également provenir de l'élimination de produits contenant du mercure.

Les propriétés uniques du mercure en font un composant tout désigné de produits tels les dispositifs de câblage, les interrupteurs et les instruments scientifiques de mesure, notamment les vacuomètres et les thermomètres (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013). À l'heure actuelle, la fabrication et l'importation de la plupart des produits contenant du mercure sont interdites au Canada. Parmi les exemptions, mentionnons certains produits essentiels servant notamment à diverses applications médicales et de recherche, les amalgames dentaires, les lampes fluorescentes et autres types de lampes (Canada, 2014). L'utilisation d'ampoules contenant du mercure augmente en raison du remplacement généralisé des ampoules à incandescence par des ampoules fluorescentes compactes. On utilise également le mercure comme catalyseur industriel et dans les réactifs de laboratoire, les désinfectants, les liquides d'embaumement, ainsi que dans certains produits pharmaceutiques. Les amalgames dentaires, qui contiennent environ 50 % de mercure, représentent une autre utilisation importante de mercure inorganique (IMERC, 2010; SCENIHR, 2015). Selon les estimations tirées des données ayant été recueillies au cours du cycle 1 (2007 à 2009) de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS), approximativement 63,95 % de la population canadienne âgée de six ans et plus présentent au moins une dent dont la surface a été restaurée au moyen d'un amalgame (Richardson, 2014).

Pour la population générale, la consommation de poisson et de fruits de mer représente la principale source d'exposition au mercure, principalement sous la forme de méthylmercure (Santé Canada, 2007c). Dans une moindre mesure, la population est également exposée au mercure inorganique, provenant de sources telles que les amalgames dentaires (Santé Canada, 1996; Santé Canada, 2004; SCENIHR, 2015). L'ensemble de la population peut également être exposé au mercure élémentaire par l'inhalation de vapeurs dans l'air ambiant, par ingestion ou au cours de traitements dentaires et médicaux (ATSDR, 1999b).

Après son ingestion par voie orale, environ 95 % du mercure organique est absorbé par le tractus gastro-intestinal (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013). Après son absorption, le mercure organique se dissémine dans tous les tissus, y compris les cheveux, mais il s'accumule surtout dans les reins. Il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et pénètre dans le cerveau; chez les femmes enceintes, il peut facilement traverser la barrière placentaire et atteindre le fœtus (Santé Canada, 2004). Dans l'organisme, une déméthylation transforme le mercure organique absorbé en mercure inorganique, qui s'accumule principalement dans le foie et les reins. La demi-vie biologique du méthylmercure est d'environ 50 jours. La majeure partie du mercure absorbé par l'organisme est excrétée dans les matières fécales, mais une petite quantité est excrétée dans l'urine sous forme de mercure inorganique (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013).

De façon générale, moins de 10 % du mercure inorganique est absorbé par le tractus intestinal (Santé Canada, 2004). Le mercure inorganique s'accumule rapidement dans les reins (IPCS, 2003). Il s'accumule également dans les tissus placentaires, mais il ne traverse pas les barrières placentaire ou hémato-encéphalique aussi facilement que le mercure élémentaire ou le méthylmercure (Santé Canada, 2004). L'excrétion des composés de mercure élémentaire et inorganique se fait surtout dans l'urine et les matières fécales, avec une demi-vie de la dose absorbée de l'ordre d'un ou deux mois (IPCS, 2003).

Le mercure élémentaire est absorbé par les poumons et le tractus gastro-intestinal à des taux approximatifs respectifs de 80 % et de 0,01 % (Santé Canada, 2004). Une fois absorbé, le mercure élémentaire pénètre dans le sang, qui le transporte rapidement vers les autres parties de l'organisme, y compris le cerveau et les reins. À l'instar du mercure organique, il traverse facilement les barrières placentaire et hémato-encéphalique (Santé Canada, 2004). Une fois dans l'organisme, le mercure élémentaire est oxydé dans les tissus sous des formes inorganiques; il peut y rester pendant des semaines et des mois, avec une demi-vie estimée de 60 jours (Sandborgh-Englund et coll., 1998).

On évalue habituellement l'exposition à long terme au mercure élémentaire et inorganique en en mesurant la concentration urinaire (IPCS, 2003). Les cheveux peuvent également servir de biomarqueurs de l'exposition chronique. Cependant, les formes inorganiques du mercure sont excrétées en faibles quantités dans les cheveux, et ces derniers ne constituent donc pas un biomarqueur valide de l'exposition au mercure inorganique (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013; IPCS, 2003). La concentration sanguine de mercure total reflète principalement une exposition alimentaire récente à des formes organiques du mercure, notamment le méthylmercure (ATSDR, 1999b; ATSDR, 2013; IPCS, 2003). La concentration sanguine de mercure total est reconnue comme mesure raisonnable de l'exposition au méthylmercure, mais il est également possible de mesurer directement le taux de méthylmercure dans le sang. Après un examen des données provenant d'autres pays, l'Organisation mondiale de la Santé a estimé que la concentration sanguine moyenne de mercure total pour l'ensemble de la population est d'environ 8 µg/L (OMS, 1990). Chez les personnes qui consomment quotidiennement du poisson, la concentration sanguine de méthylmercure peut grimper jusqu'à 200 µg/L (OMS, 1990).

Le mercure est toxique pour les humains et les effets dépendent de la forme de mercure, de la voie d'exposition, du moment de l'exposition et de la concentration absorbée. L'exposition chronique par voie orale à de faibles taux de méthylmercure n'entraîne pas forcément de symptômes observables (Santé Canada, 2007c). Des troubles neurologiques et une neurotoxicité pour le développement sont les principaux effets associés à l'exposition par voie orale aux composés de mercure organique (ATSDR, 2013; EFSA CONTAM Panel, 2012; FAO/WHO, 2011d; Santé Canada, 2007c). Les symptômes d'hydrargie par la forme organique incluent : des fourmillements dans les extrémités; des troubles de la vision périphérique, de l'ouïe, du goût et de l'odorat; des troubles de l'élocution; une faiblesse musculaire et une démarche instable; une irritabilité; des pertes de mémoire; une dépression; des troubles du sommeil. L'exposition d'un fœtus ou d'un jeune enfant au mercure organique peut avoir des effets sur le développement du système nerveux, notamment sur la motricité fine, l'attention, l'apprentissage verbal et la mémoire (ATSDR, 2013; Santé Canada, 2007c). L'exposition au mercure élémentaire peut être dangereuse, selon les niveaux d'exposition, car la vapeur dégagée par cette forme est facilement absorbée par l'organisme par inhalation. L'inhalation de vapeur de mercure peut entraîner des troubles respiratoires, cardiovasculaires, néphrologiques et neurologiques. En 1996, Santé Canada en a conclu que l'exposition au mercure par les amalgames dentaires n'a pas de répercussions sur la santé de l'ensemble de la population (Santé Canada, 1996). Des études menées depuis la publication de ce rapport indiquent qu'aucun lien n'a été établi entre l'exposition au mercure inorganique des amalgames dentaires et des effets neurologiques chez les enfants ou les adultes (Bates et coll., 2004; Bellinger et coll., 2007; DeRouen et coll., 2006; Factor-Litvak et coll., 2003; SCENIHR, 2015).

Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les composés de méthylmercure dans le groupe 2B, à savoir celui des agents peut-être cancérogènes pour les humains, sur la base de données recueillies chez les animaux qui établissent un lien avec certains types de cancer, notamment le cancer du rein (CIRC, 1993). Le CIRC a classé les composés de mercure élémentaire et inorganique dans le groupe 3, à savoir celui des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour les humains (CIRC, 1993).

Selon l'Évaluation mondiale du mercure du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), il existe suffisamment de preuves des effets indésirables du mercure pour justifier une intervention internationale en vue de réduire les risques pour la santé humaine et l'environnement (PNUE, 2002). Les négociations internationales menées sous l'égide du PNUE ont mené à la signature de la Convention de Minamata sur le mercure, un accord mondial juridiquement contraignant qui vise à empêcher les émissions et les rejets de mercure (PNUE, 2013). La Convention de Minamata a pour objet de réduire les émissions atmosphériques, l'approvisionnement, le commerce et la demande de mercure à l'échelle mondiale, et de favoriser la découverte de solutions écologiques pour le stockage du mercure et des déchets qui en contiennent.

Au Canada, le mercure et ses composés figurent sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] (Canada, 1999; Canada, 2012c). Les mesures en vigueur et envisagées pour gérer les risques liés au mercure sont résumées dans la Stratégie de gestion du risque relative au mercure du gouvernement du Canada (Environnement Canada et Santé Canada, 2010). Ces mesures de gestion des risques comprennent plusieurs normes pancanadiennes qui visent à réduire les rejets de mercure dans l'environnement (CCME, 2000b; CCME, 2005; CCME, 2006; CCME, 2007). Le Règlement sur les produits contenant du mercure, qui est entré en vigueur en 2015, interdit la fabrication et l'importation de produits contenant du mercure ou l'un de ses composés, et fixe les teneurs limites pour les produits faisant l'objet d'une exemption (Canada, 2014). Le Règlement sur les revêtements, en vigueur en vertu de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation, limite la quantité de mercure dans tous les revêtements annoncés, vendus ou importés au Canada (Canada, 2005). De plus, le Règlement sur les jouets interdit la présence de tout composé de mercure dans les revêtements appliqués sur un produit susceptible d'être utilisé par un enfant au cours de son apprentissage ou de ses jeux (Canada, 2011d). Le mercure et ses composés figurent à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique »). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques (Canada, 1985; Santé Canada, 2015b). Le Règlement sur les aliments et drogues interdit la vente au Canada de médicaments à usage humain contenant du mercure, ses sels ou ses dérivés, sauf dans certains cas précis, y compris ceux dans lesquels il est présent sous la forme d'agent conservateur (Canada, 2012b).

Santé Canada a établi une valeur guide de 20 µg/L pour la concentration sanguine de méthylmercure pour l'ensemble de la population adulte, pour laquelle des concentrations inférieures à cette valeur sont considérées comme faisant partie de la plage normale acceptable (Santé Canada, 2004). Pour les enfants (moins de 18 ans), les femmes enceintes et les femmes en âge de procréer (moins de 50 ans), on a proposé récemment une valeur guide provisoire de 8 µg/L pour la concentration sanguine de méthylmercure dans le but de protéger le système nerveux en développement (Legrand et coll., 2010). Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de mercure dans l'eau potable (Santé Canada, 1986d; Santé Canada, 2014d). Santé Canada a également fixé les concentrations maximales de mercure dans le poisson vendu au détail (Santé Canada, 2012d) et fournit des conseils aux consommateurs à l'égard de certains types de poisson (Santé Canada, 2008b). Le guide Bien manger avec le Guide alimentaire canadien recommande de consommer chaque semaine au moins deux portions de poisson à faible teneur en mercure et à forte teneur en acides gras oméga-3 (Santé Canada, 2011c). Le mercure fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe.

Durant le cycle 1 (2007 à 2009) de l'ECMS, la moyenne géométrique de la concentration sanguine de mercure total au sein de la population canadienne âgée de 6 à 79 ans était de 0,69 µg/L (Lye et coll., 2013). Chez la majorité (97,8 %) des femmes canadiennes âgées de 16 à 49 ans, y compris les femmes enceintes, la concentration sanguine de mercure était inférieure à la valeur guide provisoire de 8 µg/L en vigueur à Santé Canada (Lye et coll., 2013). La concentration urinaire moyenne géométrique de mercure inorganique pour les participants au cycle 1 de l'ECMS n'ayant aucun amalgame dentaire était de 0,10 µg/L, contre 0,22 µg/L pour l'ensemble de la population (Nicolae et coll., 2013). En règle générale, les concentrations urinaires moyennes de mercure inorganique avaient tendance à augmenter avec le nombre de faces dentaires obturées avec des amalgames et semblaient varier en fonction de l'âge et du sexe (Nicolae et coll., 2013). Le champ de l'ECMS exclut les personnes qui vivent dans des réserves et autres peuplements autochtones dans les provinces canadiennes. Toutefois, cette sous-population a été étudiée dans le cadre de l'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN), une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de mercure total étaient respectivement de 0,95 µg/L et de 9,28 µg/L. La moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration urinaire de mercure inorganique étaient respectivement de 0,26 µg/L et de 1,98 µg/L.

La concentration de mercure total dans le sang total a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Lors du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015), la concentration de méthylmercure dans le sang total a également été mesurée pour les participants âgés de 20 à 79 ans. La concentration de mercure inorganique dans l'urine a été mesurée pour les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/L pour les concentrations sanguines, et en µg/L et en µg/g de créatinine pour les concentrations urinaires. La présence d'une quantité mesurable de mercure dans le sang ou l'urine est un indicateur d'une exposition à cette substance, mais elle ne signifie pas nécessairement que des effets nocifs sur la santé s'ensuivront.

Tableau 13.4.1 - Mercure (total) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 6070 15,55 0,69 (0,56-0,87) <LD 0,74 (0,55-0,93) 3,4 (2,4-4,5) 5,5Note de bas de page E (3,3-7,6)
3 (2012 à 2013) 5538 37,02 0,79 (0,64-0,97) <LD 0,79 (0,62-0,96) 3,2Note de bas de page E (1,5-4,9) 5,2Note de bas de page E (3,0-7,5)
4 (2014 à 2015) 5498 44,82 - <LD 0,59 (0,47-0,72) 2,5 (1,9-3,1) 3,5 (2,9-4,2)
Hommes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 2940 16,16 0,72 (0,56-0,91) <LD 0,76 (0,53-0,99) 3,9 (2,7-5,1) 6,1Note de bas de page E (2,7-9,5)
3 (2012 à 2013) 2769 37,63 0,76 (0,60-0,97) <LD 0,74 (0,54-0,94) 3,2Note de bas de page E (1,3-5,0) 5,6Note de bas de page E (3,4-7,8)
4 (2014 à 2015) 2754 44,99 - <LD 0,58 (0,45-0,71) 2,8 (2,0-3,6) 3,7 (2,6-4,8)
Femmes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 3130 14,98 0,67 (0,54-0,83) <LD 0,71 (0,53-0,88) 3,0 (2,0-4,0) 5,1Note de bas de page E (3,0-7,1)
3 (2012 à 2013) 2769 36,40 0,81 (0,67-0,99) <LD 0,82 (0,67-0,97) 3,2Note de bas de page E (1,4-4,9) 5,1Note de bas de page E (2,4-7,8)
4 (2014 à 2015) 2744 44,64 - <LD 0,60 (0,47-0,74) 2,2 (1,6-2,8) 3,3 (2,7-4,0)
3 à 5 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 495 29,90 0,27 (0,20-0,36) <LD 0,19Note de bas de page E (<LD-0,29) 1,4Note de bas de page E (0,44-2,3) 3,0Note de bas de page E (1,7-4,3)
3 (2012 à 2013) 471 59,45 - <LD <LD 1,3 (1,0-1,7) 1,7Note de bas de page E (0,88-2,5)
4 (2014 à 2015) 479 71,19 - <LD <LD 0,85Note de bas de page E (<LD-1,3) 1,3Note de bas de page E (0,54-2,1)
6 à 11 ans
1 (2007 à 2009) 910 24,84 0,26 (0,22-0,32) <LD 0,24 (0,18-0,29) 1,3 (1,0-1,6) 2,1Note de bas de page E (1,3-2,9)
2 (2009 à 2011) 961 29,03 0,28 (0,22-0,34) <LD 0,21Note de bas de page E (0,11-0,30) 1,2 (0,84-1,5) 2,0 (1,3-2,6)
3 (2012 à 2013) 944 54,77 - <LD <LD 1,2 (0,78-1,7) 1,9Note de bas de page E (0,91-2,9)
4 (2014 à 2015) 925 59,57 - <LD <LD 1,1 (0,84-1,3) 1,5 (0,96-2,0)
12 à 19 ans
1 (2007 à 2009) 945 20,85 0,30 (0,23-0,40) <LD 0,28 (0,20-0,37) 1,3Note de bas de page E (0,47-2,2) 2,2Note de bas de page E (0,88-3,5)
2 (2009 à 2011) 997 26,58 0,27 (0,21-0,35) <LD 0,19Note de bas de page E (<LD-0,30) 1,3 (0,84-1,7) 2,4Note de bas de page E (1,3-3,5)
3 (2012 à 2013) 977 52,61 - <LD <LD 1,6Note de bas de page E (0,62-2,6) 2,8Note de bas de page E (1,3-4,4)
4 (2014 à 2015) 975 61,33 - <LD <LD 1,3 (0,92-1,7) 2,2Note de bas de page E (1,2-3,2)
20 à 39 ans
1 (2007 à 2009) 1165 8,76 0,65 (0,52-0,81) <LD 0,76 (0,61-0,91) 3,0Note de bas de page E (1,9-4,1) 4,9Note de bas de page E (2,4-7,4)
2 (2009 à 2011) 1313 10,05 0,64 (0,47-0,85) <LD 0,65 (0,43-0,86) 2,9 (2,0-3,9) 5,2Note de bas de page E (2,6-7,8)
3 (2012 à 2013) 1032 30,91 0,82 (0,65-1,0) <LD 0,77 (0,57-0,96) 4,1Note de bas de page E (1,5-6,6) 6,0Note de bas de page E (3,6-8,3)
4 (2014 à 2015) 1073 40,54 - <LD 0,48 (<LD-0,65) 2,0 (1,6-2,4) 2,9 (2,0-3,8)
40 à 59 ans
1 (2007 à 2009) 1220 3,52 1,0 (0,80-1,3) 0,21Note de bas de page E (0,12-0,30) 1,1 (0,83-1,3) 3,6 (2,3-4,9) 6,4Note de bas de page E (3,0-9,8)
2 (2009 à 2011) 1222 5,16 1,0 (0,79-1,3) 0,15 (0,11-0,20) 1,0 (0,84-1,2) 4,1Note de bas de page E (2,4-5,8) 7,3Note de bas de page E (2,5-12)
3 (2012 à 2013) 1071 20,54 0,96 (0,74-1,2) <LD 0,99 (0,78-1,2) 3,4Note de bas de page E (1,5-5,4) 5,2Note de bas de page E (2,8-7,6)
4 (2014 à 2015) 1051 27,69 0,77 (0,65-0,92) <LD 0,80 (0,63-0,98) 3,1 (2,2-4,1) 3,7 (2,9-4,6)
60 à 79 ans
1 (2007 à 2009) 1079 4,73 0,87 (0,64-1,2) Note de bas de page F 0,96 (0,75-1,2) 3,4 (2,4-4,4) 4,8Note de bas de page E (2,7-6,9)
2 (2009 à 2011) 1082 5,27 1,1 (0,86-1,5) 0,17Note de bas de page E (<LD-0,28) 1,2 (0,89-1,5) 4,3 (3,1-5,5) 6,5Note de bas de page E (3,9-9,1)
3 (2012 à 2013) 1043 19,18 1,0 (0,82-1,3) <LD 0,99 (0,71-1,3) 3,8Note de bas de page E (2,2-5,3) 6,7Note de bas de page E (1,9-11)
4 (2014 à 2015) 995 24,92 0,88 (0,73-1,1) <LD 0,92 (0,76-1,1) 3,3 (2,6-4,0) 4,6 (3,1-6,1)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

b Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.4.2 - Mercure (inorganique) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/L) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 5696 50,42 - <LD <LD 1,3 (1,1-1,5) 2,0 (1,7-2,3)
4 (2014 à 2015) 5595 56,35 - <LD <LD 1,3 (0,94-1,6) 2,2 (1,7-2,7)
Hommes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 2842 49,37 - <LD 0,20Note de bas de page E (<LD-0,27) 1,2 (0,92-1,5) 1,9 (1,3-2,4)
4 (2014 à 2015) 2809 55,68 - <LD <LD 1,3 (0,87-1,7) 2,2 (1,5-2,9)
Femmes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 2854 51,47 - <LD <LD 1,4 (0,97-1,8) 2,1 (1,5-2,8)
4 (2014 à 2015) 2786 57,04 - <LD <LD 1,3 (0,82-1,7) 2,2Note de bas de page E (1,3-3,2)
3 à 5 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 520 74,81 - <LD <LD 0,28Note de bas de page E (<LD-0,48) 0,59Note de bas de page E (0,35-0,84)
4 (2014 à 2015) 512 83,98 - <LD <LD 0,25Note de bas de page E (<LD-0,36) 0,41Note de bas de page E (0,20-0,61)
6 à 11 ans
1 (2007 à 2009) 1028 66,05 - <LD <LD 0,99Note de bas de page E (0,56-1,4) 1,8Note de bas de page E (0,99-2,7)
3 (2012 à 2013) 1010 61,29 - <LD <LD 0,93Note de bas de page E (0,50-1,4) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 1008 69,94 - <LD <LD 0,58Note de bas de page E (0,35-0,80) 1,3 (0,93-1,8)
12 à 19 ans
1 (2007 à 2009) 975 57,54 - <LD <LD 1,2 (0,76-1,6) 2,2 (1,5-3,0)
3 (2012 à 2013) 997 59,58 - <LD <LD 0,55Note de bas de page E (0,33-0,78) 1,1Note de bas de page E (0,53-1,6)
4 (2014 à 2015) 988 65,49 - <LD <LD 0,53 (0,38-0,68) 0,96 (0,65-1,3)
20 à 39 ans
1 (2007 à 2009) 1166 46,23 - <LD 0,22 (0,16-0,28) 1,4 (1,0-1,7) 2,3 (1,8-2,7)
3 (2012 à 2013) 1048 45,13 - <LD 0,20Note de bas de page E (<LD-0,28) 1,1 (0,87-1,3) 1,9Note de bas de page E (0,89-3,0)
4 (2014 à 2015) 1057 50,99 - <LD <LD 1,1Note de bas de page E (0,50-1,6) 2,1Note de bas de page E (1,1-3,1)
40 à 59 ans
1 (2007 à 2009) 1207 36,04 0,31 (0,25-0,37) <LD 0,37 (0,28-0,47) 2,5 (1,8-3,2) 3,5 (2,3-4,7)
3 (2012 à 2013) 1080 36,20 0,31 (0,26-0,39) <LD 0,30 (0,20-0,40) 1,7 (1,2-2,2) 2,2 (1,7-2,6)
4 (2014 à 2015) 1037 40,31 - <LD 0,26 (0,21-0,32) 1,9 (1,3-2,5) 3,5Note de bas de page E (2,0-5,1)
60 à 79 ans
1 (2007 à 2009) 1068 45,69 - <LD 0,25Note de bas de page E (0,15-0,35) 2,0 (1,4-2,5) 3,0 (2,5-3,5)
3 (2012 à 2013) 1041 39,00 0,26 (0,23-0,30) <LD 0,24 (0,18-0,30) 1,4 (0,98-1,8) 2,3 (1,6-2,9)
4 (2014 à 2015) 993 41,69 - <LD 0,26 (0,20-0,32) 1,5 (1,1-1,9) 2,4 (2,0-2,7)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

b Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

Tableau 13.4.3 - Mercure (inorganique) (ajusté en fonction de la créatinine) - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans l'urine (μg/g de créatinine) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 5694 50,42 - <LD <LD 1,0 (0,94-1,1) 1,6 (1,3-1,9)
4 (2014 à 2015) 5594 56,35 - <LD <LD 0,94 (0,78-1,1) 1,5 (1,2-1,8)
Hommes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 2842 49,37 - <LD 0,21 (<LD-0,24) 0,86 (0,63-1,1) 1,2 (1,1-1,4)
4 (2014 à 2015) 2808 55,68 - <LD <LD 0,82 (0,61-1,0) 1,3 (1,0-1,6)
Femmes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 2852 51,47 - <LD <LD 1,2 (0,87-1,5) 1,9 (1,5-2,3)
4 (2014 à 2015) 2786 57,04 - <LD <LD 1,1 (0,85-1,3) 1,7 (1,3-2,1)
3 à 5 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
3 (2012 à 2013) 519 74,81 - <LD <LD 0,73Note de bas de page E (<LD-1,0) 1,0 (0,72-1,3)
4 (2014 à 2015) 512 83,98 - <LD <LD 0,46 (<LD-0,56) 0,72Note de bas de page E (0,46-0,99)
6 à 11 ans
1 (2007 à 2009) 1025 66,05 - <LD <LD 1,3Note de bas de page E (0,62-1,9) 2,0 (1,3-2,7)
3 (2012 à 2013) 1010 61,29 - <LD <LD 0,99Note de bas de page E (0,55-1,4) 1,9Note de bas de page E (0,84-3,0)
4 (2014 à 2015) 1007 69,94 - <LD <LD 0,58Note de bas de page E (0,32-0,84) 1,3 (0,83-1,7)
12 à 19 ans
1 (2007 à 2009) 975 57,54 - <LD <LD 0,79 (0,55-1,0) 1,3Note de bas de page E (0,79-1,8)
3 (2012 à 2013) 997 59,58 - <LD <LD 0,42Note de bas de page E (0,27-0,58) 0,73Note de bas de page E (0,42-1,0)
4 (2014 à 2015) 988 65,49 - <LD <LD 0,33 (0,27-0,40) 0,52 (0,35-0,70)
20 à 39 ans
1 (2007 à 2009) 1162 46,23 - <LD 0,21 (0,18-0,24) 1,1 (0,89-1,4) 1,9 (1,5-2,2)
3 (2012 à 2013) 1048 45,13 - <LD 0,22 (<LD-0,26) 0,85 (0,56-1,2) 1,2 (0,97-1,3)
4 (2014 à 2015) 1057 50,99 - <LD <LD 0,66Note de bas de page E (0,38-0,94) 0,92 (0,60-1,2)
40 à 59 ans
1 (2007 à 2009) 1202 36,04 0,39 (0,33-0,48) <LD 0,43 (0,33-0,52) 2,1 (1,5-2,7) 3,0 (2,3-3,7)
3 (2012 à 2013) 1079 36,20 0,33 (0,29-0,38) <LD 0,33 (0,27-0,40) 1,3 (0,91-1,7) 1,7 (1,5-2,0)
4 (2014 à 2015) 1037 40,31 - <LD 0,24 (0,21-0,27) 1,3 (0,93-1,8) 2,1Note de bas de page E (1,1-3,1)
60 à 79 ans
1 (2007 à 2009) 1068 45,69 - <LD 0,29Note de bas de page E (0,17-0,42) 2,0 (1,7-2,3) 2,7 (2,1-3,4)
3 (2012 à 2013) 1041 39,00 0,32 (0,28-0,36) <LD 0,32 (0,27-0,37) 1,3 (0,95-1,6) 2,2 (1,6-2,8)
4 (2014 à 2015) 993 41,69 - <LD 0,27 (0,23-0,31) 1,2 (1,1-1,4) 1,6 (1,4-1,9)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

b Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

E Utilisez la donnée avec prudence.

Tableau 13.4.4 - Méthylmercure - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/L) pour la population canadienne âgée de 20 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 20 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 1032 18,70 0,69 (0,52-0,91) <LD 0,78 (0,54-1,0) 3,3Note de bas de page E (1,3-5,3) 5,6Note de bas de page E (2,9-8,2)
4 (2014 à 2015) 1043 18,12 0,59 (0,51-0,68) <LD 0,57 (0,45-0,68) 2,8 (1,9-3,7) 4,1 (3,5-4,6)
Hommes, 20 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 502 18,33 0,68Note de bas de page E (0,41-1,1) <LD 0,68Note de bas de page E (0,26-1,1) 4,6Note de bas de page E (1,3-7,8) 8,1Note de bas de page E (4,2-12)
4 (2014 à 2015) 512 18,16 0,62 (0,53-0,71) <LD 0,56 (0,41-0,71) 2,9 (1,9-4,0) 4,0 (3,2-4,8)
Femmes, 20 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 530 19,06 0,70 (0,58-0,85) <LD 0,89 (0,74-1,0) 2,8Note de bas de page E (1,4-4,1) 4,7Note de bas de page E (3,0-6,4)
4 (2014 à 2015) 531 18,08 0,57 (0,46-0,70) <LD 0,57 (0,43-0,72) 2,5Note de bas de page E (0,99-4,0) 4,4 (3,2-5,7)
20 à 39 ans
3 (2012 à 2013) 359 24,51 0,61 (0,45-0,82) <LD 0,65 (0,42-0,87) Note de bas de page F 5,0Note de bas de page E (1,9-8,1)
4 (2014 à 2015) 361 25,76 0,42 (0,34-0,52) <LD 0,48 (0,35-0,61) 1,8 (1,4-2,2) 2,2 (1,7-2,6)
40 à 59 ans
3 (2012 à 2013) 313 19,17 0,65Note de bas de page E (0,44-0,96) <LD 0,71Note de bas de page E (0,27-1,2) 3,2Note de bas de page E (0,85-5,5) 5,8Note de bas de page E (2,3-9,3)
4 (2014 à 2015) 316 17,41 0,66 (0,51-0,84) <LD 0,56Note de bas de page E (0,33-0,79) 3,7 (2,5-4,9) 4,3 (3,3-5,3)
60 à 79 ans
3 (2012 à 2013) 360 12,50 0,94 (0,67-1,3) <LD 1,0Note de bas de page E (0,65-1,4) 3,4Note de bas de page E (2,0-4,8) Note de bas de page F
4 (2014 à 2015) 366 11,20 0,83 (0,63-1,1) <LD 0,78Note de bas de page E (0,49-1,1) 3,8 (2,7-5,0) 5,1 (3,3-6,9)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

E Utilisez la donnée avec prudence.

F La donnée est trop peu fiable pour être publiée.

13.5 Plomb

Le plomb (nº CAS 7439-92-1) est un élément présent de façon naturelle à une concentration de fond médiane naturelle de 0,0008 % au Canada (Rencz et coll., 2006). Ce métal de base peut exister sous différents états d'oxydation et sous des formes inorganiques et organiques (ATSDR, 2007d). Les formes inorganiques comprennent le plomb élémentaire, le sulfate de plomb, le carbonate et l'oxycarbonate de plomb, les oxydes de plomb, le chromate et le citrate de plomb (Rasmussen et coll., 2014). Les formes organiques comprennent les composés de plomb tétraalkyle, trialkyle et dialkyle.

On trouve du plomb dans le substrat rocheux, le sol, les sédiments, les eaux de surface et souterraines, ainsi que l'eau de mer (Santé Canada, 2013g). Il pénètre dans l'environnement à partir de différentes sources naturelles et anthropiques. Les causes naturelles de pénétration comprennent l'altération atmosphérique du sol, l'érosion, ainsi que l'activité volcanique (ATSDR, 2007d; CIRC, 2006). Les émissions industrielles peuvent être une importante source de contamination de l'environnement par le plomb, en particulier à proximité de sources ponctuelles comme les fonderies ou les raffineries (ATSDR, 2007d). Par le passé, l'utilisation de carburants au plomb a contribué à l'omniprésence du plomb dans le monde entier (OMS, 2000).

En Amérique du Nord, on a utilisé du plomb tétraéthyle et du plomb tétraméthyle comme agent antidétonant dans les carburants des véhicules automobiles jusqu'aux années 1990. Actuellement, au Canada, il est interdit d'ajouter du plomb à l'essence, sauf pour les carburants destinés aux avions à moteurs à piston et aux véhicules de course (Santé Canada, 2013g). De nos jours, le plomb est utilisé pour l'affinage et la fabrication de divers produits, comme les batteries d'accumulateurs au plomb pour automobiles, les grenailles de plomb et plombs de pêche, les feuilles de plomb, les soudures au plomb, certains produits en laiton et en bronze, ainsi que certaines glaçures céramiques (ATSDR, 2007d; OMS, 2000). Le plomb entre aussi dans la composition des colorants à peintures et des pigments. On l'utilise également dans le matériel scientifique, comme stabilisant dans les matières plastiques, dans le matériel et les munitions militaires, ainsi que dans le matériel de détection des radiations et le matériel médical de protection contre les radiations (ATSDR, 2007d; OMS, 2000). Le plomb sert également à la fabrication de revêtements de câbles, de cartes de circuits imprimés, de revêtements pour bains de produits chimiques et récipients de stockage, de tuyaux de transport de produits chimiques, de composants électriques et de polychlorure de vinyle (Santé Canada, 2013g).

L'ensemble de la population est exposé à des quantités infimes de plomb dans les aliments, l'eau potable, le sol, la poussière domestique, l'air et certains produits de consommation. Au cours des 30 dernières années, l'exposition de la population canadienne au plomb a diminué de près de 75 % (Statistique Canada, 2013b). On attribue principalement cette importante diminution à l'élimination progressive de l'essence au plomb, à la réduction de la teneur en plomb des peintures et des lasures, ainsi qu'à l'élimination des soudures au plomb dans les boîtes de conserve (Santé Canada, 2013h). À l'heure actuelle, la principale voie d'exposition pour l'ensemble de la population adulte est l'ingestion d'aliments et d'eau potable (ATSDR, 2007d; Santé Canada, 2013g). Pour les nourrissons et les enfants, les principales sources d'exposition sont les aliments, l'eau potable et l'ingestion de produits non alimentaires contenant du plomb tels que la poussière domestique, la peinture, la terre et autres produits (Santé Canada, 2013g). Le plomb peut pénétrer dans le réseau d'approvisionnement en eau par les conduites de branchement en plomb des maisons anciennes, les tuyaux et les accessoires de plomberie en laiton contenant du plomb, ou les soudures au plomb des installations de plomberie domestiques (Santé Canada, 2016g). Parmi les autres sources d'exposition, on trouve les bijoux fantaisie, le matériel d'artiste, le cristal au plomb, ainsi que les glaçures sur les céramiques et la poterie; l'utilisation du plomb ou de soudures au plomb dans une activité de loisir - ou la cohabitation avec quelqu'un qui pratique une telle activité - comme la réalisation de vitrail ou de glaçures céramiques, la fabrication de grenailles de plomb ou de plombs de pêche, et la remise à neuf de mobilier; le fait de vivre près d'un aéroport où circulent des avions à moteur à piston; des comportements comme le tabagisme (Santé Canada, 2013h). Selon l'Enquête sur la poussière domestique au Canada, le plomb contenu dans la poussière domestique est enrichi par rapport à celui qui se trouve dans le fond géochimique naturel, en raison de l'utilisation de plomb dans divers produits de consommation, les peintures et les matériaux de construction, et de son infiltration à partir de sources extérieures (Rasmussen et coll., 2011; Rasmussen et coll., 2013).

Chez les adultes, environ 3 à 10 % du plomb est absorbé dans le sang, une proportion qui peut grimper jusqu'à 40 %, voire 50 % chez les enfants (Santé Canada, 2013g). Chez les enfants, les carences nutritionnelles en calcium et en fer semblent accroître le taux d'absorption du plomb et en diminuer le taux d'excrétion (Santé Canada, 2013g). Une fois absorbé dans le corps humain, le plomb circule dans le sang, se concentre dans les tissus, surtout les os, puis est excrété. Les tissus mous comme le foie, les reins, le pancréas et les poumons peuvent également absorber une certaine quantité de plomb. Environ 70 % de la charge corporelle totale de plomb se retrouve dans les os chez les enfants, contre plus de 90 % chez les adultes (EPA, 2006b). Le plomb stocké dans les os peut être remobilisé et libéré dans la circulation sanguine. La grossesse, la lactation, la ménopause, l'andropause, la post-ménopause, l'alitement prolongé, l'hyperparathyroïdie et l'ostéoporose peuvent favoriser une remobilisation accrue du plomb osseux, ce qui entraîne une augmentation de la concentration sanguine de plomb (Santé Canada, 2013g).

Durant la grossesse, le plomb stocké dans les os de la mère devient une source d'exposition aussi bien pour celle-ci que pour le fœtus (Rothenberg et coll., 2000). Le plomb peut également être présent dans le lait maternel et passer de la mère au nourrisson pendant l'allaitement (ATSDR, 2007d; EPA, 2006b). La demi-vie du plomb est d'environ 30 jours dans le sang et d'environ 10 à 30 ans pour le plomb accumulé dans l'organisme, par exemple dans les os (ATSDR, 2007d; Santé Canada, 2009e; Santé Canada, 2013g). Quelle que soit la voie d'exposition, le plomb absorbé est principalement excrété dans l'urine et les matières fécales (ATSDR, 2007d). La concentration de plomb dans le sang est l'indicateur privilégié de l'exposition humaine, bien que d'autres matrices biologiques comme l'urine, les os et les dents aient aussi été utilisées (ATSDR, 2007d; CDC, 2009).

On considère que le plomb est un poison général cumulatif et que les fœtus, les nourrissons, les tout-petits et les enfants représentent les populations les plus vulnérables aux effets nocifs du plomb sur la santé (OMS, 2011c). Après une exposition aiguë, plusieurs processus métaboliques peuvent être touchés. Une très forte exposition peut entraîner des vomissements, une diarrhée, des convulsions, un coma, voire la mort. Les cas de saturnisme sont rares au Canada (Santé Canada, 2009e). La plupart du temps, les symptômes d'une exposition à des concentrations relativement faibles de plomb passent inaperçus (ATSDR, 2007d). Un faible niveau d'exposition chronique peut avoir des effets sur les systèmes nerveux central et périphérique (Santé Canada, 2013g). Elle a également été associée à une neurotoxicité développementale, à une augmentation de la tension artérielle, à une baisse de la fonction rénale, à des problèmes de reproduction et à d'autres effets sur la santé (ATSDR, 2007d; Bushnik et coll., 2014; Santé Canada, 2013g). Il a été reconnu que les effets cognitifs et neurocomportementaux du plomb sont très préoccupants pour les enfants qui y sont exposés. Chez les nourrissons et les enfants, les effets neurologiques sur le développement, notamment la diminution du quotient intellectuel et l'augmentation du risque de troubles de l'attention, sont très fortement associés à l'exposition au plomb (Lanphear et coll., 2005; Santé Canada, 2013g). Les données disponibles n'ont pas encore permis de déterminer à quel seuil d'exposition le plomb entraîne des effets sur la fonction cognitive et le développement neurocomportemental (CDC, 2012; EPA, 2006b; Santé Canada, 2013g). Une neurotoxicité pour le développement a été associée aux plus faibles niveaux d'exposition au plomb relevés jusqu'à ce jour (Santé Canada, 2013g). Le Centre International de Recherche sur le Cancer a classé les composés inorganiques du plomb dans le groupe 2A, à savoir celui des agents probablement cancérogènes pour les humains (CIRC, 2006).

Le plomb figure sur la Liste des substances toxiques (annexe 1) de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)]. La Loi permet au gouvernement fédéral de contrôler l'importation, la fabrication, la distribution et l'utilisation du plomb et de ses composés au Canada (Canada, 1999; Santé Canada, 2009e). La LCPE (1999) interdit l'ajout de plomb dans l'essence et contrôle les rejets de plomb provenant des fonderies de deuxième fusion, de la production d'acier et des effluents des mines (Environnement Canada, 2010d). La Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation et ses règlements d'application limitent l'utilisation du plomb dans les jouets, les bijoux et les autres produits destinés aux enfants, les plats en céramique et en verre émaillés, ainsi que d'autres produits de consommation représentant un risque potentiel d'exposition au plomb (Canada, 2010c; Canada, 2010e; Santé Canada, 2013g). Ces règlements comprennent le Règlement sur les bijoux pour enfants, qui propose une nouvelle ligne directrice pour limiter la concentration de plomb dans les bijoux pour enfants (Canada, 2016a). De plus, un Règlement sur les produits de consommation contenant du plomb a récemment été proposé et indique la teneur totale en plomb d'une gamme élargie de produits (Canada, 2016b). Le plomb et ses composés figurent également à titre d'ingrédients interdits sur la Liste critique des ingrédients dont l'utilisation est restreinte ou interdite dans les cosmétiques (communément appelée « Liste critique des ingrédients des cosmétiques » ou tout simplement « Liste critique ») (Santé Canada, 2015b). Santé Canada utilise la Liste critique comme outil administratif pour informer les fabricants et autres intervenants que certaines substances, lorsqu'elles sont présentes dans un produit cosmétique, peuvent contrevenir à l'interdiction générale énoncée à l'article 16 de la Loi sur les aliments et drogues ou à une disposition du Règlement sur les cosmétiques.

Sur la base de critères sanitaires, Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable ont élaboré conjointement une recommandation pour la qualité de l'eau potable au Canada qui fixe la concentration maximale acceptable de plomb dans l'eau potable (Santé Canada, 1992). Santé Canada et le Comité fédéral-provincial-territorial sur l'eau potable collaborent actuellement à la révision de cette recommandation (Santé Canada, 2017). Santé Canada a également publié des conseils pour le contrôle de la corrosion dans les réseaux de distribution d'eau potable afin de contrôler la lixiviation de métaux, y compris le plomb, provoquée par la corrosion des matériaux et des composants de ces réseaux (Santé Canada, 2009f). La concentration de plomb dans certains aliments est réglementée par Santé Canada en vertu du Règlement sur les aliments et drogues; les concentrations maximales actuelles sont en cours de mise à jour, l'accent étant mis sur diverses boissons, notamment l'eau en bouteille et les jus de fruits (Canada, 2012b; Santé Canada, 2011d; Santé Canada, 2014c). Ces mises à jour des réglementations s'inscrivent dans un éventail d'activités en cours à Santé Canada pour garantir un niveau d'exposition alimentaire au plomb le plus bas que l'on puisse raisonnablement atteindre (Santé Canada, 2011d). Le plomb fait également partie des substances chimiques analysées dans le cadre de l'Étude canadienne sur l'alimentation totale, actuellement menée par Santé Canada (Santé Canada, 2013f). Les produits alimentaires analysés sont les plus représentatifs du régime alimentaire de la population canadienne. L'étude vise à estimer les concentrations des substances chimiques auxquelles la population canadienne est exposée par l'intermédiaire de l'alimentation, selon la tranche d'âge et le sexe. De 1981 à 2000, l'exposition moyenne au plomb par la voie alimentaire de la population canadienne a diminué d'environ 8 fois (Santé Canada, 2011d).

En 1994, le Comité fédéral-provincial-territorial de l'hygiène du milieu et du travail avait recommandé que le seuil d'intervention relatif à la concentration sanguine de plomb soit fixé à 10 µg/dL, comme guide de faible niveau d'exposition au plomb (CHMT, 1994). Cependant, de récentes évaluations scientifiques ont révélé que des effets chroniques sur la santé se manifestent chez les enfants à des concentrations inférieures à 10 µg/dL, et qu'il existe suffisamment de données probantes pour affirmer que des concentrations sanguines de plomb inférieures à 5 µg/dL entraînent des effets nocifs sur la santé (Santé Canada, 2013g). Le Conseil fédéral-provincial-territorial des médecins hygiénistes en chef s'emploie actuellement à réviser la ligne directrice actuelle sur les concentrations sanguines de plomb (CHMT, 1994).

D'autres études de biosurveillance des concentrations sanguines de plomb ont été réalisées à divers endroits au Canada au fil des années. Les moyennes géométriques relevées dans le cadre de ces études allaient de 0,7 à 5,6 µg/dL pour différents groupes d'âge au sein de la population canadienne (Santé Canada, 2013g). Les plus fortes concentrations ont été mesurées au sein de collectivités exposées à des sources ponctuelles de plomb, comme des procédés de fusion (Trail Health and Environment Committee, 2011). Dans le Nord canadien, la composante portant sur les contaminants de l'enquête sur la santé des Inuits (2007 à 2008) a permis de mesurer la charge corporelle du plomb pour 2 172 participants inuits de 36 communautés du Nunavut, du Nunatsiavut et de la région désignée des Inuvialuit (Laird et coll., 2013). La moyenne géométrique de la concentration sanguine de plomb pour l'ensemble des participants âgés de 18 ans et plus était de 3,52 µg/dL. En 2008, une étude menée à Hamilton auprès de 643 enfants âgés de 0 à 6 ans a trouvé que la moyenne géométrique de la concentration sanguine de plomb était de 2,21 µg/dL (Richardson et coll., 2011). L'Initiative de biosurveillance des Premières nations (IBPN) est une étude de biosurveillance représentative menée à l'échelle nationale auprès des membres adultes des Premières nations qui vivent dans une réserve au sud du 60e parallèle (APN, 2013). Un total de 503 membres âgés de 20 ans et plus, représentant 13 communautés des Premières nations choisies au hasard au Canada, ont participé à cette étude. En 2011, la moyenne géométrique et la valeur correspondant au 95e centile de la concentration sanguine de plomb étaient respectivement de 1,17 µg/dL et de 3,27 µg/dL.

La concentration de plomb dans le sang total a été mesurée pour tous les participants âgés de 6 à 79 ans lors du cycle 1 (2007 à 2009) et pour ceux âgés de 3 à 79 ans lors du cycle 2 (2009 à 2011), du cycle 3 (2012 à 2013) et du cycle 4 (2014 à 2015) de l'ECMS. Les données de ces cycles sont exprimées en µg/dL de sang.

Tableau 13.5.1 - Plomb - Moyennes géométriques et percentiles sélectionnés des concentrations dans le sang entier (μg/dL) pour la population canadienne âgée de 3 à 79 ans par groupe d'âge, Enquête canadienne sur les mesures de la santé, cycle 1 (2007 à 2009), cycle 2 (2009 à 2011), cycle 3 (2012 à 2013) et cycle 4 (2014 à 2015).
Cycle n %<LDNote de bas de page a MG (IC 95 %) 10e (IC 95 %) 50e (IC 95 %) 90e (IC 95 %) 95e (IC 95 %)
Total, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 6070 0 1,2 (1,1-1,2) 0,54 (0,50-0,59) 1,1 (1,1-1,2) 2,5 (2,3-2,7) 3,2 (2,9-3,4)
3 (2012 à 2013) 5538 0,09 1,1 (1,0-1,1) 0,49 (0,46-0,52) 1,0 (0,95-1,1) 2,4 (2,3-2,5) 3,2 (2,9-3,4)
4 (2014 à 2015) 5498 0,13 0,95 (0,90-1,0) 0,43 (0,40-0,46) 0,92 (0,88-0,95) 2,1 (1,8-2,3) 2,7 (2,4-3,0)
Hommes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 2940 0 1,3 (1,3-1,4) 0,62 (0,56-0,67) 1,2 (1,2-1,3) 2,8 (2,5-3,1) 3,4 (3,1-3,7)
3 (2012 à 2013) 2769 0,07 1,2 (1,2-1,3) 0,56 (0,55-0,58) 1,1 (1,0-1,2) 2,6 (2,4-2,9) 3,6 (3,1-4,0)
4 (2014 à 2015) 2754 0,07 1,0 (0,98-1,1) 0,47 (0,45-0,49) 1,0 (0,97-1,0) 2,2 (1,9-2,4) 2,9 (2,3-3,5)
Femmes, 3 à 79 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 3130 0 1,1 (1,0-1,1) 0,50 (0,46-0,54) 1,0 (0,96-1,1) 2,3 (2,1-2,5) 2,8 (2,6-3,0)
3 (2012 à 2013) 2769 0,11 0,96 (0,90-1,0) 0,42 (0,37-0,47) 0,93 (0,87-1,0) 2,2 (2,1-2,3) 2,6 (2,2-3,1)
4 (2014 à 2015) 2744 0,18 0,87 (0,81-0,94) 0,40 (0,36-0,43) 0,83 (0,78-0,89) 2,0 (1,6-2,3) 2,6 (2,3-2,8)
3 à 5 ans
1 (2007 à 2009)Note de bas de page b - - - - - - -
2 (2009 à 2011) 495 0 0,93 (0,87-1,0) 0,51 (0,44-0,58) 0,93 (0,86-1,0) 1,6 (1,5-1,8) 2,1 (1,8-2,4)
3 (2012 à 2013) 471 0 0,77 (0,73-0,82) 0,40 (0,33-0,47) 0,72 (0,68-0,77) 1,4 (1,0-1,8) 2,2 (1,4-2,9)
4 (2014 à 2015) 479 0 0,67 (0,61-0,73) 0,37 (0,32-0,42) 0,64 (0,60-0,69) 1,2 (0,90-1,5) 1,7 (1,4-2,0)
6 à 11 ans
1 (2007 à 2009) 910 0 0,90 (0,81-0,99) 0,53 (0,49-0,56) 0,87 (0,77-0,97) 1,6 (1,4-1,7) 1,9 (1,6-2,2)
2 (2009 à 2011) 961 0 0,79 (0,74-0,84) 0,44 (0,38-0,50) 0,74 (0,68-0,81) 1,4 (1,2-1,6) 1,7 (1,5-1,9)
3 (2012 à 2013) 944 0 0,71 (0,67-0,76) 0,39 (0,36-0,42) 0,67 (0,64-0,71) 1,3 (1,1-1,5) 1,6 (1,3-1,9)
4 (2014 à 2015) 925 0,22 0,59 (0,55-0,62) 0,33 (0,31-0,35) 0,56 (0,52-0,59) 1,0 (0,89-1,1) 1,3 (1,0-1,5)
12 à 19 ans
1 (2007 à 2009) 945 0 0,80 (0,74-0,85) 0,47 (0,44-0,50) 0,76 (0,70-0,82) 1,3 (1,1-1,5) 1,6 (1,4-1,8)
2 (2009 à 2011) 997 0 0,71 (0,68-0,75) 0,39 (0,35-0,43) 0,68 (0,63-0,72) 1,2 (1,1-1,2) 1,6 (1,3-1,8)
3 (2012 à 2013) 977 0,10 0,64 (0,60-0,69) 0,34 (0,32-0,36) 0,60 (0,56-0,64) 1,2 (1,1-1,4) 1,5 (1,3-1,6)
4 (2014 à 2015) 974 0,31 0,54 (0,50-0,57) 0,30 (0,28-0,33) 0,51 (0,47-0,54) 0,98 (0,91-1,0) 1,1 (0,94-1,2)
20 à 39 ans
1 (2007 à 2009) 1165 0,09 1,1 (1,0-1,2) 0,57 (0,52-0,61) 1,0 (0,95-1,1) 2,3 (2,0-2,6) 3,1 (2,7-3,4)
2 (2009 à 2011) 1313 0 0,98 (0,88-1,1) 0,50 (0,43-0,57) 0,94 (0,87-1,0) 1,8 (1,5-2,1) 2,2 (1,6-2,9)
3 (2012 à 2013) 1032 0,19 0,90 (0,79-1,0) 0,44 (0,36-0,53) 0,88 (0,79-0,97) 1,7 (1,5-2,0) 2,1 (1,8-2,4)
4 (2014 à 2015) 1074 0,19 0,80 (0,74-0,88) 0,43 (0,39-0,47) 0,78 (0,67-0,88) 1,5 (1,2-1,7) 2,0 (1,6-2,5)
40 à 59 ans
1 (2007 à 2009) 1220 0 1,6 (1,5-1,8) 0,82 (0,69-0,94) 1,5 (1,4-1,6) 3,1 (2,6-3,6) 3,8 (3,1-4,5)
2 (2009 à 2011) 1222 0 1,4 (1,3-1,5) 0,70 (0,61-0,79) 1,4 (1,3-1,4) 2,7 (2,4-3,0) 3,2 (2,9-3,5)
3 (2012 à 2013) 1071 0,09 1,3 (1,3-1,4) 0,61 (0,55-0,68) 1,3 (1,2-1,4) 2,6 (2,2-2,9) 3,5 (2,9-4,2)
4 (2014 à 2015) 1051 0 1,2 (1,0-1,3) 0,58 (0,53-0,63) 1,1 (1,0-1,1) 2,4 (1,9-2,9) 3,2 (2,3-4,0)
60 à 79 ans
1 (2007 à 2009) 1079 0 2,1 (1,9-2,3) 1,0 (0,92-1,1) 2,0 (1,8-2,2) 4,1 (3,5-4,8) 5,2 (4,2-6,2)
2 (2009 à 2011) 1082 0 1,9 (1,8-1,9) 1,0 (0,94-1,1) 1,7 (1,7-1,8) 3,5 (3,2-3,8) 4,2 (3,8-4,6)
3 (2012 à 2013) 1043 0,10 1,6 (1,6-1,7) 0,81 (0,78-0,85) 1,6 (1,4-1,7) 3,3 (3,0-3,5) 4,0 (3,6-4,4)
4 (2014 à 2015) 995 0 1,5 (1,4-1,6) 0,74 (0,66-0,81) 1,4 (1,3-1,5) 2,9 (2,5-3,3) 3,8 (3,0-4,6)

a Si plus de 40 % des échantillons étaient inférieurs à la LD, la distribution en percentiles est indiquée, mais les moyennes n'ont pas été calculées.

b Données non disponibles, étant donné qu'on n'a pas inclus les participants âgés de moins de 6 ans dans le cycle 1 (2007 à 2009).

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