Virus de l'influenza de type A : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

Section I – Agent infectieux

Nom

Alphainfluenzavirus influenzae (à l'exclusion de la souche grippale A (H1N1) de 1918 et des sous-types H5, H7 et H9).

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Orthomyxoviridae

Genre

Alphainfluenzavirus

Espèce

influenzae

Synonyme ou renvoi

Orthomyxovirus, virus de l'influenza de type A, grippe, et influenzaNote de bas de page 1.

Caractéristiques

Brève description

Les membres de la famille des Orthomyxoviridae sont des virus segmenté à ARN simple brin de sens négatifNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Les particules virales de l'influenza sont enveloppées et de forme sphérique, d'un diamètre de 80 à 120 nmNote de bas de page 3Note de bas de page 4. Le génome est divisé en 8 segments qui codent 10 protéines structurelles et 9 protéines régulatricesNote de bas de page 4.

Propriétés

Les virus de l'influenza de type A sont divisés en fonction de la nature antigénique de leurs glycoprotéines de surface : l'hémagglutinine (HA) et de la neuraminidase (NA)Note de bas de page 4. À ce jour, 18 sous-types HA et 11 sous-types NA ont été répertoriés qui existent dans la natureNote de bas de page 4. Sur les 144 combinaisons HA-NA possibles, plus de 120 ont été identifiées. La plupart des sous-types ont été isolés chez des oiseaux aquatiques sauvages, des porcs, des chevaux, des chiens et des phoquesNote de bas de page 4. Les altérations des sites antigéniques HA et NA des virus de l'influenza sont fréquentes et constituent le mécanisme de survie et d'adaptation du virus à l'hôte. Une petite altération est appelée « dérive antigénique », tandis qu'une altération plus importante résultant d'un réassortiment est désignée comme une « cassure antigénique ». Des pandémies d'influenza peuvent survenir à la suite de cassures antigéniques si la mutation du virus entraîne une transmission interhumaine efficaceNote de bas de page 2Note de bas de page 5. Il existe 3 sous-types principaux d'hémagglutinine (H1, H2, H3) et 2 sous-types de neuraminidase (N1 et N2) qui ont établi des lignées stables dans la population humaineNote de bas de page 6. Bien que moins répandus, les sous-types H4, H5, H7, H9, H10 et H11 ont été signalés causant une infection chez l'humainNote de bas de page 7Note de bas de page 8Note de bas de page 9Note de bas de page 10, ainsi que les sous-types N6, N7, N8, et N9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12. Le génome du virus à ARN de l'influenza de type A est sujet aux mutations et aux réassortiments de segments d'ARN en cas de co-infections, en raison du taux d'erreur élevé de l'ARN polymérase dépendante de l'ARNNote de bas de page 13. Les mutations acquises peuvent faciliter l'entrée dans un nouvel hôte et l'infection chez celui-ci ou favoriser une résistance au traitementNote de bas de page 13.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Maladie virale aiguë des voies respiratoires supérieures caractérisée par de la fièvre (37,8 ºC ou plus), des maux de tête, des myalgies, une sensation de malaise, des maux de gorge, une toux non productive, des éternuements et un écoulement nasalNote de bas de page 14. Chez la plupart des individus, les symptômes apparaissent brusquement après une exposition au virus et ils s'en remettent au bout d'une semaineNote de bas de page 13. Les personnes immunodéprimées ou présentant un risque accru d'infection peuvent ressentir des symptômes pendant plusieurs semaines. Chez les enfants, l'otite moyenne, les nausées et les vomissements sont fréquentsNote de bas de page 15 et des complications musculo-squelettiques, notamment des cas de myosite et de rhabdomyolyse ont également été signalésNote de bas de page 13. Les complications pulmonaires de la grippe comprennent la pneumonie (virale et bactérienne), le croup, l'asthme et la bronchiteNote de bas de page 15. La myocardite et la péricardite sont des complications cardiaques occasionnelles. Des complications neurologiques telles que l'encéphalopathie, l'encéphalite, les convulsions et la myélite transversale ont été signalées et peuvent entraîner de graves séquelles ou le décèsNote de bas de page 13. Un travail prématuré ou une perte fœtale peut survenir chez les personnes enceintes. La gravité de la maladie peut aller d'asymptomatique à fatale. Le pourcentage de décès liés à la grippe est généralement faible, sauf parmi les personnes atteintes d'une pneumopathie ou d'une cardiopathie chroniqueNote de bas de page 1. On estime à des millions le nombre de cas d'influenza A annuellement et plus de 300 000 décès liés à cette maladie dans le mondeNote de bas de page 13. La pneumonie bactérienne secondaire à l'influenza est la principale cause de mortalité à l'échelle mondialeNote de bas de page 16. La maladie peut toucher d'autres espèces en plus de l'espèce humaine, notamment les porcs, les chiens, les chats, les chevaux, les mammifères marins et les oiseaux, les oiseaux aquatiques étant le réservoir naturel des virus de l'influenza ANote de bas de page 13. Les symptômes chez la volaille comprennent une baisse de la production d'œufs, une maladie multisystémique grave et une mort soudaine. Chez les porcs, des cas d'écoulement nasal et oculaire, de toux, d'éternuements, de léthargie, de perte de poids, de paralysie, de pneumonie et de décès ont été signalésNote de bas de page 17.

Épidémiologie

Au Canada, l'influenza est la cause d'environ 12 200 hospitalisations et 3 500 décès par anNote de bas de page 18. On estime qu'environ 300 000 décès dans le monde sont associés à l'influenza chaque annéeNote de bas de page 13.

Cette infection peut se déclarer comme pandémie, épidémie ou éclosion localisée, ou n'être à l'origine que de cas sporadiquesNote de bas de page 1. Sous les climats tempérés, les épidémies de grippe surviennent généralement vers la fin de l'automne et pendant l'hiverNote de bas de page 2Note de bas de page 15, alors que dans les régions tropicales et subtropicales, elles surviennent toute l'annéeNote de bas de page 15. La fréquence élevée de dérives ou de cassures antigéniques dans le génome du virus de l'influenza entraîne des épidémies en introduisant des facteurs de virulence contre lesquels la population n'est pas encore immuniséeNote de bas de page 19. Les données historiques suggèrent que les graves pandémies mondiales sont survenues à intervalle de 10 à 40 ans depuis le XVIe siècleNote de bas de page 2.

La pandémie d'influenza de 1957-1958 (grippe asiatique) a été causée par le sous-type H2N2 du virus de l'influenzaNote de bas de page 20 et aurait fait 70 000 morts aux États-UnisNote de bas de page 21.

La pandémie d'influenza de 1968-1969 (grippe de Hong Kong) a été causée par une souche grippale H3N2 résultant d'un réassortiment entre la souche H2N2 humaine et la souche H3 aviaire en circulationNote de bas de page 25. Elle aurait fait 34 000 morts aux États-UnisNote de bas de page 26. Ensemble, la grippe asiatique et la grippe de Hong Kong ont fait 1 à 2 millions de morts dans le mondeNote de bas de page 22.

Depuis la pandémie de grippe de Hong Kong (H3N2), le nombre d'hospitalisations liées à l'influenza a généralement été plus élevé pendant les épidémies de grippe saisonnière causées par les virus de l'influenza A/H3N2 que pendant les saisons où d'autres sous-types du virus de l'influenza de type A prédominaientNote de bas de page 21.

Pendant l'été de l'année 2002, au cours d'une épidémie de maladie respiratoire survenue à Madagascar et attribuée à la souche H3N2, on a enregistré 22 646 cas et un taux de létalité de 3 %Note de bas de page 23.

Au cours de la pandémie de grippe H1N1 de 2009, les taux d'infection ont varié de 11 % (Nouvelle-Zélande) à 21 % (Pittsburgh, États-Unis), selon la localisationNote de bas de page 24Note de bas de page 25. Le 13 mars 2010, les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis ont estimé à 60 millions le nombre d'Américains infectés par la souche H1N1 de 2009, et celle-ci a été la cause de 270 000 hospitalisations et de 12 270 décèsNote de bas de page 26. Le taux de mortalité global était inférieur à 0,5 %, et un plus grand nombre de cas de maladie et de décès a été enregistré chez les jeunes adultes que chez les personnes de plus de 60 ansNote de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29.

Entre 2010 et 2020, les éclosions saisonnières présentant le taux d'hospitalisation le plus élevé ont été associées à la souche H2N3 et se sont produites de 2012 à 2013, de 2014 à 2015 et de 2017 à 2018Note de bas de page 30. Les sous-types H1N1 et H3N2 de l'influenza A sont encore en circulation dans la population humaineNote de bas de page 31Note de bas de page 35 et font partie des vaccins actuelsNote de bas de page 15.

L'âge est un facteur important, les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées de 65 ans ou plus présentant des risques de contracter une maladie plus graveNote de bas de page 13. Les personnes immunodéprimées et les résidents des établissements de soins de longue durée ont également un risque accru de complications liées à l'influenza ANote de bas de page 13. Les comorbidités chroniques suivantes sont généralement associées à des symptômes plus graves : troubles pulmonaires, cardiaques, neurologiques, métaboliques et hématologiques, et l'obésité extrême. Les co-infections bactériennes, fongiques ou virales peuvent également entraîner des maladies gravesNote de bas de page 13.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les chauves-souris sont le réservoir naturel de 2 sous-types d'hémagglutinine (HA) et de 2 sous-types de neuraminidase (NA)Note de bas de page 32. Les 16 HA et 9 NA résiduels se trouvent chez les oiseaux aquatiques tels que les canards, les oies, les cygnes, les oiseaux de rivage, les goélands et les alcidés. Les humains, les porcs, les chevaux, les chiens, les chats, les mammifères marins et les espèces aviaires domestiques, incluant le poulet, la caille et la dinde, peuvent également héberger le virus de l'influenza ANote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 37.

Autres hôtes

Les souris, les cobayes et les furets sont des hôtes faisant régulièrement l'objet d'infections expérimentalesNote de bas de page 33.

Dose infectieuse

Inconnue pour des sous-types précis de l'influenza A. La dose infectieuse du variant A2 de l'influenza A est supérieure à 790 particules virales par voie rhinopharyngéeNote de bas de page 34. L'influenza A (sous-type non précisé) est plus infectieuse par inhalation d'aérosols (dose infectieuse humaine à 50 % (DIH50) = 0,6 et 3,0 dose infectieuse en culture tissulaire (DICT50) médiane que par inoculation de gouttes intranasales (DIH50 = 127 et DICT50 =320))Note de bas de page 19Note de bas de page 35. La DI50 a été déterminée pour 2 virus chez 3 espèces de volaillesNote de bas de page 36. Les doses infectieuses médianes pour le virus H7N1 sont de 102,2, 104,6 et ≤104,2, respectivement chez les dindes, les poulets et les canards.

Période d'incubation

Courte, généralement de 1 à 4 joursNote de bas de page 13.

Transmissibilité

La transmission de l'influenza chez les humains peut être causée par l'inhalation d'aérosols ou de gouttelettes ou un contact avec des surfaces contaminéesNote de bas de page 1Note de bas de page 37. Les aérosols et les gouttelettes expulsés lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue peuvent rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heuresNote de bas de page 38. L'inhalation des particules peut causer une infection lorsqu'elles se déposent dans les voies respiratoires. Les espaces fermés et les foules favorisent la transmissionNote de bas de page 1. Les gouttelettes peuvent également se déposer sur des surfaces et rester infectieuses pendant des heures, voire des joursNote de bas de page 19. Le virus de l'influenza transmis par des donneurs qui excrètent de grandes quantités de virus peut rester infectieux pendant 2 à 8 heures sur des surfaces en acier inoxydable, pendant quelques minutes sur des papiers-mouchoirs et jusqu'à 48 heures sur des surfaces non poreuses exposéesNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 39. L'infection peut également être transmise par le contact indirect des surfaces muqueuses avec des fomitesNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20.

L'influenza A est fortement transmissible. Les personnes infectées peuvent excréter des quantités détectables du virus de la maladie le jour précédant l'apparition des symptômesNote de bas de page 40Note de bas de page 41. Les adultes excrètent généralement le virus pendant 3 à 5 jours, tandis que les jeunes enfants et les patients immunodéprimés l'excrètent jusqu'à 7 joursNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 21Note de bas de page 22.

Section III – Dissémination

Réservoir

L'humain est le principal réservoir du virus de l'influenza A humaineNote de bas de page 42. Les réservoirs aviaires des virus de l'influenza A sont les oiseaux sauvages, principalement les canards, les oies et les oiseaux de rivage. Les chauves-souris sont le réservoir naturel de 2 sous-types de HA et de 2 sous-types de NANote de bas de page 24. On soupçonne que les réservoirs animaux seraient des sources de nouveaux sous-types humains. Les virus de l'influenza A sont également souvent isolés chez les porc et les chevaux, les mammifères marins, les chiens et les chatsNote de bas de page 24Note de bas de page 42. Des études ont montré que le porc possède des récepteurs des virus grippaux humains et aviaires, et il pourrait donc favoriser le réassortiment entre les virus humains et aviairesNote de bas de page 42Note de bas de page 43. Des enquêtes sérologiques suggèrent que les chats et les chiens ont été infectés par le virus grippal H9N2 provenant de la volaille et ont transmis cette souche aux humains de façon sporadiqueNote de bas de page 24. La transmission interespèces du virus de l'influenza aviaire pourrait entraîner un réassortiment susceptible d'être infectieux pour les humains présentant des caractéristiques antigéniques contre lesquelles la population actuelle n'est pas encore immuniséeNote de bas de page 42.

Zoonose

La transmission du virus du porc à l'humain a été établieNote de bas de page 44. On a signalé des cas humains d'infection par des virus grippaux porcins. L'infection zoonotique peut être fréquente chez les sujets associés directement ou indirectement au travail dans des fermes porcines; cependant, la maladie est bénigne et la transmission d'une personne à l'autre est très limitéeNote de bas de page 44. La transmission des espèces aviaires aux humains a été également été signaléeNote de bas de page 19. Les cas d'infections d'humains par les virus H5N1 et H7N9 ont été associés à l'exposition à de la volaille infectée dans des marchés d'oiseaux vivants et lors du dépeçage ou de la préparation d'oiseaux maladesNote de bas de page 19. Des cas de transmission de personne à personne des virus H5N1 et du H7N9 ont été signalés, mais n'ont pas été confirmés.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Les virus de l'influenza saisonnière sont sensibles aux inhibiteurs de la neuraminidase comme l'oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza) ainsi qu'à l'amantadine et à la rimantadine, qui inhibent l'activité de la protéine M du canal ionique et bloquent le désenrobage viralNote de bas de page 45. Le peramivir et le laninamivir, les inhibiteurs (administrés par voie intraveineuse) de la neuraminidase et le baloxavir, un inhibiteur de la polymérase pour bloquer la réplication virale, sont également utilisés pour traiter l'influenza saisonnièreNote de bas de page 13. Le virus H1N1 de 2009 est sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase comme l'oseltamivir (Tamiflu) et le zanamivir (Relenza), mais il est généralement résistant à l'amantadine et à la rimantadineNote de bas de page 29Note de bas de page 45Note de bas de page 46Note de bas de page 47Note de bas de page 48. Des cas sporadiques d'infection par un virus H1N1 de 2009 résistant à l'oseltamivir ont été déclarésNote de bas de page 29Note de bas de page 32. L'oseltamivir est homologué au Canada pour le traitement et la prophylaxie post-exposition; le zanamivir est homologué pour le traitement uniquement, et l'amantadine, pour la prophylaxie seulementNote de bas de page 49. Le baloxavir est homologué au Canada pour les personnes âgées de plus de 12 ansNote de bas de page 50. Une dose unique de baloxavir peut être utilisée pour la prophylaxie post-exposition et le traitement après infection; cependant, ce médicament n'est pas recommandé pour les personnes enceintes ou comme monothérapie chez les personnes immunodépriméesNote de bas de page 13. Le peramivir est approuvé au Canada pour le traitement de patients âgés de 18 ans et plus dans les 2 jours suivant l'apparition des symptômesNote de bas de page 50. La rimantadine et le laninamivir ne sont pas encore homologués pour utilisation au CanadaNote de bas de page 13Note de bas de page 41.

Une augmentation significative de la résistance à l'oseltamivir et aux adamantanes (amantadine et rimantadine) a été observée entre 2007 et 2009Note de bas de page 51. Depuis, des virus résistants à l'oseltamivir ont été détectés de façon sporadique. La résistance à l'oseltamivir est plus fréquente pour la souche virale H1N1 que pour la souche H3N2Note de bas de page 13. La résistance au baloxavir a également été signalée; elle est plus fréquente au Japon où son utilisation est plus répandue, chez les enfants et pour le virus H3N2Note de bas de page 13Note de bas de page 51.

Sensibilité aux désinfectants

Le virus de l'influenza A est sensible aux désinfectants comme l'hypochlorite de sodium (fraîchement préparé, dilution 1:10 d'eau de Javel), à l'éthanol à 60-95 %, au glutaraldéhyde alcalin à 2 %, à la formaline à 5-8 %, et au phénol à 5 %Note de bas de page 52. La souche H1N1 a été inactivée après une minute d'exposition au 1-propanol à 70 %, à une solution 0,1 mol/L de NaOH, à une solution de tri (n-butyle)-phosphate à 0,3 % et de Triton X-100 à 1,0 %Note de bas de page 53. Le dioxyde de chlore sous forme de solution aqueuse ou gazeux peut être utilisé pour inactiver le virus de l'influenzaNote de bas de page 54. On a récemment mis au point un revêtement pulvérisable à base de petites molécules quaternaires qui permet d'inactiver la souche H1N1 dans un délai de 30 minutes sur diverses surfacesNote de bas de page 55.

Inactivation physique

Sensible à une chaleur humide de 121 ºC pendant 20 minutes et à une chaleur sèche de 170 ºC pendant 1 heure, de 160 ºC pendant 2 heures ou de 121 ºC pendant au moins 16 heuresNote de bas de page 52. Une lampe UV-C à 254 nm peut être utilisée pour inactiver les particules du virus de l'influenza contenues dans l'airNote de bas de page 56. Les souches H7N9 ont perdu leur infectivité après un traitement thermique à 56 °C pendant 30 minutes, 65 °C pendant 10 minutes, 70 °C, 75 °C et 100 °C pendant 1 minute. Les souches ont également été tuées après 30 minutes d'exposition aux UV, ou à un pH inférieur à 2 pendant une demi-heure ou à un pH de 3 pendant 24 heuresNote de bas de page 57.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Le virus de l'influenza A peut survivre 24 à 48 heures sur des surfaces dures non poreuses comme l'acier inoxydable et le plastique, et pendant 8 à 12 heures environ sur du tissu, du papier ou un papier-mouchoirNote de bas de page 20.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Surveiller l'apparition des symptômes de l'influenzaNote de bas de page 1Note de bas de page 28. Le diagnostic clinique de l'influenza A peut être confirmé par l'analyse d'échantillons prélevés par écouvillonnage nasopharyngé, nasal ou pharyngéNote de bas de page 13. On peut utiliser des tests de diagnostic tels que la réaction de la transcriptase inverse suivie d'un PCR (RT-PCR), des tests moléculaires, des tests d'immunofluorescence ou des tests disponibles localementNote de bas de page 58. La confirmation en laboratoire de la présence du virus n'est pas effectuée de manière systématique, et consiste à effectuer une culture cellulaire des sécrétions nasales prélevées par écouvillonnage ou par lavage du nez au cours des premiers jours de la maladieNote de bas de page 1.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité (GCB).

Premiers soins et traitement

L'influenza A peut être traitée au moyen de fluides et du repos. On peut utiliser des antiviraux (surtout l'oseltamivir) pour traiter l'influenza ANote de bas de page 15Note de bas de page 16Note de bas de page 26. Un traitement antibiotique (en association avec un traitement antiviral) peut également servir à prévenir ou à traiter une pneumonie bactérienne secondaireNote de bas de page 16.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le GCB.

Immunisation

La stratégie la plus efficace à utiliser pour réduire l'effet du virus grippal est l'administration annuelle d'un vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI) ou d'un vaccin inactivé contre l'influenza (VII)Note de bas de page 15. Les VVAI et les VII contiennent des souches du virus grippal antigéniquement équivalentes aux souches annuelles recommandées : un virus de l'influenza A (H3N2), un virus d l'influenza A (H1N1) et un virus de l'influenza BNote de bas de page 15Note de bas de page 49. Chaque année, une ou plusieurs souches virales peuvent être remplacées en fonction des données de surveillance mondiale des virus grippaux et de la propagation de nouvelles souchesNote de bas de page 15. Le VVAI s'administre par voie intranasale à l'aide d'un vaporisateur, alors que le VII s'administre par injection intramusculaire. Le VVAI est actuellement homologué uniquement pour les personnes en bonne santé âgées de 2 à 59 ansNote de bas de page 59Note de bas de page 60. Le premier vaccin antigrippal à base de cellules a été développé en 2012, suivi du premier vaccin antigrippal recombinant en 2013Note de bas de page 61. Plusieurs vaccins recombinants sont en cours de développement. Des vaccins VVAI et VII quadrivalents ont été mis au point pour inclure 2 souches de l'influenza A et 2 souches de l'influenza BNote de bas de page 61. Le premier vaccin inactivé contre l'influenza basé sur la culture de cellules de mammifères a été autorisé au Canada en 2019Note de bas de page 60. En 2021, le premier vaccin recombinant quadrivalent (Supemtek) a été approuvé pour utilisation au Canada pour les personnes âgées de 18 ans et plusNote de bas de page 60. Fabriqué par Sanofi Pasteur, Supemtek est actuellement le seul vaccin recombinant homologué au Canada. Neuf vaccins étaient disponibles pour la saison 2022-2023 au Canada. Un vaccin à nanoparticules lipidiques d'ARN messager à nucléoside modifié a récemment été mis au point. Ce vaccin code l'hémagglutinine antigénique de tous les sous-types connus de l'influenza A et de l'influenza BNote de bas de page 62. Il s'est avéré efficace pour protéger les souris et les furets exposés à diverses souches de virus de l'influenza.

La vaccination est recommandée pour toutes les personnes âgées de 6 mois et plus, mais plus particulièrement pour celles qui présentent un risque élevé de complications ou d'hospitalisation liées à l'influenza, ainsi que pour celles qui sont susceptibles de transmettre l'infection à des personnes à risque élevéNote de bas de page 60. La vaccination n'est pas recommandée pour les personnes qui ont fait une réaction anaphylactique à un vaccin contre l'influenza ou pour celles qui ont développé le syndrome de Guillain-Barré dans les 6 semaines après l'administration d'un vaccin à l'influenza. Le VVAI ne devrait pas être administré aux personnes atteintes de troubles immunitaires ou d'asthme sévère, aux personnes enceintes, aux personnes âgées de 2 à 17 ans qui prennent de l'aspirine et aux personnes qui ont pris des agents antiviraux dans les 48 heuresNote de bas de page 60.

Des vaccins injectables contre l'influenza sont disponibles pour un certain nombre d'animaux, y compris la volaille, le porc, les équidés et les canidésNote de bas de page 63Note de bas de page 64Note de bas de page 65. L'immunisation des chevaux a également été testée par des méthodes intranasales et oralesNote de bas de page 66.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Bien que des vaccins contre l'influenza soient disponibles, un traitement chimioprophylactique peut être envisagé pour contrôler ou prévenir l'influenzaNote de bas de page 15. La prophylaxie antivirale doit être amorcée dans les 3 jours suivant la détection de maladie chez le premier cas (cas de référence) afin de ralentir la transmissionNote de bas de page 26. Les médicaments disponibles pour la prophylaxie sont les inhibiteurs de la neuraminidase, le zanamivir (10mg 2 fois par jour pendant 5 jours), l'oseltamivir (75mg une fois par jour pendant 7 à 10 jours), ou une dose unique de baloxavirNote de bas de page 13Note de bas de page 15. L'inhibiteur de M2, l'amantadine, peut également être utilisé pour la chimioprophylaxie lors des éclosions d'influenza saisonnièreNote de bas de page 15.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le GCB.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Quinze cas ont été signalés jusqu'en 1974Note de bas de page 67Note de bas de page 68. Les infections associées aux animaux ne sont pas signalées, mais le risque est élevé avec les furets infectés.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB) et le GCB pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Tissus respiratoires, sécrétions humaines et animaux infectés. De plus, le virus peut être présent dans les intestins et le cloaque des espèces aviaires infectées. Le virus de l'influenza A peut se disséminer dans plusieurs organes chez les espèces animales infectéesNote de bas de page 68.

Dangers primaires

L'inhalation de matières infectieuses est le principal danger associé à l'exposition à l'influenza A. Les aérosols sont produits lors de l'aspiration, la distribution ou le mélange d'échantillons infectés (tissus, excréments, sécrétions) provenant d'animaux infectés par le virusNote de bas de page 68. Les aérosols et les gouttelettes sont également présents après une toux ou un éternuement d'un individuel infecté et peuvent rester en suspension dans l'air pendant plusieurs heuresNote de bas de page 19. L'inhalation des particules peut causer une infection une fois que celles-ci se déposent dans les voies respiratoires. L'infection peut aussi survenir par le contact avec des muqueuses. Dans un laboratoire, l'infection peut aussi se produire par l'inoculation directe d'une muqueuse par l'entremise de gants contaminés par le virus à la suite de la manipulation de tissus, d'excréments ou de sécrétions provenant d'animaux infectésNote de bas de page 68.

Dangers particuliers

La manipulation génétique du virus a le potentiel incertain de modifier le spectre d'hôtes et la pathogénicité ou d'introduire chez l'humain des virus transmissibles possédant une nouvelle composition antigéniqueNote de bas de page 69.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

L'influenza A est un agent pathogène humain du groupe de risque (GR) 2 et un agent pathogène animal du GR2 (à l'exclusion de la souche et des sous-types H5, H7 et H9 de l'influenza A (H1N1) de 1918)Note de bas de page 70. Le groupe de risque correspond à l'espèce dans son ensemble et peut ne pas s'appliquer à toutes les espèces du genre. Veuillez consulter base de données ePATHogen sur les groupes de risque pour la classification des groupes de risques d'une souche spécifique.

Exigences de confinement

Les installations, équipements et pratiques opérationnelles de confinement de niveau 2 décrits dans la NCB pour le travail avec des souches en circulation du virus de l'influenza A (à l'exclusion de la souche H1N1 de 1918, du sous-types H2N2 et des sous-types influenza aviaires hautement pathogènes (IAHP)) impliquant du matériel, des animaux ou des cultures infectieux ou potentiellement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables de confinement de niveau 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrits dans la NCB et dans la Directive en matière de biosécurité portant sur les virus de la grippe (influenza) A nouveaux et émergents doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle pourrait comprendre l'utilisation d'un sarrau et des chaussures à bout fermé qui peuvent être nettoyées, des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures. Les employés qui risquent d'être exposés à des aérosols infectieux qui peuvent être transmis par inhalation doivent porter un appareil de protection respiratoire, selon les résultats d'une évaluation locale des risques.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire à utiliser pour les activités avec des récipients ouverts, sur la base des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, à la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, à la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou à la manipulation de grands volumes de matières réglementées.

Utilisation d'aiguilles et de seringues doit être strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées. Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic clinique qui manipulent des échantillons primaires pouvant contenir le virus de l'influenza de type A, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (GCB).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (GCB).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la NCB, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités contrôlées impliquant l'influenza de type A nécessitent un Permis visant les agents pathogènes humains et des toxines délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. Certaines souches du virus de l'influenza de type A sont des agents pathogènes animaux non indigènes au Canada; par conséquent, l'importation de ces souches nécessite un permis d'importation délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Veuillez consulter la base de données ePATHogen sur les groupes de risque pour plus d'information.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

Novembre 2022

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés© Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada

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Note de bas de page 66

Boudreault, A., G. Boulay, P. Marois et V. Pavilanis. 1976. Immunization of man and animals against influenza by oral and intranasal routes. Dev. Biol. Stand. 33:171-177.

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Note de bas de page 67

Collins, C. H., et Kennedy, D. A. 1999. Laboratory acquired infections. Laboratory acquired infections: History, incidence, causes and prevention (4e éd., pp. 1-37). Woburn, MA : BH.

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Note de bas de page 68

Herlocher, M. L., Truscon, R., Elias, S., Yen, H. -., Roberts, N. A., Ohmit, S. E., et Monto, A. S. 2004. Influenza viruses resistant to the antiviral drug oseltamivir: Transmission studies in ferrets. Journal of Infectious Diseases.190 (9): 1627-1630.

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Note de bas de page 69

Richmond, J. Y. et McKinney, R. W. 2007. Influenza. Biosafety in Microbiological and Biomedical Laboratories (BMBL) (5e éd., p. 209-223). Washington, D.C. : Centers for Disease Control and Prevention.

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Note de bas de page 70

Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines. S.C. 2009, ch. 24, Deuxième session, quarantième législature, 57-58 Elizabeth II, 2009. (2009).

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