Chapitre 10 des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse : Le traitement de la tuberculose active chez les populations particulières

Sur cette page

Auteurs et affiliations

Ryan Cooper; Département de médecine, division des maladies infectieuses, Université de l'Alberta, Edmonton, Alberta, Canada

Stan Houston; Département de médecine, division des maladies infectieuses, Université de l'Alberta, Edmonton Alberta, Canada; School of public Health, Université de l'Alberta, Edmonton, Alberta, Canada

Christine Hughes; Faculté de pharmacie et des sciences pharmaceutiques, Université de l'Alberta, Edmonton, Alberta, Canada

James C. Johnston; Division de la pneumologie, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver, Colombie-Britannique, Canada; TB Services, British Columbia Centre for disease Control, Vancouver, Colombie-Britannique, Canada

Points clés

1. Introduction

Les maladies concomitantes, les troubles liés à la consommation de substances, l'âge avancé et la grossesse peuvent compliquer la prise en charge de la TB.Référence 1Référence 2 Des modifications de la maîtrise immunologique de l'infection tuberculeuse peuvent accroître le risque d'évolution vers des formes plus grave de TB.Référence 1 Une maladie concomitante peut aussi ralentir la réponse au traitement antituberculeux et entraîner un taux accru de rechute de la TB.Référence 1 Par conséquent, la prolongation du traitement antituberculeux est parfois requise afin d'optimiser l'issu de ce traitement.

De plus, l'absorption, le métabolisme et la clairance des médicaments antituberculeux peuvent différer chez ces populations particulières. Il est donc nécessaire de porter une attention spéciale à la posologie des médicaments antituberculeux et, chez certains groupes, de surveiller l'effet thérapeutique des médicaments.Référence 3 La sensibilité accrue de certains groupes aux événements indésirables peut nécessiter une surveillance et un soutien étroits, notamment en ce qui a trait aux interactions médicament-médicament et au chevauchement des effets indésirables.

Enfin, les données cliniques comparatives pertinentes à ces populations particulières sont souvent rares, car ces groupes sont fréquemment exclus des essais cliniques, en raison de préoccupations relatives aux effets délétères.

Compte tenu de ces défis et des limites des données cliniques, on recommande fortement de consulter un spécialiste de la TB et un pharmacien expérimenté. En outre, il est important d'établir une étroite collaboration avec l'équipe médicale et de soins paramédicaux du patient, tout au long du traitement de la TB.

Dans la présente, nous abordons les autres points à considérer pour la prise en charge de la TB chez les populations particulières. Nous passerons en revue les répercussions sur l'épidémiologie, le tableau clinique, les résultats thérapeutiques et la prise en charge concernant chaque population.

2. Personnes porteuses du virus de l'immunodéficience humaine

Une infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) multiplie le risque de TB par près de 100.Référence 4Référence 5 Chez les personnes co-infectées par le VIH et Mycobacterium tuberculosis, le risque annuel de TB active peut atteindre 10 par 100 années-personnes.Référence 5Référence 6 Le traitement antirétroviral (TAR) réduit considérablement l'incidence de TB active, mais l'incidence demeure plus élevée que chez les personnes non infectées par le VIH, et ce, même après que les numérations de lymphocytes CD4+ sont redevenues normales.Référence 7Référence 8

La diminution de la fonction immunitaire à médiation cellulaire est le principal effet du VIH sur l'immunité. La réduction du nombre de lymphocytes T auxiliaires altère l'activation des macrophages et la formation du granulome, ce qui compromet la capacité de l'hôte à contenir une TB latente et à empêcher une nouvelle infection tuberculeuse.Référence 9

Le VIH modifie également les caractéristiques cliniques et radiologiques de la TB, qui sont déterminées en partie par la réponse de l'hôte.Référence 10 Les formes extrapulmonaire et disséminée de la TB sont plus fréquentes chez les personnes infectées par le VIH, en particulier chez celles dont la numération lymphocytaire CD4+ est inférieure à 50 × 106/L, tandis que la maladie pulmonaire cavitaire et la maladie à frottis d'expectorations positif sont moins courantes.Référence 11 Ce tableau clinique atypique peut contribuer à retarder le diagnostic.

L'infection par le VIH peut aussi influer sur l'issue du traitement de la TB. Des échecs thérapeutiques associés à une monorésistance acquise à la rifampicine ont été observés avec des schémas thérapeutiques intermittents chez des personnes infectées par le VIH, particulièrement chez celles dont la numération des lymphocytes CD4 était < 100 × 106/L.Référence 12Référence 13 La récidive de la TB est aussi plus fréquente chez les personnes qui vivent avec le VIH.Référence 14

Lorsque des techniques moléculaires ont été utilisées pour distinguer les rechutes des réinfections dans des collectivités affichant des taux élevés de transmission persistante, les taux de rechute causée par la souche originale étaient toutefois similaires.Référence 15Référence 16 La mortalité est plus élevée chez les personnes tuberculeuses infectées par le VIH et est en corrélation avec le degré d'immunosuppression.Référence 17 Cependant, grâce à un traitement antituberculeux approprié et à l'instauration d'un TAR en temps opportun, la différence pour ce qui est de l'issue peut être atténuée.Référence 16

Plusieurs points particuliers doivent être considérés dans la prise en charge d'une co-infection par le VIH et le bacille tuberculeux, notamment la mauvaise absorption du médicament antituberculeux, le potentiel d'interactions médicament-médicament graves et l'évitement du syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire.

Recommandation:

Énoncé de bonnes pratiques:

2.1. Traitement de la TB chez les personnes infectées par le VIH

Le choix et la durée du schéma antituberculeux pour les personnes infectées par le VIH sont les mêmes que pour les personnes non infectées par le VIH, à l'exception de l'utilisation sélective de la rifabutine au lieu de la rifampicine, lorsque nécessaire, pour des raisons de compatibilité avec le schéma du TAR (voir le Tableau 1).Référence 16Référence 18Référence 19Référence 20Référence 21Référence 22Référence 23Référence 24

Tableau 1. Sommaire des schémas thérapeutiques antituberculeux à base de rifamycine compatibles avec les schémas antirétroviraux (dernière mise à jour : septembre 2021)
Rifamycine Médicament d'ancrage du schéma antirétroviral Composant analogue nucléosidique du schéma antirétroviral
Rifampicine à 600 mg par jour Éfavirenz à 600 mg par jourRéférence 38Référence 46
Dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour Référence 41Référence 43
Raltégravir à 800 mg 2 fois par jourRéférence 42
Aucune interaction importante sur le plan clinique attendueRéférence 23Référence 38
Rifabutine à 150 mg par jour Inhibiteur de la protéase potentialisé par le ritonavirRéférence 23Référence 48 Aucune interaction importante sur le plan clinique attendueRéférence 23Référence 38
Rifabutine à 300 mg par jour Dolutégravir à 50 mg par jourRéférence 45
Raltégravir à 400 mg 2 fois par jourRéférence 42Référence 49
Rilpivirine à 50 mg par jourRéférence 23
Doravirine à 100 mg 2 fois par jourRéférence 23
Aucune interaction importante sur le plan clinique attendueRéférence 23Référence 38
Remarque : Il est fortement recommandé de consulter un expert pour le choix d'un traitement antirétroviral (TAR) pour les personnes recevant un traitement antituberculeux.

On recommande l'administration quotidienne des antituberculeux pendant toute la durée du traitement, car le traitement intermittent est associé à des résultats thérapeutiques inférieurs, notamment l'échec thérapeutique, la rechute et la pharmacorésistance acquise.Référence 16Référence 25 La durée du traitement n'est pas prolongée uniquement en raison de la co-infection par le VIH. Toutefois, dans l'éventualité rare où un patient refuserait un TAR, le traitement antituberculeux doit être prolongé jusqu'à 9 mois.Référence 16Référence 21

Plusieurs études ont révélé que les concentrations sériques des médicaments antituberculeux étaient faibles chez une proportion importante de personnes tuberculeuses co-infectées par le VIH.Référence 26Référence 27Référence 28Référence 29Référence 30Référence 31 Ce phénomène s'expliquerait par une combinaison de facteurs, y compris des interactions médicamenteuses avec le TAR et une absorption réduite liée au dysfonctionnement gastro-intestinal associé à l'infection par le VIH.Référence 32 De faibles concentrations sériques ont été associées à une réponse ralentie au traitement antituberculeuxRéférence 21Référence 29Référence 33Référence 34et à une résistance acquise à la rifamycine.Référence 35 Par conséquent, nous surveillons fréquemment les concentrations sériques des médicaments chez les personnes co-infectées par le VIH afin d'optimiser la posologie.

Les personnes infectées par le VIH présentent déjà un risque accru de neuropathie associée au VIH et au TAR. Par conséquent, chez celles qui prennent de l'isoniazide (INH), un supplément de vitamine B6 est systématiquement administré afin de prévenir une toxicité neurologique additionnelle associée à l'INH.

Recommandations:

2.2. Traitement antirétroviral chez les personnes tuberculeuses infectées par le VIH

Un TAR est fortement recommandé pour toutes les personnes infectées par le VIH qui ont aussi la TB.Référence 23 Le meilleur moment pour instaurer le TAR chez les personnes qui reçoivent un traitement antituberculeux, en contrebalançant le risque d'évolution de l'infection par le VIH et de la TB et le risque de syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (SIRI), a été évalué dans le cadre de neuf essais contrôlés avec répartition aléatoire.Référence 36Référence 37Référence 38 Deux revues systématiques de ces essais ont permis de conclure qu'une instauration rapide du TAR, soit dans les 2 semaines suivant la mise en route du traitement antituberculeux, réduit la mortalité globale et l'incidence de maladies additionnelles définissant le syndrome d'immunodéficience acquise (sida). Les bienfaits d'une instauration précoce du TAR étaient les plus évidents chez les patients dont le nombre de lymphocytes CD4 était < 50 × 106/L.

Il faut cependant émettre une importante mise en garde concernant l'instauration précoce d'un TAR dans les cas de TB du système nerveux central (SNC), qui peut être risquée, probablement en raison du risque de réactions de SIRI dans l'espace fermé du crâne. Une étude à répartition aléatoire portant sur la méningite tuberculeuse a comparé l'instauration immédiate d'un TAR à un TAR retardé de 2 mois et a révélé des taux plus élevés d'effets indésirables graves dans le groupe du TAR immédiat. Toutefois, le taux de mortalité, qui était supérieur à 50 %, n'était pas différent d'un groupe à l'autre.Référence 39 C'est pourquoi le meilleur moment d'instaurer un TAR chez les personnes atteintes de TB du SNC n'est pas bien établi. Il semble que de retarder le traitement au moins 2 semaines après l'instauration du traitement antituberculeux procure le meilleur équilibre entre l'évitement de complications cérébrales du SIRI et une meilleure issue du traitement antituberculeux (voir le Chapitre 7 : La tuberculose extrapulmonaire).

Chez les patients qui reçoivent déjà un TAR d'association efficace au moment du diagnostic de TB, le TAR doit être poursuivi. Cependant, un changement du schéma du TAR peut être requis afin de contrer les interactions médicamenteuses potentielles avec les rifamycines. Notons que, lorsqu'un ajustement posologique du TAR est effectué en réaction à une interaction avec une rifamycine, la dose accrue doit être maintenue pendant 2 semaines après l'arrêt de la rifamycine afin de permettre à l'effet d'induction des enzymes hépatiques de s'estomper.

Recommandations:

2.3. Schémas thérapeutiques antirétroviraux particuliers chez les patients qui prennent un traitement antituberculeux à base de rifamycine

Les rifamycines sont les seuls agents antituberculeux qui ont des interactions importantes sur le plan clinique avec les médicaments antirétroviraux (voir le Tableau 1). La rifabutine est associée à une induction enzymatique plus faible et, par conséquent, à un potentiel moindre d'interactions médicament-médicament graves, comparativement à la rifapentine ou à la rifampicine. Toutefois, les résultats cliniques publiés sont moins nombreux que dans le cas de la rifabutine pour le traitement des personnes tuberculeuses infectées par le VIH, et la rifampicine est habituellement privilégiée dans cette population.Référence 23Référence 38

Comme le traitement de la TB à base de rifamycine est fortement recommandé chez les personnes tuberculeuses infectées par le VIH (voir la recommandation à la section 2.1), ces interactions médicament-médicament limitent considérablement le nombre de schémas de TAR compatibles possibles. Le dolutégravir à dose ajusté en association avec 2 analogues nucléosidiques est le traitement recommandé à l'heure actuelle par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les personnes qui viennent de recevoir un diagnostic de VIH et qui suivent un traitement antituberculeux. L'éfavirenz en association avec 2 analogues nucléosidiques est une solution de rechange acceptable (voir le Tableau 1 pour les posologies des deux schémas thérapeutiques).Référence 38

La prise en charge des interactions médicament-médicament entre le TAR et la classe des rifamycines est un domaine qui fait l'objet de beaucoup de recherches, et les recommandations changent souvent. Il est prudent de consulter un pharmacien expérimenté et une ressource clinique sur les interactions médicamenteuses régulièrement mise à jour (voir la section 13 sur les interactions médicament-médicament).

Il est crucial d'effectuer une surveillance continue de l'efficacité des antirétroviraux pendant qu'une personne suit un traitement antituberculeux. L'efficacité du TAR peut être compromise chez les personnes tuberculeuses co-infectées par le VIH, en raison des interactions médicament-médicament, de l'observance thérapeutique réduite associée à un fardeau posologique accru ou du chevauchement de la toxicité. Ainsi, nous recommandons fortement de surveiller étroitement le taux plasmatique de l'acide ribonucléique (ARN) du VIH chez les personnes recevant un traitement antituberculeux. On recommande de mesurer mensuellement ce taux, jusqu'à ce que la charge virale soit indétectable, puis tous les 3 mois, au minimum, pendant le traitement antituberculeux.

Chez les patients dont la réponse virologique au TAR est sous-optimale possiblement en raison d'une interaction ou une absorption réduite, le titrage des concentrations sériques des antirétroviraux doit être envisagé, bien que les données probantes cliniques en appui à cette stratégie soient insuffisantes. L'observance du TAR doit aussi être optimisée, et la résistance aux antiviraux doit être exclue.

Énoncé de bonnes pratiques:

2.4. Autres points à considérer lors du choix d'un schéma thérapeutique antirétroviral pour les personnes qui suivent un traitement antituberculeux

Il n'y a aucune interaction importante entre la classe des analogues nucléosidiques et la classe des rifamycines; ces médicaments peuvent donc être administrés en concomitance sans ajustement posologique. Les concentrations sériques du ténofovir alafénamide sont réduites avec la rifampicine, mais les concentrations intracellulaires de la forme active du médicament semblent adéquates.Référence 40

Les médicaments de toutes les autres classes d'antirétroviraux, notamment les inhibiteurs de la protéase (IP), les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), les inhibiteurs de l'intégrase (INI) et les antagonistes du récepteur CCR5, ont d'importantes interactions avec les rifamycines; la prudence s'impose donc.

Le dolutégravir et le raltégravir peuvent être administrés avec la rifampicine si les doses sont augmentées pour tenir compte du métabolisme accru (voir le Tableau 1).Référence 41Référence 42Référence 43Référence 44 Il convient toutefois de souligner que l'administration biquotidienne de certains composants d'un TAR ajoute une complexité et un fardeau posologique considérables pouvant nuire à l'observance du TAR. Lors d'un essai contrôlé avec répartition aléatoire récent mené chez des personnes tuberculeuses infectées par le VIH qui recevaient un traitement à base de rifampicine, le raltégravir à 2 fois par jour était moins efficace pour la maîtrise du VIH qu'un schéma posologique à base d'éfavirenz à 1 fois par jour.Référence 41 La différence a été largement attribuée à une observance thérapeutique réduite du schéma de TAR plus compliqué dans le groupe du raltégravir.Référence 41 Bien qu'une unique étude restreinte de phase I laisse croire que le dolutégravir peut être administré 1 fois par jour avec de la rifabutine, les résultats cliniques publiés sont moins nombreux avec ce schéma thérapeutique.Référence 45 Les autres membres de la classe des inhibiteurs de l'intégrase, soit le bictégravir et l'elvitégravir, ne peuvent pas être administrés avec les rifamycines.Référence 23

La vaste expérience acquise et un essai contrôlé ont montré qu'à une dose standard de 600 mg/jour, l'éfavirenz, un INNTI, demeure efficace lorsqu'il est administré avec de la rifampicine, malgré une réduction variable des concentrations sériques de l'éfavirenz.Référence 46 Une augmentation de la dose d'éfavirenz jusqu'à 800 mg a été utilisée chez des patients dont la masse corporelle était élevée ou chez qui la suppression virale était sous-optimale. La rilpivirine et la doravirine ne sont pas compatibles avec la rifampicine, mais peuvent être administrées, avec ajustement posologique, avec la rifabutine.Référence 23

Aucun schéma contenant un IP ne s'est révélé sûr et efficace en association avec la rifampicine. La rifabutine peut remplacer la rifampicine dans le traitement de la TB pour permettre l'usage d'IP, mais elle est associée à des taux plus élevés de toxicité hématologique,Référence 20Référence 47car les concentrations de la rifabutine augmentent avec un traitement concomitant par les IP. L'expérience de potentialisation des IP est plus grande avec le ritonavir qu'avec le cobicistat.

2.5. Syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire

Le syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire (SIRI) est une complication précoce fréquente d'un TAR chez les personnes tuberculeuses infectées par le VIH. Il existe deux types de SIRI : le premier, le SIRI paradoxal, survient durant le traitement de la TB, après l'instauration du TAR. Le second se produit après l'instauration du TAR chez des patients atteints d'une TB non reconnue; il s'agit du SIRI démasqué.Référence 47Référence 50Référence 51

Le SIRI a été signalé à une fréquence variant de 8 à 43 %.Référence 52 Il se manifeste habituellement par une fièvre et par l'évolution de la maladie dans les foyers touchés, par exemple une augmentation du volume des ganglions lymphatiques, une aggravation des infiltrats pulmonaires à la radiographie pulmonaire ou une exacerbation des changements d'origine inflammatoire à d'autres endroits. La mortalité attribuable au SIRI semble rare, sauf s'il y a atteinte du SNC. La plupart des patients touchés présentent un faible nombre initial de lymphocytes CD4, généralement de 100 × 106/L ou moins. L'apparition du SIRI est décrite de 2 à 40 jours suivant l'instauration du TAR.

Le diagnostic du SIRI requiert l'exclusion des autres causes possibles des signes cliniques observés, y compris l'échec thérapeutique engendré par une pharmacorésistance ou la présence d'une autre infection opportuniste.Référence 53

Le traitement du SIRI n'est pas toujours requis, car cette affection est spontanément résolutive. Cependant, si les symptômes sont assez graves pour justifier un traitement, la prednisone à des doses d'environ 1 mg/kg de poids corporel, administrée durant 4 semaines, s'est avérée efficace lors d'un essai à répartition aléatoire.Référence 54 La plupart des personnes peuvent être efficacement prises en charge sans interrompre le TAR ou le traitement antituberculeux et, dans tous les cas, une telle interruption n'accélérera pas la résolution du SIRI.

Une étude unique, contrôlée et à répartition aléatoire, a révélé qu'un court traitement par la prednisone administré au même moment que l'instauration du TAR peut réduire la fréquence du SIRI symptomatique, sans accroître le risque d'autres maladies opportunistes.Référence 55 Cette intervention doit être envisagée chez les personnes présentant un risque élevé de SIRI paradoxal, défini par un nombre de lymphocytes CD4 inférieur à 100 × 106/L. Il est important de s'assurer que les patients répondent au traitement antituberculeux et qu'une résistance à la rifampicine est exclue avant d'administrer de la prednisone en prophylaxie. La présence d'un sarcome de Kaposi ou d'une hépatite B active constitue une autre contre-indication.Référence 55

Recommandation:

Les considérations diagnostiques chez les personnes tuberculeuses infectées par le VIH sont abordées dans le Chapitre 3 : Le diagnostic de la tuberculose active et de la tuberculose pharmacorésistante et dans le Chapitre 4 : Le diagnostic de l'infection tuberculeuse. Les schémas thérapeutiques utilisés pour le traitement de l'infection tuberculeuse latente chez les personnes infectées par le VIH sont abordés dans le Chapitre 6 : Le traitement préventif de la tuberculose chez les adultes.

3. Personnes ayant subi une greffe d'organe solide

Les receveurs d'une greffe d'organe solide présentent un risque considérablement élevé de TB pouvant être de 4 à 30 fois supérieur à celui de la population générale,Référence 56 en raison des importantes répercussions des médicaments antirejet sur le fonctionnement des lymphocytes T et la réponse immunitaire à médiation cellulaire de l'hôte.Référence 57 Le plus souvent, la TB dans cette population est la réactivation d'une infection latente chez le receveur. Toutefois, la transmission d'une infection non reconnue dans l'allogreffon (infection provenant du donneur) et l'acquisition d'une nouvelle infection après la greffe sont possibles.

Le tableau clinique de la TB chez les greffés est souvent atypique.Référence 58Référence 59Référence 60 Lors du diagnostic de TB, la forme disséminée est présente chez 15 à 30 % de ces patients, et la TB cavitaire est moins fréquente dans cette population.Référence 58Référence 61 La TB se produit souvent au cours de la première année après la greffe de l'organe, en raison d'une réactivation d'une infection antérieure et parce que cette période est caractérisée par la dépression immunitaire la plus intense. Une TB provenant du donneur (c.-à-d. que la TB a été transmise par le biais du greffon) se manifeste généralement dans les trois mois suivant la greffe.

Chez les receveurs d'un organe solide, le traitement de la TB est plus difficile et son issue est moins favorable que dans les autres populations.Référence 58Référence 62 Le chevauchement des toxicités médicamenteuses et les interactions médicament-médicament provoquent des événements indésirables chez près du tiers des greffés qui reçoivent un traitement antituberculeux.Référence 58Référence 63 Le dysfonctionnement du greffon et le rejet de l'organe se produisent plus fréquemment chez les greffés atteints de TB, comparativement à ceux qui n'ont pas la TB; cela est en partie attribuable aux interactions médicament-médicament, qui réduisent les concentrations sériques des traitements immunosuppresseurs. La mortalité attribuable à la TB est accrue chez les greffés, atteignant 20 % dans les études de cohortes modernes.Référence 58Référence 63Référence 64

Les lésions hépatiques d'origine médicamenteuse sont fréquentes chez les greffés, les taux chez les greffés du foie étant particulièrement élevés. L'INH peut quand même faire partie d'un schéma thérapeutique de première intention, à condition que les enzymes et la fonction hépatiques soient étroitement surveillés. Le pyrazinamide (PZA) doit être évité chez les greffés du foie.Référence 59Référence 63Référence 65

Malgré le potentiel d'interactions médicamenteuses, la plupart des experts recommandent un schéma à base de rifamycine pour le traitement de la TB chez les greffés.Référence 60Référence 65Référence 66Référence 67 Toutefois, les interactions entre les médicaments antituberculeux et les agents immunosuppresseurs nécessitent une étroite collaboration entre les médecins transplantologues et les pharmaciens.Référence 60Référence 66

La rifabutine, qui cause des interactions médicamenteuses moins importantes que la rifampicine, est la rifamycine à privilégier pour le traitement de la TB active dans cette population.Référence 68Référence 69 L'efficacité de la rifabutine contre la TB a été démontrée dans des essais cliniques (mais chez des non-greffés) et est considérée comme comparable à celle de la rifampicineRéférence 20Référence 70Référence 71Référence 72Référence 73 (voir le Chapitre 5 : Le traitement de la tuberculose active). Fait important, l'administration de rifabutine semble réduire le risque de rejet du greffon.Référence 70 On recommande de surveiller l'effet thérapeutique des médicaments antirejet pendant un traitement antituberculeux à base de rifamycine.

Il n'est pas nécessaire de réduire la dose des agents immunosuppresseurs afin d'obtenir une guérison de la TB chez les greffés au moyen d'un traitement antituberculeux à base de rifamycine. En outre, une importante réduction de la dose des médicaments antirejet pourrait provoquer un syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire qui, dans certains cas, peut être grave ou menacer le pronostic vital.Référence 74

Des azolés actifs sur les moisissures (p. ex. voriconazole, posaconazole) sont utilisés en prophylaxie contre les infections fongiques chez certains greffés. Les concentrations sériques de ces agents sont considérablement réduites par les rifamycines. Il existe également une interaction bidirectionnelle avec la rifabutine qui risque de provoquer des effets indésirables associés à la rifabutine. La prophylaxie par les azolés est évitée dans certains établissements.

La surveillance des effets thérapeutiques des antituberculeux est aussi souvent réalisée chez les receveurs de greffe d'organe solide, en raison du potentiel de modification de la pharmacocinétique chez ces populations complexes.

Les antituberculeux doivent être administrés quotidiennement tout au long de la durée du traitement des receveurs de greffe d'organe solide, et ces patients doivent recevoir une prophylaxie en observation directe (POD) et/ou des soins de soutien étroits. La prolongation du traitement jusqu'à 9 mois est reconnue pour cette population, bien que les données probantes à cet effet soient insuffisantes.Référence 67Référence 75 De nombreux experts recommandent de prolonger la durée du traitement chez les greffés en inférant que, comme c'est le cas pour les infections par le VIH non traitées, qui sont aussi accompagnées d'un dysfonctionnement immunitaire à médiation cellulaire, la prolongation du traitement s'est avérée efficace pour réduire le risque de rechute dans des essais contrôlés.Référence 16

Recommandations:

4. Personnes recevant des inhibiteurs du TNF alpha

Les inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF alpha), y compris l'infliximab, l'adalimumab, l'étanercept, le golimumab et le certrolizumab, sont associés à un risque élevé de réactivation de la TB. Plusieurs analyses de registre ont permis d'estimer que la prise de ces inhibiteurs multiplie le risque de TB par plus de 2, par rapport aux patients atteints d'une maladie inflammatoire qui ne prennent pas d'inhibiteurs du TNF alpha, et par jusqu'à 20, comparativement à la population générale.Référence 76Référence 77Référence 78Référence 79

Les taux de réactivation de la TB semblent être plus élevés lorsque l'inhibiteur du TNF alpha est administré avec du méthotrexate ou de l'azathioprine.Référence 80 En outre, dans la classe des inhibiteurs du TNF alpha, l'infliximab et l'adalimumab semblent être associés à un risque plus élevé de réactivation de la TB, comparativement à l'étanercept.Référence 81Référence 82 L'introduction du dépistage systématique de l'infection tuberculeuse avant l'instauration d'un traitement par un inhibiteur du TNF alpha semble avoir réduit, mais pas éliminé, l'apparition de la TB chez les personnes qui reçoivent ces agents.Référence 79Référence 83Référence 84

Le TNF alpha est une cytokine essentielle à l'activation des macrophages ainsi qu'à la formation et au maintien des granulomes.Référence 85 L'inhibition de la fonction du TNF alpha entraîne une réduction de la capacité de l'hôte à contenir l'infection tuberculeuse et peut modifier le tableau clinique de la maladie.

En effet, les personnes atteintes de TB associée à un inhibiteur du TNF alpha sont plus susceptibles de présenter la forme disséminée, méningée et extrapulmonaire de la maladie, et moins susceptibles de présenter une tuberculose cavitaire ou une positivité au frottis d'expectorations.Référence 86Référence 87 Ce tableau clinique atypique peut retarder la reconnaissance de la TB.Référence 87Référence 88 Chez les patients traités par un inhibiteur du TNF alpha, la TB survient habituellement dans un délai médian de 3 mois après le début du traitement par l'inhibiteur du TNF alpha.Référence 87Référence 89

Il arrive que l'administration de l'inhibiteur du TNF alpha soit retardée chez les patients en évaluation pour une TB éventuelle, avant la confirmation du diagnostic, par crainte que la dépression immunitaire puisse accélérer l'évolution de la maladie ou entraîner une dissémination avant qu'un traitement antituberculeux efficace puisse être établi.Référence 90Référence 91Référence 92 Il faut cependant souligner qu'un arrêt abrupt de l'inhibiteur du TNF alpha peut être associé à une exacerbation de la TB active, malgré un traitement antituberculeux, une situation en quelque sorte semblable au SIRI observé chez les patients co-infectés par le VIH.Référence 93Référence 94 Il est prudent d'être vigilant pour détecter cet effet, qui peut être efficacement pris en charge par la reprise du traitement par l'inhibiteur du TNF alpha, selon certains rapports.Référence 86Référence 92Référence 95Référence 96 Des études de petites cohortes et l'expérience clinique permettent de croire que l'inhibiteur du TNF alpha peut être administré sans danger une fois que le traitement antituberculeux efficace est établi chez le patient, à condition qu'on ne suspecte aucune pharmacorésistance.Référence 95Référence 97Référence 98Référence 99Référence 100

Malgré le manque de données expérimentales, de nombreux experts recommandent de prolonger la durée du traitement chez les patients qui reçoivent un inhibiteur du TNF alpha, inférant que, comme c'est le cas des personnes chez qui une infection par le VIH n'est pas traitée et, donc, en présence d'un dysfonctionnement immunitaire persistant, la prolongation du traitement pourrait réduire le risque de rechute.Référence 16 On a signalé des cas de rechute chez des personnes ayant repris un traitement par un inhibiteur du TNF alpha et terminé un traitement antituberculeux d'une durée standard.Référence 21Référence 95

Recommandations:

5. Personnes atteintes de diabète

Selon des revues systématiques, le risque de TB active est multiplié par 3 chez les personnes diabétiques;Référence 101Référence 102 ce risque semble être particulièrement élevé en présence d'une glycémie non maîtrisée, d'une insulinodépendance ou d'un taux d'HbA1c accru.Référence 103Référence 104Référence 105

Les manifestations cliniques de la TB sont modifiées en présence de diabète. Des études observationnelles laissent croire que les personnes diabétiques sont plus susceptibles de présenter une TB cavitaire et une positivité au frottis d'expectorations, mais moins susceptibles de présenter une TB extrapulmonaire.Référence 106Référence 107Référence 108Référence 109

L'hyperglycémie et une mauvaise maîtrise du diabète ont également été associées à de moins bons résultats du traitement antituberculeux. Plusieurs études rétrospectives ont révélé que les personnes diabétiques tuberculeuses présentent un retard de négativation de la culture des expectorations et des taux accrus d'échec thérapeutique, de rechute, de mortalité et d'acquisition de résistance à la rifampicine.Référence 107Référence 110Référence 111Référence 112Référence 113Référence 114

La prévalence du diabète chez les personnes qui viennent de recevoir un diagnostic de TB active peut s'élever à 25 % lorsque le dépistage systématique est réalisé (voir le Chapitre 1 : L'épidémiologie de la tuberculose au Canada, Figure 11). Cette prévalence est observée tant dans les pays où l'incidence de la TB est élevée que dans ceux où elle est faible.Référence 115Référence 116Référence 117Référence 118Référence 119 Dans une étude canadienne, le diabète était présent chez 19,7 % des personnes atteintes de TB active.Référence 120 C'est pourquoi le dépistage du diabète chez les patients atteint de TB active est recommandé et que le dosage du taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) est souvent utilisé.Référence 121Référence 122Référence 123

Énoncé de bonnes pratiques:

L'optimisation de la maîtrise glycémique est associée à de meilleurs résultats du traitement antituberculeux.Référence 109Référence 111Référence 124Référence 125Référence 126 Les personnes qui reçoivent un diagnostic de diabète pendant leur traitement de la TB doivent être orientées vers un fournisseur de soins du diabète pour une prise en charge à long terme.

Les concentrations sériques maximales des médicaments antituberculeux sont souvent faibles chez les diabétiques, ce qui peut contribuer aux moins bons résultats du traitement antituberculeux observé dans cette population.Référence 3Référence 28Référence 29Référence 33Référence 127 Les mécanismes des effets du diabète sur la pharmacocinétique des médicaments antituberculeux n'ont pas été établis, mais un poids corporel accru et une gastroparésie accompagnée d'une absorption retardée ont été suggérés comme des facteurs possibles.Référence 127Référence 128Référence 129 Au moins une étude observationnelle a associé le dosage systématique des concentrations sériques des médicaments antituberculeux chez les patients diabétiques à une réponse microbiologique plus rapide au traitement antituberculeux.Référence 130

Une prolongation de la durée du traitement pourrait être requise chez les personnes diabétiques. Dans un vaste registre à l'échelle nationale des personnes recevant un traitement pour la TB pulmonaire à Taïwan, les taux de rechute plus élevés observés chez les personnes diabétiques étaient réduits lorsque le traitement antituberculeux était prolongé jusqu'à 9 mois au total.Référence 107 Cependant, l'incidence de la prolongation du traitement était limitée; sur les 12 688 personnes diabétiques tuberculeuses, les taux de rechute étaient de 2,23 % chez celles qui avaient reçu un traitement d'une durée de 6 mois, et de 2,00 % chez celles qui avaient reçu un traitement d'une durée de 9 mois (rapport de risque ajusté : 0,75; IC à 95 % de 0,59 à 0,97).

Recommandations:

6. Personnes atteintes de néphropathie chronique

La néphropathie au stade terminal nécessitant une dialyse est un facteur de risque bien établi de TB active, avec un taux d'incidence 7 fois plus élevé que celui observé dans la population générale.Référence 131Référence 132Référence 133 Des données probantes émergentes laissent croire que le risque de TB est aussi accru chez les personnes atteintes de néphropathie chronique aux stades précoces, le risque augmentant lorsque le débit de filtration glomérulaire estimé chute sous les 50 ml/min.Référence 133Référence 134Référence 135

La sensibilité à la TB en présence de néphropathie chronique semble être multifactorielle.Référence 136Référence 137 Les personnes atteintes de néphropathie chronique présentent souvent de faibles concentrations de 25-hydroxyvitamine D et des taux accrus de malnutrition protéique. Lorsque les déchets urémiques s'accumulent au cours des stades avancés de la néphropathie, un vaste dysfonctionnement immunitaire cellulaire s'installe. Le risque de TB peut être exacerbé par des maladies concomitantes telles que le diabète et l'utilisation de médicaments immunosuppresseurs.

Le tableau clinique de la TB chez les personnes atteintes de néphropathie chronique est souvent insidieux et atypique.Référence 136 Les symptômes généraux, comme la fièvre, l'anorexie et la perte pondérale, peuvent imiter ceux d'une urémie et retarder l'établissement du diagnostic. Les personnes atteintes de néphropathie chronique ont souvent une TB extrapulmonaire, plutôt que la forme pulmonaire, plus facilement reconnaissable.Référence 138 Le retard du diagnostic peut contribuer aux taux de mortalité plus élevés observés dans ces populations.Référence 136

On doit tenir compte des particularités de cette population et ajuster la posologie de certains médicaments antituberculeux en fonction de l'atteinte rénale.Référence 136 La rifampicine et l'INH sont principalement métabolisés et excrétés par le foie et ont une clairance rénale limitée. Il n'est donc pas nécessaire d'ajuster la posologie de ces agents chez les patients atteints d'insuffisance rénale.Référence 138 Bien que le PZA soit aussi principalement métabolisé par le foie, certains de ses métabolites sont éliminés par les reins; sa posologie doit donc être ajustée chez les personnes atteintes de néphropathie chronique au stade avancé (stade 4 ou 5, DFG < 30 ml/min).Référence 138Référence 139 L'éthambutol (EMB) est principalement excrété sous forme inchangée par les reins, et l'élimination de ce médicament est considérablement réduite chez les personnes atteintes de néphropathie chronique au stade avancé.Référence 140

La toxicité oculaire induite par l'éthambutol est largement liée à la dose; l'ajustement posologique et des examens réguliers de l'acuité visuelle sont donc nécessaires chez les personnes atteintes de néphropathie chronique au stade avancé.

Étant donné que l'efficacité thérapeutique du PZA et de l'EMB semble dépendre des concentrations maximales, on doit allonger l'intervalle posologique de ces deux médicaments, plutôt qu'en réduire la dose administrée, chez les personnes atteintes de néphropathie au stade avancé.

Les données probantes sont insuffisantes pour orienter l'établissement de la dose des personnes atteintes de néphropathie modérée (DFG de 30 à 60 mL/min). Les personnes répondant à ce critère doivent être étroitement surveillées pour détecter tout signe de toxicité; une surveillance de l'effet thérapeutique des médicaments peut être nécessaire afin de choisir la posologie appropriée.

Le mécanisme d'élimination de médicament par dialyse péritonéale n'est pas le même que par hémodialyse; ainsi, les recommandations posologiques concernant les antituberculeux pour les personnes en hémodialyse peuvent ne pas être nécessairement applicables. Comparativement, on dispose de peu d'expérience clinique en matière d'ajustement posologique des antituberculeux chez les personnes en dialyse péritonéale.Référence 141Référence 142 Par conséquent, ces dernières doivent être étroitement surveillées pour détecter tout signe de toxicité médicamenteuse, et une surveillance de l'effet thérapeutique des médicaments peut être requise.

La prolongation du traitement fondée uniquement sur la présence d'une néphropathie chronique n'est pas recommandée, car ni ralentissement de la réponse ni augmentation des taux de rechute n'ont été observés chez de tels patients.

Recommandation:

Énoncé de bonnes pratiques:

7. Personnes atteintes d'hépatopathie

Le traitement antituberculeux est complexe en présence de cirrhose sous-jacente, car en raison d'une réserve hépatique fonctionnelle limitée, les cirrhotiques présentent un risque particulier de décompensation hépatique suite à une hépatotoxicité induite par les médicaments. Chez les patients présentant une cirrhose, peu importe le stade, le PZA et l'INH devraient être évitésRéférence 143 et on recommande d'établir un schéma antituberculeux permettant d'épargner le foie, en consultation avec un expert en tuberculose.

Bien que la rifampicine soit associée à des lésions hépatiques d'origine médicamenteuse, le risque est considérablement plus faible qu'avec l'INH ou le PZA.Référence 144En outre, la rifampicine est considérée comme cruciale pour obtenir une guérison sans rechute (ou de longue durée) de la TB. C'est pourquoi la rifampicine est souvent administrée aux patients atteints de cirrhose compensée (classe A de Child-Pugh), bien qu'elle soit généralement évitée chez ceux atteints de décompensation hépatique manifeste (classe B ou C de Child-Pugh).Référence 143 Les fluroquinolones, en particulier la lévofloxacine, sont associées à de faibles taux d'hépatotoxicité et sont parfois administrées à des personnes atteintes de cirrhose décompensée.Référence 145Référence 146

Le dépistage sérologique de l'hépatite virale devrait faire partie des dépistages systématiques effectués lors de l'instauration du traitement antituberculeux chez toutes les personnes atteintes de TB, peu importe si une hépatopathie est apparente ou non lors de l'examen initial.Référence 147Référence 148 L'hépatite virale et la TB ont des liens épidémiologiques communs : le virus de l'hépatite B (VHB) et celui de l'hépatite C (VHC) sont tous deux plus fréquents chez les personnes des régions asiatiques et africaines.Référence 149Référence 150 Au Canada, l'infection par le VHC est fréquente chez les consommateurs de drogues, les personnes qui n'ont pas de domicile stable et celles qui sont nées avant 1965. L'hépatite virale est aussi un facteur de risque de lésion hépatique d'origine médicamenteuse durant le traitement antituberculeux.Référence 151Référence 152Référence 153Référence 154Référence 155

Les données observationnelles ont révélé que le traitement antiviral de l'hépatite B active durant un traitement antituberculeux réduit l'incidence des lésions hépatiques d'origine médicamenteuse et des hospitalisations. Les patients tuberculeux séropositifs pour l'antigène de surface du virus de l'hépatite B au moment du diagnostic de TB doivent être promptement orientés pour recevoir un traitement de l'hépatite B.Référence 156

Les schémas thérapeutiques antiviraux recommandés à l'heure actuelle pour le traitement d'une hépatite C chronique sont considérés comme étant incompatibles avec la classe des rifamycines, en raison d'importantes interactions médicamenteuses.Référence 157 Le traitement antiviral contre le VHC est donc habituellement retardé jusqu'au terme du traitement antituberculeux à base de rifamycine. On recommande la collaboration avec un spécialiste de l'hépatite.

Recommandation:

Énoncé de bonnes pratiques:

8. Femmes enceintes ou qui allaitent

8.1. TB et grossesse

Des études de populations ont révélé un risque élevé de TB chez les femmes enceintes et en période postpartum, les taux d'incidence étant près du double de ceux observés chez les femmes qui ne sont pas enceintes.Référence 2Référence 158

La grossesse inhibe la fonction immunitaire médiée par les lymphocytes T auxiliaires, ce qui accroît la sensibilité à une infection tuberculeuse et à la maladie évolutive.Référence 159Référence 160 Cependant, l'inhibition immunitaire observée au cours de la grossesse peut également masquer les symptômes de la maladie évolutive, ce qui en rend la reconnaissance plus difficile.Référence 161 En outre, des symptômes insidieux d'une TB active peuvent être attribués à la grossesse même. L'hésitation à réaliser une radiographie thoracique peut d'autant plus retarder le diagnostic.Référence 162 Après l'accouchement, l'inhibition des lymphocytes T auxiliaires est immédiatement levée et, dans certains cas, les symptômes de la TB active sont par conséquent exacerbés.Référence 159

Une TB durant la grossesse est associée à une morbidité importante tant pour les femmes que pour les nourrissons.Référence 163Référence 164 Les femmes enceintes atteintes de tuberculose présentent des taux accrus de fausse couche, de césarienne, d'anémie, de travail prématuré et de mortalité.Référence 165Référence 166 Les enfants nés de mères atteintes de TB active sont plus susceptibles d'être prématurés ou d'avoir un faible poids à la naissance.Référence 165 Par conséquent, il est recommandé d'orienter toutes les femmes enceintes atteintes de TB vers un obstétricien expert en soins prénataux.

Durant la grossesse, la mise en route d'un traitement contre une TB active ne doit jamais être retardée, car les bienfaits du traitement antituberculeux l'emportent de loin sur les risques pour la mère et le fœtus. À elle seule, la TB n'est pas une indication pour interrompre une grossesse. Chez les femmes enceintes, le traitement antituberculeux est essentiellement le même que chez les femmes qui ne sont pas enceintes.Référence 162Référence 167 L'échec du traitement et la rechute ne sont pas plus fréquents durant la grossesse, et la prolongation du traitement n'est pas nécessaire.Référence 168Référence 169 Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie à mesure que la grossesse progresse, car des changements importants de la pharmacocinétique des médicaments antituberculeux n'ont pas été démontrés.Référence 170 Les effets indésirables des médicaments antituberculeux, y compris l'hépatite médicamenteuse, peuvent être plus fréquents chez les femmes enceintes; ainsi, une surveillance étroite est requise.Référence 171

Les médicaments antituberculeux de première intention font tous partie de la catégorie C de la Food and Drug Administration des États-Unis. Cette catégorie dénote une insuffisance d'études contrôlées chez les femmes enceintes et des effets nocifs possibles lors d'études sur la reproduction menées chez des animaux. Cependant, l'INH, la rifampicine et l'EMB sont administrés depuis longtemps de façon sûre pendant la grossesse et sont considérés comme acceptables pour le traitement de première intention.Référence 167Référence 172Référence 173

Étant donné que le PZA n'est pas absolument nécessaire pour guérir la TB et comme les études officielles sur l'innocuité de ce médicament chez le fœtus sont insuffisantes, son inclusion dans les schémas thérapeutiques des femmes enceintes se décide habituellement au cas par cas. Jusqu'à ce jour, aucun signalement de tératogénicité du PZA chez des humains n'a été reçu, malgré une longue expérience d'utilisation,Référence 21 et l'OMS continue de recommander son administration aux femmes enceintes.Référence 174 Si le PZA n'est pas utilisé, le traitement antituberculeux doit être prolongé à 9 mois.

L'administration des fluroquinolones pendant la grossesse n'a pas été associée à des issues défavorables de la grossesse.Référence 175 Toutefois, de vastes études qui comprendraient des femmes enceintes exposées à des traitements de longue durée sont nécessaires afin de mieux établir l'innocuité de ces médicaments; à l'heure actuelle, ces derniers ne doivent être utilisés qu'en l'absence d'autres options plus sûres. L'expérience avec les antituberculeux de seconde intention est considérablement plus limitée chez les femmes enceintesRéférence 167 (voir le Chapitre 8 : La tuberculose pharmacorésistante). La consultation d'un expert en TB multirésistante est recommandée.

Recommandations:

8.2. TB et allaitement

Les médicaments antituberculeux de première intention n'atteignent que des concentrations très minimales dans le lait maternel, et aucune toxicité pour les nourrissons n'a été signalée. La transmission de la TB par le lait maternel n'a pas été signalée à l'ère de la chimiothérapie.Référence 176

Énoncés de bonnes pratiques:

Voir le Chapitre 9 : La tuberculose chez l'enfant pour connaître la prise en charge chez le nouveau-né et durant la période périnatale.

9. Personnes âgées de plus de 75 ans atteintes de TB

Chez les personnes non autochtones nées au Canada et les Canadiens nés à l'étranger, les taux d'incidence de la TB sont plus élevés chez les personnes de plus de 75 ans.Référence 177 Le taux de TB plus élevé chez les adultes âgés semble découler de l'association d'une prévalence accrue de l'infection latente, d'une fréquence accrue de maladies concomitantes et, possiblement, d'une immunité déclinante.Référence 178

La TB peut être plus difficile à reconnaître chez les personnes âgées.Référence 179 Les signes à la radiographie pulmonaire sont souvent atypiques, les personnes âgées étant moins susceptibles de présenter une cavitation ou une prédominance d'infiltrats dans les lobes supérieurs. Les personnes âgées sont également plus susceptibles d'être atteintes d'une TB à frottis négatifs.Référence 180

Un âge supérieur à 75 ans semble être associé à une issue plus défavorable du traitement antituberculeux, notamment un taux de mortalité accru et un taux d'achèvement moindre.Référence 180Référence 181 Un âge supérieur à 75 ans est aussi associé à plus d'événements indésirables, notamment les troubles gastro-intestinaux, les éruptions cutanées, les interactions médicamenteuses et les lésions hépatiques d'origine médicamenteuse.Référence 144Référence 182Référence 183Référence 184Référence 185 Une revue systématique a révélé que le risque de lésion hépatique d'origine médicamenteuse lié au traitement de la TB active était 30 % plus élevé chez les personnes âgées que chez les plus jeunes.Référence 185 Chez les patients âgés atteints de TB active, le PZA est la cause la plus fréquente d'événements indésirables. Cependant, ces risques doivent être soupesés par rapport aux bienfaits du PZA chez les personnes dont la charge bacillaire est élevée.

Recommandation:

10. Personnes atteintes d'un trouble lié à la consommation d'alcool

La consommation excessive d'alcool est un risque bien établi de TB. Une revue systématique a révélé que le risque des personnes qui boivent plus de 40 g d'alcool par jour ou qui ont reçu un diagnostic de trouble lié à la consommation d'alcool de contracter la TB est multiplié par 3, comparativement aux personnes dont la consommation d'alcool est plus faible. Référence 186Référence 187Référence 188

L'alcool a probablement un effet toxique direct sur le système immunitaire cellulaire qui accroît la sensibilité à la TB.Référence 188 En outre, les personnes atteintes d'un trouble lié à la consommation d'alcool présentent des taux accrus de marginalisation sociale, d'itinérance, de déficit en micronutriments et en macronutriments, ainsi que d'incarcération, qui sont tous associés à des taux élevés d'infection tuberculeuse et de réactivation de la TB.Référence 188

Les troubles liés à la consommation d'alcool ont été associés à un retard de diagnostic de TB et à une probabilité accrue de positivité au frottis d'expectorations au moment du diagnostic.Référence 189Référence 190

Les grands consommateurs d'alcool présentent un risque presque double d'échec thérapeutique et un taux de mortalité liée à la tuberculose élevé.Référence 191Référence 192Référence 193 Ces issues défavorables ne sont qu'en partie expliquées par la perte au suivi; les taux élevés d'événements indésirables, la non-observance thérapeutique intermittente et la gravité de la maladie initiale y contribuent également. Chez les personnes aux prises avec un trouble lié à la consommation d'alcool, la POD en milieu communautaire est préférable à la POD en clinique.Référence 191Référence 194

Énoncé de bonnes pratiques:

Les personnes aux prises avec un trouble lié à la consommation d'alcool doivent recevoir des soins de soutien, notamment une prophylaxie en observation directe en milieu communautaire, afin d'assurer une observance thérapeutique optimale, et doivent être orientées vers des services de soutien et de counselling sur la consommation d'alcool pendant le traitement antituberculeux.

11. Consommateurs de drogues injectables

Bien que des estimations précises ne soient pas disponibles, les consommateurs de drogues injectables semblent présenter un risque plus élevé d'infection tuberculeuse et de TB active que la population générale.Référence 195Référence 196Référence 197Référence 198 Cette sensibilité est probablement attribuable à plusieurs facteurs, notamment la co-infection par le VIH, le tabagisme et la dénutrition, ainsi qu'au risque accru d'exposition lié à l'itinérance et à l'incarcération. Le tableau clinique de la TB n'est pas manifestement modifié par les drogues injectables elles-mêmes, l'absence de maladies concomitantes ou des états altérant le système immunitaire.

La consommation de drogues injectables a été associée à une observance réduite et à un taux moindre d'achèvement du traitement antituberculeux.Référence 199 Toutefois, des mesures de soutien à l'observance thérapeutique, telles qu'un incitatif financier ou matériel au traitement, le soutien par les pairs, l'intégration d'un traitement par agonistes opiacés et une POD, peuvent améliorer l'observance et la surveillance du traitement antituberculeux.Référence 195Référence 200Référence 201 Plusieurs études ont révélé qu'avec un soutien adéquat de l'observance thérapeutique, on peut obtenir des taux d'achèvement élevés et de bons résultats chez les consommateurs de drogues injectables. Référence 195Référence 202Référence 203

Les hépatopathies concomitantes sont fréquentes chez les consommateurs de drogues injectables; il est donc prudent de procéder au dépistage de l'hépatique virale et de surveiller étroitement le traitement.Référence 195

La rifampicine réduit considérablement les concentrations sériques de méthadone et de buprénorphine, ce qui peut précipiter le syndrome de sevrage des opiacés.Référence 204 De plus, à l'arrêt de la rifampicine, l'induction des enzymes hépatiques disparaît, habituellement sur une période d'environ 2 semaines, et les concentrations sériques des opiacés peuvent alors augmenter, ce qui présente un risque de toxicité aux opiacés. La rifabutine a un moindre effet sur le métabolisme de ces drogues et n'est habituellement pas associée à des symptômes de sevrage.Référence 205Référence 206 L'hydromorphone n'interagit pas avec la classe des rifamycines et un ajustement posologique n'est pas requis.

Compte tenu de ces importantes interactions drogue-médicament, l'ajustement posologique du traitement par agonistes opioïdes et une surveillance étroite sont requis pendant toute la durée du traitement antituberculeux. Il importe que les fournisseurs de traitements antituberculeux avertissent les fournisseurs de traitement par agonistes opioïdes avant d'instaurer un traitement par rifamycine et qu'une stratégie de surveillance des opiacés soit en place. Il est fortement recommandé d'aviser le prescripteur des opiacés lorsque le traitement par la rifamycine est sur le point d'achever.

Chez les patients qui pourraient ne tolérer aucun changement au traitement par agoniste opiacé, la rifabutine peut remplacer la rifampicine dans le schéma thérapeutique antituberculeux.

Énoncés de bonnes pratiques:

12. Fumeurs de tabac

Les fumeurs de tabac présentent un risque accru d'infection tuberculeuse et de progression vers une TB active, probablement en raison des répercussions biologiques du tabagisme sur les réponses immunitaires innées et des facteurs sociaux liés à l'exposition.Référence 207Référence 208 Selon les estimations tirées de revues systématiques récentes, le risque de TB active est 2 fois plus élevé chez les fumeurs, comparativement aux non-fumeurs.Référence 207Référence 209

Le tabagisme peut également influer sur le tableau clinique de la TB. De vastes registres de patients de l'Espagne et de Hong Kong ont démontré que les fumeurs sont plus susceptibles de présenter une TB pulmonaire, une cavitation pulmonaire et une positivité au frottis d'expectorations et qu'ils sont plus susceptibles de nécessiter une hospitalisation pour un traitement de la TB, comparativement aux non-fumeurs tuberculeux.Référence 210Référence 211

Le tabagisme est aussi associé à une issue moins favorable du traitement antituberculeux, notamment un risque accru de récurrence et une mortalité accrue.Référence 211Référence 212Référence 213 Une étude de cohorte a révélé que les personnes qui fument plus de 10 cigarettes par jour sont 2 fois plus à risque d'une rechute que les non-fumeurs.Référence 214 De plus, la TB est associée à une incidence accrue de maladie des voies respiratoires après la fin du traitement qui peut s'ajouter aux effets néfastes de l'exposition à la fumée et à une maladie des voies respiratoires existante.

Les patients tuberculeux sont engagés dans des soins médicaux pendant plusieurs mois et consultent fréquemment le personnel infirmier, les pharmaciens et les médecins, ce qui est une excellente occasion d'offrir de l'aide pour l'abandon du tabac. Une revue systématique a démontré que les interventions d'abandon du tabac semblent efficaces chez les personnes qui reçoivent un traitement antituberculeux.Référence 215 Des essais non contrôlés ont porté sur les répercussions des interventions d'abandon du tabac sur l'issue du traitement antituberculeux.Référence 216

Énoncés de bonnes pratiques:

13. Interactions médicament-médicament

À l'instauration du traitement antituberculeux de tous les patients, on recommande d'effectuer un inventaire complet des médicaments et une évaluation des interactions médicamenteuses potentielles, ainsi que de faire les ajustements posologiques des médicaments concomitants. Tout ajustement posologique de médicament doit être réévalué 2 semaines avant l'arrêt du traitement antituberculeux.Référence 217Référence 218Référence 219

Nous recommandons plusieurs ressources en ligne gratuites concernant les interactions médicamenteuses pouvant être utiles afin de guider cette évaluation :

La rifampicine est un puissant inducteur bien établi des enzymes hépatiques et intestinaux du cytochrome P450 (CYP) et du système de transport par la glycoprotéine P (gp-P). L'apparition des effets d'induction est graduelle, les effets maximaux sur les enzymes de métabolisation et les transporteurs de médicaments étant atteints après environ 2 semaines. L'induction peut durer jusqu'à 4 semaines après l'arrêt de la rifampicine.Référence 220

La rifabutine est un inducteur du cytochrome P450 moins puissant que la rifampicine. Cependant, contrairement à la rifampicine, la rifabutine est aussi un substrat du CYP3A4 et, par conséquent, elle peut participer à des interactions bidirectionnelles, ce qui signifie que le métabolisme de la rifabutine peut être modifié par d'autres médicaments.Référence 68Référence 221

Lorsqu'elle est administrée une fois par semaine, la rifapentine produit une induction du cytochrome P450 moindre que la rifampicine. Toutefois, lorsque la rifapentine est administrée quotidiennement, elle semble avoir un effet inducteur supérieur à celui de la rifampicine.Référence 222 La rifapentine n'est pas un substrat du CYP3A.

L'isoniazide est principalement métabolisé par N-acétylation et est un inhibiteur de plusieurs isoenzymes du CYP450. L'isoniazide peut inhiber le métabolisme d'agents concomitants, y compris certains antiépileptiques ou certaines benzodiazépines.Référence 223Référence 224

L'absorption des quinolones est significativement modifiée lorsque ces dernières sont administrées au même moment que des antiacides et des cations multivalents contenant des minéraux, comme l'aluminium, le magnésium ou le fer. On recommande un intervalle d'au moins 2 heures entre l'administration de ces agents.Référence 21

Le risque d'interactions médicament-médicament de l'EMB et du PZA est faible.

Énoncé de bonnes pratiques:

Tableau 2. Interactions médicament-médicament courantes avec les rifamycines (dernière mise à jour : décembre 2021)
Médicaments ou classes concernés Stratégie d'atténuation possible
Anticoagulants
Warfarine, Apixaban, dabigatran, edoxaban, rivaroxaban
Poursuivre l'administration de la warfarine et mesurer fréquemment le RIN pendant le traitement par la rifampicine et pendant 4 semaines après l'arrêt de la rifampicine. Il est aussi possible de passer à des injections d'HFPM.Référence 225Référence 226
Éviter l'utilisation d'anticoagulants oraux à action directe avec la rifampicine. La rifabutine peut être utilisée avec le dabigatran.Référence 227Référence 228Référence 229Référence 230Référence 231
Anticonvulsivants (carbamazépine, phénytoïne, lamotrigine) Consulter un neurologue afin de discuter de la possibilité d'utiliser un autre antiépileptique. Le lévétiracétam est un anticonvulsivant à privilégier avec la rifamycine, car on n'a signalé aucune interaction médicamenteuse pertinente sur le plan clinique. Il est aussi possible de surveiller l'effet thérapeutique de ces antiépileptiques et d'en ajuster la dose, au besoin.Référence 232Référence 233Référence 234Référence 235
Antidiabétiques On recommande d'augmenter la fréquence de la surveillance de la glycémie. Potentiel de diminution de la concentration de la plupart des antidiabétiques oraux chez les patients qui prennent des rifamycines et potentiel de hausse de la glycémie. Un ajustement posologique des antidiabétiques peut être requis.Référence 236Référence 237Référence 238Référence 239Référence 240Référence 241Référence 242Référence 243 Aucune interaction importante avec la metformine ou l'insuline.Référence 243
Antifongiques
Azoles (itraconazole, fluconazole, posaconazole, voriconazole, isavuconazole)
Des concentrations subthérapeutiques de l'azole sont possibles lorsqu'il est administré avec toute rifamycine.Référence 244Référence 245Référence 246Référence 247Référence 248
Antihypertenseurs On recommande d'accroître la surveillance de la TA avec la plupart des antihypertenseurs. La rifampicine a une forte interaction avec les inhibiteurs calciques; les cliniciens pourraient devoir augmenter la dose de l'inhibiteur calcique, changer ce dernier ou ajouter un autre antihypertenseur (consulter le fournisseur). La rifabutine a une interaction moins puissante que la rifampicine.Référence 249Référence 250Référence 251Référence 252
Agents antirétroviraux Voir le texte et le Tableau 1.
Corticostéroïdes (dexaméthasone, méthylprednisolone, prednisone) Surveiller la réponse clinique. Une augmentation de la dose du corticostéroïde pourrait être requise.Référence 253Référence 254Référence 255
Agents immunosuppresseurs (cyclosporine, tacrolimus) La rifabutine est préférable à la rifampicine afin de réduire autant que possible l'incidence sur les concentrations des inhibiteurs de la calcineurine et de réduire le risque de rejet de l'allogreffon.
Surveiller les concentrations de l'inhibiteur de la calcineurine et ajuster la posologie, au besoin.Référence 256Référence 257Référence 258Référence 259Référence 260
Lévothyroxine Poursuivre l'administration des deux agents, mais surveiller la TSH mensuellement. Les rifamycines pourraient nécessiter une augmentation de la dose de la lévothyroxine. Surveiller la TSH après l'arrêt des rifamycines.Référence 261Référence 262Référence 263
Traitement par agoniste opiacé (méthadone, buprénorphine/naloxone [Suboxone]) Les concentrations sériques de la méthadone et de la buprénorphine diminuent considérablement avec la rifampicine et la précipitation de symptômes de sevrage est fréquente. Un ajustement posologique prophylactique du TAO pourrait être requis, en plus d'une surveillance étroite. Discuter du TAO avec son fournisseur.Référence 204Référence 264Référence 265
La rifabutine a beaucoup moins d'incidence sur les concentrations sériques de la méthadone et de la buprénorphine et n'est pas associée à des symptômes de sevrage.Référence 205Référence 206
Contraceptifs hormonaux oraux (éthinylœstradiol, noréthistérone, etc.) Ajouter une méthode de contraception de barrière lors de l'administration de rifamycine avec des contraceptifs hormonaux oraux.Référence 266
Abréviations : HFPM = héparine de faible poids moléculaire; RIN = rapport international normalisé; TA = tension artérielle; TAO = traitement par agoniste opiacé; TSH = thyréostimuline.

Énoncé de divulgation

Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse ont déclaré des conflits d'intérêts potentiels au moment de leur nomination et ceux-ci ont été mis à jour tout au long du processus, conformément à la politique de divulgation des conflits d'intérêts de la Société canadienne de thoracologie (SCT). Les déclarations de conflits d'intérêts des membres individuels sont publiées sur le site Web des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse.

Financement

Les Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 8e édition sont financées par la SCT et l'Agence de la santé publique du Canada. Elles sont éditées par la SCT et publiées par la SCT en collaboration avec l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie (AMMI) Canada (en anglais seulement). Il importe cependant de souligner que les recommandations cliniques contenues dans les Normes ont été formulées par la SCT. Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse sont responsables devant le Comité des lignes directrices canadiennes en santé respiratoire de la SCT et le conseil d'administration de la SCT. Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse de la SCT sont fonctionnellement et éditorialement indépendants de toute source de financement et n'ont reçu aucun financement direct de sources externes.

La SCT reçoit des subventions sans restriction qui sont combinées à un compte d'exploitation central afin de faciliter les activités d'application des connaissances assemblées de la SCT et de ses panels de directives et de normes. Aucun bailleur de fonds du milieu des affaires n'a joué un rôle dans la collecte, l'examen, l'analyse ou l'interprétation des publications scientifiques ou dans toute décision concernant les recommandations présentées dans ce document.

Références

Référence 1

Creswell J, Raviglione M, Ottmani S, et al. Tuberculosis and noncommunicable diseases: neglected links and missed opportunities. Eur Respir J. 2011;37(5):1269–1282. doi:10.1183/09031936.00084310.

Retour à la référence 1

Référence 2

Mathad JS, Gupta A. Tuberculosis in Pregnant and Postpartum Women: Epidemiology, Management, and Research Gaps. Clin Infect Dis. 2012;55(11):1532–49. doi:10.1093/cid/cis732.

Retour à la référence 2

Référence 3

Perumal R, Naidoo K, Naidoo A, et al. A systematic review and meta-analysis of first-line tuberculosis drug concentrations and treatment outcomes. Int J Tuberc Lung Dis. 2020;24(1):48–64. doi:10.5588/ijtld.19.0025.

Retour à la référence 3

Référence 4

Wood R, Maartens G, Lombard CJ. Risk Factors for Developing Tuberculosis in HIV-1-infected adults from communities with a low or very high incidence of tuberculosis. J Acquir Immune Defic Syndr. 2000;23(1):75–80. doi:10.1097/00126334-200001010-00010.

Retour à la référence 4

Référence 5

Selwyn PA, Hartel D, Lewis VA, et al. A Prospective Study of the Risk of Tuberculosis among Intravenous Drug Users with Human Immunodeficiency Virus Infection. N Engl J Med. 1989;320(9):545–550. doi:10.1056/nejm198903023200901.

Retour à la référence 5

Référence 6

Pape JW, Jean SS, Ho JL, Hafner A, Johnson WD. Effect of isoniazid prophylaxis on incidence of active tuberculosis and progression of HIV infection. The Lancet. 1993;342(8866):268–272. doi:10.1016/0140-6736(93)91817-6.

Retour à la référence 6

Référence 7

Suthar AB, Lawn SD, del Amo J, et al. Antiretroviral therapy for prevention of tuberculosis in adults with HIV: a systematic review and meta-analysis. PLoS Med. 2012;9(7):e1001270. doi:10.1371/journal.pmed.1001270.

Retour à la référence 7

Référence 8

Gupta A, Wood R, Kaplan R, Bekker LG, Lawn SD. Tuberculosis incidence rates during 8 years of follow-up of an antiretroviral treatment cohort in South Africa: comparison with rates in the community. PLoS One. 2012;7(3):e34156–8. doi:10.1371/journal.pone.0034156.

Retour à la référence 8

Référence 9

Houben RMGJ, Crampin AC, Ndhlovu R, et al. Human immunodeficiency virus associated tuberculosis more often due to recent infection than reactivation of latent infection. International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 2011;15(1):24–31. doi:10.5588/ijtld.11.0115.

Retour à la référence 9

Référence 10

Oni T, Burke R, Tsekela R, et al. High prevalence of subclinical tuberculosis in HIV-1-infected persons without advanced immunodeficiency: implications for TB screening. Thorax. 2011;66(8):669–673. doi:10.1136/thx.2011.160168.

Retour à la référence 10

Référence 11

Aderaye G, Bruchfeld J, Assefa G, et al. The relationship between disease pattern and disease burden by chest radiography, tuberculosis load, and HIV status in patients with pulmonary tuberculosis in Addis Ababa. Infection. 2004;32(6):333–338. doi:10.1007/s15010-004-3089-x.

Retour à la référence 11

Référence 12

Li J, Munsiff SS, Driver CR, Sackoff J. Relapse and acquired rifampin resistance in HIV-infected patients with tuberculosis treated with rifampin- or rifabutin-based regimens in New York City, 1997-2000. Clinical Infectious Diseases. 2005;41(1):83–91. doi:10.1086/430377.

Retour à la référence 12

Référence 13

Nettles RE, Mazo D, Alwood K, et al. Risk factors for relapse and acquired rifamycin resistance after directly observed tuberculosis treatment: a comparison by HIV serostatus and rifamycin use. Clin Infect Dis. 2004;38(5):731–736. doi:10.1086/381675.

Retour à la référence 13

Référence 14

Comstock GW, Golub JE, Panjabi R. Recurrent tuberculosis and its risk factors: Adequately treated patients are still at high risk. International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 2007;11(8):828–837.

Retour à la référence 14

Référence 15

Sonnenberg P, Murray J, Glynn JR, Shearer S, Kambashi B, Godfrey-Faussett P. HIV-1 and recurrence, relapse, and reinfection of tuberculosis after cure: A cohort study in South African mineworkers. Lancet. 2001;358(9294):1687–1693. doi:10.1016/S0140-6736(01)06712-5.

Retour à la référence 15

Référence 16

Ahmad Khan F, Minion J, Al-Motairi A, Benedetti A, Harries AD, Menzies D. An updated systematic review and meta-analysis on the treatment of active tuberculosis in patients with HIV infection. Clin Infect Dis. 2012;55(8):1154–1163. doi:10.1093/cid/cis630.

Retour à la référence 16

Référence 17

Haar CH, Cobelens FGJ, Kalisvaart NA, Van Gerven PJHJ, Van Der Have JJ. HIV-related mortality among tuberculosis patients in the Netherlands, 1993-2001. International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 2007;11(9):1038–1041.

Retour à la référence 17

Référence 18

El-Sadr WM, Perlman DC, Matts JP, et al. Evaluation of an intensive intermittent-induction regimen and duration of short-course treatment for human immunodeficiency virus-related pulmonary tuberculosis. Terry Beirn Community Programs for Clinical Research on AIDS (CPCRA) and the AIDS Clinical Trials Group (ACTG). Clin Infect Dis. 1998;26(5):1148–1158. doi:10.1086/520275.

Retour à la référence 18

Référence 19

Perriëns JH, St. Louis ME, Mukadi YB, et al. Pulmonary Tuberculosis in HIV-Infected Patients in Zaire — A Controlled Trial of Treatment for Either 6 or 12 Months. N Engl J Med. 1995;332(12):779–785. doi:10.1056/NEJM199503233321204.

Retour à la référence 19

Référence 20

Davies G, Cerri S, Richeldi L. Rifabutin for treating pulmonary tuberculosis. The Cochrane Database of Systematic Reviews. 2005; (1):22–24. doi:10.1002/14651858.cd005159.

Retour à la référence 20

Référence 21

Nahid P, Dorman SE, Alipanah N, et al. Official American Thoracic Society/Centers for Disease Control and Prevention/ Infectious Diseases Society of America Clinical Practice Guidelines: Treatment of Drug-Susceptible Tuberculosis. Clin Infect Dis. 2016;63(7):e147–e195. doi:10.1093/cid/ciw376.

Retour à la référence 21

Référence 22

Bracchi M, van Halsema C, Post F, et al. British HIV Association guidelines for the management of tuberculosis in adults living with HIV 2019. HIV Med. 2019;20:s2–s83. doi:10.1111/hiv.12748.

Retour à la référence 22

Référence 23

Panel on Guidelines for the Prevention and Treatment of Opportunistic Infections in Adults and Adolescents with HIV. Guidelines for the Prevention and Treatment of Opportunistic Infections in HIV-infected Adults and Adolescents: Recommendations from the Centers for Disease Control and Prevention, the National Institutes of Health, and the HIV Medicine Association of the Infectious Diseases Society of America. 2021. https://clinicalinfo.hiv.gov/en/guidelines/adult-and-adolescent-opportunistic-infection/whats-new-guidelines. Consulté le 1er novembre 2021.

Retour à la référence 23

Référence 24

Mfinanga SG, Kirenga BJ, Chanda DM, et al. Early versus delayed initiation of highly active antiretroviral therapy for HIV-positive adults with newly diagnosed pulmonary tuberculosis (TB-HAART): A prospective, international, randomised, placebo-controlled trial. Lancet Infect Dis. 2014;14(7):563–571. doi:10.1016/S1473-3099(14)70733-9.

Retour à la référence 24

Référence 25

Gopalan N, Santhanakrishnan RK, Palaniappan AN, et al. Daily vs intermittent antituberculosis therapy for pulmonary tuberculosis in patients with HIV: A Randomized Clinical Trial. JAMAIntern Med. 2018;178(4):485–493. doi:10.1001/jamainternmed.2018.0141.

Retour à la référence 25

Référence 26

Tappero JW, Bradford WZ, Agerton TB, et al. Serum concentrations of antimycobacterial drugs in patients with pulmonary tuberculosis in Botswana. Clinical Infectious Diseases. 2005;41(4):461–469. doi:10.1086/431984.

Retour à la référence 26

Référence 27

Chideya S, Winston CA, Peloquin CA, et al. Isoniazid, rifampin, ethambutol, and pyrazinamide pharmacokinetics and treatment outcomes among a predominantly HIV-infected cohort of adults with tuberculosis from Botswana. Clin Infect Dis. 2009;48(12):1685–1694. doi:10.1086/599040.

Retour à la référence 27

Référence 28

Alsultan A, Peloquin CA. Therapeutic drug monitoring in the treatment of tuberculosis: An update. Drugs. 2014;74(8):839–854. doi:10.1007/s40265-014-0222-8.

Retour à la référence 28

Référence 29

Babalik A, Babalik A, Mannix S, Francis D, Menzies D. Therapeutic drug monitoring in the treatment of active tuberculosis. Can Respir J. 2011;18(4):225–229. doi:10.1155/2011/307150.

Retour à la référence 29

Référence 30

Daskapan A, Idrus LR, Postma MJ, et al. A Systematic Review on the Effect of HIV Infection on the Pharmacokinetics of First-Line Tuberculosis Drugs. Clin Pharmacokinet. 2019;58(6):747–766. doi:10.1007/s40262-018-0716-8.

Retour à la référence 30

Référence 31

Kwara A, Enimil A, Gillani FS, et al. Pharmacokinetics of first-line antituberculosis drugs using WHO revised dosage in children with tuberculosis with and without HIV coinfection. J Pediatric Infect Dis Soc. 2016;5(4):356–365. doi:10.1093/jpids/piv035.

Retour à la référence 31

Référence 32

Märtson AG, Burch G, Ghimire S, Alffenaar JWC, Peloquin CA. Therapeutic drug monitoring in patients with tuberculosis and concurrent medical problems. Expert Opin Drug Metab Toxicol. 2021;17(1):23–39. doi:10.1080/17425255.2021.1836158.

Retour à la référence 32

Référence 33

Sileshi T, Tadesse E, Makonnen E, Aklillu E. The impact of first-line anti-tubercular Drugs' Pharmacokinetics on Treatment Outcome: A Systematic Review. Clin Pharmacol. 2021;13:1–12. doi:10.2147/CPAA.S289714.

Retour à la référence 33

Référence 34

Pasipanodya JG, McIlleron H, Burger A, Wash PA, Smith P, Gumbo T. Serum drug concentrations predictive of pulmonary tuberculosis outcomes. J Infect Dis. 2013;208(9):1464–1473. doi:10.1093/infdis/jit352.

Retour à la référence 34

Référence 35

Weiner M, Benator D, Burman W, Tuberculosis Trials Consortium, et al. Association between acquired rifamycin resistance and the pharmacokinetics of rifabutin and isoniazid among patients with HIV and tuberculosis. Clin Infect Dis. 2005;40(10):1481–1491. doi:10.1086/429321.

Retour à la référence 35

Référence 36

Uthman OA, Okwundu C, Gbenga K, et al. Optimal timing of antiretroviral therapy initiation for HIV-infected adults with newly diagnosed pulmonary tuberculosis: A systematic review and meta-analysis. Ann Intern Med. 2015;163(1):32–39. doi:10.7326/M14-2979.

Retour à la référence 36

Référence 37

Burke RM, Rickman HM, Singh V, et al. What is the optimum time to start antiretroviral therapy in people with HIV and tuberculosis coinfection? A systematic review and meta‐ J Int AIDS Soc. 2021;24(7):e25772. doi:10.1002/jia2.25772.

Retour à la référence 37

Référence 38

Organisation mondiale de la Santé. Consolidated Guidelines on HIV Prevention, Testing, Treatment, Service Delivery and Monitoring: recommendations for a Public Health Approach. Genève, Suisse. https://www.who.int/publications/i/item/9789240031593. Consulté le 1er novembre 2021.

Retour à la référence 38

Référence 39

Torok ME, Yen NT, Chau TT, et al. Timing of initiation of antiretroviral therapy in human immunodeficiency virus (HIV)-associated tuberculous meningitis. Clin Infect Dis. 2011;52(11):1374–1383. doi:10.1093/cid/cir230.

Retour à la référence 39

Référence 40

Cerrone M, Alfarisi O, Neary M, et al. Rifampicin effect on intracellular and plasma pharmacokinetics of tenofovir alafenamide. J Antimicrob Chemother. 2019;74(6):1670–1678. doi:10.1093/jac/dkz068.

Retour à la référence 40

Référence 41

De Castro N, Marcy O, Chazallon C, et al. Standard dose ral- tegravir or efavirenz-based antiretroviral treatment for patients co-infected with HIV and tuberculosis (ANRS 12 300 Reflate TB 2): an open-label, non-inferiority, randomised, phase 3 trial. The Lancet Infectious Diseases. 2021;21(6):813–822. doi:1016/S1473-3099(20)30869-0.

Retour à la référence 41

Référence 42

Wenning LA, Hanley WD, Brainard DM, et al. Effect of rifampin, a potent inducer of drug-metabolizing enzymes, on the pharmacokinetics of raltegravir. Antimicrob Agents Chemother. 2009;53(7):2852–2856. doi:10.1128/AAC.01468-08.

Retour à la référence 42

Référence 43

Dooley KE, Kaplan R, Mwelase N, International Study of Patients with HIV on Rifampicin ING study group, et al. Dolutegravir-based Antiretroviral Therapy for Patients Coinfected with Tuberculosis and Human Immunodeficiency Virus: A Multicenter, Noncomparative, Open-label, Randomized Trial. Clinical Infectious Diseases. 2019;70(4):549–556. doi:10.1093/cid/ciz256.

Retour à la référence 43

Référence 44

Wang X, Cerrone M, Ferretti F, et al. Pharmacokinetics of dolutegravir 100 mg once daily with rifampicin. Int J Antimicrob Agents. 2019;54(2):202–206. doi:10.1016/j.ijantimicag.2019.04.009.

Retour à la référence 44

Référence 45

Dooley KE, Sayre P, Borland J, et al. Safety, tolerability, and pharmacokinetics of the HIV integrase inhibitor dolutegravir given twice daily with rifampin or once daily with rifabutin: Results of a phase 1 study among healthy subjects. J Acquir Immune Defic Syndr. 2013;62(1):21–27. doi:10.1097/QAI.0b013e318276cda9.

Retour à la référence 45

Référence 46

Manosuthi W, Kiertiburanakul S, Sungkanuparph S, et al. Efavirenz 600 mg/day versus efavirenz 800 mg/day in HIV-infected patients with tuberculosis receiving rifampicin: 48 Weeks results. AIDS. 2006;20(1):131–132. doi:10.1097/01.aids.0000196181.18916.9b.

Retour à la référence 46

Référence 47

Meintjes G, Brust JCM, Nuttall J, Maartens G. Management of active tuberculosis in adults with HIV. Lancet Hiv. 2019;6(7):e463–e474. doi:10.1016/S2352-3018(19)30154-7.

Retour à la référence 47

Référence 48

Cohen K, Meintjes G. Management of individuals requiring antiretroviral therapy and TB treatment. Curr Opin HIV Aids. 2010;5(1):61–69. doi:10.1097/COH.0b013e3283339309.

Retour à la référence 48

Référence 49

Brainard DM, Kassahun K, Wenning LA, et al. Lack of a clinically meaningful pharmacokinetic effect of rifabutin on raltegravir: In vitro/in vivo correlation. J Clin Pharmacol. 2011;51(6):943–950. doi:10.1177/0091270010375959.

Retour à la référence 49

Référence 50

Meintjes G, Lawn SD, Scano F, International Network for the Study of HIV-associated IRIS, et al. Tuberculosis-associated immune reconstitution inflammatory syndrome: case definitions for use in resource-limited settings. Lancet Infect Dis. 2008;8(8):516–523. doi:10.1016/S1473-3099(08)70184-1.

Retour à la référence 50

Référence 51

Marais S, Meintjes G, Pepper DJ, et al. Frequency, severity, and prediction of tuberculous meningitis immune reconstitution inflammatory syndrome. Clin Infect Dis. 2013;56(3):450–460. doi:10.1093/cid/cis899.

Retour à la référence 51

Référence 52

Manabe YC, Breen R, Perti T, Girardi E, Sterling TR. Unmasked tuberculosis and tuberculosis immune reconstitution inflammatory disease: A disease spectrum after initiation of antiretroviral therapy. J Infect Dis. 2009;199(3):437–444. doi:10.1086/595985.

Retour à la référence 52

Référence 53

Meintjes G, Rangaka MX, Maartens G, et al. Novel relationship between tuberculosis immune reconstitution inflammatory syndrome and antitubercular drug resistance. Clin Infect Dis. 2009;48(5):667–676. doi:10.1086/596764.

Retour à la référence 53

Référence 54

Meintjes G, Wilkinson RJ, Morroni C, et al. Randomized placebo-controlled trial of prednisone for paradoxical tuberculosis-associated immune reconstitution inflammatory syndrome. AIDS. 2010;24(15):2381–2390. doi:10.1097/QAD.0b013e32833dfc68.

Retour à la référence 54

Référence 55

Meintjes G, Stek C, Blumenthal L, PredART Trial Team, et al. Prednisone for the Prevention of Paradoxical Tuberculosis-Associated IRIS. N Engl J Med. 2018;379(20):1915–1925. doi:10.1056/nejmoa1800762.

Retour à la référence 55

Référence 56

Subramanian AK. Mycobacterium tuberculosis in Transplantation. Emerging Transplant Infections: Clinical Challenges and Implications. 2020;:1–16. doi:10.1007/978-3-030-01751-4_15-1.

Retour à la référence 56

Référence 57

Torre-Cisneros J, Doblas A, Aguado JM, Spanish Network for Research in Infectious Diseases, et al. Tuberculosis after solid-organ transplant: incidence, risk factors, and clinical characteristics in the resitra (spanish network of infection in transplantation) cohort. Clin Infect Dis. 2009;48(12):1657–1665. doi:10.1086/599035.

Retour à la référence 57

Référence 58

Benito N, García-Vázquez E, Horcajada JP, et al. Clinical features and outcomes of tuberculosis in transplant recipients as compared with the general population: A retrospective matched cohort study. Clinical Microbiology and Infection. 2015;21(7):651–658. doi:10.1016/j.cmi.2015.03.010.

Retour à la référence 58

Référence 59

Singh N, Paterson DL. Mycobacterium tuberculosis infection in solid-organ transplant recipients: Impact and implications for management. Clin Infect Dis. 1998;27(5):1266–1277. doi:10.1086/514993.

Retour à la référence 59

Référence 60

Subramanian AK, Theodoropoulos NM. Mycobacterium tuberculosis infections in solid organ transplantation: Guidelines from the infectious diseases community of practice of the American Society of Transplantation. Clin Transplant. 2019;33(9):e13513. doi:10.1111/ctr.13513.

Retour à la référence 60

Référence 61

Giacomelli IL, Neto RS, Marchiori E, Pereira M, Hochhegger B. Chest x-ray and chest ct findings in patients diagnosed with pulmonary tuberculosis following solid organ transplantation: A systematic review. J Bras Pneumol. 2018;44(2):161–166. doi:10.1590/s1806-37562017000000459.

Retour à la référence 61

Référence 62

Muñoz P, Rodríguez C, Bouza E. Mycobacterium tuberculosis infection in recipients of solid organ transplants. Clin Infect Dis. 2005;40(4):581–587. doi:10.1086/427692.

Retour à la référence 62

Référence 63

Abad CLR, Razonable RR. Mycobacterium tuberculosis after solid organ transplantation: A review of more than 2000 cases. Clin Transplant. 2018;32(6):e13259. doi:10.1111/ctr.13259.

Retour à la référence 63

Référence 64

Sun HY, Munoz P, Torre-Cisneros J, et al. Tuberculosis in solid-organ transplant recipients: Disease characteristics and outcomes in the current era. Prog Transplant. 2014;24(1):37–43. doi:10.7182/pit2014398.

Retour à la référence 64

Référence 65

Aguado J, Torre-Cisneros J, Fortun J, et al. Tuberculosis in solid-organ transplant recipients: Consensus statement of the Group for the Study of Infection in transplant recipients (GESITRA) of the Spanish society of infectious diseases and clinical microbiology. Clin Infect Dis. 2009;48(9):1276–1284. doi:10.1086/597590.

Retour à la référence 65

Référence 66

Meije Y, Piersimoni C, Torre-Cisneros J, Dilektasli AG, Aguado JM. Mycobacterial infections in solid organ transplant recipients. Clinical Microbiology and Infection. 2014;20:89–101. doi:10.1111/1469-0691.12641.

Retour à la référence 66

Référence 67

Pennington KM, Kennedy CC, Chandra S, et al. Management and diagnosis of tuberculosis in solid organ transplant candidates and recipients: Expert survey and updated review. J Clin Tuberc Other Mycobact Dis. 2018;11:37–46. doi:10.1016/j.jc-tube.2018.04.001.

Retour à la référence 67

Référence 68

Baciewicz AM, Chrisman CR, Finch CK, Self TH. Update on rifampin, rifabutin, and rifapentine drug interactions. Curr Med Res Opin. 2013;29(1):1–12. doi:10.1185/03007995.2012.747952.

Retour à la référence 68

Référence 69

Hickey MD, Quan DJ, Chin-Hong PV, Roberts JP. Use of rifabutin for the treatment of a latent tuberculosis infection in a patient after solid organ transplantation. Liver Transpl. 2013;19(4):457–461. doi:10.1002/lt.23622.

Retour à la référence 69

Référence 70

López-Montes A, Gallego E, López E, et al. Treatment of tuberculosis with rifabutin in a renal transplant recipient. American Journal of Kidney Diseases. 2004;44(4):e59–63. doi:10.1053/j.ajkd.2004.06.015.[10.1016/S0272-6386(04)00947-3]

Retour à la référence 70

Référence 71

Grassi C, Peona V. Use of rifabutin in the treatment of pulmonary tuberculosis. Clinical Infectious Diseases. 1996;22(Supplement_1):S50–S54. doi:10.1093/clinids/22.supple-ment_1.s50.

Retour à la référence 71

Référence 72

Mcgregor MM, Olliaro P, Wolmarans L, et al. Efficacy and safety of rifabutin in the treatment of patients with newly diagnosed pulmonary tuberculosis. Am J Respir Crit Care Med. 1996;154(5):1462–1467. doi:10.1164/ajrccm.154.5.8912765.

Retour à la référence 72

Référence 73

Crabol Y, Catherinot E, Veziris N, Jullien V, Lortholary O. Rifabutin: Where do we stand in 2016? J Antimicrob Chemother. 2016;71(7):1759–1771. doi:10.1093/jac/dkw024.

Retour à la référence 73

Référence 74

Sun HY, Munoz P, Torre-Cisneros J, et al. Mycobacterium tuberculosis-associated immune reconstitution syndrome in solid-organ transplant recipients. Transplantation. 2013;95(9):1173–1181. doi:10.1097/TP.0b013e31828719c8.

Retour à la référence 74

Référence 75

Park YS, Choi JY, Cho CH, et al. Clinical outcomes of tuberculosis in renal transplant recipients. Yonsei Med J. 2004;45(5):865–872. doi:10.3349/ymj.2004.45.5.865.

Retour à la référence 75

Référence 76

Zhang Z, Fan W, Yang G, et al. Risk of tuberculosis in patients treated with TNF-α antagonists: A systematic review and meta-analysis of randomised controlled trials. BMJ Open. 2017;7(3):e012567–8. doi:10.1136/bmjopen-2016-012567.

Retour à la référence 76

Référence 77

Sartori NS, de Andrade NPB, da Silva Chakr RM. Incidence of tuberculosis in patients receiving anti-TNF therapy for rheumatic diseases: a systematic review. Clin Rheumatol. 2020;39(5):1439–1447. doi:10.1007/s10067-019-04866-x.

Retour à la référence 77

Référence 78

Dobler CC. Biological agents and tuberculosis: Risk estimates and screening strategies. Int J Rheum Dis. 2015;18(3):264–267. doi:10.1111/1756-185X.12672.

Retour à la référence 78

Référence 79

Carmona L, Gómez-Reino JJ, Rodríguez-Valverde V, BIOBADASER Group, et al. Effectiveness of recommendations to prevent reactivation of latent tuberculosis infection in patients treated with tumor necrosis factor antagonists. Arthritis Rheum. 2005;52(6):1766–1772. doi:10.1002/art.21043.

Retour à la référence 79

Référence 80

Lorenzetti R, Zullo A, Ridola L, et al. Higher risk of tuberculosis reactivation when anti-TNF is combined with immunosuppressive agents: A systematic review of randomized controlled trials. Ann Med. 2014;46(7):547–554. doi:10.3109/07853890. 2014.941919.

Retour à la référence 80

Référence 81

Dixon WG, Hyrich KL, Watson KD, BSR Biologics Register, et al. Drug-specific risk of tuberculosis in patients with rheumatoid arthritis treated with anti-TNF therapy: Results from the British Society for Rheumatology Biologics Register (BSRBR). Ann Rheum Dis. 2010;69(3):522–528. doi:10.1136/ard.2009.118935.

Retour à la référence 81

Référence 82

Singh JA, Wells GA, Christensen R, Cochrane Musculoskeletal Group, et al. Adverse effects of biologics: a network meta-analysis and Cochrane overview. The Cochrane Database of Systematic Reviews. 2011;81(2):CD008794. doi:10.1002/14651858.CD008794.pub2.

Retour à la référence 82

Référence 83

Gómez-Reino JJ, Carmona L, Rodríguez Valverde V, Mola EM, Montero MD, BIOBADASER Group Treatment of rheumatoid arthritis with tumor necrosis factor inhibitors may predispose to significant increase in tuberculosis risk: A multicenter active-surveillance report. Arthritis Rheum. 2003;48(8):2122–2127. doi:10.1002/art.11137.

Retour à la référence 83

Référence 84

Ai JW, Zhang S, Ruan QL, et al. The risk of tuberculosis in patients with rheumatoid arthritis treated with tumor necrosis factor-α antagonist: A metaanalysis of both randomized controlled trials and registry/cohort studies. J Rheumatol. 2015;42(12):2229–2237. doi:10.3899/jrheum.150057.

Retour à la référence 84

Référence 85

Solovic I, Sester M, Gomez-Reino JJ, Series "update on tuberculosis". edited by C. Lange, M. Raviglione, W.W. Yew and G.B, et al. Migliori number 2 in this series: The risk of tuberculosis related to tumour necrosis factor antagonist therapies: A TBNET consensus statement. Eur Respir J. 2010;36(5):1185–1206. doi:10.1183/09031936.00028510.

Retour à la référence 85

Référence 86

Arend SM, Leyten EMS, Franken WPJ, Huisman EM, Van Dissel JT. A patient with de novo tuberculosis during anti-tumor necrosis factor-alpha therapy illustrating diagnostic pitfalls and paradoxical response to treatment. Clin Infect Dis. 2007;45(11):1470–1475. doi:10.1086/522993.

Retour à la référence 86

Référence 87

Wallis RS, Broder MS, Wong JY, Hanson ME, Beenhouwer DO. Granulomatous infectious diseases associated with tumor necrosis factor antagonists. Clinical Infectious Diseases. 2004;38(9):1261–1265. doi:10.1086/383317.

Retour à la référence 87

Référence 88

Mohan AK, Coté TR, Block JA, Manadan AM, Siegel JN, Braun MM. Tuberculosis following the use of etanercept, a tumor necrosis factor inhibitor. Clin Infect Dis. 2004;39(3):295–299. doi:10.1086/421494.

Retour à la référence 88

Référence 89

Godfrey MS, Friedman LN. Tuberculosis and Biologic Therapies: Anti-Tumor Necrosis Factor-α and Beyond. Clin Chest Med. 2019;40(4):721–739. doi:10.1016/j.ccm.2019.07.003. Version française disponible à l'adresse suivante : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/migration/phac-aspc/publicat/ccdr-rmtc/17vol43/dr-rm43-3-4/assets/pdf/17vol43_3_4-ar-04-fra.pdf.

Retour à la référence 89

Référence 90

Centers for Disease Control and Prevention. Tuberculosis associated with blocking agents against tumor necrosis factor-alpha– California, 2002-2003. MMWR Recommendations and Reports: Morbidity and Mortality Weekly Report Recommendations and Reports/Centers for Disease Control. 2004;53(30):683–685. doi:10.1001/jama.292.14.1676.

Retour à la référence 90

Référence 91

Cantini F, Prignano F, Goletti D. Restarting biologics and management of patients with flares of inflammatory rheumatic disorders or psoriasis during active tuberculosis treatment. J Rheumatol Suppl. 2014;91(0):78–82. doi:10.3899/jrheum.140106.

Retour à la référence 91

Référence 92

Wallis RS, van Vuuren C, Potgieter S. Adalimumab treatment of life-threatening tuberculosis. Clin Infect Dis. 2009;48(10):1429–1432. doi:10.1086/598504.

Retour à la référence 92

Référence 93

Matsumoto T, Tanaka T, Kawase I. Infliximab for Rheumatoid Arthritis in a Patient with Tuberculosis. N Engl J Med. 2006;355(7):740–741. doi:10.1056/nejmc053468.

Retour à la référence 93

Référence 94

Garcia Vidal C, Rodríguez Fernández S, Martínez Lacasa J, et al. Paradoxical response to antituberculous therapy in infliximab-treated patients with disseminated tuberculosis. Clin Infect Dis. 2005;40(5):756–759. doi:10.1086/427941.

Retour à la référence 94

Référence 95

Dobler CC. Biologic Agents and Tuberculosis. Microbiol Spectr. 2016;4(6). doi:10.1128/microbiolspec.TNMI7-0026-2016.

Retour à la référence 95

Référence 96

Hsu DC, Faldetta KF, Pei L, et al. A Paradoxical Treatment for a Paradoxical Condition: Infliximab Use in Three Cases of Mycobacterial IRIS. Clin Infect Dis. 2016;62(2):258–261. doi:10.1093/cid/civ841

Retour à la référence 96

Référence 97

Cho SK, Kim D, Won S, et al. Safety of resuming biologic DMARDs in patients who develop tuberculosis after anti-TNF treatment. Semin Arthritis Rheum. 2017;47(1):102–107. doi:10.1016/j.semarthrit.2017.01.004.

Retour à la référence 97

Référence 98

Kim HW, Kwon SR, Jung KH, Korean Society of Spondyloarthritis Research, et al. Safety of resuming tumor necrosis factor inhibitors in ankylosing spondylitis patients concomitant with the treatment of active tuberculosis: A retrospective nationwide registry of the Korean Society of spondyloarthritis research. PLoS One. 2016;11(4):e0153816–14. doi:10.1371/journal.pone.0153816.

Retour à la référence 98

Référence 99

Kim YJ, Kim YG, Shim TS, et al. Safety of resuming tumour necrosis factor inhibitors in patients who developed tuberculosis as a complication of previous TNF inhibitors. Rheumatology (Oxford). 2014;53(8):1477–1481. doi:10.1093/rheumatology/keu041.

Retour à la référence 99

Référence 100

Ozguler Y, Hatemi G, Ugurlu S, et al. Re-initiation of biologics after the development of tuberculosis under anti-TNF therapy. Rheumatol Int. 2016;36(12):1719–1725. doi:10.1007/s00296-016-3575-3

Retour à la référence 100

Référence 101

Jeon CY, Murray MB. Diabetes mellitus increases the risk of active tuberculosis: A systematic review of 13 observational studies. PLoS Med. 2008;5(7):e152–1101. doi:10.1371/journal.pmed.0050152.

Retour à la référence 101

Référence 102

Al-Rifai RH, Pearson F, Critchley JA, Abu-Raddad LJ. Association between diabetes mellitus and active tuberculosis: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2017;12(11):e0187967–26. doi:10.1371/journal.pone.0187967.

Retour à la référence 102

Référence 103

Dooley KE, Chaisson RE. Tuberculosis and diabetes mellitus: convergence of two epidemics. Lancet Infect Dis. 2009;9(12):737–746. doi:10.1016/S1473-3099(09)70282-8.

Retour à la référence 103

Référence 104

Viney K, Mills T, Harley D. Tuberculosis and diabetes mellitus: A dose-response relationship between the odds of tuberculosis and HbA1c. Int j Tuberc Lung Dis. 2019;23(10):1055–1059. doi:10.5588/ijtld.18.0657.

Retour à la référence 104

Référence 105

Golub JE, Mok Y, Hong S, Jung KJ, Jee SH, Samet JM. Diabetes mellitus and tuberculosis in Korean adults: Impact on tuberculosis incidence, recurrence and mortality. Int J Tuberc Lung Dis. 2019;23(4):507–513. doi:10.5588/ijtld.18.0103.

Retour à la référence 105

Référence 106

Leung CC, Yew WW, Mok TYW, et al. Effects of diabetes mellitus on the clinical presentation and treatment response in tuberculosis. Respirology. 2017;22(6):1225–1232. doi:10.1111/ resp.13017.

Retour à la référence 106

Référence 107

Wang CS, Yang CJ, Chen HC, et al. Impact of type 2 diabetes on manifestations and treatment outcome of pulmonary tuberculosis. Epidemiol Infect. 2009;137(2):203–210. doi:10.1017/S0950268808000782.

Retour à la référence 107

Référence 108

Morris JT, Seaworth BJ, McAllister CK. Pulmonary tuberculosis in diabetics. Chest. 1992;102(2):539–541. doi:10.1378/chest.102.2.539.

Retour à la référence 108

Référence 109

Park SW, Shin JW, Kim JY, et al. The effect of diabetic control status on the clinical features of pulmonary tuberculosis. Eur J Clin Microbiol Infect Dis. 2012;31(7):1305–1310. doi:10.1007/s10096-011-1443-3.

Retour à la référence 109

Référence 110

Baker MA, Harries AD, Jeon CY, et al. The impact of diabetes on tuberculosis treatment outcomes: A systematic review. BMC Med. 2011;9(1):81. doi:10.1186/1741-7015-9-81.

Retour à la référence 110

Référence 111

Degner NR, Wang JY, Golub JE, Karakousis PC. Metformin Use Reverses the Increased Mortality Associated with Diabetes Mellitus during Tuberculosis Treatment. Clin Infect Dis. 2018;66(2):198–205. doi:10.1093/cid/cix819.

Retour à la référence 111

Référence 112

Huangfu P, Pearson F, Ugarte-Gil C, Critchley J. Diabetes and poor tuberculosis treatment outcomes: Issues and implications in data interpretation and analysis. Int J Tuberc Lung Dis. 2017;21(12):1214–1219. doi:10.5588/ijtld.17.0211.

Retour à la référence 112

Référence 113

Martinez L, Zhu L, Castellanos ME, et al. Glycemic Control and the Prevalence of Tuberculosis Infection: A Population-based Observational Study. Clin Infect Dis. 2017;65(12):2060–2068. doi:10.1093/cid/cix632.

Retour à la référence 113

Référence 114

Mave V, Gaikwad S, Barthwal M, et al. Diabetes Mellitus and Tuberculosis Treatment Outcomes in Pune, India. Open Forum Infect Dis. 2021;8(4):ofab097. doi:10.1093/ofid/ofab097.

Retour à la référence 114

Référence 115

Armstrong LR, Steve Kammerer J, Haddad MB. Diabetes mellitus among adults with tuberculosis in the USA, 2010-2017. BMJ Open Diabetes Research and Care. 2020;8(1):1–6. doi:10.1136/bmjdrc-2020-001275.

Retour à la référence 115

Référence 116

Ugarte-Gil C, Alisjahbana B, Riza AL. Diabetes mellitus among pulmonary tuberculosis patients from four TB-endemic countries: the TANDEM study. Clin Infect Dis. 2020;70(5):780–788. doi: 10.1093/cid/ciz284.

Retour à la référence 116

Référence 117

White LV, Edwards T, Lee N, et al. Patterns and predictors of co-morbidities in Tuberculosis: A cross-sectional study in the Philippines. Sci Rep. 2020;10(1):1–12. doi:10.1038/s41598-020-60942-2.

Retour à la référence 117

Référence 118

Workneh MH, Bjune GA, Yimer SA. Prevalence and associated factors of tuberculosis and diabetes mellitus comorbidity: A systematic review. PLoS One. 2017;12(4):e0175925–25. doi:10.1371/journal.pone.0175925.

Retour à la référence 118

Référence 119

Segafredo G, Kapur A, Robbiati C, et al. Integrating TB and non-communicable diseases services: Pilot experience of screening for diabetes and hypertension in patients with Tuberculosis in Luanda, Angola. PLoS One. 2019;14(7):e0218052–11. doi:10.1371/journal.pone.0218052.

Retour à la référence 119

Référence 120

Barss L, Sabur N, Orlikow E, et al. Diabetes Mellitus in adult patients with active tuberculosis in Canada: Presentation and treatment outcomes. Canadian Journal of Respiratory, Critical Care, and Sleep Medicine. 2019;3(2):84–90. doi:10.1080/24745332.2018.1507615.

Retour à la référence 120

Référence 121

Grint D, Alisjhabana B, Ugarte-Gil C, TANDEM consortium, et al. Accuracy of diabetes screening methods used for people with tuberculosis, Indonesia, Peru, Romania, South Africa. Bull World Health Organ. 2018;96(11):738–749. doi:10.2471/BLT.17.206227.

Retour à la référence 121

Référence 122

Lin Y, Harries AD, Kumar AMV, et al.Management of Diabetes Mellitus-Tuberculosis. International Union against Tuberculosis and Lung Disease. 2019. https://theunion.org/sites/default/files/2020-11/TheUnion_DMTB_Guide.pdf. Consulté le 1ernovembre 2021.

Retour à la référence 122

Référence 123

Huangfu P, Ugarte-Gil C, Golub J, Pearson F, Critchley J. The effects of diabetes on tuberculosis treatment outcomes: an updated systematic review and meta-analysis. Int J Tuberc Lung Dis. 2019;23(7):783–796. doi:10.5588/ijtld.18.0433.

Retour à la référence 123

Référence 124

Kornfeld H, Singhal A. Enlisting the Host to Fight TB. Chest. 2018;153(6):1292–1293. doi:10.1016/j.chest.2018.01.011.

Retour à la référence 124

Référence 125

Shewade HD, Jeyashree K, Mahajan P, et al. Effect of glycemic control and type of diabetes treatment on unsuccessful TB treatment outcomes among people with TB-Diabetes: A systematic review. PLoS One. 2017;12(10):e0186697–17. doi:10.1371/journal.pone.0186697.

Retour à la référence 125

Référence 126

Yu X, Li L, Xia L, et al. Impact of metformin on the risk and treatment outcomes of tuberculosis in diabetics: A systematic review. BMC Infect Dis. 2019;19(1):859. doi:10.1186/s12879-019-4548-4.

Retour à la référence 126

Référence 127

Mtabho CM, Semvua HH, Van Den Boogaard J, et al. Effect of diabetes mellitus on TB drug concentrations in Tanzanian patients. J Antimicrob Chemother. 2019;74(12):3537–3545. doi:10.1093/jac/dkz368.

Retour à la référence 127

Référence 128

Alfarisi O, Mave V, Gaikwad S, et al. Effect of diabetes mellitus on the pharmacokinetics and pharmacodynamics of tuberculosis treatment. Antimicrob Agents Chemother. 2018;62(11):1–14. doi:10.1128/AAC.01383-18.

Retour à la référence 128

Référence 129

Dekkers BGJ, Akkerman OW, Alffenaar JWC. Role of therapeutic drug monitoring in treatment optimization in tuberculosis and diabetes mellitus comorbidity. Antimicrob Agents Chemother. 2019;63(2):1–7. doi:10.1128/AAC.02074-18.

Retour à la référence 129

Référence 130

Alkabab Y, Keller S, Dodge D, Houpt E, Staley D, Heysell S. Early interventions for diabetes related tuberculosis associate with hastened sputum microbiological clearance in Virginia, USA. BMC Infect Dis. 2017;17(1):1–8. doi:10.1186/s12879-017-2226-y.

Retour à la référence 130

Référence 131

Pradhan RP, Katz LA, Nidus BD, Matalon R, Eisinger RP. Tuberculosis in dialyzed patients. JAMA. 1974;229(7):798–800.

Retour à la référence 131

Référence 132

Dobler CC, McDonald SP, Marks GB. Risk of tuberculosis in dialysis patients: A nationwide cohort study. PLoS One. 2011;6(12):e29563–6. doi:10.1371/journal.pone.0029563.

Retour à la référence 132

Référence 133

Park S, Lee S, Kim Y, et al. Association of CKD with incident tuberculosis. CJASN. 2019;14(7):1002–1010. doi:10.2215/CJN.14471218.

Retour à la référence 133

Référence 134

Cho PJY, Wu CY, Johnston J, Wu MY, Shu CC, Lin HH. Progression of chronic kidney disease and the risk of tuberculosis: An observational cohort study. Int J Tuberc Lung Dis. 2019;23(5):555–562. doi:10.5588/ijtld.18.0225.

Retour à la référence 134

Référence 135

Yan M, Puyat JH, Shulha HP, Clark EG, Levin A, Johnston JC. Risk of tuberculosis associated with chronic kidney disease: a population-based analysis. Nephrology Dialysis Transplantation. 2021;37(1):197–116. doi:10.1093/ndt/gfab222.

Retour à la référence 135

Référence 136

Romanowski K, Clark EG, Levin A, Cook VJ, Johnston JC. Tuberculosis and chronic kidney disease: an emerging global syndemic. Kidney Int. 2016;90(1):34–40. doi:10.1016/j.kint.2016.01.034.

Retour à la référence 136

Référence 137

Dalrymple LS, Katz R, Kestenbaum B, et al. The risk of infection-related hospitalization with decreased kidney function. American Journal of Kidney Diseases: The Official Journal of the National Kidney Foundation. 2012;59(3):356–363. doi:10.1053/j.ajkd.2011.07.012.

Retour à la référence 137

Référence 138

Milburn H, Ashman N, Davies P, British Thoracic Society Standards of Care C, Joint Tuberculosis C, et al. Guidelines for the prevention and management of Mycobacterium tuberculosis infection and disease in adult patients with chronic kidney disease. Thorax. 2010;65(6):557–570. doi:10.1136/thx.2009.133173.

Retour à la référence 138

Référence 139

Stamatakis G, Montes C, Trouvin JH, et al. Pyrazinamide and pyrazinoic acid pharmacokinetics in patients with chronic renal failure. Clin Nephrol. 1988;30(4):230–234.

Retour à la référence 139

Référence 140

Varughese A, Brater DC, Benet LZ, Lee CSC. Ethambutol kinetics in patients with impaired renal function. American Review of Respiratory Disease. 1986;134(1):34–38. doi:10.1016/0278-2316(86)90005-8.

Retour à la référence 140

Référence 141

Ahn C, Oh KH, Kim K, et al. Effect of peritoneal dialysis on plasma and peritoneal fluid concentrations of isoniazid, pyrazinamide, and rifampin. Perit Dial Int. 2003;23(4):362–367. doi:10.1177/089686080302300409

Retour à la référence 141

Référence 142

Si M, Li H, Chen Y, Peng H. Ethambutol and isoniazid induced severe neurotoxicity in a patient undergoing continuous ambulatory peritoneal dialysis. BMJ Case Reports. 2018;2018:bcr-2017-223187–5. doi:10.1136/bcr-2017-223187.

Retour à la référence 142

Référence 143

Saukkonen JJ, Cohn DL, Jasmer RM, ATS (American Thoracic Society) Hepatotoxicity of Antituberculosis Therapy Subcommittee, et al. An official ATS statement: Hepatotoxicity of antituberculosis therapy. Am J Respir Crit Care Med. 2006;174(8):935–952. doi:10.1164/rccm.200510-1666ST.

Retour à la référence 143

Référence 144

Yee D, Valiquette C, Pelletier M, Parisien I, Rocher I, Menzies Incidence of Serious Side Effects from First-Line Antituberculosis Drugs among Patients Treated for Active Tuberculosis. Am J Respir Crit Care Med. 2003;167(11):1472–1477. doi:10.1164/rccm.200206-626OC.

Retour à la référence 144

Référence 145

Alshammari TM, Larrat EP, Morrill HJ, Caffrey AR, Quilliam BJ, LaPlante KL. Risk of hepatotoxicity associated with fluoro- quinolones: A national case-control safety study. Am J Health Syst Pharm. 2014;71(1):37–43. doi:10.2146/ajhp130165.

Retour à la référence 145

Référence 146

Paterson JM, Mamdani MM, Manno M, Juurlink DN, Canadian Drug Safety and Effectiveness Research Network Fluoroquinolone therapy and idiosyncratic acute liver injury: A population-based study. CMAJ. 2012;184(14):1565–1570. doi:10.1503/cmaj.111823.

Retour à la référence 146

Référence 147

Shah H, Bilodeau M, Burak KW, Canadian Association for the Study of the Liver, et al. The management of chronic hepatitis C: 2018 guideline update from the Canadian Association for the Study of the Liver. CMAJ. 2018;190(22):E677–E687. doi:10.1503/cmaj.170453.

Retour à la référence 147

Référence 148

Coffin CS, Fung SK, Alvarez F, et al. Management of Hepatitis B Virus Infection: 2018 Guidelines from the Canadian Association for the Study of the Liver and Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada. CanLivJ. 2018;1(4):156–217. doi:10.3138/canlivj.2018-0008.

Retour à la référence 148

Référence 149

Chitnis AS, Cheung R, Gish RG, Wong RJ. Epidemiology and Prevention of Tuberculosis and Chronic Hepatitis B Virus Infection in the United States. J Immigrant Minority Health. 2021;23(6):1213–1267. doi:10.1007/s10903-021-01231-6.

Retour à la référence 149

Référence 150

Nooredinvand HA, Connell DW, Asgheddi M, et al. Viral hepatitis prevalence in patients with active and latent tuberculosis. World J Gastroenterol. 2015;21(29):8920–8980. doi:10.3748/wjg.v21.i29.8920.

Retour à la référence 150

Référence 151

Chua APG, Lim LKY, Gan SH, Chee CBE, Wang YT. The role of chronic viral hepatitis on tuberculosis treatment interruption. Int j Tuberc Lung Dis. 2018;22(12):1486–1494. doi:10.5588/ijtld.18.0195.

Retour à la référence 151

Référence 152

Chen L, Bao D, Gu L, et al. Co-infection with hepatitis B virus among tuberculosis patients is associated with poor outcomes during anti-tuberculosis treatment. BMC Infect Dis. 2018;18(1):1–10. doi:10.1186/s12879-018-3192-8.

Retour à la référence 152

Référence 153

Kim WS, Lee SS, Lee CM, et al. Hepatitis C and not Hepatitis B virus is a risk factor for anti-tuberculosis drug induced liver injury. BMC Infect Dis. 2016;16(1):1–7. doi:10.1186/s12879-016-1344-2.

Retour à la référence 153

Référence 154

Zheng J, Guo MH, Peng HW, Cai XL, Wu YL, Peng XE. The role of hepatitis B infection in anti-tuberculosis drug-induced liver injury: A meta-analysis of cohort studies. Epidemiol Infect. 2020;148:E290. doi:10.1017/S0950268820002861.

Retour à la référence 154

Référence 155

Ungo JR, Jones D, Ashkin D, et al. Antituberculosis drug-induced hepatotoxicity. The role of hepatitis C virus and the human immunodeficiency virus. Am J Respir Crit Care Med. 1998;157(6):1871–1876. doi:10.1164/ajrccm.157.6.9711039.

Retour à la référence 155

Référence 156

Lui GCY, Wong NS, Wong RYK, et al. Antiviral Therapy for Hepatitis B Prevents Liver Injury in Patients with Tuberculosis and Hepatitis B Coinfection. Clin Infect Dis. 2020;70(4):660–666. doi:10.1093/cid/ciz241.

Retour à la référence 156

Référence 157

Kempker RR, Alghamdi WA, Al-Shaer MH, Burch G, Peloquin CA. A Pharmacology Perspective of Simultaneous Tuberculosis and Hepatitis C Treatment. Antimicrob Agents Chemother. 2019;63(12):1–14. doi:10.1128/AAC.01215-19.

Retour à la référence 157

Référence 158

Zenner D, Kruijshaar ME, Andrews N, Abubakar I. Risk of tuberculosis in pregnancy: a national, primary care-based cohort and self-controlled case series study. Am J Respir Crit Care Med. 2012;185(7):779–784. doi:10.1164/rccm.201106-1083OC.

Retour à la référence 158

Référence 159

Singh N, Perfect JR. Immune reconstitution syndrome and exacerbation of infections after pregnancy. Clin Infect Dis. 2007;45(9):1192–1199. doi:10.1086/522182.

Retour à la référence 159

Référence 160

Jonsson J, Kuhlmann-Berenzon S, Berggren I, Bruchfeld J. Increased risk of active tuberculosis during pregnancy and post- partum: a register-based cohort study in Sweden. Eur Respir J. 2020;55(3):1901886. doi:10.1183/13993003.01886-2019.

Retour à la référence 160

Référence 161

Llewelyn M, Cropley I, Wilkinson RJ, Davidson RN. Tuberculosis diagnosed during pregnancy: a prospective study from London. Thorax. 2000;55(2):129–132. doi:10.1136/thorax.55.2.129.

Retour à la référence 161

Référence 162

Miele K, Bamrah Morris S, Tepper NK. Tuberculosis in Pregnancy. Obstet Gynecol. 2020;135(6):1444–1453. doi:10.1097/AOG.0000000000003890.

Retour à la référence 162

Référence 163

Jana N, Vasishta K, Jindal SK, Khunnu B, Ghosh K. Perinatal outcome in pregnancies complicated by pulmonary tuberculosis. Int J Gynaecol Obstet. Feb. 1994;44(2):119–124. doi:10.1016/0020-7292(94)90064-7.

Retour à la référence 163

Référence 164

Figueroa-Damian R, Arredondo-Garcia JL. Neonatal outcome of children born to women with tuberculosis. Arch Med Res. 2001;32(1):66–69. doi:10.1016/s0188-4409(00)00266-6.

Retour à la référence 164

Référence 165

Sobhy S, Babiker Z, Zamora J, Khan KS, Kunst H. Maternal and perinatal mortality and morbidity associated with tuberculosis during pregnancy and the postpartum period: a systematic review and meta-analysis. BJOG. 2017;124(5):727–733. doi:10.1111/1471-0528.14408.

Retour à la référence 165

Référence 166

S KJ, B A, H GK, G SM. Tuberculosis in pregnant women and neonates: A meta-review of current evidence. Paediatr Respir Rev. 2020;36:27–32. doi:10.1016/j.prrv.2020.02.001.

Retour à la référence 166

Référence 167

Gupta A, Hughes MD, Garcia-Prats AJ, McIntire K, Hesseling AC. Inclusion of key populations in clinical trials of new anti- tuberculosis treatments: Current barriers and recommendations for pregnant and lactating women, children, and HIV-infected persons. PLoS Med. 2019;16(8):e1002882. doi:10.1371/journal.pmed.1002882.

Retour à la référence 167

Référence 168

Snider D. Pregnancy and Tuberculosis. Chest. 1984;86(3 Suppl):10S–13S. doi:10.1378/chest.86.3.10S.

Retour à la référence 168

Référence 169

Water BJVD, Brooks MB, Huang C-c, et al. Tuberculosis clinical presentation and treatment outcomes in pregnancy: a prospective cohort study. BMC Infect Dis. 2020;20(1):686. doi: 10.1186/s12879-020-05416-6.

Retour à la référence 169

Référence 170

Abdelwahab MT, Leisegang R, Dooley KE, et al. Population Pharmacokinetics of Isoniazid, Pyrazinamide, and Ethambutol in Pregnant South African Women with Tuberculosis and HIV. Antimicrob Agents Chemother. 2020;64(3):e01978–19. doi: 10.1128/AAC.01978-19.

Retour à la référence 170

Référence 171

Gupta A, Montepiedra G, Aaron L, IMPAACT P1078 TB APPRISE Study Team, et al. Isoniazid Preventive Therapy in HIV-Infected Pregnant and Postpartum Women. N Engl J Med. 2019;381(14):1333–1346. doi:10.1056/nejmoa1813060.

Retour à la référence 171

Référence 172

Czeizel AE, Rockenbauer M, Olsen J, Sørensen HT. A population-based case-control study of the safety of oral anti-tuberculosis drug treatment during pregnancy. Int J Tuberc Lung Dis. 2001;5(6):564–568.

Retour à la référence 172

Référence 173

Bothamley G. Drug treatment for tuberculosis during pregnancy: safety considerations. Drug Saf. 2001;24(7):553–565. doi:10.2165/00002018-200124070-00006.

Retour à la référence 173

Référence 174

World Health Organization & World Health Organization. (‎2010)‎. Treatment of tuberculosis: guidelines, 4th edition. World Health Organization.

Retour à la référence 174

Référence 175

Yefet E, Schwartz N, Chazan B, Salim R, Romano S, Nachum Z. The safety of quinolones and fluoroquinolones in pregnancy: a meta-analysis. BJOG: Int J Obstet Gy. 2018; 125(9):1069–1076. doi:10.1111/1471-0528.15119.

Retour à la référence 175

Référence 176

Pediatrics AAo. Red Book: 2018 Report of the Committee on Infectious Diseases. 31st ed. Itasca, Illinois: American Academy of Pediatrics; 2018.

Retour à la référence 176

Référence 177

Gallant V, Duvvuri V, McGuire Tuberculosis in Canada - Summary 2015. Can Commun Dis Rep. Mar 2 2017;43(3-4):77–82. doi:10.14745/ccdr.v43i34a04.

Retour à la référence 177

Référence 178

Hochberg NS, Horsburgh CR.Jr. Prevention of tuberculosis in older adults in the United States: obstacles and opportunities. Clin Infect Dis. 2013;56(9):1240–1247. Maydoi:10.1093/cid/cit027.

Retour à la référence 178

Référence 179

Symes MJ, Probyn B, Daneshvar C, Telisinghe L. Diagnosing Pulmonary Tuberculosis in the Elderly. Curr Geri Rep. 2020;9(2):30–39. doi:10.1007/s13670-020-00319-5.

Retour à la référence 179

Référence 180

Gardner Toren K, Spitters C, Pecha M, Bhattarai S, Horne DJ, Narita Tuberculosis in Older Adults: Seattle and King County, Washington. Clin Infect Dis. 2020;70(6):1202–1207. doi:10.1093/cid/ciz306.

Retour à la référence 180

Référence 181

Hase I, Toren KG, Hirano H, et al. Pulmonary Tuberculosis in Older Adults: Increased Mortality Related to Tuberculosis Within Two Months of Treatment Initiation. Drugs and Aging. 2021;38(9):807–815. doi:10.1007/s40266-021-00880-4.

Retour à la référence 181

Référence 182

Kwon BS, Kim Y, Lee SH, et al. The high incidence of severe adverse events due to pyrazinamide in elderly patients with tuberculosis. PLoS One. 2020;15(7):e0236109–10. doi:10.1371/jour.

Retour à la référence 182

Référence 183

Marra F, Marra CA, Bruchet N, et al. Adverse drug reactions associated with first-line anti-tuberculosis drug regimens. Int J Tuberc Lung Dis. 2007;11(8):868–875.

Retour à la référence 183

Référence 184

Tweed CD, Wills GH, Crook AM, et al. Liver toxicity associated with tuberculosis chemotherapy in the REMoxTB study. BMC Med. 2018;16(1):46. doi:10.1186/s12916-018-1033-7.

Retour à la référence 184

Référence 185

Hosford JD, von Fricken ME, Lauzardo M, et al. Hepatotoxicity from antituberculous therapy in the elderly: a systematic review. Tuberculosis (Edinb). 2015;95(2):112–122. doi:tube.2014.10.006.

Retour à la référence 185

Référence 186

Lonnroth K, Williams BG, Stadlin S, Jaramillo E, Dye C. Alcohol use as a risk factor for tuberculosis – a systematic review. BMC Public Health. 2008;8(1):289. doi:10.1186/1471-2458-8-289.

Retour à la référence 186

Référence 187

Imtiaz S, Shield KD, Roerecke M, Samokhvalov AV, Lönnroth K, Rehm J. Alcohol consumption as a risk factor for tuberculosis: Meta-analyses and burden of disease. Eur Respir J. 2017;50(1):1700216. doi:10.1183/13993003.00216-2017.

Retour à la référence 187

Référence 188

Rehm J, Samokhvalov AV, Neuman MG, et al. The association between alcohol use, alcohol use disorders and tuberculosis (TB). A systematic review. BMC Public Health. 2009;9(1):412–450. doi:10.1186/1471-2458-9-450.

Retour à la référence 188

Référence 189

Storla DG, Yimer S, Bjune GA. A systematic review of delay in the diagnosis and treatment of tuberculosis. BMC Public Health. 2008;8(1):15–19. doi:10.1186/1471-2458-8-15.

Retour à la référence 189

Référence 190

Volkmann T, Moonan PK, Miramontes R, Oeltmann JE. Tuberculosis and excess alcohol use in the United States, 1997-2012. Int J Tuberc Lung Dis. 2015;19(1):111–119. doi:10.5588/ijtld.14.0516.

Retour à la référence 190

Référence 191

Ragan EJ, Kleinman MB, Sweigart B, et al. The impact of alcohol use on tuberculosis treatment outcomes: a systematic review and meta-analysis. Int J Tuberc Lung Dis. 2020;24(1):73–82. doi:10.5588/ijtld.19.0080.

Retour à la référence 191

Référence 192

Samuels JP, Sood A, Campbell JR, Ahmad Khan F, Johnston JC. Treatment outcomes of multidrug-resistant tuberculosis: a systematic review and meta-analysis. Sci Rep. 2018;8(1):1–13. doi:10.1038/s41598-018-23344-z.

Retour à la référence 192

Référence 193

Torres NMC, Rodríguez JJQ, Andrade PSP, Arriaga MB, Netto EM. Factors predictive of the success of tuberculosis treatment: A systematic review with meta-analysis. PLoS One. 2019;14(12):e0226507–24. doi:10.1371/journal.pone.0226507.

Retour à la référence 193

Référence 194

Burman WJ, Cohn DL, Rietmeijer CA, Judson FN, Sbarbaro JA, Reves RR. Noncompliance with directly observed therapy for tuberculosis: Epidemiology and effect on the outcome of treatment. Chest. 1997;111(5):1168–1173. doi:10.1378/chest.111.5.1168.

Retour à la référence 194

Référence 195

Deiss RG, Rodwell TC, Garfein RS. Tuberculosis and illicit drug use: Review and update. Clin Infect Dis. 2009;48(1):72–82. doi:10.1086/594126.

Retour à la référence 195

Référence 196

Minja LT, Hella J, Mbwambo J, et al. High burden of tuberculosis infection and disease among people receiving medication-assisted treatment for substance use disorder in Tanzania. PLoS One. 2021;16(4):e0250038. doi:10.1371/journal.pone.0250038.

Retour à la référence 196

Référence 197

Getahun H, Gunneberg C, Sculier D, Verster A, Raviglione Tuberculosis and HIV in people who inject drugs: Evidence for action for tuberculosis, HIV, prison and harm reduction services. Curr Opin HIV Aids. 2012;7(4):345–353. doi:COH.0b013e328354bd44.

Retour à la référence 197

Référence 198

Duarte R, Lönnroth K, Carvalho C, et al. Tuberculosis, social determinants and co-morbidities (including HIV). Pulmonology. 2018;24(2):115–119. doi:10.1016/j.rppnen.2017.11.003.

Retour à la référence 198

Référence 199

Pablos-Méndez A, Knirsch CA, Barr RG, Lerner BH, Frieden TR. Nonadherence in tuberculosis treatment: Predictors and consequences in New York City. American Journal of Medicine. 1997;102(2):164–170. doi:10.1016/S0002-9343(96)00402-0.

Retour à la référence 199

Référence 200

Chaisson RE, Barnes GL, Hackman J, et al. A randomized, controlled trial of interventions to improve adherence to isoniazid therapy to prevent tuberculosis in injection drug users. American Journal of Medicine. 2001;110(8):610–615. doi:S0002-9343(01)00695-7.

Retour à la référence 200

Référence 201

Batki SL, Gruber VA, Bradley JM, Bradley M, Delucchi K. A controlled trial of methadone treatment combined with directly observed isoniazid for tuberculosis prevention in injection drug users. Drug Alcohol Depend. 2002;66(3):283–293. doi:S0376-8716(01)00208-3.

Retour à la référence 201

Référence 202

Smirnoff M, Goldberg R, Indyk L, Adler JJ. Directly observed therapy in an inner city hospital. International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 1998;2(2):134–139.

Retour à la référence 202

Référence 203

Schluger N, Ciotoli C, Cohen D, Johnson H, Rom WN. Comprehensive tuberculosis control for patients at high risk for noncompliance. Am J Respir Crit Care Med. 1995;151(5):1486–1490. doi:10.1164/ajrccm.151.5.7735604.

Retour à la référence 203

Référence 204

Raistrick D, Hay A, Wolff K. Methadone maintenance and tuberculosis treatment. BMJ. 1996;313(7062):925–926. doi:bmj.313.7062.925.

Retour à la référence 204

Référence 205

McCance-Katz EF, Moody DE, Prathikanti S, Friedland G, Rainey PM. Rifampin, but not rifabutin, may produce opiate withdrawal in buprenorphine-maintained patients. Drug Alcohol Depend. 2011;118(2-3):326–334. doi:10.1016/j.drugalcdep.2011.04.013.

Retour à la référence 205

Référence 206

Brown LS, Sawyer RC, Li R, Cobb MN, Colborn DC, Narang PK. Lack of a pharmacologic interaction between rifabutin and methadone in HIV-infected former injecting drug users. Drug Alcohol Depend. 1996;43(1-2):71–77. doi:10.1016/S0376-8716(97)84352-9.

Retour à la référence 206

Référence 207

Bates MN, Khalakdina A, Pai M, Chang L, Lessa F, Smith KR. Risk of tuberculosis from exposure to tobacco smoke: A systematic review and meta-analysis. Arch Intern Med. 2007;167(4):335–342. doi:10.1001/archinte.167.4.335.

Retour à la référence 207

Référence 208

Van Zyl Smit RN, Pai M, Yew WW, et al. Global lung health: The colliding epidemics of tuberculosis, tobacco smoking, HIV and COPD. Eur Respir J. 2010;35(1):27–33. doi:10.1183/09031936.00072909.

Retour à la référence 208

Référence 209

Obore N, Kawuki J, Guan J, Papabathini SS, Wang L. Association between indoor air pollution, tobacco smoke and tuberculosis: an updated systematic review and meta-analysis. Public Health. 2020;187:24–35. doi:10.1016/j.puhe.2020.07.031.

Retour à la référence 209

Référence 210

Altet-Gómez MN, Alcaide J, Godoy P, Romero MA. Hernández Del Rey I. Clinical and epidemiological aspects of smoking and tuberculosis: A study of 13 038 cases. International Journal of Tuberculosis and Lung Disease. 2005;9(4):430–436.

Retour à la référence 210

Référence 211

Leung CC, Yew WW, Chan CK, et al. Smoking adversely affects treatment response, outcome and relapse in tuberculosis. Eur Respir J. 2015;45(3):738–745. doi:10.1183/09031936.00114214.

Retour à la référence 211

Référence 212

Burusie A, Enquesilassie F, Addissie A, Dessalegn B, Lamaro T. Effect of smoking on tuberculosis treatment outcomes: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2020;15(9):e0239333–20. doi:10.1371/journal.pone.0239333.

Retour à la référence 212

Référence 213

Gajalakshmi V, Peto R, Kanaka TS, Jha P. Smoking and mortality from tuberculosis and other diseases in India: Retrospective study of 43 000 adult male deaths and 35 000 controls. Lancet. 2003;362(9383):507–515. doi:10.1016/S0140-6736(03)14109-8.

Retour à la référence 213

Référence 214

Yen YF, Yen MY, Lin YS, et al. Smoking increases risk of recur- rence after successful anti-tuberculosis treatment: A population-based study. Int J Tuberc Lung Dis. 2014;18(4):492–498. doi:10.5588/ijtld.13.0694.

Retour à la référence 214

Référence 215

Whitehouse E, Lai J, Golub JE, Farley JE. A systematic review of the effectiveness of smoking cessation interventions among patients with tuberculosis. Public Health Action. 2018;8(2):37–49. doi:10.5588/pha.18.0006.

Retour à la référence 215

Référence 216

Jeyashree K, Kathirvel S, Shewade HD, Kaur H, Goel S, Cochrane Tobacco Addiction Group. Smoking cessation interventions for pulmonary tuberculosis treatment outcomes. The Cochrane Database of Systematic Reviews. 2016;CD011125. doi:10.1002/14651858.CD011125.pub2.

Retour à la référence 216

Référence 217

Alffenaar JWC, Gumbo T, Dooley KE, et al. Integrating pharmacokinetics and pharmacodynamics in operational research to end tuberculosis. Clin Infect Dis. 2020;70(8):1774–1780. doi:10.1093/cid/ciz942.

Retour à la référence 217

Référence 218

Hall RG, Leff RD, Gumbo T. Treatment of active pulmonary tuberculosis in adults: Current standards and recent advances. Insights from the Society of Infectious Diseases Pharmacists. Pharmacotherapy. 2009;29(12):1468–1481. doi:10.1592/phco.29.12.1468.

Retour à la référence 218

Référence 219

Abrogoua DP, Kamenan BAT, Ahui BJM, Doffou E. Pharmaceutical interventions in the management of tuberculosis in a pneumophtisiology department, Ivory Coast. Ther Clin Risk Manag. 2016;12:1749–1756. doi:10.2147/TCRM.S118442.

Retour à la référence 219

Référence 220

Reitman ML, Chu X, Cai X, et al. Rifampin's acute inhibitory and chronic inductive drug interactions: Experimental and model-based approaches to drug-drug interaction trial design. Clin Pharmacol Ther. 2011;89(2):234–242. doi:10.1038/clpt.2010.271.

Retour à la référence 220

Référence 221

Sekaggya-Wiltshire C, Dooley KE. Pharmacokinetic and pharmacodynamic considerations of rifamycin antibiotics for the treatment of tuberculosis. Expert Opin Drug Metab Toxicol. 2019;15(8):615–618. doi:10.1080/17425255.2019.1648432.

Retour à la référence 221

Référence 222

Dooley KE, Bliven-Sizemore EE, Weiner M, et al. Safety and pharmacokinetics of escalating daily doses of the antituberculosis drug rifapentine in healthy volunteers. Clin Pharmacol Ther. 2012;91(5):881–888. doi:10.1038/clpt.2011.323.

Retour à la référence 222

Référence 223

Sahasrabudhe V, Zhu T, Vaz A, Tse S. Drug Metabolism and Drug Interactions: Potential Application to Antituberculosis Drugs. J Infect Dis. 2015;211(suppl 3):S107–S114. doi:10.1093/infdis/jiv009.

Retour à la référence 223

Référence 224

McFeely SJ, Yu J, Zhao P, et al. Drug-Drug Interactions of Infectious Disease Treatments in Low-Income Countries: A Neglected Topic? Clin Pharmacol Ther. 2019;105(6):1378–1385. doi:10.1002/cpt.1397.

Retour à la référence 224

Référence 225

Yang CS, Boswell R, Bungard TJ. A case series of the rifampin-warfarin drug interaction: focus on practical warfarin management. Eur J Clin Pharmacol. 2021;77(3):341–348. doi:1007/s00228-020-03057-x.

Retour à la référence 225

Référence 226

Martins MAP, Reis AMM, Sales MF, et al. Rifampicin-warfarin interaction leading to macroscopic hematuria: A case report and review of the literature. BMC Pharmacol Toxicol. 2013;14(1):10–27. doi:10.1186/2050-6511-14-27.

Retour à la référence 226

Référence 227

Wiggins BS, Dixon DL, Neyens RR, Page RL, Gluckman TJ. Select Drug-Drug Interactions With Direct Oral Anticoagulants: JACC Review Topic of the Week. J Am Coll Cardiol. 2020;75(11):1341–1350. doi:10.1016/j.jacc.2019.12.068.

Retour à la référence 227

Référence 228

Lutz JD, Kirby BJ, Wang L, et al. Cytochrome P450 3A Induction Predicts P-glycoprotein Induction; Part 2: Prediction of Decreased Substrate Exposure After Rifabutin or Carbamazepine. Clin Pharmacol Ther. 2018;104(6):1191–1198. doi:10.1002/cpt.1072.

Retour à la référence 228

Référence 229

Chang SH, Chou IJ, Yeh YH, et al. Association between use of Non-Vitamin K Oral Anticoagulants With and Without Concurrent Medications and Risk of Major Bleeding in Nonvalvular Atrial Fibrillation. JAMA – Journal of the American Medical Association. 2017;318(13):1250–1259. doi:jama.2017.13883.

Retour à la référence 229

Référence 230

Mendell J, Chen S, He L, Desai M, Parasramupria DA. The effect of rifampin on the pharmacokinetics of edoxaban in healthy adults. Clin Drug Investig. 2015;35(7):447–453. doi:10.1007/s40261-015-0298-2.

Retour à la référence 230

Référence 231

Vakkalagadda B, Frost C, Byon W, et al. Effect of rifampin on the pharmacokinetics of apixaban, an oral direct inhibitor of factor xa. Am J Cardiovasc Drugs. 2016;16(2):119–127. doi:10.1007/s40256-015-0157-9.

Retour à la référence 231

Référence 232

Kay L, Kampmann J, Svendsen T, et al. Influence of rifampicin and isoniazid on the kinetics of phenytoin. Br J Clin Pharmacol. 1985;20(4):323–326. doi:10.1111/j.1365-2125.1985.tb05071.x.

Retour à la référence 232

Référence 233

Ebert U, Thong NQ, Oertel R, Kirch W. Effects of rifampicin and cimetidine on pharmacokinetics and pharmacodynamics of lamotrigine in healthy subjects. European Journal of Clinical Pharmacology. 2000;56(4):299–304. doi:10.1007/s002280000146.

Retour à la référence 233

Référence 234

Wimpelmann J, Høvik H, Riedel B, Slørdal L. The interaction between rifampicin and lamotrigine: A case report. Br J Clin Pharmacol. 2019;85(8):1859–1860. doi:10.1111/bcp.13973.

Retour à la référence 234

Référence 235

Egelund EF, Mohamed MEF, Fennelly KP, Peloquin CA. Concomitant use of carbamazepine and rifampin in a patient with mycobacterium avium complex and seizure disorder. J Pharm Technol. 2014;30(3):93–96. doi:10.1177/8755122514523934.

Retour à la référence 235

Référence 236

Niemi M, Backman JT, Neuvonen M, Neuvonen PJ. Effect of rifampicin on the pharmacokinetics and pharmacodynamics of nateglinide in healthy subjects. Br J Clin Pharmacol. 2003;56(4):427–432. doi:10.1046/j.1365-2125.2003.01884.x.

Retour à la référence 236

Référence 237

Niemi M, Backman JT, Neuvonen M, Neuvonen PJ, Kivistö KT. Effects of rifampin on the pharmacokinetics and phar- macodynamics of glyburide and glipizide. Clinical Pharmacology and Therapeutics. 2001;69(6):400–406. doi:10.1067/mcp.2001.115822.

Retour à la référence 237

Référence 238

Niemi M, Backman JT, Neuvonen PJ. Effects of trimethoprim and rifampin on the pharmacokinetics of the cytochrome P450 2C8 substrate rosiglitazone. Clinical Pharmacology and Therapeutics. 2004;76(3):239–249. doi:10.1016/j.clpt.2004.05.001.

Retour à la référence 238

Référence 239

Niemi M, Backman JT, Fromm MF, Neuvonen PJ, Kivistö KT. Pharmacokinetic interactions with rifampicin: clinical relevance. Clin Pharmacokinet. 2003;42(9):819–850. doi:10.2165/00003088-200342090-00003.

Retour à la référence 239

Référence 240

Park JY, Kim KA, Kang MH, Kim SL, Shin JG. Effect of rifampin on the pharmacokinetics of rosiglitazone in healthy subjects. Clin Pharmacol Ther. 2004;75(3):157–162. doi:10.1016/j.clpt.2003.10.003.

Retour à la référence 240

Référence 241

Sahi J, Black CB, Hamilton GA, et al. Comparative effects of thiazolidinediones on in vitro P450 enzyme induction and inhibition. Drug Metab Dispos. 2003;31(4):439–446. doi:10.1124/dmd.31.4.439.

Retour à la référence 241

Référence 242

Jaakkola T, Backman JT, Neuvonen M, Laitila J, Neuvonen PJ. Effect of rifampicin on the pharmacokinetics of pioglitazone. Br J Clin Pharmacol. Jan 2006;61(1):70–78. doi:j.1365-2125.2005.02515.x.

Retour à la référence 242

Référence 243

Riza AL, Pearson F, Ugarte-Gil C, et al. Clinical management of concurrent diabetes and tuberculosis and the implications for patient services. Lancet Diabetes Endocrinol. 2014;2(9):740–753. Sep doi:10.1016/S2213-8587(14)70110-X.

Retour à la référence 243

Référence 244

Tucker RM, Denning DW, Hanson LH, et al. Interaction of azoles with rifampin, phenytoin, and carbamazepine: in vitro and clinical observations. Clin Infect Dis. 1992;14(1):165–174. doi:clinids/14.1.165.

Retour à la référence 244

Référence 245

Hohmann C, Kang EM, Jancel T. Rifampin and posaconazole coadministration leads to decreased serum posaconazole concentrations. Clin Infect Dis. 2010;50(6):939–940. doi:650740.

Retour à la référence 245

Référence 246

Geist MJ, Egerer G, Burhenne J, Riedel KD, Mikus G. Induction of voriconazole metabolism by rifampin in a patient with acute myeloid leukemia: importance of interdisciplinary communication to prevent treatment errors with complex medications. Antimicrob Agents Chemother. 2007;51(9):3455–3456. doi:10.1128/AAC.00579-07.

Retour à la référence 246

Référence 247

Townsend R, Dietz A, Hale C, et al. Pharmacokinetic Evaluation of CYP3A4-Mediated Drug-Drug Interactions of Isavuconazole With Rifampin, Ketoconazole, Midazolam, and Ethinyl Estradiol/ Norethindrone in Healthy Adults. Clin Pharmacol Drug Dev. 2017;6(1):44–53. doi:10.1002/cpdd.285.

Retour à la référence 247

Référence 248

Ayudhya DPN, Thanompuangseree N, Tansuphaswadikul S. Effect of rifampicin on the pharmacokinetics of fluconazole in patients with AIDS. Clin Pharmacokinet. 2004;43(11):725–732. doi:10.2165/00003088-200443110-00003.

Retour à la référence 248

Référence 249

Kirch W, Rose I, Klingmann I, Pabst J, Ohnhaus EE. Interaction of bisoprolol with cimetidine and rifampicin. Eur J Clin Pharmacol. 1986;31(1):59–62. doi:10.1007/BF00870987.

Retour à la référence 249

Référence 250

Tada Y, Tsuda Y, Otsuka T, et al. Case report: Nifedipine-rifampicin interaction attenuates the effect on blood pressure in a patient with essential hypertension. Am J Med Sci. 1992;303(1):25–27. doi:10.1097/00000441-199201000-00006.

Retour à la référence 250

Référence 251

Williamson KM, Patterson JH, McQueen RH, Adams KF, Pieper JA. Effects of erythromycin or rifampin on losartan pharmacokinetics in healthy volunteers. Clin Pharmacol Ther. 1998;63(3):316–323. doi:10.1016/S0009-9236(98)90163-1.

Retour à la référence 251

Référence 252

Liu W, Yan T, Chen K, Yang L, Benet LZ, Zhai S. Predicting Interactions between Rifampin and Antihypertensive Drugs Using the Biopharmaceutics Drug Disposition Classification System. Pharmacotherapy. 2020;40(4):274–290. doi:10.1002/phar.2380.

Retour à la référence 252

Référence 253

McAllister WA, Thompson PJ, Al-Habet SM, Rogers HJ. Rifampicin reduces effectiveness and bioavailability of prednisolone. Br Med J (Clin Res Ed). 1983;286(6369):923–925. doi:bmj.286.6369.923.

Retour à la référence 253

Référence 254

Powell-Jackson PR, Gray BJ, Heaton RW, Costello JF, Williams R, English J. Adverse effect of rifampicin administration on steroid-dependent asthma. Am Rev Respir Dis. 1983;128(2):307– 310. doi:10.1164/arrd.1983.128.2.307.

Retour à la référence 254

Référence 255

Lee KH, Shin JG, Chong WS, et al. Time course of the changes in prednisolone pharmacokinetics after co-administration or discontinuation of rifampin. Eur J Clin Pharmacol. 1993;45(3):287–289. doi:10.1007/BF00315399.

Retour à la référence 255

Référence 256

Bhaloo S, Prasad GV. Severe reduction in tacrolimus levels with rifampin despite multiple cytochrome P450 inhibitors: a case report. Transplant Proc. 2003;35(7):2449–2451. doi: 2003.08.019.

Retour à la référence 256

Référence 257

van Buren D, Wideman CA, Ried M, et al. The antagonistic effect of rifampin upon cyclosporine bioavailability. Transplant Proc. 1984;16(6):1642–1645.

Retour à la référence 257

Référence 258

Hebert MF, Fisher RM, Marsh CL, Dressler D, Bekersky I. Effects of rifampin on tacrolimus pharmacokinetics in healthy volunteers. J Clin Pharmacol. 1999;39(1):91–96. doi:10.1177/00912709922007499.

Retour à la référence 258

Référence 259

Wang Y-C, Salvador NG, Lin C-C, et al. Comparative analysis of the drug-drug interaction between immunosuppressants, safety and efficacy of rifabutin from rifampicin-based Anti-TB treatment in living donor liver transplant recipients with active tuberculosis. Biomedical Journal. 2020:1–9. doi:10.1016/j.bj.2020.08.010.

Retour à la référence 259

Référence 260

Strayhorn VA, Baciewicz AM, Self TH. Update on rifampin drug interactions, III. Arch Intern Med. Nov 24 1997;157(21):2453–2458.

Retour à la référence 260

Référence 261

Nolan SR, Self TH, Norwood JM. Interaction between rifampin and levothyroxine. South Med J. 1999;92(5):529–531. doi:10.1097/00007611-199905000-00018.

Retour à la référence 261

Référence 262

Kim HI, Kim TH, Kim H, et al. Effect of Rifampin on thyroid function test in patients on levothyroxine medication. PLoS One. 2017;12(1):e0169775–11. doi:10.1371/journal.pone.0169775.

Retour à la référence 262

Référence 263

Takasu N, Kinjou Y, Kouki T, Takara M, Ohshiro Y, Komiya I. Rifampin-induced hypothyroidism. J Endocrinol Invest. 2006;29(7):645–649. doi:10.1007/BF03344165.

Retour à la référence 263

Référence 264

Kreek MJ, Garfield JW, Gutjahr CL, Giusti LM. Rifampin-induced methadone withdrawal. N Engl J Med. 1976;294(20):1104–1106. doi:10.1056/NEJM197605132942008.

Retour à la référence 264

Référence 265

Badhan RKS, Gittins R, Al Zabit D. The optimization of methadone dosing whilst treating with rifampicin: A pharmacokinetic modeling study. Drug Alcohol Depend. 2019;200:168–180. doi:10.1016/j.drugalcdep.2019.03.013.

Retour à la référence 265

Référence 266

Simmons KB, Haddad LB, Nanda K, Curtis KM. Drug interactions between rifamycin antibiotics and hormonal contraception: a systematic review. BJOG. 2018;125(7):804–811. doi:1471-0528.15027.

Retour à la référence 266

Détails de la page

Date de modification :