VIH et SIDA : Surveillance
Sur cette page
- Surveillance du VIH et du SIDA
- Gérer et protéger de vos données
- Comment le Canada rend compte du VIH
- Tendances actuelles (rapports techniques)
Surveillance du VIH et du SIDA
Le VIH et le SIDA sont tous deux des maladies à déclaration obligatoire au niveau national. Cela signifie que l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collecte des données sur les cas diagnostiqués pour surveiller les tendances nationales, une pratique appelée surveillance de la santé publique.
L'ASPC ne collecte pas d'informations personnelles identifiables, comme votre nom, vos coordonnées ou vos numéros de carte de santé.
Les informations sur les tendances du VIH et du sida aident les communautés, les professionnels de la santé et les ministères de santé publique à :
- comprendre quels sont les besoins en matière de prévention et de soins de santé
- évaluer l'impact des programmes et des services
Ces données aident également les communautés qui ont un fardeau accru du VIH à plaider pour et à obtenir les soins, le soutien et les ressources dont elles ont besoin.
Comment l'ASPC obtient des informations sur les cas diagnostiqués
Les professionnels de la santé et les laboratoires signalent les cas à leur unité de santé publique locale ainsi qu'aux autorités provinciales et territoriales de santé publique pour un suivi. Les provinces et territoires rapportent ensuite volontairement des cas (sans aucune information identifiable) à l'ASPC.
Seules les informations provenant des tests effectués par des professionnels de la santé pour confirmer une infection par le VIH sont rapportées. L'ASPC ne reçoit pas d'informations provenant de :
- tests d'auto-dépistage effectués à domicile
- tests de dépistage au point de service effectués dans une organisation communautaire sans consulter un professionnel de la santé
Pour en savoir plus :
Gérer et protéger vos données
Comment nous rendons compte des tendances
La surveillance de la santé publique utilise des données sur les diagnostics du VIH pour mesurer la santé des populations et identifier les tendances. Nous examinons les données du point de vue de groupes de personnes, pas des individus.
Il est important de reconnaître que la veille scientifique en santé publique n'est pas la même que la surveillance utilisée par les forces de l'ordre, la sécurité privée et d'autres parties. Cependant, le terme peut toujours soulever un malaise ou avoir des significations négatives pour certaines personnes et certaines communautés.
Comment nous protégeons les données
Nous veillons à ce que les données soient collectées, stockées et analysées de manière appropriée. Nous collaborons avec les communautés les plus touchées par le VIH pour nous assurer que les données :
- sont traités avec précision et respect;
- représentent les populations les plus touchées par le VIH.
Il est important que notre rapport ne contribue pas à d'autres défis ou à la stigmatisation vécue par les personnes vivant avec le VIH.
Comment le Canada rend compte du VIH
Les rapports de surveillance fournissent des informations sur le nombre de personnes diagnostiquées avec le VIH au cours de cette année civile.
Un diagnostic de VIH signifie que vous avez été diagnostiqué par un professionnel de la santé après avoir passé un test pour confirmer que vous vivez avec le VIH. Certaines de vos informations, telles que votre sexe, votre âge et votre province ou territoire, sont ensuite envoyées aux agences de santé publique qui surveillent les tendances du VIH. Les nouveaux diagnostics de VIH sont signalés l'année où vous êtes d'abord diagnostiqué, ce qui peut ne pas être la même année où vous avez contracté le VIH.
Nous pouvons également estimer le nombre total de personnes vivant avec le VIH, tant les personnes qui savent qu'elles ont le VIH que celles qui ne le savent pas. Nous sommes en mesure d'estimer un nombre approximatif en utilisant :
- des données provenant de tests de laboratoire spécialisés;
- des données de surveillance sur les nouveaux diagnostics;
- des données de sondage provenant de la population générale et des populations les plus touchées;
- des modèles mathématiques avec des hypothèses sur d'autres facteurs pertinents.
Cela peut nous permettre de mieux comprendre le nombre estimé de personnes vivant avec un VIH non diagnostiqué. Ces informations, combinées avec des informations sur le nombre de personnes décédées et celles qui ont emménagé au Canada ou qui ont déménagé à l'étranger, nous permettent d'estimer le nombre total de personnes vivant avec le VIH au Canada.