Plan ministériel 2025-2026 de Savoir polaire Canada
Sur cette page
- Message du ministre
- Message de la présidente et directrice générale par intérim
- Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes
- Dépenses et ressources humaines prévues
- Renseignements ministériels
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Définitions
Renseignements sur les droits d’auteur
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représentée par la Ministre Affaires du Nord et de l’Arctique et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord, 2025
Plan ministériel 2025-2026
No de catalogue R101-4F-PDF
ISSN 2371-7130
Message du ministre

L’honorable Rebecca Chartrand
Ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord
En tant que ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord, je suis fier de présenter le Plan ministériel 2025-2026 de Savoir polaire Canada, qui décrit les plans et les priorités de l’organisme pour l’exercice à venir.
Établi en 2015, Savoir polaire Canada célèbre dix années d’avancement des connaissances du Canada sur l’Arctique, de renforcement des partenariats et de leadership canadien en matière de sciences et de technologie polaires, ainsi que de promotion du développement et de la diffusion des connaissances sur les régions circumpolaires.
En tant qu’organisme de recherche, Savoir polaire Canada accorde la priorité à l’inclusion et au développement conjoint du savoir et des perspectives autochtones et locaux dans ses recherches scientifiques, son développement technologique et la mise en œuvre de ses programmes. Afin de faire progresser les solutions autochtones en matière de climat, Savoir polaire Canada continuera de financer et d’élaborer des programmes visant à autonomiser et à perfectionner la jeunesse autochtone et la jeunesse du Nord. En offrant des formations et des occasions de participer à des projets de recherche, Savoir polaire Canada inspire une nouvelle génération de chercheurs du Nord et contribue à renforcer l’autodétermination et les capacités dans les domaines des sciences et de la technologie.
Savoir polaire Canada continuera à définir la position du Canada sur la politique nationale et internationale en matière de sciences polaires en réunissant les intervenants des gouvernements, des universités, des communautés autochtones et des organismes de recherche afin de favoriser le progrès collectif et d’assurer une approche fédérale aussi éclairée que possible. Grâce à des partenariats permanents et à la diffusion des connaissances, Savoir polaire Canada continuera à renforcer le leadership du pays dans le domaine des sciences et de la technologie polaires ainsi qu’à défendre les priorités des populations autochtones et du Nord sur la scène internationale.
Je suis honoré que Savoir polaire Canada fasse partie de mon portefeuille, et je suis convaincu que, grâce à nos efforts de collaboration, nous relèverons les défis uniques du Nord et améliorerons la qualité de vie des collectivités nordiques.
Message de la présidente et directrice générale par intérim

Suzanne Kerr
Présidente et directrice générale par intérim, Savoir polaire Canada
L’année à venir, 2025-2026, promet d’être passionnante et productive pour Savoir polaire Canada, alors que nous continuons de mettre en œuvre le Cadre de sciences et de technologie 2020-2025. Ce cadre, fruit d’années d’efforts soutenus, a été conçu dans un double but : établir une vision stratégique fondée sur la décennie écoulée et trouver les ressources nécessaires à la pleine réalisation de notre mandat. Il servira de feuille de route pour la planification des activités, les décisions de financement et les partenariats, tout en favorisant une meilleure consultation des communautés autochtones et nordiques afin de répondre à leurs priorités et d’élaborer des initiatives de recherche percutantes.
Alors que le Cadre doit être renouvelé pour 2025-2030, Savoir polaire Canada en a déjà établi les fondements. À la fin de 2024-2025, nous avons étendu notre présence à Whitehorse, au Yukon, et nous étudions la possibilité d’ajouter d’autres bureaux dans le Nord en 2025-2026. Ces efforts visent à renforcer nos capacités de recherche et à garantir que les perspectives et les besoins des collectivités locales sont parfaitement intégrés dans notre travail. Savoir polaire Canada reste déterminé à accroître les possibilités offertes aux Inuit, conformément à l’esprit et à l’intention de l’Accord du Nunavut. En 2025-2026, nous présenterons un nouveau plan d’embauchage des Inuit, axé sur l’augmentation de la représentation des Inuit au sein de l’organisme, le soutien au perfectionnement de carrière par l’éducation et la formation, et la création de nouvelles occasions dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) pour les habitants du Nord et les jeunes Inuit. Cette initiative reflète notre volonté d’encourager l’autodétermination et de renforcer les capacités scientifiques et technologiques dans le Nord et l’Arctique.
Cette année marque également une étape importante : le 10e anniversaire de Savoir polaire Canada, qui fait progresser le leadership canadien en matière de sciences et de technologie polaires. Au cours de la dernière décennie, nous nous sommes constamment efforcés d’intégrer l’innovation scientifique de pointe à l’expérience et au savoir des collectivités de l’Arctique et du Nord. Nous célébrons une décennie de collaboration, d’apprentissage et de croissance en organisant une exposition spéciale créée en partenariat avec le Musée canadien de la nature. Cette exposition, qui mettra en lumière les réalisations de Savoir polaire Canada dans le domaine de la recherche sur l’Arctique, quittera la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique pour être montrée au Musée de la nature d’Ottawa afin qu’un plus grand nombre de gens puissent en profiter. Pour l’avenir, Savoir polaire Canada se concentre sur le renforcement de sa main-d’œuvre, l’établissement de partenariats nationaux et internationaux, l’avancement de la recherche scientifique de pointe et la résolution des problèmes urgents liés à la résilience aux changements climatiques dans le Nord et l’Arctique. Notre engagement en faveur de la collaboration, de l’inclusion et du respect reste au cœur de notre mission.
En tant que présidente et directrice générale par intérim, je suis fière de présenter le Plan ministériel 2025-2026 de Savoir polaire Canada et je me réjouis d’entamer ce nouveau chapitre avec notre équipe et nos partenaires dévoués. Ensemble, nous continuerons à faire progresser la science et l’innovation au profit de l’Arctique, de ses collectivités, du Canada et du monde.
Plans pour assurer les responsabilités essentielles et les services internes
Responsabilités essentielles et services internes :
Responsabilité essentielle 1 : Sciences et savoir polaires
Dans la présente section
- Description
- Répercussions sur la qualité de vie
- Indicateurs, résultats et cibles
- Plans visant à atteindre les cibles
- Principaux risques
- Ressources prévues pour atteindre les résultats
- Priorités gouvernementales connexes
- Répertoire des programmes
- Résumé des changements apportés au cadre d’établissement de rapport depuis l’année dernière
Description
Savoir polaire Canada est l’organisme des sciences polaires du Canada. Il mène ses activités à partir du campus de calibre mondial de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut. Savoir polaire Canada effectue des recherches polaires multidisciplinaires et les publie. Grâce à son programme de subventions et de contributions, l’organisme aide financièrement le milieu universitaire, des collectivités nordiques et de l’Arctique et des organisations qui mènent des recherches et des projets connexes. Savoir polaire Canada vise à inclure dans la mesure du possible le savoir autochtone et local, ainsi qu’à accroître la coordination et la collaboration nationale et internationale en matière de recherche en tirant parti des ressources avec nos partenaires. Au moyen d’ateliers, de conférences, des médias sociaux et d’autres outils, Savoir polaire Canada favorise et promeut la mise en commun des connaissances avec les communautés scientifiques et politiques polaires, ainsi que leur diffusion auprès du grand public. Grâce à l’ensemble de ses activités principales, Savoir polaire Canada vise à aider financièrement et à former la prochaine génération de professionnels de la recherche polaire, en mettant tout particulièrement l’accent sur la jeunesse du Nord et sur la jeunesse autochtone.
Répercussions sur la qualité de vie
Savoir polaire Canada contribue aux indicateurs de durabilité environnementale de plusieurs façons, notamment :
- mise en œuvre d’un modèle de grappes de recherche en 2025-2026 afin de rassembler des applications d’infrastructure originales pour promouvoir des pratiques durables et réduire l’impact humain sur les environnements du Nord;
- progression des connaissances sur les dynamiques écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins du Nord et de l’Arctique afin de préserver la biodiversité du Canada malgré les défis que créent les changements climatiques rapides;
- établir un partenariat avec le Musée canadien de la nature pour mener des recherches essentielles sur les répercussions des changements climatiques sur la dynamique des populations et les cycles d’abondance des petits mammifères ainsi que sur la vulnérabilité des espèces végétales du Nord et de l’Arctique, en particulier celles dont le cycle de vie et les périodes de floraison varient, dans un climat qui se réchauffe;
- établir des données de référence sur la biodiversité et la distribution des espèces marines, en particulier les poissons et les algues de l’Arctique;
- poursuivre la collaboration avec des partenaires de recherche tels que l’Université de la Saskatchewan et le Réseau canadien pour la santé de la faune afin de mieux comprendre la souveraineté et la sécurité alimentaires dans le Nord et l’Arctique, y compris en surveillant les animaux sauvages, comme les oies, et en faisant des recherches sur les tendances en matière de maladies zoonotiques.
En outre, grâce à ses efforts visant à favoriser la réconciliation avec les Autochtones et à prendre des mesures pour réduire les inégalités, Savoir polaire Canada progresse sur le plan de l’indicateur des perceptions positives de la diversité, notamment :
- poursuite du partenariat avec l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Conseil tribal des Gwich'in afin de renforcer les capacités de surveillance communautaire et de recherche menée par le Nord parmi les porteurs de savoir autochtone et local, tout en intégrant le savoir autochtone aux résultats scientifiques;
- promotion de l’autodétermination des Autochtones par le financement d’équipes de recherche universitaires et communautaires dirigées par des Autochtones et des habitants du Nord, et par le soutien à la recherche dans chacune des régions du Nord canadien ainsi que chez les Inuit, les Premières Nations et les Métis
Indicateurs, résultats et cibles
Cette section présente des renseignements détaillés sur les indicateurs de résultat ministériel, les résultats réels des trois derniers exercices, les cibles et les dates cibles approuvées en 2025‑2026 pour Sciences et savoir polaires. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
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Pourcentage des publications de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne par le public canadien | 2021‑2022 : 83 % 2022‑2023 : 45 % 2023‑2024 : 39 % |
Au moins 30 % | Le 31 mars 2026 |
Nombre de citations provenant de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada | 2021‑2022 : 91 % 2022‑2023 : 188 % 2023‑2024 : 252 % |
Au moins 100 % | Le 31 mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone ou local | 2021‑2022 : 47 % 2022‑2023 : 81 % 2023‑2024 : 88 % |
Au moins 90 % | Le 31 mars 2026 |
Pourcentage de projets arctiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada faisant appel à des gens du Nord | 2021‑2022 : 69 % 2022‑2023 : 78 % 2023‑2024 : 90 % |
Au moins 90 % | Le 31 mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible
| Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Nombre d’activités ou d’initiatives d’échange de connaissances pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada | 2021‑2022 : 217 % 2022‑2023 : 716 % 2023‑2024 : 251 % |
Au moins 100 % | Le 31 mars 2026 |
Pourcentage d’investissements suscités par les projets subventionnés par Savoir polaire Canada | 2021‑2022 : 66 % 2022‑2023 : 103 % 2023‑2024 : 179 % |
Au moins 100 % | Le 31 mars 2026 |
Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui intègrent des partenaires externes | 2021‑2022 : 45 % 2022‑2023 : 81 % 2023‑2024 : 85 % |
Au moins 75 % | Le 31 mars 2026 |
Indicateurs de résultat ministériel |
Résultats réels |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
---|---|---|---|
Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui impliquent des jeunes chercheurs ou des chercheurs en début de carrière | 2021‑2022 : 62 % 2022‑2023 : 62 % 2023‑2024 : 71 % |
Au moins 80 % | Le 31 mars 2026 |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada figurent dans l’InfoBase du GC.
Plans visant à atteindre les cibles
La section suivante décrit les résultats prévus relativement à Sciences et savoir polaires en 2025‑2026.
La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée
En 2025-2026, Savoir polaire Canada continuera de participer à des projets de recherche et des partenariats précieux qui favorisent l’atteinte de ses objectifs dans des domaines clés de la science arctique, notamment les technologies du climat froid, les changements climatiques et les écosystèmes, et Une seule santé, approche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser de façon durable la santé des humains, des animaux et des écosystèmes. Grâce à ses capacités internes et à ses programmes de paiements de transfert, l’organisme travaillera en collaboration avec les collectivités nordiques et d’autres partenaires afin de diffuser et d’appliquer les recherches qu’elle soutient. En outre, les collaborations en matière de recherche se poursuivront avec des partenaires universitaires, gouvernementaux et communautaires afin de renforcer les réseaux et de faire connaître les résultats.
Afin de s’assurer que la recherche polaire est accessible au public canadien et à ses partenaires en 2025‑2026, Savoir polaire Canada concevra des produits de connaissance sous forme de récits numériques, y compris des balados, des vidéos informatives et des articles de recherche scientifique, qui seront publiés par l’entremise du périodique en ligne de Savoir polaire Canada, Aqhaliat. Ces produits de connaissance intégreront la recherche scientifique et le savoir autochtone et local sur un éventail de sujets divers afin de joindre un vaste auditoire pancanadien et de renforcer l’intérêt du public envers la recherche polaire.
La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local
Savoir polaire Canada continue de mettre à l’essai son programme d’Aînés en résidence, qui joue un rôle essentiel dans le transfert du savoir autochtone et local d’une génération à l’autre. Ce programme renforce le lien entre les jeunes et les Aînés, et offre des perspectives culturelles et des possibilités d’apprentissage inestimables. Des activités telles que des ateliers de fabrication d’outils traditionnels et de Qamutik, ainsi que des expériences pratiques relatives aux aliments traditionnels, enrichiront l’apprentissage des participants et garantiront la préservation et la transmission du savoir autochtone et local, de même que son intégration transparente à la recherche scientifique.
Tout au long de 2025-2026, l’organisme continuera à favoriser l’intégration du savoir autochtone et local dans ses recherches en faisant toujours appel au personnel inuit sur le terrain pour aider les chercheurs. Ce travail consiste notamment à élargir les possibilités offertes aux diplômés du programme de techniciens de l’environnement du Collège de l’Arctique du Nunavut et aux experts en travail sur le terrain dans le cadre du contrat de l’Ekaluktutiak Hunters & Trappers Organization.
Savoir polaire Canada demeure déterminé à mettre en œuvre son plan d’embauchage des Inuit afin d’attirer et de maintenir en poste des employés inuits à son siège social de Cambridge Bay, dans l’ensemble du territoire et au sein de l’organisme. Son nouveau plan d’embauchage des Inuit porte principalement sur la réduction des obstacles à l’emploi des Inuit et sur la promotion du perfectionnement des employés inuits, nouveaux et anciens, avec l’aide de son conseil consultatif inuit.
Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires
Savoir polaire Canada renforcera son engagement envers les collaborateurs du Nord et autres en mobilisant les connaissances au moyen de produits et de projets percutants. La série de conférenciers de Savoir polaire Canada restera une plateforme de collaboration essentielle, qui réunit des chercheurs du pays et d’ailleurs pour diffuser les connaissances au sein de la communauté de Cambridge Bay, à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. À partir de 2025-2026, la série sera également enregistrée et diffusée en ligne afin d’en élargir la portée. Elle mettra en lumière les recherches actuelles et encouragera le dialogue sur les sciences et la technologie polaires, sur le savoir autochtone et local ainsi que sur les répercussions de tout cela pour les collectivités du Nord et de l’Arctique.
Afin de favoriser l’inclusion, des activités de mise en commun des connaissances sont organisées. Celles-ci réunissent divers participants : Aînés, porteurs de savoir autochtone, chercheurs, scientifiques, analystes des politiques, décideurs, habitants du Nord et jeunes, notamment. Ces séances de réflexion aborderont des questions essentielles telles que les changements climatiques et la sécurité dans l’Arctique, tout en favorisant la communication de résultats de recherches menées par des chercheurs fédéraux, territoriaux et universitaires. Grâce à ces initiatives, Savoir polaire Canada vise à favoriser la mise en commun des connaissances à l’échelle nationale, la collaboration avec les collectivités nordiques et l’établissement de partenariats solides dans le domaine des sciences polaires.
S’appuyant sur les installations de premier ordre de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, Savoir polaire Canada jouera un rôle de chef de file en réunissant les intervenants et les communautés, et en soutenant la recherche scientifique et technologique dans l’Arctique. En 2025‑2026, l’organisme poursuivra la mise en œuvre de son Cadre de sciences et de technologie 2020-2025 et préparera le nouveau Cadre de sciences et de technologie 2025-2030. La recherche, cette année, sera axée sur les technologies liées au climat froid, les changements climatiques et les écosystèmes, ainsi que sur l’initiative Une seule santé. Les partenariats de recherche collaborative joueront un rôle clé, notamment :
- recherches sur les effets des changements climatiques sur les populations d’espèces sauvages, sur la vulnérabilité des espèces végétales du Nord et de l’Arctique et sur l’établissement de données de référence sur la biodiversité et la distribution des espèces marines avec le Musée canadien de la nature;
- promotion d’innovations en matière d’énergie renouvelable, y compris la gestion des déchets solides, en partenariat avec le Secrétariat du changement climatique du gouvernement du Nunavut;
- création d’installations d’essais et mise à l’essai de technologies à haut rendement énergétique dans un environnement nordique et à haute latitude avec CanmetÉNERGIE.
À l’approche de la 5e Année polaire internationale, qui aura lieu en 2032-2033, Savoir polaire Canada continuera d’appuyer les contributions nationales du Canada en jouant le rôle de rassembleur pour les chercheurs, les partenaires et les porteurs de savoir autochtones afin d’optimiser leur collaboration. En 2025-2026, l’organisme se concentrera sur la phase de planification préparatoire et sur l’établissement d’un point de contact national pour les débuts de la planification de l’Année polaire internationale au Canada.
Afin de renforcer les partenariats nationaux et internationaux ainsi que de favoriser la mise en commun des connaissances, la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique continuera d’encourager une collaboration véritable entre le personnel et les chercheurs. De nouvelles normes de prestation de services seront établies pour renforcer la collaboration et encourager une plus grande utilisation des installations de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée
Il demeure essentiel pour l’organisme de soutenir la prochaine génération de chercheurs polaires. En 2025‑2026, Savoir polaire Canada continuera d’offrir des subventions et des bourses d’études, notamment :
- subventions pour la recherche et les activités régionales polaires par l’entremise du Programme de formation scientifique dans le Nord;
- bourses pour les résidents du Nord et les chercheurs en début de carrière, y compris des bourses pour des chercheurs postdoctoraux et invités;
- bourse pour la recherche sur l’Antarctique destinée aux étudiants canadiens des cycles supérieurs menant des recherches en Antarctique.
Grâce à ces initiatives, Savoir polaire Canada soutiendra le leadership du Canada en matière de sciences polaires, favorisera l’innovation et encouragera la collaboration sur le plan national et international.
Principaux risques
Savoir polaire Canada évolue dans un environnement complexe et dynamique comportant divers risques qui peuvent avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités en matière de sciences et de connaissances polaires. Le succès continu des activités de l’organisme dépend de plusieurs facteurs clés :
- obtention d’un financement suffisant en temps opportun à partir du cadre financier pour les exercices 2025-2026 et suivants, ce qui pourrait avoir une incidence sur la capacité de l’organisme à atteindre ses objectifs stratégiques, à poursuivre ses activités ou à réaliser des projets clés;
- attraction et maintien en poste, dans le Nord, de personnes possédant les compétences et les qualifications nécessaires pour mener des recherches scientifiques et développer des technologies, apporter un soutien technique aux chercheurs invités ou fournir un soutien interne à l’organisme en soi;
- achat de matériel et respect des délais logistiques essentiels pour le Nord, tels que les créneaux de transport maritime;
- obtention de la rétroaction des partenaires et des intervenants nécessaire pour remplir les obligations de l’organisme, notamment dans le cadre de traités, d’accords sur l’autonomie gouvernementale, de protocoles d’entente avec des gouvernements et des organismes autochtones, des accords de service avec d’autres organismes fédéraux, etc.
Si Savoir polaire Canada n’est pas en mesure de mener à bien les activités prévues en raison d’un manque de ressources ou de participation d’un partenaire contributeur, la perception pourrait être qu’il ne respecte pas ses engagements. Il y a un risque que cela nuise à la réputation de Savoir polaire Canada, ce qui pourrait entraîner la perte de partenariats intégraux et d’occasions de collaboration. Savoir polaire Canada atténuera ces risques en prenant les mesures suivantes :
- communiquer très tôt avec le Conseil du Trésor et d’autres intervenants afin d’établir clairement les besoins de financement, de fournir une justification solide pour le maintien du soutien et d’étudier la possibilité d’obtenir d’autres sources de financement ou de créer des partenariats dans le but de réduire la dépendance à l’égard du financement gouvernemental;
- faire intervenir les collectivités et soutenir leur participation à un stade précoce et à chaque étape des projets qui les concernent;
- communiquer les engagements pris par Savoir polaire Canada dans le cadre des protocoles d’entente avec des partenaires autochtones et prendre des mesures véritables pour respecter ces engagements;
- relever les défis en matière de capacité interne en procédant à un recrutement opportun, notamment par la mise en œuvre continue du plan d’embauchage des Inuit afin d’attirer, de perfectionner et de fidéliser les talents inuits, ainsi que par le recrutement d’un plus grand nombre d’Autochtones et d’habitants du Nord de tout l’Arctique et du Nord.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 26 536 191 |
Équivalents temps plein | 51 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités gouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes plus
Savoir polaire Canada intègre une optique d’analyse comparative entre les sexes Plus dans sa politique et son processus décisionnel en mettant l’accent sur les perspectives inuites afin de soutenir son rôle en tant qu’organisme nordique exploité au Nunavut. Cette approche est conforme à l’engagement de l’organisme envers l’article 23 de l’Accord du Nunavut et à son mandat, qui souligne sa responsabilité en matière de mobilisation et de soutien des communautés autochtones dans le cadre des recherches et de la mobilisation du savoir. En 2025-26, Savoir polaire Canada :
- donnera la priorité au financement de projets qui intègrent le savoir autochtone et local ainsi que le leadership autochtone pour faire progresser les objectifs scientifiques et technologiques de Savoir polaire Canada;
- établira des relations de confiance entre les chercheurs de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et les communautés autochtones locales par la mise en commun d’information et la prise de décision collaborative;
- soutiendra la jeunesse canadienne en finançant des universités de l’ensemble du pays afin d’encourager les sciences et la technologie dans le Nord canadien;
- élaborera des projets qui garantissent la représentation des voix autochtones par l’entremise d’ateliers dirigés par des Aînés et la participation de jeunes autochtones;
- renforcera l’inclusion en s’efforçant d’établir et en maintenant des partenariats avec des organismes autochtones du Nord tout en veillant à une représentation égale des chercheurs et des participants de sexe, d’âge et d’origine différents;
- inclura des mécanismes de rétroaction pour évaluer la mesure dans laquelle les considérations liées à l’analyse comparative entre les sexes Plus sont intégrées dans les projets de Savoir polaire Canada, afin de permettre une amélioration continue et de répondre aux besoins des diverses collectivités.
Grâce à ces efforts, Savoir polaire Canada réaffirme son engagement en faveur de l’inclusion, du leadership autochtone et de la participation équitable à son travail.
Répertoire des programmes
Sciences et savoir polaires est appuyée par les programmes suivants :
- Opérations et logistique de la Station de recherche de l’Extrême-Arctique canadien
- Gestion des connaissances et mobilisation
- Science et technologie
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour Sciences et savoir polaires se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Résumé des changements apportés au cadre d’établissement de rapport depuis l’année dernière
- Le programme Opérations et logistique de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique a été ajouté au répertoire des programmes.
Services internes
Dans la présente section
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse s’acquitter de ses obligations et assurer la prestation de ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communications;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l’information;
- services de technologie de l’information;
- services de gestion des biens immobiliers;
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Plans visant à atteindre les cibles
En 2025-2026, Savoir polaire Canada continuera de se concentrer sur la modernisation de ses services internes et sur l’établissement d’une base solide de politiques et de procédures qui guideront l’organisme à l’avenir. Ces efforts permettront à Savoir polaire Canada de remplir son mandat consistant à administrer la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et d’établir un centre névralgique de recherche scientifique, comme le prévoit la Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
Conformément au chapitre 23 de l’Accord du Nunavut, Savoir polaire Canada renouvellera son plan d’embauchage des Inuit. Ce plan soutiendra l’engagement de l’organisme à devenir un employeur de choix dans le Nord en tenant compte des réalités des collectivités nordiques, notamment en élaborant des stratégies sur mesure pour attirer, recruter et fidéliser les talents des collectivités du Nord, ce qui permettra de garantir une meilleure prise en compte des besoins et des priorités régionales. Sa mise en œuvre contribuera à l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard de la réconciliation et garantira que les opérations et les activités de l’organisme sont éclairées et guidées par le savoir autochtone.
En outre, Savoir polaire Canada poursuivra ses efforts visant à reconstruire son site Web externe afin de s’assurer qu’il est accessible, convivial et efficace pour les partenaires nationaux et internationaux, ainsi que pour les chercheurs qui prévoient de visiter la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Le site Web continuera également à mettre en valeur le savoir autochtone.
Ressources prévues pour atteindre les résultats
Ressources | Prévues |
---|---|
Dépenses | 8 497 168 |
Équivalents temps plein | 56 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Planification de l’attribution de marchés aux entreprises autochtones
Chaque année, les ministères du gouvernement du Canada doivent respecter la cible de 5 % de la valeur totale des marchés en ce qui concerne l’attribution de marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d’ici la fin de l’exercice 2024‑2025.
Savoir polaire Canada soutient l’engagement du gouvernement du Canada en faveur de la réconciliation économique avec les Autochtones en améliorant les perspectives socioéconomiques pour les entreprises des Premières Nations, des Inuit et des Métis grâce au processus d’approvisionnement fédéral. L’organisme consultera le registre des entreprises inuites et le Répertoire des entreprises autochtones, et veillera à ce que les demandes concurrentielles prévoient, dans la mesure du possible, des marchés réservés aux entreprises autochtones. Savoir polaire Canada accordera la priorité aux fournisseurs autochtones, notamment en utilisant des cartes d’achat pour les biens et services de faible valeur.
Savoir polaire Canada participe activement à des salons professionnels dans les régions faisant l’objet d’une revendication territoriale globale afin de mieux comprendre les capacités des entreprises autochtones et de dépasser l’objectif de 5 %. L’organisme informe également les groupes de revendication des appels d’offres à venir, conformément aux obligations de l’Accord du Nunavut et des régions visées par des revendications territoriales globales.
En ce qui concerne l’acquisition de technologie de l’information par l’intermédiaire de Services partagés Canada, Savoir polaire Canada poursuit son engagement à faire participer des fournisseurs autochtones aux demandes de propositions.
Grâce à la présence de son administration centrale au Nunavut, Savoir autochtone Canada entretient des relations étroites avec les entreprises autochtones locales, surtout par l’intermédiaire de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et au moment de sous-traiter des services essentiels, comme la gestion des installations, la sécurité, le logement et le transport, en partenariat avec le Hameau de Cambridge Bay.
Champ de déclaration de 5 % | Résultats réels de 2023‑2024 | Résultats prévus pour 2024‑2025 | Résultats projetés pour 2025‑2026 |
---|---|---|---|
Pourcentage total de marchés avec des entreprises autochtones | 25,23 % | 25 % | 25 % |
Dépenses et ressources humaines prévues
Cette section donne un aperçu des dépenses et des ressources humaines prévues de Savoir polaire Canada pour les trois prochains exercices et compare les dépenses prévues pour l’exercice 2025‑2026 avec les dépenses réelles pour l’exercice en cours et les exercices précédents.
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues du ministère de 2022‑2023 à 2027‑2028.
Responsabilités essentielles et services internes : | Dépenses réelles de 2022-2023 | Dépenses réelles de 2023‑2024 | Dépenses prévues pour 2024-2025 |
---|---|---|---|
Sciences et savoir polaires | 15 615 192 | 25 903 022 | 28 400 148 |
Services internes | 18 519 728 | 11 528 676 | 11 618 275 |
Total | 34 134 920 | 37 431 698 | 40 018 423 |
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
La hausse des dépenses réelles de 2022-2023 à 2023-2024 est principalement due au financement unique en cours d’année que Savoir polaire Canada a reçu dans le cadre d’une demande de report de crédits. L’augmentation des dépenses de 2023-2024 à 2024-2025 est principalement due au financement unique reçu dans le budget de 2024 pour soutenir ses activités, y compris l’exploitation de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Responsabilités essentielles et services internes : | Dépenses prévues pour 2025‑2026 | Dépenses prévues pour 2026‑2027 | Dépenses prévues pour 2027‑2028 |
---|---|---|---|
Sciences et savoir polaires | 26 536 191 | 26 886 494 | 26 525 997 |
Services internes | 8 497 168 | 9 313 384 | 9 232 382 |
Total | 35 033 359 | 36 199 878 | 35 758 379 |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
Il n’y a pas d’écarts significatifs dans les dépenses prévues entre 2025-2026 et 2027-2028.
Des renseignements financiers plus détaillés des dépenses prévues se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consultez les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Graphique 1 : Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices
Le graphique 1 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2022‑2023 à 2027‑2028.

Description textuelle du graphique 1
Exercice | Total | Crédits votés | Postes législatif |
---|---|---|---|
2022‑2023 | 36 745 073 | 34 265 692 | 2 479 391 |
2023‑2024 | 39 635 925 | 37 053 275 | 2 582 650 |
2024‑2025 | 40 018 423 | 37 614 936 | 2 403 487 |
2025‑2026 | 35 033 359 | 32 369 800 | 2 663 559 |
2026‑2027 | 36 199 878 | 33 533 615 | 2 666 263 |
2027‑2028 | 35 758 379 | 33 092 116 | 2 666 263 |
Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices
En 2023-2024 et 2024-2025, Savoir polaire Canada a reçu un financement ponctuel en cours d’année par l’entremise de demandes budgétaires, ce qui a permis d’augmenter les fonds disponibles. En 2025-2026 et dans les années suivantes, l’organisme ne prévoit pas obtenir de financement supplémentaire et s’attend à rester à ses niveaux de financement de base.
Pour en savoir plus sur les crédits ministériels de Savoir polaire Canada, consultez le Budget principal des dépenses de 2025‑2026.
État condensé prospectif des opérations
L’état condensé prospectif des opérations donne un aperçu des opérations de Savoir polaire Canada de 2024-2025 à 2025-2026.
Renseignements financiers | Résultats prévus pour 2024‑2025 | Résultats projetés pour 2025‑2026 | Différence (projetés moins prévus) |
---|---|---|---|
Total des charges | 47 519 880 | 41 894 659 | (5 625 221) |
Total des revenus | 384 643 | 403 876 | 19 233 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 47 135 237 | 41 490 783 | (5 644 454) |
Analyse des résultats prévus et projetés
L’écart entre les résultats prévus pour 2025-2026 et les résultats prévus pour 2024-2025 peut être attribué au financement supplémentaire reçu en 2024-2025, y compris le financement ponctuel annoncé dans le budget de 2024.
Un état des résultats prospectif et des notes connexes pour 2025‑2026 plus détaillés, y compris un rapprochement du coût net des opérations avec les autorisations demandées, sont accessibles sur le site Web de Savoir polaire Canada.
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2022‑2023 à 2027‑2028.
Responsabilités essentielles et services internes | Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2022‑2023 | Nombre d’équivalents temps plein réels pour 2023‑2024 | Nombre d’équivalents temps plein prévus pour 2024‑2025 |
---|---|---|---|
Sciences et savoir polaires | 40 | 48 | 51 |
Services internes | 50 | 55 | 56 |
Total | 90 | 103 | 107 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
L’augmentation du nombre d’équivalents temps plein à Savoir polaire Canada est principalement due au besoin continu de capacité pour soutenir la mise en œuvre des programmes et la gestion de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. L’organisme continuera à évaluer ses effectifs afin de s’assurer que ses besoins en ressources sont satisfaits de manière à atteindre les résultats prévus tout en restant dans les limites du budget.
Responsabilités essentielles et services internes | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2025‑2026 | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2026‑2027 | Nombre d’équivalents temps plein prévus en 2027‑2028 |
---|---|---|---|
Sciences et savoir polaires | 51 | 51 | 51 |
Services internes | 56 | 56 | 56 |
Total | 107 | 107 | 107 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Au cours des trois prochaines années, Savoir polaire Canada s’attend à ce que ses effectifs restent stables à 107 équivalents temps plein, afin d’assurer l’efficacité de toutes les opérations et de tous les programmes.
Renseignements ministériels
Profil du ministère
Ministre(s) de tutelle : L’honorable Rebecca Chartrand
Administrateur général : Suzanne Kerr, Présidente et directrice générale par intérim
Portefeuille ministériel : Ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique
Instrument(s) habilitant(s) : Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
Année de constitution ou de création : 2015
Autres : L’administration de Savoir polaire Canada est assurée par un conseil d’administration composé de neuf membres, dont un président et un vice-président. Ce conseil approuve le plan de sciences et technologie de l’agence ainsi que le budget et les plans de travail annuels. Il relève du ministre des Affaires du Nord. Tous les membres du conseil d’administration sont nommés par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans, et ils peuvent être admissibles à une nomination pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration exercent leurs fonctions à temps partiel.
Coordonnées du ministère
Administration centrale de Cambridge Bay :
Adresse postale : Savoir polaire Canada – campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
1, chemin Uvajuq
C. P. 2150
Cambridge Bay (Nunavut) X0B 0C0
Bureau d’Ottawa :
Adresse postale : Savoir polaire Canada
170, avenue Laurier Ouest, bureau 200
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Courriel : communications@polar-polaire.gc.ca
Sites Web : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire.html
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web du Savoir polaire Canada :
Des renseignements sur la stratégie ministérielle de développement durable de Savoir polaire Canada sont disponibles sur le site Web du Savoir polaire Canada.
Dépenses fiscales fédérales
Le plan ministériel de Savoir polaire Canada ne comprend pas de renseignements sur les dépenses fiscales.
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales.
Ce rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])
-
Est un outil analytique servant à l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives adaptés et inclusifs. Il s’agit d’un processus permettant de comprendre qui est impacté par l’enjeu ou l’occasion abordée par l’initiative; de déterminer comment l’initiative pourrait être adaptée aux différents besoins des personnes les plus impactées; de même que d’anticiper et de lever les obstacles empêchant d’accéder à l’initiative ou d’en bénéficier. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre), pour prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle. L’utilisation de l’ACS Plus implique d’adopter dans notre travail une approche qui tienne compte du genre et de la diversité. Prendre en compte tous les facteurs identitaires intersectionnels dans le cadre de l’ACS Plus, pas seulement le sexe et le genre, est un engagement du gouvernement du Canada.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
-
Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- cible (target)
-
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
-
Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
-
Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des ministères ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
-
Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non budgetary expenditures)
-
Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l’actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d’autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l’égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l’ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d’autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d’autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.
- dépenses prévues (planned spending)
-
En ce qui a trait au Plan ministériel et au Rapport sur les résultats ministériels, montants présentés dans le Budget principal des dépenses. Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
-
Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- Entreprise autochtone (Indigenous business)
-
Organisation qui, aux fins de l’annexe E — Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement chaque année au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
- équivalent temps plein (full time equivalent)
-
Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
- indicateur de rendement (performance indicator)
-
Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
-
Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
-
Initiative dans le cadre de laquelle deux ministères fédéraux ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
-
Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- plan ministériel (Departmental Plan)
-
Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de trois ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorités gouvernementales (government priorities)
-
Aux fins du Plan ministériel 2025-2026, les priorités gouvernementales sont les thèmes généraux décrivant le programme du gouvernement dans le dernier discours du Trône.
- programme (program)
-
Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.
- rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
-
Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
-
Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons retenues ont été cernées.
- répertoire des programmes (program inventory)
-
Compilation de l’ensemble des programmes du ministère qui décrit la manière dont les ressources sont organisées pour s’acquitter des responsabilités essentielles du ministère et atteindre ses résultats prévus.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
-
Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
-
Conséquence attribuable en partie aux activités d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
- résultat ministériel (departmental result)
-
Effet ou résultat que vise un ministère. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.