Norme d’évaluation des emplois du groupe de la direction (EX) 2022

Modifications

Numéro de modification Date Description
1 2024
  • Ajout d’un nouveau poste repère d’Ombuds (BM-19-B).
  • Modifications techniques mineures des postes repères : 3, 4, 13, 15, 17, 24, 29, 30, 31, 32, 33, 36, 41, 42, 45, 47, 51, 52, 57, 58, 59, 63, 65, 66, 67, 69, 70 et 72.

Sur cette page

Avant-propos

La Norme d’évaluation des emplois du groupe de la direction EX (ultérieurement le Plan d’évaluation des postes du groupe de la direction) est utilisé depuis 1980 pour évaluer les postes du groupe de la direction dans la fonction publique fédérale. Le Plan est fondé sur la méthode des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay, appelée généralement Plan Hay. Cette méthode est utilisée par plus de 12 000 organisations dans plus de 90 pays, tant dans le secteur public que privé, dans une variété d’industries et de secteurs.

Cette dernière version de la norme d'évaluation des emplois du groupe de la direction (NEE EX) est entrée en vigueur le 3 octobre 2022 et remplace l'édition de septembre 2005. Les changements apportés à cette dernière version sont les suivants :

  • Révision des tableaux guides et mise à jour du langage afin de faciliter l'utilisation de la norme et de réduire les biais potentiels;
  • Révision des postes repères afin de refléter l'éventail complet des emplois modernes du groupe EX; et
  • Révision de l’indice d’ampleur de la finalité (IAF) de 8.0 à 9.0.

Ce guide vise à :

  • Fournir des lignes directrices favorisant la cohérence dans l’évaluation des emplois du groupe de la direction, tout en préservant la souplesse requise pour refléter de manière appropriée, la nature diverse de ces emplois.
  • Présenter un aperçu des concepts et principes de base sous-tendant le processus d’évaluation des emplois.
  • Servir de complément au matériel reçu et à l’expérience acquise lors de la formation de base ou des cours de recyclage ayant trait à l’évaluation des emplois.

Définition du groupe de la direction (EX)

Le présent guide est à l’intention des conseillers en classification et des personnes qui participent à l’évaluation des emplois attribués au groupe de la direction (EX).

Définition de groupe

Le groupe de la direction comprend les emplois situés au plus à trois niveaux hiérarchiques sous le niveau de sous-ministre ou de sous-ministre délégué qui comportent des rôles et des responsabilités importantes de gestion exécutive ou de gestion de politiques ministérielles ou qui supposent (comportent une influence) l’exercice d’une influence déterminante sur l’orientation d’un ministère ou d’un organisme. Les emplois du groupe de la direction sont responsables et imputables d’exercer des pouvoirs de gestion exécutive ou de la formulation de recommandations et de la prestation de conseils sur l’exercice de ces pouvoirs.

Emplois inclus

Sans limiter la généralité de la définition énoncée ci-dessus, sont inclus dans ce groupe les emplois dont les responsabilités principales se rattachent à l’une ou à plusieurs des activités suivantes :

  • gestion de programmes autorisés en vertu d’une loi du Parlement ou d’un décret du Gouverneur en conseil, ou de fonctions ou de volets principaux ou importants de ces programmes;
  • gestion d’activités scientifiques ou professionnelles importantes;
  • formulation de recommandations sur l’élaboration de politiques ou de programmes importants ou d’activités scientifiques, professionnelles ou techniques importantes; et
  • exercice d’une influence fondamentale sur l’élaboration de politiques ou de programmes en ce qui touche l’utilisation de ressources humaines, financières ou matérielles dans l’une ou plusieurs des principales unités organisationnelles ou activités de programme de la fonction publique.
Emplois exclus
  • Les emplois exclus du groupe de la direction sont ceux dont la principale raison d’être est comprise dans la définition d’un autre groupe.

Introduction à l’évaluation des emplois à l’aide de la méthode des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay

Notions de base relativement à l’évaluation des emplois

Objet

L’évaluation des emplois fournit à une organisation la base pour :

  • classer les emplois de la façon appropriée;
  • déterminer l’écart relatif entre les emplois dans le classement;
  • obtenir une mesure systématique de l’importance de l’emploi, par rapport aux autres postes, de façon à pouvoir comparer les salaires;
  • fournir une base fiable pour la connexion aux données de marché externes;
  • bénéficier d’une source de données décrivant le travail effectué par chaque unité de travail avant de prendre des décisions en vue d’une restructuration.

Principes fondamentaux

L’évaluation des emplois du groupe de la direction (EX) est fondée sur la méthode des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay. Cette méthode s’appuie sur les principes suivants :

  • toute organisation existe en vue de produire des résultats identifiables;
  • une organisation est créée lorsqu’il faut plus d’une personne pour effectuer les tâches requises pour obtenir ces résultats;
  • tout poste viable dans une organisation a été conçu en vue d’accomplir une partie des tâches permettant d’atteindre ces résultats;
  • cette contribution peut être mesurée systématiquement à l’aide d’un ensemble commun de facteurs pour tous les postes de direction.

Processus de classement et de validation

La méthode est un processus permettant de déterminer la valeur relative des postes du groupe EX. En d’autres termes, les déterminations de la valeur sont fondées sur la mesure relative dans laquelle un poste, exécuté avec compétence, contribue à ce que son unité a été créée pour accomplir dans un contexte organisationnel particulier et à d’autres postes EX.

Concept Application
La notion d’exécution compétente du travail dans l’évaluation des emplois. L’évaluation de l’emploi mesure la contribution du poste à l’organisation et non la contribution que le titulaire du poste peut ou ne peut apporter. Puisqu’on assume que le travail d’un emploi peut être exécutées et qu’elles le seront de façon compétente, l’évaluateur doit tenir pour acquis qu’il y aura exécution compétente du travail et ne posera aucun jugement à cet effet.

La contribution que le poste apporte à l’organisation est déterminée en mesurant la substance de l’emploi, à partir de la description d’emploi, en fonction de trois facteurs :

  •  Compétence
  •  Initiative créatrice
  •  Imputabilité

Les trois premiers facteurs sont interdépendants. Nous sommes intéressés par la compétence requise par le rôle pour l’initiative créatrice qui doit être effectuée en vue d’atteindre les résultats dont le rôle est imputable.

Les trois premiers facteurs peuvent être considérés comme des perspectives différentes sur le même travail.

La méthode utilise conjointement ces facteurs et leurs sous-facteurs pour déterminer la valeur des postes à l’aide de points numériques. La méthode des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay est composée des outils utilisés pour déterminer la mesure dans laquelle les facteurs (ou l’étendue) se trouvent dans un emploi par rapport à la mesure dans laquelle ils se trouvent dans un autre, et les valeurs numériques (points) à attribuer. Voir l’annexe A – Barèmes d’évaluation.

Il est important de souligner que cette méthode ne donne pas une mesure absolue. Il s’agit tout simplement de déterminer quelle est la proportion de chaque facteur dans chaque emploi par rapport à ceux qui l’entoure. Par conséquent, trois étapes clés du processus d’évaluation sont les suivantes :

  1. Évaluer les emplois en fonction de leur place dans le contexte organisationnel, et non de façon isolée.
  2. Examiner les descriptions et les définitions de chaque sous-facteur et appliquer les règles d’évaluation de façon uniforme afin d’établir la cote appropriée pour chaque sous-facteur.
  3. Valider les évaluations pour chacun des facteurs, en établissant une comparaison précise avec les postes repères.

Aperçu du processus d’évaluation

1. Comprendre le poste

L’exactitude de la description d’emploi est un élément essentiel du processus d’évaluation de l’emploi. Elle assure que l’on dispose de la plupart des données requises pour évaluer l’emploi. À cet effet, la description de d’emploi doit fournir un exposé clair et succinct :

  • de l’objectif de l’emploi et des résultats finaux dont il est imputable (conformément aux descriptions des responsabilités générales et spécifiques );
  • de la place de l’emploi dans l’organisation (conformément à la description de la structure organisationnelle et à l’organigramme de l’organisation);
  • de l’étendue des responsabilités de l’emploi (conformément à la description de l’étendue des responsabilités);
  • de la nature de l’emploi ou du rôle (se trouve dans les énoncés sur la nature et la portée des fonctions).

Les trois concepts clés qui régissent l’utilisation faite des descriptions d’emploi afin de produire une évaluation valide sont les suivants :

Concept Application
Il est nécessaire de pouvoir disposer de descriptions d’emploi actualisées à jour La description d’emploi doit être actuelle afin que l’emploi soit évalué tel qu’il est véritablement, et non tel qu’il a été ou tel qu’il pourrait être. Elle doit décrire les exigences réelles de l’emploi. Les fonctions d’un emploi sont appelées à changer. Il est donc essentiel de disposer de renseignements exacts, complets et à jour.
Il faut éviter de comparer les titres de poste Le titre d’un poste peut fournir une bonne indication pour la recherche des postes repères qui serviront de points de comparaison. Néanmoins, la comparaison des titres, en elle-même, peut biaiser les évaluations. Les fonctions et les responsabilités d’un emploi donné ne sont pas nécessairement les mêmes que dans d’autres emplois ayant un même titre. Pour cette raison, la comparaison des titres ne saurait permettre de faire une évaluation valable.
Examen du sens des mots Il n’y a pas de « mots magiques ». Les descriptions d’emploi peuvent contenir des mots ou des expressions qui sont conçus pour impressionner les évaluateurs (par exemple, stratégique, complexe, transformationnel); les évaluateurs doivent regarder au-delà des mots utilisés pour comprendre la réalité de l’emploi.

2. Comprendre le contexte de l’emploi : à partir de l’organigramme de l’organisation

Il est important d’éviter de considérer l’emploi comme s’il existait sans contexte. L’organigramme fournit deux indications :

  • La place du poste dans la structure organisationnelle (niveau hiérarchique). Ces renseignements sont très importants pour identifier les postes repères potentiels qui serviront de points de comparaison;
  •  L’impact et l’influence des autres emplois sur l’emploi à évaluer. Les liens organisationnels, notamment lorsqu’un emploi assure la direction fonctionnelle pour un autre emploi, ont une forte incidence sur l’importance réelle de l’emploi. Ils indiquent également les risques de chevauchement ou de dédoublement du travail, ce qui est moins apparent lorsque les descriptions de l’emploi sont analysées séparément. L’évaluateur devrait toujours déterminer quels autres postes jouent également un rôle dans le travail et leur contribution au travail.

Un concept clé permettant d’évaluer l’incidence des liens organisationnels est le suivant :

Concept Application
Il est nécessaire de connaître les rapports de coopération aussi bien que les rapports de subordination Les rapports de coopération aussi bien que les rapports de subordination influent sur l’importance de l’emploi. Une maladresse courante consiste à minimiser les rapports de coopération (entre les postes de pairs) et à surestimer les rapports de subordination (entre supérieur et subordonné). Il est important d’accorder autant d’attention aux deux aspects.

3. Évaluation de l’emploi : Utilisation des trois facteurs

Les trois facteurs d’évaluation fournissent une grille de base ou des critères communs sur lesquels se fonde la comparaison des emplois. Les barèmes d’évaluation portent sur les trois facteurs suivants :

  • La compétence, qui donne lieu à l’évaluation de trois sous-facteurs échelonnés:
    • la profondeur et la portée des connaissances pratiques, techniques et spécialisées;
    • la planification, l’organisation et l’intégration des connaissances;
    • les aptitudes en communication et d’influence.
  • L’initiative créatrice, qui donne lieu à l’évaluation de deux sous-facteurs échelonnés:
    • le cadre du raisonnement; et
    • l’exigence des problèmes.
  • L’imputabilité, qui donne lieu à l’évaluation de trois sous-facteurs échelonnés:
    • la liberté d’action;
    • l’étendue de l’impact (ampleur); et
    • La nature de l’impact sur les résultats finaux.

Les trois concepts clés qui sous-tendent les facteurs de compétence, d’initiative créatrice et d’imputabilité sont présentés dans ce tableau.

Concept Application
La comparaison des emplois doit porter sur des facteurs universels Le travail est un processus par lequel les aptitudes, les connaissances et les capacités sont appliquées aux défis, aux enjeux ou aux problèmes afin d’atteindre les résultats ou les produits livrables dont l’emploi est imputable. Il est possible d’évaluer les divers emplois à partir des trois facteurs de la méthode et des conditions de travail parce qu’ils englobent les caractéristiques fondamentales qui, selon les chercheurs, décrivent la nature même de tout travail et, par conséquent, se retrouvent à des degrés divers dans tous les emplois. On peut donc considérer que ces trois facteurs constituent une mesure commune pouvant être appliquée à tout emploi afin d’évaluer le travail accompli par l’emploi.
Il est nécessaire de mettre l’accent sur la substance de l’emploi Le but de l’évaluation des emplois est d’établir, de la façon la plus objective possible, les relations entre les divers emplois d’une organisation du point de vue du travail à accomplir et des exigences à satisfaire. Il devient particulièrement difficile d’assurer l’objectivité de l’exercice si, au cours de l’évaluation, il est fait référence au niveau de classification actuel de l’emploi ou aux liens de classification actuels ou antérieurs. L’évaluateur doit prendre soin d’ignorer les hypothèses qui peuvent découler de la connaissance du niveau organisationnel suggéré pour l’emploi, ou du titulaire, ou du salaire qui sera (probablement) attribué au poste.
Les interrelations des facteurs doivent être prises en compte La méthode des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay diffère de la plupart des outils d’évaluation de emplois utilisés par le gouvernement fédéral en ce sens que les facteurs ne sont pas évalués ou examinés de façon indépendante. Les facteurs de la compétence, de l’initiative créatrice et de l’imputabilité et leurs évaluations sont liés – ce qui est décrit plus en détail dans les lignes directrices pour chaque facteur et devrait être gardé à l’esprit tout au long du processus d’évaluation des emplois. Il existe des évaluations logiques qui reflètent davantage la conception des emplois et de l’organisation.

4. Application des cotes numériques des barèmes d’évaluation

Les cotes numériques suivent une progression géométrique, les intervalles entre les cotes numériques, dénotant un écart d’environ 15 %. Par exemple : 100, 115, 132, 152, 175, 200, entre autres, la valeur de la cote numérique étant doublée tous les cinq échelons. La progression numérique est appliquée à tous les barèmes d’évaluation.

Concept Application
Les écarts entre les échelons constituent les éléments de base de l’évaluation des emplois

Dans l’élaboration des barèmes d’évaluation, la décision d’adopter une progression géométrique a été prise parce qu’en comparant les objets en général, nous percevons des différences relatives (plutôt qu’absolues). Quinze pour cent (plutôt que 10, 12 ou 20 %) a été choisi parce que, dans les tests, il a donné la meilleure fiabilité entre évaluateurs et parce qu'il reflète la capacité humaine à percevoir une différence notable de la taille relative; chaque différence de 15% représente la plus petite différence perceptible sur laquelle un consensus peut être établi.

Commodément, cet écart donne aussi un modèle de nombres qui est facile à retenir. À partir de 100 et en continuant les écarts (arrondis) de 15 %, les cotes numériques doublent tous les cinq échelons.

La notion d’écart entre deux échelons est fondamentale parce qu’elle permet de disposer d’un cadre favorisant une évaluation uniforme et quantifiée basée sur les différences minimes (tout juste perceptibles) qu’un évaluateur bien informé et expérimenté peut déceler entre des emplois ou des éléments d’emplois.

Les barèmes d’évaluation utilisés pour évaluer les postes du groupe EX sont un sous-ensemble des barèmes de base Korn Ferry Hay. À ce titre, ils ont été ajustés de façon à comporter uniquement les éléments nécessaires pour évaluer les postes du groupe de la direction ainsi qu’un seuil et un plafond qui constituent les paramètres extrêmes du cadre d’évaluation.

La structure des barèmes d’évaluation permet également de nuancer ou de « graduer » une évaluation. Les modificateurs, illustrés par + ou -, peuvent être ajoutés à plusieurs des facteurs, comme indiqué dans les sections des facteurs ci-dessous), à l’appui de la sélection d’une valeur de point supérieure ou inférieure (déplacement vers le haut ou vers le bas). Les modificateurs permettent à l’évaluateur de reconnaître que certains emplois qui pourraient avoir le même facteur de cotation général sont en fait plus près du haut ou du bas de la fourchette de valeurs fournie pour cette cote.

5. Valider la logique de l’évaluation

Il existe de multiples manières d’assurer la qualité des évaluations des postes se classant dans le groupe de la direction. La première de ces mesures d’assurance de la qualité consiste à vérifier que la combinaison et la valeur attribuées à chacun des facteurs soit pertinent pour l’évaluation. Les vérifications permettant de valider les cotes attribuées à chaque facteur sont expliquées plus loin, en même temps que le facteur correspondant.

6. Classement du poste

Lorsqu’une cote a été attribuée pour chacun des trois facteurs, il devient alors facile de faire le classement préliminaire du poste à partir du total des points obtenus. Le minimum ou maximum des points pour chacun des niveaux du groupe EX indiquent sa classification.

7. Réconciliation de l’évaluation et des postes repères

L’ultime vérification de la validité de l’évaluation consiste à trouver des évaluations comparables dans la série normalisée des postes repères.

Pour valider l’évaluation par rapport à l’ensemble des postes repères, il faut apporter des preuves à son appui en identifiant plusieurs postes repères comparables. Généralement, cette vérification de postes repères est effectuée après que les trois facteurs ont été dûment évalués pour le poste.

8. Comparaison de l’évaluation d’un poste avec celles des autres postes de l’organisation (relativité de la classification)

La deuxième mesure qualitative consiste à vérifier la pertinence de l’évaluation du poste par rapport aux évaluations des autres postes de l’organisation. Autrement dit, en plus de vérifier les résultats de l’évaluation par rapport aux évaluations des autres postes voisins (à partir de l’organigramme), il faut également vérifier la validité de l’évaluation d’un point de vue plus large, soit par rapport à des rôles semblables dans d’autres organisations (relativité).

9. Profil des emplois

Une étape clé de la validation de la logique d’évaluation est le concept des brefs profils. Il s’agit d’un contrôle du poids relatif de la compétence, de l’initiative créatrice et de la responsabilisation pour un poste. Les postes qui existent pour assurer la prestation des opérations et des services auront une cote d’imputabilité relativement élevée, tandis que ceux qui sont axés sur la planification à long terme et l’élaboration de politiques seront davantage axés sur l’initiative créatrice. La combinaison des points devrait refléter la nature du travail.

10. Justification de l’évaluation de l’emploi

La version finale de l’évaluation doit être étayée par une justification d’évaluation de l’emploi. Cette justification doit être par écrit.

Évaluation de la compétence

La compétence est l’ensemble des aptitudes et des connaissances qui, indépendamment de leur mode d’acquisition, sont requises pour permettre un rendement satisfaisant. En d’autres mots, il s’agit de déterminer quels sont les aptitudes et le degré de connaissances nécessaires, ainsi que l’étendue des sujets sur lesquels ces connaissances ou aptitudes doivent porter et la complexité de chacun.

La compétence comporte trois sous-facteurs :

  • Connaissances pratiques, techniques ou spécialisées qui mesurent la profondeur et la portée des connaissances en la matière, et qui reconnaissent la spécialisation croissante (profondeur) et/ou l’exigence d’une plus grande étendue (portée) des connaissances;
  • Connaissances de planification, d’organisation et d’intégration, qui mesurent les connaissances requises pour intégrer et gérer des programmes et des fonctions. Pour ce faire, il est nécessaire de combiner les éléments de planification, d’organisation, de coordination, de direction, d’exécution et de contrôle au fil du temps. Ces connaissances sont également liées à la taille de l’organisation, à la diversité fonctionnelle et géographique, à la diversité et à la complexité des relations avec les intervenants et à l’horizon temporel;
  • La communication et l’influence mesurent l’importance critique des relations interpersonnelles avec des personnes ou des groupes internes ou externes à l’organisation pour atteindre les objectifs.

Connaissances pratiques, techniques et spécialisées

Pour appliquer correctement l’échelle de ces sous-facteurs, il faut avoir à l’esprit les trois concepts importants décrits ci-dessous et expliqués dans les pages qui suivent.

  1. Équivalence entre la profondeur et l’étendue
  2. Les connaissances requises pour gérer des postes de spécialistes
  3. Équivalence de l’expérience professionnelle et de la scolarité
Concept Application
L’équivalence entre la profondeur et l’étendue de la compétence pratique, technique et spécialisé

Il est important d’apprécier la combinaison de l’étendue et de la profondeur des divers types de compétence requise par un rôle. Les généralistes peuvent avoir besoin d’un plus large éventail de connaissances que leurs collègues spécialistes qui pourraient avoir besoin de connaissances plus approfondies dans leur domaine de spécialisation.

Il est important de se rappeler que les connaissances pratiques associées aux postes fonctionnels ou aux postes chargés de la prestation de services, comme les postes de gestionnaires de secteurs opérationnels et les rôles de partenaires commerciaux (par exemple, les postes de gestion du personnel ou de communications), peuvent être aussi importantes que les connaissances techniques ou spécialisées qui sont associées à des emplois spécialisés, tels qu’on les retrouve en génie, en science, en droit ou en technologie de l’information.

La compétence requise pour surveiller des postes de spécialistes

Les cadres ne doivent pas nécessairement avoir des connaissances techniques ou spécialisées dans un domaine donné aussi profondes que leurs subordonnés. En effet, les gestionnaires n’ont pas à faire le travail de leurs subordonnés. Il suffit qu’ils aient une idée suffisamment précise du domaine de spécialisation de leurs subordonnés pour pouvoir gérer leurs activités et évaluer leur rendement. (Par exemple, le poste n’est peut-être pas l’expert en la matière, mais il aurait quand même besoin de suffisamment de connaissances pour être en mesure d’évaluer le travail de ses subordonnés.)

De plus, les gestionnaires auront probablement besoin d’un plus large éventail de connaissances que leurs subordonnés, car ces derniers sont susceptibles de se concentrer sur un sous-ensemble d'activités que le gestionnaire doit comprendre.

L’équivalence de l’expérience professionnelle et de la scolarité

Bien qu’il soit vrai que certaines connaissances ne peuvent s’acquérir qu’en obtenant des diplômes (par exemple : un doctorat en médecine), il est important de se concentrer sur les connaissances et les aptitudes acquises qui permettent d’accomplir les tâches prévues plutôt que sur la façon dont le titulaire a acquis ces connaissances. La compétence peut être acquis de multiples façon et ne nécessite pas nécessairement une éducation formelle spécialisée.

  • Dans une description d’emploi, des mentions du style « exige une maîtrise » sont utiles, mais elles peuvent conduire l’évaluateur à surévaluer la compétence requise.
  • En outre, certains aspects des connaissances pratiques, techniques ou spécialisées peuvent s’acquérir indifféremment par les études ou par l’expérience professionnelle (par exemple, l’aptitude à la négociation) alors que d’autres peuvent s’acquérir uniquement par l’expérience. À titre d’exemple, un directeur régional du développement économique doit connaître non seulement la situation socio-économique de la région mais également les activités législatives et gouvernementales ainsi que le nom des législateurs clés, ainsi que leurs positions politiques face aux questions d’intérêt commun. Ces connaissances spécialisées ne peuvent s’acquérir à l’école mais elles doivent néanmoins être appréciées à leur juste valeur.

Les postes du groupe de la direction se situent dans la fourchette F à G pour les connaissances pratiques, techniques et spécialisées. Il est peu probable qu’un poste du groupe de la direction soit sous F, puisque ce degré s’applique aux postes nécessitant un professionnel chevronné ayant une maîtrise de leur domaine d’études. De même, il est peu probable que les postes du groupe de la direction soient supérieurs à G, puisque ce degré suggérerait une autorité mondiale dans un domaine complexe.

Nota: Un modificateur (déplacement vers le haut ou vers le bas) peut être appliqué au sous-facteur de la connaissance pratique, technique, spécialisé.

Voici quelques directives supplémentaires sur les connaissances pratiques et techniques pour les travaux du groupe de la direction :

Degré Expert profond (profondeur) Dirigeant généraliste (portée)
F-

Professionnels chevronnés qui fournissent des conseils à des collègues plus juniors, mais n’ont pas de pouvoirs d’approbation pour les conseils techniques et complexes. Connaissance approfondie ou spécialisée d’un domaine d’une sous-fonction (par exemple, l’établissement des coûts en tant que sous-fonction de comptabilité).

Rôles dont l’étendue des connaissances leur permet de fournir une direction à l’égard de plusieurs disciplines, mais où l’autorité technique est assurée par un autre rôle.
F Représente les rôles qui fournissent un leadership et une orientation techniques aux autres spécialistes. Les rôles sont considérés comme des spécialistes techniques qui ne nécessitent pas d’examen ou d’approbation supplémentaire (d’un point de vue technique). Ils nécessitent une connaissance complète d’un domaine et des interrelations communes avec d’autres domaines pertinents (par exemple, comptabilité). Par exemple, directeur, Comptabilité financière Rôles dont l’étendue des connaissances leur permet de fournir une direction à l’égard de plusieurs disciplines, par exemple, directeur, Contrôle et intégrité des programmes de santé
F+ Rôles qui nécessitent une connaissance complète d’un domaine, ses interrelations communes avec d’autres domaines pertinents et les applications nouvelles ou émergentes du domaine en question (par exemple, l’application de technologies naissantes pour modifier substantiellement le travail du domaine), par exemple, directeur, Politique sur les drogues Rôles dont l’étendue des connaissances fournit un leadership à de multiples disciplines dans de multiples domaines (par exemple, les rôles des Services intégrés qui fournissent un leadership à des disciplines distinctes, par exemple, directeur, Marchés, gestion du matériel et systèmes
G- Représente une spécialisation très poussée dans des domaines de connaissances complexes; fournit des connaissances et des idées faisant autorité et déterminantes à l’organisation, mais limitées par les directives d’une autorité centrale ou d’un poste de pair avec spécialisation dans un domaine interrelié, par exemple, sous‑commissaire adjoint, Opérations correctionnelles (région des Prairies) Compréhension substantielle de tous les domaines de connaissances pertinents au sein d’une organisation complexe; assurer le leadership dans plusieurs disciplines au sein d’une organisation vaste et complexe, mais avec une orientation organisationnelle générale, par exemple, Président-directeur général, Agence de logement des Forces canadiennes
G Représente une spécialisation très poussée dans des domaines de connaissances complexes; fournit des connaissances et des idées faisant autorité et déterminantes à l’organisation. Par exemple, vice président, Infrastructure de sûreté sanitaire Compréhension substantielle de tous les domaines de connaissances pertinents au sein d’une organisation complexe; assurer le leadership dans plusieurs disciplines au sein d’une organisation vaste et complexe, par exemple, sous-ministre adjoint, Amériques
G+ Tendance vers H en tant qu’« autorité mondiale ». Dans les domaines où le Canada a un rôle de leadership mondial, ce poste est le principal expert du gouvernement du Canada, par exemple, sous-ministre adjoint, Finance et échanges internationaux Convient aux rôles de premier niveau hiérarchique qui devraient être l’autorité en la matière au sein de la direction générale ou du secteur par rapport à un intégrateur de l’expertise des rôles subordonnés, par exemple, sous-ministre adjoint, Sciences et technologie

La profondeur et l’étendue de la compétence pratique et technique sont mesurées sur l’axe vertical du barème d’évaluation.

Connaissance en matière de planification, d’organisation et d’intégration

Les postes du groupe EX doivent savoir planifier, organiser, motiver, coordonner (à l’interne et à l’externe), diriger et former des ressources humaines, et contrôler, évaluer et vérifier leur rendement. Ces aptitudes sont requises dans les activités de gestion directe, comme celles qui sont inhérentes aux activités opérationnelles quotidiennes (gestion des secteurs opérationnels), ou au moyen d’activités de consultation, comme celles inhérentes à la gestion de l’élaboration des politiques, ou les deux (comme dans les postes qui gèrent des activités d’affaires secondaires qui soutiennent l’organisation). Le concept clé suivant devrait être pris en compte lors de l’évaluation de ce sous-facteur.

Concept Application
Glossaire des termes - Planification, organisation et intégration

Fonction : — ensemble d’activités variées qui, parce qu’elles sont au service d’objectifs communs, qu’elles exigent des aptitudes similaires et qu’elles sont d’une importance stratégique pour l’organisation, sont habituellement dirigées par un membre de la haute direction.

Sous-fonction : — activité majeure faisant partie d’une fonction, mais plus homogène que celle-ci.

Élément : — partie d’une sous fonction, habituellement de nature très spécialisée et restreinte en étendue ou d’impact limité.

Plus l’emploi est complexe, plus les aptitudes de gestion doivent être étendues

Les facteurs suivants influent sur la complexité du travail et la mesure dans laquelle des aptitudes de planification, d’organisation et d’intégration sont requises : le besoin de planifier, d’organiser et d’intégrer les aptitudes est requis :

Diversité fonctionnelle – l’éventail des programmes et des activités fonctionnelles et la complexité de leur interdépendance, ce qui exige la planification, l’organisation et l’intégration pour atteindre les objectifs de l’unité et la mesure dans laquelle les intérêts et les objectifs sont harmonisés.

Diversité des intervenants – le nombre et la diversité des intervenants internes au Ministère, horizontalement dans un ou plusieurs ministères et externes au gouvernement du Canada, ainsi que la fréquence et la complexité de ces interactions, ainsi que la mesure dans laquelle les intérêts et les objectifs sont harmonisés.

Horizon temporel – la mesure dans laquelle les emplois traitent de questions à long ou à court terme, par exemple, le renforcement ou l’évolution de la capacité organisationnelle pour les défis futurs plutôt que la prestation des services d’aujourd’hui.

Échelle physique – la taille de l’opération requise pour atteindre les résultats attendus et la dispersion géographique des travaux. La combinaison de ces éléments devrait faire l’objet d’un examen attentif et un jugement équilibré devrait être pris.

Nota : Un modificateur (déplacement vers le haut ou vers le bas) peut s’appliquer au sous-facteur Planification, organisation et intégration de la compétence.

Le critère de sélection d’un degré raisonnable pour ce sous-facteur est fondé sur le poids collectif des indicateurs ci-dessus et ne devrait pas être dicté par l’indicateur le plus élevé ou le plus bas. Les postes repères doivent être indiqués pour valider l’évaluation. Le tableau ci-dessous fournit des conseils sur la façon d’évaluer et de mesurer la planification, l’organisation et l’intégration (POI).

POI II+/III- III III+/IV- IV IV+
Diversité fonctionnelle

Lié – Gestion d’opérations ou de services qui sont généralement liés par leur nature et leur objectif, où il peut y avoir une exigence de coordination avec les fonctions associées.

Différent – Gestion d’un grand programme dont les activités diffèrent par leurs objectifs

ou

Gestion et intégration de fonction(s) avec de multiples secteurs d’activité et/ou de d’éléments différents qui ont un impact sur tout l’organisation

Divers – Intégration et gestion de plusieurs programmes dont les objectifs divergent

ou

gestion d’une fonction significative qui est essentielle à l’accomplissement d’un mandat plus vaste (par exemple, l’ensemble du programme des Affaires publiques dans une organisation importante)

Vaste – Intégration stratégique et leadership opérationnel d’entreprise et fonctionnel d’un :

programmes présentant des différences importantes et des objectifs divergents (par exemple, un secteur qui est une composante principale du mandat ministériel)

ou

fonctions stratégiques qui affectent l’ensemble de l’organisation (par exemple, services ministériels complets)

Hétérogène – Intégration stratégique et leadership opérationnel d’entreprise ou fonctionnel pour la prestation nationale de multiples programmes/fonctions majeurs et de grande envergure

ou

leadership pangouvernementales des grandes initiatives clés.
Diversité des intervenants Local / interne et harmonisé; considère les effets sur d’autres groupes Régional / certaines priorités externes et différentes National / composante externe et pangouvernementale; l’établissement d’un consensus est essentiel International / tous les ordres de gouvernement; objectifs concurrents à concilier Mondial / harmonisation avec les priorités clés du gouvernement; objectifs conflictuels à concilier
Horizon temporel Mensuel à annuel Année courante et prochaine année De deux à trois ans De trois à cinq ans Cinq ans ou plus
Échelle physique (ETP) 20-60 60-200 200-600 600-2 000 2 000-6 000+
Exemples de cotations (postes repères) Directeur, Évaluation des programmes Directeur général, Opérations et agent de sécurité Bureau Directeur général, Opérations des ressources humaines Sous-ministre adjoint, Services axés sur le marché, le tourisme et la petite entreprise Sous-ministre adjoint, Services immobiliers

Les exigences au titre de la compétence de la planification, de l’organisation et de l’intégration sont mesurées sur l’axe horizontal du barème d’évaluation.

Communication et influence

Ce dernier sous-facteur à considérer dans l’évaluation de la compétence jauge la mesure dans laquelle il est indispensable d’établir et de maintenir de bonnes relations avec les autres pour que le poste réalise ses objectifs finaux.

L’exigence d’utiliser les aptitudes en communication et en influence au travail est représentée par trois niveaux possibles. Dans le cas de la plus grande partie des postes du groupe de la direction, en raison de leur envergure et/ou de leur nature, l’atteinte des objectifs repose sur l’établissement et le maintien de bonnes relations avec les autres.

Aux fins de l’évaluation de chaque poste de direction, les évaluateurs doivent, avant de prononcer leur jugement, sous peser toute une série de considérations, notamment les suivantes :

  • La mesure dans laquelle le leadership et la mobilisation des autres sont partie intégrante de la réalisation des résultats et intrinsèquement très complexes ou difficiles;
  • l’importance du service et des contacts avec la clientèle (tant à l’échelle interne qu’à l’échelle externe), en tant que parties intégrantes de l’emploi;
  • la nature des rapports avec la clientèle.
Concept Application
L’évaluation de la fréquence et de la nature ou de l’intensité des contacts

Aux fins de l’évaluation de l’importance des contacts avec la clientèle, les évaluateurs devraient tenir compte de facteurs tels que la fréquence et la nature ou l’intensité de ces contacts. Il y a une différence marquée du point de vue des aptitudes de communication et d’influence lorsque les contacts sont établis à seule fin de recueillir ou d’échanger des renseignements et lorsque les contacts sont établis et cultivés dans le but d’influencer des décisions, des processus ou des comportements sans lesquels l’organisation ne saurait réussir à atteindre ses objectifs.

Il est également important de faire le lien entre la nature des contacts exigés par l’emploi et les objectifs de celui-ci. Les évaluateurs doivent éviter de se laisser tromper par des énoncés des descriptions d’emploi qui lui associent des contacts qui ne correspondent ni à ses objectifs ni à son imputabilité.

Il y a trois niveaux de communication et d’influence :

Niveau 1 – Ce niveau correspond aux postes où il faut faire preuve d’une courtoisie générale et établir et maintenir de bonnes relations professionnelles avec les subalternes, les collègues et les supérieurs afin d’atteindre les objectifs du poste, sans toutefois qu’il soit nécessaire d’exercer une influence sur la façon dont le reste du personnel s’acquitte de ses tâches. Les relations avec les autres se limitent généralement à échanger des renseignements simples ou à obtenir des directives ou des précisions. Ce degré de compétences en communication et d’influence ne correspond pas au travail du groupe EX et ne devrait pas être utilisé à ces niveaux.

Niveau 2 – Ce niveau correspond aux postes où il faut établir et maintenir, avec des subalternes, des collègues et des supérieurs, et à l’occasion de contacts avec la clientèle de l’intérieur et/ou de l’extérieur de l’administration fédérale, des relations professionnelles de nature à faciliter l’approbation et l’utilisation des recommandations, des conseils ou des avis émanant du poste. Pour obtenir les résultats désirés, le poste doit avoir des relations et des contacts réguliers avec ses subalternes, ses collègues et ses supérieurs et avoir quelques contacts avec la clientèle. La nature de ces contacts est telle que la diplomatie et le tact dont il faut faire preuve dépassent l’élémentaire courtoisie. Ce niveau d’aptitudes en communication et d’influence est extrêmement improbable pour le travail du groupe de la direction.

Niveau 3 – Ce niveau correspond aux postes dont l’atteinte des objectifs associés à un programme et/ou à la prestation d’un service et/ou de conseils repose sur l’établissement et le maintien de bonnes relations humaines dans les contacts avec les subalternes, les collègues et les supérieurs et les nombreux contacts avec la clientèle de l’intérieur et/ou de l’extérieur de l’administration fédérale, liés à la prestation du service. Il faut pouvoir se montrer persuasif ou assuré tout en étant sensible au point de vue d’autrui pour effectuer la prestation du service. Le poste devra donc avoir la capacité de comprendre le point de vue des autres, de déterminer si un changement d’attitude est justifié et, surtout, de susciter un tel changement grâce à son aptitude aux relations avec autrui. Le sous-facteur de communication et d’influence de la compétence, ainsi que celui de la planification, l’organisation et l’intégration sont mesurés sur l’axe horizontal du barème d’évaluation.

Nota : Un modificateur (déplacement vers le haut ou vers le bas) ne peut pas être appliqué au sous-facteur Communication et influence.

Combinaison des sous-facteurs de la compétence

Jusqu’à présent, trois évaluations indépendantes ont été faites concernant la compétence – une pour chaque sous-facteur. En voici un exemple :

Connaissances pratiques, techniques et spécialisées Planification, organisation et intégration Aptitudes en communication et en influence
Poste 1 F II 3
Poste 2 G III 3
Poste 3 G II 2

Le poids total attribué à la compétence est déterminé en combinant les trois sous-facteurs. Les valeurs attribuées aux sous-facteurs permettront à l’évaluateur de sélectionner une case. Cette case contiendra trois nombres, qui correspondent aux trois valeurs possibles.

Exemple 1 : Contenu de la case F II 3
Contenu de la case F II 3. Version textuelle ci-dessous :
Exemple 1 - Version textuelle
  • 350
  • 400
  • 460

La sélection finale du nombre qui rendra compte de l’ensemble des exigences de l’emploi en matière de compétence dépendra du degré de confiance de l’évaluateur dans la validité de la case sélectionnée. Habituellement, lorsque les résultats de l’évaluation des trois sous-facteurs convergent clairement vers une case en particulier, vous sélectionnerez le nombre du milieu (soit 400 pour FII3). Si vous croyez qu’un des sous-facteurs pourrait être proche de la définition d’un autre degré, vous pouvez « déplacer vers le haut » (+) l’évaluation en choisissant la valeur supérieure dans la case ou la « déplacer vers le bas » (–) à la valeur inférieure.

Exemple 2 : Contenu de la case F II 3; sélection de F+ II3 à 460 points
Contenu de la case F II 3; sélection de F+ II3 à 460 points. Version textuelle ci-dessous :
Exemple 2 - Version textuelle
  • 350
  • 400
  • 460

Quel que soit le nombre choisi, vous devez faire état de toute nuance qui doit être apportée à l’évaluation (c’est-à-dire, les déplacements vers le haut ou le bas). Pour ce faire, vous pouvez placer un + ou – à côté du sous-facteur correspondant. Pour l’exemple ci-dessus, F+ II 3, illustre un déplacement vers le haut pour la compétence pratique, technique et spécialisé (degré F) donnant lieu à la valeur supérieur (par exemple 460). S'il y a deux modificateurs dans la même direction, par exemple F+II+3, le résultat restera la valeur supérieur (par exemple 460). Lorsqu’il y a deux modificateurs opposés, par exemple F+II-3, les deux modificateurs s'annulent mutuellement, ce qui donnerait le nombre du milieu (par exemple 400 points).

Concept Application
Reconnaissance des écarts Les chevauchements prévus dans le système de cotes numérique permettent d’attribuer des cotes équivalentes à des emplois de nature différente lorsque cela est nécessaire. Le système permet également à l’évaluateur de faire état des écarts relatifs entre les emplois qu’il a classé dans une même case. À cet effet, l’évaluateur attribuera le nombre le plus élevé figurant dans la case de l’emploi ayant le plus de poids.
L’enchaînement associatif des cases

Les cases figurant dans le barème d’évaluation correspondent à un enchaînement associatif. Il peut arriver que vous évaluiez rigoureusement chacun des sous-facteurs d’un emploi et que la case sélectionnée en bout de ligne ne corresponde pas exactement à votre opinion finale. Vous pouvez alors choisir le nombre inscrit en haut ou en bas de la case, selon que vous jugez que votre évaluation va plutôt dans un sens ou dans l’autre (déplacement vers le haut ou le bas).

La notion des «déplacements» reflète le fait que le processus d’évaluation relève beaucoup plus de l’exercice du jugement, où les réponses sont des nuances de gris, que d’une science exacte, où les réponses sont en noir et blanc. La différence entre un niveau et un autre n’est donc pas toujours claire. À titre d’exemple, un évaluateur pourrait décider qu’un emploi est G IV 3 (920) en fonction des comparaisons avec les postes repères, mais il pourrait aussi penser qu’il tend vers le niveau H de la compétence pratique/technique/spécialisé, et avec un déplacement vers III pour la planification, de l’organisation et de l’intégration – Cela représenterait 920 points pour l’évaluation, exprimé en G+ IV-3 (920).

Puisque les schémas de numérotation chevauchent les cases adjacentes, il s’agit vraiment de sélectionner la cellule correcte et ensuite de déterminer si elle « est déplacée » dans la direction d’un des sous-facteurs, mais la sélection de la case est essentielle.

Vérifier à deux fois –Vérification de l’enchaînement associatif d’une évaluation de la compétence par rapport à son supérieur

Pour établir ou valider un jugement, vous pouvez suivre d’un certain nombre de lignes directrices, en vous rappelant néanmoins qu’elles ne sont pas inflexibles. Celles-ci ne sauraient dispenser d’effectuer une analyse approfondie de l’emploi et une interprétation minutieuse du barème d’évaluation.

De façon générale, lorsque vous analysez un ensemble hiérarchique d’emplois d’une même famille professionnelle, d’une même échelle technique ou d’une même structure de subordination, le nombre d’échelons de la valeur attribuée à la compétence peut être une indication de la structure de la hiérarchie :

Aucune différence
Exemple, de 608 à 608

Lorsqu’un superviseur et un subordonné sont évalués au même niveau de compétence, cela signifie que la relation hiérarchique est uniquement administrative. Le superviseur ne gérera pas ou n’évaluera pas le contenu du travail du subordonné, il évaluera seulement s’il a été exécuté à temps et dans le respect du budget. De telles situations sont extrêmement rares.

Écart d’un échelon
Exemple, de 460 à 528

Un écart d’un échelon entre un superviseur et un subordonné indique généralement un cas de réduction dans la structure, qui confirme la remise en question de la véritable nécessité du nombre de « paliers » organisationnels existants. Ces situations peuvent se produire lorsque le supérieur est responsable d’un portefeuille de domaines (par exemple, sous-ministre adjoint, Services ministériels) et que les subordonnés ont l’expertise en la matière (par exemple, directeur général, GI-TI). Dans ce type de conception organisationnelle, le supérieur serait responsable de présenter les exigences organisationnelles au subordonné et évalue si une solution proposée satisfait aux exigences (le « quoi »), mais n’évaluerait pas la méthodologie de la solution (le « comment »).

Écart de deux échelons
Exemple, de 460 à 608

Il s’agit de la relation ou de la distance verticale typique ou logique d’une séquence de rapports hiérarchiques, lorsque les postes fonctionnent dans les mêmes domaines ou dans des domaines connexes. Le superviseur fournit des conseils spécialisés.

Écart de trois échelons
Exemple, de 460 à 700

Trois échelons entre les niveaux sont caractéristiques des rapports hiérarchiques dans les organisations dont le travail est relativement homogène/ et bien défini. Ces situations supportent également un large éventail de contrôle, puisque le supérieur n’a pas besoin de passer beaucoup de temps avec chaque subordonné. Il arrive souvent que les subordonnés fournissent les services à court terme et que les supérieurs se concentrent sur l’évolution à moyen et à long terme des services et de l’organisation.

Écart de quatre échelons
Exemple, de 460 à 800

Cela représente une différence très importante, ce qui laisse peut-être entendre qu’un niveau peut manquer dans la structure organisationnelle. Il faut alors s’assurer que cet écart n’est pas le résultat d’une erreur d’évaluation.

Mesure de l’initiative créatrice

L’initiative créatrice s’entend de la nécessité de la part du poste de lier la compétence à une réflexion originale pour régler les questions qui se posent et trouver des solutions au travail.

L’évaluation de l’initiative créatrice consiste à mesurer l’intensité du processus mental qu’exige le poste. Les activités doivent employer la compétence pour analyser, identifier, définir, évaluer, créer et faire preuve de discernement pour arriver à des conclusions et régler des questions. Dans la mesure où la réflexion est encadrée par des politiques, guidée centralement ou par d’autres personnes, la valeur de l’initiative créatrice de l’emploi diminue.

L’initiative créatrice est un exercice mental de la compétence qui diffère de la stricte application des aptitudes qui sont évaluées dans le cadre du facteur de « compétence ». En conséquence, toute la compétence requise pour un emploi ne sera pas forcément appliquée aux fins des éléments du sous-facteur de l’initiative créatrice de cet emploi. C’est pourquoi l’initiative créatrice est évaluée en pourcentage de la compétence et le barème d’évaluation correspondant se présente sous la forme d’une série de pourcentages plutôt que de cotes numériques. Ce pourcentage peut être considéré comme la proportion de la réflexion qui va au-delà de la compétence directe (par exemple, la pensée initiale et la pensée originale). À titre d’exemple, connaître tous les boutons de commande d’un avion est la compétence, mais atterrir en toute sécurité dans une urgence est l’initiative créatrice.

Les emplois de niveau inférieur ont tendance à suivre les procédures et les politiques habituelles la plupart du temps, de sorte que l’initiative créatrice est relativement faible. Les emplois de haut niveau fonctionnent dans des zones grises où les situations sont nébuleuses et où l’information est incomplète ou contradictoire. La compétence des titulaires de tels postes est donc étirée et l’initiative créatrice est relativement élevée.

L’initiative créatrice comporte deux sous-facteurs:

  • Le cadre du raisonnement (axe vertical), soit l’étendue de l’aide dont dispose le titulaire pour résoudre les problèmes et le degré d’ambiguïté relatif aux paramètres présentés par le cadre du raisonnement.
  • L’exigence des problèmes (axe horizontal), soit la complexité des problèmes qui se présentent et la mesure dans laquelle une pensée originale est requise pour trouver des solutions.
Concept Application
La différence entre le cadre du raisonnement et l’exigence des problèmes

L’évaluation du cadre du raisonnement revient à évaluer le contexte dans lequel l’initiative créatrice s’exerce. Sa principale considération est l’étendue de l’aide disponible compte tenu du contexte et le degré d’ambiguïté que présente une situation problématique.

L’évaluation de l’exigence des problèmes consiste à évaluer la difficulté inhérente des problèmes rencontrés. Sa principale considération est la nouveauté des solutions envisagées. Une adaptation ou une innovation/créativité est-elle requise pour y remédier?

Le cadre du raisonnement

Le cadre du raisonnement est lié à la liberté de réflexion et/ou au degré d’orientation disponible pour aborder les problèmes – Il est mesuré par la présence et/ou l’absence d’aide ou de contraintes qui influent sur la façon dont les problèmes sont traités. Le raisonnement peut être limité par des précédents, des personnes, des buts, des politiques, des objectifs, des procédures, des instructions ou pratiques, poursuivis par l’ensemble du service, du ministère ou de la fonction de l’organisation. En général:

  • les buts, les politiques, les normes et les objectifs aident à décrire le « pourquoi » d’un problème et à établir des limites;
  • les procédures décrivent les étapes à suivre pour appliquer une politique (comment, où, quand et par qui);
  • les instructions et les pratiques précisent les procédures ou les étapes précises.

Le degré selon lequel l’aide est disponible varie d’un emploi à l’autre. À titre d’exemple, l’aide des spécialistes fonctionnels et des supérieurs peut être moins facilement accessible aux gestionnaires dans les régions éloignées ou isolées sur le plan organisationnel, ou dans les opérations qui fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Pour évaluer le degré d’aide disponible, on utilise l’axe vertical du barème d’évaluation. Il n’y a pas de règles strictes. Il existe toutefois quelques lignes directrices.

  • Au niveau D, ce qui doit être fait est souvent défini et la façon dont cela doit être fait est définie, avec des options à sélectionner. Il s’agit d’une option moins probable pour les poste du groupe EX.
  • Au niveau E, ce qui doit être fait est souvent défini, mais la façon dont cela doit être fait est déterminé en fonction du jugement et de l’expérience du titulaire.
  • Au niveau F, la réflexion consiste plutôt à définir ce qui doit être fait. Naturellement, la façon dont les choses doivent être faites n’est pas non plus clairement définie.
  • Au niveau G, la réflexion porte davantage sur les raisons pour lesquelles les choses doivent être faites, ce qui doit être fait étant généralement moins clairement défini et la façon de le faire n’étant pas du tout définie.
  • Au niveau H, la réflexion n’est limitée que par les lois générales de la nature, de la science, de la moralité publique, entre autres, et vise à établir l’orientation stratégique pour l’ensemble du gouvernement. La question est « Où devrions-nous aller? » Il est extrêmement improbable que le groupe de la direction soit au niveau H, puisque ces rôles dans la fonction publique répondent à l’orientation du gouvernement élu.

Nota : Seul un déplacement vers le haut (+) vers un cadre de raisonnement supérieur peut être appliqué et non un déplacement vers le bas (-).

Le concept clé qui sous-tend l’évaluation du cadre de raisonnement est le suivant:

Concept Application
Le rapport entre le niveau de compétence et le niveau du cadre de raisonnement

Logiquement un emploi n’exige pas que le titulaire exerce sa réflexion au-delà des limites de la compétence requise pour l’emploi – Inversement, la compétence requise dépend de la réflexion qui doit être faite. En conséquence, le niveau de réflexion (désigné par la lettre attribuée) ne doit pas être plus élevé que le niveau de compétence pratique, technique et spécialisé défini préalablement.

(Exemple : Si la compétence est coté F, le cadre du raisonnement pourra être coté E ou F, mais pas G.)

L’exigence des problèmes

L’exigence des problèmes, deuxième sous-facteur de l’initiative créatrice, concerne le degré de nouveauté ou de pensée originale requis pour résoudre les problèmes. Ce sous-facteur permet d’évaluer la complexité du problème et la mesure dans laquelle sa solution s’inscrit dans les pratiques antérieures. La complexité du problème à résoudre dépend de la mesure dans laquelle la solution est claire – Plus elle devient complexe, plus le titulaire de l’emploi doit choisir en fonction de son expérience et adapter les solutions précédentes à des problèmes semblables : « Y a-t-il une bonne ou une mauvaise réponse? » « La solution est-elle claire ou exige-t-elle davantage de jugement? »

Concept Application
La définition de « problème » La notion de problème se rapporte plus précisément à une grande diversité de défis que le titulaire de l’emploi est appelé à relever. Un problème ne correspond pas nécessairement à quelque chose qui ne va pas, bien que ce type de problème doive également être pris en considération.

Voici quelques lignes directrices :

Au degré 3, les rôles sont confrontés à des situations différentes où il est nécessaire de rechercher la solution appropriée, « laquelle de ces réponses possibles est la plus appropriée compte tenu de la situation? »

Au degré 4, les rôles sont confrontés à des situations nouvelles/uniques/ambiguës, exigeant une pensée adaptive; cela inclut la recherche de nouvelles et meilleures façons de faire les choses et même questionner si on se pose la bonne question. Ce degré est le plus probable pour le travail du groupe EX.

Au degré 5, les situations rencontrées sont inconnues ou nouvelles, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation, et nécessitent l’élaboration de nouveaux concepts ou de solutions imaginatives pour lesquels il n’existe aucun précédent.

Nota : Seul un déplacement vers le haut (+) vers un degré d’exigence de problème supérieur peut être appliqué et non un déplacement vers le bas (-).

Les niveaux de l’exigence des problèmes apparaissent en haut du tableau de l’initiative créatrice.

Combinaison des sous-facteurs de l’initiative créatrice

Du fait que l’évaluateur a porté deux jugements distincts en ce qui a trait à chacun des deux sous-facteurs de l’initiative créatrice, l’évaluation aboutit à la sélection d’une case qui comporte deux valeurs de pourcentages.

Exemple 3 : deux valeurs de pourcentage
Deux valeurs de pourcentage. Version textuelle ci-dessous :
Exemple 3 - Version textuelle
  • 50 %
  • 57 %

Pour sélectionner le pourcentage qui correspond le plus fidèlement aux exigences de l’emploi sur le plan de l’initiative créatrice, vous devez exercer votre jugement en vous fondant sur les forces et les faiblesses de la correspondance de l’emploi aux deux sous-facteurs évalués en fonction des définitions données dans le barème d’évaluation : et sur la comparaison avec les postes repères pertinents aux différents pourcentages.

En règle générale, si l’évaluateur est convaincu de la pertinence du résultat, son choix se portera sur le pourcentage le moins élevé (standard) de la case, alors que s’il dénote un « déplacement » vers le haut à l’égard du cadre de raisonnement ou de l’exigence des problèmes, son choix se portera sur le pourcentage le plus élevé. Un déplacement vers le bas ne peut pas être appliqué à ce sous-facteur.

Exemple 4 : Évaluation de l’initiative créatrice
Évaluation de l’initiative créatrice. Version textuelle ci-dessous :
Exemple 4 - Version textuelle
  • F4: 50 % résultat jugé pertinent
  • F+4, F4+, F+4+: 57 % déplacement vers le G du cadre du raisonnement ou du 5 de l’exigence des problèmes

Pour déterminer les points de l’initiative créatrice, vous pouvez utiliser le tableau illustrant les combinaisons les plus probables de points de l’initiative créatrice et de compétence (deuxième page). Il suffit de repérer, dans la colonne de gauche ou de droite, le pourcentage attribué au poste pour l’initiative créatrice et le nombre de points attribués pour la compétence. Le nombre de points correspondant à l’initiative créatrice est donné à l’intersection des deux axes.

Vérifier à deux fois – Vérification de l’évaluation de l’initiative créatrice

Les évaluateurs doivent prendre le temps d’examiner les résultats de l’évaluation de l’initiative créatrice. Du fait que l’initiative créatrice se veut l’application de la compétence, les évaluateurs expérimentés ont relevé une relation constante entre ces deux types de facteurs. Ces tendances sont illustrées par les ombrages sur les combinaisons les plus probables, les moins probables et les plus improbables de points au barème pour l’initiative créatrice et la compétence. Ces points serviront de guide général pour vérifier le contrôle de la validité de l’initiative créatrice :

  • Normalement, le résultat de l’évaluation devrait correspondre à la valeur jugée très probable;
  • Le résultat de l’évaluation peut correspondre à une valeur jugée peu probable s’il peut être étayé par de solides justifications;
  • Si le résultat de l’évaluation correspond à une valeur ombragée jugée improbable, il faut alors revoir l’évaluation de la compétence de même que celle de l’initiative créatrice. Il est possible que le niveau des connaissances requis du titulaire soit insuffisant pour que celui-ci puisse fournir l’effort de réflexion correspondant au résultat de l’évaluation du facteur de l’initiative créatrice, ou qu’il soit trop élevé par rapport au degré d’initiative créatrice et de réflexion que le titulaire aura à exercer d’après l’évaluation de ce facteur.

Le tableau suivant présente les types de rôles et de travail associés aux pourcentages précis de l’initiative créatrice (IC).

% de l’IC Interprétation

76+

Formulation de stratégie opérationnelle

Rôles qui conçoivent l’orientation stratégique à long terme du gouvernement ou les répercussions sur l’ensemble du ministère ou de l’organisme. Ce travail se fait habituellement au niveau du ministre et du sous-ministre et donc peu probable au sein du groupe EX.

66

Formation de la stratégie – Leadership des directions générales et des secteurs

Ces rôles définissent la stratégie globale de la direction générale ou du secteur et déterminent les nouvelles orientations ou les orientations futures de l’organisation. Ce travail se fait habituellement au niveau du sous-ministre adjoint ou des rôles auxquels est déléguée une partie importante du pouvoir de l’administrateur général. (Par exemple, sous-ministre adjoint, Politique)

57

Harmonisation stratégique

Ces rôles sont axés sur l’orientation stratégique d’une fonction ou d’une opération majeure du ministère ou de l’organisme. Le travail consiste à établir le cadre stratégique et les objectifs pour les autres afin d’assurer l’intégration entre les fonctions et les sous-facteurs et il s’agit habituellement de rôles de sous-ministres adjoints et d’importants directeurs généraux. (Par exemple, directeur général, Gestion des ressources)

50

Mise en œuvre stratégique

Ces rôles sont associés à la modification de l’application de la stratégie à l’échelle locale. Il est nécessaire de remanier la stratégie pour l’adapter aux environnements précis pour lesquels le titulaire d’un emploi est responsable (c’est-à-dire transformer la stratégie fonctionnelle en réalité), ce qui est généralement dans les rôles de type directeur général ou directeur. (Par exemple, directeur, Évaluation et analyse de la sécurité nationale)

43

Mise en œuvre tactique

Les rôles concernent la traduction de la stratégie en procédures opérationnelles, les contributions à la stratégie étant faites en fonction d’une compréhension des applications « locales » ou spécifiques. Celles-ci se trouvent habituellement aux niveaux des directeurs et des gestionnaires.

Évaluation de l’Imputabilité

Le facteur de l’imputabilité mesure jusqu’à quel point l’emploi a l’obligation de rendre compte de ses actions et des conséquences de celles-ci. Il s’agit de l’effet mesuré de l’emploi sur les résultats finaux de l’organisation.

Jusqu’à présent, les jugements ont été portés sur le total de la compétence requis pour donner un rendement entièrement satisfaisant, de même que sur le degré de nouveauté et d’ambiguïté en cause pour l’initiative créatrice. Il faut maintenant tenir compte de la capacité de l’emploi d’atteindre certains résultats finaux précis ou de contribuer à l’atteinte de ces mêmes résultats. Cela comprend l’examen de la nature de cette capacité en ce qui a trait à l’impact direct ou indirect de cette capacité ainsi qu’à la portée de cet impact sur ces résultats.

L’imputabilité tient compte des sous-facteurs suivants dans l’ordre d’importance suivant : Liberté d’action, la nature de l’impact sur les résultats finaux et l’étendue de l’impact (ampleur).

  • Liberté d’action, c’est-à-dire la possibilité pour le titulaire de prendre des décisions et d’y donner suite. Il s’agit du pouvoir décisionnel délégué et du sous-facteur le plus important.
  • Nature de l’impact du poste sur les résultats finaux : Caractère direct ou indirect de l’influence d’un emploi sur les résultats finaux d’une unité, d’une fonction ou d’un programme.
  • L’étendue de l’impact (ampleur) : la taille générale de l’unité organisationnelle, de la fonction, du programme ou de l’élément de la société qui subit cet impact. Il s’agit du sous-facteur le moins important.

La liberté d’action est un sous-facteur autonome, tandis que la nature et l’étendue sont deux éléments qui mesurent l'impact. Ces derniers doivent toujours être évalués en combinaison. En ce sens, ce ne sont pas des sous-facteurs autonomes ; ensemble, ils constituent le sous-facteur d'impact. C'est pourquoi la liberté d'action est la plus importante et a le plus de poids quantitatif dans l'évaluation de la note totale d'imputabilité du poste. Chaque différence perceptible dans l'échelon liberté d'action génère une augmentation de 15 % des points, sans chevauchement entre les niveaux. (Par exemple, E+ et F- sont différents dans le barème d’imputabilité, mais identiques dans le barème de la compétence).

La liberté d’action

En examinant la nature et la portée des contrôles -ou à l’absence de contrôles- accordées à l’emploi, ce sous-facteur indique précisément la liberté qu’à l’emploi d’agir et de donner suite à ses décisions.

La liberté d’action correspondant à un poste peut être sujette à divers types de contrôle, soit la supervision, la nécessité de suivre des lignes directrices, ou les deux. En évaluant la liberté d’action, nous nous concentrons sur les responsabilités fondamentales du poste. Voici une différence clé à retenir pour déterminer la liberté d’action :

Concept Application
La différence entre la liberté d’action et le cadre du raisonnement

Une maladresse courante consiste à confondre les limites de la liberté d’action avec l’aide disponible dans le cadre du raisonnement :

  • la liberté d’action a trait aux actions ou aux décisions relatives aux actions;
  • le cadre du raisonnement a trait au processus mental.

Puisque les contraintes ont tendance à diminuer à mesure qu’on monte dans la hiérarchie, la liberté d’action augmente avec le niveau hiérarchique. Cependant, étant donné que la liberté d’action d’un emploi donné ne peut pas être plus grande que celle de son supérieur, l’évaluateur devrait éviter tout classement automatique en faisant uniquement appel au niveau au sein de l’organisation.

Nota : les modificateurs (déplacement vers le haut et le bas) peuvent être appliqués au sous-facteur de liberté d’action.

Les lignes directrices qui suivent faciliteront l’évaluation du degré de liberté d’action :

  • Au niveau E, les postes sont relativement libres de décider, dans le cadre des plans approuvés, quels seront les objectifs ou les résultats finaux. L’examen des travaux se fait habituellement sur une base annuelle ou trimestrielle. Les rôles à ce niveau déterminent la « façon » et le « moment » d’atteindre ou de réaliser les objectifs (par exemple, directeur, Affaires législatives et réglementaires).

    Les rôles qui relèvent du troisième niveau hiérarchique peuvent se situer à E+ lorsqu’ils exécutent des activités ou des opérations dans un cadre ministériel bien défini (par exemple, directeur, Évaluation des programmes au degré E+).

  • Au niveau F, les postes sont relativement libres de décider ce que seront les résultats finaux d’ensemble. La direction administrative reçue aura un caractère général. L’évaluation des résultats finaux se fait sur de plus longues périodes de temps (par exemple, de six mois à un an, ou plus).

    Les rôles qui relèvent du troisième niveau hiérarchique peuvent se situer à F – lorsqu’ils établissent la manière de mettre en œuvre un cadre pangouvernemental en tenant compte du contexte du ministère (par exemple, directeur, Gestion des risques au niveau F-).

    Les postes au deuxième niveau hiérarchique sont généralement à F ou F+. (par exemple, directeur régional, Services de santé – Région des Prairies au degré F, et directeur général, Opérations centralisées au degré F+).

  • Au niveau G, la nature des résultats d’ensemble n’est définie qu’en termes très généraux. Ces postes sont alors orientés dans leur action par des directives d’ensemble plutôt que par des orientations ou un contrôle. Un emploi évalué à ce niveau est encadré dans son action par des politiques globales et des objectifs stratégiques. Il s’agit généralement du niveau appliqué aux rôles de sous-ministre adjoint. (Par exemple, sous‑ministre adjoint, Infrastructure et environnement).

L’étendue de l’impact – Ampleur

Ce sous-facteur de l’imputabilité correspond à l’étendue de la sphère d’activité touchée par un poste. Bien qu’elle donne une indication du « poids » à attribuer au poste, elle est la moins influente et la moins sensible des trois sous-facteurs de l’imputabilité utilisés pour déterminer l’évaluation globale de l’imputabilité. L'évaluation de l’étendue de d'impact (Ampleur) doit toujours être considérée avec la nature de l'impact.

Afin d’appuyer une façon commune de mesurer la taille ou l’étendue ou le domaine touché dans le contexte de l’imputabilité d’un emploi, un moyen commun quantifiable ou un indicateur pour représenter les diverses unités, fonctions et programmes qui pourraient être touchés par l’emploi était nécessaire. Les dollars se sont révélés être le moyen le plus largement utilisé pour mesurer l’étendue de l’impact (ampleur) de l’imputabilité.

L’échelle de l’étendue de l’impact (l’ampleur) est la moins influente, puisque le changement ou l’augmentation de la valeur en dollars pour générer une différence de 15 % dans la cote en points est un changement de 233 % (par exemple, une augmentation du budget de 300 millions à 400 millions est une augmentation de 33 % de la valeur en dollars, mais ne change pas la valeur de l’ampleur).

Toutefois, pour établir de façon logique et rationnelle l’étendue de l’impact (l’ampleur), l’évaluateur doit se rappeler que les dollars ne sont qu’un indicateur et non absolu. Le principe clé qui sous-tend ce raisonnement est le suivant :

Concept Application
Le dollar n’est qu’un indicateur servant à mesurer l’ampleur

La représentation en dollars est la façon la plus pratique de mesurer l’importance de l’imputabilité que gère un emploi. Toutefois, cela ne change rien au fait que les emplois n’ont pas d’impact sur les dollars. Les emplois ont un impact sur les résultats des fonctions, des programmes ou des opérations des unités organisationnelles.

Une astuce utile pour mieux comprendre cela est le concept de retour sur investissement. Le gouvernement décide d'investir une certaine somme d'argent dans un programme / une activité / un service et les cadres sont responsables de la gestion de ces investissements - en veillant à ce que le gouvernement obtienne le rendement souhaité. L’étendue est le montant de l'investissement réalisé et la nature de l'impact est le rôle que joue un cadre particulier dans l'obtention du rendement souhaité.

Le continuum de l’étendue de l’impact (ampleur) sur le barème d’évaluation comporte sept degrés, de très petit au plus grand. Ces rubriques pourront donner une idée approximative de l’ampleur à attribuer au poste à évaluer. Une consultation des postes repères appropriés aidera à préciser cette évaluation initiale. Ainsi, les évaluateurs pourront en arriver à une évaluation acceptable de l’étendue de l’impact (ampleur) et éviter de passer immédiatement à la considération prématurée de la valeur des budgets.

Les évaluateurs devront suivre le processus ci-après pour établir l’étendue de l’impact (ampleur) approprié qui convient à un emploi, à l’aide de l’indicateur exprimé en dollars :

  • déterminez de façon rédactionnelle la ou les parties et la ou les fonctions de l’organisation sur lesquelles l’emploi a une incidence et la nature de cette incidence exercée sur chacune d’elles;
  • une fois que la ou les parties et la ou les fonctions les plus appropriées à l’emploi ont été déterminées, pensez à la taille relative de la ou des parties et de la ou des fonctions à l’étude et décrivez-les en mots (trouvé dans la section de de l’étendue des responsabilités (en dollars constants) de la description d’emploi, ou obtenu dans des documents à l’appui);
  • une fois ces relations établies, vérifiez-les ainsi que la « taille » sélectionnée pour l’emploi en les comparant à l’étendue des responsabilités (en dollars constants) des postes repères.
Concept Application
Application des modificateurs à l’étendue de l’impact (ampleur) de l’indicateur sélectionné

L’échelle reflète une progression géométrique avec un chevauchement entre les niveaux (par exemple, 3+ et 4- génèrent tous deux le même nombre de points lorsque la liberté d’action et l’impact sont les mêmes pour les deux) – Un simple calcul peut être utilisé pour déterminer comment les modificateurs devraient être appliqués à l’étendue de l’impact (ampleur) :

Doublez la valeur du bas et réduisez la valeur du haut de moitié : Utilisez une ampleur de 4 avec une valeur de 10 M à 100 M, ce qui vous donne 20 M et 50 M. Ainsi, un modificateur (-) serait appliqué aux valeurs comprises entre 10 M et 20 M, un solide 4 refléterait les valeurs comprises entre 20 M et 50 M, et un modificateur (+) serait appliqué à celles de plus que 50 M, mais moins que 100M.

Utiliser l’indice annuel d’ampleur de l’imputabilité pour tenir compte de l’inflation

Malheureusement, la valeur de l’argent ne reste pas constante au fil du temps. Pour compenser ce changement, les valeurs en dollars utilisées comme approximations pour l’étendue de l’impact (ampleur), reflétées dans les postes repères, ont été converties en « dollars constants » afin d’assurer une harmonisation continue avec les montants monétaires indiqués dans les barèmes d’évaluation.

Par conséquent, pour faire une comparaison entre les sommes servant d’indicateurs pour l’emploi à évaluer et les dollars constants des postes repères, il faut convertir les dollars courants en dollars constants. L’indice d’ampleur de la finalité (imputabilité) (IAF) nous fournit le multiplicateur à utiliser chaque année pour y arriver. Pour convertir une valeur en dollars courants en une valeur en dollars constants, diviser la valeur actuelle en dollars constants par l’IAF approuvé.

L’IAF est rajusté périodiquement par Korn Ferry pour tenir compte de la valeur de la monnaie canadienne sur la scène mondiale. Ce rajustement est examiné annuellement et périodiquement adopté par le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines – BDPRH (Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada) pour être appliqué à l’évaluation des emplois du groupe de la direction. Tout rajustement de l’IAF qui doit être utilisé dans l’administration publique centrale pour l’évaluation des emplois du groupe de la direction est annoncé par le BDPRH. Le tableau suivant présente les IAF de l’exercice 1980-1981 à la date de publication des présentes lignes directrices :

Indice d’ampleur de l’imputabilité 1980–2022
Année Indice d’ampleur
1980/81 2,45
1981/82 2,77
1982/83 3,06
1983/84 3,41
1984/85 3,61
1985/86 3,72
1986/87 3,83
1987/88 3,91
1988/89 4,03
1989/90 4,17
1990/91 4,37
1991/92 4,50
1992/93 4,60
1993/94 4,70
1994/95 4,80
1995/96 5,00
1996/97 5,00
1997/98 5,00
1998/99 5,20
1999/2000 5,40
Sept. 2000 6,00
Sept. 2002 6,50
Avril 2006 7,00
Sept. 2010 8,00
Oct. 2022 9,00

Dollars de passage

Il arrive que de nombreux postes aient une très grande ampleur, mais que les dollars utilisés pour mesurer l’unité soient des « dollars de passage », qui n’ajoute peu, voire aucune, valeur au poste. Les paiements de transfert aux particuliers ou à d’autres administrations dans le cadre de programmes sociaux qui sont en grande partie contrôlés par des lois, des règlements ou des formules entrent dans cette catégorie, par exemple, les prestations du Régime de pensions du Canada.) Voici la clé de la gestion des dollars de passage:

Concept Application
Il est invraisemblable que les dollars de passage constituent un bon indicateur de l’ampleur d’un poste.

Dans le cas des dollars de passage, le poste doit traiter le processus de paiement. Par conséquent, l’imputabilité est limitée au traitement d’un paiement et non au montant ou au type de paiement. Ces dollars ne peuvent pas représenter adéquatement l’ampleur du poste. Il faudrait trouver un meilleur indicateur.

Bien qu’il soit possible d’évaluer un impact indirect sur l’indicateur en dollars de passage, une meilleure mesure pourrait être l’impact principal sur le budget salaires, de fonctionnement et de gestion de l’unité afin de tenir compte du travail du personnel qui traite les paiements.

Nature de l’impact sur les résultats finaux

La nature de l’impact mesure le degré d’influence directe du poste sur les résultats finaux. L'évaluation de la nature de l'impact doit toujours être considérée avec l’étendue de d'impact (Ampleur). Voici comment sont définis les divers niveaux de la nature de l’impact:

I – Indirect : Le poste assure des services d’information ou d’autres services de soutien dont se servent les autres. Les activités sont manifestement exclues des décisions finales et des résultats finaux. L’apport du poste est modifié par ou fondu avec, celui d’autres services avant l’étape de la réalisation des résultats finaux. En voici un exemple : 

Directeur, Comptabilité financière, responsable du traitement, de la comptabilité et de la production de rapports des opérations financières ministérielles. Le rôle consiste à fournir des services de soutien pour les transactions financières; toutefois, il est nettement éloigné des résultats finaux atteints par le budget ministériel, ayant une influence indirecte sur l’ensemble du budget ministériel.

L'utilisation de + ou - avec un impact indirect suggère que pour certains emplois, l’influence et contributions peuvent être plus étroitement liées aux résultats finaux, tandis que pour d'autres, le lien est plus obscur.

C – Contributif : Le poste assure un service d’interprétation, de consultation ou de soutien destiné à orienter l’action d’autres postes ou d’une équipe. Les services d’aide et de consultation du poste exercent une influence sur les actions et les décisions d’autres postes et ils leur sont étroitement liés. L’apport du poste a une influence déterminante sur les décisions relatives à divers programmes ou à diverses unités de travail. En voici un exemple :

Le directeur général, Orientation sur les risques pour l’intégrité, agit à titre d’autorité en matière de gestion et d’intégration des risques, et fournit des conseils et une orientation aux hauts fonctionnaires du Ministère afin d’assurer l’intégrité des politiques, des programmes et des stratégies et des cadres de prestation de services du Ministère. Le poste influe sur la conception et l’exécution des politiques et des programmes ministériels, ce qui se traduit par un impact contributif sur le budget global de l’organisation.

Dans la mesure où l’impact contributif ne concerne qu’une partie de l’investissement représenté par l’étendue de l’impact (ampleur), ou que les conseils donnés concernent davantage le maintien de la conformité aux cadres de gouvernance, un C- pourrait s’appliquer. À l’inverse, si l’on s’attend à ce que les conseils aient un impact important sur la valeur fournie pour la majeure partie de l’investissement représenté, il pourrait s’agir d’un C+.

S –Partagé : Ce poste est responsable conjointement avec d’autres de prendre des mesures et d’exercer un impact de contrôle sur les résultats finaux. Les postes qui ont ce type d’impact exercent un contrôle beaucoup plus direct sur l’action que les postes du niveau contributif, mais ils n’exercent pas un contrôle total sur l’ensemble des variables qui ont un effet déterminant sur la réalisation des résultats finaux.

Une règle de base est que l’effet partagé n’existe pas verticalement dans une organisation (par exemple, entre supérieur et subordonné). L’impact peut être partagé entre des emplois de pairs dans la même organisation ou avec un poste de même niveau à l’extérieur de l’unité organisationnelle ou à l’extérieur du gouvernement fédéral. L’impact partagé suppose un degré de partenariat ou d’imputabilité commune pour le résultat global. En ce sens, il diffère de l’impact contributif où l’imputabilité du poste est limité à un apport au résultat final. En voici un exemple :

Le gestionnaire de projet ministériel pourrait être considéré comme ayant un impact partagé sur toutes les activités de conception et de construction menées par Services publics et Approvisionnement Canada dans la construction d’une installation importante.

L’utilisation de + ou - en présence d’un impact partagé indique « nous sommes tous égaux, mais certains ont plus d’impact que d’autres ». Il s’agit d’une évaluation relative de l’impact des différents intervenants sur un dossier ou un problème où ils font partie de l’équipe de prise de décision.

P –Dominant : Le poste contrôle l’impact sur les résultats finaux, et l’imputabilité des autres est subordonnée ou consultative. Un tel impact se trouve habituellement dans des postes de direction qui ont une imputabilité pour la gestion des secteurs opérationnels dans certains domaines clés, grands ou petits, des résultats finaux. En voici un exemple :

Le directeur d’une unité de recherche peut avoir un impact dominant sur l’ensemble des activités de recherche fait par l’unité. Un gestionnaire subordonné, dans cette même unité, peut être responsable des projets de recherche menés dans une section donnée de l’unité. Les deux postes pourraient être ainsi évalués au niveau dominant mais l’ampleur de l’impact (la taille de l’unité ou de la fonction, ou de l’activité) sera différente.

Nota : Il n’y a pas de modificateurs + ou - pour cet impact (P).

Concept Application
Le rapport entre le contrôle et l’impact dominant

On ne tient pas compte de la taille relative de l’organisation lorsqu’il s’agit de déterminer si un poste possède un impact dominant sur ses résultats. Il faut savoir :

  • que le poste contrôle les résultats finaux de l’unité;
  • que le contrôle ne soit pas partagé avec d’autres postes (la balle s’arrête ici).

Choisir la combinaison appropriée de l’étendue d’impact (ampleur) et la nature de l’impact

La valeur attribuée par l’évaluateur peut différer, selon la combinaison de la nature et de l’ampleur de l’impact utilisée. Il est probable qu’un rôle de direction puisse être évalué avec plus d’une combinaison raisonnable. En voici un exemple :

  • Un chef fonctionnel (par exemple, un directeur général des ressources humaines) peut avoir un impact contributif sur l’investissement dans l’effectif du ministère (par exemple, le budget de traitement du ministère) ou un impact dominant sur le fonctionnement de la Direction des ressources humaines (par exemple, salaire de la direction générale et budget de F et E).
  • Un directeur général, Approvisionnement, peut être considéré comme ayant un impact dominant sur le fonctionnement efficace de la direction générale (par exemple, salaire de la direction générale et budget de F et E), ou un impact sur la valeur des biens et des services acquis pour l’organisation lorsque la nature de cet impact peut varier d’indirect à partager en fonction de l’influence que l’approvisionnement a sur l’obtention du rendement optimal sur l’investissement de l’argent dépensé.

Très souvent, les totaux des points disponibles dans les cases différentes pour les combinaisons possibles de la nature et de l’ampleur de l’impact seront les mêmes; dans de tels cas, il est conseillé de choisir la combinaison qui exprime le mieux la raison d’être du rôle. Lorsque les valeurs ne sont pas les mêmes, il est à conseiller d’utiliser la valeur la plus élevée pour bien refléter l’importance globale du poste, pour autant que votre raisonnement vous semble correct et fondé.

La clé est de trouver la combinaison de la nature et de l’ampleur de l’impact qui donne lieu à l’évaluation légitime la plus élevée. En effet, il est crucial d’obtenir la mesure la plus exhaustive et la plus complète possible sur ces deux sous-facteurs pour bien traduire l’importance de l’emploi. Le tableau des pages suivantes renferme certaines lignes directrices pour l’évaluation des divers types de dépenses gouvernementales pouvant être utilisées comme indicateur.

Impact par rapport aux diverses étendues de responsabilités

Étendue des responsabilités Impact à prendre en compte

1. Budget de traitement, de fonctionnement et d’entretien (F et E), utilisé pour représenter un budget divisionnaire

On sélectionne un impact dominant lorsque l’imputabilité principale pour les résultats finaux d’une unité ou d’un programme repose sur l’emploi ou le rôle à évaluer. 

On peut évaluer un impact indirect ou contributif si l’emploi joue un rôle consultatif ou de facilitateur, soit par une action directe, soit indirectement par une contribution modifiée (par exemple, rôle de conseiller stratégique ou d’expert sur la façon de gérer, d’organiser ou de développer une unité).

2. Budget en capital (utilisé pour représenter un programme d’immobilisations)

Un impact dominant est évalué lorsque le cycle de vie complet du programme ou projet d’immobilisations est contrôlé par le rôle – cela comprend la faisabilité, la conception, la construction, l’installation et l’utilisation. Une telle situation est rare. Un tel projet aurait très probablement un horizon temporel pluriannuel et nous diviserions l’investissement total par le nombre d’années prévu pour obtenir une valeur annuelle.

On peut également évaluer un impact dominant lorsque la responsabilité du rendement du capital investi est maximisée (par exemple, un directeur régional responsable de la prestation de services qui nécessite l’utilisation des actifs du gouvernement du Canada, comme les véhicules). Nota : La valeur totale des actifs n’est pas prise en compte, puisque les actifs ont une durée de vie pluriannuelle, mais la valeur annuelle est prise en compte et est indiquée au titre du budget d’immobilisations à utiliser.)

Plus généralement, l’impact est partagé ou contributif, puisque la responsabilité des programmes et projets d’immobilisations incombe à plusieurs gestionnaires, chacun étant responsable de volets principaux du programme ou du projet.

3. Budget organisationnel complet (utilisé pour représenter l’ensemble du budget annuel d’une organisation)

Habituellement, aucun poste du groupe EX ne sera entièrement responsable de l’ensemble du budget d’une organisation. Toutefois, les rôles qui fournissent des conseils et orientation d’expert à l’échelle de l’organisation peuvent être considérés comme ayant une incidence contributive sur le budget global d’une organisation (par exemple, les rôles de dirigeant principal des finances qui assurent la surveillance, les recommandations et la gérance financière des ressources d’un ministère.)

4. Coûts relatifs aux ressources humaines (utilisé pour représenter la fonction des ressources humaines)

Un impact contributif est évalué lorsque le rôle joue une fonction consultative importante ou doit rendre compte de l’ensemble (ou d’une grande partie) de l’orientation du programme des ressources humaines d’une organisation (par exemple, les chefs des ressources humaines, les rôles des organismes centraux responsables de l’établissement de l’orientation générale de la fonction publique).

Un impact dominant n’est pas approprié, puisque de nombreux emplois jouent un rôle en ce qui concerne la gestion des ressources humaines au sein d’une organisation – Bien qu’un chef des ressources humaines puisse établir l’orientation, définir les politiques, entre autres, il ne peut être directement responsable des décisions des gestionnaires délégués en matière de ressources humaines dans son organisation. (Par exemple, un directeur d’une unité aura une imputabilité directe [principale] à l’égard du salaire et du budget de fonctionnement de son unité.)

5. Achat de matériel et d’équipement (utilisé pour représenter la fonction d’achat)

L’impact envisagé serait contributif pour un rôle normal d’approvisionnement et de service (préparer et émettre des demandes de propositions) ou partagé lorsque le rôle joue un grand rôle dans la détermination des spécifications, en plus du rôle normal d’approvisionnement et de service. L’impact pourrait également être indirect si le rôle consiste simplement à commander des fournitures ou des services auprès de fournisseurs préapprouvés, en se servant de prix et de conditions de service négociés au préalable.

Les rôles plus importants en matière d’approvisionnement se retrouvent généralement dans les organisations dont le mandat est de fournir des services ou du soutien à la fonction publique/aux Canadiens (par exemple, Services publics et Approvisionnement Canada et Services partagés Canada).

6. Subventions et contributions (utilisé pour représenter un programme)

Un impact contributif ou indirect est évalué pour les rôles qui ont un pouvoir discrétionnaire à l’égard des montants des subventions et des contributions et/ou qui ont un contrôle des résultats finaux attendus de la subvention ou de la contribution. La mesure dans laquelle le rôle aura une incidence sur les subventions et contributions déterminera si le rôle de contributeur (par exemple, directeur général, Communications) ou indirect (par exemple, directeur, Politique financière) est le plus approprié.

Nota : Dans certains cas, les subventions et contributions peuvent ne pas être applicables en tant que dollars de passage (par exemple, paiements de transfert). Les subventions et contributions ne seraient contributives que si le rôle déterminait qui est admissible et évaluait l’utilisation de l’argent.

7. Paiements de transfert (utilisé pour représenter un programme)

Pour les rôles imputables pour des paiements de transfert qui sont déterminés en fonction d’une formule sans pouvoir discrétionnaire, l’impact serait probablement nul (par exemple, les paiements de transfert sont considérés comme des dollars de passage – Lorsque le rôle supervise le processus de paiement, mais n’a aucune influence sur la question de décider si le paiement devrait être fait, ou du montant du paiement.)

Toutefois, si le rôle a un pouvoir discrétionnaire pour déterminer les montants et/ou l’utilisation, l’impact serait indirect parce que le poste a un certain effet sur le programme.

8. Fonds renouvelables (représente les paiements reçus de la part de clients pour des services rendus)

Ces postes n’ont pas un impact suffisant sur ce qui doit être mesuré. L’impact est nul.

Nota : Les paiements reçus ne doivent pas être comptés deux fois par rapport aux dépenses correspondantes, ni être utilisés pour réduire les dépenses de fonctionnement en vue d’obtenir un résultat net.

9. Étendues de responsabilités ne relevant pas de la fonction publique, comme la valeur du PIB

Le lien entre les postes de la fonction publique fédérale et ces indicateurs est, dans la plupart des cas, trop distant pour évaluer un impact quelconque. Lorsqu’un impact peut être clairement mesuré, l’impact des postes est normalement indirect et est généralement assujetti à des dispositions législatives, réglementaires ou exécutoires. (Par exemple, les rôles de haute gestion d’Affaires mondiales Canada qui influencent et façonnent considérablement les relations commerciales avec d’autres pays, ou les rôles de haut niveau au sein d’organisations jouant un rôle réglementaire de grande envergure ayant une incidence sur un secteur ou une industrie, comme Pêches et Océans Canada.)

Concept Application
Évaluation de l’impact des grandes initiatives partagées par plusieurs organisations

Il n’est pas rare de trouver des emplois qui prennent part à des initiatives partagées entre plusieurs ministères, où chaque ministère joue un rôle clé dans l’atteinte du résultat final. Il est raisonnable de tenir compte d’un impact dominant sur la partie de la valeur totale en dollars annualisée du projet ou de l’initiative d’un rôle individuel, ou d’un impact partagé sur la valeur totale annualisée de l’initiative.

Lorsque l’une des organisations participantes est nommée comme l’organisation responsable et qu’elle a une imputabilité globale à l’égard des résultats finaux totaux, il faut envisager un déplacement vers le haut au titre de la liberté d’action; si cela est jugé approprié, il faudrait également appliquer un déplacement vers le bas de la liberté d’action pour les rôles des organisations non dirigeantes, ce qui refléterait l’attente que l’organisation responsable examine et approuve les décisions prises par les autres organisations. Si l’organisme responsable joue le rôle de coordonnateur (rendre compte de l’ensemble des résultats finaux du programme, mais n’en assure pas l’imputabilité), le rôle de coordonnateur n’aura vraisemblablement pas d’impact important sur l’évaluation.

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Combiner l’impact sur les activités non liées

Tous les emplois ont de multiples responsabilités et notre but est de sélectionner une nature et une étendue d’impact (ampleur) qui englobent toutes les responsabilités. Souvent, cela peut se faire en sélectionnant un impact dominant (P) pour le budget de fonctionnement de l’organisme concerné, et donc tout impact que l’organisme a sur l’ensemble de l’organisation est couvert. Cependant, il est possible d’avoir un rôle de direction qui porte de multiples chapeaux sans liens entre eux. Se concentrer uniquement sur un seul élément du rôle ne permettrait pas d’apprécier pleinement son impact.

Ainsi, prenons l’exemple du dirigeant principal des finances (DPF) du ministère X (budget de 3 G$), qui a également la responsabilité additionnelle d’examiner les finances de la société d’État Y (budget de 2 G$) dans le portefeuille du même ministre. Si l’évaluation initiale de l’imputabilité portait sur le budget de 3 G$, alors G5C = 608, la nouvelle valeur de 5 G$, donnerait-elle alors G5+C = 700?

La première question est d’établir si la responsabilité additionnelle et le mandat fondamental du rôle initial sont « sans liens », c’est-à-dire si l’ampleur de l’impact de la responsabilité additionnelle est différente de l’ampleur de d’impact du rôle initial? La deuxième question est donc, en présence d’une ampleur d’impact différente, de savoir quelle est la nature de l’impact sur ce nouveau domaine? Dans cet exemple, l’hypothèse est que le DPF a un impact contributif (C) à l’égard des 3 G$ et un impact moindre (disons « C- ») sur les 2 G$, qui est une ampleur d’impact non liée. La réponse n’est pas « C » sur 5 G$, puisque que la nature des impacts n’est pas la même – Nous devons étalonner les impacts « C » et « C- » et les ramener à un dénominateur commun.

En examinant le barème d’évaluation, nous pouvons constater qu’un passage de « C » à « S » augmente les points de l’imputabilité de 2 échelons si tout le reste est égal (F4C = 304 et F4S = 400). De même, un passage de « 4 » à « 5 » de l’ampleur augmente le pointage de 2 échelons (F4C = 304 et F5C = 400). Donc, chaque échelon de l’ampleur ou de la nature de l’impact a la même influence sur le pointage. Nous pouvons utiliser ce fait pour équilibrer et combiner les points.

Nota – Un changement de deux échelons des points de l’imputabilité est associé à une augmentation de 10x de la valeur de l’amplitude, par conséquent, un changement d’un échelon est associé à un changement de l’amplitude de seulement 3 (racine carrée de 10 = 3,16).

Dans notre exemple, nous commençons par l’impact sur 3 G$ à G5C et ajoutons l’impact sur 2 G$ à G5C-. Nous ajustons l’ampleur du nouveau domaine d’impact pour atteindre une nature équivalente de l’impact. Donc, l’incidence sur 2 G$ de G5C- est équivalente à G4+ C (0,63 G$), puisque 2 G$ divisé par 3,16 est de 633 M$. Par conséquent, nous avons une ampleur combinée de 3,63 G$ à « C » et l’évaluation demeure à G5C = 608 parce que la responsabilité additionnelle n’était pas importante lorsqu’elle a été étalonnée à un niveau équivalent de nature de l’impact.

Considérons maintenant un poste dont le budget direct est de 40 M$ (F3P = 400) et un programme de S et C d’une valeur de 1 G$ (F5-C = 350). Quel est l’impact dans cette situation? Si les employés qui sont payés dans le cadre du budget de 40 millions de dollars administrent le Programme de S et C, il n’y a pas d’impact supplémentaire. Ceux-ci ne sont pas « sans lien », ce sont des façons différentes d’examiner l’impact que l’équipe a, donc nous choisirions l’option la plus grande, mais nous ne les combinerions pas.

Toutefois, si le directeur donne des conseils sur le programme de S et C à l’extérieur du travail de son équipe, cela pourrait être considéré comme une responsabilité additionnelle et un calcul effectué. Pour atteindre l’équilibre à l’équivalence « P », nous devons augmenter la nature des S et C de l’impact de 4 échelons, de sorte que nous devons réduire l’ampleur de 4 échelons. La réduction de 1 milliard de dollars de 4 échelons nous donne 10 millions de dollars. L’évaluation combinée est maintenant de F 3+ P = 460 parce que 40 M$ + 10 M$ = 50 M$, soit « 3+ » plutôt que « 3 ». Dans cet exemple, la combinaison a un impact important, mais seulement si le programme de S et C n’est pas déjà reconnu dans le travail que l’équipe du directeur entreprend. Exemple sous-ministre adjoint, Services aux citoyens)

La combinaison des sous-facteurs de l’imputabilité

L’évaluation des trois sous-facteurs donne un résultat qui correspond à une case donnée avec trois cotes possibles, chacune ayant un échelon de différence grandissante.

Exemple 5 : Une cellule comprenant trois valeurs en points possibles, chacune représentant un échelon de plus
 Une cellule comprenant trois valeurs en points possibles, chacune représentant un échelon de plus. Version textuelle ci-dessous :
Exemple 5 - Version textuelle
  • Bas : 350
  • Moyen : 400
  • Élevé : 460

Vous choisirez une des cotes de la case en fonction de votre évaluation du niveau relatif de l’ajustement de l’emploi aux définitions des sous-facteurs. Toutefois, contrairement aux sous-facteurs de la compétence et de l’initiative créatrice (qui comptent à peu près autant l’un que l’autre pour déterminer la valeur du facteur), le rapprochement avec le sous-facteur de liberté d’action est celui qu’il faut privilégier dans le cas de l’imputabilité. Ainsi, il est possible pour l’évaluateur d’accorder plus de poids au sous-facteur de la liberté d’action par rapport aux autres sous-facteurs lorsqu’il décide de la valeur globale du facteur d’imputabilité attribuer.

Concept Application
Influence ou poids de la liberté d’action par rapport à l’étendue et la nature de l’impact

S'il y a lieu, un modificateur double peut être utilisé pour illustrer l'importance du sous-facteur de la liberté d’action dans les cas suivants:

  • Lorsqu’il y a un déplacement vers le haut sur la liberté d’action et un déplacement vers le bas sur soit l’étendue ou la nature de l’impact, un modificateur double (++) peut être appliqué afin d’illustrer le poids supplémentaire accordé à la liberté d’action à comparer de l’étendue et/ou la nature de l’impact (par exemple, E+3-P = 264 points, E++3-P = 304 points)
  • Lorsqu’il y a un déplacement vers le bas sur la liberté d’action et un déplacement vers le haut sur soit l’étendue ou la nature de l’impact, un modificateur double (- -) peut être appliqué afin d’illustrer l’importance du poids accordé à la liberté d’action quant à l’étendue et/ou la nature de l’impact (par exemple E-3+P = 262, E-‑3 + P = 230) (e.g., Directeur général régional, Maritimes)

Pour déterminer si un double modificateur est approprié, l'évaluateur doit tenir compte du profil d’emploi (expliqué plus en détail ci-dessous) obtenue et une comparaison entre le total des points d’imputabilité avec les postes repères.

Vérification à deux fois: Vérification de l’évaluation complète

La validation de l’évaluation

Il existe généralement une relation logique dans l’emploi entre le niveau d'approfondissement et l'étendue des connaissances pratiques, techniques et spécialisées requises et les contraintes du cadre du raisonnement qui se poursuit sur le degré de latitude ou de liberté d'action présent dans le rôle. Ce processus d'assurance de la qualité est connu sous le nom de cohérence technique ou du test en cascade.

La liberté d'action est généralement inférieure ou équivalente au cadre de raisonnement et le cadre de raisonnement est généralement inférieur ou équivalent au connaissances pratique, technique et spécialisé. Par exemple :

C (PTS) IC (CR) I/PD (LA)
Très probable F+ F E+
Improbable F+ E+ F
Improbable F G F

Si la liberté d'action était supérieure au cadre de raisonnement, cela suggérerait que le poste prend des décisions qui vont au-delà de ce qu'on lui demande de penser, et si cadre de raisonnement est supérieur aux connaissances pratique, technique et spécialisé, cela suggérerait que l'on demande au poste de penser à des choses qu'il n'est pas capable de comprendre.

Profils d’emploi

La cote de l’évaluation d’un emploi donne une idée de son importance, par rapport à d’autres emplois. Il répond à la question : Quel est l’envergure de cet emploi par rapport aux autres emplois? Si nous analysons la répartition des scores de compétence, d’initiative créatrice et d’imputabilité dans la cote totale, nous découvrons quelque chose sur la nature ou la forme de l’emploi. Cela peut être perçu comme une réponse à la question : Quel genre d’emploi est-ce? La répartition des facteurs d’évaluation dans la cote totale est, bien sûr, indépendante de l’importance de l’emploi.

Lorsque les comités d’évaluation se familiarisent avec le concept de profils comme aide à comprendre la forme d’un emploi, il peut être utile d’évaluer le profil de l’emploi avant de l’évaluer en détail au moyen des barèmes d’évaluation. Le comité peut comparer son profil initial avec le profil déterminé après évaluation. Le principal outil à cet égard est le profil abrégé.

Profils courts

Une façon facile et pratique d’examiner le type d’emploi et l’équilibre entre les critères consiste à examiner simplement la relation entre la cote pour l’initiative créatrice (l’élément de réflexion de l’emploi) et la cote pour l’imputabilité (l’élément de résultats de l’emploi).

Le profil court est établi en comparant la cote de l’imputabilité et la cote de l’initiative créatrice et en déterminant le nombre d’écarts d’échelons entre les deux (le cas échéant). Ainsi,

  • lorsque la cote d’imputabilité est plus élevée, il y a un profil A;
  • lorsque la cote d’initiative créatrice est plus élevée, il y a un profil P;
  • Et lorsque les deux cotes sont les mêmes, nous avons un profil équilibré désigné par L.

Un emploi axé sur l’action vise principalement à atteindre les résultats finaux. L’initiative créatrice joue un rôle secondaire dans ces rôles. Par conséquent, les points accordés à l’imputabilité seront plus élevés que ceux accordés à l’initiative créatrice. C’est ce qu’on appelle un profil A.

Un emploi de réflexion est axé sur l’application de connaissances à l’analyse, à l’examen et à l’identification de situations. Les points attribués à l’initiative créatrice seront plus élevés que ceux de l’imputabilité. C’est ce qu’on appelle un profil P.

Un emploi équilibré est un emploi où les points de l’imputabilité et de l’initiative créatrice ont le même poids. Le poste sera axé sur les conseils et sera chargé des fonctions de gestion ou de supervision. C’est ce qu’on appelle un profil L.

Bien qu’il n’existe aucune règle précise, certains genres d’emplois ont tendance à avoir des profils caractéristiques.

Profils P

Les cotes de l’initiative créatrice P4 ou P3 seront respectivement supérieures de quatre et trois échelons à la cote de l’imputabilité. Les emplois ayant ces profils ont tendance à être associés à la recherche fondamentale ou pure et sont peu orientés vers le développement. Les emplois de profil P4 se trouvent rarement à l’extérieur d’une université.

Les cotes de l’initiative créatrice P2 ou P1 seront respectivement supérieures de deux et un échelons à la cote de l’imputabilité. Les emplois associés à la recherche appliquée et à l’élaboration de politiques ont tendance à avoir ces profils. Ces profils sont moins probables pour les postes de cadres, car ils sont généralement responsables des résultats.

Profils L

Pour L, la cote de l’initiative créatrice sera la même que celle de l’imputabilité. Les emplois ayant ces profils ont tendance à offrir des services de conseils ou d’analyse dans des fonctions de conseil ou de supervision, par exemple, des analystes financiers, des chefs d’unités fonctionnelles spécialisées.

Profils A

Pour A1, la cote de l’imputabilité sera supérieure d’un échelon à la cote de l’initiative créatrice. Les emplois ayant ces profils sont souvent des emplois hybrides. Ces postes ont une importante fonction de gestion des ressources humaines (tels que les postes de gestionnaires des ressources humaines), les postes de gestion de secteurs opérationnels ou les emplois recevant une orientation importante d’unités fonctionnelles (tels que les postes de gestionnaire de projet ou les postes de directeur régional des services administratifs).

Pour A2, les profils se trouvent dans des emplois de gestion de secteurs opérationnels qui ont des responsabilités clairement définies en ce qui a trait à l’atteinte des résultats, comme ce serait le cas pour un poste de directeur régional des opérations.

Les profils A3 et A4 sont rares, mais on les retrouve dans des emplois où l’imputabilité au niveau des résultats atteints est très élevée et immédiate, mais où le contenu en matière d’initiative créatrice ou de compétence est relativement bas.

Les profils permettent de déterminer la validité de l’évaluation en les comparant à des profils de d’emplois typiques. Tout écart pourrait signifier que l’évaluation est inexacte, mais aussi que l’emploi est mal structuré. Il faut donc éviter d’asseoir le processus d’évaluation sur ces profils. Les emplois du groupe EX se trouvent le plus souvent entre les profils d’emploi P1, L, A1 et A2.

Validation à partir des postes repères et utilisation de ces postes

L’ultime vérification de la validité de l’évaluation consiste à trouver des évaluations comparables dans la série des postes repères, conformément aux explications données à la l’annexe B.

Les postes repères jouent deux rôles critiques dans le cadre du processus d’évaluation des emplois.

  • Ils offrent un encadrement nécessaire avec un ensemble constant de points de référence pour toutes les évaluations.

Les évaluations des postes repères ont été vérifiées de façon exhaustive pour garantir que le processus d’évaluation des emplois y a été utilisé de façon uniforme et pertinente. Ils constituent donc la norme en fonction de laquelle les postes sont évalués et un outil de travail approprié pour assurer l’application uniforme des barèmes d’évaluation Korn Ferry Hay au sein de la fonction publique fédérale.

  • Ils offrent une certaine marge de manœuvre malgré un cadre établi

Étant donné le nombre et la complexité des postes du groupe de la direction à évaluer, il serait impossible de tenter de fournir des correspondances exactes pour chaque combinaison possible de travail de la direction. Or, en offrant un nombre suffisant et une variété suffisante de postes repères stables et en permettant aux évaluateurs de se servir de leur discernement pour utiliser ces postes, le processus offre une plus grande marge de manœuvre en même temps qu’une certaine rigueur.

Les postes repères sont publiés à l’annexe B qui constitue un volume distinct de cette norme.

Le processus de sélection des postes repères appropriés

1) Classement des postes repères

Les postes repères sont classés par niveaux. (annexe B)

2) Renseignements qu’il faut avoir sur le poste à évaluer pour sélectionner un poste repère

Pour consulter les postes repères appropriés, l’évaluateur doit savoir :

  • Où se situe le poste à évaluer au sein de l’organisation (par exemple, le nombre de niveaux sous le poste d’administrateur général);
  • quelle est la fonction principale de l’emploi (par exemple, ressources humaines, finances, opérations);
  • en quoi consiste l’orientation fondamentale de l’emploi (par exemple, le poste peut exiger une réflexion profonde notamment les postes de chercheurs, une réflexion générale notamment les postes chargés de l’élaboration de politiques, la supervision des activités de subalternes notamment les opérations régionales, ou l’application de politiques et de pratiques notamment les postes fonctionnels);
  • si le poste relève de la gestion des secteurs opérationnels ou de la fonction de conseil, et s’il relève d’un bureau régional ou de l’administration centrale.

Tous ces renseignements devraient se trouver dans la description d’emploi.

3) Le choix des postes repères appropriés

Une comparaison avec deux ou trois postes repères devrait suffire pour déterminer la validité d’une évaluation. Cette validité est grande lorsque le contexte organisationnel, l’évaluation globale et les évaluations des trois facteurs – compétence, initiative créatrice et imputabilité – se rapprochent tous du poste à évaluer. Toutefois, compte tenu de la diversité du travail au sein du groupe EX, il est raisonnable d’utiliser des repères différents pour appuyer chaque facteur complet – il ne faut pas décomposer les sous-facteurs pour appuyer une évaluation. Par exemple, il pourrait y avoir un rapprochement valable entre un poste repère et le facteur de la compétence, mais pas avec le facteur d’imputabilité. La meilleure chose à faire serait d’essayer de trouver un autre poste repère plus approprié, pour valider la cote d’imputabilité, en tenant compte de la relation entre les facteurs d’évaluation (par exemple, choisir des postes repères qui ont les mêmes profils ou le même profil que l’emploi à évaluer).

Contrôle organisationnel

La principale mesure de vérification des résultats d’évaluation consiste à déterminer s’ils correspondent à ceux d’autres évaluations relatives à des postes de la même unité organisationnelle (notamment l’écart entre les échelons de l’emploi à évaluer et ceux des postes de niveau supérieur, de pair ou subalterne).

L’une des erreurs commises fréquemment par les évaluateurs consiste à accorder une trop grande importance à l’écart entre les postes des pairs et pas suffisamment aux écarts entre les postes de supérieur et subordonné. Cependant, il n’existe pas de règle stricte pour déterminer le lien approprié qui devrait exister entre les différents niveaux hiérarchiques au sein d’une organisation. Chaque cas doit être évalué séparément.

Exemple : Le barème précédent fait état de quatre niveaux organisationnels et de relations très différentes avec les postes de niveaux supérieur et subalterne. Dans chaque cas, l’écart entre les échelons varie selon le facteur d’évaluation. Cependant, il ne s’agit pas là d’une règle stricte. Ces exemples servent simplement à démontrer :

  • qu’il existe plusieurs liens possibles avec les postes de niveaux supérieur et subalterne;
  • qu’il est important d’examiner la structure organisationnelle du ministère lorsqu’on vérifie l’exactitude des résultats d’évaluation.

Tout au long du processus d’évaluation, y compris au moment de l’examen final, l’évaluateur doit faire preuve de discernement pour examiner les résultats obtenus.

Vérification de l’organisation – Validité de l’évaluation Minimum normal de l’écart entre les cotes
Désignation Diagramme d’unité Caractéristiques communes Compétence L’initiative créatrice (%) Imputabilité
Relation supérieure/subalterne « normale » Relation supérieure/subalterne « normale »
  • Portée raisonnable de contrôle
  • Canaux visibles de communications
  • Équilibre entre les postes subalternes
  • Délégation de gestion
2 1 3
Personnel réduit Personnel réduit
  • Portée étendue de contrôle
  • Processus flou de communications
  • Déséquilibre entre les postes subordonnés
  • Gestion et prises de décisions centralisées
3 1 ou 2 3 à 5
Niveau manquant Niveau manquant
  • Large portée de contrôle
  • Communication des tâches seulement
  • Écarts importants dans le poste subordonné
  • Gestion et prises de décisions très centralisées
4 2 5 à 7
Chevauchement (pas habituellement soutenu dans le groupe de la direction) Chevauchement
  • Un subalterne
  • Supérieur et subalterne font comme une équipe
  • Poste habituellement temporaire pour le subalterne avant d’accéder au poste supérieur
  • Pertinent si l’importance de l’emploi supérieur l’exige (exemple, PDG) ou dans le cas où il faut bien démarquer la différence entre la focalisation externe et interne
1 1 2

Groupe de la direction : échelle des points d’évaluation et niveaux de classification

Le total des points d’évaluation attribués détermine le niveau de classification d’un emploi qui vient d’être évalué. Aux fins de la rémunération, les postes sont classés du EX-1 au niveau EX-5 comme suit :

Niveaux de classification du groupe de la direction
Niveau de classification Minimum Maximum
EX-5 2 448 S.O.
EX-4 1 868 2 447
EX-3 1 560 1 867
EX-2 1 262 1 559
EX-1 920 1 261

Annexe A – Barèmes d’évaluation

Barème d’évaluation de la compétence

Définition

Le savoir-faire comprend toutes les connaissances, les compétences et l’expérience pertinentes, peu importe qu’elles aient été acquises, requises pour un rendement acceptable dans un emploi ou un rôle, dans les sous-facteurs suivants :

Connaissances pratiques, techniques, et spécialisées :

Diverses connaissances appliquées, y compris en ce qui a trait aux relations humaines, au milieu de travail et à la clientèle (public, industrie, groupe d’intérêt, autres paliers de gouvernement, etc.), ainsi qu’aux procédures pratiques, aux techniques spécialisées et(ou) aux disciplines scientifiques/professionnelles. On s’en sert pour reconnaître une spécialisation croissante (profondeur) et/ou l’exigence d’une plus grande étendue (portée) de connaissances.

Profondeur — allant des connaissances ou des routines de travail simples à une expertise unique et faisant autorité.

Portée — Couvre la variété des techniques, des disciplines, des processus, des produits, etc., de peu à beaucoup de domaines pour lesquels des connaissances sont requises.

Planification, organisation et intégration des connaissances (de gestion) :
Connaissances requises pour intégrer et gérer les activités, les fonctions et les ressources. Il s’agit de combiner certains ou tous les éléments de la planification, de l’organisation, de la coordination, de la direction, de l’exécution et du contrôle au fil du temps. Les connaissances en gestion sont liées à la taille d’une organisation, à la diversité fonctionnelle et géographique et à l’horizon temporel. Elles peuvent être appliquées directement ou de façon consultative.
Aptitudes en communication et en influence :
une mesure de l’importance relative, critique et difficile des exigences du travail pour travailler avec d’autres personnes et par l’entremise d’elles afin d’obtenir des résultats finaux à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation.
Évaluation de la compétence pratique, technique et spécialisée :
ce type de compétence et d’aptitude peut être caractérisé par l’étendue (variété) ou la profondeur (complexité) ou les deux. Les postes requièrent, dans des combinaisons variées, diverses aptitudes et certaines connaissances sur beaucoup de sujets ou des connaissances approfondies sur quelques sujets. Ainsi, pour évaluer la compétence, faut-il pouvoir répondre à la question suivante : Quels sont les aptitudes et le degré de connaissances nécessaires, ainsi que l’étendu des sujets sur lesquels ces connaissances doivent porter et la complexité de chacun de ceux-ci?
Fonction :
ensemble d’activités variées qui, parce qu’elles sont au service d’objectifs communs, qu’elles exigent des aptitudes similaires et qu’elles sont d’une importance stratégique pour l’organisation, sont habituellement dirigées par un membre de la haute direction.
Sous-fonction :
activité majeure faisant partie d’une fonction, mais plus homogène que celle-ci.
Élément :
partie d’une sous fonction, habituellement de nature très spécialisée et restreinte en étendue ou d’impact limité.
  La planification, l’organisation et l’intégration des connaissances (de gestion)
II. Conduite d’une unité administrative dont les activités sont relativement similaires de par leur nature et leur objectif, OU gestion d’une ou de sous-fonctions ou de plusieurs éléments significatifs d’une sous-fonction auprès de plusieurs unités administrative où la coordination avec les fonctions connexes est requise. III. Conduite d’une unité administrative importante dont les activités sont sensiblement variées de par leurs l’objectifs où l’intégration est essentielle à l’atteinte des résultats ou des objectifs finaux OU orientation d’une ou de plusieurs fonctions qui touchent l’ensemble de l’organisation. IV. Conduite d’une unité administrative d’envergure dont les activités sont très variées et contradictoires de par leurs objectifs et la nature de leurs résultats finals OU gestion d’une ou de fonctions stratégiques ayant une influence déterminante sur la planification et les activités d’exploitation de l’organisation. V. Intégration stratégique globale et leadership de l’organisation OU gestion totale du segment principal d’une très grande organisation.
Aptitudes en communication et en influenceTableau 1 Note 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Notes
Tableau 1 Note 1

Aptitudes en communication et en influence :

  1. Il faut faire preuve de courtoisie, de tact et d’efficacité, et établir et maintenir une relation de travail appropriée avec les autres afin d’atteindre les objectifs du poste.
  2. L’interaction avec les autres exige la compréhension, l’influence et le soutien des gens, par l’application de connaissances techniques ou d’arguments rationnels, visant à provoquer l’action ou l’acceptation des autres.
  3. L’interaction avec les autres, internes et externes à l’organisation, vise à influencer, à développer et à motiver les gens et à changer de comportement. Elle implique l’inspiration et la création d’un climat de travail approprié. Réussite de l’atteinte des objectifs de programme, de service et de conseil du poste dépend de l’établissement et du maintien de relations interpersonnelles appropriées.

Retour à la référence du tableau 1 de la note

Tableau 1 Note 2

Très probable

Retour à la référence du tableau 1 de la note *

Tableau 1 Note 3

Moins probable

Retour à la référence du tableau 1 de la note **

Tableau 1 Note 4

Improbable

Retour à la référence du tableau 1 de la note ***

Connaissances pratiques, techniques et spécialisées E. Connaissance approfondie et aptitudes dans plusieurs activités comportant une variété de pratiques et de précédents se rapportant aux procédés de l’organisation, au fonctionnement de celle-ci et à sa clientèle, OU connaissance de base des théories et des principes d’une discipline scientifique ou similaire, OU les deux. 200
Tableau 1 Note ***
230
Tableau 1 Note ***
264
Tableau 1 Note ***
264
Tableau 1 Note ***
304
Tableau 1 Note ***
350
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350
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400
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460
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460
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528
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608
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230
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264
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304
Tableau 1 Note ***
304
Tableau 1 Note ***
350
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400
Tableau 1 Note ***
400
Tableau 1 Note ***
460
Tableau 1 Note ***
528
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528
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608
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700
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264
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304
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350
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350
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400
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460
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460
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528
Tableau 1 Note ***
608
Tableau 1 Note ***
608
Tableau 1 Note ***
700
Tableau 1 Note ***
800
Tableau 1 Note ***
F. Connaissances générales et/ou profondes dans un domaine d’expertise exigeant une maîtrise de diverses pratiques et de divers précédents et/ou de concepts, principes et procédés spécifiques ou généraux associés à l’organisation et à ses clients OU une maîtrise de la théorie, des principes et des pratiques scientifiques complexes, OU les deux. 264
Tableau 1 Note ***
304
Tableau 1 Note ***
350
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350
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400
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460
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460
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528
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800
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304
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350
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400
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400
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460
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528
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528
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608
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700
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700
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800
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920
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350
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460
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460
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528
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608
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608
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700
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800
Tableau 1 Note *
800
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920
Tableau 1 Note ***
1 056
Tableau 1 Note ***
G. Maîtrise des théories, principes et techniques, ou connaissance équivalente, des relations, des variables et des besoins contradictoires de l’organisation et de ses clients, ainsi que des programmes connexes et d’autres questions nécessaires pour fournir des conseils ET(OU) réaliser des programmes au niveau de la gestion supérieure ou de la politique de direction de l’organisation. 350
Tableau 1 Note ***
400
Tableau 1 Note **
460
Tableau 1 Note *
460
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528
Tableau 1 Note **
608
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608
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700
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800
Tableau 1 Note *
800
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1 056
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528
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700
Tableau 1 Note *
700
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800
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920
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920
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1 056
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1 216
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460
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528
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608
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608
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700
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800
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800
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1 056
Tableau 1 Note *
1 056
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1 216
Tableau 1 Note ***
1 400
Tableau 1 Note ***
H. Compétence éminente dans un domaine scientifique complexe ou dans une autre discipline hautement spécialisée. Ce niveau serait normalement associé à des travaux de pointe en cours. 460
Tableau 1 Note ***
528
Tableau 1 Note ***
608
Tableau 1 Note **
608
Tableau 1 Note ***
700
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800
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800
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920
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1 056
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1 056
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1 216
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1 400
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700
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920
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1 056
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1 216
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1 216
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1 400
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1 600
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608
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800
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1 056
Tableau 1 Note ***
1 056
Tableau 1 Note ***
1 216
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1 400
Tableau 1 Note ***
1 400
Tableau 1 Note ***
1 600
Tableau 1 Note ***
1 840
Tableau 1 Note ***

Barème d’évaluation de la compétence (Document PDF – 236,3 Ko)

Barème d’évaluation de l’initiative créatrice / la réflexion

Définition :

La résolution de problèmes correspond au degré et à la nature de la réflexion nécessaire afin d’analyser, de raisonner, d’évaluer, de créer, de porter un jugement, de formuler des hypothèses, de tirer des conclusions. La résolution de problèmes traite de l’intensité des processus mentaux qui utilisent le savoir-faire pour cerner et résoudre les problèmes.

Il y a deux sous-facteurs :

Le cadre du raisonnement :
Liberté de pensée : l’étendue de l’aide ou de l’orientation provenant d’autres personnes ou découlant des pratiques établies et des précédents, et la mesure dans laquelle le titulaire du poste est tenu de déterminer les cas où une orientation ou des précédents ne sont pas applicables. Dans quelle mesure le problème, l’enjeu, etc. est-il bien défini?
L’exigence des problèmes :
La nouveauté et la complexité des problèmes qui se présentent et la mesure dans laquelle une pensée originale est requise pour trouver des solutions.
Mesurer le règlement des problèmes :
La résolution de problèmes mesure l’intensité du processus mental qui utilise le savoir-faire pour analyser, évaluer, créer, raisonner, arriver à des conclusions et en tirer des conclusions. Dans la mesure où la résolution de problèmes est limitée par des normes, couvertes par des précédents ou renvoyées à d’autres, la portée de la résolution de problèmes est réduite et l’accent est mis en conséquence sur le savoir-faire.
N.B
L’évaluation du règlement des problèmes devrait être faite sans tenir compte de la liberté du travail de prendre des décisions ou d’agir; la portée et la nature des décisions du travail sont mesurées sur le tableau de la responsabilité.
L’exigence des problèmes
3. Différentes situations nécessitant l’identification des problèmes, le jugement d’application et la sélection de solutions dans le domaine de l’expertise et des connaissances acquises. Mesure appropriée choisie en fonction de l’expérience. Un certain recours au jugement est nécessaire. 4. Situations qui exigent constamment l’adaptation ou le développement de nouvelles solutions au moyen d’une réflexion analytique, interprétative, évaluative, créative et innovatrice. 5. Situations nouvelles et exploratoires nécessitant l’élaboration de nouveaux concepts et de nouvelles solutions imaginatives pour lesquelles il n’y a pas de précédents.
Notes
Tableau 2 Note 1

Très probable

Retour à la référence du tableau 2 de la note *

Tableau 2 Note 2

Moins probable

Retour à la référence du tableau 2 de la note **

Tableau 2 Note 3

Improbable

Retour à la référence du tableau 2 de la note ***

Le cadre du raisonnement D. Le raisonnement s’effectue dans le cadre de méthodes clairement définies et assez diversifiées, de précédents couvrant bon nombre de situations et(ou), au besoin, avec l’assistance de personnes ressources. 29 %
Tableau 2 Note ***
38 %
Tableau 2 Note ***
50 %
Tableau 2 Note ***
33 %
Tableau 2 Note ***
43 %
Tableau 2 Note ***
57 %
Tableau 2 Note ***
E. Le raisonnement s’effectue dans le cadre d’un mandat bien défini en vue de la réalisation d’objectifs spécifiques, dans des situations caractérisées par des politiques, des pratiques et des précédents précis. 33 %
Tableau 2 Note ***
43 %
Tableau 2 Note *
57 %
Tableau 2 Note **
38 %
Tableau 2 Note ***
50 %
Tableau 2 Note *
66 %
Tableau 2 Note ***
F. Le raisonnement s’effectue dans le cadre d’un mandat défini en termes généraux en vue de la réalisation d’objectifs précis, dans des situations présentant des aspects difficiles à cerner, abstraits ou confus. 38 %
Tableau 2 Note ***
50 %
Tableau 2 Note *
66 %
Tableau 2 Note **
43 %
Tableau 2 Note **
57 %
Tableau 2 Note *
76 %
Tableau 2 Note ***
G. Le raisonnement s’effectue dans le cadre de politiques, principes et objectifs généraux de l’organisation; de nombreux aspects nébuleux, intangibles ou non structurés de l’environnement. 43 %
Tableau 2 Note ***
57 %
Tableau 2 Note *
76 %
Tableau 2 Note ***
50 %
Tableau 2 Note ***
66 %
Tableau 2 Note *
87 %
Tableau 2 Note ***
H. Le raisonnement s’effectuent dans le cadre de philosophie de l’organisation, les lois générales de la nature et de la science, la philosophie d’affaires et les valeurs culturelles. 50 %
Tableau 2 Note ***
66 %
Tableau 2 Note ***
87 %
Tableau 2 Note ***
57 %
Tableau 2 Note ***
76 %
Tableau 2 Note ***

Barème d’évaluation de l’exigence des problèmes (Document PDF – 200,7 Ko)

Les points pour l’initiative créatrice se trouvent à l’intersection de la colonne des points attribués à la Compétence et de la rangée du pourcentage de l’initiative créatrice
%
IC
Points attribués à la compétence %
IC
Notes
Table 3 Note 1

Très probable

Retour à la référence du tableau 3 de la note *

Table 3 Note 2

Moins probable

Retour à la référence du tableau 3 de la note **

Table 3 Note 3

Improbable

Retour à la référence du tableau 3 de la note ***

S.O. 50
Tableau 3 Note *
57
Tableau 3 Note *
66
Tableau 3 Note *
76
Tableau 3 Note *
87
Tableau 3 Note *
100
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115
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132
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152
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175
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200
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230
Tableau 3 Note *
264
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350
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400
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460
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800
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1 056
Tableau 3 Note *
1 216
Tableau 3 Note *
1 400
Tableau 3 Note *
S.O.
87 % 43
Tableau 3 Note ***
50
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57
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Tableau 3 Note ***
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Tableau 3 Note ***
152
Tableau 3 Note ***
175
Tableau 3 Note ***
200
Tableau 3 Note ***
230
Tableau 3 Note ***
264
Tableau 3 Note ***
304
Tableau 3 Note ***
350
Tableau 3 Note ***
400
Tableau 3 Note ***
460
Tableau 3 Note ***
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Tableau 3 Note ***
608
Tableau 3 Note ***
700
Tableau 3 Note ***
800
Tableau 3 Note ***
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Tableau 3 Note ***
1 056
Tableau 3 Note *
1 216
Tableau 3 Note *
87 %
76 % 38
Tableau 3 Note ***
43
Tableau 3 Note ***
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Tableau 3 Note ***
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152
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175
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66 % 33
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50
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57
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100
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115
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66 %
57 % 29
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33
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38
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43
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50
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50 % 25
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33
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38
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43
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50
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57
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76
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87
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100
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115
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132
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152
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175
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200
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230
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264
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304
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350
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400
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38 % 19
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50
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57
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66
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Tableau 3 Note ***
33 %
S.O. 50
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57
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66
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Tableau 3 Note *
1 400
Tableau 3 Note *
S.O.

Barème d’évaluation de points attribués à la compétence (Document PDF – 165,4 Ko)

Barème d’évaluation de l’imputabilité

L’imputabilité :

Mesure jusqu’à quel point un poste ou un rôle est responsable des actions et de leurs conséquences. Il mesure l’effet du travail ou du rôle sur les résultats finaux. Elle mesure les sous-facteurs suivants par ordre d’importance : Liberté d’action, nature de l’impact, ampleur (ampleur d’impact)

Liberté d’action :
La mesure dans laquelle le poste ou le rôle, par l’entremise de la délégation ou de l’autonomisation, décide des mesures et des mesures à prendre pour obtenir les résultats requis avant de demander conseil ou orientation.
Nature de l’impact sur les résultats finaux :
L’importance de l’influence (directe ou indirecte) du travail sur les résultats finaux. La nature et la zone d’impact (ampleur) sont toujours considérées ensemble : Tel que défini ci-dessous.
L’étendue de l’impact (ampleur) :
Le secteur de l’organisation le plus clairement touché par les décisions ET/OU les recommandations du poste. L’étendue de l’impact (ampleur) : la taille générale de l’unité organisationnelle, de la fonction, du programme ou de l’élément de la société qui subit l’impact du poste. Il s’agit de la composante la moins importante de ce facteur.
N.B.
L’ampleur et l’impact sont interdépendants; aucun de ces deux sous-facteur ne peut être évalué adéquatement ou ne peut avoir de sens sans référence à l’autre.
La nature de l’impact sur les résultats finaux :
le degré d’influence ou de participation du poste dans la réalisation des résultats finals escomptés pour l’unité ou la fonction considérée.
Indirect (I) :
assure un service de soutien et un service auxiliaire dont les activités n’ont pas de lien direct avec les résultats finaux et dont l’apport est modifié ou fondu avec celui d’autres services avant l’étape de la réalisation des résultats finaux.
Contributif (C) :
assure un service d’interprétation, de consultation ou de soutien destiné à orienter l’action d’emplois ayant une influence sur les décisions et les actions d’autres postes, décisions et actions auxquelles ces emplois sont étroitement liés, OU contribution mesurable, en tant que membre d’une équipe, à l’atteinte des résultats escomptés.
Partagé (S) :
Contrôle conjoint et important avec un ou plusieurs autres postes à l’exception de ceux de ses propres subordonnés ou supérieurs, un contrôle égal et déterminant sur les activités et les ressources qui produisent les résultats, OU exerce un contrôle sur la plupart, mais non l’ensemble, des variables ayant un effet déterminant sur la réalisation des résultats.
Dominant (P) :
Contrôler l’impact sur les résultats finaux – Le poste a un contrôle efficace sur les activités et les ressources importantes qui produisent les résultats finaux et, à ce niveau de liberté d’action, est le seul poste que l’on doit tenir responsable des résultats.
Barème d’évaluation de l’imputabilité
Ampleur 1. Minimale ou indéterminée
(moins de 100 k$)
2. Faible
(100 k$ à 1 million de dollars)
3. Moyenne
(1 à 10 millions de dollars)
4. Moyenne-grande
(10 à 100 millions de dollars)
5. Grande
(100 millions de dollars à 1 milliard de dollars)
6. Très grande
(1 à 10 milliards de dollars)
7. Maximale
(plus de 10 milliards de dollars)
Nature de l’impact I C S P I C S P I C S P I C S P I C S P I C S P I C S P
Notes
Tableau 4 Note 1

Très probable

Retour à la référence du tableau 4 de la note *

Tableau 4 Note 2

Moins probable

Retour à la référence du tableau 4 de la note **

Tableau 4 Note 3

Improbable

Retour à la référence du tableau 4 de la note ***

Liberté d’action D. Fonctionnement dans le cadre de pratiques et de procédures couvertes par des précédents ou des politiques bien définies et examen des résultats finaux, généralement après coup. 38
Tableau 4 Note ***
50
Tableau 4 Note ***
66
Tableau 4 Note ***
87
Tableau 4 Note ***
50
Tableau 4 Note ***
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87
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152
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87
Tableau 4 Note ***
115
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152
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200
Tableau 4 Note ***
115
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152
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200
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264
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152
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200
Tableau 4 Note ***
264
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350
Tableau 4 Note ***
200
Tableau 4 Note ***
264
Tableau 4 Note ***
350
Tableau 4 Note ***
460
Tableau 4 Note ***
43
Tableau 4 Note ***
57
Tableau 4 Note ***
76
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
57
Tableau 4 Note ***
76
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
76
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
175
Tableau 4 Note ***
100
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132
Tableau 4 Note ***
175
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230
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132
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175
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304
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400
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Tableau 4 Note ***
528
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50
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66
Tableau 4 Note ***
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Tableau 4 Note ***
115
Tableau 4 Note ***
66
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115
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152
Tableau 4 Note ***
87
Tableau 4 Note ***
115
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152
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200
Tableau 4 Note ***
115
Tableau 4 Note ***
152
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200
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264
Tableau 4 Note ***
152
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200
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460
Tableau 4 Note ***
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Tableau 4 Note ***
460
Tableau 4 Note ***
608
Tableau 4 Note ***
E. Fonctionner dans le cadre de pratiques et de procédures générales couvertes par des précédents et des politiques fonctionnels et des directives de la direction, avec des objectifs bien définis. 57
Tableau 4 Note ***
76
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
76
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230
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132
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175
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230
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175
Tableau 4 Note ***
230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
528
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
528
Tableau 4 Note *
700
Tableau 4 Note *
66
Tableau 4 Note ***
87
Tableau 4 Note ***
115
Tableau 4 Note ***
152
Tableau 4 Note ***
87
Tableau 4 Note ***
115
Tableau 4 Note ***
152
Tableau 4 Note ***
200
Tableau 4 Note **
115
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152
Tableau 4 Note ***
200
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152
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350
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Tableau 4 Note *
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608
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800
Tableau 4 Note *
76
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
175
Tableau 4 Note ***
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
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Tableau 4 Note ***
230
Tableau 4 Note *
132
Tableau 4 Note ***
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230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
175
Tableau 4 Note ***
230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
528
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
528
Tableau 4 Note *
700
Tableau 4 Note *
400
Tableau 4 Note *
528
Tableau 4 Note *
700
Tableau 4 Note *
920
Tableau 4 Note *
F. Fonctionner dans le cadre d’une direction générale et d’objectifs politiques largement définis, avec une direction managériale de nature générale. 87
Tableau 4 Note ***
115
Tableau 4 Note ***
152
Tableau 4 Note ***
200
Tableau 4 Note **
115
Tableau 4 Note ***
152
Tableau 4 Note ***
200
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264
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200
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200
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Tableau 4 Note *
608
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350
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800
Tableau 4 Note *
460
Tableau 4 Note *
608
Tableau 4 Note *
800
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1 056
Tableau 4 Note **
100
Tableau 4 Note ***
132
Tableau 4 Note ***
175
Tableau 4 Note ***
230
Tableau 4 Note *
132
Tableau 4 Note ***
175
Tableau 4 Note ***
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920
Tableau 4 Note *
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1 216
Tableau 4 Note ***
115
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200
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264
Tableau 4 Note *
152
Tableau 4 Note ***
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200
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1 056
Tableau 4 Note **
608
Tableau 4 Note *
800
Tableau 4 Note *
1 056
Tableau 4 Note **
1 400
Tableau 4 Note ***
G. Fonctionner uniquement dans le cadre des orientations générales de la direction au plus haut niveau sur les grands objectifs de l’organisation et l’orientation de la politique stratégique. 132
Tableau 4 Note ***
175
Tableau 4 Note ***
230
Tableau 4 Note *
304
Tableau 4 Note *
175
Tableau 4 Note ***
230
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400
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Tableau 4 Note *
920
Tableau 4 Note *
528
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920
Tableau 4 Note *
1 216
Tableau 4 Note ***
700
Tableau 4 Note *
920
Tableau 4 Note *
1 216
Tableau 4 Note ***
1 600
Tableau 4 Note ***
152
Tableau 4 Note ***
200
Tableau 4 Note **
264
Tableau 4 Note *
350
Tableau 4 Note *
200
Tableau 4 Note **
264
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350
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460
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264
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350
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460
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608
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350
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800
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175
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230
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304
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230
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400
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528
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1 216
Tableau 4 Note ***
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1 600
Tableau 4 Note ***
2 112
Tableau 4 Note ***

Barème de l’imputabilité (Document PDF – 247,7 Ko)

Annexe B – Indice de référence des postes-repères par niveau

Notes :

+ signifie un déplacement vers le haut.

- signifie un déplacement vers le bas.

Information postes-repères Record d’évaluation des emplois
PR #
Titre
Compétence Initiative créatrice/ réflexion Imputabilité Points totaux
Niveau
Profile
PTS
Modificateurs
POI
Modificateurs
CI
Points
CR
Modificateurs
EP
Modificateurs
%
Points
LA
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AMP
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Points
1 Directeur, Affaires publiques F + II S.O. 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
2 Directeur, Affaires autochtones F S.O. II + 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
3 Directeur, Évaluation des programmes F S.O. III - 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E + 4 S.O. C S.O. 230 920 EX-01 L
4 Directeur, Affaires législatives et réglementaires F S.O. III - 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E S.O. 5 S.O. C - 230 920 EX-01 L
5 Directeur, Marchés, gestion du matériel et systèmes F + II S.O. 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
6 Directeur, Bureaux régionaux des ministres et Services ministériels F S.O. II + 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E S.O. 2 + P S.O. 230 920 EX-01 L
7 Directeur, Sytèmes de tarification du carbonne F + II S.O. 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
8 Directeur, Politiques scientifiques et technologiques F + II S.O. 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
9 Directeur, Opérations CanmetÉNERGIE F S.O. II + 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E S.O. 2 + P S.O. 230 920 EX-01 L
10 Directeur, Services d’aide au droit familial F + II S.O. 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
11 Directeur, Contrôle et intégrité des programmes de santé F S.O. II + 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
12 Directeur, Commerce et affaires internationales F S.O. II + 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E + 2 S.O. P S.O. 230 920 EX-01 L
13 Directeur, Évaluation et analyse de la sécurité nationale F + II + 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 E S.O. 5 S.O. I + 230 920 EX-01 L
14 Directeur de secteur, Service aux citoyens (Ouest Vancouver) F S.O. III - 3 460 E S.O. 4 S.O. 43 200 E + 3 - P S.O. 264 924 EX-01 A2
15 Directeur, Comptabilité financière F S.O. II + 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E S.O. 6 S.O. I S.O. 264 954 EX-01 A1
16 Directeur, Centre de services des ressources humaines civiles, Région de la capitale nationale F - III S.O. 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 3 - P S.O. 264 954 EX-01 A1
17 Directeur, Politique immobilière F + II + 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 6 - I S.O. 264 954 EX-01 A1
18 Directeur, Bureau des services d’interventions d’urgence F S.O. II + 3 460 E + 4 S.O. 50 230 E + 3 - P S.O. 264 954 EX-01 A1
19 Vice-président adjoint, Section de l’immigration, Région de l’Est F + II S.O. 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 F S.O. 2 - P S.O. 264 954 EX-01 A1
19-B Omubds F S.O. II + 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 F S.O. 4 + I S.O. 264 954 EX-01 A1
20 Directeur, Centre des projets spéciaux des entreprises F + II S.O. 3 460 F S.O. 4 S.O. 50 230 F - 2 + P S.O. 304 994 EX-01 A2
21 Directeur, Analyse des communication et élaboration des politiques F S.O. III S.O. 3 528 F S.O. 4 S.O. 50 264 E + 2 S.O. P S.O. 230 1 022 EX-01 P1
22 Directeur, Politiques sur les drogues F + III - 3 528 F S.O. 4 S.O. 50 264 E + 2 S.O. P S.O. 230 1 022 EX-01 P1
23 Directeur, Gestion financière F S.O. III S.O. 3 528 E + 4 S.O. 50 264 E + 5 - C S.O. 264 1 056 EX-01 L
24 Directeur, Politique financière F + III - 3 528 F S.O. 4 S.O. 50 264 E S.O. 6 S.O. I S.O. 264 1 056 EX-01 L
25 Directeur, Analyse de la santé G - II + 3 528 F S.O. 4 S.O. 50 264 F S.O. 2 S.O. P S.O. 304 1 096 EX-01 A1
26 Directeur, Gestion des risques F + III - 3 528 F S.O. 4 S.O. 50 264 F - 2 + P S.O. 304 1 096 EX-01 A1
27 Directeur régional, Commission géologique du Canada - Québec G S.O. II + 3 608 F S.O. 4 S.O. 50 304 F S.O. 2 + P S.O. 350 1 262 EX-02 A1
28 Directeur principal, Partenariats internes et relations en matière de service F + III S.O. 3 608 F S.O. 4 S.O. 50 304 F - 3 S.O. P S.O. 350 1 262 EX-02 A1
29 Conseiller-gestionnaire de programme, Politique et économique F + III S.O. 3 608 F S.O. 4 S.O. 50 304 F - 6 S.O. I S.O. 350 1 262 EX-02 A1
30 Directeur général, Gestion des ressources G - III - 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F + 2 + P S.O. 350 1 308 EX-02 L
31 Directeur général, Secteur des grands projets de la Défense F + III S.O. 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F S.O. 5 + I + 350 1 308 EX-02 L
32 Directeur général, Services régionaux des ressources humaines civiles F + III + 3 608 F S.O. 4 + 57 350 F S.O. 3 S.O. P S.O. 400 1 358 EX-02 A1
33 Direction générale sur les risque pour l’intégrité G - III S.O. 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F S.O. 5 S.O. C S.O. 400 1 358 EX-02 A1
34 Directeur général, Archives G - III - 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F + 3 - P S.O. 400 1 358 EX-02 A1
35 Directeur régional, Services de santé Région des Prairies F S.O. III + 3 608 F S.O. 4 S.O. 50 304 F S.O. 3 + P S.O. 460 1 372 EX-02 A3
36 Directeur général, Opérations et services financiers G - III S.O. 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F S.O. 6 S.O. I + 460 1 418 EX-02 A2
37 Directeur général, Opérations et agent de la sécurité ministérielle du Bureau G - III S.O. 3 608 F S.O. 4 + 57 350 F + 3 S.O. P S.O. 460 1 418 EX-02 A2
38 Directeur général, Opérations centralisées G - III S.O. 3 608 F + 4 S.O. 57 350 F + 3 S.O. P S.O. 460 1 418 EX-02 A2
39 Directeur général, Bureau de la tarification du carbone G S.O. III S.O. 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 2 S.O. P S.O. 350 1 450 EX-02 P1
40 Ambassadeur, Guatemala G - III + 3 700 G S.O. 4 S.O. 57 400 G - 2 S.O. P S.O. 400 1 500 EX-02 L
41 Directeur général, Opérations des ressources humaines G - III + 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 3 S.O. P S.O. 460 1 560 EX-03 A1
42 Directeur général, CanmetÉNERGIE (Ottawa) G S.O. III S.O. 3 700 F + 4 + 57 400 F S.O. 7 - I S.O. 460 1 560 EX-03 A1
43 Directeur général, Centre de mesures et d’interventions d’urgence G - III + 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 3 S.O. P S.O. 460 1 560 EX-03 A1
44 Directeur général, Sécurité des produits de consommation G S.O. III S.O. 3 700 F + 4 + 57 400 F + 3 S.O. P S.O. 460 1 560 EX-03 A1
45 Directeur général, Communications G - III + 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 5 S.O. C S.O. 460 1 560 EX-03 A1
46 Président-directeur général, Agence de logement des Forces canadiennes G - III + 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 4 - P S.O. 528 1 628 EX-03 A2
47 Directeur général, Substances contrôlées G S.O. III + 3 800 F S.O. 4 + 57 460 F S.O. 3 S.O. P S.O. 400 1 660 EX-03 P1
48 Sous-commissaire adjoint, Opérations correctionnelles Région des Prairies G - III + 3 700 F + 4 S.O. 57 400 F + 4 S.O. P S.O. 608 1 708 EX-03 A3
49 Secrétaire adjoint du Cabinet, Personnel supérieur G - IV S.O. 3 800 F + 4 S.O. 57 460 F + 6 S.O. C S.O. 608 1 868 EX-04 A2
50 Directeur général régional, Maritimes G - IV - 3 800 F + 4 S.O. 57 460 F ++ 4 - P S.O. 608 1 868 EX-04 A2
51 Sous-ministre adjoint, Affaires publiques G S.O. IV - 3 800 G S.O. 4 S.O. 57 460 G - 5 + C S.O. 608 1 868 EX-04 A2
52 Sous-ministre adjoint, Dirigeant principal du numérique G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 4 - P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
53 Sous-ministre adjoint, Services aux citoyens G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
54 Sous-ministre adjoint, Services axés sur le marché, le tourisme et la petite entreprise G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 4 - P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
55 Vice-président, Services ministériels et dirigeant principal des finances G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 5 S.O. C + 700 2 228 EX-04 A1
56 Statisticien en chef adjoint, Études analytiques, méthodologie et infrastructure statistique G S.O. IV S.O. 3 920 G + 4 S.O. 66 608 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
57 Sous-ministre adjoint, Sécurité communautaire et réduction du crime G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
58 Commissaire adjoint, Gestion des ressources humaines G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
59 Vice-président, Infrastructure de sûreté sanitaire G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 228 EX-04 A1
60 Sous-commissaire régional G S.O. IV S.O. 3 920 G S.O. 4 + 66 608 G S.O. 4 S.O. P S.O. 800 2 328 EX-04 A2
61 Sous-ministre adjoint, Politiques G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 3 + P S.O. 700 2 456 EX-05 L
62 Sous-ministre adjoint, Santé environnementale, sécurité des consommateurs et substances contrôlées G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 4 - P S.O. 700 2 456 EX-05 L
63 Sous-ministre adjoint, Amériques G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 4 - P S.O. 700 2 456 EX-05 L
64 Sous-ministre adjoint principal, sécurité et cybersécurité nationale G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 5 + C S.O. 700 2 456 EX-05 L
65 Secrétaire adjoint, Gestion des dépenses G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G - 7 S.O. I + 800 2 556 EX-05 A1
66 Sous-ministre adjoint, Sciences et technologie G + IV S.O. 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 4 S.O. P S.O. 800 2 556 EX-05 A1
67 Sous-ministre adjoint, Services immobiliers G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G + 4 - P S.O. 800 2 556 EX-05 A1
68 Sous-ministre adjoint, Gestion de l'information G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G - 5 - P S.O. 920 2 676 EX-05 A2
69 Sous-ministre adjoint, Infrastructure et environnement G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 5 - P S.O. 920 2 676 EX-05 A2
70 Sous-ministre adjoint, Opérations G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 4 + P S.O. 920 2 676 EX-05 A2
71 Sous-ministre adjoint, Finances et échanges internationaux G + IV S.O. 3 1 056 G + 4 S.O. 66 700 G S.O. 7 + I S.O. 920 2 676 EX-05 A2
72 Chef de mission Beijing G S.O. IV + 3 1 056 G S.O. 4 + 66 700 G S.O. 7 - C S.O. 920 2 676 EX-05 A2

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