Évènements de chaleur extrême

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Les évènements de chaleur extrême (communément appelés « vagues de chaleur ») sont l’un des effets connus des changements climatiques. Dans le présent indicateur, les évènements de chaleur extrême désignent les phénomènes météorologiques au cours desquels les températures quotidiennes atteignent le seuil d’avertissement de chaleur pendant au moins 2 jours consécutifs sans répit la nuit. Compte tenu de l’étendue et de la diversité géographiques du Canada, des seuils de température ont été définis pour différentes régions.Note de bas de page 1 À mesure que les changements climatiques continuent, la fréquence et l’intensité des évènements de chaleur extrême devraient augmenter et avoir des répercussions sur la santé humaine, l’environnement et l’économie.

Cet indicateur indique les tendances relatives au nombre cumulatif de jours par année et au nombre de degrés Celsius moyen enregistrés lors des conditions de chaleur extrême aux stations météorologiques partout au Canada de 1948 à 2023.

Nombre cumulatif de jours

Nombre cumulatif de jours de conditions de chaleur extrême

Cet indicateur montre la proportion de stations présentant des tendances observables du nombre cumulatif de jours dans une année où des évènements de chaleur extrême ont eu lieu.

Aperçu des résultats

Dans l’ensemble, le nombre de jours par année avec des conditions de chaleur extrême a augmenté depuis 1948. Au cours de la période s’échelonnant de 1948 à 2023, des 681 stations ayant accumulé au moins 30 ans d’observations :

  • 60 % (411 stations) ont enregistré une augmentation du nombre de jours de chaleur extrême;
  • 19 % (127 stations) ont enregistré une diminution du nombre de jours de chaleur extrême; et
  • 21 % (143 stations) n’ont pas enregistré suffisamment d’évènements de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances.

Pourcentage des stations présentant des tendances relatives au nombre cumulatif de jours ayant connu des conditions de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023

Pourcentage des stations présentant des tendances relatives au nombre cumulatif de jours ayant connu des conditions de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023 (voir les tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la déscription longue
Pourcentage des stations présentant des tendances relatives au nombre cumulatif de jours ayant connu des conditions de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023
Tendance Nombre de stations Pourcentage
À la hausse 411 60 %
     Statistiquement significative      128      19 %
     Non statistiquement significative      283      42 %
À la baisse 127 19 %
     Statistiquement significative 3 < 1 %
     Non statistiquement significative 124 18 %
Nombre insuffisant d’évènements 143 21 %

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Remarque : La somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 en raison de l'arrondissement.  La proportion des tendances statistiquement significatives est faible, mais cela était attendu étant donné la rareté des évènements de chaleur extrême, la variabilité naturelle du climat, et la grande variabilité interannuelle à chaque station, ainsi que la répartition et le nombre limités des stations d’observation. 

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les résultats ne comprennent pas les stations ayant accumulé moins de 30 années d’observations des températures. La figure ne fait pas de distinction entre les tendances statistiquement significatives au niveau de confiance de 95 % et celles qui ne le sont pas. La catégorie de nombre insuffisant d'évènements désigne les stations qui n’ont pas connu suffisamment d’années d’observation de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances. Pour plus d'information, veuillez consulter la section Méthodes et le tableau de données ci-dessus. Pour voir les tendances aux stations d'observation, veuillez consulter l'annexe A.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Dans l’ensemble, le nombre cumulatif de jours ayant connu des conditions de chaleur extrême a augmenté de 1948 à 2023. En raison de la rareté des évènements de chaleur extrême, de la variabilité naturelle du climat (phénomènes météorologiques comme El Niño et La Niña), de la grande variabilité interannuelle à chaque station, ainsi que du nombre limité et de la répartition inégale des stations d’observation, les tendances identifiées ne sont pas toutes statistiquement significatives. Une tendance à la hausse statistiquement significative a été identifiée pour 128 stations (19 %). De plus, les stations présentant des tendances à la hausse sont réparties dans l’ensemble du Canada et sont plus nombreuses que celles présentant des tendances à la baisse, dans une proportion dépassant ce qui peut être attribué au hasard.

La plupart des provinces et des territoires du Canada ont enregistré une augmentation du nombre cumulatif de jours de chaleur extrême. La Colombie-Britannique compte le plus grand nombre de stations présentant des tendances à la hausse statistiquement significatives (35 des 128 stations affichant des tendances à la hausse statistiquement significatives).

Tendances du nombre cumulatif de jours dans des conditions de chaleur extrême par province et par territoire, Canada, 1948 à 2023

Tendances du nombre cumulatif de jours dans des conditions de chaleur extrême par province et par territoire, Canada, 1948 à 2023 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la déscription longue
Tendances du nombre cumulatif de jours dans des conditions de chaleur extrême par province et par territoire, Canada, 1948 à 2023
Province ou territoire À la hausse :
statistiquement significative
(nombre de stations)
À la hausse :
non statistiquement significative
(nombre de stations)
À la baisse :
statistiquement significative
(nombre de stations)
À la baisse :
non statistiquement significative
(nombre de stations)
Nombre insuffisant d’évènements
(nombre de stations)
Colombie-Britannique 35 24 0 8 48
Ontario 18 50 1 30 7
Alberta 14 37 1 7 13
Nouvelle-Écosse 13 6 0 0 6
Québec 11 70 0 30 21
Saskatchewan 8 42 1 23 1
Terre-Neuve-et-Labrador 7 6 0 1 13
Manitoba 5 20 0 18 3
Territoires du Nord-Ouest 5 6 0 3 4
Île-du-Prince-Édouard 4 0 0 0 0
Nouveau-Brunswick 3 10 0 3 5
Yukon 3 5 0 1 5
Nunavut 2 7 0 0 17

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Remarque : La proportion des tendances statistiquement significatives est faible, mais cela était attendu étant donné la rareté des évènements de chaleur extrême, la variabilité naturelle du climat, et la grande variabilité interannuelle à chaque station, ainsi que la répartition et le nombre limités des stations d’observation. 

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les résultats ne comprennent pas les stations ayant accumulé moins de 30 années d’observations des températures. La figure ne fait pas de distinction entre les tendances statistiquement significatives au niveau de confiance de 95 % et celles qui ne le sont pas. La catégorie de nombre insuffisant d'évènements désigne les stations qui n’ont pas connu suffisamment d’années d’observation de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances. Pour plus d'information, veuillez consulter la section Méthodes et le tableau de données ci-dessus. Pour voir les tendances aux stations d'observation, veuillez consulter l'annexe A.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Intensité

Intensité des conditions de chaleur extrême

L’indicateur vise à déterminer si les températures diurnes ou nocturnes pendant les évènements de chaleur extrême ont augmenté depuis 1948. L’intensité diurne est le nombre maximal de degrés au-dessus du seuil régional de chaleur extrême diurne. L’intensité nocturne est le nombre maximal de degrés au-dessus du seuil régional de chaleur extrême nocturne.

Aperçu des résultats

Bien que l’intensité diurne n’ait pas nettement changé au fil du temps, l’intensité de la température nocturne a augmenté depuis 1948.

Sur les 538 stations ayant enregistré des conditions de chaleur extrême et qui disposent de suffisamment d’observations pour permettre de calculer une tendance :

  • 55 % (298 stations) ont enregistré une augmentation de l’intensité diurne; et
  • 65 % (350 stations) ont enregistré une augmentation de l’intensité nocturne.

Tendances des intensités diurne et nocturne pendant les évènements de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023

Tendances des intensités diurne et nocturne pendant les évènements de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la déscription longue
Tendances des intensités diurnes et nocturnes pendant les évènements de chaleur extrême, Canada, 1948 à 2023
Tendance Température maximale diurne
(nombre de stations)
Température maximale diurne
(pourcentage)
Température minimale nocturne
(nombre de stations)
Température minimale nocturne
(pourcentage)
À la hausse 298 55 % 350 65 %
Statistiquement significative 27 5 % 42 8 %
Non statistiquement significative 271 50 % 308 57 %
À la baisse 240 45 % 188 35 %
Statistiquement significative 18 3 % 16 3 %
Non statistiquement significative 222 41 % 172 32 %
Nombre insuffisant d'évènements 143 s.o. 143 s.o.

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Remarque : s.o. = sans objet. La somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 en raison de l'arrondissement. La proportion des tendances statistiquement significatives est faible, mais cela était attendu étant donné la rareté des évènements de chaleur extrême, la variabilité naturelle du climat, et la grande variabilité interannuelle à chaque station, ainsi que la répartition et le nombre limités des stations d’observation. 

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les résultats ne comprennent pas les stations pour lesquelles il y a moins de 30 années d’observations de température ni les 143 stations pour lesquelles il n’y a pas suffisamment d’années avec des évènements de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances. La figure ne fait pas non plus de distinction entre les tendances statistiquement significatives au niveau de confiance de 95 % et celles qui ne le sont pas. Pour plus d'information, veuillez consulter la section Méthodes et le tableau de données ci-dessus. Pour voir les tendances aux stations d'observation, veuillez consulter l'annexe A.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Bien qu’un peu plus de la moitié des stations ayant observé des évènements de chaleur extrême aient enregistré une augmentation de l’intensité diurne, trop peu de ces observations étaient statistiquement significatives pour qu’on puisse en dégager une conclusion avec un niveau de confiance de 95 %. Cependant, près des deux tiers des stations ont enregistré une augmentation de l’intensité nocturne depuis 1948, et il y a eu 2 fois plus de stations ayant enregistré des augmentations statistiquement significatives que celles ayant enregistré des diminutions statistiquement significatives.Note de bas de page 2 Donc, il y a eu une augmentation de l’intensité nocturne depuis 1948.

Au cours de la dernière décennie, l’intensité diurne la plus élevée était de 16,0 °C au-dessus du seuil de chaleur extrême en 2021, à Vavenby, en Colombie-Britannique. L’intensité nocturne la plus élevée a été de 17,7 °C au-dessus du seuil en 2022, à Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest.

Il est à noter que l’analyse ci-dessus ne tient compte que des évènements de chaleur extrême rares s’échelonnant sur plusieurs jours. Lorsqu’on tient compte de la température de la journée la plus chaude chaque année, l’intensité diurne a augmenté au Canada.

Le suivi des intensités diurnes et nocturnes est important dans l’étude des dangers associés aux évènements de chaleur extrême. Les températures sont plus chaudes pendant la journée, ce qui peut causer divers problèmes de santé liés à la chaleur et menacer la santé humaine. Normalement, des températures plus fraîches la nuit permettent à l’environnement intérieur et à notre corps de libérer cette chaleur et d’offrir un soulagement, mais cet effet de soulagement est réduit si l’intensité nocturne augmente, ce qui met davantage en danger la santé humaine.Note de bas de page 3Note de bas de page 4 Cela ne se limite pas qu'aux humains; le stress thermique peut également avoir des effets négatifs sur les végétaux et les animaux. Par exemple, pendant la vague de chaleur de 2021, diverses espèces de mollusques et crustacés comme les anatifes, les moules, les palourdes et les huîtres dans la mer des Salish ont été touchées de façons différentes selon leur emplacement. Les taux de mortalité ont été plus faibles dans les populations qui ont pu se prémunir des températures extrêmes en s’enfouissant profondément dans les sédiments ou en étant près des eaux de surface et souterraines.Note de bas de page 5

Différents facteurs influent sur la température des évènements de chaleur extrême. Dans les zones urbaines, les évènements de chaleur extrême peuvent être exacerbés par l’effet des îlots de chaleur urbains. Il s’agit du phénomène où des surfaces artificielles, comme le béton et l’asphalte, absorbent l’énergie solaire et la libèrent sous forme de chaleur. Les systèmes naturels de variabilité du climat, comme El Niño et La Niña, ainsi que les changements climatiques causés par l’homme peuvent également influer sur l’intensité des évènements de chaleur extrême au Canada, bien que les incidences puissent varier d’une région à l’autre.

À propos de l'indicateur

À propos de l'indicateur

Ce que mesure l'indicateur

Cet indicateur indique le pourcentage de stations présentant des tendances dans :

  • le nombre cumulatif de jours par année ayant enregistré des conditions de chaleur extrême; et
  • les intensités diurne et nocturne (nombre de degrés au-dessus du seuil de chaleur extrême).

Pourquoi cet indicateur est important

Les évènements de chaleur extrême présentent un risque direct pour la santé publique. Ils peuvent causer des symptômes graves, comme l’épuisement par la chaleur et le coup de chaleur, et entraîner des hospitalisations et des décès. Ils peuvent également accroître la présence de polluants atmosphériques et d’allergènes dans l’air, ce qui augmente les risques de maladies cardiovasculaires et respiratoires.Note de bas de page 6

De plus, les évènements de chaleur extrême peuvent avoir une incidence sur notre économie. La chaleur extrême peut entraîner une augmentation des coûts des soins de santé en raison des effets négatifs sur la santé publique décrits ci-dessus. En raison du risque accru de sécheresse et de feux de forêt, elle peut avoir des répercussions sur certains secteurs économiques, comme l’agriculture et la foresterie. Les évènements de chaleur extrême peuvent également avoir un impact sur les infrastructures, surtout dans les collectivités nordiques où elles sont construites sur le pergélisol et la glace.Note de bas de page 7 Les évènements de chaleur extrême de longue durée peuvent mettre à rude épreuve le réseau électrique, car la demande en climatisation et l’utilisation des ventilateurs augmentent. Cela peut entraîner des pannes locales liées à la chaleur (PDF; 4,1 Mo) (en anglais seulement).

Les évènements de chaleur extrême ont également une incidence sur l’environnement. Ils exacerbent l’intensité d’autres catastrophes naturelles influencées par les changements climatiques, comme les sécheresses et les feux de forêt. Ils modifient également la disponibilité des ressources et des habitats (en anglais seulement) des écosystèmes touchés, ce qui peut avoir des répercussions sur la population et la répartition des espèces ainsi que sur la santé et l’intégrité des écosystèmes.

Initiatives connexes

Cet indicateur suit le progrès de la Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026 par rapport à l'objectif 13 : Prendre des mesures relatives aux changements climatiques et leurs impacts.

Les dangers causés par les évènements de chaleur extrême continueront de s’aggraver à moins que des mesures d’adaptation aux changements climatiques soient mises en œuvre. Consultez la Stratégie nationale d’adaptation pour en savoir plus sur ce que fait le gouvernement du Canada pour atténuer les effets des changements climatiques.

Indicateurs connexes

L’indicateur Aménagement et perturbations des forêts est une mesure du nombre de feux de forêt et de la superficie brûlée au Canada depuis 1990.

L’indicateur Exposition de la population aux polluants atmosphériques extérieurs permet de suivre la proportion de la population vivant dans les zones où les concentrations extérieures de polluants atmosphériques sont inférieures ou égales aux Normes canadiennes de qualité de l’air ambiant pour 2020.

L’indicateur Changements des précipitations au Canada mesure l’écart des précipitations annuelles et saisonnières par rapport à la valeur de référence.

Les indicateurs Glace de mer au Canada nous renseignent sur la variabilité et les tendances en matière de glace de mer au Canada pendant la saison estivale.

Les indicateurs Couverture de neige fournissent des renseignements sur l’étendue de la couverture de neige printanière et la durée annuelle de la couverture de neige au Canada.

L’indicateur Changements de la température au Canada mesure les écarts annuels et saisonniers de la température de l’air de surface au Canada.

Sources de données et méthodes

Sources des données et méthodes

Sources des données

L’indicateur des évènements de chaleur extrême est fondé sur la troisième génération de données homogénéisées sur la température d’Environnement et Changement climatique Canada.

Complément d'information

Les données de la troisième génération de données homogénéisées sur la température comprennent les températures quotidiennes maximales, minimales et moyennes recueillies dans les stations météorologiques partout au Canada de 1948 à 2023.

L’ensemble de données contient les données quotidiennes enregistrées dans 780 stations météorologiques comprenant : 508 stations actives depuis longtemps (remontant à avant 1990); 53 stations actives depuis peu (à partir de 1990 ou après); 219 emplacements sans observation actuellement (où la station n’est plus opérationnelle), mais comptant plus de 30 années de données.

Cet ensemble de données a été préparé à des fins d’analyse des tendances climatiques au Canada. La liste des stations a été révisée et comprend désormais les observations d’un plus grand nombre de stations d'observation de surface, en particulier les observations des stations climatiques de référence et de certaines stations des Services météorologiques de l’aviation canadienne. Les méthodes utilisées pour produire les ensembles de données de troisième génération sont décrites dans la publication A third generation of homogenized temperature for trend analysis and monitoring changes in Canada’s climate (en anglais seulement).

Méthodes

Dans cet indicateur, un évènement de chaleur extrême désigne une période d’au moins 2 jours consécutifs où la température maximale quotidienne et la température minimale nocturne dépassent les valeurs critères fondées sur le système d’avertissement de chaleur du Service météorologique du Canada (SMC). Dans les régions où il n’y a pas de critère établi, les valeurs au 95e centile des températures maximales et minimales estivalesNote de bas de page 8 ont servi à élaborer les critères.

Pour s’assurer que l'indicateur est fondé sur les données des stations pour lesquelles il y a un nombre suffisant d’observations, seules les stations ayant enregistré au moins 30 années de données et au moins 5 années pour lesquelles des évènements de chaleur extrême ont été observés ont contribué à l’analyse des tendances.Note de bas de page 9 Les stations qui n’ont enregistré aucun évènement de chaleur extrême ont également été présentées. Au total, 681 stations ont contribué aux indicateurs.

Pour chaque station météorologique ayant présenté suffisamment de données, les jours qui satisfont aux critères relatifs aux évènements de chaleur extrême pour les mois d’été de 1948 à 2023 ont été cernés en fonction de la troisième génération de données homogénéisées sur la température. Le nombre cumulatif annuel de jours ayant présenté des conditions de chaleur extrême a été compté et les intensités annuelles maximale et minimale ont ensuite été calculées.

Pour dégager les tendances aux stations, la méthode des moindres carrés à un niveau de confiance de 95 % a été utilisée. Pour déterminer un résumé national fondé sur les tendances calculées à chacune des stations, un test statistique reposant sur les méthodes décrites dans Livezey et Chen (1983) (en anglais seulement) a été utilisé. Cette méthode vérifie si les tendances importantes observées dans les stations sont le résultat de facteurs internes, comme la variabilité du climat, ou l’effet du hasard. Si ce n’est pas le résultat de ces facteurs, nous pouvons alors interpréter que les variations dans le nombre de jours et l’intensité des évènements de chaleur extrême sont le résultat de changements climatiques au Canada.

Complément d'information

Critères relatifs aux évènements de chaleur extrême

Les critères d’avertissement de chaleur d’Environnement et Changement climatique Canada ont été élaborés par le SMC en collaboration avec Santé Canada et des partenaires provinciaux et territoriaux. Les critères ont été élaborés en tenant compte de 3 facteurs importants : la durée, l’absence d’un répit de la chaleur pendant la nuit et l’hypothèse que la température de l’air est le meilleur prédicteur modélisé des effets de la chaleur sur la santé. Par conséquent, tous les critères fondés sur la santé ont été élaborés de sorte à exiger un minimum de 2 jours consécutifs remplissant les conditions pour un avertissement de chaleur (température maximale diurne) sans aucun répit de la chaleur pendant la nuit entre ces journées (température minimale nocturne).

Des analyses climatologiques et de la santé-chaleur ont été effectuées pour établir les critères. Pour tenir compte des différences climatiques régionales, des critères précis ont été établis pour 18 régions différentes partout au Canada (la Figure 1 ci-dessous désigne les régions; l’Annexe B présente les critères établis pour chaque région). Dans les régions pour lesquelles il n’y a pas ou très peu de données sur la santé, nous avons utilisé la valeur au 95e centile des températures maximales et minimales estivalesNote de bas de page 8 pour établir les critères. Cette approche est fondée sur les orientations de l’Organisation météorologique mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé concernant l’élaboration de systèmes d’alerte de vagues de chaleur.

Au moment de la publication de l’indicateur, le SMC n’avait établi aucun critère fondé sur les risques pour la santé liés à la chaleur extrême pour la province de Québec. Les critères utilisés dans l’indicateur ont été établis à l’aide de l’analyse des valeurs au 95e centile des températures estivales maximales et minimales,Note de bas de page 8 ainsi que des analyses en matière de risques pour la santé liés à la chaleur extrême dans les provinces voisines.

Figure 1. Critères régionaux relatifs aux évènements de chaleur extrême et stations d'observation

Critères régionaux relatifs aux évènements de chaleur extrême et stations de surveillance (voir l'Annexe B pour connaître les critères relatifs aux évènements de chaleur extrême et les descriptions des régions pour lequelles ils sont utilisés)

Remarque : Veuillez consulter l’Annexe B pour connaître les critères relatifs aux évènements de chaleur extrême utilisés pour chaque région.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Service météorologique du Canada.

Veuillez noter que pour certaines régions, un critère d’humidité (humidex) avait été établi par le système d’avertissement de chaleur du SMC. Toutefois, dans le cadre de cet indicateur, ce paramètre n’a pas été pris en compte dans les critères, car des études de cas et des analyses antérieures ont montré que les conditions de température de l’air sont le plus souvent rencontrées (à plus de 95 %) dans tous les cas. Le recours à la température minimale nocturne dans les critères tient compte de l’humidité associée qui est ressentie pendant ces évènements. Lorsque le taux d’humidité est élevé, les températures minimales et l’humidex sont plus élevés pendant la nuit.

Nombre cumulatif de jours de chaleur extrême

Pour chaque année, le nombre cumulatif de jours qui répondaient ou dépassaient les critères locaux a été comptabilisé. Conformément au critère relatif aux évènements de chaleur extrême, un seul jour dépassant le seuil de température n’a pas été pris en compte. Par exemple, si le seuil de chaleur extrême est atteint pendant une journée, mais que la température a refroidi pendant la nuit et qu’elle est inférieure au seuil le lendemain, cela ne serait pas considéré comme un évènement de chaleur extrême.

La comptabilisation du nombre cumulatif de jours brosse un portrait global de la fréquence à laquelle les conditions de chaleur extrême ont été rencontrées et de la façon dont elle a varié au fil du temps.

Intensité des évènements de chaleur extrême

L’intensité des évènements de chaleur extrême pour une année donnée se mesure à l’aide de 2 paramètres : les plus grands écarts entre les températures diurne et nocturne par rapport aux seuils locaux du critère de chaleur extrême. Par exemple, la température maximale diurne mesurée lors d’un évènement de chaleur extrême à l’aéroport international Pearson de Toronto était de 37,5 °C en 2011. Comme le seuil de température maximale diurne est de 31 °C pour la région du sud de l’Ontario où se trouve cette station, l’intensité diurne s’est élevée à 6,5 °C en 2011. De même, à la même station pendant la même année, la température nocturne la plus élevée pendant un évènement de chaleur extrême a été de 26 °C. Étant donné que le seuil de température nocturne est de 20 °C, l’intensité nocturne la plus élevée est donc de 6 °C.

L’intensité des évènements de chaleur extrême peut illustrer la gravité de ces évènements et la façon dont elle a varié au fil du temps.

Analyse des tendances

L’analyse des tendances n’a été effectuée que pour les stations ayant au moins 30 années d’observations et ayant enregistré des évènements de chaleur extrême pendant au moins 5 ans. Cela représente 538 stations (Tableau 1).

La méthode des moindres carrés a été utilisée pour dégager des tendances et en déterminer l’orientation (positive ou négative) au niveau de confiance de 95 % du nombre cumulatif de jours et de l’intensité maximale et minimale des évènements de chaleur extrême répertoriés de 1948 à 2023. Un test statistique a ensuite été utilisé pour déterminer si la proportion des tendances importantes est statistiquement significative au niveau de confiance de 95 % d’après les méthodes décrites dans Livezey et Chen (1983) (en anglais seulement). Cela donne une indication de la trajectoire nationale du nombre cumulatif de jours et de l’intensité des évènements de chaleur extrême au Canada.

Tableau 1. Données des stations météorologiques prises en compte dans la troisième génération d’ensembles de données homogénéisées sur la température
Données recueillies aux stations Nombre de stations Utilisé dans l’indicateur?
Au moins 30 années de données et au moins 5 années d’évènements de chaleur extrême enregistrées 538 Oui
Nombre insuffisant d'évènements (aucune vague de chaleur observée) 62 Oui
Nombre insuffisant d'évènements (1 à 5 années pendant lesquelles des vagues de chaleur ont été enregistrées[A]) 81 Oui
Moins de 30 années d'observations de température 92 Non
Située dans un microclimat non représentatif de sa région[B] 7 Non

Remarque : [A] Ces stations n’ont pas suffisamment de données d’observations des évènements de chaleur extrême pour permettre une analyse statistique des tendances. [B] Ces stations sont situées à Terre-Neuve-et-Labrador (1), en Nouvelle-Écosse (1), au Québec (2) et en Colombie-Britannique (3).
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Mises en garde et limites

Les stations d'observation ne sont pas réparties de façon homogène dans l’ensemble du pays et dans l’ensemble des régions du système d’avertissement de chaleur. Par conséquent, il peut y avoir un biais dans les données.

Comme l’indicateur est limité aux évènements de chaleur extrême s’échelonnant sur plusieurs jours, l’intensité des évènements d’une journée n’est pas enregistrée, même si elle peut dépasser l’intensité des évènements analysés et être utilisée dans l’indicateur.

La rareté des évènements de chaleur extrême, la variabilité des tendances climatiques, la grande variabilité interannuelle à chaque station ainsi que le nombre limité de stations d'observation et leur répartition limitent la capacité des tests statistiques à déterminer si les tendances observées sont statistiquement significatives. Par conséquent, nous nous attendons à ce que le nombre de stations présentant des tendances statistiquement significatives soit faible.

Les critères relatifs à l’humidex énoncés dans les critères d’avertissement de chaleur du SMC ne sont pas pris en compte dans l’indicateur car des études antérieures ont montré que les critères de température de l’air de surface sont satisfaits dans la plupart des cas (plus de 95 %). Parmi les autres paramètres qui n’ont pas été pris en compte dans l’indicateur et qui pourraient avoir une incidence sur l’impact sur la santé des évènements de chaleur extrême, mentionnons la vitesse du vent et la charge radiante.

Il n’existe actuellement aucune méthode pour résumer l’ampleur des tendances dans les évènements de chaleur extrême à une échelle régionale et nationale (selon le système d’avertissement de chaleur). Par conséquent, les répercussions des évènements de chaleur extrême à différentes échelles géographiques et le taux de variation ne sont pas entièrement pris en compte dans cet indicateur.

Ressources

Ressources

Références

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Vincent LA, Hartwell MM et Wang XL (2020) A third generation of homogenized temperature for trend analysis and monitoring changes in Canada’s climate (en anglais seulement). Atmosphere-Ocean 58(3): 173-191. Consulté le 13 septembre 2024.

Vincent LA, Zhang X, Mekis É, Wan H et Bush EJ (2018) Changes in Canada's Climate: Trends in indices based on daily temperature and precipitation data (en anglais seulement). Atmosphere-Ocean 56(8): 332-349. Consulté le 13 septembre 2024.

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Annexes

Annexe A. Cartes indiquant les tendances aux stations d'observation
Annexe B. Seuils de chaleur extrême

Annexe A. Cartes indiquant les tendances aux stations d'observation

Tendances du nombre cumulatif de jours aux stations d'observation, Canada, 1948 à 2023

Tendances du nombre cumulatif de jours aux stations de surveillance, Canada, 1948 à 2023 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte montre les stations pour lequelles les tendances du nombre cumulatif de jours dans une année ayant connu des conditions de chaleur extrême ont été calculées. Plus plus d'information, consultez le sous-indicateur sur le nombre cumulatif de jours de conditions de chaleur extrême.

Données pour la carte (Excel/CSV; 63 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : La carte montre seulement les stations pour lesquelles les tendances ont été calculées. Consultez les données supplémentaires pour plus d'information.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Tendances de l'intensité diurne pendant les évènements de chaleur extrême aux stations d'observation, Canada, 1948 à 2023

Tendances de l'intensité diurne pendant les évènements de chaleur extrême aux stations de surveillance, Canada, 1948 à 2023 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte montre les stations pour lequelles les tendances de l'intensité diurne pendant les évènements de chaleur extrême ont été calculées. Plus plus d'information, consultez le sous-indicateur sur l'intensité des conditions de chaleur extrême.

Données pour la carte (Excel/CSV; 63,1 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : La carte montre seulement les stations pour lesquelles les tendances ont été calculées. Consultez les données supplémentaires pour plus d'information.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Tendances de l'intensité nocturne pendant les évènements de chaleur extrême aux stations d'observation, Canada, 1948 à 2023

Tendances de l'intensité nocturne pendant les évènements de chaleur extrême aux stations de surveillance, Canada, 1948 à 2023 (voir le tableau de données ci-dessous)
Description longue

La carte montre les stations pour lequelles les tendances de l'intensité nocturne pendant les évènements de chaleur extrême ont été calculées. Plus plus d'information, consultez le sous-indicateur sur l'intensité des conditions de chaleur extrême.

Données pour la carte (Excel/CSV; 61,5 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : La carte montre seulement les stations pour lesquelles les tendances ont été calculées. Consultez les données supplémentaires pour plus d'information.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2024) Troisième génération de données homogénéisées sur la température.

Annexe B. Seuils de chaleur extrême

Seuils de température d’un évènement de chaleur extrême utilisés pour élaborer l’indicateur
Région Température maximale diurne
(°C)
Température minimale nocturne
(°C)
Terre-Neuve-et-Labrador et Québec (y compris Gaspé, Kuujjuarapik, Tasiujaq et Kuujjuaq) 28 16
Nouvelle-Écosse 29 16
Île-du-Prince-Édouard 28 18
Le Nouveau-Brunswick et le sud du Québec (y compris la Ville de Québec, le lac Saint-Jean, la Mauricie, Waskaganish et Rivière-du-Loup) 30 18
L’extrême sud du Québec (y compris le Grand Montréal, Gatineau et les Cantons de l’Est) 32 20
La Côte-Nord et la région côtière du Nord-du-Québec (y compris Puvirnituq, Kangirsuk et Kangiqsualujjuaq) 26 12
Extrême sud de l’Ontario (comtés d’Essex et de Chatham-Kent) 31 21
Sud de l’Ontario (y compris le district de Parry Sound) 31 20
Nord de l’Ontario 29 18
Sud des Prairies (sud du Manitoba, sud de la Saskatchewan et extrême sud de l’Alberta – y compris Pincher Creek, Cardston, Lethbridge et Medicine Hat) 32 16
Nord du Manitoba 29 16
Nord de la Saskatchewan (y compris Meadow Lake, The Battlefords, Prince Albert et Hudson Bay), nord de l’Alberta (le reste de l’Alberta, dont les villes d’Edmonton, de Red Deer et de Calgary), nord-est de la Colombie-Britannique (intérieur nord et centre, dont Chilcotin, Cariboos, Prince George, Thompson Nord et North Columbia, BC Peace, Bulkley Valley and the Lakes et Fort Nelson) et sud des Territoires du Nord-Ouest (collectivités du fleuve Mackenzie et du Grand lac des Esclaves) 29 14
Sud-est de la Colombie-Britannique (intérieur sud, dont South Thompson et Okanagan, Kootenays et Columbias – sud) 35 18
Intérieur sud-ouest de la Colombie-Britannique (est du Grand Vancouver, dont Coquitlam et Surrey, et Vallée du Fraser) 33 17
Sud-ouest de la Colombie-Britannique (ouest du Grand Vancouver, dont rive nord, Ville de Vancouver et Richmond, Howe Sound, Whistler, Sunshine Coast, île de Vancouver - sauf les parties nord) 29 16
Nord-ouest de la Colombie-Britannique (côte centrale et du nord, dont les régions intérieures et côtières, nord de l’île de Vancouver et nord-ouest de la Colombie-Britannique) et Yukon 28 13
Sud du Nunavut (région du sud de Kivalliq, dont Kugluktuk) et nord des Territoires du Nord-Ouest (partie continentale de la région désignée des Inuvialuit, dont Tutoyaktuk et Paulatuk) 26 s.o.[A]
Extrême-Nord du Québec (côte nord du Nunavik, dont Akulivik), et nord des Territoires du Nord-Ouest (partie nord de la région désignée des Inuvialuit, dont Sachs Harbour et Ulukhatok) et du Nunavut (archipel arctique, île de Baffin et Kitikmeot, à l’exception de Kugluktuk) 22 s.o.[A]

Remarque : [A] Aucune température minimale nocturne n’a été établie, car la durée était insuffisante pour permettre un refroidissement et un répit importants pendant la nuit.
Source : Service météorologique du Canada (2024) Critères d’alertes météo publiques.

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