#ImmigrationÇaCompte à Halifax, Nouvelle-Écosse - Amener l’amour et la gentillesse dans les rues d’Halifax

Amener l’amour et la gentillesse dans les rues d’Halifax

19 juillet 2019

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Mark Saldanha

Mark Saldanha avait 5 ans lorsqu’il a immigré au Canada de l’Inde, en passant par le Koweït, avec ses parents. Il est retourné en Inde en tant que visiteur assez souvent pour savoir à quoi ressemble l’extrême pauvreté. Mais rien de ce qu’il y a vu au fil des ans n’a diminué sa compassion pour les gens qui vivent dans les rues d’Halifax.

« Il n’est pas nécessaire d’aller en Inde pour voir des gens qui souffrent », dit Mark, aujourd’hui âgé d’une vingtaine d’années et récemment diplômé en neurosciences de l’Université Dalhousie. « Il y a aussi des gens ici, à Halifax. »

Selon Mark, la pauvreté n’est pas nécessairement seulement matérielle. « L’un des plus grands besoins humains est de bâtir des relations et de se sentir aimé », dit-il. Il pense qu’il y a beaucoup de gens qui vivent dans la solitude au Canada.

Pour remédier à la situation, il a fondé Greater Love, un organisme sans but lucratif voué à fournir de la nourriture et de la compagnie aux résidents d’Halifax aux prises avec l’itinérance.

Greater Love a vu le jour lorsque Mark a demandé à des amis s’ils voulaient se joindre à lui pour discuter avec des sans-abri sur Spring Garden Road, au centre-ville d’Halifax.

Mark Saldanha a un très grand cœur et se concentre toujours sur les autres. Il a ce sourire doux, cet esprit calme qui attire totalement les gens, et un cœur énorme pour tendre la main et aider.

Bill Scollard, directeur, équipe de formation de disciples, paroisse St. Benedict

« C’était très simple », dit Matt Campbell, un membre de Greater Love. « Nous nous sommes promenés dans la rue en nous approchant des sans-abri, en leur offrant des muffins, en leur donnant l’heure du jour et en parlant avec eux aussi longtemps qu’ils le voulaient. »

Au fur et à mesure que l’idée a fait son chemin, de plus en plus d’étudiants ont voulu participer. Enfin, Greater Love est devenue une société officielle de l’Université Dalhousie comptant plus de 100 membres, et Mark l’a enregistrée comme organisme sans but lucratif.

« Notre but est de montrer aux gens qu’ils sont aimés et de nouer des amitiés et des relations avec eux », explique-t-il. « Nous apprenons à nous connaître et à raconter nos histoires ».

Lancer Greater Love n’était pas sans défis. L’une des principales difficultés a été de définir la place de l’organisme parmi d’autres qui s’attaquent aux problèmes liés à l’itinérance.

Dès le début, les gens ont insisté pour que Greater Love aide les gens à sortir de la rue et à trouver un logement ou un travail. Mais Mark a découvert que bien que de nombreuses organisations travaillaient déjà sur ces aspects, seul Greater Love se concentrait uniquement à montrer à ces personnes que quelqu’un se souciait d’elles.

« Nous n’avons trouvé aucune autre organisation qui était là simplement pour les aimer là où ils sont », dit-il. « Notre but principal est l’amitié. »

Mark espère aller à l’école de médecine, mais il prend d’abord une année de congé pour faire croître Greater Love et ouvrir des sections locales dans d’autres régions du Canada.

Il a déjà reçu de nombreux prix, dont le Prix humanitaire jeunesse de la Croix-Rouge canadienne et le prix hors campus de l’Université Dalhousie pour service d’élite et bénévolat. Il figure sur la liste des 25 meilleurs immigrants des Maritimes de My East Coast Experience et fait partie des Fabulous Four Under 40.

« Les gens que nous aidons nous remercient de les traiter comme des êtres humains », dit Mark. « C’est ce qui compte le plus pour nous. »

Profil d’immigration : Halifax, Nouvelle-Écosse (région métropolitaine de recensement)

Faits en bref

  • Les immigrants à Halifax représentent près de 10 % de la population.
  • Entre 1980 et 2016, 60 % de tous les immigrants qui se sont établis à Halifax étaient des immigrants économiques, tandis que près de ¼ étaient parrainés par leur famille et que 15 % étaient des réfugiés.
  • Près de 40 % des immigrants âgés de 15 ans ou plus sont des bénévoles. En moyenne, ces personnes feront 162 heures de bénévolat chaque année.

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