Commémoration des 50 ans de l’Institut canadien de conservation et du Réseau canadien d’information sur le patrimoine

L’Institut canadien de conservation (ICC) et le Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) offrent leurs services aux professionnels du patrimoine du Canada et du monde entier depuis 50 ans. Afin de souligner cette occasion spéciale, nous revenons sur l’histoire de l’ICC et du RCIP et nous commémorons certaines de leurs principales réalisations de 1972 à 2022. Nous vous invitons à vous informer sur les gens et les projets qui ont marqué l’histoire de ces organismes de premier plan.
Joyeux 50e anniversaire à l’ICC et au RCIP de la part de l’honorable Pablo Rodriguez
Transcription de la vidéo « Joyeux 50e anniversaire à l’ICC et au RCIP de la part de l’honorable Pablo Rodriguez »
Durée de la vidéo : 00:00:53
L’honorable Pablo Rodriguez :
Bon 50e anniversaire à l’Institut canadien de conservation et au Réseau canadien d’information sur le patrimoine!
Le travail inestimable qu’ils font en coulisse pour préserver, classer, gérer et exposer les collections patrimoniales permet de les rendre accessibles aux générations d’aujourd’hui et de demain.
Ils nous font découvrir et célébrer notre patrimoine.
Ils nous aident à savoir qui nous sommes, d’où on vient et comment tracer un meilleur chemin pour l’avenir.
Merci à toutes les personnes qui ont accompli ce travail important ces 50 dernières années – ici au Canada et au-delà de nos frontières.
Bon anniversaire à l’ICC et au RCIP! Et mes meilleurs vœux pour les 50 prochaines années.
Chronologie
Années 1970 : fondation de l’ICC et du Programme du répertoire national
- L’ICC voit le jour à la suite de l’adoption de la Convention du patrimoine mondial de 1972 de l’UNESCO et de la promulgation de la Loi sur les musées nationaux du Canada.
- Nathan Stolow (Ph. D.) est le fondateur et premier directeur de l’ICC.
- Le Programme du répertoire national (PRN), précurseur du RCIP, est créé en 1972 à la suite de l’adoption, en 1970, de la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels de l’UNESCO.
- En 1975, l’ICC ouvre son administration centrale au 1030 chemin Innes, à Ottawa, en Ontario.
- En 1975, l’ICC publie le premier de sa série de Bulletins techniques, publications visant à aider les professionnels du patrimoine.
- En 1979, l’ICC met à l’essai un programme de laboratoires mobiles afin d’offrir des services de conservation à de petits établissements du patrimoine aux quatre coins du pays.
Années 1980 : transformation du PRN en RCIP et mise sur pied du Programme de laboratoires mobiles par l’ICC
- En 1981, l’ICC publie la première de sa série de Notes de l’ICC, qui traitent de sujets pouvant intéresser les responsables d’objets culturels.
- Le PRN est renommé Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP) en 1982.
- En 1986, l’ICC mène la lutte pour la protection de la forêt fossilisée de l’île Axel Heiberg.
- Le Programme de laboratoires mobiles est offert de 1980 à 1987.
Années 1990 : numérisation du patrimoine
- L’ICC se joint, en 1993, au ministère du Patrimoine canadien nouvellement créé.
- En 1994, l’ICC produit le « Plan de préservation des collections patrimoniales : Stratégies pour éviter ou limiter les dommages ».
- Le RCIP se dote d’une présence Web en 1995 avec la création d’une première exposition virtuelle.
- En 1998, les répertoires nationaux sont reconçus pour le Web et deviennent Artefacts Canada, la ressource la plus utilisée du RCIP.
Années 2000 : participation des collectivités
- Le catalogue de la Bibliothèque de l’ICC est publié en ligne en 2000.
- En 2001, le RCIP lance le Musée virtuel du Canada.
- En 2002, l’ICC et le RCIP, en collaboration avec des établissements partenaires étrangers, lancent la Base de données bibliographiques du Réseau d’information sur la conservation. L’accès à cette base de données de recherches dans la documentation en matière de conservation est gratuit.
- L’ICC se joint à l’ICCROM et à l’Instituut Collectie Nederland afin d’élaborer des outils d’évaluation du risque en 2003.
- L’ICC et des partenaires autochtones organisent ensemble un symposium historique en 2007.
Années 2010 : réorganisation du patrimoine
- En 2014, l’ICC collabore avec le Programme d’aide aux musées pour créer RE-ORG : Canada, qui est un programme de formation pluriannuel basé sur la méthode RE-ORG créée par l’ICCROM et l’UNESCO pour réorganiser les réserves de petits musées.
- Le RCIP déménage à l’Administration centrale de l’ICC sur le chemin Innes, à Ottawa, en 2015.
- En 2018, le RCIP lance une version en ligne de Nomenclature pour le catalogage des objets de musée en collaboration avec l’American Association for State and Local History (AASLH) et Parcs Canada.
Années 2020 : voie de l’avenir
- En 2020, l’ICC publie Le soin des collections patrimoniales durant la pandémie de COVID-19.
- En 2020, le RCIP offre Nomenclature pour le catalogage des objets de musée sous forme de données ouvertes téléchargeables. Il a depuis personnalisé la plateforme et le site Web de Nomenclature pour permettre l’inclusion de nombreuses langues autochtones nord-américaines.
Projets
L’ICC et le RCIP ont dirigé de grands projets patrimoniaux au Canada, dont certains ont revêtu une importance internationale, en plus de participer à de nombreux autres projets. En voici certains parmi les plus intéressants menés dans les 50 dernières années.
Infographies

50 ans de service
Depuis 1972, l'Institut canadien de conservation (ICC) travaille avec des professionnels du patrimoine au Canada et à l'étranger pour s'assurer que les collections patrimoniales sont préservées et accessibles. Cette infographie illustre le volume de travail effectué et la portée de bon nombre de nos services principaux.
Ces données ont été recueillies à l'aide de plusieurs bases de données internes et, bien qu’elles soient détaillées, elles peuvent être incomplètes ou inexactes.
- 11 627 objets analysés
- 1 100 traitements de conservation
- 866 à l’ICC
- 115 en dehors
- 119 traitements d’objets archéologiques
- Participation à 675 activités de perfectionnement professionnel
- 250 stages effectués
- 592 publications externes et internes
- 34 488 demandes reçues
- 287 examens et analyses d’objets
- 206 examens de collections et évaluations du risque
- 545 activités de perfectionnement professionnel organisées
- 920 services consultatifs sur les installations
- 289 exposés présentés sur demande

50 ans de service
Le Réseau canadien d'information sur le patrimoine (RCIP) a été créé pour favoriser une saine gestion des connaissances et des collections détenues par les musées canadiens. Cette infographie illustre le travail effectué depuis 1972 et montre en quoi la portée des services a changé.
Ces données ont été recueillies à l'aide de diverses sources au fil du temps; elles peuvent être incomplètes ou inexactes.
- 4 476 489 fiches descriptives d’objets dans Artéfacts Canada
- 1 477 649 images provenant de musées canadiens
- 510 établissements participants
- 1 599 membres du RCIP en avril 2014
- 287 établissements remboursés de 1996 à 2016 pour de la formation sur l’utilisation d’Internet
- 15 044 entrées bilingues dans Nomenclature pour le catalogage des objets de musées
- 398 établissements remboursés de 1996 à 2016 pour l’accès à Internet
- 930 de ces entrées ont des images
- 139 établissements ont profité du Programme d’investissement
Musée virtuel du Canada (2001 à 2013)
- 200+ expositions bilingues
- 577 expositions dans le cadre du programme Histoires de chez nous
- 649 partenariats
- 57 398 fiches d’artistes au Canada
- 8 626 demandes de renseignements
- 14 465 commentaires reçus
- 438 établissements participants
- 115 expositions dont la gestion de projet a été confiée au RCIP
Vidéos
Les laboratoires mobiles de l’Institut canadien de conservation (Vidéo)Articles
Gens
Depuis 50 ans, des professionnels des musées et du patrimoine du monde entier se fient au savoir-faire de l’ICC et du RCIP. Aujourd’hui, les deux organismes préservent et racontent leur propre histoire, à laquelle ont participé, au fil des ans, une foule d’employés remarquables et talentueux.
Brian Arthur : directeur de l’ICC de 1976 à1980
Brian Arthur remplace le premier directeur de l’ICC. Originaire du Royaume-Uni, il devient un expert de renommée mondiale dans la conservation de la poterie (ou, comme il se plaît à en parler, il recolle des pots cassés).
Peter Homulos : fondateur du Réseau d’information sur le patrimoine (RCIP)
Peter Homulos, ancien étudiant en géologie, allait devenir directeur du Programme du répertoire national, précurseur du RCIP, avant d’avoir trente ans.
Lyn Elliot Sherwood : directrice générale du RCIP de 1993 à 2003
Lyn Elliott Sherwood, directrice générale du RCIP de 1993 à 2003, est responsable de la création du programme le mieux connu de l’organisme : le Musée virtuel du Canada.
Judy Logan : aventures d’une restauratrice en archéologie
Judy Logan est restauratrice en archéologie à l’ICC de 1981 à 2006. Elle voit au traitement et à la préservation d’objets archéologiques déterrés par des archéologues afin de les préparer à leur exposition dans des musées.
Season Tse : scientifique en conservation
Season Tse est embauchée à l’ICC comme scientifique en conservation en 1984. Son travail a évolué au fil des ans, en même temps que l’ICC.
Charlie Costain : scientifique et défenseur du patrimoine
Charlie Costain est embauché à l’ICC en 1984 comme scientifique en conservation. D’une promotion à l’autre, il devient gestionnaire puis directeur. On le considère souvent comme l’une des deux mascottes de l’ICC, l’autre étant le fameux « Capitaine » installé au-dessus des portes à l’Administration centrale de l’ICC.
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