Approvisionnement

Progrès – Stratégie de Défense : Protection, Sécurité, Engagement (y compris les répercussions de la COVID-19 sur l’approvisionnement)

  • Lancée en 2017, Protection, Sécurité, Engagement (PSE) demeure la stratégie d’orientation de la Défense nationale pour répondre efficacement à un monde en pleine mutation.
  • PSE vise à ce que les Forces armées canadiennes soient une armée moderne, apte et prête au combat, qui peut assurer la sécurité du Canada et contribuer à un monde plus pacifique.
  • C’est pourquoi nous maintenons nos engagements envers les investissements et les projets importants et stratégiques à long terme identifiés dans la politique de défense du Canada.
  • Dans les faits, depuis 2017, 75 p. 100 des projets de la politique sont en phase de mise en œuvre, proches de l’achèvement ou achevés.
  • En dépit des répercussions de la COVID-19, nous continuons de réaliser d’importants projets d’acquisition, notamment de nouveaux navires, de nouveaux aéronefs et de nouveaux véhicules pour les Forces armées canadiennes.
  • Parallèlement à notre expansion, nous continuons de veiller à ce que les membres des Forces armées canadiennes et leurs familles soient bien soutenus. 
  • Cela comprend des mesures visant à instaurer un changement de culture durable, de nouveaux services de santé pour les femmes membres des FAC et des programmes de soutien aux familles pendant leurs déploiements.

Si vous êtes interrogés sur le rapport du DPB sur les progrès de l'PSE :

  • Nous sommes pleinement engagés dans l'ouverture, la transparence et la responsabilité envers le Parlement et nous apprécions le travail important du directeur parlementaire du budget.
  • Nous avons ajusté les dépenses au fur et à mesure que les calendriers et échéances des projets sont affinés et que des leçons sont tirées.
  • Alors que nous continuons à faire avancer et à réaliser tous les projets d'PSE, la flexibilité de notre modèle de financement nous permettra de redistribuer les fonds efficacement.
  • Nous tiendrons régulièrement le directeur parlementaire du budget au courant de l'avancement de nos projets d'immobilisations pour la défense.

Si l’on insiste au sujet des répercussions de la COVID-19 sur l’approvisionnement :

  • La COVID-19 a eu des répercussions importantes sur le processus d’approvisionnement et l’industrie de la défense.
  • Bien que des efforts aient été faits pour atténuer les effets et s’adapter, de nouveaux défis ont surgi et continuent d’affecter un certain nombre de facteurs intervenant dans l’approvisionnement militaire.
  • Par exemple, la Défense nationale évalue actuellement les répercussions de la COVID-19 sur le calendrier et les coûts de l’approvisionnement, y compris en ce qui concerne :
    • La production;
    • Les pénuries de main-d’œuvre qualifiée;
    • Les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ayant une incidence sur la disponibilité et la livraison des pièces et du matériel.
  • La Défense nationale continuera d’aller de l’avant avec la livraison en temps opportun de Protection, Sécurité, Engagement afin d’acquérir le meilleur équipement pour nos membres au meilleur prix pour les contribuables.

Faits saillants

  • Dépenses de la Défense : Par l’entremise de Protection, Sécurité, Engagement, la Défense nationale est déterminée à accroître les dépenses de défense de 70 % sur dix ans.
    • Selon les prévisions, le Canada devrait consacrer 1,36 % de son PIB à la défense au cours de l’année financière 2021-2022.
    • Selon les prévisions, les dépenses en matière de défense du Canada augmenteront à 1,43 p. 100 d’ici 2024. Les récentes fluctuations sont presque exclusivement attribuables aux répercussions économiques de la COVID-19.
    • En comparaison avec les autres membres de l’OTAN, le Canada est le 6e plus grand contributeur au budget financé de façon conjointe par les membres de l’OTAN.
    • Selon les prévisions, le Canada devrait consacrer 17,7 p. 100 des dépenses de défense à l’équipement majeur en 2021-2022 et dépasser le seuil de 20 p. 100 de l’OTAN en 2023-2024.
  • Ressources humaines : En 2021-2022 (au 31 décembre 2021), 5 390 personnes se sont enrôlées dans la Force régulière et la Première réserve, dont 16,7 p. 100 sont des femmes.
    • Recrutement en 2020-2021 : 4 262 personnes.
    • Recrutement en 2019-2020 : 10 270 personnes.
  • La Défense nationale fournit des mises à jour semestrielles (informations et données) au directeur parlementaire du budget sur l’avancement des projets dans le cadre du programme Protection, Sécurité et Engagement.

Stratégie d’approvisionnement de la Défense (Transfert au ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique)

  • Un des principaux objectifs de la Stratégie d’approvisionnement de la Défense est de fournir le bon équipement aux Forces armées canadiennes en temps voulu, tout en favorisant l’économie canadienne.
  • C’est pourquoi la Défense nationale souhaite transférer 3,0 millions de dollars à Innovation, Sciences et Développement économique (ISDE) afin de l’aider à remplir son rôle dans le processus d’approvisionnement de la défense.
  • Ce financement permettra à ISDE d’effectuer des recherches approfondies, de s’engager auprès des intervenants et de surveiller les progrès des entrepreneurs en ce qui concerne le respect des obligations en matière de retombées industrielles et technologiques.
  • Ces efforts amélioreront la capacité du gouvernement à réaliser des projets d’approvisionnement complexes dans les délais impartis, avec une plus grande transparence, tout en favorisant l’économie canadienne.

Faits saillants

  • 2019 : Augmentation des pouvoirs contractuels de la Défense nationale à :
    • 7,5 M$ pour l’acquisition de services concurrentiels;
    • 5 M$ pour l’acquisition de marchandises concurrentielles (plus 2,5 M$ pour les modifications aux contrats);
    • 375 000 $ pour les contrats de biens et de services non concurrentiels, ce qui permet au Ministère de conclure 81 p. 100 des 13 938 contrats.
  • Février 2014 : Le gouvernement a remanié l’approvisionnement militaire par le biais d’une stratégie d’approvisionnement de la défense dont les trois objectifs principaux sont :
    • Fournir rapidement le bon équipement et les bons services aux Forces armées canadiennes et à la Garde côtière canadienne;
    • Tirer parti des achats de matériel et de services de défense pour créer des emplois et stimuler la croissance économique au Canada;
    • Simplifier le processus d’approvisionnement en matière de défense.

Navire de combat de surface canadien (NCSC)

  • Les navires de combat sont essentiels pour défendre les eaux canadiennes, et contribuent à la diplomatie navale et à la sécurité internationale.
  • C’est pourquoi la Défense nationale achète 15 nouveaux navires de combat de surface canadiens (NCSC) pour la Marine royale canadienne.
  • Ces navires seront capables de fonctionner de façon autonome, aux côtés de nos alliés et de nos partenaires, et offriront une puissance de combat pour faire face aux menaces futures en mer et dans les environnements côtiers.
  • La Défense nationale travaille avec l’industrie pour finaliser la conception du navire sélectionné et nous prévoyons que l’acier sera coupé sur le premier navire en 2024, avec une livraison prévue au début des années 2030.
  • Ce projet stimulera des investissements dans l’innovation, le développement du réseau des fournisseurs et créera des occasions d’exportation en mettant l’accent sur la cybersécurité, la technologie propre et le secteur maritime. 
  • La Défense nationale demeure résolue à tenir les Canadiens au courant du calendrier et du coût du projet au fil de sa progression.

Faits saillants

  • Budget : Estimé entre 56 et 60 milliards de dollars.
  • Échéancier :
    • 2024 : Début prévu de la construction.
    • 2030-2033 : Première livraison prévue.
    • Fin des années 2040 : Dernière livraison prévue. 
  • Les répercussions de la COVID-19 : Tous les travaux liés au projet de NCSC ont continué à avancer selon un réaménagement des horaires de travail, lorsque cela était nécessaire.
  • Budget principal de 2021-2022 : La Défense nationale a demandé 829,1 M$ pour faire avancer la conception du navire, attribuer un marché pour l’équipement futur et entamer le travail d’intégration de l’équipement et des armes.
  • Retombées économiques :
    • Plus de 10 000 emplois au cours des 25 années de la période construction.
    • Contribution d’au moins 31 milliards de dollars au PIB.
  • ACS+ (Analyse comparative entre les sexes plus) : Les navires de combat de surface canadiens seront spécialement conçus pour assurer l’égalité et accommoder les minorités de genre ainsi que les minorités culturelles et religieuses.
    • Les couchettes, lavabos, salles de bains, installations médicales et salles de repos seront conçus pour répondre aux besoins de tous les genres et préserver la vie privée;
    • Des espaces polyvalents seront inclus pour les pratiques religieuses et spirituelles;
    • Le Wi-Fi intégré facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles au pays.
  • Relations avec les Autochtones : Dans le cadre de la stratégie nationale de construction navale, Irving Shipbuilding Inc. mène plusieurs initiatives, notamment :
    • Le programme Pathways to Shipbuilding pour les étudiants autochtones offre des cours aux étudiants autochtones dans le domaine de la tuyauterie, ainsi qu’un emploi pour 15 diplômés qualifiés en tant qu’apprentis enregistrés. 
    • Le Centre d’excellence Irving Shipbuiding du Nova Scotia Community College vise à favoriser la formation professionnelle et la formation en apprentissage pour les Autochtones du Canada, les minorités visibles et les groupes sous-représentés dans la construction navale.

Navire de soutien interarmées (NSI)

  • Les navires de soutien interarmées du Canada offriront des capacités essentielles de ravitaillement en mer et constitueront un ajout important à la flotte de la Marine royale canadienne.
  • Les deux nouveaux navires de soutien interarmées seront dotés de capacités militaires standard, permettant à la Marine de défendre le Canada et de contribuer à la paix et à la sécurité internationales.
  • Ces navires fourniront également à la Marine royale canadienne et aux Alliés des approvisionnements essentiels et du carburant pendant qu’ils sont déployés dans le monde, et assureront une protection dans des environnements à haut risque.
  • En dépit des répercussions de la COVID-19 sur les chaînes d’approvisionnement, la construction du premier navire se poursuit, et les délais de construction du deuxième navire sont en cours d’évaluation. 
  • Ce projet profitera directement aux Canadiens en maintenant 3 900 emplois et en injectant 2,4 milliards de dollars dans l’économie canadienne.

Si l’on insiste au sujet de la solution provisoire (MV Asterix) :

  • Le MV Asterix est une solution provisoire en attendant la construction des navires de soutien interarmées.
  • Bien que le MV Asterix ne soit pas une solution à long terme, il permet de s’assurer que l’efficacité et l’état de préparation de la Marine royale canadienne ne sont pas menacés.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 4,1 milliards de dollars
    • 3,1 milliards de dollars serviront à l’acquisition des navires et des premières pièces de rechange.
    • 1,0 milliard de dollars serviront à couvrir les frais auxiliaires.
    • Les répercussions de la COVID-19 sur le budget global sont en cours d’évaluation.
    • Estimation du directeur parlementaire du budget : 4,1 milliards de dollars
  • La Défense nationale évalue les répercussions de la COVID-19 sur le calendrier et les coûts de l’approvisionnement, y compris :
    • Les répercussions de la COVID-19 sur la production;
    • Les pénuries de main-d’œuvre qualifiée;
    • Les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ayant une incidence sur la disponibilité et la livraison des pièces et du matériel.
  • Calendrier prévu :
    • Les délais sont en cours d’évaluation à la lumière des répercussions de la COVID.
    • L’acier coupé sur le deuxième navire de soutien interarmées est actuellement en cours d’évaluation.
    • La date de livraison prévue pour le premier navire de soutien interarmées est en cours d’évaluation.
    • La date de livraison prévue pour le deuxième navire de soutien interarmées est en cours d’évaluation.
  • ACS+ : Les navires de soutien interarmées ont été conçus spécifiquement pour :
    • Accueillir un équipage mixte, en prévoyant : des toilettes et des lavabos mixtes, des douches et des vestiaires privés, des hauteurs de chaises et des lignes de visibilité différentes;
    • Offrir une connexion Wi-Fi pour faciliter les communications de l’équipage avec les familles au pays;
    • Inclure des installations modernes de remise en forme, une bibliothèque et un laboratoire informatique.

Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)

  • Les navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA) sont indispensables pour renforcer la présence canadienne dans l’Arctique et défendre la souveraineté du Canada.
  • La Défense nationale fait de grands progrès dans ce projet d’acquisition : un navire est déjà opérationnel, un deuxième a été réceptionné et nous prévoyons la livraison des quatre autres d’ici 2025.
  • D’ailleurs, le NCSM Harry DeWolf a récemment terminé une circumnavigation de l’Amérique du Nord avec traversée complète du passage du Nord-Ouest, devenant ainsi le premier bâtiment de la Marine royale canadienne à le faire depuis 1954.
  • La Défense nationale est consciente de l’importance de travailler en étroite collaboration avec les communautés autochtones et du Nord lorsque ces navires traversent leurs territoires.
  • C’est pourquoi chaque navire sera affilié à une région inuite et servira à établir des liens solides avec ces communautés éloignées.
  • Avec un budget pouvant atteindre 4,3 milliards de dollars, ce projet profite à l’économie canadienne en permettant de maintenir 2 000 emplois par an.

Faits saillants

  • Budget : Jusqu’à 4,3 milliards de dollars
  • Calendrier prévu :
    • 31 juillet 2020 : Livraison du premier NPEA. 
    • 2022 : Date prévue pour la livraison du troisième navire. Premier déploiement opérationnel du NCSM Margaret Brooke, qui rejoint le NCSM Harry DeWolf dans le cadre de l’opération NANOOK.
    • Été 2022 : Début prévu de la production du sixième et dernier navire de la MRC.
    • 2025 : Date prévue pour la livraison du dernier navire.
  • Les répercussions de la COVID-19 : Disponibilité de la main-d’œuvre, efficacité sur le lieu de travail et chaînes d’approvisionnement mondiales. L’ensemble des répercussions de la pandémie sur les délais de réalisation du projet est en cours d’évaluation.
  • Relations avec les Autochtones : Le NCSM Harry DeWolf a récemment visité cinq communautés du Nunavut. Dans chacune de ces communautés, l’équipage du NCSM Harry DeWolf :
    • A sensibilisé les gens à l’appartenance;
    • A organisé des activités communautaires;
    • A tenu des discussions sur le leadership avec des officiers supérieurs de l’administration du hameau et des aînés;
    • A organisé des visites du navire.
  • ACS+ : Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte :
    • Le nombre réduit de personnes dans les cabines facilitera la mixité de l’équipage, créera de l’intimité et favorisera un plus grand confort;
    • Des espaces à usage flexible permettront d’accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l’équipe;
    • La technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l’équipage avec leurs familles au pays.

Projet de modernisation de la classe Victoria

  • Les sous-marins de la classe Victoria font partie des ressources les plus stratégiques du Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes, internationales et près de l’Arctique, tout en soutenant les alliés.
  • Afin de veiller à ce que ces navires importants puissent demeurer en service jusque dans les années 2030, la Défense nationale procède actuellement à la modernisation de la flotte canadienne de quatre sous-marins de la classe Victoria.
  • Nous nous réjouissons que les travaux de modernisation aient débuté. Cette modernisation permettra d’assurer la pérennité contre les menaces futures et d’améliorer les conditions de vie et de déploiement des sous-marins, ainsi que la capacité de la force interarmées lors d’activités au sol.
  • L’amélioration des conditions de vie tiendra également compte des considérations liées au sexe en matière d’intimité et de fonctionnalité dans diverses zones des sous-marins.
  • Ce projet d’envergure, évalué à 1 milliard de dollars, profitera aux secteurs industriels et technologiques canadiens et générera de solides retombées économiques au Canada.

Si l’on insiste au sujet de l’alliance AUKUS :

  • Le Canada entretient de solides relations militaires avec l’Australie et les États-Unis et a conclu des accords de partage de renseignement avec eux, indépendamment de l’alliance.
  • En tant que pays du Pacifique, le Canada continuera à jouer un rôle actif dans la région et à maintenir une présence constante pour assurer la paix, la sécurité et les intérêts canadiens dans la région.

Faits saillants

  • Échéancier :
    • 2022 : Première date du début de la modernisation.
    • 2033 : Flotte complète modernisée et opérationnelle.
  • État de la flotte :
    • Le NCSM Victoria fait l’objet d’un entretien de routine avant d’entrer dans une période d’entretien prolongé prévue au milieu de 2022.
    • Le NCSM Windsor fait l’objet d’un entretien de routine qui devrait être terminé d’ici l’été 2022.
    • Les tests d’acceptation au port du NCSM Corner Brook sont en cours; il reprendra la mer cette année, en 2022.
    • Le NCSM Chicoutimi est en période de travail; il reprendra la mer en 2023.
  • Activités récentes de la Force sous-marine :
    • Le NCSM Windsor a participé à l’exercice Cutlass Fury 21, un exercice multinational dirigé par le Canada dans l’Atlantique Nord pour améliorer l’interopérabilité avec les États-Unis et la France.
    • Le NCSM Victoria a participé à deux exercices en 2021 aux côtés d’autres navires de la MRC et d’aéronefs de patrouille maritime.
    • Nombre total de jours en mer pour les sous-marins en 2021 : 162 (72 jours pour le NCSM Windsor et 90 jours pour le NCSM Victoria).
  • Retombées économiques :
    • Les travaux d’installation de l’équipement acquis seront effectués par l’industrie canadienne au Canada. 
    • Le projet d’entretien et de modernisation favorisera la création d’emplois dans tout le Canada, tant sur les chantiers navals que par le biais des chaînes d’approvisionnement.
    • Les chaînes d’approvisionnement en équipement offriront également des possibilités aux petites et moyennes entreprises canadiennes.
  • ACS+ : Le nouvel équipement améliorera l’accessibilité pour les membres de l’équipage, notamment en améliorant l’intimité et la fonctionnalité des :
    • Espaces de couchage;
    • Toilettes (y compris les toilettes unisexes);
    • Salles à manger et espaces de détente.

Projet de capacité future en matière d’avions chasseurs (PCFAC)

  • Une flotte moderne d’avions de chasse est essentielle pour protéger l’espace aérien nord-américain et étayer nos efforts de défense et de sécurité au Canada et à l’étranger.
  • C’est pourquoi le Canada a lancé un appel d’offres ouvert et transparent en vue d’acquérir 88 nouveaux avions perfectionnés, et nous sommes en train de réaliser des progrès importants dans le cadre de cet achat complexe.
  • Le gouvernement a récemment terminé l’évaluation des offres soumises et a déterminé que deux soumissionnaires, Sweden-Saab et le gouvernement des États-Unis-Lockheed Martin, poursuivront le concours.
  • Le Canada prendra une décision quant aux prochaines étapes au cours des semaines à venir, afin d’attribuer un contrat à la fin de 2022 et de livrer le premier appareil dès la fin de 2025.
  • Ce processus d’approvisionnement est dirigé par Services publics et Approvisionnement Canada, sous la supervision d’un surveillant de l’équité indépendant et d’un examinateur tiers.
  • Pour préparer l’arrivée de ces aéronefs, nous avons déjà pris des mesures pour préparer la construction de certaines installations de la nouvelle flotte à Bagotville et à Cold Lake. 
  • Nous sommes convaincus que ce processus concurrentiel donnera les meilleurs résultats pour les Forces armées canadiennes, tout en offrant des avantages économiques pour le Canada.

Si l’on insiste au sujet de l’acquisition d’avions de chasse CF-18 Hornet :

  • La Défense nationale prend des mesures concrètes pour que l’Aviation royale canadienne puisse protéger l’espace aérien nord-américain et continuer à honorer ses engagements envers NORAD et l’OTAN.
  • La Défense nationale poursuit son processus rigoureux d’intégration des CF-18 supplémentaires (anciens appareils australiens) à la flotte actuelle.
  • Tous les appareils supplémentaires ont été livrés et acheminés au Canada avant mai 2021.
  • Nous visons à intégrer tous les aéronefs supplémentaires à notre flotte actuelle d’ici fin juin 2023.
  • La Défense nationale continuera d’aller de l’avant avec le projet en continuant à gérer les répercussions de la pandémie sur les chaînes d’approvisionnement et la disponibilité du personnel.

Faits saillants

  • Budget : Un financement de 19 milliards de dollars a été accordé dans le cadre de Protection, Sécurité, Engagement.
  • État du concours actuel :
    • En cours – Les fournisseurs admissibles restants :
      • Saab (Suède);
      • Lockheed Martin (États-Unis).
  • Retombées économiques 
    • Les fournisseurs admissibles devaient soumettre des propositions de retombées économiques décrivant les investissements prévus dans l’industrie canadienne qui appuient les objectifs de la proposition de valeur du Canada.
    • La construction prévue des installations de l’escadron de chasseurs créera plus de 900 emplois.
  • ACS+ : Les installations de l’escadron de chasseurs de Bagotville et de Cold Lake prévoient :
    • Des toilettes unisexes et des installations d’accès facile;
    • Des salles culturelles afin d’accommoder les membres de différents contextes, parcours et fois;
    • Des salles d’allaitement.
  • Relations avec les Autochtones : Les concepteurs-constructeurs d’infrastructures de Bagotville et de Cold Lake prépareront des plans de retombées pour les Autochtones afin de favoriser les objectifs d’approvisionnement autochtones.

Transport aérien stratégique

  • Le transport aérien stratégique constitue un atout essentiel pour les Forces armées canadiennes dans la conduite de leurs opérations au Canada et à l’étranger.
  • Il est couramment utilisé pour transporter du personnel et du fret, notamment pour la distribution de vaccins et les évacuations.
  • Le projet d’avions stratégique de transport et de ravitaillement en vol augmentera notre capacité de transport aérien stratégique et nous permettra de mener des opérations de ravitaillement en vol et de transport aérien stratégique.
  • Le projet est actuellement dans sa phase de conception et nous prévoyons qu’un contrat sera attribué courant de 2022-2023.
  • La Défense nationale étudie également des options pour accroître sa capacité de transport aérien stratégique et contribuer davantage aux opérations au Canada et à l’étranger.

Faits saillants

  • Opérations :
    • Opération VECTOR : Les Forces armées canadiennes ont eu recours au transport aérien stratégique pour transporter, stocker et distribuer les vaccins contre la COVID-19 dans tout le Canada entre décembre 2020 et juin 2021.
    • Opération AEGIS : En août 2021, des avions de transport aérien stratégique ont évacué en toute sécurité 3 400 personnes d’Afghanistan.
  • Aide à l’Ukraine : Le transport aérien stratégique a permis d’acheminer toute l’aide armée et autre à l’Ukraine.
  • Projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol :
    • Budget : Coût prévu du projet entre 1 et 5 milliards de dollars.
    • Calendrier prévu :
      • Printemps 2022 : Demande de proposition.
      • 2022-2023 : Date d’attribution du contrat.
      • 2028-2029 : Capacité opérationnelle initiale prévue.
    • Retombées économiques : Le projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol est admissible en vertu de la politique des retombées industrielles et technologiques, ce qui garantit que l’entrepreneur entreprend des activités commerciales au Canada équivalentes à la valeur du contrat.
    • ACS+ : Des initiatives en matière d’ACS+ et de considérations autochtones ont été initiées et sont en cours d’élaboration pour être appliquées dans le cadre du projet d’avion stratégique de transport et de ravitaillement en vol.

Système d’aéronef télépiloté (SATP)

  • Le système d’aéronef télépiloté (SATP) offrira des moyens de surveillance stratégique, de renseignement et de frappe de précision essentiels pour relever les défis de la sécurité moderne.
  • C’est pourquoi nous travaillons à l’acquisition d’un nouveau système d’aéronef télépiloté de moyenne altitude, de longue endurance et armé.
  • Ce système sera intégré à un réseau de systèmes de renseignement, de surveillance et de reconnaissance qui fournira de l’information essentielle, en temps quasi réel, à la haute direction.
  • Nous prévoyons attribuer le contrat au cours de l’année financière 2023-2024, et de livrer le premier système au cours de l’année financière 2025-2026 à 2026-2027.
  • Ce processus d’approvisionnement est dirigé par Service public et Approvisionnement Canada, sous la supervision d’un surveillant de l’équité indépendant.
  • Nous sommes convaincus que ce processus concurrentiel donnera les meilleurs résultats pour les Forces armées canadiennes, tout en procurant des retombées économiques au Canada.

Si l’on insiste au sujet des capacités de frappe de précision :

  • Bien que ce système d’aéronef télépiloté possède une capacité de frappe de précision, il ne sera armé que lorsque cela sera nécessaire pour la tâche assignée et approuvée au préalable.
  • Le recours à la capacité de frappe de précision respectera toujours le droit des conflits armés, ainsi que toute autre loi nationale ou internationale applicable.

Faits saillants

  • Les systèmes d’aéronefs télépilotés ne sont pas autonomes. Ils sont pilotés par des pilotes qualifiés qui les contrôlent et les surveillent à distance depuis un poste de contrôle au sol.
  • Budget : Entre 1 milliard et 4,99 milliards de dollars. 
  • État du concours actuel :
    • Deux fournisseurs qualifiés :
      • L3 Technologies Harris;
      • Le gouvernement des États-Unis et General Atomics Aeronautical Systems, Inc.
  • Bases opérationnelles : Les appareils seront stationnés à la 14e Escadre Greenwood, en Nouvelle-Écosse, et à la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique. Ils seront également utilisés à partir d’un emplacement avancé d’opérations à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Le centre de contrôle au sol sera situé dans la région de la capitale nationale.
  • Retombées économiques 
    • Les fournisseurs qualifiés doivent soumettre une proposition de valeur dans le cadre de leurs propositions afin de souligner les investissements prévus dans l’industrie canadienne et les retombées économiques pour le Canada.
    • L’infrastructure est indispensable pour prendre en charge les aéronefs télépilotés à partir de la 14e Escadre Greenwood, en Nouvelle-Écosse, et la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique, et pour déployer les aéronefs télépilotés à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. Un centre de contrôle au sol sera construit dans la région de la capitale nationale pour accueillir le personnel et les stations de contrôle au sol nécessaires pour piloter et faire fonctionner les systèmes d’aéronefs téléguidés.
  • ACS+ : L’infrastructure comprendra :
    • Des toilettes unisexes et des installations d’accès facile;
    • Des salles culturelles afin d’accommoder les membres de différents contextes, parcours et fois;
    • Des pièces pour allaiter.
  • Relations avec les Autochtones : La demande de proposition exige que les soumissionnaires présentent un plan de participation autochtone et s’engagent à consacrer jusqu’à 5 p. 100 de la valeur du contrat à la participation autochtone. Des consultations avec les groupes autochtones auront lieu pour favoriser l’élaboration des plans de participation autochtone, ainsi que pour la conception et la construction des infrastructures.

Aéronef de recherche et sauvetage à voilure fixe (ARSVF)

  • Les Forces armées canadiennes fournissent des services cruciaux de recherche et de sauvetage aux Canadiennes et aux Canadiens.
  • Voilà pourquoi la Défense nationale fait l’acquisition de 16 aéronefs de recherche et sauvetage à voilure fixe – Martin-Pêcheur – pour aider à moderniser cette capacité essentielle.
  • Ces aéronefs permettront d’améliorer les capacités de recherche et sauvetage partout au Canada, y compris dans l’Arctique, dans des conditions météorologiques difficiles et la nuit.
  • En février 2022, nous avons accepté neuf aéronefs, dont quatre ont été livrés au Canada.
  • Le Canada devrait accepter les autres aéronefs d’ici la fin de 2022.
  • Pour que les services de recherche et sauvetage se poursuivent sans interruption, on continuera d’utiliser les flottes actuelles jusqu’à ce que la transition vers les nouveaux aéronefs ait été effectuée.
  • Grâce à ce projet, la totalité du contrat sera réinvestie dans l’économie canadienne, soutenant des emplois hautement qualifiés dans tout le pays.

Si l’on insiste au sujet des retards de livraison :

  • Les appareils ne sont pas encore tous arrivés au Canada, car les autorités de navigabilité canadiennes procèdent actuellement à un examen de certification.
  • Le processus de certification de l’avion a pris plus de temps en raison du volume et de la complexité du travail associé au développement de cette nouvelle capacité, ainsi que des répercussions liées à la COVID-19.  
  • Un calendrier révisé du projet est en cours d’évaluation.

Faits saillants

  • Budget : 2,2 milliards de dollars
  • Entrepreneur : Airbus
  • Échéancier : Les essais à terre et en vol sont menés en ce moment en Espagne, aux États-Unis et au Canada.
    • Mars 2019 : Le premier avion est sorti de la chaîne de production.
    • 17 septembre 2020 : Le premier avion livré est arrivé à la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique.
    • 23 décembre 2021 : Le neuvième et dernier avion a été accepté en Espagne.
    • Automne 2022 : Le début des essais et des évaluations opérationnels été programmé.
    • La capacité opérationnelle initiale était prévue pour l’été 2022, mais le calendrier a changé. Ce retard est dû à plusieurs facteurs tels que l’avancement de la certification de l’appareil, les considérations techniques et la complexité de la formation.
  • L’aéronef permettra de :
    • Détecter, identifier et classer des objets et des personnes, dans des conditions de faible luminosité et de mauvais temps, à l’aide de capteurs de pointe;
    • Mieux communiquer avec les autres systèmes de recherche et de sauvetage grâce à des outils modernes de communication, de navigation et de gestion des données;
    • Effectuer des recherches dans l’ensemble des zones de responsabilité du Canada en matière de recherche et de sauvetage;
    • Être disponible en cas de besoin grâce à un solide soutien en service, notamment en matière de maintenance, de génie et d’instruction.
  • ACS+ : Le centre d’instruction de l’aéronef de recherche et sauvetage à voilure fixe de Comox inclura les éléments suivants :
    • Toilettes unisexes accessibles aux personnes ayant un handicap;
    • Salles d’allaitement;
    • Salles culturelles pour la prière;
    • Équipements unisexes de l’aéronef de recherche et sauvetage à voilure fixe.
  • Relations avec les Autochtones : L’Équipe de la Défense s’est engagée avec la Première nation K’òmoks pour la construction du centre d’instruction à la 19e Escadre Comox, en Colombie-Britannique, sur ses terres ancestrales.

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