Contexte opérationnel et principaux risques

Contexte opérationnel

Le contexte de sécurité en évolution constante dans lequel les Forces armées canadiennes (FAC) ont opéré a influé sur les politiques et les activités de la Défense nationale. La politique de défense du Canada, intitulée Protection, Sécurité, Engagement (PSE), définit trois grandes tendances qui ont continué de façonner l’environnement de sécurité moderne au cours de l’année dernière : l’évolution de l’équilibre des pouvoirs, la nature changeante des conflits et l’évolution rapide de la technologie.

Les tendances du développement économique mondial ont continué à modifier le pouvoir relatif des États en raison d’une multipolarité grandissante, caractérisée par un retour à la concurrence entre les grandes puissances, par des revendications territoriales et par la remise en question de l’ordre international fondé sur des règles. Cette tendance a aussi créé un environnement dans lequel des acteurs non étatiques, y compris des terroristes et des organisations extrémistes violentes, ont pu continuer à exercer une influence négative et à contester l’autorité gouvernementale.

La nature des conflits et leurs motifs ont changé considérablement au cours des dernières années. Ils sont devenus de plus en plus complexes, car toute une gamme de conditions interdépendantes peut les engendrer ou influer sur eux souvent de manières inattendues. L’inégalité économique et les changements climatiques, par exemple, ont accentué les risques de conflit. L’utilisation accrue de tactiques hybrides par des acteurs étatiques et non étatiques a présenté de nouvelles difficultés lorsqu’il s’agit de les détecter, d’en connaître la source et de leur faire échec. Le perfectionnement et la prolifération éventuelle des armes de destruction massive et de la technologie des missiles balistiques ont aussi été des sources de préoccupations.

La technologie continuant d’évoluer rapidement, les FAC ont accordé une importance au maintien de l’interopérabilité avec leurs alliés et à la conservation de l’avantage sur leurs adversaires éventuels. La technologie, en particulier dans le domaine spatial et le cyberdomaine, a continué de dynamiser tant les opérations militaires que la société dans son ensemble, tout en présentant de nouveaux défis.

Avec pour toile de fond ce contexte opérationnel en constante évolution, la Défense nationale s’est assurée d’être prête à remplir son mandat. La politique PSE décrit un plan détaillé entièrement chiffré qui vise à faire en sorte que les membres des FAC aient les outils nécessaires pour faire face au difficile environnement de sécurité mondial. Elle oriente les efforts du MDN et des FAC pour procurer au Canada des forces armées agiles, polyvalentes et prêtes au combat qui pourront exécuter toute la gamme des opérations militaires, simultanément dans de multiples théâtres. La mise en œuvre de la politique de défense du Canada a été une activité clé qui a façonné tous les efforts que la Défense nationale a déployés au cours de l’année dernière pour gérer les menaces auxquelles le Canada a été confronté.

Principaux risques

Comme le précise la section sur le contexte opérationnel, de nombreux facteurs externes et internes, tant nationaux qu’internationaux, influent sur la façon dont la Défense nationale remplit son mandat. Ces facteurs présentent des risques, dont nous tenons dûment compte en nous acquittant de nos rôles et responsabilités.

Afin de cerner ces principaux risques, des renseignements obtenus auprès de sources internes et externes sont regroupés et pris en considération dans le contexte de notre mandat. Voici les principaux risques présentés dans le Plan de la Défense 2018-2023 :

  • Disponibilité opérationnelle de la Défense;
  • Capacité de l’Équipe de la Défense;
  • Résilience stratégique;
  • Mise en œuvre des capacités;
  • Intégration de la gestion de l’information et des technologies de l’information;
  • Contrôles financiers et rapports sur les stocks et les ressources;
  • Sécurité.

Un certain nombre de mesures de contrôle sont en place pour faire face à ces risques. Le tableau ci‑dessous donne un aperçu des initiatives stratégiques d’intervention décrites dans le présent rapport. Nous continuerons de surveiller de près les nouveaux enjeux, les développements et les tendances afin de prévoir et d’atténuer les risques connexes. Ainsi, nous serons prêts à intervenir, à conseiller le gouvernement du Canada et à lui proposer des options fondées sur des forces et des capacités prêtes au combat.

La gestion des risques à la Défense nationale repose sur la Politique de gestion du risque d’entreprise de la Défense et sur les Lignes directrices sur la gestion du risque d’entreprise de la Défense qui ont été publiées en 2018. La Politique et les Lignes directrices étayent les objectifs du Ministère visant à intégrer davantage la gestion des risques à la planification et au processus décisionnel en matière de défense.

Principaux risques

Risques Stratégie de réponse au risque et efficacité Lien aux responsabilités essentielles du Ministère Lien aux engagements de la lettre de mandat et aux priorités pangouvernementales et ministérielles

Disponibilité opérationnelle de la Défense

Il se peut que la Défense ne dispose pas d’assez d’éléments de force prêts à intervenir si des missions sont menées en parallèle ou se succèdent rapidement sans que les forces aient le temps de se reconstituer. Cela comprend les missions déjà prévues ainsi que les interventions en cas d’événements fortuits dont la durée, le nombre, le lieu et les effets sont imprévisibles, de par leur nature.

La Directive sur la posture de la force et la disponibilité opérationnelle du chef d’état‑major de la défense a été publiée en mars 2018. Elle visait à faire en sorte que les niveaux de disponibilité opérationnelle évolueraient en même temps que les environnements nationaux et internationaux changeants.

Des exercices interarmées, y compris l’opération NANOOK, ont eu lieu avec des alliés et des partenaires des pays de l’Arctique et ils ont favorisé le renforcement de la connaissance de la situation et du partage de l’information dans l’Arctique, y compris avec l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). La Table ronde sur les forces de sécurité de l’Arctique s’est tenue à Halifax en 2018.

La Défense nationale a continué d’établir une capacité de ciblage interarmées pour mieux exploiter le renseignement de manière à appuyer les opérations militaires et pour accroître l’aptitude des services du renseignement à remplir l’ensemble du mandat de la Défense en matière de renseignement.

Les FAC ont continué d’accroître la taille de la Première réserve afin d’améliorer le rôle et les capacités de la Force de réserve en fonction des capacités du personnel de la Force régulière.

La Défense nationale a continué à travailler à la révision du règlement sur l’emploi des pensionnés afin d’attirer et de garder plus d’anciens membres de la Force régulière dans la Réserve.

Depuis 2018, les FAC offrent un emploi d’été à temps plein aux réservistes durant leurs quatre premières années de service au sein de la Réserve, en établissant un lien entre la disponibilité des réservistes et les possibilités de servir.

Des initiatives stratégiques de la Défense en matière d’acquisitions et de modernisation pour accroître l’état de préparation des FAC et leurs capacités d’intervention ont continué de progresser, et la Défense nationale a continué d’acquérir et/ou de moderniser des systèmes de simulation pour mieux préparer les membres des FAC en vue des opérations.

Forces prêtes au combat

Équipe de la Défense

Concept de force de l’avenir

Acquisition de capacités

Bases, systèmes de TI et d’infrastructure durables

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Renouveler les engagements du Canada à l’égard des opérations de paix des Nations Unies.
  • Maintenir un engagement soutenu du Canada au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
  • Maintenir un engagement soutenu du Canada au sein du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

Priorités pangouvernementales :

  • Accroissement de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Nouvelle vision du Canada pour la défense.
  • Des familles et des gens résilients, bien soutenus et reflétant la diversité canadienne.
  • Des investissements visant à améliorer les capacités.

Capacité de l’Équipe de la Défense

La Défense risque de ne pas avoir suffisamment de personnel possédant les bonnes compétences, au bon endroit et au bon moment, ce qui pourrait limiter sa capacité à répondre à ses propres attentes actuelles et à celles du gouvernement du Canada, en particulier en ce qui concerne la mise en œuvre de la politique Protection, Sécurité, Engagement.

L’opération GENERATION a été lancée comme opération nationale permanente de recrutement afin de répondre aux besoins de croissance immédiats, d’atteindre les objectifs en matière d’équité en emploi et d’établir les conditions voulues pour maintenir l’effectif  aux niveaux souhaités.

L’opération GENERATION servira à recruter des membres de la Force régulière et de la Réserve, y compris mais ne se limite pas aux domaines du renseignement, du cyberespace et des forces d’opérations spéciales. Elle favorisera le recrutement d’un effectif diversifié, complet et doué de militaires à temps plein et à temps partiel, en mettant notamment l’accent sur les populations sous‑représentées dans les FAC telles que les femmes, les Autochtones et les membres des minorités visibles.

La Défense nationale met en œuvre une stratégie intégrée des ressources humaines qui favorisera la répartition équilibrée et optimale des tâches entre les militaires, les civils de la défense et le secteur privé.

La Défense nationale a continué de mettre en œuvre la Stratégie des FAC sur la diversité, notamment en instituant une formation obligatoire sur la diversité à tous les stades du perfectionnement professionnel et en intégrant l’analyse comparative entre les sexes plus dans toutes ses activités.

La Défense nationale a continué d’accorder la priorité à la mise en œuvre des 10 recommandations du Rapport Deschamps grâce à l’opération HONOUR. Des équipes sont présentes et des services sont fournis dans les bases, les escadres et les centres de ressources pour les familles des militaires afin de prévenir la violence sexiste, de lutter contre elle et d’en soutenir les victimes et les survivants.

La Défense nationale a continué à réviser les modèles de service liés à l’universalité du service, à la transition entre le service à temps plein et à temps partiel et à la réglementation en matière d’emploi pour les pensionnés afin de maintenir en poste plus de personnel pleinement qualifié et employable.

Équipe de la Défense

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Établir et maintenir un milieu de travail exempt de harcèlement et de discrimination.

Priorités pangouvernementales :

  • Accroissement de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Nouvelle vision du Canada pour la défense
  • Des familles et des gens résilients, bien soutenus et reflétant la diversité canadienne.
  • Des investissements visant à améliorer les capacités.
  • Innovation pour la défense.

Résilience stratégique

Il se peut que des événements imprévus modifient la situation stratégique de telle sorte qu’il faille apporter d’importants changements à la planification stratégique des ressources, ce qui aurait pour effet de perturber les activités opérationnelles de la Défense nationale.

Des exercices interarmées, y compris l’opération NANOOK, ont eu lieu avec des alliés et des partenaires des pays de l’Arctique et ils ont favorisé le renforcement de la connaissance de la situation et du partage de l’information dans l’Arctique, y compris avec l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.

La Défense nationale a continué de soutenir l’évolution de la défense de l’Amérique du Nord et la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) afin de relever les défis existants et les menaces changeantes pesant sur l’Amérique du Nord.

La Défense nationale a continué d’étayer sa capacité de faire face aux catastrophes naturelles de plus en plus graves au Canada et à l’étranger et de mettre au point et de conserver une solide capacité d’intervenir en même temps dans des situations d’urgence multiples au Canada, grâce au Programme de la posture de la force et de la disponibilité opérationnelle et aux plans des FAC sur les interventions en cas d’incendie, d’inondation, de séisme, de tempête de verglas, etc. de concert avec les autorités civiles, d’autres ministères fédéraux et des partenaires non gouvernementaux.

La Défense nationale a continué de soutenir la participation du Canada aux discussions stratégiques internationales et son leadership en renouvelant ses priorités en matière d’efforts internationaux et en rendant ainsi possible une participation proactive dans le contexte de la sécurité planétaire.

Opérations

Forces prêtes au combat

Acquisition de capacités

Concept de force de l’avenir

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Renouveler les engagements du Canada à l’égard des opérations de paix des Nations Unies.
  • Maintenir un engagement soutenu du Canada au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
  • Maintenir un engagement soutenu du Canada au sein du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).

Priorités pangouvernementales :

  • Accroissement de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Des investissements visant à améliorer les capacités.
  • Amélioration de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Financement stable, réaliste et prévisible.

Mise en œuvre des capacités

Il se peut que la complexité des processus de mise au point, d’approbation des programmes et d’acquisition empêche la Défense d’atteindre ses objectifs d’investissement liés aux biens matériels essentiels (équipement, infrastructure matérielle, infrastructure de l’information et biens immobiliers) de manière suffisamment rapide, durable et abordable pour permettre aux FAC de mener à bien leurs opérations. Ce risque concerne l’incapacité de combler ou de prévenir des lacunes qui pourraient entraîner l’échec de missions futures.

La Défense nationale a continué d’accroître son personnel chargé de l’approvisionnement et de le professionnaliser grâce à des mesures de dotation et au perfectionnement professionnel en partenariat avec des intervenants internes et externes.

La Défense nationale a continué de chercher à réduire les délais d’élaboration et d’approbation des projets dans une proportion d’au moins 50 % dans les cas des projets peu risqués et peu complexes, en améliorant la coordination et la délégation internes, ce qui a compris l’opérationnalisation du renouvellement du processus d’approbation des projets dans la directive du Ministère sur l’approbation des projets.

La Défense nationale a continué d’accroître la transparence et la rapidité des communications avec les associations de l’industrie de défense, entre autres en instituant des réunions entre elle et l’industrie canadienne par l’intermédiaire d’un groupe consultatif de l’industrie de défense et d’autres instances.

Équipe de la Défense

Concept de force de l’avenir

Acquisition de capacités

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Veiller à ce que les Forces armées canadiennes aient le matériel dont elles ont besoin.
  • Maintenir le niveau actuel des dépenses consacrées à la Défense nationale, y compris les augmentations prévues.
  • Lancer un appel d’offres ouvert et transparent pour remplacer les avions de chasse CF‑18.
  • Investir dans le renforcement de la Marine, tout en respectant les engagements pris dans le cadre de la Stratégie nationale d’approvisionnement en matière de construction navale.
  • Maintenir un engagement soutenu du Canada au sein du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD)
  • Renouveler la priorité accordée par le Canada à la surveillance et au contrôle du territoire canadien et de ses régions frontalières, particulièrement dans la région de l’Arctique.

Priorités pangouvernementales :

  • Amélioration de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Moderniser les activités de défense.
  • Innovation pour la défense.

Gestion intégrée de l’information (GI) / des technologies de l’information (TI)

La Défense s’expose à des risques si elle ne tire pas parti des nouvelles technologies pour développer une infrastructure intégrée de la GI et des TI pouvant offrir un environnement de l’information souple favorisant l’efficacité et l’interopérabilité dans l’exécution des opérations interarmées des Forces armées canadiennes (FAC) et dans le processus décisionnel de la haute direction de la Défense, tout en optimisant les ressources et en faisant preuve d’une saine gestion. Ne pas agir ainsi, risque également de porter atteinte à la capacité de commandement et de contrôle (C2) des opérations des FAC au Canada et à l’étranger, de même qu’à la gestion efficace de l’ensemble de la Défense nationale.

La Défense nationale a continué de poursuivre des projets d’investissement afin de moderniser et d’acquérir :

  • des systèmes terrestres de commandement, de contrôle, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance;
  • des capacités spatiales;
  • des systèmes tactiques intégrés de commandement, de contrôle et de communication, des dispositifs cryptographiques radio et d’autres systèmes de communication nécessaires;
  • des systèmes d’information, de commandement, de contrôle et de communication pour les forces d’opérations spéciales, ainsi que des réseaux informatiques pour la défense;
  • des systèmes et de l’équipement de commandement et de contrôle interarmées, en particulier pour l’intégration des technologies de l’information et des communications;
  • des capacités interarmées de renseignement électromagnétique qui augmentent la capacité des forces armées de recueillir et d’exploiter des renseignements de ce type au cours des opérations expéditionnaires;
  • des capacités améliorées pour le régiment des transmissions et quartier général déployable interarmées; et
  • d’intégrer les ressources actuelles et futures dans un système de systèmes interarmées fonctionnant en réseau qui permettra la circulation des renseignements entre de multiples plates‑formes interconnectées et quartiers généraux opérationnels.

La Défense nationale a continué de mettre en œuvre une capacité fondamentale d’informatique décisionnelle et d’analytique en créant le groupe du sous‑ministre adjoint (Données, innovation et analytique) en 2018.

Forces prêtes au combat

Concept de force de l’avenir

Acquisition de capacités

Bases, systèmes de TI et infrastructure durables

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Assurer la protection des Canadiens et des infrastructures critiques du Canada contre les cybermenaces.

Priorités pangouvernementales :

  • Accroissement la sécurité et la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Nouvelle vision du Canada pour la défense.
  • Des investissements visant à améliorer les capacités.

Contrôles financiers et rapports sur les stocks et les ressources

Il se pourrait que les rapports financiers sur les stocks et les immobilisations dans les Comptes publics du Canada et les États financiers du Ministère ne reflètent pas avec exactitude la véritable valeur des biens du Ministère, ce qui pourrait réduire la confiance dans la capacité de ce dernier de gérer les deniers publics. Cela pourrait faire en sorte que le ministère de la Défense nationale (MDN) et les FAC fassent l’objet de contrôles stricts, ce qui aurait pour effet de réduire notre marge de manœuvre et notre souplesse, mais, plus important encore, sans cette transparence et ce contrôle, la Défense risque de gaspiller de précieuses ressources qui devraient être affectées à des initiatives hautement prioritaires.

Le Plan d’investissement de la Défense a été publié en 2018 et paraîtra de nouveau tous les trois ans, des mises à jour ayant lieu tous les ans. Ainsi, les Canadiens pourront comprendre clairement les changements qui seront apportés au budget, et le Ministère respectera l’engagement pris par le gouvernement en faveur de la transparence, des résultats et de la responsabilisation. Le Conseil du Trésor a approuvé un nouveau modèle de financement de la Défense en 2018.

La Défense nationale a continué d’améliorer la visibilité et la surveillance du matériel, à réduire les stocks excédentaires et les dépenses liées aux achats excédentaires, en améliorant l’exactitude de l’inventaire ainsi que la clarté et l’intégrité des données.

La Défense nationale a continué de mettre en œuvre une capacité fondamentale d’informatique décisionnelle et d’analytique en créant le groupe du sous‑ministre adjoint (Données, innovation et analytique) en 2018.

Acquisition de capacités

Services internes

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Veiller à ce que les Forces armées canadiennes aient le matériel dont elles ont besoin.

Priorités ministérielles :

  • Moderniser les activités de défense.
  • Financement stable, prévisible et réaliste.

Sécurité

L’infrastructure de sécurité de la Défense risque d’être insuffisante pour permettre à cette dernière de maintenir sa disponibilité opérationnelle globale, l’ensemble de ses capacités et son aptitude à être un partenaire la confiance.

La Défense nationale a poursuivi des projets d’investissement pour améliorer ses capacités actuelles sur trois plans : la cryptographie, les opérations d’information et le cyberespace.  

La Défense nationale a continué d’élaborer, de définir et de mettre en œuvre un programme d’assurance des cybermissions qui lui permet d’intégrer les exigences de la cybersécurité dans le processus d’approvisionnement afin de protéger ainsi les réseaux et l’équipement militaires essentiels contre les cyberattaques.

Les FAC ont créé un groupe professionnel militaire des spécialistes des cyberopérations et elles continuent d’accroître le nombre de ces derniers.

La Défense nationale a continué de parfaire et d’adapter ses efforts visant à lutter contre le terrorisme et les organisations extrémistes violentes afin d’enrayer la menace due au terrorisme et aux actions de ces organisations, de manière à protéger les intérêts du Canada et à protéger ses alliés et partenaires.

Opérations

Forces prêtes au combat

Équipe de la Défense

Concept de force de l’avenir

 

Acquisition de capacités

Engagements décrits dans la lettre de mandat :

  • Assurer la protection des Canadiens et des infrastructures critiques du Canada contre les cybermenaces.
  • Renouveler la priorité accordée par le Canada à la surveillance et au contrôle du territoire canadien et de ses régions frontalières, particulièrement dans la région de l’Arctique.

Priorités pangouvernementales :

  • Accroissement de la sécurité et de la sûreté des Canadiens.
  • Engagement international qui améliore la situation dans le monde.

Priorités ministérielles :

  • Innovation pour la défense.
  • Des investissements visant à améliorer les capacités.
  • Nouvelle vision du Canada pour la défense.

Détails de la page

Date de modification :