LMR, santé humaine et salubrité alimentaire : LMR à l’étranger

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Différences entre les pays

Dans certains pays, les limites maximales de résidus (LMR) sont appelées « concentrations maximales de résidus » ou « tolérances ». Les LMR peuvent également varier d’un pays à l’autre pour diverses raisons, notamment :

Santé Canada travaille en collaboration avec les autorités réglementaires internationales dans toute la mesure du possible. Les autorités réglementaires tiennent compte de toute l’information scientifique disponible, mais chaque autorité fait ses propres évaluations des risques. En effet, les autorités tiennent compte de la législation, des politiques et des conditions d’utilisation qui sont propres à leur pays. Pour ces raisons, les décisions réglementaires relatives à l’homologation des pesticides et aux LMR peuvent varier d’un pays à l’autre.

À titre d’exemple, le Canada travaille avec l’Environmental Protection Agency des États‑Unis, qui est chargée :

Les États‑Unis établissent des tolérances après avoir examiné les mêmes données exigées sur la chimie des résidus que le Canada. Ils utilisent également le Calculateur des LMR de l’OCDE.

Pour en apprendre davantage :

Coopération scientifique à l’échelle internationale

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est l’un des plus importants collaborateurs scientifiques de Santé Canada. Avec l’OCDE, Santé Canada participe et contribue :

Santé Canada collabore avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces organisations ont créé la Commission du Codex Alimentarius en 1963 pour l’élaboration de normes alimentaires, de lignes directrices et de documents connexes, comme les codes de pratique élaborés dans le cadre du Programme mixte FAO-OMS sur les normes alimentaires. Le programme vise à :

La Commission du Codex Alimentarius élabore des normes internationales relatives à la sécurité sanitaire des aliments qui sont fondées sur des principes d’analyse des risques.

Avant d’inscrire une LMR au Codex, la Réunion conjointe FAO-OMS sur les résidus de pesticides :

Pour en apprendre davantage :

Commerce international et importation

Pour faciliter le commerce, les LMR canadiennes sont alignées, dans la mesure du possible, sur celles du Codex Alimentarius et sur les tolérances des États‑Unis. Le Canada peut ainsi plus facilement importer et exporter des produits alimentaires.

Soulignons qu’il n’est pas possible de cultiver des produits destinés à l’alimentation pendant toute l’année dans toutes les régions du pays. Le Canada doit donc importer certains aliments pour conserver un accès fiable à des aliments nutritifs abordables et variés. En matière de protection de la santé humaine, avant de pouvoir être importés, les produits alimentaires doivent satisfaire aux mêmes exigences de Santé Canada que les produits alimentaires cultivés au Canada.

Les denrées alimentaires que nous importons peuvent provenir de pays présentant des situations différentes :

Souvent, les organismes nuisibles peuvent se multiplier plus rapidement et causer davantage de dommages aux aliments ou aux cultures dans des climats plus chauds que celui du Canada.

L’importation d’aliments permet au Canada d’assurer :

Une consultation internationale sur les LMR proposées a également lieu lorsque le Canada informe l’Organisation mondiale du commerce. L’Autorité responsable des notifications et Point d’information du Canada coordonne ces activités de façon à ce que le Canada respecte ses obligations de commerce international.

Autorité responsable des notifications et Point d’information du Canada

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