Outil d’atténuation des risques liés aux activités et aux espaces récréatifs extérieurs pendant la pandémie de COVID-19
Objectif : Cet outil favorise la prise en considération des risques liés à l'utilisation des parcs et des espaces récréatifs extérieurs durant la pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) et présente des exemples de stratégies qu'il est possible de mettre en œuvre afin de réduire les risques potentiels.
Public cible : Les responsables des parcs et des espaces et programmes récréatifs extérieurs (p. ex. les autorités fédérales-provinciales-territoriales ainsi que locales et municipales, les dirigeants autochtones, les organisations de sports et de loisirs ainsi que les entraîneurs et les dirigeants).
Les espaces récréatifs extérieurs ou les activités récréatives qui nécessitent la présence d'employés (p. ex. pour recueillir les frais d'entrée, fournir des aliments et des breuvages) doivent aussi consulter l'outil destiné aux milieux de travail et aux entreprises pour obtenir des conseils sur l'évaluation et l'atténuation des risques pour le fonctionnement des entreprises.
En réponse à la pandémie de la COVID-19, plusieurs provinces et territoires ont fermé les espaces récréatifs extérieurs ou en ont limité l'accès. Veuillez consulter le site Web de votre province ou territoire pour obtenir des mises à jour sur les restrictions liées aux activités et aux espaces récréatifs extérieurs. Alors que les provinces et territoires commencent à lever ou modifier les mesures de santé publique, il est important que les personnes responsables des activités et des espaces récréatifs extérieurs examinent les risques possibles, en plus de déterminer et de mettre en œuvre des mesures d'atténuation des risques au moment de la réouverture ou du fonctionnement au cours de la pandémie de COVID-19. Cet outil est conçu comme une ressource destinée à être utilisé parallèlement et en appui aux directives des autorités de santé publique provinciales-territoriales et des autres ministères concernés, ainsi que des structures de gouvernance des communautés autochtones. Les directives des autorités de santé provinciales-territoriales tiendront compte de l'épidémiologie locale, qui varie considérablement à travers le pays. Par conséquent, la mise en œuvre des directives ne devrait pas être uniforme partout au Canada.
Aux fins du présent document, les espaces récréatifs extérieurs comprennent des espaces tels que les parcs municipaux ou publics, les jardins communautaires, les sentiers d'escalade et de randonnée pédestre, les parcs pour chiens, les terrains de jeu, les planchodromes, les piscines extérieures, les jeux d'eau, les plages, les ports et les terrains de camping. Les activités récréatives extérieures telles que les sports d'équipe (p. ex. baseball, soccer, crosse, hockey de rue), les sports individuels (p. ex. planche à roulettes, golf, tennis) ainsi que les activités telles que le tai-chi, le vélo, la pêche, le bateau et la chasse. Dans l'ensemble du présent document, le terme « participants » sert à décrire les utilisateurs d'espaces récréatifs extérieurs et les participants aux activités.
L'accès aux espaces récréatifs extérieurs varie grandement chez les Canadiens. Par exemple, les Canadiens qui vivent dans des quartiers défavorisés ont habituellement moins accès aux installations récréatives et sportives. Dans le même ordre d'idées, les personnes handicapées ont tendance à faire face à des limites d'accès aux espaces récréatifs extérieurs et ceux qui habitent dans des appartements ou des condos ont tendance à compter davantage sur les parcs et les espaces publics pour sortir que les Canadiens dans les maisons unifamiliales. De telles inégalités peuvent être amplifiées par certaines mesures de santé publique et les conséquences sociales de la pandémie. L'accès inéquitable aux espaces récréatifs extérieurs est un point important à prendre en considération lorsqu'il s'agit d'encourager l'activité physique et de promouvoir la santé de la populationNote de bas de page 1.
Les mesures prises par les participants, les organisateurs et les exploitants d'activités et d'espaces récréatifs extérieurs en matière de santé publique font partie de l'approche collective du Canada visant la réduction de la transmission de la COVID-19. Bien qu'à l'heure actuelle, nous ayons des données probantes préliminaires suggérant que le risque de transmission du coronavirus est supérieur dans les espaces intérieurs par rapport aux espaces extérieurs, on ne connaît pas l'implication potentielle des loisirs extérieurs dans la transmission de la COVID-19. Cet outil est fondé sur les concepts mis en évidence dans le guide établi pour les mesures communautaires intitulé Mesures communautaires de santé publique pour atténuer la propagation des maladies à coronavirus (COVID-19) au Canada. Il reflète les preuves scientifiques accessibles actuellement ainsi que l'opinion des experts et est assujetti à des modifications à mesure que de nouveaux renseignements sur la transmission, l'épidémiologie et l'efficacité des mesures de santé publique et d'atténuation des risques sont disponibles.
Quels sont les risques liés à la COVID-19 quant à l'utilisation des espaces récréatifs extérieurs et à la participation aux activités extérieures?
Les faits suivants sur la COVID-19 et les questions connexes peuvent vous aider à tenir compte des risques de la COVID-19 dans les espaces extérieurs et au cours des activités récréatives extérieures.
Le niveau de risque dépend de la présence ou non d'une activité de la COVID-19 au sein de la collectivité. Si des cas de COVID-19 ont été confirmés dans votre collectivité, la probabilité que la maladie s'introduise dans un espace extérieur ou une activité récréative extérieure est supérieure. On suppose également que le risque d'introduction et de propagation de la COVID-19 est supérieur si une grande partie des personnes qui visitent les espaces extérieurs ou participent à des activités extérieures provient de l'extérieur de la collectivité ou arrive d'une collectivité comportant des taux élevés de COVID-19. Les mesures mises en place pour atténuer le risquer doivent être proportionnelles au risque dans la communauté, qui est informé par l'épidémiologie locale. Les autorités de santé publique peuvent être consultées pour être consultées pour obtenir des informations sur la transmission locale de la COVID-19.
La COVID-19 se propage d'une personne à une autre le plus souvent par les gouttelettes respiratoires (p. ex. générées lorsqu'une personne tousse, éternue, rit ou parle) durant des interactions rapprochées (c.-à-d. à moins de deux mètres). Il se peut que les personnes atteintes de la COVID-19 n'aient que peu de symptômes, voire aucun, ou des symptômes légers, et les personnes peuvent infecter d'autres personnes avant l'apparition de leurs symptômes.
- Les participants (p. ex. utilisateurs des parcs et participants aux jeux) interagissent-ils avec de nombreuses autres personnes lorsqu'ils utilisent l'espace extérieur ou durant l'activité extérieure? Un nombre supérieur d'interactions avec les autres augmentent le risque.
- Les participants interagissent-ils étroitement (à moins de deux mètres) avec d'autres lorsqu'ils se trouvent dans l'espace extérieur ou durant l'activité récréative extérieure? Les interactions rapprochées sont plus risquées que les interactions à distance.
- Les participants ont-ils des interactions rapprochées prolongées avec d'autres alors qu'ils se trouvent dans l'espace extérieur ou durant l'activité récréative extérieure (p. ex. sports d'équipe, sentiers d'observation, sentiers étroits, zones de pique-nique et terrains de camping)? On entend par contact prolongé un contact de plus de 15 minutesNote de bas de page 2 à moins de deux mètres et pouvant être cumulatif (c.-à-d. au cours de plusieurs interactions). Selon les données probantes, la probabilité de propagation d'une personne à une autre est supérieure au cours d'un contact prolongé.
- Est-ce qu'un grand nombre de personnes utilisent régulièrement l'espace extérieur ou participent à l'activité récréative extérieure? On suppose que le risque est supérieur dans une installation bondée.
- Des interactions se produisent-elles à l'intérieur (p. ex. utilisation des toilettes, vestiaires pour une activité ou un sport, temps passé dans une cabane ou une tente avec d'autres sur le terrain)? Le risque est supérieur dans un espace restreint intérieur.
- Les participants ont-ils des interactions rapprochées prolongées avec d'autres personnes que celles avec qui ils habitent lorsqu'ils participent à une activité culturelle (p. ex., récoltes dans les champs, chasse) ainsi que lors des déplacements et de l'hébergement connexes?
La COVID-19 peut également se propager lorsque l'on touche des surfaces qui abritent le virus pour ensuite toucher notre bouche, notre nez ou nos yeux avant de s'être lavé les mains.
- Les participants entrent-ils souvent en contact avec des surfaces fréquemment touchées (c.-à-d. les surfaces que d'autres touchent souvent)? On suppose que le nombre supérieur de contacts avec les surfaces fréquemment touchées (p. ex. l'équipement récréatif partagé, les structures d'escalade, les salles de toilettes, les rampes d'escalier) entraîne un risque supérieur.
- Des installations sont-elles accessibles où les participants peuvent se laver ou se désinfecter les mains avant et après le repas et après être entré en contact avec des surfaces fréquemment touchées (p. ex. accès à des postes et des fournitures pour le lavage des mains)?
- Des pratiques de nettoyage des surfaces fréquemment touchées sont-elles en place?
La COVID-19 peut causer des forme plus graves et des complications de la maladie chez les personnes âgées (le risque augmente par tranche de 10 ans, particulièrement après l’âge de 60 ans) ; les personnes de tous âges qui ont des problèmes de santé chroniques (per exemple, une maladie pulmonaire, du cœur, des reins ou du foie, l’hypertension artérielle, le diabète, un accident vasculaire cérébral ou la démence) ; les personnes de tous âges qui sont immunodéprimés à cause d’un problème de santé (comme le cancer) ou d’un traitement qui affaiblit le système immunitaire (comme la chimiothérapie) ; et les personnes atteintes d’obésité (indice de masse corporelle de 40 ou plus).
- Certains participants sont-ils plus susceptibles de présenter une forme grave ou des complications de la maladie?
Il est possible de réduire la propagation de la COVID-19 en appliquant de façon constante les pratiques personnelles de prévention.
- Les participants sont-ils en mesure de suivre les pratiques d'hygiène comme se laver et se désinfecter les mains fréquemment, suivre l'étiquette respiratoire et constater qu'ils sont malades et doivent rester chez eux?
Comment atténuer les risques de la COVID-19 dans les espaces récréatifs extérieurs et durant les activités extérieures?
Dans le but d'éviter ou de limiter la propagation de la COVID-19 dans les installations communautaires telles que les espaces extérieurs ou durant une activité récréative, examinez la possibilité de suivre les principes et mesures d'atténuation des risques qui suivent. Les mesures d'atténuation des risques qui protègent davantage nécessitent de séparer les gens les uns des autres ou des surfaces communes au moyen de l'éloignement physique et de barrières physiques. Les mesures qui protègent moins s'en remettent aux personnes qui doivent suivre constamment les pratiques personnelles de prévention (p. ex. nettoyage du milieu, se laver les mains souvent, porter un masque non médical). Pour augmenter au maximum la sécurité, utilisez une approche à plusieurs niveaux comportant de nombreuses mesures qui visent à réduire le risque de propagation de la COVID-19, y compris la diminution du nombre d'interactions avec les autres et l'augmentation de la sécurité des interactions. L'adoption de mesures à plusieurs niveaux renforce l'atténuation générale des risques. Vous pouvez prendre en considération les exemples de mesures d'atténuation des risques suivants. La liste qui suit n'est pas exhaustive. Pour atténuer les risques dans vos installations, nous vous encourageons à trouver des moyens créatifs et adaptables qui correspondent aux conseils en matière de santé publique.
Demander aux personnes malades de ne pas se rendre dans les espaces extérieurs ou participer à des activités extérieures.
- Installez des affiches appropriées et accessible qui tiennent compte de l'âge, de la capacité, du niveau de littératie et des exigences linguistiques des participants pour leur rappeler les bonnes pratiques d'hygiène. pour décourager les personnes malades d'accéder aux espaces extérieurs ou de participer aux activités récréatives extérieures.
- Examinez la possibilité d'afficher des avis dans les sites Web de réservation (p. ex. parcs et terrains de camping) afin de partager de l'information avant les visites sur les comportements attendus des personnes à l'arrivée (p. ex. éloignement physique et hygiène des mains).
- Exigez que les participants aux activités récréatives extérieures organisées (joueurs, employés, entraîneurs, participants, spectateurs) restent à la maison s'ils sont malades ou ressentent tout symptôme de la COVID-19 jusqu'à ce qu'ils atteignent les critères de retrait de l'isolement,Note de bas de page 3 en consultation avec les autorités de santé publique locales ou un fournisseur de soins de santé.
- Examinez la possibilité de demander aux participants aux activités récréatives extérieures organisées s'ils sont malades ou s'ils ont des symptômes de la COVID-19 avant de commencer l'activité et demandez à ceux qui sont malades ou qui ont des symptômes de la COVID-19 de ne pas participer.
Promouvoir et faciliter les pratiques personnelles de prévention. Chacun contribue à renforcer la sécurité des espaces récréatifs extérieurs et des activités extérieures.
- Tenez les clients/participants informés des conseils de santé publique qui s'appliquent aux installations ou aux activités récréatives extérieures.
- Favorisez l'utilisation de pratiques personnelles (p. ex. se laver les mains souvent, éviter de toucher son visage, suivre l'étiquette respiratoire et nettoyer et désinfecter les surfaces fréquemment touchées).
- Installez des affiches appropriées et accessible sur le plan culturel.
- Améliorez l'accès aux installations d'hygiène (p. ex. en plaçant des distributeurs de désinfectant pour les mains ou d'autres postes de lavage des mains aux endroits bien en vue) et assurez l'accès aux participants handicapés ou ayant besoin d'autres mesures d'adaptation.
- Veillez au nettoyage et à la désinfection fréquente et à l'approvisionnement constant de savon pour les mains et de papier hygiénique dans les salles de toilettes.
Promouvoir l'éloignement physique (c.-à-d. maintenir une distance de deux mètres des autres), car il s'agit de l'un des moyens les plus efficaces de réduire la propagation de la maladie.
- Encouragez les activités récréatives et les sports qui permettent l'éloignement physique plutôt que les activités et sports de contact.
- Limitez le nombre de participants et de spectateurs, selon les directives de votre administration, dans les espaces extérieurs et durant les activités récréatives extérieures afin d'éviter qu'un grand nombre de personnes se rassemblent.
- Installez des affiches appropriées sur le plan culturel et bien en vue dans les espaces extérieurs pour rappeler aux utilisateurs de respecter l'exigence de l'éloignement physique (p. ex., distance de deux mètres entre les personnes et les membres de famille dans les espaces tels que les parcs publics et les plages).
- Dans la mesure du possible, créez un espace suffisant entre les installations dans les espaces extérieurs où les gens passeraient du temps (p. ex. accroître la distance entre les tables de pique-nique et les bancs).
- Modifiez les espaces extérieurs afin de favoriser l'éloignement physique (p. ex. former des corridors étroits ou des trottoirs à sens unique pour faciliter l'éloignement physique et établir des zones de passage, dans la mesure du possible).
- Encouragez l'utilisation de tous les espaces accessibles des parcs, plutôt que les espaces populaires seulement.
- Ayez recours à des indices visuels afin de promouvoir l'éloignement approprié (p. ex. des marqueurs de sentiers pour une circulation unidirectionnelle, l'espacement dans les files d'attente ou dans les estrades dans le cas d'activités extérieures organisées).
- Examinez la possibilité d'accroître l'espace extérieur accessible afin de réduire la surpopulation dans certaines zones (p. ex. fermer certaines rues à la circulation automobile pour élargir l'espace de marche nécessaire pour favoriser l'éloignement).
- Examinez la possibilité de fermer ou de modifier des espaces intérieurs non essentiels associés à l'espace extérieur.
- Restreignez la capacité d'occupation des espaces intérieurs tels que les salles de toilettes et les vestiaires (p. ex. des lieux fermés permettant de gérer le volume et l'occupation).
Atténuer les risques d'exposition aux surfaces fréquemment touchées (c.-à-d. les surfaces souvent touchées par d'autres).
- Limitez l'utilisation d'équipement partagé difficiles à nettoyer et à désinfecter entre les utilisateurs (p. ex. équipement de sport).
- Retirez (si possible) ou restreignez l'utilisation de l'équipement commun ou des installations dans les espaces extérieurs (p. ex. retirer les balançoires si le terrain de jeu est fermé).
- Augmentez la fréquence du nettoyage et de désinfection du milieu, surtout les surfaces fréquemment touchées auxquelles les gens ont accès (p. ex. fontaines d'eau, rampes, équipement de terrain de jeu).
- Si des salles de toilettes ou de douches sont accessibles, limitez le nombre d'utilisateurs qui s'y trouvent en même temps, maintenez l'approvisionnement en produits pour le lavage des mains, augmentez la fréquence de nettoyage et de désinfection et installez des poubelles sans contact.
- Examinez la possibilité d'accroître l'accès à des postes et à des produits d'hygiène des mains temporaires. Il se peut que les enfants nécessitent une surveillance pour assurer un lavage adéquat des mains.
- En ce qui concerne les installations qui sont fermées ou ouvertes peu fréquemment (p. ex. toilettes extérieures ou latrines), installez des affiches indiquant que les personnes qui les utilisent le font à leurs propres risques.
Atténuer les risques durant les sports extérieurs communautaires (p. ex. ligues maisons de programmes sportifs dans la collectivité).
- Examinez le genre de jeux et l'éventail de risques. Il est supposé que les sports nécessitant moins de contacts physiques potentiels (p. ex. le tennis) comportent un risque moins élevé que les sports nécessitant des contacts plus nombreux (p. ex. le soccer, le football et le basketball).
- Examinez la possibilité de modifier le jeu pour réduire le risque de contact (p. ex. la règle « sans contact »).
- Consultez les associations sportives pertinentes de votre région pour obtenir des conseils concernant le retour au jeu qui peuvent vous aider à évaluer la stratégie d'atténuation des risques à employer dans le cas d'interactions entre des personnes.
- Les organisateurs de la collectivité devraient tenir compte du stade de développement et de la capacité lorsqu'il s'agit de mettre en œuvre des mesures d'atténuation pour les programmes sportifs communautaires.
- Examinez la possibilité de former de plus petites équipes et de décaler les groupes d'exercice et d'entraînement afin de réduire les contacts étroits. Choisissez des activités qui peuvent remplacer les parties.
- En ce qui concerne les sports organisés, mettez en œuvre des politiques d'absentéisme ou de participation (p. ex. prenez en note le nom des personnes présentes) qui peuvent aider aux efforts des autorités de santé publique lorsqu'il s'agit d'identifier les entraîneurs, les arbitres et les participants en cas d'exposition à la COVID-19.
- Éloignez les participants de deux mètres lorsqu'ils ne se trouvent pas sur le terrain, y compris lorsqu'ils se trouvent sur le banc entre les changements.
- Examinez la possibilité de mobiliser les membres de la collectivité ou les parents des membres de l'équipe afin de :
- surveiller le respect de l'éloignement physique entre les entraîneurs, les participants et les spectateurs - les surveillants peuvent rappeler aux personnes de garder leurs distances;
- demander aux participants, entraîneurs et spectateurs s'ils sont malades ou s'ils ont des symptômes de la COVID-19 avant le début de la partie et demander à ceux qui sont malades ou qui ont des symptômes de la COVID-19 de s'abstenir de participer.
- Limitez l'utilisation de l'équipement partagé durant les activités récréatives à l'extérieur (p. ex. équipement de sport, bâtons de golf, bâtons et casques de baseball) et nettoyez et désinfectez l'équipement après chaque partie et chaque utilisation.
- Exigez le lavage des mains après la partie, surtout après tout contact avec l'équipement commun.
- Exigez que chaque participant utilise sa propre bouteille d'eau et apporte ses rafraîchissements.
- Encouragez les participants à se changer à la maison afin d'arriver prêts pour la pratique ou la participation à leur activité (p. ex. apporter leurs propres bouteilles d'eau et serviettes).
- Veillez à ce que les membres de famille et les spectateurs respectent l'éloignement physique.
- Demandez aux spectateurs et aux participants d'éviter les chants ainsi que les cris et les encouragements.
- Éliminez les caucus d'équipe ainsi que les poing-à-poing et les poignées de main en début et en fin de partie.
- Si un participant nécessite qu'on lui prodigue les premiers soins, examinez la possibilité de demander à un membre de famille de s'occuper de la personne blessée. Si cela n'est pas possible, la personne qui fournit les premiers soins doit utiliser l'équipement de protection individuelle (EPI) approprié, y compris un masque et des gants médicaux.
- Conservez une trousse de premiers soins avec de l'EPI.
Atténuer le risque pour les personnes qui sont plus susceptibles de présenter une forme grave ou des complications de la maladie.
- Offrez des mesures d'adaptation particulières aux participants qui font partie de groupes vulnérables (p. ex. périodes réservées à l'utilisation de l'espace extérieur par les aînés et à leur participation aux activités récréatives).
- Examinez la possibilité d'augmenter la fréquence du nettoyage et de désinfection du milieu avant l'utilisation des installations par des groupes vulnérables connus.
Modifier l'espace extérieur ou l'activité récréative extérieure afin de réduire la durée des périodes au cours desquelles les participants entrent en contact les uns avec les autres, ainsi que le nombre de participants qui ont des contacts entre eux.
- Interdisez ou limitez l'accès aux installations non essentielles ou aux aires communes qui favorisent le rassemblement de personnes (p. ex. les pavillons, sauf l'accès aux toilettes, aux comptoirs de vente, aux plateformes d'observation et aux sentiers).
- Examinez la possibilité d'établir une circulation unidirectionnelle dans les sentiers occupés et étroits afin de limiter les contacts étroits entre les utilisateurs et rappelez aux personnes de garder leur droite en tout temps et de former une file, au besoin.
- Échelonnez les heures d'utilisation par différents groupes afin de réduire le nombre de contacts.
Les utilisateurs d'espaces récréatifs extérieurs doivent-ils porter un masque?
- Le port de masques non médicaux ou de couvre-visage en tissu est une pratique personnelle supplémentaire qui peut contribuer à empêcher les gouttelettes respiratoires infectieuses d'une personne qui n'est pas consciente de son état (le porteur) d'entrer en contact avec d'autres personnes à l'extérieur de la maison.
- Dans la plupart des circonstances, les masques non médicaux (MNM) ou couvre-visage en tissu ne sont pas jugés nécessaires dans les espaces récréatifs extérieurs lorsqu'il est possible de respecter l'éloignement physique. Cependant, l'utilisation du MNM est recommandée si l'éloignement physique est impossible ou imprévisible et lorsque l'épidémiologie locale et la transmission communautaire le justifient.
- Dans le cadre de certaines activités extérieures, il pourrait être peu pratique ou intolérable de porter un MNM. Par exemple, pendant les périodes d'activité intense, les NMM peuvent réduire la capacité à respirer confortablement et la sueur peut faire que les NMM se mouillent plus rapidement. De plus, il peut y avoir un risque potentiel de blessure si le NMM est pris sur un équipement. Dans ces cas, la distanciation physique reste une pratique de protection personnelle importante.
- En ce qui concerne les sports pour lesquels il est possible d'utiliser un écran facial (p. ex. au hockey), ce type de protection peut être pris en considération.
- Les jeunes enfants de moins de 2 ans ainsi que les personnes qui présentent des difficultés respiratoires, qui sont inconscientes ou qui sont incapables de retirer un masque par elles-mêmes ne devraient pas avoir de masque non médical ou tout autre couvre-visage en tissu.
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