Archivée 2 : Données probantes à l’appui d’un retour sécuritaire à la pratique clinique des professionnels en santé buccodentaire au Canada pendant la pandémie de COVID-19 : Rapport préparé pour le Bureau du dentiste en chef du Canada

Mise à jour de juillet 2021

Table des matières

Préparation de la présente mise à jour

La présente synthèse des données probantes fait suite à un examen exhaustif effectué par les personnes suivantes en vertu d'un contrat et s'adresse au Bureau du dentiste en chef du Canada :

Raphael Freitas de Souza, Faculté de médecine dentaire, Université McGill
Paul Allison, Faculté de médecine dentaire, Université McGill
Lilian Aboud, Faculté de médecine dentaire, Université McGill
Martin Morris, Bibliothèque, Université McGill

Avant-propos de la troisième mise à jour

Dr James Taylor, Dentiste en chef du Canada

Le 13 juillet 2021

Le Bureau du dentiste en chef du Canada a demandé à l'Université McGill de produire trois mises à jour d'un rapport achevé au 31 juillet 2020 au cours de l'année suivant son dépôt. Il s'agit du troisième rapport de mise à jour, qui couvre les ouvrages pertinents publiés entre le 1er mars et le 30 juin 2021. Il est conçu comme un addendum au document initial et ses mises à jour précédentes, et doit donc être utilisé conjointement avec eux. Cette troisième mise à jour, le document original et les première et deuxième mises à jour font tous partie du domaine public, afin qu'ils soient accessibles aux décideurs dans l'exercice de leurs responsabilités respectives.

Comme dans le document original et ses mises à jour précédentes, l'Université McGill a rédigé une mise à jour complète des connaissances sur les principaux enjeux qui éclairent la prestation des soins de santé buccodentaire par les fournisseurs concernés au Canada pendant la pandémie de COVID-19. Le Bureau du dentiste en chef du Canada a ensuite convoqué de nouveau le groupe multidisciplinaire de représentants nationaux de professionnels de la santé buccodentaire et du secteur de la santé du gouvernement fédéral. Ce groupe a eu pour rôle de collaborer à la production d'un document unique de haut niveau et de portée nationale, préparé par l'équipe de l'Université McGill, présentant une mise à jour des données probantes.

Les organisations qui ont participé à cette collaboration sont les suivantes :

Portefeuille fédéral de la santé

Fédérations nationales de réglementation de la santé buccodentaire

Associations nationales de professionnels de la santé buccodentaire

Association universitaire nationale en santé buccodentaire

Mandat du Bureau du dentiste en chef du Canada : Améliorer la santé buccodentaire de la population grâce à la promotion de la santé, la prévention des maladies et la prestation de conseils professionnels et techniques en portant une attention particulière aux populations vulnérables.

Introduction

En mai et juin 2020, une équipe de recherche a effectué une revue rapide de la documentation pour contribuer à la pratique sécuritaire des professionnels dentaires canadiens pendant la pandémie de COVID-19. À la suite des commentaires des intervenants sur l'ébauche du rapport formulés à la mi-juillet, ce document a été terminé et déposé le 31 juillet, puis publié dans les deux langues officielles sur le site Web Canada.ca en septembre 2020. La recension a couvert les écrits publiés entre le 1er janvier 2000 et le 30 juin 2020. Compte tenu du rythme rapide des nouvelles publications liées à la pandémie de COVID-19, le dentiste en chef du Canada a déterminé qu'il fallait mettre à jour le rapport trois fois au cours de l'année suivant le dépôt du rapport initial. Ces mises à jour visaient à couvrir les ouvrages scientifiques publiés entre le 1er juillet 2020 et le 31 octobre 2020, entre le 1er novembre 2020 et le 28 février 2021, et enfin entre le 1er mars 2021 et le 30 juin 2021. Il s'agit de la troisième (et dernière) mise à jour, dans laquelle s'ajoute la documentation pertinente publiée au cours de la période du 1er mars au 30 juin 2021. Les résultats des deux mises à jour précédentes se trouvent dans le présent document et sont mentionnés comme tels.

Cette première mise à jour est fondée sur une structure identique à celle du rapport initial et traite des mêmes neuf questions. En réponse à chaque question, nous incluons la justification de la question (la même que dans le rapport précédent), la réponse sommaire fournie dans le rapport précédent, puis un résumé des nouvelles publications dans la littérature. Les références sont uniquement celles relevées dans la période de mise à jour visée et les tableaux en annexe ne contiennent que des références nouvellement relevées. Les lecteurs doivent se reporter au rapport initial et aux mises à jour précédentes pour consulter les listes pertinentes de références et d'autres documents.

But du projet

Le projet vise à créer une base de connaissances que le Bureau du dentiste en chef du Canada ainsi qu'un groupe de représentants nationaux des professionnels de la santé buccodentaire pourront utiliser pour créer un document national de haut niveau unique, destiné aux experts. Ce document pourra être consulté par les organismes de réglementation de la santé buccodentaire du Canada qui souhaitent élaborer des lignes directrices uniformes pour leurs titulaires de permis respectifs à l'échelle provinciale et territoriale. De plus, les éducateurs, les responsables de programmes et les décideurs pourront consulter ce document dans l'exercice de leurs fonctions respectives.

Lorsqu'on lit ce rapport, il est important de tenir compte de trois points essentiels :

Le rapport est centré sur les données probantes de grande qualité classées dans des hiérarchies des niveaux de preuve reconnues à l'échelle internationale Notes de bas de page 1 Notes de bas de page 2 Notes de bas de page 3. En voici la liste présentée en ordre décroissant :

  1. Revues systématiques et méta-analyses
  2. Essais contrôlés randomisés assortis de résultats définitifs (intervalle de confiance qui ne chevauche pas le seuil de l'effet cliniquement significatif)
  3. Essais contrôlés randomisés assortis de résultats non définitifs (estimation ponctuelle qui suggère un effet cliniquement significatif, mais dont l'intervalle de confiance chevauche le seuil pour cet effet)
  4. Études de cohorte
  5. Études cas-témoins
  6. Enquêtes transversales
  7. Rapports de cas
  8. Avis d'experts

Objectifs précis

  1. Fournir une mise à jour de la revue complète de la documentation publiée sur les principaux enjeux qui orientent la prestation de soins de santé buccodentaire par les fournisseurs de services compétents au Canada pendant la pandémie de COVID-19. Les questions suivantes sont analysées :
    1. Quels sont les patients qui risquent le plus de subir les conséquences de la COVID-19 et pour qui faudrait-il envisager de retarder les soins de santé buccodentaire non urgents en personne?
    2. Quels signes et symptômes de la COVID-19 les professionnels de la santé buccodentaire devraient-ils contrôler avant de fournir des soins buccodentaires en personne?
    3. En matière de soins de santé buccodentaire en personne, quelles sont les données probantes relatives à la planification des rendez-vous des patients, à l'attente et aux autres mesures de gestion hors traitements?
    4. Quelles sont les données probantes relatives à l'utilisation de diverses formes d'équipement de protection individuelle (EPI) pendant la prestation de soins de santé buccodentaire en personne?
    5. Quelles sont les données probantes relatives à la décontamination et à la réutilisation de l'EPI?
    6. Quelles sont les données probantes relatives à la prestation d'interventions médicales générant des aérosols (IMGA) dans le cadre des soins de santé buccodentaire en personne?
    7. Quelles sont les données probantes relatives aux stratégies d'atténuation de la transmission pendant la prestation de soins de santé buccodentaire en personne?
    8. Quelles sont les données probantes relatives aux stratégies de ventilation des locaux qui réduisent le risque de transmission?
    9. Quelles sont les données probantes relatives à la désinfection des surfaces dans les espaces où des soins de santé buccodentaire sont fournis?
  2. Préparer un rapport écrit consignant les résultats à jour des recherches documentaires susmentionnées. Le rapport est rédigé de manière à fournir des renseignements clairs et concis aux décideurs (fournisseurs ou organisations) et indique la qualité des données scientifiques à l'appui des différentes approches, c'est-à-dire si elles sont solides ou inexistantes.

Méthodes utilisées pour trouver et inclure la documentation pertinente

L'approche méthodologique utilisée pour réaliser cette mise à jour est identique à celle utilisée pour préparer le rapport initial et les mises à jour précédentes. En résumé, des termes et des expressions de recherche ont été choisis pour chacune des questions ci-dessus. Ensuite, nous avons cherché dans les bases de données scientifiques des ouvrages en anglais pour la période du 1er mars au 30 juin 2021. L'analyse des publications a été réalisée en deux étapes : i) l'étape 1 a consisté en un examen des résumés qui visait à déterminer la pertinence du contenu des publications pour les questions à l'étude; ii) l'étape 2 devait permettre d'inclure seulement les publications rapportant des résultats d'études de cohorte prospectives, d'essais contrôlés randomisés (ECR), de revues systématiques (RS) et/ou de méta-analyses. Les étapes 1 et 2 ont été effectuées par un des chercheurs de la présente analyse, et un nombre aléatoire de publications ont été examinées de la même façon par un deuxième chercheur afin d'assurer la fiabilité des résultats. Une recherche distincte de la bibliographie à l'appui des lignes directrices pertinentes adoptées par le Canada, les États-Unis, les provinces et les États concernant la prestation de soins de santé buccodentaire pendant la pandémie de COVID-19 a aussi été réalisée. Cette mise à jour tient compte aussi de toutes les publications relevées dans cette bibliographie qui ne correspondaient pas à la recherche susmentionnée, mais qui répondaient aux critères de qualité de l'étape 2 et qui couvraient la période indiquée.

À l'étape 1, des recherches sur les virus des voies respiratoires comme celui du SRAS, du SRMO, de la grippe H1N1 et de la grippe, à titre de sujets pertinents, ont aussi été réalisées en plus de celles sur le virus de la COVID-19 et le SRAS-CoV-2. Dans la communication des résultats de nos travaux, nous avons indiqué clairement si les données probantes concernaient la COVID-19, le SRAS-CoV-2, le SRAS, le SRMO, la grippe H1N1, la grippe ou, parfois, d'autres agents pathogènes. En réalité, une grande partie du travail consigné prend la forme de revues systématiques portant sur un éventail de maladies et d'agents pathogènes pertinents. Dans les mises à jour, pour les questions pour lesquelles il existe un solide ensemble de données probantes sur la COVID-19, nous n'avons pas mis à jour les données probantes concernant d'autres maladies ou virus respiratoires (indiqués pour un sujet le cas échéant).

L'étape deux se voulait une analyse de la qualité, cette étape étant essentielle pour que le présent examen soit axé uniquement sur des données probantes solides à l'appui de diverses approches et de divers concepts. Cela signifie que toute preuve que nous mettons en évidence est de grande qualité. Cependant, lorsque nous affirmons qu'il n'y a pas de données probantes par rapport à nos critères de qualité, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas du tout, mais plutôt que les données probantes actuelles ne sont pas d'assez bonne qualité pour être incluses dans notre analyse. Il est particulièrement important de le souligner dans le contexte de la pandémie actuelle du fait qu'un très grand nombre de publications émergent d'études effectuées rapidement et qui, pour des raisons évidentes, peuvent ne pas démontrer la qualité attendue dans des circonstances idéales. Il existe aussi de nombreux documents qui avancent des opinions d'experts, lesquelles sont valables dans les circonstances, mais qui sont classées au bas de la hiérarchie des données probantes.

Structure du rapport

Ce rapport aborde chacune des questions de a) à i). Chaque question s'accompagne d'une justification (identique à celle du rapport original et celle des mises à jour précédentes); de l'importance de celle-ci, de la réponse sommaire fournie dans le rapport antérieur, puis d'un résumé des nouvelles publications dans la littérature étayant la solidité des données probantes. Le corps du rapport ne contient que ces résumés; toutefois, pour chaque question, une annexe contenant un résumé sous forme de tableau des articles retenus ainsi que des données sommaires est fournie, selon le cas. Les lecteurs du présent rapport qui souhaitent obtenir des renseignements plus détaillés devront consulter les documents pertinents. Des précisions sont également apportées à savoir si les données probantes sont liées à la COVID-19 et au SRAS-CoV-2 ou à des virus des voies respiratoires comme ceux du SRAS, du SRMO, de la grippe H1N1 et de la grippe. Enfin, le cas échéant, nous renvoyons le lecteur aux sites Web pertinents de Santé Canada.

Résumé de la mise à jour

Première mise à jour

Cette section présente un aperçu des constatations des différentes sections. Pour obtenir des renseignements plus détaillés et des références, consultez les sections pertinentes.

Nous avons relevé un grand nombre de nouvelles revues systématiques et de méta-analyses concernant les symptômes des personnes chez lesquelles on a diagnostiqué la COVID-19 et les facteurs de risque de conséquences graves comme l'hospitalisation, la ventilation et la mort chez ces patients. Bon nombre de ces revues et analyses confirment les données présentées dans le rapport précédent. Les données probantes indiquent clairement que les signes et symptômes les plus courants chez les personnes ayant reçu un diagnostic de COVID-19 sont la fièvre, la toux, la fatigue et les douleurs musculaires, l'essoufflement, les expectorations, les maux de tête, les maux de gorge et les symptômes gastro-intestinaux, dont la diarrhée. De nouvelles données probantes ont fait leur apparition et signalent que la perte de l'odorat et l'altération du goût sont des symptômes courants. En ce qui concerne les facteurs de risque de conséquences graves de COVID-19, les données probantes indiquent clairement qu'il y a un risque accru chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires, d'hypertension, de diabète, de maladies respiratoires chroniques, de maladies du foie et du rein ou d'obésité et chez les fumeurs. Les nouveaux facteurs de risque le cancer et les maladies cérébrovasculaires. Sur le plan sociodémographique, les données probantes sont solides : le vieillissement augmente le risque de conséquences graves et ce risque se manifeste surtout à compter de l'âge de 60 ans. La documentation internationale contient dorénavant de solides données probantes qui indiquent que les hommes courent un risque accru de COVID-19 et de ses conséquences, bien que l'on ne sache pas précisément pourquoi. Serait-ce biologique ou causé par le travail, les habitudes sociales et/ou la consommation de tabac et d'alcool? Néanmoins, il faut savoir qu'au Canada, l'incidence de la COVID-19 est plus élevée chez les femmes. Certaines données probantes indiquent également que lorsque les études tiennent compte des facteurs socioéconomiques, les différences raciales n'interviennent pas dans les conséquences graves de la COVID-19.

Bien que les données probantes concernant la maladie proprement dite soient de plus en plus solides, celles à l'appui des différentes interventions de soins de santé buccodentaire demeurent peu nombreuses et de faible qualité. Aussi, relativement peu de travaux ont été publiés depuis le premier rapport. Pour ce qui est de clarifier les lignes directrices à l'intention des professionnels de la santé buccodentaire, une revue systématique expose les mesures prises avant, pendant et après les traitements sur lesquelles les organisations du monde entier ont concentré leurs efforts. Ces mesures ne sont pas nécessairement fondées sur des données probantes : ce sont plutôt des domaines d'intérêt commun à explorer. Une autre revue des lignes directrices sur les soins dentaires prodigués pendant la pandémie indique que l'on s'attarde de plus en plus aux mesures de prévention et aux interventions médicales générant des aérosols. Une autre revue souligne la nécessité d'élaborer une classification fondée sur des données probantes des interventions de soins dentaires générant des aérosols et des interventions n'en générant pas plutôt que sur les approches théoriques utilisées jusqu'à maintenant.

Pour ce qui est de l'EPI, le portrait qui se dégage des données probantes directement liées aux soins de santé buccodentaire est imprécis. Cependant, les données probantes suggèrent qu'il est préférable d'utiliser une combinaison de protections faciales (par exemple, visière et respirateur N95) plutôt qu'une seule, car aucune mesure prise individuellement ne stoppe totalement la transmission. De nouvelles données probantes montrent que les respirateurs N95 peuvent être traités aux micro-ondes et réutilisés au moins une fois sans perte de fonction. Toutefois, aucune donnée probante n'étaye les diverses stratégies d'atténuation comme l'utilisation du rince-bouche avant le traitement, la digue dentaire et les systèmes d'aspiration à haute vélocité. Des données probantes montrent que le rince-bouche à la chlorhexidine réduit les unités bactériennes formant des souches, mais aucune donnée probante ne porte sur la transmission du virus ou de la maladie par ce rince-bouche particulier ou d'autres rince-bouche.

De nouvelles données probantes portent sur les facteurs de risque pour les travailleurs de la santé qui contractent la COVID-19 ainsi que sur les répercussions de la maladie sur ces personnes. Ces deux facteurs sont pertinents pour établir les façons d'atténuer les risques et les répercussions. Des suggestions ont été faites à l'intention des travailleurs de la santé concernant la réduction des heures de travail et l'augmentation des services en santé mentale.

Deuxième mise à jour

Cette section présente un aperçu des constatations des différentes sections. Pour obtenir des renseignements plus détaillés et des références, consultez les sections pertinentes.

Notre deuxième mise à jour a cerné une autre grande collection de revues systématiques et de méta-analyses documentant les comorbidités qui augmentent le risque de complications graves en cas d'infection par le SRAS-CoV-2. La plupart des résultats sont similaires ou complémentaires aux versions précédentes du rapport (par exemple, risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 chez les personnes souffrant d'hypertension, de lésions cardiaques et de diabète sucré), mais nous avons également mis en évidence les rapports qui clarifient le risque pour les femmes enceintes (les auteurs reconnaissent que l'utilisation du terme femmes enceintes ne tient pas compte du genre. Cependant, les revues systématiques sur les femmes enceintes référencées dans cette synthèse des données probantes n'incluaient pas les personnes de sexe différent qui sont enceintes, ce qui limite les résultats référencés aux femmes enceintes seulement), qui est plus élevé que les autres personnes pour les mêmes complications, y compris les formes graves de la COVID-19 et l'admission dans une USI. Les nouveau-nés peuvent subir des effets négatifs si leur mère est atteinte de la COVID-19, notamment un faible poids à la naissance et une admission plus fréquente dans une unité néonatale. De nombreuses revues appuient les données probantes bien établies concernant les signes et les symptômes de la COVID-19, mais certains introduisent un nouveau concept d'une importance majeure dans notre domaine : les lésions de la muqueuse orale associées à la COVID-19.

Des revues systématiques plus récentes mettent en évidence l'utilisation efficace des approches de télésanté pour réduire les rendez-vous dentaires en personne, fournir de l'information aux patients et former les professionnels. Ils renforcent également la nécessité de remplir des questionnaires propres à la COVID-19 avant les soins dentaires, de ventiler les salles d'attente et les espaces communs, d'instaurer des mesures d'éloignement social ainsi que de désinfecter régulièrement les zones où on ne fait pas de traitement et les zones opératoires, mais les données probantes ne justifient pas l'utilisation de tests de dépistage du SRAS-CoV-2 en laboratoire dans les établissements de soins dentaires.

D'autres études ont comparé différents masques et respirateurs, et laissent entendre que les FFP3 et FFP2 pouvaient être comparables aux N95 pour protéger les professionnels contre la COVID-19. Là encore, des écrans faciaux avec protection latérale semblent essentiels pour les fournisseurs de soins dentaires, jumelés à des masques médicaux ou des respirateurs de type 3 au minimum. Cependant, il existe peu de données probantes à l'appui des différentes méthodes de réutilisation des EPI, puisque leur utilisation n'est recommandée qu'en cas de pénurie.

Une hiérarchie du risque de contamination a été suggérée à la lumière des données probantes fournies dans la présente mise à jour, avec un risque plus élevé associé à l'utilisation de détartreurs à ultrasons, d'instruments manuels à grande vitesse, de seringues air-eau, de polisseurs à air, ainsi que d'instruments manuels et de lasers pour la chirurgie buccale (y compris les extractions et les ostéotomies). On a recommandé, dans plusieurs revues, l'utilisation d'autres techniques pour minimiser les aérosols (par exemple, un traitement de restauration atraumatique avec des instruments manuels et du fluorure de diamine d'argent au lieu d'un traitement de restauration traditionnel) et l'utilisation, avant le rendez-vous, de plusieurs types de bains de bouche pour minimiser les risques de transmission.

Peu de données probantes ont été recueillies pour soutenir l'utilisation de systèmes de purification de l'air comme moyen d'atténuer la transmission de la COVID-19 dans les salles d'opération dentaire. D'autres études sont encore nécessaires pour déterminer les méthodes de désinfection des surfaces et des objets dans un établissement de soins buccodentaires, bien que l'efficacité de l'hypochlorite de sodium comme moyen de désinfection des empreintes et des prothèses dentaires soit une découverte.

Troisième mise à jour

Notre dernière mise à jour a relevé une autre grande collection de revues systématiques documentant les comorbidités et les maladies qui augmentent le risque de forme grave et mortelle de la COVID-19, renforçants davantage les données probantes dans ce domaine. Nous avons relevé de nouveaux renseignements sur certaines maladies susceptibles d'être aggravées en cas d'infection par le SRAS-CoV-2, notamment les troubles psychiatriques, l'apnée obstructive du sommeil, l'aspergillose pulmonaire, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. Outre les signes et symptômes de la COVID-19 déjà définis et maintenant bien connus (par exemple, la fièvre, la toux, la perte d'olfaction), il existe des données probantes que la maladie peut parfois entraîner des manifestations cutanées.

Cette mise à jour a permis de relever quelques données probantes à l'appui d'approches précises de télésanté pour réduire les rendez-vous dentaires en personne pendant la pandémie, ainsi que l'intelligence artificielle pour l'évaluation des patients afin de décider si les rendez-vous en personne sont appropriés. Nous avons également établi un système de classification qui peut être utilisé par les prestataires de soins buccodentaires pour aider les personnes susceptibles de recevoir un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19.

Les nouvelles données probantes pour soutenir l'utilisation de différents EPI étaient limitées et confirmaient certaines des conclusions de nos précédentes mises à jour. Aucune nouvelle étude concernant le retraitement et la réutilisation des EPI n'était admissible pour cette mise à jour, conformément à la recommandation actuelle d'utiliser ces approches qu'en cas de pénurie. Dans ce contexte, il est important de reconnaître que si la réutilisation de certains EPI a été envisagée au début de la pandémie, lorsque les approvisionnements étaient souvent insuffisants, il n'est maintenant pas recommandé de réutiliser les EPI au Canada.

Les études incluses ont renforcé la nécessité d'une ventilation et d'une filtration adéquates pour contrôler la contamination pendant les interventions médicales générant des aérosols, avec des résultats optimaux en milieu hospitalier lorsque l'on combine les deux. Peu d'études ont abordé directement les stratégies de ventilation des espaces, mais certaines fournissent des recommandations précises basées sur l'utilisation de la ventilation naturelle, des bouches d'aération et des unités de filtrage de l'air. Le temps nécessaire à l'élimination des aérosols semble réduire considérablement si la ventilation est combinée à des unités de filtrage de l'air.

L'atténuation et la gestion des aérosols propres aux environnements de soins buccodentaires ont encore peu de données probantes à l'appui, bien que le site Web suivant fournisse un bon aperçu de la manière dont les gens contractent la COVID-19. Cependant, dans cette mise à jour la plus récente, nous avons ciblé de nouvelles données probantes en faveur de l'utilisation du rince-bouche avant le traitement, la digue dentaire et les systèmes d'aspiration à haute vélocité. Les études incluses recommandent de minimiser autant que possible les aérosols dans les différents traitements dentaires, y compris l'utilisation de détartreurs manuels et d'excavateurs dentaires au lieu de fraises dentaires à haute vitesse lorsque cela est possible. De nouvelles données probantes indiquent que les lasers de forte puissance peuvent entraîner la présence d'un volume considérable de particules dans l'air. Les études suggèrent donc des méthodes de protection plus complexes lorsqu'ils sont utilisés, tant en milieu clinique qu'en laboratoire.

Enfin, peu de données probantes ont été recueillies pour soutenir l'utilisation d'un large éventail de désinfectants de surface pour éradiquer le SRAS-CoV-2, mais nous rappellent également que ce virus est capable de survivre pendant plusieurs jours sur les surfaces en vinyle, en acier et en verre, qui sont des matériaux courants dans tout environnement de soins buccodentaires. Compte tenu de la rareté des données sur le SRAS-CoV-2, le lecteur peut choisir de se reporter aux études antérieures sur d'autres virus enveloppés pour obtenir de plus amples renseignements sur ces agents désinfectants :

Résultats du rapport

a. Quels sont les patients qui risquent le plus de subir les conséquences de la COVID-19 et pour qui il faudrait envisager de retarder les soins de santé buccodentaire non urgents en personne?

a.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé de multiples revues systématiques, des méta-analyses et quelques études de cohorte qui ont contribué à la connaissance et à la compréhension des groupes de patients les plus à risque de subir les conséquences graves de la COVID-19. La grande majorité de ces études ont confirmé les conclusions que nous avons exposées dans le rapport précédent. Quoi qu'il en soit, nous avons relevé d'autres constatations importantes étayées par de solides données probantes. Des revues et des méta-analyses publiées récemment ont confirmé le risque accru de conséquences graves de la COVID-19, notamment l'hospitalisation, la ventilation et la mort, chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires Notes de bas de page 4 Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 6 Notes de bas de page 7 Notes de bas de page 8 Notes de bas de page 9 Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 13 Notes de bas de page 14 Notes de bas de page 15 Notes de bas de page 16 Notes de bas de page 17, d'hypertension Notes de bas de page 4 Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 6 Notes de bas de page 7 Notes de bas de page 8 Notes de bas de page 9 Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 17 Notes de bas de page 18 Notes de bas de page 19 Notes de bas de page 20, de maladies respiratoires Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 7 Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 18 Notes de bas de page 21 Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 23, de diabète Notes de bas de page 4 Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 7 Notes de bas de page 8 Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 19 Notes de bas de page 20 Notes de bas de page 21 Notes de bas de page 24 Notes de bas de page 25 Notes de bas de page 26 Notes de bas de page 27 Notes de bas de page 28, de maladies du foie Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 29 Notes de bas de page 30 Notes de bas de page 31 et rénales Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 8 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 14 Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 32 Notes de bas de page 33 Notes de bas de page 34 Notes de bas de page 35 Notes de bas de page 36 Notes de bas de page 37 Notes de bas de page 38 Notes de bas de page 39 ainsi que chez les fumeurs Notes de bas de page 18. De nouveaux renseignements s'ajoutent à la liste des personnes à risque qui sont obèses Notes de bas de page 20 Notes de bas de page 40 Notes de bas de page 41 Notes de bas de page 42 Notes de bas de page 43, qui ont un cancer Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 44 Notes de bas de page 45 Notes de bas de page 46 Notes de bas de page 47 et qui sont atteintes de troubles cérébrovasculaires Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 11 Notes de bas de page 12 Notes de bas de page 13 Notes de bas de page 17 Notes de bas de page 48 Notes de bas de page 49 Notes de bas de page 50 Notes de bas de page 51.

En ce qui concerne l'âge et le sexe, d'autres données probantes de grande qualité ont été publiées. Il est clair que le vieillissement augmente le risque de conséquences graves Notes de bas de page 20 Notes de bas de page 49 Notes de bas de page 52 Notes de bas de page 53. Une revue précise que le risque associé à des conséquences graves atteint un pic et commence à grimper entre 50 et 59 ans, bien que l'augmentation la plus importante apparaisse plutôt entre 60 et 69 ans. Le risque continue d'augmenter avec l'âge Notes de bas de page 52. En ce qui concerne le sexe, il est maintenant clair, d'après la littérature internationale, que l'incidence de la COVID-19 est plus élevée chez les hommes que chez les femmes Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 19 Notes de bas de page 54 Notes de bas de page 55. Toutefois, il faut noter qu'au Canada, l'incidence de la COVID-19 est plus élevée chez les femmes que chez les hommes, bien qu'il y a des variations selon le groupe d'âge. En ce qui concerne les résultats de la maladie, là aussi, la documentation internationale montre que les hommes sont plus à risque de subir des conséquences graves de COVID-19, y compris la mort Notes de bas de page 20 Notes de bas de page 54 Notes de bas de page 56 Notes de bas de page 57 Notes de bas de page 58. Toutefois, toutes ces études précisent que l'on ne sait pas pourquoi les hommes sont plus à risque de subir des conséquences graves. Les hommes pourraient être exposés à un risque accru en raison de la nature de leur travail, de leurs habitudes sociales, du tabagisme, de la consommation d'alcool et des degrés de comorbidité Notes de bas de page 20 Notes de bas de page 58. Au Canada, plus de femmes ont été hospitalisées ou sont décédées, mais plus d'hommes ont été admis aux soins intensifs, comme l'indiquent les données épidémiologiques et économiques sur la COVID-19 publiées sur le Web. Il est également important de reconnaître que certains groupes de la population sont exposés à un plus grand risque en raison de vulnérabilités sociales, économiques et professionnelles. D'autres recherches doivent être réalisées pour mieux comprendre les différents niveaux de risque auxquels sont exposés les divers groupes de la population.

Mise à jour épidémiologique quotidien sur la COVID-19 au Canada. D'autres recherches doivent être menées pour mieux comprendre ce phénomène.

Pour ce qui est de la COVID-19 pendant la grossesse, les données probantes demeurent relativement limitées parce que leur nombre est considérablement plus faible que dans les études auprès de populations élargies. Néanmoins, il existe peu de nouvelles données probantes selon lesquelles les femmes enceintes qui ont la COVID-19 courent un risque accru de complications pendant la grossesse Notes de bas de page 59 Notes de bas de page 60 Notes de bas de page 61 Notes de bas de page 62. Les nouvelles données probantes sont également limitées concernant les problèmes subis par les nouveau-nés qui ont un reçu un diagnostic de COVID-19 Notes de bas de page 59 Notes de bas de page 60 Notes de bas de page 63 Notes de bas de page 64 Notes de bas de page 65. Sur le plan de la possibilité de transmission verticale de la mère au fœtus, une revue systématique n'a relevé aucun cas Notes de bas de page 64. Deux autres revues font toutefois état de taux de 2 % à 3,2 % de nouveau-nés séropositifs pour le SRAS-Cov-2 nés de mères qui étaient également séropositives pour le SRAS-Cov-2 Notes de bas de page 61 Notes de bas de page 66.

a.2. Constatations de la deuxième mise à jour

La deuxième mise à jour a permis de trouver plusieurs revues systématiques sur ce sujet. Quant à la mise à jour de novembre 2021, la plupart de ces revues systématiques confirment les données probantes fiables précédentes concernant le risque de complications de la COVID-19 associées à des comorbidités désormais bien connues. L'hypertension est probablement la comorbidité la plus étudiée : elle est liée à un risque plus élevé de forme grave de la COVID-19, d'admission dans une USI et de décès. Elle a été décrite comme telle dans 49 nouvelles revues systématiques Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 68 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 70 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 73 Notes de bas de page 74 Notes de bas de page 75 Notes de bas de page 76 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 79 Notes de bas de page 80 Notes de bas de page 81 Notes de bas de page 82 Notes de bas de page 83 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 85 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 87 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 89 Notes de bas de page 90 Notes de bas de page 91 Notes de bas de page 92 Notes de bas de page 93 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 95 Notes de bas de page 96 Notes de bas de page 97 Notes de bas de page 98 Notes de bas de page 99 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 102 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 104 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 106 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 108 Notes de bas de page 109 Notes de bas de page 110 Notes de bas de page 111 Notes de bas de page 112 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 115. Vingt-six revues systématiques confirment également les taux plus élevés de formes graves de la COVID-19 chez les patients atteints d'une maladie cérébrovasculaire (MCV), avec un risque plus élevé d'admission dans une USI et de décès Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 68 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 74 Notes de bas de page 76 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 81 Notes de bas de page 82 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 87 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 91 Notes de bas de page 92 Notes de bas de page 98 Notes de bas de page 99 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 115 Notes de bas de page 116 Notes de bas de page 117. Les MCV et les affections traitées par les récentes revues systématiques comprennent l'insuffisance cardiaque congestive Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 75 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 118 Notes de bas de page 119 Notes de bas de page 120 Notes de bas de page 121, l'arythmie cardiaque Notes de bas de page 75 Notes de bas de page 119 Notes de bas de page 120 Notes de bas de page 122, les lésions myocardiques Notes de bas de page 119 Notes de bas de page 123, antécédents de transplantation cardiaque Notes de bas de page 124, lésion Notes de bas de page 89 Notes de bas de page 125 Notes de bas de page 126 cardiaque générale Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 75 Notes de bas de page 97 Notes de bas de page 110 Notes de bas de page 120 Notes de bas de page 123 Notes de bas de page 127 Notes de bas de page 128 Notes de bas de page 129 Notes de bas de page 130, et coronaropathie Notes de bas de page 93 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 115 Notes de bas de page 131. Dans tous les cas, le risque de forme grave de la COVID-19 et de décès subséquent augmente considérablement.

Comme dans les versions précédentes du rapport, des antécédents de maladies respiratoires augmentent le risque de forme grave de la COVID-19 et de décès (six revues systématiques) Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 132 Notes de bas de page 133 Notes de bas de page 134. Les pathologies associées à un risque accru de conséquences graves de la COVID-19 étaient l'asthme (11 revues systématiques) Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 85 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 91 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 133 Notes de bas de page 135 Notes de bas de page 136 Notes de bas de page 137 Notes de bas de page 138 Notes de bas de page 139, BPCO (15 revues systématiques) Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 90 Notes de bas de page 98 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 116 Notes de bas de page 140 Notes de bas de page 141 Notes de bas de page 142 Notes de bas de page 143 Notes de bas de page 144 Notes de bas de page 145 et SDRA (12 revues systématiques) Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 108 Notes de bas de page 110 Notes de bas de page 120 Notes de bas de page 130 Notes de bas de page 146 Notes de bas de page 147 Notes de bas de page 148 Notes de bas de page 149 Notes de bas de page 150. Trois revues systématiques suggèrent un risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 chez les patients ayant des antécédents de pneumonie Notes de bas de page 73 Notes de bas de page 112 Notes de bas de page 133. La présente mise à jour renforce également les résultats concernant divers types de cancer Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 116 Notes de bas de page 151 Notes de bas de page 152 Notes de bas de page 153 Notes de bas de page 154 Notes de bas de page 155 Notes de bas de page 156 Notes de bas de page 156 Notes de bas de page 157 Notes de bas de page 158 Notes de bas de page 159 Notes de bas de page 160 Notes de bas de page 161 Notes de bas de page 162 Notes de bas de page 163, les maladies cérébrovasculaires Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 115 Notes de bas de page 164 Notes de bas de page 165 Notes de bas de page 166 Notes de bas de page 167, les maladies rénales aiguës Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 120 Notes de bas de page 123 Notes de bas de page 130 Notes de bas de page 168 Notes de bas de page 169 Notes de bas de page 170 Notes de bas de page 171 Notes de bas de page 172 Notes de bas de page 173 Notes de bas de page 174 Notes de bas de page 175 Notes de bas de page 176 Notes de bas de page 177 Notes de bas de page 178 Notes de bas de page 179 et chroniques et chroniques (y compris les patients greffés et faisant de l'hémodialyse) Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 82 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 116 Notes de bas de page 140 Notes de bas de page 142 Notes de bas de page 169 Notes de bas de page 174 Notes de bas de page 175 Notes de bas de page 178 Notes de bas de page 179 Notes de bas de page 180 Notes de bas de page 181 Notes de bas de page 182 Notes de bas de page 183, comme étant liés à des cas graves de COVID-19 et à un risque plus élevé de décès. Des antécédents de diabète sucré ont été associés à un risque plus élevé de cas grave de COVID-19 et de conséquences graves telles que des accidents vasculaires cérébraux, l'admission dans une USI, la ventilation invasive et la mortalité Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 68 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 70 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 73 Notes de bas de page 74 Notes de bas de page 76 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 80 Notes de bas de page 81 Notes de bas de page 82 Notes de bas de page 84 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 87 Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 90 Notes de bas de page 91 Notes de bas de page 92 Notes de bas de page 93 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 95 Notes de bas de page 96 Notes de bas de page 97 Notes de bas de page 98 Notes de bas de page 99 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 102 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 104 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 106 Notes de bas de page 107 Notes de bas de page 108 Notes de bas de page 110 Notes de bas de page 112 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 115 Notes de bas de page 116 Notes de bas de page 132 Notes de bas de page 142 Notes de bas de page 184 Notes de bas de page 185 Notes de bas de page 186 Notes de bas de page 187 Notes de bas de page 188 Notes de bas de page 189 Notes de bas de page 190.

Les résultats plus spécifiques de la présente mise à jour comprennent une gravité et une mortalité plus élevées après une infection par la COVID-19 chez les personnes atteintes de démence Notes de bas de page 191 Notes de bas de page 192 Notes de bas de page 193 Notes de bas de page 194 et d'autres maladies du système nerveux Notes de bas de page 164 Notes de bas de page 195; atteintes de maladies du foie (principalement celles qui sont chroniques) Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 113 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 196 Notes de bas de page 197 Notes de bas de page 198 Notes de bas de page 199 Notes de bas de page 200 Notes de bas de page 201 Notes de bas de page 202 Notes de bas de page 203; et ayant subi une thrombo-embolie, tant artérielle Notes de bas de page 204 Notes de bas de page 205 Notes de bas de page 206 Notes de bas de page 207 Notes de bas de page 208 Notes de bas de page 209 que veineuse Notes de bas de page 210 Notes de bas de page 211 Notes de bas de page 212 Notes de bas de page 213 Notes de bas de page 214 Notes de bas de page 215 Notes de bas de page 216 Notes de bas de page 217 Notes de bas de page 218 Notes de bas de page 219 Notes de bas de page 220 Notes de bas de page 221. Les données semblent moins consensuelles en ce qui concerne les maladies auto-immunes puisque certains résultats sont contradictoires Notes de bas de page 88 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 222.

Parmi les facteurs importants liés aux conséquences graves de la COVID-19 figurent l'âge avancé Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 79 Notes de bas de page 90 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 106 Notes de bas de page 109 Notes de bas de page 134 Notes de bas de page 141 Notes de bas de page 180 Notes de bas de page 206 Notes de bas de page 223 Notes de bas de page 224 Notes de bas de page 225 Notes de bas de page 226 Notes de bas de page 227, l'obésité Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 96 Notes de bas de page 100 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 114 Notes de bas de page 142 Notes de bas de page 190 Notes de bas de page 228 Notes de bas de page 229 Notes de bas de page 230 Notes de bas de page 231 Notes de bas de page 232 Notes de bas de page 233 Notes de bas de page 234 Notes de bas de page 235 Notes de bas de page 236 et le tabagisme (actuel ou passé) Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 81 Notes de bas de page 86 Notes de bas de page 94 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 104 Notes de bas de page 145 Notes de bas de page 237 Notes de bas de page 238 Notes de bas de page 239 Notes de bas de page 240 Notes de bas de page 241 Notes de bas de page 242 Notes de bas de page 243 Notes de bas de page 244 Notes de bas de page 245 Notes de bas de page 246, qui ont tous été mentionnés dans nos précédents rapports. Il est intéressant de souligner que les antécédents de chirurgie bariatrique semblent donner une protection contre les décès et les hospitalisations liés à la COVID-19 Notes de bas de page 247. Dans la présente mise à jour, nous n'avons trouvé aucune preuve du rôle d'un sexe ou d'un genre précis comme facteur de risque de complications de l'infection par la COVID-19 Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 72 Notes de bas de page 73 Notes de bas de page 77 Notes de bas de page 78 Notes de bas de page 79 Notes de bas de page 87 Notes de bas de page 90 Notes de bas de page 92 Notes de bas de page 101 Notes de bas de page 103 Notes de bas de page 104 Notes de bas de page 105 Notes de bas de page 130 Notes de bas de page 141 Notes de bas de page 223 Notes de bas de page 226 Notes de bas de page 248 Notes de bas de page 249 Notes de bas de page 250 Notes de bas de page 251 Notes de bas de page 252. En ce qui concerne le rôle de la race par rapport aux conséquences de la COVID-19, certaines revues systématiques suggèrent des différences modestes dans le risque de cas grave et de mortalité, avec un risque plus élevé chez les Asiatiques par rapport aux autres groupes Notes de bas de page 71 Notes de bas de page 253 Notes de bas de page 254 Notes de bas de page 255. Il est intéressant de noter que des revues systématiques plus récentes laissent entendre des risques différents de contracter la COVID-19 chez les personnes de différents groupes sanguins, le risque le plus élevé étant celui des personnes du groupe sanguin A positif. Cependant, les risques de cas grave de COVID-19 et de décès sont les plus élevés chez les personnes du groupe sanguin AB Notes de bas de page 256 Notes de bas de page 257 Notes de bas de page 258.

Des données probantes de meilleure qualité sont maintenant disponibles concernant les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants. Les femmes enceintes présentent un risque plus élevé d'hospitalisation (y compris dans une USI et sous ventilation invasive) si elles contractent la COVID-19, par rapport aux femmes non enceintes Notes de bas de page 259 Notes de bas de page 260 Notes de bas de page 261 Notes de bas de page 262. Le risque est encore plus élevé si certaines des conditions et affections susmentionnées sont présentes (par exemple, femmes obèses, âge maternel élevé, hypertension et diabète préexistants) Notes de bas de page 259 Notes de bas de page 263. Les nouveau-nés présentent un risque plus élevé de complications si leur mère a contracté la COVID-19, notamment l'admission dans une unité néonatale, un faible poids à la naissance et la souffrance fœtale, sans compter la possibilité de contracter la maladie de leur mère (transmission verticale) Notes de bas de page 259 Notes de bas de page 260 Notes de bas de page 261 Notes de bas de page 263 Notes de bas de page 264 Notes de bas de page 265 Notes de bas de page 266 Notes de bas de page 267 Notes de bas de page 268. En ce qui concerne les enfants, bien qu'ils soient moins vulnérables aux complications associées à la COVID-19 Notes de bas de page 148 Notes de bas de page 269 Notes de bas de page 270 Notes de bas de page 271 Notes de bas de page 272 Notes de bas de page 273 Notes de bas de page 274, des antécédents de cancer Notes de bas de page 275 ou d'obésité Notes de bas de page 276 augmentent le risque de cas grave dans cette tranche d'âge. Nous n'avons trouvé aucune preuve répondant à nos critères d'inclusion concernant le lien entre les syndromes congénitaux et génétiques (par exemple, le syndrome de Down et les déficiences intellectuelles) et les conséquences de la COVID-19. Il s'agit d'une lacune majeure dans les connaissances qui devrait être explorée dans de futures études prospectives.

Nous avons trouvé des données probantes de qualité moyenne suggérant plus de complications de la COVID-19 chez les personnes atteintes de la tuberculose, de la grippe, d'une hépatite chronique, du VIH, d'une maladie rhumatismale, d'une maladie intestinale, de dyslipidémie, d'une infection secondaire et d'une insuffisance en vitamine D. En outre, les personnes qui ont subi des interventions chirurgicales alors qu'elles étaient atteintes de la COVID-19 semblent avoir un taux de mortalité plus élevé Notes de bas de page 277.

Un bon document résumant les principaux facteurs de risque liés aux cas graves de COVID-19 se trouve sur le site : Personnes susceptibles de présenter une forme grave de la maladie ou des complications si elles contractent la COVID-19.

a.3. Constatations de la troisième mise à jour

Quatorze revues systématiques avec méta-analyses entérinent le risque plus élevé de conséquences graves de COVID-19 et de mortalité chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 279 Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 283 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 285 Notes de bas de page 286 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 288 Notes de bas de page 289 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 291. L'hypertension est encore une fois mise en lumière comme étant une maladie à risque chez les personnes susceptibles de contracter la COVID-19, avec des chances plus élevées d'admission dans une USI et de décès (15 revues systématiques avec méta-analyses Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 279 Notes de bas de page 292 Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 294 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 283 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 285 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 291). D'autres maladies cérébrovasculaires qui augmentent le risque lié à une forme grave de la COVID-19 et de décès sont l'insuffisance cardiaque congestive Notes de bas de page 296 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 289 Notes de bas de page 298), l'arythmie cardiaque Notes de bas de page 299 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 300 Notes de bas de page 298, les lésions myocardiques et cardiaques Notes de bas de page 298 Notes de bas de page 301 Notes de bas de page 293, l'infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI) Notes de bas de page 302 Notes de bas de page 303, les lésions cardiaques aiguës Notes de bas de page 288 Notes de bas de page 289 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 298 Notes de bas de page 304, la coronaropathie Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 295, et le dysfonctionnement des ventricules gauche et droit Notes de bas de page 305 Notes de bas de page 306. De plus, un arrêt cardiaque chez les patients atteints de la COVID-19 résulte plus souvent en décès par rapport aux patients qui n'ont pas contracté le virus Notes de bas de page 305.

Six nouvelles revues systématiques avec méta-analyses ont confirmé les données probantes antérieures selon lesquelles les maladies respiratoires préexistantes en général peuvent augmenter le risque de forme grave de la COVID-19 et de décès subséquent Notes de bas de page 279 Notes de bas de page 292 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 293. Il en va de même pour des maladies respiratoires particulières, à savoir l'asthme Notes de bas de page 307 Notes de bas de page 308 Notes de bas de page 309 Notes de bas de page 310 Notes de bas de page 311 Notes de bas de page 312, BPCO Notes de bas de page 307 Notes de bas de page 313 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 308 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 314 Notes de bas de page 310 Notes de bas de page 285 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 291, SDRA Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 315 Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 288 Notes de bas de page 290, l'apnée obstructive du sommeil Notes de bas de page 316, et l'aspergillose pulmonaire Notes de bas de page 317 Notes de bas de page 318.

Plusieurs données probantes confirment le lien entre le diabète sucré et les cas graves de COVID-19 et le décès subséquent Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 319 Notes de bas de page 320 Notes de bas de page 279 Notes de bas de page 292 Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 321 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 322 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 323 Notes de bas de page 294 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 324 Notes de bas de page 325 Notes de bas de page 283 Notes de bas de page 326 Notes de bas de page 327 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 319 Notes de bas de page 328 Notes de bas de page 285 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 329 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 291 Notes de bas de page 330. Les personnes atteintes d'un cancer sont également plus exposées aux mêmes conséquences graves, avec un taux de mortalité encore plus élevé pendant un traitement de chimiothérapie active Notes de bas de page 307 Notes de bas de page 331 Notes de bas de page 332 Notes de bas de page 333 Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 334 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 335 Notes de bas de page 331 Notes de bas de page 336 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 337 Notes de bas de page 338 Notes de bas de page 291 Notes de bas de page 330.

Six revues systématiques et méta-analyses ont conclu que les maladies cérébrovasculaires en général sont liées à un risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 Notes de bas de page 279 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 291. Deux revues systématiques avec méta-analyses sont arrivées à la même conclusion pour la démence. Les personnes qui en sont atteintes ont un taux de mortalité plus élevé Notes de bas de page 339 Notes de bas de page 340.

Une seule revue systématique avec méta-analyse a conclu que les patients souffrant de certains troubles psychiatriques (c'est-à-dire les troubles de l'humeur, la schizophrénie, les troubles schizotypiques et les troubles délirants) peuvent être plus susceptibles de contracter le SRAS-CoV-2 Notes de bas de page 341. Ces mêmes patients peuvent présenter un risque plus élevé de subir des conséquences graves et mortelles de la COVID-19, du moins lorsqu'ils sont d'un âge avancé ou présentent des comorbidités.

Une seule revue systématique avec méta-analyse a fourni des données probantes que la COVID-19 augmente les chances de développer le syndrome de Guillain-Barré, bien que cela reste rare Notes de bas de page 342. Des lésions hépatiques aiguës ont également été relevées comme étant des complications potentielles de la COVID-19 par deux revues systématiques avec méta-analyses Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 288.

Une fois de plus, les maladies Notes de bas de page 292 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 282 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 324 Notes de bas de page 343 Notes de bas de page 344 Notes de bas de page 283 Notes de bas de page 345 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 291 rénales chroniques et aiguës Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 22 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 346 Notes de bas de page 347 Notes de bas de page 345 Notes de bas de page 288 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 348 ont été mises en évidence comme facteur de risque de forme grave de la COVID-19, d'hospitalisation et de décès subséquent. Une forme grave de la COVID-19 était également plus fréquente chez les personnes souffrant d'une maladie du foie Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 349 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 350.

Dix revues systématiques avec méta-analyses soulignent que les fumeurs présentent un risque plus élevé de décès s'ils contractent le SRAS-CoV-2 Notes de bas de page 278 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 321 Notes de bas de page 351 Notes de bas de page 352 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 291. Douze revues systématiques avec méta-analyses ont mentionné que l'obésité est un facteur de risque de conséquences graves comme l'hospitalisation, l'admission dans une USI, la ventilation invasive et la mort, même chez les jeunes patients Notes de bas de page 353 Notes de bas de page 354 Notes de bas de page 355 Notes de bas de page 356 Notes de bas de page 357 Notes de bas de page 295 Notes de bas de page 324 Notes de bas de page 358 Notes de bas de page 359 Notes de bas de page 360 Notes de bas de page 287 Notes de bas de page 361.

L'âge a de nouveau été confirmé comme un facteur de risque de forme grave de la COVID-19 et de décès, principalement chez les personnes présentant des comorbidités Notes de bas de page 339 Notes de bas de page 292 Notes de bas de page 362 Notes de bas de page 304 Notes de bas de page 363 Notes de bas de page 364 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 294 Notes de bas de page 324 Notes de bas de page 284 Notes de bas de page 365 Notes de bas de page 288 Notes de bas de page 290 Notes de bas de page 291). Trois revues systématiques avec méta-analyses ont décrit que les Noirs et les Asiatiques de l'Est sont plus susceptibles de contracter la COVID-19, l'origine ethnique non caucasienne étant liée à un risque plus élevé de mortalité Notes de bas de page 363 Notes de bas de page 321 Notes de bas de page 293. Deux revues systématiques avec méta-analyses ont souligné que la séroprévalence du SRAS-CoV-2 varie considérablement entre les différentes régions du monde. Les taux les plus élevés ont été enregistrés dans les régions d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et de la Méditerranée orientale Notes de bas de page 363 Notes de bas de page 293.

La thrombose artérielle a été associée à des risques de forme grave de la COVID-19 et de décès Notes de bas de page 366 Notes de bas de page 296 Notes de bas de page 367 Notes de bas de page 368 Notes de bas de page 369 Notes de bas de page 370, tandis que la thrombose veineuse (y compris l'embolie pulmonaire) a été mise en évidence comme un facteur de risque d'admission dans une USI chez les patients atteints de la COVID-19 Notes de bas de page 371 Notes de bas de page 372 Notes de bas de page 217 Notes de bas de page 373 Notes de bas de page 374.

Certaines revues systématiques avec méta-analyses établissent un lien entre les maladies préexistantes et des conséquences graves chez les patients atteints de la COVID-19, notamment une mortalité plus élevée en cas de dyslipidémie Notes de bas de page 375 et d'hémoglobinopathies Notes de bas de page 376. Les maladies et les affections liées à un risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 et de décès comprennent la sclérose en plaques Notes de bas de page 377, la maladie de Parkinson Notes de bas de page 378, les fractures du fémur et de la hanche Notes de bas de page 379 Notes de bas de page 380, les maladies rhumatismales Notes de bas de page 381, l'immunosuppression Notes de bas de page 333 Notes de bas de page 330, l'infection antérieure au VIH Notes de bas de page 382 Notes de bas de page 383 Notes de bas de page 384 Notes de bas de page 385 Notes de bas de page 386 et différents degrés de fragilité Notes de bas de page 387 Notes de bas de page 388 Notes de bas de page 389 Notes de bas de page 390. L'utilisation antérieure de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens n'a pas eu d'effet sur l'évolution de la COVID-19 Notes de bas de page 391.

Les problèmes liés à la nutrition (c'est-à-dire les carences en vitamine D Notes de bas de page 392 Notes de bas de page 393 Notes de bas de page 394 Notes de bas de page 395 Notes de bas de page 396 Notes de bas de page 397 et en micronutriments Notes de bas de page 398) ont été ciblés par certaines revues systématiques avec méta-analyses comme étant corrélés à des formes graves de la COVID-19 et de décès subséquent.

Un nouvel enjeu concerne la récurrence de la COVID-19, qui se trouvait chez 15 % des patients d'un échantillon de 3 644 patients d'une revue systématique avec méta-analyse Notes de bas de page 399.

Les femmes enceintes qui ont la COVID-19 étaient légèrement plus susceptibles d'être admises aux soins intensifs, en particulier lorsque l'âge de la mère, l'indice de masse corporelle et les comorbidités étaient élevés Notes de bas de page 400 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 401 Notes de bas de page 402 Notes de bas de page 294 Notes de bas de page 403. Les nouveau-nés de mères qui étaient atteintes de la COVID-19 étaient plus susceptibles d'être admis dans des unités néonatales et d'avoir un faible poids à la naissance (une revue systématique avec méta-analyse Notes de bas de page 281). Deux revues systématiques avec méta-analyses concernant les enfants atteints de la COVID-19 ont indiqué que, bien que la prévalence soit plus faible que chez les adultes Notes de bas de page 294, des comorbidités comme le cancer peuvent augmenter le risque d'infection grave et mortelle de ce groupe Notes de bas de page 333.

b. Quels signes et symptômes de la COVID-19 les professionnels de la santé buccodentaire devraient-ils contrôler avant de fournir des soins buccodentaires en personne?

b.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé de multiples revues systématiques et méta-analyses ainsi que des études prospectives de cohorte qui s'ajoutent à la documentation maintenant robuste sur les signes et les symptômes de la COVID-19. La documentation supplémentaire que nous avons analysée confirme largement le résumé et la liste des symptômes qui figurent dans le rapport antérieur (fièvre, toux, essoufflement, fatigue, faiblesse et douleurs musculaires, maux de tête et symptômes digestifs comme la diarrhée Notes de bas de page 5 Notes de bas de page 9 Notes de bas de page 10 Notes de bas de page 19 Notes de bas de page 404 Notes de bas de page 405 Notes de bas de page 406 Notes de bas de page 407 Notes de bas de page 408 Notes de bas de page 409), bien que de nouveaux renseignements dignes de mention aient été ajoutés. Cela comprend de nouveaux signes et symptômes maintenant reconnus comme étant souvent observés chez les personnes atteintes de la COVID-19, y compris l'anosmie (perte de l'odorat; 39 % à 88 %) Notes de bas de page 406 Notes de bas de page 407 Notes de bas de page 410 Notes de bas de page 411 et la dysgueusie (altération du goût; 81 %) Notes de bas de page 411. D'autres éléments importants s'ajoutent à la liste précédente des signes et des symptômes, y compris la perte d'appétit (34 %) Notes de bas de page 5, les lésions myocardiques (16 %) Notes de bas de page 412, les étourdissements (6 %) Notes de bas de page 19 et la confusion ou l'agitation (5 %) Notes de bas de page 407. En outre, d'autres études ont été publiées au sujet des symptômes ressentis par les enfants atteints de la COVID-19, notamment la fièvre (53 %), la toux (39 %) et les maux de gorge (14 %) Notes de bas de page 413. Les données probantes concernant les symptômes ressentis par les femmes enceintes atteintes de la COVID-19 demeurent relativement limitées comparativement à celles concernant la population générale. Cependant, on trouve, parmi les renseignements maintenant disponibles, des estimations de la proportion de femmes enceintes ayant une pneumonie virale (71 % - 89 %) Notes de bas de page 60, de la fièvre (44 % - 63 %) Notes de bas de page 60 Notes de bas de page 65 Notes de bas de page 414, de la toux (36 % - 71 %) Notes de bas de page 60 Notes de bas de page 65 Notes de bas de page 414, une dyspnée (13 - 34 %) Notes de bas de page 65 Notes de bas de page 414 et une myalgie ou de la fatigue (11 %) Notes de bas de page 60.

b.2. Constatations de la deuxième mise à jour

La deuxième mise à jour a mis en évidence un grand nombre de données probantes confirmant les signes et les symptômes de la COVID-19 décrits précédemment, notamment la fièvre, la toux, la dyspnée, les maux de gorge, les douleurs musculaires, les maux de tête, les douleurs abdominales, la diarrhée, l'agitation et la confusion, les vertiges, la perte d'appétit, ainsi que les troubles olfactifs et gustatifs. Les accidents ischémiques cérébraux semblent également plus fréquents chez les patients atteints de la COVID-19 Notes de bas de page 115 Notes de bas de page 164 Notes de bas de page 415 Notes de bas de page 416 Notes de bas de page 417 Notes de bas de page 418 Notes de bas de page 419.

Parmi les résultats récemment décrits figurent l'expectoration avec du sang (hémoptysie), les douleurs et l'oppression thoraciques Notes de bas de page 67 Notes de bas de page 69 Notes de bas de page 130 Notes de bas de page 420, et les manifestations oculaires (symptômes conjonctivaux) Notes de bas de page 421. Des résultats de laboratoire et d'imagerie spécifiques peuvent être observés chez les patients atteints de la COVID-19 (voir l'annexe B pour obtenir des détails).

Fait intéressant pour les prestataires de soins buccodentaires : une seule revue systématique décrit les lésions de la muqueuse buccale associées à la COVID-19 Notes de bas de page 422. Les patients peuvent présenter des ulcères irréguliers, de petites cloques et des pétéchies sur le palais, la langue, les lèvres, la gencive ou la muqueuse buccale. Une gingivite desquamative a également été observée. Alors que les cas bénins semblent développer des lésions de la muqueuse buccale avant ou au moment de l'apparition des symptômes respiratoires, les patients qui ont dû prendre des médicaments et être hospitalisés peuvent présenter ces lésions entre 7 et 24 jours après l'apparition des symptômes.

Un bon document portant sur les signes et les symptômes de la COVID-19 et fondé sur des données probantes est accessible à cette adresse : Signes, symptômes et gravité de la COVID-19 : Guide à l'intention des cliniciens.

b.3. Constatations de la troisième mise à jour

Cette troisième mise à jour a mis en évidence plusieurs revues systématiques avec méta-analyses confirmant les renseignements précédents sur les signes et les symptômes de la COVID-19. La fièvre est reconnue comme l'un des signes les plus courants, atteignant un degré moyen dans près de la moitié des cas Notes de bas de page 280 Notes de bas de page 377 Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 423 Notes de bas de page 424 Notes de bas de page 293 Notes de bas de page 297 Notes de bas de page 294 Notes de bas de page 365 Notes de bas de page 425 Notes de bas de page 291.

Parmi les signes les plus récents à prendre en compte figurent les manifestations cutanées, souvent morbilliformes, varicelliformes, et urticariennes Notes de bas de page 426. La COVID-19 a également été associée à des symptômes neurologiques Notes de bas de page 427 Notes de bas de page 425 Notes de bas de page 428 et à un rythme cardiaque plus élevé Notes de bas de page 291.

Nous avons également relevé des revues systématiques avec méta-analyses qui quantifient les patients asymptomatiques comme étant 31 % des résidents de maisons de soins infirmiers ayant contracté la COVID-19 Notes de bas de page 364 et 5 à 12,9 % étant des enfants Notes de bas de page 281 Notes de bas de page 429 Notes de bas de page 430.

Alors que la pandémie évolue, de nouvelles données sur les symptômes à long terme suite à la COVID-19 ont été rapportées par une seule revue systématique avec méta-analyse Notes de bas de page 431. Après s'être rétabli de la COVID-19, 55 % des patients font état de fatigue et de douleurs chroniques, tandis que près d'un quart d'entre eux signalent des troubles neurologiques et des dysfonctionnements olfactifs (24 % chacun), et difficultés à pratiquer la respiration abdominale (21 %).

c. En matière de soins de santé buccodentaire en personne, quelles sont les données probantes relatives à la planification des rendez-vous des patients, à l'attente et aux autres mesures de gestion hors traitements?

c.1. Constatations de la première mise à jour

Encore une fois, plusieurs revues systématiques pertinentes ont été relevées. Une publication pertinente a passé en revue les protocoles relatifs au risque de transmission de la COVID-19 et à la protection publiés par des organisations dans des pays du monde entier et dans des revues spécialisées Notes de bas de page 432. Les auteurs ont classé les approches de ces publications qu'ils ont jugées communes à tous les protocoles : ce sont les mesures prises avant, pendant et après le traitement dentaire (voir le tableau 1 ci-dessous). Il faut noter que l'inclusion des facteurs communs à tous les protocoles relatifs à la COVID-19 de ce résumé n'est pas nécessairement le reflet de données probantes ni des conseils qui y sont associés. Il s'agit plutôt d'une liste de facteurs liés aux protocoles de prévention du virus lors des soins dentaires que l'on retrouve dans toutes les publications passées en revue.

Tableau 1. Mesures recommandées dans les protocoles dentaires relevées à l'occasion d'une revue systématique de Banakar et coll. Notes de bas de page 432
Étapes des soins Mesures recommandées

Avant le traitement dentaire
Avant d'entrer dans le cabinet dentaire
Au cabinet dentaire

Tri des patients, déceler des cas potentiels de COVID-19, report des soins dentaires non urgents, gestion des rendez-vous dentaires, dépistage actif et culturellement sécuritaire du personnel dentaire.
Dépistage actif et culturellement sécuritaire des patients, distanciation physique dans le cabinet dentaire, mesures de nettoyage et de désinfection pour les patients, utilisation d'un masque par toute personne qui entre dans le cabinet dentaire, éducation des patients, utilisation d'équipement de protection individuelle (EPI) par l'équipe de soins dentaires et gestion de la salle de chirurgie dentaire.

Au cours du traitement dentaire

Respecter les mesures d'hygiène des mains, offrir aux patients des rince-bouche antimicrobiens avant l'intervention, utiliser des digues en caoutchouc, des pompes à salive à haute vélocité et des radiographies dentaires extrabuccales, recourir à la dentisterie à quatre mains, éviter les interventions génératrices d'aérosols, effectuer le traitement en une seule visite et respecter les mesures de nettoyage et de désinfection de l'environnement.

Après le traitement dentaire

Nettoyer et désinfecter l'équipement de protection faciale réutilisable et assurer la gestion de la lessive et des déchets médicaux.

Cette liste répertorie des facteurs passés en revue et classe les étapes du traitement en trois catégories : avant, pendant et après le traitement. Elle est très semblable à celle rapportée dans deux autres revues systématiques sur le sujet Notes de bas de page 433 Notes de bas de page 434. Une revue à l'échelle mondiale des lignes directrices relatives aux interventions de dentisterie chez des enfants effectuées pendant la pandémie de COVID-19 présente des observations semblables, tout en soulignant la nécessité de recourir à la prévention et à d'autres méthodes Notes de bas de page 435. Les auteurs mentionnent qu'ils se sont concentrés sur l'utilisation d'approches comme la télésanté, le vernis fluoré et la résine ou le scellement de caries sans cavitation, les traitements de restauration atraumatiques, les restaurations temporaires, le coiffage indirect de la pulpe, la technique de Hall et le fluorure de diamine d'argent Notes de bas de page 435.

c.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Certaines études incluses apportent de nouvelles informations sur la télésanté, ce qui permet d'atteindre des niveaux modérés de données probantes. La possibilité de réduire les contacts physiques et de fournir des soins continus fait en sorte que la télésanté est appropriée, avec un potentiel de réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la COVID-19 Notes de bas de page 436. Deux revues systématiques ont déterminé que les approches propres à la santé buccodentaire étaient utiles pour la pandémie actuelle Notes de bas de page 437 Notes de bas de page 438. Parmi les contributions de la télédentisterie, citons la réduction du nombre de rendez-vous en personne et le triage à distance des personnes âgées, avec un bon rapport coût-efficacité et un bon niveau d'acceptabilité par les patients, les aidants naturels, les familles et les établissements de soins Notes de bas de page 439. On a également souligné que les rendez-vous à distance facilitaient l'évaluation des patients ayant une fissure labiale et palatine, y compris leur suivi post-traitement Notes de bas de page 440. Il a été déterminé que les méthodes génériques de télésanté étaient un moyen de garantir un meilleur accès aux soins lors d'un confinement Notes de bas de page 441 et d'évaluer les patients souffrant de douleurs chroniques dans certaines circonstances Notes de bas de page 442. Un examen a suggéré que l'utilisation d'applications mobiles pour les soins de santé peut accroître l'efficacité de certaines tâches, comme la formation du personnel et la gestion des patients à risque de contracter la COVID-19 ou présentant des symptômes de COVID-19 Notes de bas de page 443.

Les pratiques recommandées pour la prise en charge des patients avant l'entrée dans le cabinet dentaire comprennent le triage des patients potentiellement infectés Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 445 et la restriction des soins dentaires aux soins urgents en cas de niveaux élevés de maladie contagieuse dans la communauté locale Notes de bas de page 438. Les approches sur le lieu de travail doivent inclure un dépistage actif avec mesure de la température, un nombre minimal de patients dans les salles d'attente, l'éloignement physique, une bonne ventilation et l'absence d'objets partagés entre les patients en attente et le personnel Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 445 Notes de bas de page 446 Notes de bas de page 447. Le traitement d'urgence des patients atteints de la COVID-19 doit respecter des niveaux élevés de protection personnelle et être effectué dans des installations spécialement équipées Notes de bas de page 445. Un examen récent remet en question l'utilisation des tests de laboratoire (par exemple, test ELISA et tests sérologiques rapides) pour le SRAS-CoV-2 dans un contexte de soins buccodentaires, et recommande plutôt des approches plus simples, notamment un entretien, la vérification de la température pour exclure les éventuels cas de COVID-19 actifs et un contrôle strict des infections Notes de bas de page 448.

En ce qui concerne la désinfection des lieux d'intervention dentaire, il est recommandé de nettoyer et désinfecter les fauteuils dentaires après chaque patient, ainsi que de nettoyer et désinfecter toutes les autres surfaces (p. ex., appareils d'éclairage, comptoirs et dispositifs d'alimentation des salles d'opération) deux fois par jour Notes de bas de page 445. Les professionnels dentaires ne doivent pas avoir d'effets personnels ni porter de bijoux pendant la prise en charge des patients. Un autre examen suggère le nettoyage et la désinfection des zones d'attente et de traitement entre les patients, y compris les poignées de porte, les chaises, le sol, les bureaux, les toilettes et les ascenseurs Notes de bas de page 444.

c.3. Constatations de la troisième mise à jour

Des preuves modérées provenant de revues systématiques confirment l'utilité de la télédentisterie et des approches basées sur la télésanté pendant la pandémie. De nouvelles données probantes concernant ces approches prometteuses incluent la surveillance de la dysplasie épithéliale Notes de bas de page 449 et les services d'orthophonie chez les enfants ayant des fissures palatines Notes de bas de page 450. Une étude prospective souligne l'utilisation potentielle de l'intelligence artificielle pour le dépistage des patients afin de minimiser la surutilisation des services d'urgence et par le fait même les risques liés à la COVID-19 Notes de bas de page 451.

Une revue systématique Notes de bas de page 452 recommande trois critères à utiliser dans le contexte de la prestation de soins d'urgence en milieu hospitalier, lorsque les soins d'urgence doivent être fournis avant la réception du résultat d'un test diagnostique. Ces critères permettent de trier les patients concernés en deux catégories : ceux qui présentent un risque élevé d'avoir la COVID-19 et ceux qui présentent un faible risque d'avoir la COVID-19. Les patients concernés sont considérés comme à haut risque d'être atteints de la COVID-19 en présence d'un ou plusieurs des critères suivants 

  1. avoir de la fièvre en plus d'un ou plusieurs signes ou symptômes d'une maladie respiratoire et avoir séjourné dans une zone signalant une transmission locale de la COVID-19 dans les 14 jours précédant l'apparition des symptômes;
  2. avoir une maladie respiratoire aiguë et avoir été en contact avec une personne ayant reçu un résultat positif au test de la COVID-19 dans les 14 jours précédant l'apparition des symptômes; ou
  3. avoir une infection respiratoire sévère nécessitant une hospitalisation, sans étiologie expliquant pleinement le tableau clinique.

À la suite de l'utilisation de ces trois critères, les personnes présumées atteintes de la COVID-19 recevront une confirmation du diagnostic grâce au test d'amplification en chaîne par polymérase à transcription inverse (RT-PCR) et à l'imagerie du thorax Notes de bas de page 452. Ces tests doivent être effectués avant l'admission dans le service de chirurgie lorsque cela est possible. En l'absence de tests concluants, le patient doit être traité comme un patient étant atteint de la COVID-19.

Au cabinet dentaire, les approches recommandées pendant la pandémie restent similaires à ce qui a été rapporté dans nos mises à jour précédentes. Il s'agit notamment d'utiliser les approches à distance, de limiter les rendez-vous en personne et de reporter les traitements pendant les phases actives de la pandémie Notes de bas de page 424 Notes de bas de page 453 Notes de bas de page 454, d'utiliser les questionnaires de dépistage de la COVID-19 et les salles d'isolement à pression négative pour les soins d'urgence Notes de bas de page 424 Notes de bas de page 453, et d'accorder la priorité aux interventions sans aérosol (par exemple, le traitement des caries chez les enfants) Notes de bas de page 455. Une nouvelle recommandation concerne l'élimination des déchets, qui doit se faire de préférence dans des sacs à déchets cliniques doubles, jaunes, étanches, avec un nœud de patte d'oie Notes de bas de page 454.

Les recommandations concernant le port de masques et le lavage fréquent des mains comme méthode de prévention par la population en général et les patients se rendant dans des établissements de soins de santé demeurent. Une revue systématique avec méta-analyse Notes de bas de page 456 concernant la prévention de la grippe a démontré une prévention optimale de la transmission avec 5 à 10 lavages de mains par jour, tandis que 10 lavages de mains ou plus n'ont pas eu d'effet supplémentaire. Une nouvelle revue systématique n'a pas révélé d'effet préventif considérable pour la grippe si l'utilisation de masques par les membres de la communauté constitue la seule mesure de santé publique Notes de bas de page 457.

Une revue systématique a fourni des données intéressantes sur les milieux présentant un risque de transmission plus élevé de la COVID-19, à savoir les voyages à 58,1 %; les contacts étroits à 43,1 %; et la transmission communautaire à 27,4 % Notes de bas de page 294. Ces aspects, outre la transmission possible par les vecteurs passifs Notes de bas de page 458 Notes de bas de page 424 Notes de bas de page 459, doivent être pris en compte dans la prévention des infections et le dépistage chez les patients. En ce qui concerne l'adoption de mesures préventives adéquates par le personnel de la santé buccodentaire, un récent essai randomisé contrôlé mené auprès d'étudiants en médecine dentaire a démontré qu'une intervention comportementale basée sur la dissonance cognitive (c'est-à-dire faire en sorte que le sujet reconnaisse les incohérences entre les directives de prévention de la COVID-19 et ses croyances ou ses pratiques) était plus efficace qu'une intervention basée sur l'évaluation de la réactivité (c'est-à-dire s'interroger sur le comportement préventif pour susciter une attention future aux pratiques adéquates de prévention de la COVID-19) pour que les étudiants adoptent des mesures préventives Notes de bas de page 460. Dans cette étude, le groupe d'étudiants ayant fait l'objet d'une intervention basée sur l'évaluation de la réactivité a obtenu les mêmes résultats qu'un groupe témoin négatif (c'est-à-dire un groupe n'ayant pas fait l'objet d'une intervention comportementale).

Vous trouverez des renseignements importants sur la transmission de la COVID-19 et les moyens de prévenir ou de réduire la propagation du virus sur ces deux sites Web :

d. Quelles sont les données probantes relatives à l'utilisation de diverses formes d'équipement de protection individuelle (EPI) pendant la prestation de soins de santé buccodentaire en personne?

d.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé plusieurs revues systématiques comportant des renseignements pertinents. L'une d'elles s'est penchée sur l'utilisation d'appareils de protection respiratoire à épuration d'air motorisé (APR à épuration d'air motorisé) par rapport aux respirateurs N95 et à d'autres dispositifs servant à prévenir l'infection virale chez les travailleurs de la santé et s'est concentrée sur le SRAS-Cov-2, le SRAS-Cov-1, le SRMO et le virus Ebola. Cet examen n'a révélé aucune différence entre les taux d'infection des travailleurs de la santé utilisant un APR à épuration d'air motorisé par rapport à d'autres appareils respiratoires. Ils ont toutefois noté une tolérance accrue à la chaleur chez les travailleurs de la santé qui utilisent un APR à épuration d'air motorisé, bien qu'ils aient plus de difficulté à communiquer et à se déplacer Notes de bas de page 461. Une autre étude s'est penchée sur les avantages pour les spécialistes en chirurgie buccale et maxillo-faciale d'utiliser un respirateur N95 par rapport à un masque chirurgical lorsqu'ils exécutent des interventions médicales générant des aérosols Notes de bas de page 462. Ils ont conclu que la plupart des études comparant ces deux moyens de protection ne montrent aucune différence dans le taux d'infection des travailleurs de la santé, mais que certaines données probantes suggèrent que les respirateurs N95 seraient meilleurs lorsqu'on effectue une IMGA chez un patient que l'on sait être atteint de la COVID-19 ou dont l'état est inconnu Notes de bas de page 462. Une autre revue portant sur le respirateur N95 et l'utilisation de masques chirurgicaux et de lunettes lors des traitements dentaires révèle que l'utilisation combinée de deux protecteurs ou plus (masque et visière faciale, par exemple) forme une barrière efficace contre les microbes aérolisés. L'efficacité est toutefois tributaire de multiples facteurs comme la dynamique du débit d'air, la taille des particules aérolisées, le port prolongé des protecteurs, l'humidité des masques et le mauvais ajustement. Il est important de noter qu'aucune intervention à elle seule n'a démontré son efficacité pour prévenir l'infection Notes de bas de page 463. Nous n'avons trouvé aucune donnée dans les travaux de recherche qui porte spécifiquement sur les masques KN95.

Une autre revue portant sur les effets de la COVID-19 sur la santé physique et mentale des travailleurs de la santé pendant la pandémie Notes de bas de page 464 révèle que le fait de travailler dans un milieu à risque élevé, d'avoir un membre de la famille qui a reçu un diagnostic de COVID-19, d'observer des mesures d'hygiène des mains inadéquates, d'utiliser un EPI de façon inappropriée, d'entrer en contact étroit avec les patients 12 fois par jour ou plus, d'être en contact pendant des périodes prolongées (15 heures ou plus par jour) et de s'exposer au virus sans protection est associé à un risque accru d'effets liés à la COVID-19 chez les travailleurs de la santé Notes de bas de page 464. Les auteurs ont aussi observé que l'utilisation prolongée d'EPI entraîne des manifestations et des lésions cutanées, que les travailleurs de la santé présentent un taux élevé de dépression, d'anxiété, d'insomnie ou de détresse et que les travailleuses de la santé et les infirmières sont touchées de façon disproportionnée Notes de bas de page 464. Tout cela indique qu'il faut faire preuve de vigilance en ce qui concerne les interventions de prévention des infections, les heures de travail plus courtes et le soutien en santé mentale pour les travailleurs de la santé Notes de bas de page 464.

d.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Encore une fois, la présente mise à jour a permis de déterminer plusieurs nouvelles revues systématiques pertinentes. On a trouvé des données probantes de qualité moyenne concernant la protection des travailleurs de la santé contre la COVID-19. En général, les examens soulignent le rôle critique du port et du retrait appropriés de l'EPI Notes de bas de page 465 Notes de bas de page 466. Là encore, les examens soulignent les inconvénients de l'utilisation prolongée d'un EPI : les lésions cutanées sur la voûte nasale sont le problème le plus courant Notes de bas de page 467.

Plusieurs examens portaient sur des éléments précis de l'EPI, notamment :

Bien qu'il soit prouvé que les EPI et les procédures complexes (par exemple, APR à épuration d'air motorisé, retrait après assainissement) peuvent mieux protéger dans des situations idéales, nous manquons de données sur leur rendement dans divers scénarios de la « vie réelle ». Les prochaines études devraient clarifier si une plus grande complexité peut entraîner un risque plus élevé d'utilisation inadéquate des EPI et donc un risque plus élevé de contamination dans les établissements de soins buccodentaires.

Plusieurs examens ont comparé le N95 aux masques médicaux Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 445 Notes de bas de page 466 Notes de bas de page 468 Notes de bas de page 470. Les résultats globaux démontrent que l'efficacité des masques N95 peut être supérieure dans les environnements cliniques à risque modéré à élevé, avec une réduction supplémentaire du risque d'infection par la COVID-19 et d'autres virus respiratoires. Certains examens recommandent que les professionnels dentaires, y compris les chirurgiens buccaux et les spécialistes en chirurgie maxillo-faciale, portent des masques N95 lorsqu'on prévoit que de petites particules aérosolisées seront projetées Notes de bas de page 466. Bien que les masques faciaux (médicaux ou non) puissent réduire le risque d'infection respiratoire primaire Notes de bas de page 472, il faut mener d'autres études propres à la COVID-19.

Le site Web de Santé Canada contient également des renseignements sur l'équipement de protection individuelle.

d.3. Constatations de la troisième mise à jour

En général, cette troisième mise à jour a révélé peu de sources de données probantes concernant l'utilisation d'un EPI lors de soins aux patients, mais elle comprend toutefois quelques données sur les complications pour les travailleurs de la santé (y compris les professionnels de la santé buccodentaire, les infirmières et les médecins), par exemple, les maux de tête, la peau sèche, la dyspnée, l'hyperhidrose et la dermatite Notes de bas de page 473 Notes de bas de page 474.

Les nouvelles données probantes confirment toujours l'importance des masques faciaux pour réduire le risque de contracter la COVID-19 dans la population en général Notes de bas de page 475. En ce qui concerne les professionnels de la santé, les données concordent avec les mises à jour précédentes en soulignant que les masques chirurgicaux traditionnels peuvent ne pas constituer une protection efficace pour eux lorsqu'ils exécutent des interventions médicales générant des aérosols Notes de bas de page 476, par rapport aux masques respiratoires N95 Notes de bas de page 477. La recommandation du port de blouses et de gants médicaux comme méthode de protection contre la COVID-19 demeure, comme cela a été observé avec le SRAS-CoV-1 et le SRAS-CoV-2 Notes de bas de page 477.

e. Quelles sont les données probantes relatives à la décontamination et à la réutilisation de l'EPI?

e.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé une autre revue systématique à ce sujet Notes de bas de page 478. Celle-ci, qui a porté sur la décontamination des respirateurs N95 par les micro-ondes et la chaleur, révèle que l'irradiation au micro-ondes s'avérerait efficace et sécuritaire pour décontaminer les respirateurs N95 tout en préservant leur fonction. L'autoclavage altère la fonction et son utilisation n'est donc pas préconisée. Les auteurs ont toutefois fait remarquer que d'autres recherches menées dans des « contextes réels » sont nécessaires pour confirmer leurs conclusions Notes de bas de page 479.

e.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Peu d'examens incluaient des sources de données probantes traitant des possibilités de réutilisation des EPI. Un examen préliminaire ne recommandait pas la décontamination systématique des masques, mais plutôt dans les cas de pénurie uniquement Notes de bas de page 466. Certaines méthodes de décontamination, avant la réutilisation des masques, comprennent :

e.3. Constatations de la troisième mise à jour

Nous n'avons relevé aucune nouvelle source de données probantes à ce sujet pour la troisième mise à jour. Dans ce contexte, il est important de noter que la réutilisation et le retraitement des EPI au Canada n'ont été envisagés qu'au début de la pandémie, lorsqu'il y avait des pénuries de certains EPI. La réutilisation et le retraitement des EPI ne sont plus recommandés au Canada.

Des renseignements pertinents de Santé Canada sont disponibles sur la page :

f. Quelles sont les données probantes relatives à la prestation d'interventions médicales générant des aérosols (IMGA) dans le cadre des soins de santé buccodentaire en personne?

f.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé deux revues systématiques portant sur des sujets pertinents publiés entre juillet et octobre inclusivement. Une revue systématique a confirmé que le SRAS-Cov-2 est présent dans la salive et dans les expectorations et le nasopharynx et a conclu que la salive pouvait être utilisée pour le dépistage de COVID-19 Notes de bas de page 480. Une autre revue systématique rapide a été effectuée dans le but de classer les interventions médicales générant des aérosols (IMGA) Notes de bas de page 481. Les chercheurs ont dressé une liste d'interventions qui font l'objet d'un consensus dans la documentation selon lequel il s'agit d'interventions médicales générant des aérosols. Cette liste ne comprend pas les interventions de soins dentaires. Les auteurs ont émis l'hypothèse que cette absence est attribuable au fait que ces interventions forment un large éventail qui génère ou non des aérosols Notes de bas de page 481. Cela soulève un point important, à savoir que les professionnels de la dentisterie doivent départir les IMGA des autres interventions dans le cadre des soins dentaires en se fondant sur des principes et des données scientifiques solides. Il s'agit d'une étape importante qui a des répercussions sur l'utilisation de l'EPI et d'autres interventions pendant les traitements dentaires.

Nous avons relevé deux revues systématiques portant sur des sujets pertinents publiés entre juillet et octobre inclusivement. Une revue systématique a confirmé que le SRAS-Cov-2 est présent dans la salive et dans les expectorations et le nasopharynx et a conclu que la salive pouvait être utilisée pour le dépistage de COVID-19 Notes de bas de page 480. Une autre revue systématique rapide a été effectuée dans le but de classer les interventions médicales générant des aérosols (IMGA) Notes de bas de page 481. Les chercheurs ont dressé une liste d'interventions qui font l'objet d'un consensus dans la documentation selon lequel il s'agit d'interventions médicales générant des aérosols. Cette liste ne comprend pas les interventions de soins dentaires. Les auteurs ont émis l'hypothèse que cette absence est attribuable au fait que ces interventions forment un large éventail qui génère ou non des aérosols Notes de bas de page 481. Cela soulève un point important, à savoir que les professionnels de la dentisterie doivent départir les IMGA des autres interventions dans le cadre des soins dentaires en se fondant sur des principes et des données scientifiques solides. Il s'agit d'une étape importante qui a des répercussions sur l'utilisation de l'EPI et d'autres interventions pendant les traitements dentaires.

f.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Nous avons trouvé un nombre limité de données probantes sur ce sujet. Trois examens indiquent que les eaux usées peuvent être une source d'infection par le SRAS‐Cov‐2 Notes de bas de page 482 Notes de bas de page 483 Notes de bas de page 484, bien que nous n'ayons ciblé aucune étude répondant à nos critères d'inclusion avec des recommandations pour les établissements de soins buccodentaires. Malgré la rareté des données probantes directes, il semble raisonnable de souligner l'importance d'une gestion attentive des dispositifs de traitement de l'eau et des bassins de sédimentation dans les cabinets et les laboratoires dentaires, dont l'intérieur doit être considéré comme un réservoir potentiel du virus.

En ce qui concerne la transmission par les gouttelettes, les particules inférieures à 5 μm peuvent se déplacer au-delà de huit mètres et rester en suspension pendant plus de deux heures Notes de bas de page 446. Les conditions environnementales peuvent influer sur la viabilité de SRAS-CoV-2, sa durée de vie étant la plus longue à basse température et à humidité élevée.

Deux revues systématiques recommandent une hiérarchie du risque de contamination pour les procédures dentaires, comme suit Notes de bas de page 485 :

Les procédures à haut risque comprennent également la chirurgie au laser et les ostéotomies, couramment utilisées en chirurgie orale et maxillo-faciale Notes de bas de page 462 Notes de bas de page 486 Notes de bas de page 487.

f.3. Constatations de la troisième mise à jour

Dans cette troisième mise à jour, un nombre limité de données probantes fait référence aux interventions médicales générant des aérosols, la plupart des sources se concentrant sur la transmissibilité elle-même. Deux revues systématiques renforcent le rôle de la parole et de la respiration soutenues (et non seulement la toux ou parler à voix très haute) comme sources potentielles de gouttelettes contribuant à la transmission par voie aérienne de la COVID-19 Notes de bas de page 488 Notes de bas de page 489. La salive elle-même peut être considérée comme un vecteur potentiel du SRAS-CoV-2. Une nouvelle revue systématique a mis en évidence que le dépistage par la salive de la COVID-19 chez les patients symptomatiques était efficace à 83 % (contre 97 % et 87 % pour le dépistage par les sécrétions broncho-alvéolaires et les écouvillonnages du nasopharynx, respectivement) Notes de bas de page 490. Une autre revue systématique fait état d'une bonne prévention de la contamination dans un établissement hospitalier prodiguant des soins à des personnes dont le test de dépistage de la COVID-19 est positif, grâce à la combinaison de chambres d'isolement à pression négative, de protocoles stricts en matière d'EPI et de stérilisation et d'une formation structurée pour le personnel soignant Notes de bas de page 476.

Parmi les études particulières aux soins buccodentaires, on peut citer une revue systématique comparant des lasers de haute et de basse puissance, avec lasers, avec la production d'aérosols avec le premier Notes de bas de page 491. Selon les auteurs, lors de l'utilisation de lasers à haute puissance dans les cabinets dentaires et les laboratoires, les fournisseurs de soins buccodentaires devraient envisager des procédures plus complexes de prévention des infections.

Comme dans les mises à jour précédentes, nous avons ciblé des données probantes concernant d'autres agents infectieux le SRAS, le SRMO, la grippe H1N1, la grippe et les bactéries, ce qui a conduit les auteurs de ces études à recommander une hiérarchie des procédures à utiliser pendant la pandémie Notes de bas de page 492 Notes de bas de page 455 Notes de bas de page 454. Il s'agit notamment de préférer, dans la mesure du possible, le traitement manuel des caries et le détartrage manuel plutôt que les instruments manuels à grande vitesse et le détartrage par ultrasons.

g. Quelles sont les données probantes relatives aux stratégies de diminution du risque de transmission pendant la prestation de soins de santé buccodentaire en personne?

g.1. Constatations de la première mise à jour

Comme nous l'avons déjà mentionné, nous avons relevé une revue systématique confirmant que le SRAS-Cov-2 est présent dans la salive et dans les expectorations et le nasopharynx Notes de bas de page 480. C'est important d'en tenir compte dans le contexte de cette question concernant les stratégies d'atténuation. Nous avons aussi relevé plusieurs revues systématiques publiées au cours de la période établie qui portent sur un certain nombre de stratégies d'atténuation menées pendant la prestation des soins dentaires et d'autres interventions de soins de santé. Une revue Cochrane a porté sur un éventail de stratégies d'atténuation, y compris l'aspiration à haute vélocité, les systèmes combinés d'isolement dentaire, les digues en caoutchouc et les désinfectants, y compris les réfrigérants désinfectants Notes de bas de page 493. Les auteurs ont observé que toutes les études qu'ils ont passées en revue portent sur les effets des interventions sur les unités formant des colonies de bactéries, non sur les virus ou la transmission de maladies respiratoires. Ils concluent néanmoins qu'il est probablement avantageux d'utiliser toutes les interventions soumises à l'analyse, mais que les données probantes à l'appui sont faibles Notes de bas de page 493. Une autre revue Cochrane a examiné l'effet potentiel du rince-bouche antimicrobien et des vaporisateurs nasaux pour protéger les travailleurs de la santé contre la transmission de la COVID-19. Les auteurs n'ont relevé aucune étude, mais ont constaté que quelques essais randomisés pertinents sont en cours Notes de bas de page 494. Une autre revue systématique a porté sur la question précise : « Le rince-bouche contenant du peroxyde d'hydrogène (à n'importe quelle concentration) a-t-il un effet virucide? ». Les auteurs n'ont relevé aucune recherche répondant à leurs critères de qualité traitant de cette question et concluent qu'aucune donnée probante ne justifie l'utilisation du rince-bouche au peroxyde d'hydrogène pour contrôler la charge virale Notes de bas de page 495. Une revue systématique rapide a relevé les bienfaits possibles de l'irrigation nasale et du rinçage buccal hypertonique à l'aide d'une solution saline pour réduire mécaniquement la charge virale et ainsi atténuer le risque de transmission par les patients atteints de la COVID-19 Notes de bas de page 496. Enfin, une autre revue systématique a examiné les avantages potentiels des rince-bouche antimicrobiens dans la gestion de la COVID-19 et n'a relevé aucune étude clinique, à l'exception d'évaluations in vitro de la chlorhexidine, de la povidone iodée et de l'agent C31G. Les auteurs constatent que tous ces rince-bouche démontrent une réduction de la charge virale dans les études in vitro, mais admettent l'insuffisance des données cliniques Notes de bas de page 497.

En résumé, il n'y a toujours pas de données probantes concernant les mesures visant à atténuer la transmission virale ou la COVID-19 pendant les traitements dentaires, mais de bonnes données probantes appuient la réduction de la charge bactérienne par le rince-bouche à la chlorhexidine (cet effet avait été relevé dans la version précédente de ce rapport). Les données probantes pour d'autres interventions sont faibles et équivoques.

g.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Des revues systématiques et des examens préliminaires plus récents proposent différentes méthodes pour atténuer la contamination pendant les traitements dentaires, bien que les données probantes sont considérées comme étant limitées. Deux revues systématiques recommandent d'utiliser l'élimination chimio-mécanique des caries, les radiographies extraorales et les détartreurs manuels chaque fois que cela est possible Notes de bas de page 444.

Les aspirations à haute vélocité (AHV) ont également été recommandées comme approche valable pour réduire la contamination pendant les IMGA, bien que les examens inclus rassemblaient des données provenant d'études sur la contamination bactérienne Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 447 Notes de bas de page 466 Notes de bas de page 498. Il en va de même pour l'utilisation d'une digue dentaire, qui est une autre méthode efficace pour réduire la quantité de particules en suspension dans l'air et donc la contamination microbienne Notes de bas de page 445 Notes de bas de page 466 Notes de bas de page 447 Notes de bas de page 498.

Certains des examens et des études cliniques inclus dans cette mise à jour traitent de l'utilisation de différents bains de bouche antimicrobiens pour réduire la contamination de la bouche et du pharynx. En général, l'utilisation préprocédural de ces bains de bouche est considérée comme une méthode valide pour réduire la contamination par les aérosols pendant le traitement dentaire Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 466 Notes de bas de page 498 Notes de bas de page 499, bien que le bénéfice réel chez les patients atteints de COVID-19 reste incertain Notes de bas de page 500. La povidone-iode (PVP-I) et les huiles essentielles (HE) ont montré leur efficacité contre le SRAS-CoV-2 dans un essai randomisé contrôlé de petite envergure (5 participants/bain de bouche), lorsqu'elles sont utilisées comme prophylaxie pour la propagation virale. Dans cet essai, les participants recrutés dans un centre de référence de la COVID-19 ont utilisé l'une ou l'autre des substances pendant 4 à 6 jours (gargarisme pendant 30 secondes, 3 fois/jour), atteignant une charge virale négative dans la plupart des cas après 4 jours Notes de bas de page 501. Il existe des données probantes qui corroborent l'effet virucide de la PVP-I contre d'autres virus respiratoires Notes de bas de page 502, tandis que les bains de bouche aux HE, à la chlorhexidine (CHX) et au chlorure de cétylpyridinium (CCP) sont capables de réduire les bactéries en suspension dans l'air pendant les IMGA Notes de bas de page 498.

Un récent essai randomisé contrôlé a démontré des résultats prometteurs pour les bains de bouche à base de CCP, de glycyrrhizinate dipotassique et d'acide tranéxamique utilisés 3 fois par jour pendant 7 à 10 jours avant la pose d'implants dentaires, comme méthodes pour réduire la contamination bactérienne dans l'air Notes de bas de page 503. Enfin, une revue systématique indique qu'il n'y a pas de données probantes permettant d'affirmer que les bains de bouche contenant des composés chlorés, y compris le dioxyde de chlore et le chlorite de sodium, peuvent prévenir ou gérer la COVID-19 Notes de bas de page 504.

g.3. Constatations de la troisième mise à jour

Les données probantes concernant les méthodes permettant d'atténuer la contamination pendant les procédures dentaires restent limitées. Outre certaines interventions mentionnées ci-dessus (pour éviter et minimiser les interventions médicales générant des aérosols, y compris l'utilisation minimale d'instruments manuels à grande vitesse, de seringues air-eau et de détartreurs à ultrasons), deux revues systématiques font valoir l'avantage d'utiliser des systèmes d'aspiration à haute vélocité chaque fois que cela est possible Notes de bas de page 454 Notes de bas de page 505. L'une de ces études indique que l'utilisation d'une digue dentaire et d'un évacuateur à haut volume permet de réduire davantage le risque de contamination Notes de bas de page 454.

Quelques revues systématiques et études cliniques suggèrent un certain bénéfice des bains de bouche avant les interventions de soins dentaires. Les agents testés contre le SRAS-CoV-2 présentant un avantage potentiel sont les suivants : la povidone iodée, le peroxyde d'hydrogène, le digluconate de chlorhexidine, le ColdZyme, le chlorure de cétylpyridinium, et les huiles essentielles Notes de bas de page 506 Notes de bas de page 507 Notes de bas de page 508 Notes de bas de page 509.

h. Quelles sont les données probantes relatives aux stratégies de ventilation des locaux qui réduisent le risque de transmission?

h.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé une revue systématique publiée au cours de la période établie et comprenant des renseignements pertinents Notes de bas de page 493. Cette revue Cochrane porte sur de multiples interventions visant à réduire les aérosols pendant les interventions dentaires. Elle révèle que, selon une étude comptant seulement deux participants, un système de ventilation autonome réduirait les aérosols pendant la préparation de la cavité et l'utilisation d'appareils de détartrage par ultrasons Notes de bas de page 493. Les auteurs signalent également une autre étude à laquelle 50 personnes ont participé et qui suggère qu'une hotte à flux laminaire munie d'un filtre HEPA réduirait les aérosols à 76 cm du plancher et à 20 à 30 cm de la bouche d'un patient. Toutefois, ils indiquent qu'aucune étude ne porte sur la contamination virale ou la transmission de maladies et que les données probantes sur la contamination bactérienne sont peu fiables Notes de bas de page 493.

h.2. Constatations de la deuxième mise à jour

Au cours de cette période, il n'y a eu que trois revues systématiques et un examen préliminaire sur la ventilation comme moyen de réduire la transmission de la COVID-19. Le protocole recommandé est l'installation de purificateurs d'air avec filtres HEPA et une ventilation de la pièce (pendant 30 minutes) entre les visites de patients afin de réduire le risque d'infection, ainsi que l'irradiation avec des UV-C Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 445. Les recommandations pour les filtres HEPA comprennent une rétention d'au moins 99,995 % pour les particules de 0,01 µm ou plus Notes de bas de page 510. En cas de traitement dentaire d'urgence de patients atteints de la COVID-19, la salle d'opération doit être sous pression négative ou pourvue d'un échange d'air continu Notes de bas de page 447. Bien que le rôle de l'échange d'air soit recommandé pour tous les patients Notes de bas de page 483, le niveau exact de protection fourni par ces approches n'est toujours pas bien défini. Les taux de renouvellement d'air recommandés dépendent du fait que le patient soit atteint de la COVID-19 ou non : il faut un renouvellement d'air d'au moins 1,5 et 6,0 par heure pour les patients négatifs et positifs, respectivement Notes de bas de page 510.

h.3. Constatations de la troisième mise à jour

Une seule revue systématique Notes de bas de page 454 et une étude prospective Notes de bas de page 511 ont abordé ce sujet, avec des données probantes limitées concernant l'utilisation de systèmes de purification de l'air dans les cabinets dentaires. Les auteurs de ces études ont recommandé les mesures suivantes pour prévenir l'infection croisée par le SRAS-CoV-2 : i) une ventilation naturelle adéquate de la salle d'opération et de la salle d'attente, ii) la mise en place d'évents d'aération dans la salle d'attente pour favoriser la circulation de l'air des aires « propres » vers les espaces potentiellement contaminés, iii) des évents de retour d'air dans la salle d'opération ou la salle d'attente, et iv) des ventilateurs aspirants correctement orientés (pas vers les portes), et des systèmes fixes et portables de conditionnement de l'air (sans reprise d'air) sans humidificateur intégré Notes de bas de page 454.

Les deux références Notes de bas de page 454 Notes de bas de page 511 recommandent l'utilisation d'unités portables de filtration de l'air équipées de filtres à haute efficacité pour les particules de l'air (HEPA) dans les salles d'opération. Les unités doivent être adjacentes au fauteuil du patient, mais pas derrière les professionnels. L'une des études a rapporté l'élimination complète des aérosols en 4 à 12 minutes en combinant une unité de filtration de l'air munie d'un filtre HEPA et un système de ventilation, alors que ce dernier seul prendrait 30 minutes Notes de bas de page 511.

i. Quelles sont les données probantes relatives à la désinfection des surfaces dans les espaces où des soins de santé buccodentaire sont fournis?

i.1. Constatations de la première mise à jour

Nous avons relevé une autre revue systématique portant sur la désinfection des surfaces publiée au cours de cette période Notes de bas de page 512. Cette revue a porté sur la décontamination des surfaces pour éradiquer le SRAS-Cov-2 et les pathogènes en suspension dans l'air ainsi que les pathogènes viraux transmis directement dans les cabinets dentaires. Les auteurs n'ont repéré aucune donnée probante qui satisfaisait à leurs critères de qualité concernant le SRAS-Cov-2. Cependant, ils ont signalé avoir trouvé de bonnes données probantes selon lesquelles l'éthanol à 70 % et l'hypochlorite de sodium à 0,5 % utilisés comme désinfectants pour les surfaces réduisent la possibilité de transmission de virus respiratoires par les surfaces. Ils recommandent d'appliquer ces désinfectants sur les surfaces pendant une minute afin de réduire le risque de contamination par le SRAS-Cov-2 Notes de bas de page 512.

i.2. Constatations de la deuxième mise à jour

La deuxième mise à jour a permis de recueillir plus de revues systématiques sur ce sujet que la mise à jour précédente. Des données probantes de qualité moyenne suggèrent que la désinfection des empreintes, des porte-empreintes et des prothèses dentaires avec du NaOCl à 1 % pendant 1 minute est un moyen de réduire l'infectivité du SRAS-CoV Notes de bas de page 513. Un examen préliminaire renforce la nécessité d'une désinfection de routine de tout matériel prothétique dentaire avec des désinfectants de niveau intermédiaire ainsi que des méthodes pour atténuer le réflexe nauséeux des patients (par exemple, une aspiration et une anesthésie appropriées) Notes de bas de page 447.

Certaines revues ont recueilli une quantité limitée de données probantes à savoir que certains désinfectants peuvent réduire la contamination par des bactéries et d'autres virus respiratoires sur diverses surfaces, notamment les poignées de porte, les chaises, les bureaux et d'autres surfaces susceptibles d'être touchées régulièrement. Les désinfectants les plus fréquemment étudiés sont l'hypochlorite de sodium à 0,1 %, l'alcool isopropylique à 62-70 % et le peroxyde d'hydrogène à 0,5 % Notes de bas de page 444 Notes de bas de page 445 Notes de bas de page 514. Des revues systématiques individuelles ont indiqué une inactivation virale réussie avec le glutaraldéhyde et les détergents contenant de l'iode Notes de bas de page 514, tandis que le chlorure de benzalkonium à 0,05-0,2 % et le digluconate de chlorhexidine à 0,02 % étaient moins performants pour inactiver divers coronavirus Notes de bas de page 483. Enfin, l'irradiation par UV-C a été présentée comme une méthode efficace pour inactiver les bactéries pathogènes Notes de bas de page 515 et les virus Notes de bas de page 514. La plupart de ces agents peuvent être utiles contre le SRAS-CoV-2, bien que cette deuxième mise à jour n'ait pas pu rassembler de données probantes directes.

Il est important de noter que Santé Canada propose des listes de désinfectants pour surfaces et de désinfectants pour les mains qui, selon ce ministère, sont fondées sur des données probantes et seront probablement efficaces contre le SRAS-CoV-2. Toutefois, comme les agents désinfectants peuvent endommager les matériaux et les équipements dentaires ainsi que d'autres surfaces, il est important de vérifier leur compatibilité avant de les utiliser.

i.3. Constatations de la troisième mise à jour

Quatre revues systématiques ont fourni des données probantes limitées concernant les agents désinfectants pour surfaces pouvant être utilisés dans des environnements de soins buccodentaires contre le SRAS-CoV-2 Notes de bas de page 516 Notes de bas de page 459 Notes de bas de page 454 Notes de bas de page 517. Le virus peut survivre jusqu'à 28 jours à température ambiante sur certaines surfaces (c'est-à-dire les billets de banque en polymère et en papier, le vinyle, l'acier et le verre). Elles doivent donc faire l'objet d'une attention particulière. Des charges virales dangereuses peuvent subsister jusqu'à 21 jours sur la plupart de ces surfaces. Ce phénomène peut être atténué par des températures basses combinées à une faible humidité, et par la lumière du soleil.

Une revue systématique a recommandé de désinfecter les surfaces idéalement 10 minutes ou plus après les interventions médicales générant des aérosols, comme un temps de latence pour permettre la décantation des particules virales en suspension. Elle recommande également une combinaison d'éthanol à 70-80 % (temps d'exposition minimum de 1 minute), de peroxyde d'hydrogène à 0,5 % et d'hypochlorite de sodium à 0,1 % (1 g/L) fraîchement préparé, à utiliser à intervalles de 2 à 3 heures Notes de bas de page 454.

Certains désinfectants testés avec succès contre le SRAS-CoV-2 comprennent l'hypochlorite de sodium à 1 %, qui peut également être utilisé pour rincer les conduites d'eau (2 minutes entre les patients et 1L en fin de journée), mais pas sur les restaurations en disilicate de lithium (en raison d'une diminution de l'adhérence) Notes de bas de page 454. Une autre revue systématique souligne que la combinaison d'alcools n-propyliques ou isopropyliques à des détergents n'est peut-être pas une bonne approche, car ils provoquent davantage d'irritations cutanées que les agents pris séparément Notes de bas de page 517.

Deux revues systématiques suggèrent également qu'il y a peu de données probantes pour soutenir l'utilité mentionnée précédemment des agents/méthodes suivants contre d'autres virus : le peroxyde d'hydrogène vaporisé Notes de bas de page 518, le glutaraldéhyde à 2 %, l'acide peracétique à 0,25 %, et l'autoclavage Notes de bas de page 454.

Comme pour les mises à jour précédentes, nous renvoyons les lecteurs au site Web de Santé Canada sur les désinfectants de surface et les désinfectants pour les mains :

Glossaire des abréviations

Abréviation
Définition
IMGA
Intervention médicale générant des aérosols
CDC
Centers for Disease Control and Prevention
UFC
Unité formant colonie (nombre de bactéries viables)
CHX
Chlorhexidine
COVID-19
Maladie à coronavirus 2019
PS
Professionnels de la santé
TS
Travailleurs de la santé
AHV
Aspiration à haute vélocité
H1N1
Grippe A
USI
Unité de soins intensifs
IgM
Immunoglobuline M
EM
Écart moyen (analyse statistique)
SRMO
Syndrome respiratoire du Moyen-Orient
EPI
Équipement de protection individuelle
ERC
Essai contrôlé randomisé
RR
Rapport de risque (analyse statistique)
SRAS
Syndrome respiratoire aigu sévère
SRAS-CoV-2
Coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2
RS
Revue systématique
TTM
Trouble temporo-mandibulaire
IGUV
Irradiation germicide aux ultraviolets

Annexe A : Principales constatations pour la question a) au sujet des patients les plus à risque de subir les conséquences de la COVID-19

Des données probantes fiables en matière de risque sont disponibles pour les maladies, affections et groupes suivants.

Maladies et affections cardiaques

Maladies cardiovasculaires (MCV)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité de 1,79 à 3,37 fois plus élevée; RR de 3,00
ii. mortalité : probabilité de 3,15 à 4,85 fois plus élevée

Maladie cardiaque grave
i. mortalité : probabilité 0,67 fois plus élevée

Prévalence : 5 % à 16 %

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Cheng et coll. Notes de bas de page 279; Revue systématique et méta-analyse : Giri et coll. Notes de bas de page 280; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Méta-analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Mirjalili et coll. Notes de bas de page 283; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Méta-analyse : Sinclair et coll. Notes de bas de page 285; Revue systématique et méta-analyse : Szarpak et coll. Notes de bas de page 286; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll. Notes de bas de page 288; Revue systématique et méta-analyse : Toloui et coll. Notes de bas de page 289; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Insuffisance cardiaque congestive

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 19,07 %
ii. mortalité : 47,8 %, probabilité 2,70 fois plus élevée, RR de 5,13

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 14,4 % à 85 %

Méta-analyse : Greca et coll. Notes de bas de page 296;
Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Toloui et coll.Notes de bas de page 289; Revue systématique et méta-analyse : Zhao YH et coll. Notes de bas de page 298

Arythmies cardiaques

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : RR de 12,1
ii. mortalité : 40,3 %, probabilité 1,95 fois plus élevée, RR de 3,8

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 15,3 % à 18 %

Revue systématique et méta-analyse : Garcia-Zamora et coll. Notes de bas de page 299; Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Tondas et coll. Notes de bas de page 300; Revue systématique et méta-analyse : Zhao YH et coll. Notes de bas de page 298

Lésion du myocarde

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : 61,7 %

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 21,2 %

Revue systématique et méta-analyse : Zhao YH et coll. Notes de bas de page 298

Lésion cardiaque

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. forme grave de la COVID-19 : RR : de 1,80
ii. mortalité : probabilité 6,87 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Dy et coll. Notes de bas de page 301; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293

Infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI)

Principales conclusions Source

Patients présentant un infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST (STEMI) : mortalité 1,17 à 1,52 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Chew et coll. Notes de bas de page 302; Revue systématique et méta-analyse : Rattka et coll. Notes de bas de page 303

Blessure cardiaque aiguë

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 19,46 %, probabilité 3,48 fois plus élevée
ii. mortalité : probabilité 25,16 fois plus élevée, RR de 6,91

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 1 % à 6,4 %

Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll. Notes de bas de page 288; Revue systématique et méta-analyse : Toloui et coll. Notes de bas de page 289; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Zhao YH et coll. Notes de bas de page 298

Coronaropathie

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité 2,87 fois plus élevée
ii. mortalité : probabilité 2,70 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295

Arrêt cardiaque

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : 89,9 %
ii. par rapport aux patients n'ayant pas contracté la COVID-19 : probabilité 2,34 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Ippolito et coll. Notes de bas de page 305

Dysfonction ventriculaire

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : 48,5 % contre 27,4 % chez les patients avec ou sans dysfonction ventriculaire droite (probabilité 3,10 fois plus élevée)
ii. mortalité : 56,3 % contre 30,6 % chez les patients avec ou sans dilatation ventriculaire (probabilité 2,43 fois plus élevée)
iii. mortalité : 52,9 % contre 14,8 % chez les patients avec ou sans dysfonction ventriculaire droite (probabilité 5,75 fois plus élevée)

Revue systématique et méta-analyse : Ippolito et coll. Notes de bas de page 305; Revue systématique et méta-analyse : Paternoster et coll. Notes de bas de page 306

Hypertension

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 35,9 %, probabilité de 1,98 à 3,11 fois plus élevée, RR de 1,70 à 2,02
ii. admission dans une USI : 15 %
iii. mortalité : probabilité de 2,67 à 3,67 fois plus élevée

Prévalence : 15 % à 32,2 %

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Cheng et coll. Notes de bas de page 279; Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Giri et coll. Notes de bas de page 280; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Méta-analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Li J et coll.Notes de bas de page 294; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Mirjalili et coll. Notes de bas de page 283; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Méta-analyse : Sinclair et coll. Notes de bas de page 285; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Maladies et affections respiratoires

Maladie respiratoire (en général)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité de 1,98 à 5,67 fois plus élevée; RR de 1,55
ii. mortalité : probabilité 3,72 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 7 % à 34 %

Méta-analyse : Revue systématique et méta-analyse : Cheng et coll. Notes de bas de page 279; Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Khateri et coll. Notes de bas de page 22; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293

Maladie respiratoire (asthme)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. conséquences graves : probabilité 0,92 fois plus élevée
ii. gravité : 2,3 % contre 2,2 % pour les patients ayant une forme non grave (probabilité de 1,04 à 1,13 fois plus élevée)
iii. mortalité : probabilité de 0,87 à 0,96 fois plus élevée
v. incidence de l'asthme avec l'âge chez les patients atteints de COVID-19 : probabilité 0,77 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 3 %, probabilité 0,08 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Alkhatami et coll. Notes de bas de page 307; Revue systématique et méta-analyse : Gulsen et coll. Notes de bas de page 308; Revue systématique et méta-analyse : Kaur A et coll. Notes de bas de page 309; Revue systématique et méta-analyse : Reyes et coll. Notes de bas de page 310; Revue systématique et méta-analyse : Soreoto et coll. Notes de bas de page 311; Revue systématique et méta-analyse : Wu T et coll. Notes de bas de page 312

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. forme grave de la COVID-19 (différence de risque : probabilité de 2,88 à 8,35 fois plus élevée, RR de 3,63 à 4,22
ii. gravité : 5,2 % contre 1,4 % pour les patients ayant une forme non grave (probabilité 2,58 fois plus élevée)
iii. admission dans une USI (probabilité 1,35 fois plus élevée)
iv. mortalité attribuable à la COVID-19 : 30 % (probabilité de 2,29 à 3,55 fois plus élevée, RR de 3,18)
v. mortalité chez les hommes : RR de 1,20

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 2,2 %

Revue systématique et méta-analyse : Alkhatami et coll. Notes de bas de page 307; Revue systématique et méta-analyse : Gerayeli et coll. Notes de bas de page 313; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Gulsen et coll.Notes de bas de page 308; Méta-analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Revue systématique et méta-analyse : Rabbani et coll. Notes de bas de page 314; Revue systématique et méta-analyse : Reyes et coll. Notes de bas de page 310; Méta- analyse : Sinclair et coll. Notes de bas de page 285; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 26 % à %; probabilité : de 39,59 à 42,69 fois plus élevée
ii. ventilation mécanique : écart moyen : -7,0
iii. admission dans une USI : écart moyen : 3,1
iv. mortalité : probabilité de 1,25 à 62,85 fois plus élevée; RR de 7,99

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : % à 30,93 %

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Dmytriw et coll. Notes de bas de page 315; Revue systématique et méta-analyse : Giri et coll. Notes de bas de page 280; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Khateri et coll. Notes de bas de page 22; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll.Notes de bas de page 288; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290

Diabète sucré

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 10,8 % à 48 %, probabilité de 1,60 à 3,39 fois plus élevée, RR de 1,54 à 2,10
ii. mortalité : 82 %, probabilité de 0,54 à 2,60 fois plus élevée, RR de 1,3

Comparaison entre les patients diabétiques et non diabétiques :
i. gravité : 34,8 % contre 22,8 % (probabilité 1,43 fois plus élevée)
ii. mortalité : 20 % à 21,3 % contre 6,1 % à 11 % (probabilité de 1,82 à 2,3 fois plus élevée)
iii. syndrome de détresse respiratoire aiguë en tant que complication : 34,4 % contre 17,2 % (probabilité 2,38 fois plus élevée)
iv. blessure cardiaque aiguë en tant que complication : 22 % contre 12,8 % (probabilité 2,59 fois plus élevée)
v. maladie rénale aiguë en tant que complication : 19,1 % contre 10,2 % (probabilité 1,97 fois plus élevée)

La COVID-19 est associée à l'acidocétose diabétique, à l'état hyperosmolaire hyperglycémique et à l'acidocétose diabétique euglycémique.

Prévalence de la mortalité chez les patients diabétiques en :

  1. Europe : 28 %
  2. États-Unis : 20 %
  3. Asie : 17 %

Certitude élevée à modérée des données probantes pour les liens entre le diabète et la COVID-19 :
i. entre le sexe masculin (probabilité 1,28 fois plus élevée)
ii. entre l'âge avancé (65 ans et plus) (probabilité 3,49 fois plus élevée)
iii. entre les comorbidités préexistantes :
- maladies cardiovasculaires (probabilité 1,56 fois plus élevée)
- néphropathie chronique (probabilité 1,28 fois plus élevée)
- BPCO (probabilité 1,40 fois plus élevée)

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 9,55 % à 48 %

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Saha et coll. Notes de bas de page 319; Revue systématique et méta-analyse : Chamorro-Pareja et coll. Notes de bas de page 320; Revue systématique et méta-analyse : Cheng et coll. Notes de bas de page 279; Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Giri et coll. Notes de bas de page 280; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Hewitt et coll. Notes de bas de page 321; Méta-analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Kaminska et coll. Notes de bas de page 322; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Lazarus et coll. Notes de bas de page 323; Revue systématique et méta-analyse : Li J et coll. Notes de bas de page 294; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Li Y et coll. Notes de bas de page 324; Revue systématique et méta-analyse : Lontchi-Yimagou et coll. Notes de bas de page 325; Revue systématique et méta-analyse : Mirjalili et coll. Notes de bas de page 283; Revue systématique et méta-analyse : Palaiodimos et coll. Notes de bas de page 326; Revue systématique et méta-analyse : Papadopoulus et coll. Notes de bas de page 327; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Revue systématique et méta-analyse : Saha et coll. Notes de bas de page 319; Revue systématique et méta-analyse : Schlesinger et coll. Notes de bas de page 328; Méta-analyse : Sinclair et coll. Notes de bas de page 285; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Varikasuvu et coll. Notes de bas de page 329; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291; Revue systématique et méta-analyse : Zhang L et coll. Notes de bas de page 330

Cancer

Principales conclusions Source

Risque d'infection plus élevé chez les patients atteints de COVID-19 et souffrants de divers types de cancer :
i. cancer du poumon : 2,1 %

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 16 %, probabilité de 1,48 à 2,73 fois plus élevée, RR de 1,64 à 2,91
ii. mortalité : 1 % à 41 %, probabilité de 0,20 à 3,54 fois plus élevée
iii. mortalité chez les patients de plus de 60 ans atteints d'un cancer et de la COVID-19 :
iv. mortalité chez les patients présentant des comorbidités et atteints d'un cancer et de la COVID-19 :

  • Hypertension : probabilité 1,6 fois plus élevée
  • Maladies cardiovasculaires : probabilité 2,2 fois plus élevée
  • BPCO : probabilité 11,4 fois plus élevée

v. mortalité chez les patients atteints d'un cancer du poumon : 18 % à 60 %, probabilité de 1,47 à 1,8 fois plus élevée
viii. mortalité chez les patients suivant un traitement de chimiothérapie active : probabilité x fois plus élevée
ix. mortalité chez les patients atteints d'un cancer hématologique : 37,48 %
x. mortalité chez les patientes atteintes d'un cancer du sein : 14,2 %

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : probabilité 0,07 fois plus élevée
- en Europe : probabilité 0,22 fois plus élevée
- en Asie-Pacifique : probabilité 0,04 fois plus élevée
- en Amérique du Nord : probabilité 0,05 fois plus élevée
- patients de plus de 60 ans atteints d'un cancer et de la COVID-19 : probabilité 0,10 fois plus élevée
- patients de 60 ans ou moins atteints d'un cancer et de la COVID-19 : probabilité 0,05 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Alkhatami et coll. Notes de bas de page 307; Revue systématique et méta-analyse : Lei et coll. Notes de bas de page 331; Revue systématique et méta-analyse : Kamal et coll. Notes de bas de page 332; Revue systématique et méta-analyse : Belsky et coll. Notes de bas de page 333; Revue systématique et méta-analyse : Giri et coll. Notes de bas de page 280; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Méta-analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Kaur H et coll. Notes de bas de page 334; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Kong et coll. Notes de bas de page 335; Revue systématique et méta-analyse : Lei et coll. Notes de bas de page 331; Revue systématique et méta-analyse : Liu GE et coll. Notes de bas de page 336; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Revue systématique et méta-analyse : Tagliamento et coll. Notes de bas de page 337; Revue systématique et méta-analyse : Venkatesulu et coll. Notes de bas de page 338; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291; Revue systématique et méta-analyse : Zhang L et coll. Notes de bas de page 330

Maladies et affections cérébrovasculaires

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité 2,47 à 3,92 fois plus élevée, RR de 2,12 à 2,86

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 43 %

Revue systématique et méta-analyse : Cheng et coll. Notes de bas de page 279; Méta- analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Maladie du système nerveux (démence)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. conséquences graves : chez les adultes âgés ayant contracté la COVID-19 (probabilité 2,96 fois plus élevée)
ii. mortalité chez les patients âgés ayant une fracture de la hanche : RR de 1,13
iii. taux de mortalité des adultes âgés atteints de démence par rapport aux adultes âgés non atteints de démence ayant contracté la COVID-19 : 39 % contre 20 %

Revue systématique et méta-analyse : Alcock et coll. Notes de bas de page 339; Revue systématique et méta-analyse : Saragih et coll. Notes de bas de page 340

Maladies rénales

Néphropathie chronique

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité de 1,27 à 4,24 fois plus élevée, RR de 1,76 à 2,00
ii. hospitalisation : probabilité 4,29 fois plus élevée
iii. mortalité : 19,18 %, probabilité de 0,55 à 5,58 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 4,5 % à 9,7 %

Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Méta- analyse : Hoang et coll. Notes de bas de page 282; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Li Y et coll. Notes de bas de page 324; Revue systématique et méta-analyse : Lin YC et coll. Notes de bas de page 343; Revue systématique et méta-analyse : Menon et coll. Notes de bas de page 344; Revue systématique et méta-analyse : Mirjalili et coll. Notes de bas de page 283; Revue systématique et méta-analyse : Singh J et coll. Notes de bas de page 345; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Maladie rénale aiguë (MRA)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 20 %, probabilité de 8,28 à 16,013 fois plus élevée
ii. hospitalisation : 10 %
iii. mortalité : probabilité de 13,52 à 22,86 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 7 % à 12,78 %

Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Khateri et coll. Notes de bas de page 22; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Menon et coll. Notes de bas de page 346; Revue systématique et méta-analyse : Nasiri et coll. Notes de bas de page 347; Revue systématique et méta-analyse : Singh J et coll.Notes de bas de page 345; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll. Notes de bas de page 288; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Xu et coll. Notes de bas de page 348

Tabagisme

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 :
- Fumeurs actuels : probabilité de 0,74 à 1,40 fois plus élevée, RR de 1,23
- Patients ayant des antécédents de tabagisme par rapport à ceux qui n'ont jamais fumé : probabilité 1,53 fois plus élevée
- Maladie cardiovasculaire sous-jacente : 9,7 %, probabilité 2,87 fois plus élevée

Risque plus élevé d'admission dans une USI : 24 %

Risque plus élevé de mortalité lié à la COVID-19 :
- Fumeurs actuels : 43 %, probabilité 1,79 fois plus élevée, RR de 1,19 à 2,19
- Antécédents de tabagisme (ex-fumeur) : probabilité 1,91 fois plus élevée
- Patients qui fument actuellement par rapport aux anciens fumeurs : mortalité accrue attribuable à la COVID-19 (RR de 2,19)
- Âge médian : 77 ans
- Femmes : 48 %

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 9 % à 14 %

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Hewitt et coll. Notes de bas de page 321; Revue systématique et méta-analyse : Hou et coll. Notes de bas de page 351; Revue systématique et méta-analyse : Kang et coll. Notes de bas de page 352; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Obésité

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. conséquences graves : probabilité de 1,51 à 1,73 fois plus élevée
ii. gravité : probabilité de 1,31 à 3,03 fois plus élevée
iii. gravité : associée à la zone de graisse viscérale (probabilité 1,9 fois plus élevée)
iv. gravité associée à des comorbidités : probabilité 1,56 fois plus élevée
iii. admission en USI : probabilité de 1,35 à 2,81 fois plus élevée; différence moyenne normalisée 0,46
iv. ventilation mécanique invasive : différence moyenne normalisée 0,38; probabilité 1,77 fois plus élevée
v. patients plus jeunes : probabilité 3 fois plus élevée
vi. associé à un SDRA : probabilité 2,89 fois plus élevée

Risque plus élevé de mortalité lié à la COVID-19 :
i. probabilité : 0,96 à 3,52 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 25 %

Revue systématique et méta-analyse : Bansal et coll. Notes de bas de page 353; Revue systématique et méta-analyse : Chowdhury et coll. Notes de bas de page 354; Méta-analyse : Das et coll. Notes de bas de page 355; Revue systématique et méta-analyse : Foldi et coll. Notes de bas de page 356; Revue systématique et méta-analyse : Helvaci et coll. Notes de bas de page 357; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Li Y et coll. Notes de bas de page 324; Revue systématique et méta-analyse : Pranata et coll. Notes de bas de page 358; Méta-analyse : Pranata et coll. Notes de bas de page 359; Revue systématique et méta-analyse : Seidu et coll. Notes de bas de page 360; Revue systématique et méta-analyse : Thakur et coll. Notes de bas de page 287; Revue systématique et méta-analyse : Zhang X et coll. Notes de bas de page 361

Maladies et affections du foie

Maladies du foie (en général)

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 32 %; probabilité 1,02 fois plus élevée, RR de 1,84

Stéatose hépatique associée à un dysfonctionnement métabolique
Risque élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 28 %

Stéatose hépatique non alcoolique
i. gravité : 36 %, probabilité 2,60 fois plus élevée
ii. admission dans une USI : 24 %, probabilité 1,66 fois plus élevée
iii. mortalité : probabilité 1,01 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Hegyi et coll. Notes de bas de page 349; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Singh A et coll. Notes de bas de page 350

Maladies du foie aiguës

Principales conclusions Source

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 19 % à 22,8 %

Revue systématique et méta-analyse : Khateri et coll. Notes de bas de page 22; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll. Notes de bas de page 288

Effet de l'âge

Principales conclusions Source

Prévalence de la COVID-19
i. moins de 20 ans : 20 % de moins que chez les adultes en âge de travailler (20 à 64 ans) RR de 0,77
ii. 20 ans : 2,1 %
iii. 20 à 49 ans : 5,8 %
iv. 50 à 64 ans : 5,2 %
v. 65 ans et plus : 2,6 %
vi. 65 ans et plus : inférieur à celui des adultes en âge de travailler (20 à 64 ans) RR de 0,76
vii. parmi les résidents d'établissements de soins de longue durée : 45 %

Risque élevé de forme grave de la COVID-19 :
i. 60 ans et plus (51 %, probabilité de 2,62 à 5,73 fois plus élevée)
ii.65 ans et plus comparativement aux 65 ans et moins (probabilité 4,59 fois plus élevée)

Associé à :
- diabète : 22,95 %
- hypertension : 48,95 %
- maladies cardiovasculaires : 19,95 %

Risque élevé de développer une forme grave de la COVID-19 (admissions dans une USI) :
i. 60 ans et plus : 22 %
ii. parmi les résidents d'établissements de soins de longue durée : 37 %

Risque élevé de mortalité lié à la COVID-19 :
i. 60 ans et plus : 11 %, probabilité 6,00 plus élevée, EM de 13,32
ii. 60 ans et plus avec fracture de la hanche : 34 % (9 % chez les patients n'ayant pas contracté la COVID-19), RR de 4,42 pour la mortalité précoce
iii. 70 ans et plus : 86,6 %; probabilité 3,61 fois plus élevée
iv. 70 ans et plus, avec néphropathie chronique et COVID-19 (probabilité 8,69 fois plus élevée) que pour les personnes âgées de 70 ans et plus (probabilité 2,44 fois plus élevée)
v. 80 ans et plus : 84,4 %
vi. âge avancé et fragilité : probabilité 1,79 fois plus élevée
vii. parmi les résidents d'établissements de soins de longue durée : 23 %
viii. âge avancé : probabilité 1,05 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Alcock et coll. Notes de bas de page 339; Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Dumitrascu et coll. Notes de bas de page 362; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Chen X et coll. Notes de bas de page 363; Revue systématique et méta-analyse : Hashan et coll.Notes de bas de page 364; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Li J et coll. Notes de bas de page 294; Revue systématique et méta-analyse : Li Y et coll. Notes de bas de page 324; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Revue systématique et méta-analyse : Singhal et coll. Notes de bas de page 365; Revue systématique et méta-analyse : Tiruneh et coll. Notes de bas de page 288; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291

Effet du sexe

Principales conclusions Source

Risque élevé de forme grave de la COVID-19 :
i. hommes : 58,1 % à 65,09 %, probabilité de 1,31 à 1,51 fois plus élevée; RR de 1,02 à 1,26
ii. hommes/femmes : 7 % comparé à 6,6 %, probabilité 1,50 fois plus élevée
Risque élevé de mortalité lié à la COVID-19 :
i. hommes : 37 % (probabilité de 1,54 à 1,72 fois plus élevée, RR de 1,67)
ii. femme : probabilité 0,97 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Abate et coll. Notes de bas de page 278; Revue systématique et méta-analyse : Du et coll. Notes de bas de page 292; Revue systématique et méta-analyse : Goel et coll. Notes de bas de page 304; Revue systématique et méta-analyse : Chen X et coll. Notes de bas de page 363; Revue systématique et méta-analyse : Zaki et coll. Notes de bas de page 458; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293; Revue systématique et méta-analyse : Lee KH et coll. Notes de bas de page 297; Revue systématique et méta-analyse : Li J et coll. Notes de bas de page 294; Revue systématique et méta-analyse : Li X et coll. Notes de bas de page 295; Revue systématique et méta-analyse : Li Y et coll. Notes de bas de page 324; Revue systématique et méta-analyse : Parohan et coll. Notes de bas de page 284; Méta-analyse : Sinclair et coll. Notes de bas de page 285; Revue systématique et méta-analyse : Wu Y et coll. Notes de bas de page 290; Revue systématique et méta-analyse : Yue-liang et coll. Notes de bas de page 291; Revue systématique et méta-analyse : Zhang L et coll. Notes de bas de page 330

Effet de la race

Principales conclusions Source

Prévalence de la COVID-19
- Noirs : RR de 2,70
- Asiatiques : RR de 1,91, probabilité 0,06 fois plus élevée
- Blancs non hispaniques : probabilité 0,30 fois plus élevée
- Hispaniques : probabilité 0,27 fois plus élevée
- Noirs non hispaniques : 0,15 fois plus élevée
- Autres ou inconnus : probabilité 0,21 fois plus élevée

- Blancs : risque d'infection plus faible que pour les Noirs et les Asiatiques.
- Par rapport aux Blancs non hispaniques, l'origine hispanique était associée à un risque plus faible de conséquences plus graves (RR de 0,83).
- Par rapport aux Blancs non hispaniques, les Noirs non hispaniques ne sont pas associés à un risque plus faible de conséquences plus graves (RR de 0,84).
- Par rapport aux Blancs non hispaniques, l'origine asiatique n'était pas associée à un risque plus faible de conséquences plus graves (RR de 1,33).

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : origine non caucasienne RR de 1,67

Revue systématique et méta-analyse : Chen X et coll. Notes de bas de page 363; Revue systématique et méta-analyse : Hewitt et coll. Notes de bas de page 321; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293

Thrombose artérielle/coagulopathies

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : probabilité 2,39 fois plus élevée
ii. mortalité : hypercoagulabilité (23,1 %)
iii. événements thrombotiques et comorbidités : 85 %
iv. événements thrombotiques et taux élevé de D-dimères : 70 %
v. événements thrombotiques et complications cardiovasculaires : 100 %
vi. la numération plaquettaire et le taux de D-dimères étaient des facteurs prédictifs importants de la gravité de la maladie et les hommes plus âgés présentaient un risque plus élevé de maladie coagulopathique grave

vii. coagulation intravasculaire disséminée

  • Prévalence : 3 %
  • Mortalité : probabilité 2,46 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 22 %

Revue systématique et méta-analyse : Gabbai-Armelin et coll. Notes de bas de page 366; Méta-analyse : Greca et coll. Notes de bas de page 296; Méta-analyse : Mitra et coll. Notes de bas de page 367; Méta-analyse : Moonla et coll. Notes de bas de page 368; Revue systématique et méta-analyse : Xiong et coll. Notes de bas de page 369; Revue systématique et méta-analyse : Zhou X et coll. Notes de bas de page 370

Thrombo-embolie veineuse (TEV), thrombose veineuse (TV) et/ou embolie pulmonaire (EP)

Principales conclusions Source

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 :
- TEV : 18 % à 26 %
- TV : 14 % à 15,43 %
- EP : 4,85 % à 11 %
- EP avec ou sans TV : 12 %

Risque plus élevé de contracter la COVID-19, admission dans une USI :
- TEV : 24 %
- TV : 7 %
- EP : 19 %

Méta- analyse : Birocchi et coll. Notes de bas de page 371; Revue systématique et méta-analyse : Gratz et coll. Notes de bas de page 372; Revue systématique et méta-analyse : Porfidia et coll. Notes de bas de page 217; Revue systématique et méta-analyse : Ng et coll. Notes de bas de page 373; Revue systématique et méta-analyse : Sarfraz et coll. Notes de bas de page 374

VIH

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 2,5 %; RR de 1,24
ii. hospitalisation : 28,4 %
iii. admission dans une USI : 3,5 %
iv. mortalité : 5,3 % à 14,1 %, probabilité 1,19 fois plus élevée, RR de 1,78
v. VIH, COVID et hypertension : 24 %
vi. VIH, COVID et diabète : RR de 0,96
v. VIH, COVID et maladie cardiaque chronique : RR de 5,2
v. VIH, COVID et néphropathie chronique : RR de 8,43

Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : 0,9 % à 1,2 %

  • États-Unis : 1,43 %
  • Espagne : 0,26 %
  • Chine : 0,99 %

Revue systématique et méta-analyse : Haryanto et coll. Notes de bas de page 382; Revue systématique et méta-analyse : Lee et coll. Notes de bas de page 383; Revue systématique et méta-analyse : Liang et coll. Notes de bas de page 384; Revue systématique et méta-analyse : Ssetongo et coll. Notes de bas de page 385; Revue systématique et méta-analyse : Ssetongo 2 et coll. Notes de bas de page 386

Carence en vitamine D

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. forme grave : probabilité de 1,75 à 2,57 fois plus élevée, RR de 2,00
ii. admission dans une USI : probabilité 0,36 fois plus élevée
iii. mortalité : probabilité de 1,05 à 3,08 fois plus élevée, RR de 2,45
iv. mortalité chez les hommes : probabilité de 0,93 à 1,22 fois plus élevée
v. mortalité chez les patients diabétiques : probabilité 0,88 fois plus élevée
vi. statistiquement non important après examen de 31 études (8 209 patients)
vii. les personnes présentant une carence en vitamine D étaient 80 % plus susceptibles de contracter la COVID-19 que celles ayant un taux de vitamine D suffisant (probabilité 1,80 fois plus élevée)

Revue systématique et méta-analyse : Akbar et coll. Notes de bas de page 392; Revue systématique et méta-analyse : Bassatne et coll. Notes de bas de page 393; Revue systématique et méta-analyse : Kazemi et coll. Notes de bas de page 394; Revue systématique et méta-analyse : Oscanoa et coll. Notes de bas de page 395; Revue systématique et méta-analyse : Shah et coll. Notes de bas de page 396; Revue systématique et méta-analyse : Teshome et coll. Notes de bas de page 397

Patients âgés

Principales conclusions Source

Effets des sous-catégories de l'échelle de la fragilité clinique (1 à 3, 4 et 5 et 6 à 9), en fonction de la gravité croissante de la fragilité et pour cibler les facteurs associés à une augmentation de la mortalité due à la COVID-19 :

  • Le groupe de patients évalués aux niveaux 4 et 5 de l'échelle de la fragilité clinique présentait une mortalité beaucoup plus élevée que les patients évalués aux niveaux 1 à 3 (probabilité 1,95 fois plus élevée).
  • Le groupe de patients évalués aux niveaux 6 à 9 de l'échelle de la fragilité clinique présentait une augmentation de la mortalité par rapport aux patients évalués aux niveaux 1 à 3 (probabilité 3,09 fois plus élevée).
  • Le sexe masculin, la cardiopathie ischémique, l'hypertension et la néphropathie chronique étaient associés à une augmentation de la mortalité due à la COVID-19.
  • La fragilité était associée de façon importante à un risque élevé de mortalité, toutes causes confondues, chez les patients ayant contracté la COVID-19 (probabilité 1,81 fois plus élevée).
  • Prévalence de la fragilité et la COVID-19 : 51 %
  • Gravité : probabilité 691,76 fois plus élevée
  • Hospitalisation : probabilité 2,62 fois plus élevée
  • Mortalité : probabilité 1,99 fois plus élevée
  • Le plus courant :
  • 60 à 70 ans (probabilité 1,85 fois plus élevée)
  • 70 ans et plus (8,45 fois plus élevé)
  • Hommes (probabilité 1,88 fois plus élevée)
  • Profession des retraités (probabilité 4,27 fois plus élevée)

Revue systématique et méta-analyse : Kastora et coll. Notes de bas de page 387; Revue systématique et méta-analyse : Yang et coll. Notes de bas de page 388; Revue systématique et méta-analyse : Zhang XM et coll. Notes de bas de page 389; Revue systématique et méta-analyse : Zhao J et coll. Notes de bas de page 390

I

Femmes enceintes

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de forme grave de la COVID-19 :
i. admission dans une USI : 6,9 %

Risque plus élevé de mortalité lié à la COVID-19 chez les femmes enceintes :
i. 1,3 %, probabilité 1,37 fois plus élevée
ii. obésité : RR de 2,48
iii. diabète gestationnel : RR de 5,71
iv. asthme : RR de 2,05

Par rapport à la forme bénigne de la COVID-19, la forme grave était fortement associée à :
i. prééclampsie : probabilité 4,16 fois plus élevée
ii. naissance prématurée : probabilité 4,29 fois plus élevée
iii. Diabète gestationnel : probabilité 1,99 fois plus élevée
iv. bébé de petit poids : probabilité 1,89 fois plus élevée

Comorbidité maternelle préexistante, risque plus élevé :
i. admission dans USI : RR de 5,09
ii. ventilation invasive : RR de 4,34
iii. mortalité : RR de 2,26

Accouchement chez les femmes enceintes atteintes de la COVID-19 :
i. naissance prématurée spontanée : 26,8 % à 52,45 %, probabilité 1,82 fois plus élevée
ii. accouchement d'un mort-né : probabilité de 1,28 à 2,11 fois plus élevée
iii. prééclampsie : 6,2 %, probabilité 1,33 fois plus élevée
iv. césarienne : 58,3 % à 86,66 %
v. accouchement par voie vaginale : 25 %
vi. mort fœtale : 4,6 % à 7 %
vii. avortement : 16,7 %
viii. hémorragie post partum : 39,1 %
ix. rupture prématurée des membranes : 20,7 %
x. retard de croissance fœtale : 11,7 %
xi. complications obstétricales : 51,7 %

Femmes enceintes par rapport aux femmes non enceintes :
i. Les femmes enceintes atteintes de la COVID-19 étaient moins susceptibles d'être obèses (RR de 0,68).
ii. Les femmes enceintes atteintes de la COVID-19 étaient moins susceptibles d'avoir des antécédents de tabagisme (RR de 0,32).
iii. Les femmes non enceintes atteintes de la COVID-19 présentaient une fréquence de comorbidité plus élevée que les femmes enceintes atteintes de la COVID-19 :
- maladie cardiaque chronique (RR de 0,58)
- maladie rénale (RR de 0,45)
- néoplasie (RR de 0,82).
iv. Les femmes enceintes présentaient un risque beaucoup plus élevé pour :
- admission dans une USI (RR de 2,26)
- ventilation mécanique invasive (RR de 2,68)

Revue systématique et méta-analyse : Chmielewska et coll. Notes de bas de page 400; Revue systématique et méta-analyse : Hatmi et coll. Notes de bas de page 281; Revue systématique et méta-analyse : Karimi et coll. Notes de bas de page 401; Revue systématique et méta-analyse : La Verde et coll. Notes de bas de page 402; Revue systématique et méta-analyse : Li J et coll. Notes de bas de page 294; Revue systématique et méta-analyse : Wei et coll. Notes de bas de page 403

Revue systématique et méta-analyse : Khan et coll. Notes de bas de page 519

Des données probantes limitées ou de qualité moyenne en matière de risque sont disponibles pour les maladies, affections et groupes suivants.

Apnée obstructive du sommeil

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. conséquences graves : probabilité 1,72 fois plus élevée
ii. gravité : probabilité 1,70 fois plus élevée
ii. ventilation mécanique : probabilité 1,67 fois plus élevée
iii. admission dans une USI : probabilité 1,76 fois plus élevée
iv. mortalité : probabilité 1,74 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Haryanto et coll. Notes de bas de page 316

Aspergillose pulmonaire

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. admission dans une USI : 54,9 %
ii. mortalité : 10,2 % à 51,2 %, probabilité 2,83 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Mitaka et coll. Notes de bas de page 317; Revue systématique et méta-analyse : Singh S et coll. Notes de bas de page 318

Effet de la région démographique

Principales conclusions Source

Séroprévalence dans la population générale :
Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
- Asie du Sud-Est (Inde) : 19,6 %
- Asie : RR de 1,42
- Afrique : 16,3 %
- Méditerranée orientale : 13,4 %
- Amériques : 6,8 %
- Amérique du Nord : RR de 1,23
- Europe : 4,7 %, RR de 1,19
- Pacifique occidental : 1,7 %

Revue systématique et méta-analyse : Chen X et coll. Notes de bas de page 363; Revue systématique et méta-analyse : Kim et coll. Notes de bas de page 293

Troubles mentaux

Principales conclusions Source

Les patients ayant contracté la COVID-19 ont souffert de :
i. troubles de l'humeur : 43,1 %
ii. schizophrénie, troubles schizotypiques et délirants : 16,1 %

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. conséquences graves : chez les adultes âgés ayant contracté la COVID-19
ii. gravité : probabilité 1,76 fois plus élevée
iii. mortalité : probabilité 1,52 fois plus élevée
iv. mortalité :

  • troubles de l'humeur : 15,9 %
  • schizophrénie, troubles schizotypiques et délirants : 22,3 %

Parmi les patients ayant contracté la COVID-19 et souffrant de troubles mentaux et de comorbidités :
i. diabète : 24,5 %
ii. hypertension : 35,4 %
iii. maladie cardiovasculaire : 11,5 %
iv. maladie cérébrovasculaire : 9,1 %
v. néphropathie chronique : 9,6 %

Revue systématique et méta-analyse : Toubasi et coll. Notes de bas de page 341

Syndrome de Guillain-Barré (SGB)

Principales conclusions Source

i. Patients ayant contracté le SRAS-CoV-2 par rapport aux témoins contemporains ou historiques non infectés (probabilité 3,27 fois plus élevée)
ii. Chez les patients ayant contracté le SRAS-CoV-2, atteinte du nerf olfactif : 41,4 %
iii. Chez les patients ayant contracté le SRAS-CoV-2, atteinte du nerf olfactif ou atteinte concomitante du nerf crânien : 42,8 %

Prévalence chez les patients ayant contracté la COVID-19 : 0,15 %, 15 cas pour 100 000 infections par le SRAS-CoV-2

Revue systématique et méta-analyse : Palaiodimu et coll. Notes de bas de page 342

Utilisation de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Principales conclusions Source

i. Aucune différence dans le risque de développer une forme grave de la COVID-19 et de mort subséquente entre les utilisateurs de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens et les non-utilisateurs (probabilité de 0,73 à 0,86 fois plus élevé)

Revue systématique et méta-analyse : Kow et coll. Notes de bas de page 391

Dyslipidémie

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. mortalité : 60 %, probabilité 1,69 fois plus élevée

Prévalence chez les patients atteints de la COVID-19 : 17,5 %

Revue systématique et méta-analyse : Zuin et coll. Notes de bas de page 375

Sclérose en plaques

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. forme grave de la COVID-19 : probabilité x fois plus élevée
ii. hospitalisation : 20,7 %
iii. admission dans une USI : probabilité x fois plus élevée
iv. mortalité : 3 %

Revue systématique et méta-analyse : Barzegar et coll. Notes de bas de page 377

Maladie de Parkinson

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. conséquences graves : probabilité 2,64 fois plus élevée
ii. forme grave de la COVID-19 : probabilité 2,61 fois plus élevée
iii. mortalité : RR de 2,63

Revue systématique et méta-analyse : Putri et coll. Notes de bas de page 378

Fractures du fémur

Principales conclusions Source

Risque plus élevé pour :
i. forme grave de la COVID-19 : probabilité x fois plus élevée
ii. mortalité : chez les patients ayant contracté ou non la COVID-19 (probabilité 6,31 fois plus élevée)
iii. mortalité : chez les patients qui ont subi une intervention chirurgicale alors qu'ils étaient atteints de la COVID-19 (probabilité 5,99 fois plus élevée)
iv. mortalité : chez les patients ayant une fracture de la hanche (34,74 %, RR de 4,59)
v. mortalité : chez les patients ayant une fracture de la hanche depuis 30 jours (38 %)

Revue systématique et méta-analyse : Patralekh et coll. Notes de bas de page 379; Méta-analyse : Raheman et coll. Notes de bas de page 380

Patients immunosupprimés

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : 16 %
ii. admission dans une USI : 8 %
iii. mortalité : 2 %

Revue systématique et méta-analyse : Belsky et coll. Notes de bas de page 333; Revue systématique et méta-analyse : Zhang L et coll. Notes de bas de page 330

Maladies rhumatismales

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. gravité : probabilité 1,53 fois plus élevée
ii. hospitalisation : 1,36 fois plus élevé
iii. admission dans une USI : probabilité 1,94 fois plus élevée
iii. mortalité : probabilité 1,29 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Wang Q et coll. Notes de bas de page 381

Hémoglobinopathies

Principales conclusions Source

Risque plus élevé de contracter la COVID-19 :
i. mortalité : probabilité 1,07 fois plus élevée
Prévalence chez les patients atteints de COVID-19 : probabilité 4,4 fois plus élevée

Revue systématique et méta-analyse : Haghpanah et coll. Notes de bas de page 376

Carence en micronutriments