Les documents 101 du Conseil du Trésor et le Secrétariat du Conseil du Trésor
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Sur cette page
- Rôles du président du Conseil du Trésor
- Fiche d'information : Le rôle et les pouvoirs du Conseil du Trésor et du président
- Le Conseil du Trésor du Canada en un coup d’œil
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor en un coup d’œil
- Les travaux des subsides
- Fiche d'information : Les travaux des subsides
- Gestion des personnes dans la fonction publique fédérale
- Fiche d'information : Gestion des personnes dans la fonction publique fédérale
- Gouvernement numérique
- Fiche d'information : Soutenir la modernisation de la technologie de l’information, de la gestion de l’information et des services du gouvernement
- Service numérique canadien
- Règlements fédéraux
- Fiche d'information : Le système de réglementation du gouvernement du Canada et les initiatives relatives à la politique de réglementation
- Fiche d'information : La façon dont le gouvernement gère les finances et les actifs
- Fiche d'information : L’ensemble des politiques du Conseil du Trésor
Rôles du président du Conseil du Trésor
Le Président du Conseil du Trésor
- Le Conseil du Trésor a été créé en 1867 en tant que premier comité du Cabinet et est le seul inscrit dans la loi. Il prend la décision finale sur les dépenses et les règlements
- Le président du Conseil du Trésor siège à la tête du Conseil du Trésor et supervise également le Secrétariat du Conseil du Trésor, établissant le programme de gestion du gouvernement du Canada dans les domaines des personnes, de l’argent et de la technologie
- Le président joue le rôle de contrôleur du Conseil et établit son programme en soutenant la gestion et la mise en œuvre d’initiatives à l’échelle du gouvernement
- Le président est appuyé par le Secrétariat du Conseil du Trésor, qui fournit des conseils intégrés provenant de l’ensemble du ministère
Aperçu des rôles en tant que président du Conseil du Trésor
Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor préside les réunions du Conseil du Trésor et:
- agit comme contrôleur, décidant de ce qui est présenté au Conseil du Trésor
- oriente les discussions pour rester concentré sur la diligence raisonnable et les conséquences;
- joue un rôle central au sein du Cabinet, portant l’attention du Conseil sur la mise en œuvre et ses conséquences lors des réunions du Cabinet
Secrétariat du Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor est responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor. Le Secrétariat du Conseil du Trésor :
- établit des pratiques de gestion qui dictent le fonctionnement des finances, des ressources humaines et de la technologie de l’information dans l’ensemble du gouvernement
- approuve la forme et l’approche pour le dépôt du budget des dépenses au Parlement
Portefeuille du Secrétariat du Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor est le ministre responsable d’un portefeuille de quatre organisations:
- École de la fonction publique du Canada
- Commissariat au lobbying du Canada
- Commissariat à l’intégrité du secteur public
- Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
Les rôles du Conseil du Trésor et de son secrétariat
Conseil du Trésor
- Les pouvoirs proviennent de la Loi sur la gestion des finances publiques
- Les ministres du Conseil du Trésor prennent la décision finale en matière de dépenses et de réglementation
- Prend des décisions concernant les politiques qui établissent les règles de gestion du personnel, des finances, de la technologie et de l’administration
- Le Conseil du Trésor est le conseil désigné par le premier ministre pour formuler des recommandations au gouverneur général
- Ainsi, il fait office de gouverneur en conseil pour les règlements et la plupart des décrets (le Bureau du Conseil privé est responsable des décrets concernant les nominations supérieures)
- Il tient habituellement ses réunions chaque semaine que le Parlement siège
Secrétariat du Conseil du Trésor
- Ses principales responsabilités sont de conseiller les ministres du Conseil du Trésor sur la gestion et l’administration du gouvernement et de remplir les responsabilités législatives d’un organisme central
- Pour remplir son mandat, le Secrétariat du Conseil du Trésor organise ses activités et ses ressources en fonction de quatre responsabilités essentielles :
- la surveillance des dépenses
- le leadership administratif
- le rôle d’employeur
- la surveillance de la réglementation
Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor préside le Conseil du Trésor, un comité du Cabinet ayant les responsabilités suivantes :
Surveillance des Dépenses
- Exercer une diligence appropriée avant d’approuver l’utilisation des nouveaux fonds qui ont été réservés dans le budget, y compris pour les grands approvisionnements, les nouveaux programmes et les subventions et contributions
- Le gouvernement est responsable de près de 300 milliards de dollars* en dépenses budgétaires prévues et le Conseil du Trésor remplit un rôle central au cours du processus décisionnel du gouvernement
Employeur
- Déterminer les conditions d’emploi de la fonction publique
- Approuver les conventions collectives
- La fonction publique fédérale est le plus grand employeur du Canada. L’administration publique centrale, dont le Conseil du Trésor est l’employeur, compte près de 220 000 employés**
Leadership Administratif
- Établir l’ensemble de règles pour les personnes, la technologie de l’information, la gestion des dépenses et les règlements
- Examiner les plans de dépenses sur les initiatives ministérielles et prendre des décisions qui touchent les services aux Canadiens
Surveillance de la Réglementation
- Établir des règlements touchant à la santé, à la sûreté et à la sécurité des Canadiens, à l’économie et à l’environnement
- Plus de 50 ministères et organismes ont des responsabilités réglementaires qui touchent à l’économie et à la vie des Canadiens
* Budget principal des dépenses de 2019‑2020
** La fonction publique fédérale désigne l’ensemble de ministères et d’organismes de l’administration publique centrale (dont le Secrétariat du Conseil du Trésor est l’employeur).
Secrétariat du Conseil du Trésor
Le président est responsable d’un ministère, le Secrétariat du Conseil du Trésor, et il établit l’orientation stratégique de l’organisation
Faits clés sur le Secrétariat du Conseil du Trésor
- 2,125 employés*
- 3,8 G$ de dépenses (2017‑2018)**
- Six sous‑ministres :
- Secrétaire, Peter Wallace
- Secrétaire associée, Erin O’Gorman
- Dirigeante principale des ressources humaines, Nancy Chahwan
- Contrôleur général, Roch Huppé
- Dirigeant principal de l’information, Francis Bilodeau
- Sous‑ministre, Accessibilité de la fonction publique, Yazmine Laroche
Responsabilités principales du Secrétariat du Conseil du Trésor
En tant qu’organe administratif du Conseil du Trésor, le Secrétariat du Conseil du Trésor exerce un leadership pour aider les ministères à mettre efficacement en œuvre les priorités du gouvernement et à répondre aux attentes en évolution des citoyens
Les quatre responsabilités de base du Secrétariat du Conseil du Trésor reflètent celles du Conseil du Trésor, soit :
- la surveillance des dépenses;
- le leadership administratif;
- le rôle d’employeur;
- la surveillance de la réglementation
Les responsabilités en tant que ministre du Secrétariat du Conseil du Trésor incluent:
- Communique une orientation stratégique pour le Secrétariat du Conseil du Trésor
- Présente les présentations au Conseil du Trésor liées au mandat du Secrétariat du Conseil du Trésor
- Approuve les propositions de politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor devant le Cabinet
- Établit la forme et le dépôt du budget des dépenses
- Établit la forme et le dépôt des Comptes publics
- Reçoit et dépose un large éventail de rapports en vertu de lois ou de politiques du Conseil du Trésor
*A partir de mars 2019
**Dépenses réelles pour 2017‑2018 telles qu’elles ont été déclarées dans les Comptes publics du Canada. La majeure partie de ces dépenses (3,5 G$) sont affectées au rôle d’employeur. Ces paiements servent à financer la part de l’employeur du Régime de soins de santé de la fonction publique, du Régime de soins dentaires de la fonction publique et d’autres programmes de prestations pour tout le gouvernment.
Portefeuille du Secrétariat du Conseil du Trésor
The President has oversight responsibilities for four portfolio agencies. This includes responsibility for the legislation governing these bodies and tabling any amendments in Parliament
École de la fonction publique du Canada
Organisation ministérielle
Taki Sarantakis,
président
Fournit une formation et des apprentissages à l’administration publique fédérale
Relève du Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor
Commissariat au lobbying du Canada
Agent du Parlement
Lien de dépense
Nancy Bélanger,
commissaire
Établit et tient le Registre des lobbyistes et le Code de déontologie des lobbyistes, et mène des enquêtes
Relève directement du Parlement pour les questions visées par son mandat
Relève du Parlement par l’entremise du président pour les questions de reddition de comptes et de budgétisation
Commissariat à l’intégrité du secteur public
Agent du Parlement
Lien de dépense
Joe Friday,
commissaire
Fournit un mécanisme indépendant permettant aux fonctionnaires de divulguer les possibles actes répréhensibles en milieu de travail
Relève directement du Parlement pour les questions visées par son mandat
Relève du Parlement par l’entremise du président pour les questions de reddition de comptes et de budgétisation
Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
Société d’État
Lien de dépense
Neil Cunningham,
président et chef de la direction
La société d’État est chargée de gérer les cotisations des employeurs et des employés aux régimes de retraite de la fonction publique
Relève du Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor
Fiche d'information : Le rôle et les pouvoirs du Conseil du Trésor et du président
Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor a été créé pour la première fois en tant que Conseil privé de la Reine pour le Canada le 2 juillet 1867, et a été créé en 1869 en tant que comité statutaire. Il s’agit du seul comité du Cabinet reconnu en vertu d’une loi.
Le Conseil du Trésor est composé du président du Conseil du Trésor (le président), du ministre des Finances et de quatre autres membres du Conseil privé de la Reine pour le Canada qui sont désignés en tant que membres en vertu d’un décret. La composition du Conseil du Trésor est prévue dans la Loi sur la gestion des finances publiques, qui prévoit également la nomination de suppléants qui peuvent servir à la place des membres. Le quorum du Conseil du Trésor est de trois membres (y compris des suppléants), sauf lorsqu’il agit à titre de gouverneur en conseil (souvent appelé « Conseil du Trésor partie B »), auquel cas le quorum est de quatre membres.
Le Conseil du Trésor exerce son autorité sur un vaste éventail de questions et son rôle peut généralement être classé en pouvoirs de surveillance, de recommandation, de décision, d’approbation, d’établissement de rapports et de réglementation. Bien que la Loi sur la gestion des finances publiques soit la principale loi définissant le rôle du Conseil du Trésor, il y a plus de 20 autres lois qui établissent également ses rôles et ses pouvoirs. Les pouvoirs et responsabilités du Conseil du Trésor sont également établis dans les règlements, les décrets, les politiques, les lignes directrices et les pratiques.
Le Conseil du Trésor assume quatre principaux rôles :
- Il agit à titre de « gestionnaire des dépenses » du gouvernement :
- en préparant les plans de dépenses du gouvernement (le budget des dépenses) et en surveillant les dépenses de programmes des ministères
- en approuvant l’utilisation d’argent frais réservé dans le budget, y compris pour les approvisionnements importants, les actifs, les nouveaux programmes et les nouvelles subventions et contributions
- Il agit à titre de « conseil de gestion » du gouvernement :
- en établissant les règles qui déterminent la façon dont les personnes, les fonds publics et les actifs du gouvernement sont gérés
- en examinant les plans d’investissement ministériels pour appuyer la surveillance des opérations gouvernementales
- Il agit à titre d’« employeur » de l’administration publique centrale :
- la négociation collective pour l’administration publique centrale
- déterminant les conditions des emplois, incluant ce qui a trait au régime de pensions
- établissant les règles sur la gestion des ressources humaines
- Il offre une « surveillance réglementaire » en tant que comité du Conseil privé :
- En examinant et en approuvant la majorité des règlements et des décrets confiée aux Conseil du Trésor en décembre 2003 et en le faisant il fonctionne comme « Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) ». Ce comité est parfois appelé le « Conseil du Trésor (partie B) »:
- Une nomination officielle à titre de membre du Conseil du Trésor n’est pas requise. En l’absence d’un nombre suffisant de membres du Conseil du Trésor, d’autres ministres du cabinet peuvent être invités à participer
Président du Conseil du Trésor
Fonctions et principales responsabilités
Les responsabilités assignées au président en tant que président du Conseil du Trésor sont implicitement indissociables du mandat du Conseil du Trésor : les responsabilités de gestion, de dépenses et d’employeur qui incombent au Conseil du Trésor sont aussi les responsabilités propres du président et constituent la base de ses principales responsabilités. L’annexe A fournit de plus amples renseignements sur les responsabilités et le mandat législatif du Conseil du Trésor et du président.
Les responsabilités particulières assignées directement au président sont les suivantes :
- coordonner les activités du secrétaire, du contrôleur général, du dirigeant principal des ressources humaines et du dirigeant principal de l’information du Canada et déléguer les responsabilités au secrétaire ou à d’autres fonctionnaires en conséquence
- recommander des membres externes de comités ministériels d’audit
- établir la forme et le dépôt des Comptes publics
- publier un rapport trimestriel consolidé sur les sociétés d’État
- recevoir et déposer un large éventail de rapports en vertu de la loi ou des politiques du Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor peut assujettir la délégation aux modalités qu’il estime appropriées. De plus, la Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que de tels pouvoirs délégués peuvent être délégués davantage. Toute sous-délégation est soumise aux modalités de la délégation initiale.
D’autres lois confèrent des pouvoirs particuliers au président ou au Conseil du Trésor. Par exemple, le président a le pouvoir de faire ce qui suit :
- établir des politiques et des formulaires en ce qui a trait à l’application de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels
- appliquer certaines composantes de la Loi sur les langues officielles
- appliquer les composantes de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
Le pouvoir du Conseil du Trésor d’agir à titre d’employeur de l’administration publique centrale est établi en vertu de diverses lois. À titre de président du Conseil du Trésor, le président appuie les responsabilités d’employeur du Conseil du Trésor. La législation accorde les pouvoirs suivants au Conseil du Trésor :
- participer aux négociations collectives en vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral
- établir des règles concernant les mutations, la probation et la promotion en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique
- établir les niveaux de rémunération pour les membres des Forces armées canadiennes en vertu de la Loi sur la défense nationale
Portefeuille législatif
Le président assume la responsabilité générale des lois dans son portefeuille législatif. Si le gouvernement décidait de modifier ces lois, le président serait responsable de parrainer tout projet de loi présenté à la Chambre des communes et de déposer toute réponse gouvernementale requise. L’annexe B contient une liste des lois qui relèvent du portefeuille législatif du président.
Portefeuille ministérielVoir la note en bas de page 1
Le président est le ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor et de l’École de la fonction publique du Canada. L’École de la fonction publique du Canada dirige l’approche globale du gouvernement à l’égard de l’apprentissage en offrant un programme commun et normalisé pour appuyer le perfectionnement des fonctionnaires.
L’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, le Commissariat au lobbying du Canada et le Commissariat à l’intégrité du secteur public du Canada (voir la note d’information distincte sur les « Organismes du portefeuille et sans lien de dépendance » pour plus de détails) mènent leurs activités sans lien de dépendance et établissent des rapports au Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor.
Secrétariat du Conseil du Trésor
Le Secrétariat du Conseil du Trésor a été créé en tant que ministère en 1966 à titre d’organe administratif du Conseil du Trésor. Il appuie le Conseil du Trésor en formulant des recommandations et en fournissant des conseils sur les dépenses des programmes, les règlements et la gestion des politiques et des directives, tout en respectant la responsabilité première des administrateurs généraux qui consiste à gérer leurs organisations et à assumer leurs rôles en tant qu’administrateurs des comptes devant le Parlement. Le Secrétariat contribue ainsi à améliorer le rendement et les résultats du gouvernement ainsi que la reddition de comptes et il appuie une bonne gouvernance et une saine intendance.
Les secteurs d’activités du Secrétariat sont exprimés dans son cadre ministériel des résultats. Le cadre ministériel des résultats dresse les principales responsabilités de l’organisation, qui sont les suivantes :
- surveillance des dépenses
- leadership administratif
- employeur
- surveillance réglementaire
- services internes
Le cadre ministériel des résultats met également l’accent sur les résultats que le Ministère vise à atteindre dans ces domaines essentiels ainsi que sur la façon dont les progrès seront évalués. Ces renseignements aident le Secrétariat du Conseil du Trésor à établir des rapports au Parlement par l’intermédiaire du Plan ministériel et du Rapport sur les résultats ministériels. Le Plan ministériel, déposé au printemps, décrit ce que le Secrétariat du Conseil du Trésor fera au cours des trois prochaines années pour atteindre des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes et les ressources nécessaires à cette fin. Le Rapport ministériel sur les résultats, déposé à l’automne, décrit le rendement réel du Secrétariat du Conseil du Trésor et les ressources qu’il a utilisées au cours de l’exercice précédent.
Le secrétaire du Conseil du Trésor
Le secrétaire du Conseil du Trésor est l’administrateur général du Secrétariat du Conseil du Trésor. Le secrétaire est nommé par le gouverneur en conseil.
Le paragraphe 12(1) de la Loi sur la gestion des finances publiques énonce les pouvoirs délégués aux administrateurs généraux, notamment :
- déterminer les exigences en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement des fonctionnaires
- établir des normes de discipline et fixer des sanctions (y compris la cessation d’emploi, la suspension, la rétrogradation ou les sanctions financières)
- prévoir la cessation d’emploi ou la rétrogradation d’employés de la fonction publique pour des motifs disciplinaires, un rendement insatisfaisant ou d’autres raisons non disciplinaires
Le Conseil du Trésor peut déléguer au secrétaire tout pouvoir ou toutes fonctions qu’il est autorisé à exercer sous le régime de toute loi fédérale ou de tout décret du gouverneur en conseil (paragraphe 6(4) de la Loi sur la gestion des finances publiques.Le secrétaire, comme tous les autres administrateurs généraux et premiers dirigeants, est un administrateur des comptes en vertu des articles 16.1 à 16.4 de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les administrateurs des comptes sont de hauts fonctionnaires qui peuvent être appelés à témoigner devant un comité parlementaire au sujet de la gestion de leur ministère et de l’exercice de leurs fonctions.
En vertu de l’article 16.5 de la Loi sur la gestion des finances publiques, le secrétaire a un rôle à jouer en fournissant des conseils sur l’interprétation des politiques, directives ou normes émises par le Conseil du Trésor dans les différends entre les administrateurs généraux (à titre de comptables) et les ministres.
Bien que le secrétaire supervise le Secrétariat du Conseil du Trésor, 3 autres hauts fonctionnaires, établis en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, ont des responsabilités particulières en matière de leadership à l’échelle du gouvernement au sein du Secrétariat :
- Le contrôleur général du Canada assure l’orientation, le leadership, la surveillance et le renforcement des capacités en matière de gestion financière, d’audit interne et de gestion des actifs et des services acquis
- Le dirigeant principal des ressources humaines joue un rôle de leader en matière de gestion des personnes au moyen de politiques, de programmes et d’engagements stratégiques; il assure la gestion centralisée des relations de travail, de la rémunération et des pensions et avantages sociaux, et contribue à la gestion des cadres supérieurs
- Le dirigeant principal de l’information du Canada assure l’orientation, le leadership, la surveillance et le renforcement des capacités en matière de gestion de l’information, de technologie de l’information, de sécurité du gouvernement, d’accès à l’information, de protection de la vie privée et de prestation de services internes et externes
Annexe A : Survol du mandat législatif du Conseil du Trésor et du président
La Loi sur la gestion des finances publiques est la principale loi donnant les grandes lignes du rôle du Conseil du Trésor et du président. D’autres lois fédérales contiennent également des dispositions qui impliquent le Conseil du Trésor et le président.
Politique sur la gestion financière et administrative
- Rôles généraux
- La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que le Conseil du Trésor peut agir au nom du Conseil privé de la Reine pour le Canada sur un certain nombre de points, notamment : la politique administrative générale de l’administration publique fédérale, l’organisation de l’administration publique fédérale, la gestion financière et l’examen des plans et programmes de dépenses ministériels. La loi prévoit également divers pouvoirs de délégation.
- La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit également d’importantes règles pour l’administration financière du gouvernement du Canada, l’établissement et l’entretien des comptes du Canada et le contrôle des sociétés d’État. Diverses autres lois confèrent également des pouvoirs au Conseil du Trésor sur des questions financières, comme la présentation d’états financiers au vérificateur général pour la vérification et l’approbation des taux de rémunération, des frais de voyage et d’autres indemnités.
- Les Lois de crédits mettent en œuvre le budget principal des dépenses et le budget supplémentaire des dépenses. Elles sont approuvées par le Conseil du Trésor et déposées à la Chambre des communes par le Président.
- Gestion des actifs
- La Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux prévoit l’autorisation et la réglementation des acquisitions, l’administration et l’aliénation des biens immobiliers par l’État ou au nom de ce dernier. En vertu de cette Loi, le Conseil du Trésor a l’autorisation d’établir des limites financières ou autres, des limitations ou des exigences en ce qui a trait à toute transaction de biens immobiliers ou catégorie de transaction. Des politiques ont été adoptées pour garantir la gérance rigoureuse des biens de l’État et l’optimisation de la valeur de tout bien acquis ou aliéné. Bien que la Loi ait délégué aux ministres le plein pouvoir d’effectuer la plupart des transactions, certaines transactions sont néanmoins assujetties à l’approbation du Cabinet (gouverneur en conseil) sur recommandation du Conseil du Trésor. Le président fait office de ministre responsable de la Loi.
- Accès à l’information et protection des renseignements personnels
- La Loi sur l’accès à l’information prévoit un droit d’accès aux documents relevant du contrôle des institutions gouvernementales, exige que diverses institutions publient de façon proactive des renseignements précis et crée le Commissariat à l’information du Canada. Le président est l’un des ministres désignés par le gouverneur en conseil aux fins de l’exécution de la Loi. À ce titre, le président est responsable de ce qui suit :
- entamer un examen de la Loi avant le 21 juin 2020, et tous les cinq ans par la suite;
- fournir des directives et des conseils (par exemple, au moyen de politiques administratives) aux institutions gouvernementales sur l’application de la Loi et pour l’examen de la gestion des dossiers relevant du contrôle des institutions gouvernementales afin d’assurer l’observation de la Loi;
- publier ce qui suit, annuellement :
- une liste contenant les noms des institutions gouvernementales, leurs responsabilités et les catégories de documents qu’elles conservent;
- un rapport sommaire des statistiques sur le respect de la Loi par les institutions.
- La Loi sur la protection des renseignements personnels établit des règles visant à protéger les renseignements personnels détenus par les institutions gouvernementales, accorde aux particuliers le droit d’accéder à leurs renseignements personnels détenus par les institutions fédérales et de les corriger, et établit le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Le président est le ministre désigné par le gouverneur en conseil aux fins de certaines dispositions de la Loi. À ce titre, le président est responsable de ce qui suit :
- fournir des directives et des conseils (par exemple, au moyen de politiques administratives) aux institutions gouvernementales sur l’application de la Loi;
- examiner l’utilisation des banques de renseignements personnels et examiner la gestion de ces banques afin d’assurer le respect de la Loi;
- publier annuellement un index de ce qui suit :
- les banques de renseignements personnels, y compris le nom des institutions gouvernementales qui contrôlent les banques et les fins pour lesquelles les renseignements personnels ont été recueillis;
- les catégories de renseignements personnels qui ne sont pas comprises dans les banques de renseignements personnels.
- Le 21 juin 2019, le projet de loi C-58, Loi modifiant la Loi sur l’accès à l’information, la Loi sur la protection des renseignements personnels et d’autres lois en conséquence, a reçu la sanction royale. La Loi sur l’accès à l’information modifiée confère au commissaire à l’information un nouveau pouvoir de rendre des ordonnances et crée un régime proactif de publication pour les institutions gouvernementales, les cabinets de ministres et les institutions qui appuient les cours supérieures et le Parlement.
- La Loi sur l’accès à l’information prévoit un droit d’accès aux documents relevant du contrôle des institutions gouvernementales, exige que diverses institutions publient de façon proactive des renseignements précis et crée le Commissariat à l’information du Canada. Le président est l’un des ministres désignés par le gouverneur en conseil aux fins de l’exécution de la Loi. À ce titre, le président est responsable de ce qui suit :
- Langues officielles
- Le Conseil du Trésor est responsable de l’orientation générale et de la coordination des politiques et des programmes relatifs à la mise en œuvre des parties IV (Communications avec le public et prestation des services), V (Langue de travail) et VI (Participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise) de la Loi sur les langues officielles dans toutes les institutions fédérales, à l’exception des suivantes :
- le Sénat;
- la Chambre des communes;
- la Bibliothèque du Parlement;
- le Bureau du conseiller sénatorial en éthique;
- le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique;
- le Service de protection parlementaire;
- le Bureau du directeur parlementaire du budget.
- Le Conseil du Trésor est responsable de l’orientation générale et de la coordination des politiques et des programmes relatifs à la mise en œuvre des parties IV (Communications avec le public et prestation des services), V (Langue de travail) et VI (Participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise) de la Loi sur les langues officielles dans toutes les institutions fédérales, à l’exception des suivantes :
- Le président doit présenter au Parlement un rapport annuel sur la mise en œuvre des programmes en la matière. Le président peut également être désigné par le gouverneur en conseil pour entreprendre des consultations publiques sur le projet de règlement.
- Vérificateur général
- La Loi sur le vérificateur général établit le vérificateur général, qui est chargé de vérifier l’exactitude des états financiers du gouvernement et de fournir au Parlement des renseignements, des assurances et des conseils indépendants sur la gérance des fonds publics. En ce qui a trait au vérificateur général, le président :
- dépose les Comptes publics du Canada à l’automne, lesquels contiennent l’opinion du vérificateur général sur les états financiers du gouvernement. Le vérificateur général publie également un commentaire sur les audits financiers qui comprend les observations des audits des états financiers;
- dirige la réponse publique du gouvernement du Canada quant aux audits de performance effectués par le vérificateur général, qui déterminent si le gouvernement gère adéquatement ses activités et ses ressources. Les conclusions des audits de performance sont résumées dans les rapports du vérificateur général, qui sont habituellement déposés au Parlement deux fois par année (au printemps et à l’automne). Avant le dépôt, le vérificateur général offre habituellement de rencontrer le président afin de donner un aperçu des audits qui touchent le Secrétariat du Conseil du Trésor. Le président informe le Cabinet des conclusions des audits de performance du vérificateur général et discute des stratégies de communication. Si un audit comporte le Secrétariat du Conseil du Trésor, le président émettra également une réponse précise concernant ses conclusions;
- reçoit des copies des examens spéciaux du vérificateur général, qui déterminent si les sociétés d’État sont gérées de façon efficiente et efficace, et si leurs biens sont raisonnablement protégés. Des examens spéciaux doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans pour chaque société d’État et les résultats sont généralement déposés au Parlement chaque année dans le cadre des rapports de printemps du vérificateur général.
- Réduction de la paperasse
- La Loi sur la réduction de la paperasse prévoit que le président peut établir des politiques ou émettre des directives concernant la façon dont la règle du « un pour un » est appliquée. La règle du « un pour un » exige que les organismes de réglementation du gouvernement fédéral compensent l’augmentation des coûts administratifs qui pèsent sur les entreprises et éliminent un règlement pour chaque nouveau règlement qui impose un fardeau administratif. Le président est également responsable de la publication d’un rapport annuel et de l’examen de la loi. Le Règlement prévoit que le Conseil du Trésor puisse exempter un règlement de la règle du « un pour un » dans certaines situations.
- Loi sur les frais de service
- La Loi sur les frais de service exige que les autorités compétentes, avant de fixer certains frais, élaborent des propositions de frais pour consultation et les déposent au Parlement. Elle exige également que des normes de rendement et que des procédures de remboursement de certains frais soient établies conformément aux politiques ou directives du Conseil du Trésor. Elle rajuste certains frais annuellement selon l’indice des prix à la consommation. De plus, elle exige que les autorités compétentes déposent au Parlement un rapport sur leurs frais conformément aux politiques et directives du Conseil du Trésor. Enfin, le président est tenu de publier un rapport regroupant l’information présentée dans les rapports déposés devant le Parlement.
La gestion des ressources humaines
- Généralités
- Le Conseil du Trésor agit à titre d’employeur pour l’administration publique centrale et, à ce titre, la Loi sur la gestion des finances publiques lui confère la responsabilité générale de l’organisation de la fonction publique et de la gestion du personnel au sein de l’administration publique, y compris la détermination des conditions de travail des personnes qui y sont employées. Elle permet en outre au Conseil du Trésor de déléguer au dirigeant principal des ressources humaines tous ses pouvoirs et toutes ses fonctions, autres que le pouvoir de prendre des règlements, en ce qui a trait à la gestion des ressources humaines, aux langues officielles, à l’équité en matière d’emploi, aux valeurs et à l’éthique et à ses pouvoirs en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
- La Loi sur la gestion des finances publiques confère également aux administrateurs généraux l’autorisation directe de gérer certains aspects de la gestion du personnel, sous réserve des politiques et directives du Conseil du Trésor. Les responsabilités de l’administrateur général consistent notamment à déterminer les exigences en matière d’apprentissage et de perfectionnement, à prévoir des primes et à établir des normes de discipline et à imposer des pénalités (jusque et y compris la cessation d’emploi), ainsi que le licenciement ou la rétrogradation des employés en raison d’un rendement insatisfaisant ou d’autres motifs autres que disciplinaires.
- Dotation
- La Loi sur l’emploi dans la fonction publique prévoit la nomination de fonctionnaires dans la fonction publique fédérale et traite de questions connexes.
- En vertu de la Loi, la dotation à la fonction publique est fondée sur les valeurs fondamentales du mérite, de l’excellence, de l’impartialité, de la représentativité et de la capacité de servir les membres du public avec intégrité dans la langue officielle de leur choix. La Loi définit le mérite, attribue certaines fonctions directement à l’employeur et créée des arrangements pour le recours en dotation. La Commission de la fonction publique continue de mener des enquêtes et des audits sur des sujets relevant de sa compétence.
- La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable de la résolution des plaintes de dotation liées aux nominations internes et aux mises à pied à la fonction publique fédérale.
- Relations de travail
- La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral établit un régime de relations de travail au sein de la fonction publique, prévoit la négociation de conventions collectives avec les syndicats représentant les fonctionnaires et établit un processus de règlement des griefs pour les fonctionnaires. La Loi prévoit un régime de relations de travail fondé sur la collaboration et la consultation entre l’employeur et les agents négociateurs, notamment en exigeant des comités de consultation patronale-syndicale, permettant l’élaboration conjointe d’améliorations en milieu de travail et améliorant la réconciliation. La Loi établit également un régime de services essentiels en vertu duquel, bien que l’employeur détermine le niveau de prestation de services fournis pendant une grève, un accord de services essentiels doit être conclu entre l’employeur et l’agent négociateur avant que l’agent négociateur ne soit en situation de grève. La Loi prévoit l’établissement d’un régime informel de résolution des conflits dans les ministères, et de vastes dispositions en matière de règlement des griefs.
- La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral a été modifiée en 2017 afin d’inclure un nouveau régime de négociations collectives et de relations de travail pour la Gendarmerie royale du Canada.
- La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable de l’application des systèmes de négociations collectives et d’arbitrage des griefs à la fonction publique fédérale.
- Équité en matière d’emploi
- La Loi sur l’équité en matière d’emploi vise à faire en sorte que les membres des groupes désignés (femmes, Autochtones, personnes handicapées et membres des minorités visibles) soient représentés de façon équitable à la fois à la fonction publique fédérale et dans le secteur privé sous réglementation fédérale (qui comprend les compagnies aériennes, les chemins de fer interprovinciaux, les navires ou les traversiers, les stations de radiodiffusion et les banques). Bien que le ministre du Travail soit le ministre responsable, le Conseil du Trésor est parmi l’un des plus importants employeurs auxquels s’applique la Loi. De plus, le Conseil du Trésor joue un rôle important dans la mise en œuvre de la Loi au sein des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service canadien du renseignement de sécurité. Le président est responsable de déposer un rapport annuel au Parlement au sujet de l’état de l’équité en matière d’emploi à la fonction publique.
- Divulgation d’actes répréhensibles et protection contre les représailles
- La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles établit un régime permettant aux fonctionnaires de communiquer des renseignements qui, à leur avis, pourraient démontrer qu’un acte répréhensible a été commis à l’égard du secteur public. Le régime comprend l’accès au commissaire à l’intégrité du secteur public. De plus, la Loi protège contre les représailles les fonctionnaires qui ont divulgué de l’information en se prévalant des dispositions de la Loi.
- Le Conseil du Trésor, tel que l’exige la Loi, a créé un code de conduite pour le secteur public. Le Conseil du Trésor est également responsable de l’approbation des procédures pour le traitement des divulgations qui doivent être établies par certaines organisations du secteur public qui sont exclues de la Loi (les Forces armées canadiennes, le Service canadien du renseignement de sécurité et le Centre de la sécurité des télécommunications).
- En vertu de la Loi, le président est responsable de ce qui suit :
- promouvoir des pratiques éthiques dans le secteur public, favoriser un environnement positif pour la divulgation et la diffusion de l’information sur la Loi et ses processus;
- déposer, chaque année, à chaque chambre du Parlement, un rapport préparé par le dirigeant principal des ressources humaines qui donne un aperçu des activités ayant trait à certaines divulgations faites en vertu de la Loi;
- entreprendre un examen indépendant de la Loi, cinq ans après son entrée en vigueur. En juin 2017, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes a satisfait à cette exigence.
- Santé et sécurité
- La partie II du Code canadien du travail établit un régime d’exigences et de recours visant à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles qui s’appliquent aux employeurs et aux employés assujettis à la réglementation fédérale. Le Conseil du Trésor est actuellement le plus grand employeur assujetti à la partie II du Code.
- Régimes de retraite
- Le Conseil du Trésor et le président ont des responsabilités par rapport à un nombre de régimes de pensions prévus par la loi.
- Le président est également le ministre responsable de ce qui suit :
- la Loi sur la pension de la fonction publique, laquelle prévoit des régimes de retraite aux employés de la fonction publique fédérale et à leurs survivants. Elle est obligatoire pour tous les membres de la fonction publique (y compris certains organismes d’État et certaines sociétés d’État) et prévoit un régime de pension à prestations déterminées fondé sur les années de service ouvrant droit à pension et le salaire.
- la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires, laquelle prévoit des prestations de retraite aux sénateurs et aux députés en poste et à leurs superviseurs;
- la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique, loi prévoyant des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement en fonction à l’étranger;
- certains articles de la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques, qui exige que l’actuaire en chef effectue des révisions actuarielles et qu’il établisse des rapports d’évaluation en ce qui concerne les régimes de retraite prévus;
- la Loi sur la mise au point des pensions du service public, qui fournit un cadre pour s’adapter aux bénéficiaires de plus d’une pension de la fonction publique;
- la Loi sur les régimes de retraite particuliers, laquelle autorise l’institution de régimes compensatoires;
- la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires, laquelle prévoit l’indice de pension;
- la Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, laquelle établir l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public. Depuis le 31 mars 2000, les cotisations versées par le gouvernement et les employés en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique, de la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes sont investies dans les marchés des valeurs mobilières.
- La Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes, la Loi sur la continuation de la pension des services de défense, la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada offrent des prestations de retraite à tout le personnel des Forces armées canadiennes, aux membres de la Gendarmerie royale du Canada et à leurs survivants, ainsi qu’aux officiers à la retraite de l’armée et de la Gendarmerie royale du Canada qui faisaient partie de l’ancienne Loi sur les pensions des services de défense et de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, ainsi qu’à leurs survivants. Le ministre de la Défense nationale et le solliciteur général assument la responsabilité de leurs régimes respectifs. Toutefois, le président est redevable au Parlement des politiques financières et de capitalisation de ces régimes; ils en partagent donc la charge.
- Loi sur l’équité salariale
- La Loi sur l’équité salariale a reçu la sanction royale, mais elle n’est pas encore en vigueur (C-86). La Loi créera un régime d’équité salariale proactif qui s’applique à la fonction publique fédérale ainsi qu’aux entreprises sous réglementation fédérale au Canada. La Loi exige que les employeurs établissent et maintiennent un régime d’équité salariale et qu’ils identifient et corrigent les différences de rémunération entre les catégories d’emplois à prédominance masculine et à prédominance féminine lorsque le travail accompli est de valeur égale. À titre d’employeur, le Conseil du Trésor a un rôle de premier plan à jouer dans l’établissement et le maintien d’un régime d’équité salariale pour la fonction publique fédérale.
Éthique gouvernementale et lobbying
- Loi sur les conflits d’intérêts
- La Loi sur les conflits d’intérêts établit les principes d’éthique pour les titulaires de charge publique afin de protéger l’intégrité de la prise de décisions gouvernementales. Le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique applique la Loi en examinant les rapports confidentiels soumis à son bureau, en enquêtant sur les infractions possibles à la Loi et en déposant des rapports au Parlement. Bien que la Loi n’attribue aucune responsabilité législative particulière au président, la Loi relève du portefeuille législatif du président.
- Loi sur le lobbying
- La Loi sur le lobbying établit le Commissariat au lobbying du Canada et prévoit la nomination du commissaire au lobbying. Le commissaire au lobbying a pour mandat d’établir et de tenir à jour le registre des lobbyistes, qui contient des renseignements sur tous les lobbyistes enregistrés ainsi que sur leurs activités. Bien que la Loi n’attribue aucune responsabilité législative particulière au président, la Loi relève du portefeuille législatif du président.
Annexe B : Portefeuille législatif du président
Lois qui relèvent du portefeuille législatif du président :
- Loi sur l’accès à l’information (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les carburants de remplacement
- Loi sur le vérificateur général
- Loi sur l’École de la fonction publique du Canada
- Loi sur les conflits d’intérêts
- Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
- Loi sur les immeubles fédéraux et biens réels fédéraux
- Loi de 1999 sur les services gouvernementaux
- Loi sur la reprise des services gouvernementaux
- Loi sur la pension de retraite des lieutenants-gouverneurs
- Loi sur le lobbying
- Loi sur les allocations de retraite des parlementaires
- Loi sur la protection des renseignements personnels (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre du Développement des ressources humaines)
- Loi sur la rémunération du secteur public
- Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
- Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
- Loi sur l’emploi dans la fonction publique(remarque : la responsabilité du président est partagée avec le président du Conseil privé de la Reine pour le Canada et la ministre du Patrimoine canadien)
- Loi sur la mise au point des pensions du service public
- Loi sur la pension de la fonction publique
- Loi sur la réduction de la paperasse
- Loi sur les régimes de retraite particuliers
- Loi sur les prestations de retraite supplémentaires
Le Conseil du Trésor du Canada en un coup d’œil
À propos du Conseil du Trésor
Créé en 1867, le Conseil du Trésor est le seul comité du Cabinet établi par une loi. Il exerce 2 fonctions distinctes :
Partie A: Conseil de gestion
Prend des décisions concernant:
- les fonds (gestionnaire des dépenses)
- les autorisations, les règles et la conformité (Conseil de gestion)
- les personnes (employeur)
Les responsabilités du Conseil du Trésor sont déléguées par la Loi sur la gestion des finances publiques qui crée le soutien du Conseil à la fonction publique, à savoir le secrétaire, le contrôleur général, le Dirigeant principal des ressources humaines et le Dirigeant principal de l’information
Partie B: Gouverneur en conseil
Depuis 2003, le Conseil du Trésor assume le rôle de Comité du Cabinet chargé d’étudier les questions du gouverneur relevant du gouverneur en conseil
Formule des recommandations à l’intention du gouverneur général sur les sujets suivants :
- les règlements
- la plupart des décrets en conseil (c.-à-d. décrets en conseil qui portent sur une non-nomination)
En plus de la Loi sur la gestion des finances publiques, il y a plus de 20 autres lois établissant les rôles et les pouvoirs du Conseil du Trésor. Les pouvoirs et les responsabilités du Conseil du Trésor sont également énoncés dans des règlements, des décrets en conseil, des politiques, des lignes directrices et des pratiques
Où s’intègre le travail du Conseil du Trésor ?
Entre la genèse d’une politique et sa mise en œuvre par un ministère, les ministres doivent obtenir certaines approbations afin d’assurer l’harmonisation stratégique, la viabilité financière et la faisabilité

Version textuelle
Le graphique présente le processus d’une politique à sa mise en œuvre par un ministère. Le première étape est le mandate et l’elaboration de la politique. La deuxième étape est la couverture politique par le Cabinet, qui comprend la confirmation de tout le Cabinet de l’approche. La troisième étape est la decision de financement à travers le budget, qui comprend l’approbation par le Premier ministre et le ministre des Finances du coût proposé des mesures. La quatrième étape est les autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor, qui comprend le droit de demander une autorisation de dépenser au Parlement et/ou de prendre certaines mesures d’orders opérationnel. La cinquième étape est les authorisations parlementaires des fonds, qui comprend l’approbation du Parlement pour accorder des fonds aux ministères. La dernière étape est la mise en œuvre ministérielle.
La quatrième étape (les autorisations de mise en œuvre) est encerclée pour indiquer où s’integre le travail du Conseil du Trésor.
Ensemble, ces décisions clés permettent d’assurer que le gouvernement peut accomplir efficacement son mandat.
*La couverture politique et la décision de financement ne sont pas toujours demandées dans le même ordre
**L’autorisation parlementaire est obtenue au moyen des projets de loi de crédits, qui comprennent plusieurs propositions de dépenses
Comment le Conseil du Trésor facilite le programme du gouvernement
Le Cabinet se penche sur le contenu...
Par exemple :
- Aide à formuler le programme du gouvernement et l’établissement d’une stratégie (p.ex. parlementaire, communications)
- Approuve les propositions politiques et législatives
- Gère les enjeux et les communications pangouvernementales
- Approuve les nominations en conseil (judiciaires et non judiciaires)
- Examine les progrès réalisés par rapport aux engagements clés (dans certains cas)
...Le Conseil du Trésor se penche sur les moyens
Par exemple :
- S’assure que toutes les initiatives respectent la Loi sur la gestion des finances publiques et les politiques du gouvernement du Canada
- Veille à ce que les ressources demandées par les ministères pour la mise en œuvre soient raisonnables
- Approuve les changements aux budgets ministériels au moyen du processus d’examen des prévisions budgétaires
Harmonisation | Conception | Valeur | Risque | Capacité de mise en œuvre | Résultats |
---|---|---|---|---|---|
La proposition cadre-t-elle avec les objectifs politiques du gouvernement? | Quel est la conception du programme ou du règlement? | La proposition représente-elle une bonne valeur? | Des plans solides d’atténuation du risque sont-ils en place? | La proposition cadre -t-elle avec la capacité administrative existante du ministère? | Des résultats seront-ils réalisés? Comment seront-ils mesurés? |
Principales caractéristiques du Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor veille au respect de l’ensemble des politiques financières et de ses politiques à l’étape de la conception d’un programme
Les ministres exercent un rôle corporatif au lieu de représenter les priorités de leur propre ministère
Comité du Cabinet à volume élevé détenant un pouvoir décisionnel de grande portée
- Le Conseil prend environ 1 400 décisions par année
Les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor présentent des propositions, contrairement au Cabinet où les ministres présentent leurs propositions
- Les conseils des fonctionnaires sont fournis à tous les ministres du Conseil du Trésor, pas seulement au président
Les rôles du Conseil du Trésor
Partie A | Partie B | ||
---|---|---|---|
Gestionnaire des dépenses | Conseil de gestion | Employeur | Surveillance réglementaire |
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|
* Budget principal des dépenses |
Rôle 1 : Gestionnaire des dépenses
- Les décisions du Conseil du Trésor sur des nouveaux fonds et des fonds existants jouent un rôle dans la détermination du montant dont les ministères disposent et la façon de le dépenser
- Le Conseil du Trésor joue un rôle central dans la façon dont le gouvernement planifie et rapporte ses dépenses (« les travaux des subsides »)
- Il comprend l’approbation des demandes des ministères pour les fonds qui seront inclus dans les budgets des dépenses aux fins de l’approbation parlementaire
- Les autorisations législatives sont approuvées par le Parlement à travers des lois. Ces informations figurent dans les budgets de dépenses à title d’information uniquement
3 principales dépenses prévues par la loi
Budget des dépenses 2019-2020
Loi sur la sécurité de la vieillesse
42,8 G$
Transfert canadien en matière de santé
40,4 G$
Péréquation budgétaire
19,8 G$
3 principales dépenses discrétionnaires
Budget des dépenses 2019-2020
Opérations et programmes de la Défense nationale
15,8 G$
Subventions et contributions de Services aux autochthones du Canada
9,5 G$
Subventions et contributions d’Infrastructure Canada :
5,2 G$
Source : InfoBase du GC, Secteur de la gestion des dépenses du SCT – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué
Rôle 2 : Conseil de gestion
Les décisions et les politiques du Conseil du Trésor ont une incidence importante sur la façon dont le gouvernement est géré. La majorité des propositions examinées par le Conseil du Trésor font partie des catégories suivantes :
Ce que nous possédons
Actifs
Le gouvernement possède une vaste gamme d’actifs nécessaires pour s’acquitter de ses obligations et répondre aux besoins des Canadiens
Ces actifs peuvent être des avions de recherche et de sauvetage, des ponts internationaux et des biens immobiliers, comme des stations de police, des sites historiques ou la cité parlementaire
Ce que nous achetons
Approvisionnement
Le gouvernement a besoin de biens et de services pour maintenir ses opérations
Des exemples de biens et services peuvent inclure: navires de la Garde côtière, équipement militaire, systèmes informatiques et services professionnels, comme ceux des médecins ou des ingénieurs
Ce que nous appuyons
Paiements de transfert
Le gouvernement transfère des fonds aux autres ordres de gouvernement, à des organisations tierces et à des Canadiens
Des exemples peuvent inclure : transfert de fonds à l’appui des infrastructures municipales, l’éducation des Autochtones et des nouveaux arrivants au Canada
Rôle 2 : Conseil de gestion et ensemble des politiques du Conseil du Trésor
En plus des actifs, de l’approvisionnement et des paiements de transfert, les politiques du Conseil du Trésor couvrent d’autres secteurs du gouvernement :
Résultats, évaluation et vérification interne
Mesurer pour évaluer le rendement, appuyer les décisions et veiller à ce que le public obtienne des renseignements utiles sur les résultats
Gestion financière
Énoncer les mesures de protection et veiller à l’utilisation adéquate des fonds publics et à la reddition de comptes à l’égard de ces fonds
Gestion des personnes et langues officielles
Gérer l’effectif et le milieu de travail, et appuyer l’égalité de l’anglais et du français au moyen de communications et de services
Service et numérique
Appuyer la gestion de la prestation de services, des renseignements et des données, de la technologie de l’information et de la cyber sécurité à l’ère numérique
Communications
Établir les règles sur les communications du gouvernement avec le public (p. ex. publicités, médias sociaux recherche sur l’opinion publique et Web)
Sécurité du gouvernement
Appuyer la protection des opérations gouvernementales, ainsi que des personnes, des renseignements et des biens qui les appuient
Au moyen de l’ensemble de ses politiques (51 politiques), le Conseil du Trésor dispose d’un certain nombre de leviers pour promouvoir l’excellence en gestion et une gérance solide
Rôle 3 : Employeur
Le Conseil du Trésor, à titre d’employeur, assume une responsabilité générale de la gestion des ressources humaines et de la rémunération financière de l’administration publique centrale, qui est composée de 220 000 fonctionnaires fédéraux
À titre d’employeur, le Conseil du Trésor assume les responsabilités suivantes :
- superviser les négociations et l’autorisation de l’approbation de 28 conventions collectives, avec 16 agents négociateurs différents
- déterminer les conditions de travail, y compris les pensions et les avantages sociaux
- établir la rémunération et les conditions d’emploi pour les employés non-représentés comme les cadres supérieurs
- établir l’orientation stratégique concernant la gestion des personnes et les questions touchant les langues officielles, comme l’équité en matière d’emploi et l’apprentissage
Rôle 4 : Surveillance réglementaire
Le Conseil du Trésor (partie B) a la responsabilité d’examiner les affaires relevant du gouverneur en conseil : règlements et décret en conseil qui ne portent pas sur une nomination
Règlements
Environ 100 à 200 par année
- Un texte législatif (subordonné à la loi habilitante plus large)
- Incluant l’autorité d’abroger des règlements
- Exemples de règlements : sûreté des produits alimentaires et pharmaceutiques, protection environnementale et sécurité du transport
Décrets en conseil
Environ 200 à 300 par année
- Une décision juridique
- Exemples de décrets en conseil : autorisation de signer un accord international et mettre en vigueur une loi
Conclusion
Le Conseil du Trésor exerce 4 rôles dans le cadre de 2 fonctions distinctes :
Partie A
- Gestionnaire des dépenses
- Conseil de gestion
- Employeur
Partie B
- Surveillance réglementaire (y compris les affaires du gouverneur en conseil)
Les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor appuient le processus en présentant des dossiers au Conseil, et en fournissant des conseils et un soutien administratif
Annexe A: Comment le Conseil du Trésor travaille
Diligence raisonnable
Les présentations seront examinées aux fins de :
- clarté, exhaustivité et qualité
- analyse de rentabilité
- conformité avec les exigences des lois et des politiques existantes
- opérations et viabilité du programme
- risque et atténuation
- conception et mise en œuvre
- harmonisation internationale
- qualité de la réglementation et respect de la Directive du Cabinet sur la réglementation
Le secrétariat fournit des conseils
Les ministres du Conseil du Trésor reçoivent avant la réunion [caviardé] qui contient:
- les présentations signées par les ministres parrains (à déterminer)
- les conseils du Secrétariat
- les propositions de réglementation et les présentations aux fins d’un décret en conseil
Les dossiers sont présentés au Conseil du Trésor
Le processus :
- tous les dossiers ne sont pas officiellement présentés ou examinés
- les fonctionnaires du Secrétariat présentent les dossiers signalés aux fins d’une discussion
- les membres peuvent demande qu’un dossier soit présenté
Les fonctionnaires du Secrétariat répondent aux questions concernant n’importe quel élément
Les ministres du Conseil du Trésor remettent en question et décident
Pour la partie A, les membres peuvent soit :
- approuver le dossier tel qu’il est proposé
- approuver le dossier avec des conditions
- reporter la décision
- Ne pas approuver
Pour la partie B, les membres peuvent :
- examiner l’ébauche d’un règlement aux fins des commentaires du public (début du processus),
- examiner le règlement aux fins d’une approbation finale (fin du processus)
- les décisions de la partie B consistent uniquement à approuver ou à ne pas approuver
Annexe B : Exemples des travaux du Conseil Trésor
Nouveaux fonds
(p. ex. les présentations au Conseil du Trésor pour obtenir l’accès à des fonds pour un ministère, à la suite d’une décision de financement dans le budget)
Plans ministériels et plans d'entreprise
(p. ex. approbation des plans d’entreprise des sociétés d'État)
Subventions et contributions
(p. ex. approbation d’effectuer des transferts aux personnes, à d’autres gouvernements et à des organisations pour l’infrastructure)
Approbation des ressources humaines
(p. ex. administration des pensions et des avantages sociaux, création des postes de niveau sous-ministre adjoint)
Approbation des plans d’investissement et des projets
(p. ex. un nouveau projet de technologie de l’information)
Politiques du Conseil du Trésor
(p. ex. approbation, modifications, annulation, exceptions et exemptions portant sur une des politiques du Conseil du Trésor)
Approbations des contrats et des biens immobiliers
(p. ex. achat d’un nouveau bâtiment)
Autres
(p. ex. décret de radiation et de remise, ajustement ou établissement des frais d’utilisation)
Le Secrétariat du Conseil du Trésor en un coup d’œil
-
Dans cette section
- Central agency and departmental functions
- Équipe de la haute direction
- Secrétariat du Conseil du Trésor
- Bureau du dirigeant principal des ressources humaines
- Bureau du contrôleur général
- Bureau du dirigeant principal de l’information
- Bureau de l’accessibilité dans la fonction publique
- Appuyant directement le Conseil du Trésor
- Fonctions d’appui
Le Secrétariat du Conseil du Trésor compte un effectif d’environ 2 125 et exercice une fonction centrale de coordination pour le compte du gouvernement du Canada afin de promouvoir la cohérence dans tous les programmes et les services
Organisme central | Ministère |
---|---|
Établit le programme de gestion pangouvernementale et fournit une orientation aux ministères sur un vaste éventail de questions portant sur la gestion | En tant que ministère, il est assujetti à ce programme et à cette orientation |
Exerce une fonction de remise en question et conseille les Ministres au sujet des propositions présentées par les ministères (p. ex. les mémoires au Cabinet, les postes budgétaires et les présentations au Conseil du Trésor) | Présente des propositions au Cabinet pour les initiatives du Président |
Central agency and departmental functions
Organisme central
La fonction d’un organisme central appuie le mandat du Conseil du Trésor. Ce rôle est habituellement exercé par les groupes suivants :
- Bureau du contrôleur général
- Bureau du dirigeant principal des ressources humaines
- Bureau du dirigeant principal de l’information
- Secteur de la gestion des dépenses
- Affaires réglementaires
- Secteurs des programmes
Ministère
Fonctions habilitation à l’appui du fonctionnement sans heurts du Secrétariat du Conseil du Trésor. Ces fonctions sont exercées principalement par les groupes suivants :
- Priorités et planification
- Communications stratégiques et affaires ministérielles
- Services juridiques
- Ressources humaines
- Services ministériels
- Vérification interne et évaluation
Équipe de la haute direction

Jean-Yves Duclos
Président du Conseil du Trésor

Dora Benbaruk
Avocate générale principale

Peter Wallace
Secrétaire du Conseil du Trésor

Erin O’Gorman
Secrétaire déléguée

Kathryn Holmes
Chef de cabinet du Secrétaire

Gemma Boag
Adjointe ministérielle
Program Sectors & Expenditure Management

Siobhan Harty
Opérations gouvernementales

Tina Green
Affaires réglementaires

Françoise Ducros
Programmes sociaux et culturels

Glenn Purves
Gestion des dépenses

Kerry Buck
Programmes économiques

Denis Stevens
Affaires Internationales, sécurité et justice
Bureau du dirigeant principal de l’information

Francis Bilodeau
Dirigeant principal de l’information (p.i.)

Sonya Read
Politique numérique et services (p.i.)

Marc Brouillard
Dirigeant principal de la technologie
Service numérique canadien

Aaron Snow
Dirigeant principal
Centre pour un gouvernement vert

Nick Xenos
Directeur exécutif
Bureau de l’accessibilité de la fonction publique

Yazmine Laroche
SM, Accessibilité de la fonction publique

Alfred MacLeod
SMA, Accessibilité de la fonction publique
Fonctions habilitantes

Doreen Gagnon
Ressources humaines

Kelly Acton
Communications stratégiques et affaires ministérielles

Karen Cahill
Dirigeante principale des finances

Nathalie Lalonde
Vérification interne et évaluation

Samantha Tattersall
Priorités et planification
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines

Nancy Chahwan
Dirigeante principale des ressources humaines

Sandra Hassan
Rénumération et relations de travail

Marie-Chantal Girard
Pensions et avantages sociaux

Jean-Francois Fleury
Gouvernance, planification et politiques

Tolga Yalkin
Politiques et programmes en milieu de travail

Paule Labbé
Cadres supérieurs et développement du leadership

Fred Begley
Dirigeant principal des ressources Humaines (p.i.)
Bureau du contrôleur général

Roch Huppé
Contrôleur général

Kathleen Owens
Services acquis et actifs

Yves Bacon
Transformation de la gestion financière

Diane Orange
Revue des immobilisations

Mike Milito
Vérification interne

Roger Ermuth
Gestion financière
Secrétariat du Conseil du Trésor

Peter Wallace, secrétaire du Conseil du Trésor
Administrateur général du Secrétariat du Conseil du Trésor
Appuyé par un secrétaire délégué et quatre sous-ministres

Erin O’Gorman, Secrétaire déléguée
Travaille avec le secrétaire, assure le leadership sur la gestion du Comité du Cabinet du Conseil du Trésor
Le secrétaire et son déléguée dirigent le Secrétariat du Conseil du Trésor, qui est divisé en six domaines thématiques :
- Ressources humaines
- Fonction de contrôleur
- Information (y compris le numérique)
- Accessibilité
- Soutien direct au Conseil du Trésor
- Fonctions habilitantes
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines
La dirigeante principale des ressources humaines est responsable de l’orientation et du leadership pangouvernementale en matière de gestion des personnes à l’appui d’une fonction publique compétente, inclusive et saine

Nancy Chahwan
Dirigeante principale des ressources humaines
Le Bureau de la dirigeante principale des ressources humaines appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et en fournissant une orientation stratégique pour la gestion des personnes et des milieux de travail dans la fonction publique
- dirigeant les négociations avec les agents négociateurs et en gérant la numération globale afin que les conventions collectives, les régimes de pensions et d’avantages sociaux soient équitables et viables
- établissant des conditions d’emploi, y compris la gestion des talents et le rendement du groupe Cadre de la direction
- surveillant les conditions du milieu de travail et l’effectif par l’acquisition et l’analyse des données
- dirigeant la collectivité des ressources humaines afin de favoriser la collaboration, l’innovation et la cohérence à l’échelle du gouvernement du Canada
Politiques clés :
- La Politique sur la gestion des personnes établit les attentes à l’égard des administrateurs généraux et les gestionnaires dans l’administration publique centrale, en vue de créer un effectif à haut rendement et un environnement de travail moderne, sain et respectueux
- La Politique sur la gestion des talents des cadres supérieurs établit les attentes propre à la gestion du groupe Cadre de la direction dans l’administration publique centrale
- La Politique à l’intention des cabinets des ministres assure la cohérence et la transparence de la gestion des finances, du personnel et de l’administration
Bureau du contrôleur général
Le contrôleur général du Canada est responsable de l’orientation et du leadership à l’échelle du gouvernement concernant la fonction de contrôleur dans les domaines de la gestion financière, de la vérification interne, des comptes publics, de la liaison avec le Procureur General et des services acquis et des actifs
Correction
La version originale de ce document contient une erreur qui indique : « Le contrôleur général du Canada est responsable de l’orientation et du leadership à l’échelle du gouvernement concernant la fonction de contrôleur dans les domaines de la gestion financière, de la vérification interne, des comptes publics, de la liaison avec le Procureur General et des services acquis et des actifs. ». Le document doit indiquer : « Le contrôleur général est responsable de l'orientation et du leadership à l'échelle du gouvernement concernant la fonction de contrôleur dans les domaines de la gestion financière, de la vérification interne, des comptes publics, de la liaison avec le vérificateur général et des services acquis et des actifs. »

Roch Huppé
Contrôleur général
Le Bureau du contrôleur général appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et fournissant une orientation stratégique pour la fonction de controleur dans la fonction publique, y compris en matière de vérification interne, de gestion de projets et de gestion des biens immobiliers et du matériel
- fournir une direction et une surveillance stratégique aux dirigeants principaux des finances du gouvernement du Canada
- présentant des analyses proactives et des recommandations sur les questions de la gestion et de politique comme la gestion ministérielle et les autorisations de dépenser et en contribuant à la surveillance pangouvernementale au moyen de services d’assurance et de conseils
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris les estimations des coûts et les risques financiers
Politiques clés :
- La Politique sur la gestion financière, qui prévoit les principales responsabilités des administrateurs généraux, des dirigeants principaux des finances et d’autres cadres supérieurs dans l’exercice d’une gestion financière efficace
- La Politique sur les paiements de transfert, qui explique les rôles et responsabilités pour l’exécution et la gestion des programmes de paiements de transfert
- La politique sur la planification et la gestion des investissements, qui établit l’orientation de la planification et de la gestion des actifs et des services acquis pour s’assurer que ces activités permettent d’optimiser les ressources et démontrent une saine gestion de l’exécution des programmes
Bureau du dirigeant principal de l’information
Le dirigeant principal de l’information est responsable de la planification et de la gestion de la technologie et de la gérance des renseignements et des données pour le compte du gouvernement du Canada

Francis Bilodeau
Dirigeant principal de l’information (affectation intérimaire)
Le Bureau du dirigeant principal de l’information appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et une orientation stratégique concernant la transformation numérique, les services, la sécurité, la gestion de l’information et la technologie de l’information dans la fonction publique
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris sur l’utilisation des technologies numériques et les questions se rapportant à la vie privée
- collaborer avec les ministères et organismes afin d’améliorer leur capacité en matière de services numériques, appuyer l’utilisation des approches numériques dans les opérations gouvernementales et concevoir des outils et des ressources afin de répondre aux besoins des utilisateurs
- diriger la collectivité des dirigeants principaux de l’information du gouvernement du Canada afin de promouvoir l’adoption des pratiques exemplaires pour la gestion de l’information et la prestation des services numériques
Politiques clés :
- La Politique sur les services et le numérique constitue un ensemble intégré de règles sur la façon dont le gouvernement du Canada gère la prestation des services, les renseignements et les données, la technologie de l’information et la cyber sécurité
- La Politique sur la sécurité du gouvernement, qui fournit une orientation pour gérer la sécurité du gouvernement à l’appui de l’exécution des programmes et de la prestation des services du gouvernement du Canada et la protection de l’information
Bureau de l’accessibilité dans la fonction publique
La sous-ministre de l’Accessibilité dans la fonction publique est chargée d’aider la fonction publique du Canada à respecter les exigences de la Loi canadienne sur l’accessibilité

Yazmine Laroche
Sous-ministre, Accessibilité dans la fonction publique
Le Bureau de l’accessibilité dans la fonction publique appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- fournissant des conseils stratégiques aux ministères et aux organismes fédéraux concernant les questions touchant l’accessibilité et l’inclusion, en :
- permettant aux fonctionnaires d’acquérir les connaissances sur la façon de mieux concevoir et exécuter des programmes et des services accessibles
- fournissant des guides et des outils sur la façon de supprimer les obstacles dans le cadre des initiatives telles que le Fonds centralisé pour un milieu de travail habilitant et en ligne au moyen du Carrefour d’accessibilité
- fournissant des conseils stratégiques, éclairés par l’interaction avec les personnes handicapées, aux ministères et aux organismes fédéraux
- améliorant le recrutement, le maintien en poste et la promotion des personnes handicapées
- améliorant l’accessibilité du milieu de travail physique
- rendant la technologie utilisables par tous
Appuyant directement le Conseil du Trésor
Secteur de la gestion des dépenses
Le secteur de la gestion des dépenses joue un rôle central dans la planification et la coordination des dépenses fédérales
Le secteur de la gestion des dépenses appuie le Conseil du Trésor en :
- veillant à ce que le Parlement supervise et approuve la façon dont les fonds sont dépensés à la suite d’une décision de financement
- assurant la transparence des dépenses envers le Parlement et les Canadiens
Secteurs des programmes
Les secteurs des programmes sont l’interface avec les ministères qui préparent des présentations au Conseil du Trésor
Il y a quatre secteurs de programme :
- opérations gouvernementales
- programmes sociaux et culturels
- programmes économiques
- affaires internationales, sécurité et justice
Les secteurs de programmes appuient le Conseil du Trésor en :
- examinant les mémoires au Cabinet et les présentations au Conseil du Trésor des départements
- fournissant une orientation, des conseils et un soutien aux organisations fédérales dans la mise en œuvre et l’application des politiques
- fournissant des conseils et en présentant des présentations aux ministres du Conseil du Trésor
Secteur des affaires réglementaires
Le secteur des affaires réglementaires établit des politiques et des stratégiques visant à appuyer le système de réglementation fédérale en :
- appuyant et coordonnant les efforts visant à promouvoir la coopération en matière de réglementation avec des partenaires clés au pays et à l’étranger
- dirigeant les efforts horizontaux de la modernisation de la réglementation
- effectuant des examens réglementaires ciblés
Le secteur des affaires réglementaires appuie le Conseil du Trésor dans son rôle en tant que Comité du Conseil privé en :
- fournissant des conseils et déposant des présentations sur la réglementation et des décrets en conseil qui ne portent pas sur une nomination au Conseil du Trésor
Fonctions d’appui
Les fonctions habilitantes appuient les opérations internes du Secrétariat du Conseil du Trésor. Dans certains cas, ils peuvent également collaborer avec d’autres ministères pour promouvoir le mandat du Conseil du Trésor pour une bonne gestion
Communications stratégiques et affaires ministérielles
Gérer les réunions du Conseil du Trésor et fournir un soutien pour ces réunions, les affaires parlementaires, les affaires du Cabinet et les relations avec d’autres ministères fédéraux. L’équipe est également chargée de l’élaboration des produits de communication internes et externes et de l'élaboration de politiques visant à superviser les communications du gouvernement, y compris la publicité
Vérification interne et évaluation
Fournir des services indépendants et objectifs d'évaluation et d'assurance visant à améliorer la gestion des programmes et opérations du Secrétariat du Conseil du Trésor
Ressources humaines
Fournir des conseils en matière de ressources humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor
Priorités et planification
Collaborer avec d’autres secteurs pour s’assurer que les conseils stratégiques ministériels sont coordonnés et cohérent. Le secteur dirige également des activités clés visant à appuyer l’excellence en gestion à l’échelle du gouvernement, ainsi que la gouvernance au sein du Secrétariat du Conseil du Trésor
Services juridiques ministériels
Fournir des conseils juridiques au Conseil du Trésor et au Secrétariat du Conseil du Trésor
Services ministériels et dirigeant principal des finances
Assiste le Secrétaire du Conseil du Trésor dans l’administration interne du Secrétariat du Conseil du Trésor, y compris la gestion financière, la sécurité, la gestion de l’information, la technologie de l’information et la gestion des installations et du matériel
Fonctions appuyant d’autres ministères
Centre pour un gouvernement vert
Assurer un leadership en vue des opérations à faibles émissions de carbone, résilientes face au climat et à l’échelle du gouvernement du Canada
Service numérique canadien
Collaborer avec les ministères pour améliorer les services
Les travaux des subsides
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Dans cette section
- Subsides
- Autorisations requises pour les dépenses du gouvernement
- Rôles et responsabilités pendant une demande de crédits
- Principales étapes à franchir pour obtenir des crédits
- Rapports déposés devant le Parlement dans le cadre des travaux des subsides
- Survol du cycle de crédits actuel
- Annexe 1 : Aperçu des dépenses du gouvernement
- Annexe 2 : InfoBase du GC
Subsides
En vertu de la loi, toutes les dépenses du gouvernement doivent être approuvées Parlement
Les « travaux des subsides » sont le processus par lequel le gouvernement demande au Parlement d’autoriser ses dépenses prévues par la voie législative, c’est‑à‑dire les lois de crédits
- Les « budgets des dépenses » sont une série de rapports qui exposent des détails à l’appui d’un projet de loi de crédits en établissant les plans de dépenses du gouvernement
Le président du Conseil du Trésor, soutenu par le Secrétariat du Conseil du Trésor, a un nombre de rôles et de responsabilités quant aux travaux des subsides :
Préside le Conseil du Trésor, un comité du Cabinet responsable d’examiner et d’approuver les propositions ministérielles de dépenses et d’autres autorisations
Dépose les budgets des dépenses (plans de dépenses) et présente les projets de loi de crédits liés au Parlement
Comparaît devant des comités parlementaires afin de rendre des comptes sur le contenu des budgets des dépenses et les projets de loi de crédits
Dépose les rapports ministériels de planification et de résultats (rendement) et les Comptes publics devant le Parlement (dépenses réelles)
Autorisations requises pour les dépenses du gouvernement

Version textuelle
Ce graphique présente le processus d’obtention des autorisations pour les dépenses du gouvernement. La première étape est l’approbation de la politique, qui couvre l’orientation fondamentale, du Cabinet. La deuxième étape est la décision de financement, qui inclut la source de financement, du ministre des Finances ou du Premier ministre. La troisième étape est celle des dépenses et des autres autorisations, dans le cadre de laquelle les nouvelles dépenses et le budget des dépenses sont approuvés par le Conseil du Trésor. La dernière étape est celle d’attribution des crédits par le parlement.
Rôles et responsabilités pendant une demande de crédits
Conseil du Trésor::
- Remplit un rôle décisionnel central dans le contexte des travaux des subsides du gouvernement, y compris les plans de dépenses et la production de rapports
- Approuve les demandes ministérielles d’ajustements des crédits, selon ce qui est demandé dans les présentations au Conseil du Trésor ou d’autres propositions
Secrétariat du Conseil du Trésor:
Soutient le Conseil du Trésor dans le contexte de ses rôles et de ses responsabilités ci‑dessus, ce qui comprend :
- examiner les plans de dépenses et de mise en œuvre visant l’efficience des programmes et l’harmonisation avec les priorités du gouvernement
- soutenir le processus des crédits en préparant les budgets des dépenses et en surveillant les dépenses gérées centralement (par exemple, les crédits centraux pour les autorisations de dépenser que l’on peut reporter d’un exercice au suivant)
Principales étapes à franchir pour obtenir des crédits
Approbation par le Conseil du Trésor des présentations au Conseil du Trésor ou des aide‑mémoire
- L’approbation par le Conseil du Trésor permet d’inclure les fonds et les autorisations approuvés dans les budgets des dépenses
Dépôt du document des budgets des dépenses
- À la Chambre des Communes pendant chacune des 3 périodes d’octroi de crédits, habituellement 3 semaines ou plus avant la présentation des projets de loi de crédits
Comparutions devant des comités
- Dans les semaines qui suivent le dépôt, le Président comparaît au nom du gouvernement devant les comités parlementaires; d’autres ministres et des fonctionnaires peuvent aussi être appelés à comparaître
Présentation de lois de crédits
- Après l’examen en comité, les budgets des dépenses sont présentés et font l’objet d’un vote à la Chambre des communes à la dernière journée prévue de la période d’octroi de crédits et au Sénat dans la semaine qui suit (probablement)
Sanction royale
- Habituellement officialisée dans une semaine environ après l’adoption du projet de loi à la Chambre des communes, après quoi les crédits sont octroyés aux ministères
Rapports déposés devant le Parlement dans le cadre des travaux des subsides
Le président dépose typiquement 4 documents différents chaque année en ce qui concerne les crédits:
Les parties I et II du Budget principal des dépenses (le plan de dépenses du gouvernement et le Budget supplémentaire des dépenses ministérielles): déposées d’ici le 1er mars
Le Budget supplémentaire des dépenses: aucun nombre fixe par année n’est prévu, mais ce budget peut être déposé en mai, à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre ainsi qu’en février
Les plans ministériels (la partie III du Budget principal des dépenses): habituellement déposés en mars (quelques semaines après le Budget principal des dépenses), ils décrivent les plans de programme et de dépenses ministériels et les résultats escomptés pour l’année
Les rapports sur les résultats ministériels: habituellement déposés à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre, ils décrivent le rendement des organisations par rapport à leur plan ministériel
Le public et les parlementaires peuvent accéder aux renseignements présentés dans ces divers rapports dans l’InfoBase du GC (www.canada.gc.ca/InfoBaseGC)
Survol du cycle de crédits actuel

Version textuelle
Le cycle de dépenses du gouvernement en un coup d’œil comprend les étapes suivantes :
Le ministère demande des autorisations de dépenser pour approbation par le Conseil du Trésor.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor recueille les demandes approuvées par le Conseil du Trésor et dépose les documents budgétaires relatifs aux crédits provisoires, au Budget principal des dépenses et au Budget supplémentaire des dépenses à la Chambre des communes et au Sénat.
Le président du Conseil du Trésor, le secrétaire et d’autres hauts fonctionnaires comparaissent devant des comités parlementaires pour répondre à des questions concernant le budget des dépenses.
Le projet de loi de crédits correspondant au processus de préparation du budget des dépenses est déposé à la Chambre des communes.
- Projet de loi de crédits du budget provisoire pour les crédits provisoires
- Projet de loi pour la totalité des crédits relatifs au Budget principal des dépenses
- Totalité des crédits relatifs au Budget supplémentaire des dépenses
La Chambre des communes et le Sénat votent sur la Loi de crédits avant la fin de la Période d’octroi des crédits.
Les ministères et organismes reçoivent des crédits.
Annexe 1 : Aperçu des dépenses du gouvernement

Version textuelle
Ce diagramme circulaire montre que les autorisations de dépenses budgétaires pendant l’exercice 2019-2020 s’élevaient à 299,6 milliards de dollars, au moment du Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020, ce qui inclut 174 milliards de dollars en autorisations législatives (soit 58,1 %) et 125,6 milliards de dollars (soit 41,9 %) en autorisations votées.

Version textuelle
Ce diagramme à barres présente la composition des autorisations budgétaires pendant l’exercice 2019-2020 au moment du Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019-2020.
Parmi les autorisations législatives
- la dette publique était de 24,7 milliards de dollars
- les transferts aux autres ordres de gouvernement étaient de 77,9 milliards de dollars
- les transferts aux personnes étaient de 56,2 milliards de dollars
- les autres paiements prévus par la loi étaient de 15,2 milliards de dollars
Parmi les autorisations votées
- les budgets des immobilisations étaient de 8,1 milliards de dollars
- les paiements de transferts étaient de 42,2 milliards de dollars
- les budgets opérationnels, les crédits centraux du Conseil du Trésor et les paiements à des sociétés d’État (qui comprennent des dépenses prévues de 1,1 milliard de dollars en dépenses pour les soins à domicile et la santé mentale) étaient de 75,2 milliards de dollars
Notez que les barres du graphique peuvent ne pas correspondre aux totaux en raison de l’arrondissement.

Version textuelle
Un graphique linéaire montre que la croissance du PIB nominal était supérieure à la croissance des autorisations de dépenses budgétaires, de l’exercice 2001-2002 à l’exercice 2017-2018, à l’exception de la fin de 2009 à 2011. Il en résulte que les autorisations de dépenses budgétaires étaient d’environ 70 % plus élevées en 2017 qu’en 2001 par rapport au PIB nominal, qui était d’environ 90 % plus élevé. (Source : Comptes publics du Canada et tableau CANSIM 380-0064)
Source : Comptes publics et CANSIM 380-0064

Version textuelle
Un graphique linéaire montre que la croissance des autorisations de dépenses budgétaires votées depuis l’exercice 2015-2016 a été nettement supérieure (21 %) à celle du PIB nominal (à 9 %), alors que les autorisations de dépenses législatives ont diminué de l’exercice 2015-2016 à l’exercice 2016-2017 et sont retournées légèrement au-dessus des niveaux de l’exercice 2015-2016 pour l’exercice 2017-2018 (en hausse de 1 % sur la période).
Source : Comptes publics et CANSIM 380-0064
Annexe 2 : InfoBase du GC
Source de référence « guichet unique » où le public et les parlementaires peuvent obtenir des données sur les finances, les employés et les résultats du gouvernement
L’outil Web comprend des données du gouvernement fédéral, rassemblant des renseignements auparavant répartis dans plus de 500 rapports gouvernementaux, dont les Comptes publics, les budgets principaux des dépenses et les plans ministériels
L’InfoBase est un instrument clé permettant d’afficher les résultats ministériels visés par la Politique sur les résultats, contribuant à améliorer la transparence auprès du Parlement et des Canadiens
L’outil de suivi du budget rend possible le suivi de certains postes budgétaires de l’approbation à la prestation de services
Les travaux des subsides
-
Dans cette section
- Résumé
- Introduction
- Renseignements généraux et contexte
- Projet pilote visant à harmoniser le budget fédéral avec les budgets des dépenses (« Alignement du budget des dépenses sur le budget », 2018 à 2019 et 2019 à 2020)
- Façon dont le Secrétariat du Conseil du Trésor soutient les travaux des subsides
- Conclusion
- Appendice
- Bureau de première responsabilité
- Appendice : Le calendrier des budgets des dépenses, de novembre 2019 à juin 2021
Résumé
Voici une explication des « travaux des subsides », par lesquels le gouvernement demande au Parlement d’autoriser les fonds dont il a besoin pour respecter ses obligations financières. Le document présent résume :
- les principales étapes à franchir au moment de transmettre au gouvernement les dépenses annuelles projetées du gouvernement (appelées les budgets des dépenses) aux fins d’examen et d’approbation, ce qui fournit au gouvernement les fonds nécessaires à ses activités
- le rôle de soutien du Secrétariat du Conseil du Trésor en ce qui concerne les budgets des dépenses et l’approbation parlementaire des dépenses
Introduction
Le Système de gestion des dépenses met en place le cadre prévoyant notre façon de hiérarchiser, de planifier, d’affecter et d’encadrer les dépenses des fonds publics à l’échelle du gouvernement. Les travaux des subsides, le processus par lequel on demande au Parlement d’autoriser les dépenses du gouvernement par la voie législative (les lois de crédits), n’est qu’une constituante de ce système plus large. Le Parlement est l’unique détenteur du pouvoir d’accorder des crédits, qui sont le montant et l’objet (ou la destination) de toutes les dépenses publiques.
Le dépôt des documents des budgets des dépenses du gouvernement et la présentation de projets de loi de crédits, qui autorisent les dépenses du gouvernement, à la Chambre des communes font partie des principales fonctions du président du Conseil du Trésor.
Renseignements généraux et contexte
Le budget fédéral établit la façon dont le gouvernement entend répartir les fonds entre ses priorités. Une fois les provenances des fonds approuvées, les ministres cherchent à mettre en œuvre des initiatives dans leurs champs de compétence en préparant des présentations au Conseil du Trésor où ils demandent l’autorisation des dépenses requises et d’autres autorisations pour leurs initiatives. Une fois que le Conseil du Trésor a donné son approbation, les autorisations de dépenser liées aux initiatives peuvent alors être demandées au Parlement.
Le Parlement approuve les autorisations de dépenser de 2 manières :
- Approbation legislative : Il autorise les dépenses à l’aide de lois particulières (par exemple, les frais de la dette publique, les programmes de soutien du revenu, la péréquation, les transferts sociaux et en matière de santé). Les postes législatifs comptent pour environ les deux tiers des autorisations de dépenser du gouvernement
- Crédits annuels : En ce qui concerne le tiers restant des autorisations de dépenser du gouvernement, l’approbation parlementaire est sollicitée au moyen de projets de loi de crédits (parfois appelées « affectation de crédits ») pour les programmes qui nécessitent l’approbation du Parlement chaque année (par exemple, les budgets de fonctionnement et d’immobilisations des ministères, les subventions et les contributions et certains paiements aux sociétés d’État)
Le plan des dépenses annuel et les priorités en matière d’affectation des ressources du gouvernement figurent dans les documents des budgets des dépenses. Le Parlement a l’occasion d’étudier ces documents avant que le gouvernement ne présente le projet de loi de crédits lié. Une fois que le Parlement l’a approuvé, le projet de loi devient une loi de crédit qui permet au gouvernement d’effectuer des paiements puisés dans le Trésor.
Les travaux des subsides parlementaires comportent 2 éléments :
- le dépôt de documents (les budgets des dépenses) au Parlement à l’appui des projets de loi de crédits présentés au cours de chaque période d’octroi de crédits
- le processus par lequel le gouvernement demande une autorisation de dépenser parlementaire (au moyen de projets de loi de crédits) pour la partie des dépenses générales pour laquelle des crédits sont accordés chaque année dans le cadre du plan budgétaire
Le président est responsable de déposer les documents des budgets des dépenses, au nom du gouvernement, à la Chambre des communes. Le budget des dépenses comprend les annexes proposées du projet de loi de crédits, qui est habituellement déposé à la Chambre dans un délai de quelques semaines suivant le dépôt du budget des dépenses. Les annexes figurant dans le projet de loi de crédits permettent au gouvernement d’obtenir l’autorisation de dépenser parlementaire qui est nécessaire aux dépenses de programme.
Le président est aussi responsable de répondre aux questions du Parlement qui portent sur les plans de dépenses du gouvernement, en plus de celles de son ministère (le Secrétariat du Conseil du Trésor) et du portefeuille général (qui inclut l’École de la fonction publique du Canada, le Commissariat au lobbying, l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public et le Commissariat à l’intégrité du secteur public). Les votes à la Chambre des communes qui portent sur les « projets de loi de finances », dont les budgets des dépenses, sont des questions de confiance.
Typiquement, le président dépose chaque année 4 documents différents liés au processus d’attribution des crédits :
- Les parties I et II du Budget principal des dépenses (le plan de dépenses du gouvernement et le Budget supplémentaire des dépenses ministériel) : déposées d’ici le 1er mars
- Le Budget supplémentaire des dépenses : aucun nombre fixe par année n’est prévu, mais ce budget peut être déposé en mai, à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre ainsi qu’en février
- Les plans ministériels (la partie III du Budget principal des dépenses) : habituellement déposés en mars (quelques semaines après le Budget principal des dépenses), ils décrivent les plans de programme et de dépenses ministériels et les résultats escomptés pour l’année
- Les rapports sur les résultats ministériels : habituellement déposés à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre, ils décrivent le rendement des organisations par rapport à leur plan ministériel
Projet pilote visant à harmoniser le budget fédéral avec les budgets des dépenses (« Alignement du budget des dépenses sur le budget », 2018 à 2019 et 2019 à 2020)
Les parlementaires ont exprimé leur désir d’une transparence accrue dans les rapports sur les dépenses du gouvernement, ce qui leur permettrait de mieux demander des comptes au gouvernement. Une préoccupation importante des parlementaires a souvent été la difficulté de comparer le document du budget annuel du gouvernement et les autorisations de dépenser que le gouvernement demande au Parlement d’approuver pendant le processus d’attribution des crédits (à l’aide des budgets des dépenses et des projets de loi de crédits). Notamment, les annonces effectuées dans le cadre du budget ne sont pas typiquement incluses dans le Budget principal des dépenses, puisqu’elles ont tendance à ne pas être prêtes assez tôt pendant le processus de préparation.
En réponse aux préoccupations des parlementaires, un projet pilote visant à mieux harmoniser les budgets des dépenses et le budget fédéral a été réalisé en 2018 à 2019 et en 2019 à 2020. Il a nécessité l’ajustement du moment du dépôt des documents, et la Chambre des communes a approuvé à ces fins un changement temporaire au Règlement en juin 2017. Au cours des 2 dernières années de la 42e législature, ces dispositions provisoires du Règlement ont permis de reporter le dépôt du Budget principal des dépenses jusqu’au 16 avril de l’exercice financier afin que l’on puisse tenir compte des mesures du budget annoncées au début du printemps. Le gouvernement s’est aussi engagé à déposer les plans ministériels en même temps que le Budget principal des dépenses en 2018 à 2019 et en 2019 à 2020, de sorte que les plans puissent évoquer les mesures du budget annoncées pour l’exercice financier à venir.
Plus précisément, voici en quoi consistait le calendrier de production des rapports du gouvernement destinés au Parlement sur les crédits pendant le projet pilote :
- un budget provisoire des dépenses : déposé d’ici le 1er mars
- les parties I et II du Budget principal des dépenses (le plan de dépenses du gouvernement et le Budget principal des dépenses ministériel) et les plans ministériels (la partie III du Budget principal des dépenses) : déposés simultanément d’ici le 16 avril
- le Budget supplémentaire des dépenses : déposé deux fois en 2018 à 2019, soit en automne et en hiver
- les rapports sur les résultats ministériels (octobre et novembre) et les Comptes publics (octobre) ont continué d’être déposés comme ils l’étaient déjà, puisqu’aucun changement n’était requis
En raison du projet pilote, les budgets principaux des dépenses de 2018 à 2019 et de 2019 à 2020 ont été déposés après le dépôt du budget fédéral et tenaient compte des dépenses annoncées dans le budget de chaque exercice financier. Dans les budgets des dépenses de 2018 à 2019, ce processus était soutenu par l’instauration d’un nouveau crédit central, géré par le Conseil du Trésor, pour l’exécution du budget : le crédit 40 du Conseil du Trésor. Afin de favoriser une mise en œuvre ponctuelle des mesures du budget de 2018, le crédit 40 du Conseil du Trésor comprend un financement pour tous les postes du budget de 2018 (c’est-à‑dire que le tout était inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses).
En janvier 2019, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires a publié un rapport intitulé « Améliorer la transparence et le contrôle parlementaire des plans de dépenses du gouvernement ». Le gouvernement a adopté un certain nombre de changements dans le Budget principal des dépenses de 2019 à 2020 en réaction au rapport et à d’autres recommandations de parlementaires. Entre autres, il a mis en œuvre des crédits ministériels propres aux mesures pour les dépenses du budget de 2019, ce qui était différent du crédit 40 du Conseil du Trésor de l’année précédente.
Une autre décision devra être prise afin de confirmer si (et comment) une réforme des budgets des dépenses sera entreprise à l’issue du projet pilote Alignement du budget des dépenses sur le budget.
Façon dont le Secrétariat du Conseil du Trésor soutient les travaux des subsides
Le Secrétariat du Conseil du Trésor soutient les travaux réalisés par le Conseil du Trésor en surveillant les dépenses de programme continues; en encadrant les plans de dépenses; et en contribuant à l’adoption d’une discipline dès le départ pour les nouvelles initiatives de dépenses au fil de l’examen et de l’approbation des présentations au Conseil du Trésor.
Les propositions de dépenses ministérielles sont présentées au Secrétariat du Conseil du Trésor de 2 façons :
- à titre d’intrant à la mise à jour annuelle des niveaux de référence, à l’automne, lorsque des ajustements sont apportés à tous les budgets ministériels (ou aux niveaux de référence) selon les besoins pour tenir compte des décisions prises depuis l’exercice financier précédent en prévision du prochain Budget principal des dépenses
- les présentations ministérielles, où l’on demande l’autorisation d’inclure des postes dans les documents des budgets supplémentaires des dépenses afin que le Parlement approuve les dépenses en cours d’exercice
Conclusion
Le président du Conseil du Trésor, soutenu par le Secrétariat du Conseil du Trésor, a un certain nombre de rôles et de responsabilités à remplir dans le contexte des travaux des subsides, qui contribuent à faire en sorte que le gouvernement puisse faire avancer son programme. Plus précisément, ces rôles permettent au gouvernement d’exécuter ses priorités, d’obtenir les autorisations de dépenser parlementaires requises et de veiller à une exécution ponctuelle, tout en garantissant une surveillance adéquate, en tenant dûment compte de la bonne gouvernance des ressources publiques et s’assurant que des comptes sont rendus au Parlement et au public. Pour le président, il faut donc porter une étroite attention au calendrier des crédits et aux activités qui y figurent.
Les travaux des subsides sont une partie du Système de gestion des dépenses général, qui établit le cadre des fonctions pangouvernementales d’établissement des priorités, de planification, d’affectation et de surveillance.
Dans son ensemble, le Système de gestion des dépenses :
- établit les budgets des dépenses et fournit l’approbation parlementaire des crédits
- assure une surveillance et un contrôle des dépenses gouvernementales
- soutient l’établissement des priorités par les ministres et la prise de décision en matière de dépenses au niveau fédéral
- établit les responsabilités ministérielles, dont l’obligation d’évaluer les dépenses permanentes en fonction des priorités
- rend des comptes au Parlement sur le rendement et les résultats des programmes
Appendice
Calendrier des budgets des dépenses, de novembre 2019 à juin 2021
Bureau de première responsabilité
Glenn Purves
Secrétaire adjoint
Secteur de la gestion des dépenses
613-369-9568
Appendice : Le calendrier des budgets des dépenses, de novembre 2019 à juin 2021
Dans les 15 jours suivant l’ouverture d’une nouvelle législature
Le président dépose une déclaration sur l’utilisation des mandats spéciaux du gouvernement général, s’il y en a qui ont été émis.
Fin du mois de novembre
Si le Parlement siège et si le gouvernement juge qu’il le faut, le président pourrait déposer un Budget supplémentaire des dépenses dirigé (limité).
Le projet de loi de crédits lié serait présenté et ferait l’objet d’un vote à la Chambre des communes au début du mois de décembre, puis au Sénat immédiatement après.
À la suite de la sanction royale, le gouverneur général lance un mandat (une autorisation) pour que les fonds sont puisés dans le Trésor.
De février au début du mois de mars
Le président dépose le dernier Budget supplémentaire des dépenses pour 2019 à 2020 et, d’ici le 1er mars, le Budget principal des dépenses de 2020 à 2021.
Le président, le secrétaire et d’autres représentants sont invités à titre de témoins devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes, ou devant le Comité sénatorial permanent des finances nationales.
De la mi‑mars à la fin du mois de mars
Un projet de loi de crédits pour les budgets supplémentaires des dépenses et un projet de crédits provisoire pour le Budget principal des dépenses sera présenté à la Chambre des communes en mars, d’ici la dernière journée prévue de la période d’octroi de crédits prenant fin le 26 mars. (Les crédits provisoires sont une avance des fonds demandés dans le Budget des dépenses; elle sert à répondre aux besoins de la fonction publique du 1er avril, soit le commencement du nouvel exercice financier, à l’adoption de l’intégralité des crédits pour le Budget principal des dépenses, en juin.)
Le Sénat adopte les projets de loi de crédits pour les budgets supplémentaires des dépenses et les crédits provisoires pour le Budget principal des dépenses.
À la suite de la sanction royale, le gouverneur général lance un mandat accordant une autorisation pour que les fonds soient puisés dans le Trésor.
De mars à mai
Des comités permanents parlementaires étudient les budgets des dépenses de chaque ministère et de chaque organisme. Les ministres et des représentants sont invités à titre de témoins.
Le président et de hauts représentants du Secrétariat témoignent devant des comités parlementaires sur les budgets des dépenses du Secrétariat et à l’échelle du gouvernement.
D’ici le 31 mai
Des comités permanents de la Chambre des communes produisent un rapport, ou sont réputés en avoir produit un, sur les budgets des dépenses individuels des ministères. Le comité plénier peut également étudier certains budgets des dépenses ministériels, dont celui d’un ministère choisi par l’opposition.
D’ici la fin du mois de juin
La Chambre des communes conclut le début sur l’intégralité des crédits et le président présente le projet de loi de crédits intégrant à la dernière journée prévue de la période d’octroi de crédits prenant fin le 23 juin.
Le Sénat adopte l’intégralité du projet de loi de crédits. Lorsque le gouverneur général donne la sanction royale, le projet de loi devient une loi de crédits et un mandat est lancé afin de permettre aux ministères de prélever des fonds sur le Trésor.
Gestion des personnes dans la fonction publique fédérale
Vue d’ensemble du secteur public fédéral
- 60,3 G$ en rémunération globale
- 3 % du PIB
- 41 % des dépenses directes de programme
Le gouvernement fédéral est le plus grand employeur au pays
Le Conseil du Trésor assume le rôle d’employeur de 220 310 employés (en date du 31 mars 2019) pour 67 organisations figurant sur les annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques et qui constituent l’administration publique centrale.
Version textuelle
Ce graphique illustre les organisations du secteur public fédéral et le rôle du Conseil du Trésor dans la gestion des personnes de chaque groupe. En date du 31 mars 2019, le secteur public fédéral comptait 520 690 employés. Le Conseil du Trésor :
- est l’employeur pour l’administration publique centrale, qui compte 220 310 employés de 67 organisations;
- fixe la rémunération et les avantages sociaux des 24 609 membres de la réserve des Forces armées canadiennes; des 66 856 membres de la Force régulière des Forces armées canadiennes et des 22 195 membres de la Gendarmerie royale du Canada*;
- n’est pas l’employeur des 119 052 employés des sociétés d’État et des 45 sociétés mères, ni des 67 668 employés de 20 organismes distincts.
*Ce chiffre comprend 3 773 membres civils qui sont réputés faire partie de l’administration publique centrale, ainsi que 17 811 agents et 611 officiers brevetés de la GRC
L’administration publique centrale en chiffres
Version textuelle
L’administration publique centrale en chiffres présente un graphique linéaire illustrant la croissance de l’administration publique centrale de 2000 à 2019. Trois groupes sont observés : les cadres, les non-cadres et les travailleurs du savoir.
Ce graphique est basé sur l’année de référence 2000, qui était fixée à 100. C’est une mesure de la croissance à partir de l’année de référence 2000.
En 2019, les indices de croissance observés étaient les suivants :
- Travailleurs du savoir : 196
- ce qui indique une croissance de 96 % depuis 2000
- EX : 170
- ce qui indique une croissance de 70 % depuis 2000
- Non EX : 144,
- ce qui indique une croissance de 44 % depuis 2000
- Travailleurs du savoir : 196,
- ce qui indique une croissance de 96 % depuis 2000
En 2000, l’administration publique centrale était composée de 3 302 cadres et de 148 762 non-cadres, dont 24 748 travailleurs du savoir.
Le graphique comprend des encadrés indiquant la répartition par sexe et par première langue officielle en 2019 de chaque groupe, de la manière suivante :
- Cadres
Hommes : 50,6 % (65 % anglophones, 35 % francophones)
Femmes : 49,4 % (68 % anglophones, 32 % francophones)
Population des EX totale : 5 626 - Non-cadres :
Hommes : 44,8 % (70 % anglophones, 30 % francophones)
Femmes : 55,2 % (67 % anglophones, 32 % francophones)
Population non-EX totale = 214 684 (y compris les travailleurs du savoir) - Travailleurs du savoir :
Hommes : 51,8 % (67 % anglophones, 33 % francophones)
Femmes : 48,2 % (69 % anglophones, 31 % francophones)
Population des travailleurs du savoir totale = 48 421
Sondage auprès des fonctionnaires fédéraux de 2018
75 %
Satisfaits de l’emploi
68 %
Satisfaits de l’organisation
66 %
Se sentent valorisés
Mobilisation des employés
81 %
Traités de façon respectueuse
72 %
Chacun reconnu comme égal
78 %
L’organisation soutient la diversité
78 %
L’organisation respecte les différences
Diversité et inclusion
Objet d’harcèlement
15 %
Objet de discrimination
8 %
Rôles et responsabilités du Conseil du Trésor
La Loi sur la gestion des finances publiques confère au Conseil du Trésor des pouvoirs et des responsabilités à l’égard de l’administration publique centrale :
- Établir la rémunération et les conditions d’emploi pour 185 000 employés représentés et 5 626 cadres supérieurs, y compris les régimes de pension et des avantages
- Établir l’orientation stratégique pour la gestion des personnes
- Maintenir un milieu de travail sain, diversifié, inclusif, sécuritaire et bilingue
Les administrateurs généraux sont responsables de la gestion des ressources humaines au sein de leurs organisations.
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines
Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines appuie les ministres du Conseil du Trésor et son président en dirigeant les activités de recherche, l’élaboration des politiques et les négociations collectives, l’élaboration des stratégies et des outils afin de s’assurer que les ministères et organismes peuvent gérer efficacement les ressources humaines, agissant comme responsable opérationnel de la gestion des personnes.
Établir la rémunération totale
Bref aperçu des agents négociateurs de l’administration publique centrale en mars 2018
- 84 % des employés de l’administration publique centrale sont syndiqués
- 185 000 membres syndiqués sont représentés par 16 agents négociateurs
- 60 % sont représentés par l’Alliance de la Fonction publique du Canada
- 28 conventions collectives de groupe
- 72 classifications d'emploi
Alliance de la Fonction publique du Canada
105 000 membres
Institut professionnel de la fonction publique du Canada
35 000 membres
Association canadienne des employés professionnels
15 000 membres
Syndicat des agents correctionnels du Canada
7 000 membres
Association canadienne des agents financiers
5 000 membres
Association des juristes de justice
2 000 membres
Fraternité internationale des ouvriers en électricité
1 000 membres
Association professionnelle des agents du service extérieur
1 000 membres
Guilde de la marine marchande du Canada
1 000 membres
Autres agents négociateurs
GMMC, APFC, APCMC, ACECMGF, FCDTLC-E, FGDTLC-W, UNIFOR, APASE
3 000 membres
Négociations collectives
Version textuelle
Ce graphique illustre le processus de négociation collective. Le processus suit les étapes suivantes :
- Le premier ministre obtient un mandat économique mondial de négociation
- Les mandats propres à un groupe sont obtenus auprès du président du Conseil du Trésor et d’autres représentants du Secrétariat du Conseil du Trésor, en fonction des pouvoirs délégués
- Les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor négocient avec les agents négociateurs*
- Les parties conviennent d’un accord de principe
- Les membres de l’unité de négociation votent afin de ratifier l’accord
- Le pouvoir de signer la convention collective est soumis à l’approbation du Conseil du Trésor
- La convention est signée
- La convention est mise en œuvre
*Pendant les négociations, un des partis peut déclarer une impasse, ce qui déclenche le mécanisme de règlement des différends applicable, soit par l’arbitrage, la conciliation ou la grève. Pour l’administration publique centrale, pendant la ronde des négociations collectives de 2018, 13 groupes ont choisi l’arbitrage, 13 groupes ont choisi la conciliation ou grève et 2 groupes n’ont pas encore donné un avis de négociation pour cette ronde.
Les conventions collectives régissent des aspects clés de la relation entre le gouvernement du Canada et ses employés, notamment :
- La paye et d’autres indemnités
- Les congés
- Les relations de travail
- Le perfectionnement professionnel
- Les conditions du milieu de travail
- La sécurité d’emploi
En tant qu’employeur, le Conseil du Trésor est responsable des pensions et des avantages sociaux
Pensions :
Les régimes sont prévus par une loi et ne font pas l’objet de négociation
Avantages sociaux :
Les assurances de soins de santé, de soins dentaires et d’invalidité sont négociées en dehors du processus de négociation collective
Régimes de pensions et d’avantages sociaux
Le président est le ministre responsable du Régime de retraite de la fonction publique en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique. Il rend compte au Parlement au nom de l'Office d'investissement des régimes de pensions du secteur public
Au 31 mars 2018, le régime de retraite :
607 587 membres au total
303 483 cotisants actifs
304 104 participants retraités du régime, survivants et participants ayant une pension différée
Pension annuelle moyenne de 31 628 $
Le gouvernement du Canada offre également d’autres régimes de retraite, y compris ceux des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada, des députés, des gouverneurs généraux et des diplomates
Le CT est responsable de l’établissement, de la modification et de la politique des cinq régimes d’avantages sociaux importants et chacun de ces régimes a son propre administrateur principal ou assureur. Au 31 mars 2019, la participation aux régimes était :
Version textuelle
Ce graphique indique le nombre de Canadiens couverts par l’un des cinq régimes d’avantages sociaux importants. Au 31 mars 2019, la participation aux régimes était :
- Régime d’assurance-invalidité : 230 000
- Régime de services dentaires pour les pensionnés : 291 000
- Régime de soins de santé de la fonction publique : 691 500
- Régime de soins dentaires de la fonction publique : 360 000
- Régime d’assurance pour les cadres de gestion de la fonction publique : 53 600
Politiques sur la gestion des personnes
Le Conseil du Trésor a la responsabilité de mettre en place un ensemble de politiques sur la gestion des personnes et le président du Conseil du Trésor a la responsabilité d’appuyer la mise en œuvre de ces politiques et de veiller à ce que les administrateurs généraux, les gestionnaires et la collectivité des ressources humaines reçoivent la formation et disposent des systèmes et des outils nécessaires pour mettre en œuvre ces politiques.
L’ensemble des politiques sur la gestion des personnes comprend deux politiques et 19 directives:
- La Politique sur la gestion des personnes établit les attentes concernant la gestion de tous les employés de l’administration publique centrale, y compris celles des cadres supérieurs. Exemples : la classification, l’équité en matière d’emploi, la gestion du rendement et des talents
- La Politique sur la gestion des cadres supérieurs établit les attentes supplémentaires propres à la gestion des cadres supérieurs dans l’administration publique centrale
L’ensemble des politiques du Conseil du Trésor sur la gestion des personnes a été mis à jour en 2019 dans le but de renforcer la gouvernance, le leadership et la mesure du rendement
Le président du Conseil du Trésor est également responsable des politiques à l’intention des cabinets des ministres, ce qui permet d’assurer la cohérence et la transparence de la gestion des finances, du personnel et de l’administration
Le milieu de travail
Le Conseil du Trésor a la responsabilité de maintenir un milieu de travail diversifié, inclusif et sans harcèlement ou violence, d’aider les employés à travailler dans leur langue officielle et de présenter des attentes claires pour le comportement et les valeurs partagées et l’éthique. Exemples des principales initiatives à l’appui de ces objectifs :
Centre pour le mieux-être, l’inclusion et la diversité
Fournit un soutien pour des milieux de travail sains, sécuritaires, diversifiés et inclusifs au moyen d’une plate-forme en ligne et de stratégies comportementales modernes. Le Centre cherche à fournir des conseils cohérents et à assurer un leadership sur les questions stratégiques se rapportant à l’inclusion et à la diversité et à présenter des feuilles de route claires pour le changement.
Centre d’excellence en langues officielles
Aide le gouvernement à mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles dans les institutions fédérales, y compris :
- Les communications et la prestation des services au public (partie IV)
- La langue de travail (partie V)
- La participation équitable des Canadiens d'expression française et d’expression anglaise (partie VI)
Centre d’expertise pour la santé mentale
Aide les organisations fédérales à mettre en œuvre la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologique en milieu de travail; aide les champions de la santé mentale et du bien-être, les dirigeants et leurs employés en leur fournissant des conseils d’experts, des ressources et des outils. Le Centre d’expertise pour la santé mentale est codirigé avec les syndicats.
Prévention du harcèlement, de la discrimination et de la violence
S’assurer que la fonction publique est un milieu de travail sans harcèlement, sans discrimination et sans violence; mettre à jour le cadre stratégique sur la prévention du harcèlement et de la violence afin de l’harmoniser avec le nouveau cadre législatif.
Annexe A : Principaux partenaires dans la gestion des ressources humaines
En plus du Secrétariat du Conseil du Trésor, les autres partenaires clés ayant des responsabilités dans la gestion des ressources humaines sont :
Administrateurs généraux des organisations
Détiennent la responsabilité principale de la gestion des ressources humaines au sein de leurs organisations. Cette responsabilité consiste, entre autres à orienter l’administration des ressources financières et humaines
Commission de la fonction publique
Protège l’intégrité du régime de dotation et l’impartialité de la fonction publique et gère les outils du recrutement pour la fonction publique
École de la fonction publique du Canada
Offre des possibilités d’apprentissage, de formation et de perfectionnement aux fonctionnaires et aide les administrateurs généraux à répondre aux besoins de leurs organisations en matière d’apprentissage
Bureau du Conseil privé
Appuie le greffier à titre de chef de la fonction publique, tout en orientant les priorités en matière de gestion des personnes à l’échelle de la fonction publique
Annexe B : Cadre législatif
Charte canadienne des droits et libertés
Garantit les droits et libertés qui y sont énoncés; sous réserve uniquement des limites raisonnables prescrites par la loi et dont la justification est démontrable dans le cadre d’une société libre et démocratique. Les tribunaux ont déterminé que la clause de « liberté d’association » confère des droits de négociation collective
Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP)
Confère des pouvoirs de gestion des RH au CT et/ou aux administrateurs généraux (organisation du travail, classification, discipline, cessation d’emploi, conditions d’emploi, établissement et modification du régime d’avantages sociaux de la FP);
Loi sur l’emploi dans la fonction publique (LEFP)
Établit les règles de dotation, les restrictions sur les activités politiques administrées par le public Commission de la fonction publique
Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral (LRTSPF)
Régit les négociations collectives et les relations de travail dans la fonction publique fédérale
Loi canadienne sur les droits de la personne (LCDP)
Interdit aux employeurs sous réglementation fédérale de faire de la discrimination fondée sur les motifs énumérés dans la Loi. Protège également le droit à l’équité salariale en établissant qu’il est discriminatoire de la part d’un employeur d’établir des écarts salariaux entre les hommes et les femmes qui accomplissent un travail de valeur égale.
Loi sur l'équité en matière d'emploi (LEE)
Établit des règles pour que les employeurs adoptent des pratiques proactives en matière d’emploi afin d’accroître la représentation de quatre groupes désignés, soit les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones et les minorités visibles.
Loi canadienne sur l'accessibilité (LCA)
Prévoit l’élaboration de normes d’accessibilité et donne au gouvernement le pouvoir de travailler avec les intervenants et aux personnes handicapées de créer de nouveaux règlements sur l’accessibilité qui s’appliqueront aux secteurs de compétence fédérale
Loi sur l'équité en matière d'emploi (LEE)
Établit un régime proactif d’équité salariale dans les secteurs public et privé fédéraux
Code canadien du travail, partie II
Établit le régime de santé et de sécurité au travail
Loi sur les langues officielles
Attribue des responsabilités au Conseil du Trésor et à son président, des règlements et des politiques sur les communications et les services au public, la langue de travail dans les institutions fédérales et la participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise dans les institutions fédérales.
Loi sur la pension de la fonction publique et autres lois relatives aux pensions
Établit les modalités des prestations de retraite des employés actuels et anciens du secteur public fédéral, de leurs survivants et de leurs personnes à charge
Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
Établit un processus sécurisé et confidentiel pour la divulgation d’actes répréhensibles graves en milieu de travail et la protection contre les représailles
Fiche d'information : Gestion des personnes dans la fonction publique fédérale
Sommaire
Le présent document donne un aperçu de la gestion des personnes dans la fonction publique, y compris les rôles et responsabilités administrés par le Conseil du Trésor en tant qu’employeur de l’administration publique centrale. L’employeur est appuyé par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada par l’entremise du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines.
Introduction
Le gouvernement fédéral, dont les coûts de rémunération totaux atteignent les 60,3 milliards de dollars par année, est le plus grand employeur au Canada (3 % du produit intérieur brut, ou 41 % des dépenses de programmes directes) et il est composé de l’administration publique centrale, d’organismes distincts, de sociétés d’État, de la Gendarmerie royale du Canada et des Forces armées canadiennes (Force régulière et Force de réserve). En date du 31 mars 2019, le secteur public fédéral employait près de 530 000 personnes.
Le Conseil du Trésor est l’employeur de 220 310 employés (au 31 mars 2019) au sein de l’administration publique centrale, qui comprend les 67 organisations mentionnées aux annexes I et IV de la Loi sur la gestion des finances publiques (par exemple, Santé Canada, le ministère de la Justice et Ressources naturelles Canada). À titre d’employeur, le Conseil du Trésor est responsable de la gestion des personnes au sein de l’administration publique centrale.
Le Conseil du Trésor et le président ont également des pouvoirs et des responsabilités pour d’autres secteurs du secteur public fédéral, mais ils sont plus limités que pour l’administration publique centrale.
- Les organismes distincts énumérés à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques (par exemple, l’Agence du revenu du Canada, et l’Agence Parcs Canada) ne font pas partie de l’administration publique centrale. Ces organismes sont des employeurs à part entière et sont responsables de leur propre gestion des ressources humaines. Cela étant dit, le Conseil du Trésor approuve les mandats et les conventions collectives de ces employeurs distincts.
- À compter de 2019, le Conseil du Trésor, à titre d’employeur des membres en uniforme de la Gendarmerie royale du Canada, a le pouvoir de fixer la rémunération et les avantages sociaux des membres. Les employés civils de la Gendarmerie royale du Canada sont des fonctionnaires de la fonction publique et font partie de l’administration publique centrale.
- Les membres des Forces armées canadiennes ne sont pas des employés du Conseil du Trésor, mais la Loi sur la défense nationale autorise le Conseil du Trésor à établir la rémunération et les avantages sociaux.
- Les sociétés d’État (par exemple, Postes Canada) sont des entités juridiques distinctes qui exercent un pouvoir sur les ressources humaines internes. Dans certains cas, le gouverneur en conseil peut exiger qu’une société d’État obtienne l’approbation du Conseil du Trésor de son mandat de négociation collective avant de négocier.
Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines appuie les ministres du Conseil du Trésor et son président en dirigeant la recherche, les politiques, les négociations collectives et l’élaboration de stratégies et d’outils pour veiller à ce que les ministères et les organismes puissent gérer efficacement.
Historique et contexte
En tant que comité du Cabinet ayant la responsabilité générale de la gestion des ressources humaines et financières au sein de l’administration publique centrale, le Conseil du Trésor, appuyé par le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, a les principales responsabilités suivantes :
- Établir la rémunération totale : établir une rémunération concurrentielle et durable (y compris les pensions et les avantages sociaux) et des conditions d’emploi; diriger la négociation de 28 conventions collectives avec 16 agents négociateurs représentant 185 000 employés; établir le cadre de classification qui détermine la façon dont le travail est organisé et évalué
- Établir les politiques de gestion des personnes : établir une orientation stratégique pour la gestion des personnes
- Le milieu de travail : maintenir un milieu de travail sain, diversifié, inclusif, bilingue et sécuritaire
Données démographiques sur l’effectif de l’administration publique centrale
Au 31 mars 2019, la majorité des 220 310 employés de l’administration publique centrale (85 %) sont nommés pour une période indéterminée (employés permanents). Les 15 % restants sont des employés nommés pour une période déterminée (durée définie du contrat), des employés occasionnels (contrats temporaires limités à 90 jours ouvrables) ou des étudiants (étudiants à temps plein embauchés dans le cadre de programmes étudiants approuvés). La croissance globale de l’administration publique centrale a été en grande partie stable au cours des 20 dernières années. Depuis 2000, la population des non-cadres a augmenté de 44 % (pour atteindre 214 684), bien qu’il soit à noter que dans cette population, les travailleurs du savoir ont augmenté de 96 % (pour atteindre 48 421). Au cours de la même période, le nombre de cadres a augmenté de 70 % (pour atteindre 5 626). Dans l’administration publique centrale, plus de 185 000 employés sont représentés par l’un des 16 agents négociateurs qui ont négocié 28 conventions collectives. La majorité (53,8 %) des employés travaillent à l’extérieur de la région de la capitale nationale.
Selon le rapport intitulé L’équité en matière d’emploi dans la fonction publique du Canada, exercice 2017 à 2018, l’administration publique centrale a atteint ou dépassé les objectifs de disponibilité au sein de la population activeVoir la note en bas de page 2 pour les quatre groupes visés par l’équité en matière d’emploi (les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres des minorités visibles) définis par la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Toutefois, la représentation des groupes visés par l’équité en matière d’emploi n’est pas répartie également entre les groupes et niveaux de classification (par exemple, les Autochtones sont sous-représentés au niveau de la direction). De plus, les nouvelles estimations de la disponibilité de la main-d’œuvre en 2019 ont augmenté dans les quatre groupes.
Cela comprend le fait que l’estimation pour les personnes handicapées a presque doublé, en grande partie en raison de l’élargissement de l’éventail des types d’incapacité pris en compte dans l’estimation. Les taux de représentation mis à jour dans l’administration publique centrale seront rapportés par rapport à ces nouvelles estimations en 2020.
Rôles et responsabilités du Conseil du Trésor en tant qu’employeur :
Établir la rémunération totale
Le Conseil du Trésor établit la rémunération du secteur public fédéral d’une manière intégrée afin d’attirer et de maintenir en poste des employés en vue d’appuyer l’atteinte de résultats pour la population du Canada. Cela comprend les salaires, les traitements, les avantages sociaux actuels et futurs, les pensions et les autres coûts dus aux employés à titre de rémunération (par exemple, cotisations de l’employeur au Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec et à l’assurance-emploi, congés payés). Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a également un rôle à jouer dans le système de paye du gouvernement avec Services publics et Approvisionnement Canada, en ce sens qu’il est responsable d’établir les besoins opérationnels, alors que Services publics et Approvisionnement Canada est responsable de la prestation des services de paye aux employés du gouvernement.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor aide le président du Conseil du Trésor à superviser, gérer et administrer le Régime de retraite de la fonction publique et à gérer d'autres programmes de retraite fédéraux, y compris le régime de retraite des députés.
a) Négociations collectives
Les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ont le mandat de négocier des conventions collectives avec 16 agents négociateurs au nom du Conseil du Trésor. Une fois qu’un règlement provisoire est conclu, le Conseil du Trésor autorise les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à conclure une convention collective, à condition que les membres votent en faveur de la convention.
Les organismes distincts énumérés à l’annexe V de la Loi sur la gestion des finances publiques (par exemple, l’Agence du revenu du Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments) ont la responsabilité de mener leurs propres négociations collectives. Toutefois, les organismes distincts sont tenus, en vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral, d’obtenir un mandat du Conseil du Trésor avant de négocier toute modification à leurs conventions collectives.
Dans le cadre des négociations collectives et du renouvellement des conventions collectives, l’objectif est d’assurer une rémunération équitable et durable aux employés tout en respectant la responsabilité financière globale du gouvernement et des Canadiens.
Pendant les négociations, l’une des parties peut déclarer l’impasse, ce qui déclenchera le mécanisme de règlement des différends applicable, soit l’arbitrage, soit la conciliation ou la grève. Pour l’administration publique centrale dans la ronde de négociations de 2018, des 28 conventions collectives, 13 groupes ont choisi la conciliation ou la grève, 13 groupes ont choisi l’arbitrage et deux groupes n’ont pas encore donné de préavis de négociation.
b) Régimes de retraite et avantages sociaux
Le président du Conseil du Trésor est responsable de la surveillance, de l’administration et de la gestion du régime de retraite de la fonction publique, ainsi que de certaines responsabilités de gérance des régimes de retraite ou des programmes de retraite des Forces armées canadiennes (Force régulière et Force de réserve), de la Gendarmerie royale du Canada, des députés, des juges fédéraux, des lieutenants-gouverneurs, des gouverneurs, des diplomates et des sous‑ministres. Le président du Conseil du Trésor est le ministre responsable de la Loi sur la pension de la fonction publique et de la Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public et est tenu par la loi de déposer des rapports annuels et actuariels au Parlement.
Les ministères et les organismes de l’administration publique centrale, les organismes distincts, certaines sociétés d’État et les gouvernements territoriaux participent au Régime de retraite de la fonction publique. En date du 31 mars 2018, le régime de retraite comptait 607 587 participants, dont 303 483 cotisants actifs (ce qui comprend l’administration publique centrale, les employés contractuels, les employés nommés pour une période déterminée et les étudiants), 304 104 participants retraités, survivants et participants ayant une pension différée. La pension annuelle moyenne versée aux participants retraités était de 31 628 $.
En 2018, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a élaboré une politique de financement approuvée par le Conseil du Trésor pour appuyer le financement des régimes de retraite du secteur public. La politique de financement fournit des conseils pour appuyer une gouvernance prudente des régimes. La politique garantira également l’accumulation d’actifs suffisants pour couvrir le coût des régimes de retraite, assurer des coûts stables et prévisibles et assurer la capacité financière et la viabilité pour les membres et le gouvernement.
En vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, le Conseil du Trésor a le pouvoir d’établir et de modifier les régimes d’avantages sociaux et de les administrer. En plus de ce pouvoir, il existe cinq grands régimes d’avantages sociaux couvrant les soins de santé, les soins dentaires et l’invalidité, et chacun de ces régimes a son administrateur principal ou son assureur principal. Ces régimes d’avantages sociaux sont négociés avec les agents négociateurs en dehors du processus de négociation collective. À la fin de 2018, la participation aux régimes était la suivante :
- Régime de soins de santé de la fonction publique – 1,5 million (y compris les personnes à charge)
Le Régime de soins de santé de la fonction publique est un régime volontaire, administré par SunLife Canada, qui offre une protection en matière de soins de santé aux employés de la fonction publique, aux pensionnés fédéraux admissibles et à leurs personnes à charge admissibles, y compris les survivants; la protection des pensionnés est partagée à parts égales avec l’employeur.
- Régime d’assurance-invalidité de la fonction publique - 230 000
Le Régime d’assurance-invalidité de la fonction publique est un régime obligatoire, administré par SunLife Canada, à frais partagés qui offre une couverture d’assurance-invalidité de longue durée aux employés admissibles de la fonction publique qui sont représentés dans les négociations collectives. L'administrateur du régime est SunLife Canada.
- Régime de services dentaires pour les pensionnés – 522 698 (y compris les personnes à charge)
Le Régime de services dentaires pour les pensionnés est un régime volontaire, administré par SunLife Canada, à frais partagés qui offre une protection en matière de services dentaires aux pensionnés fédéraux admissibles et à leurs personnes à charge admissibles, y compris les survivants.
- Régime d’assurance pour les cadres de gestion de la fonction publique - 53 600
Le Régime d’assurance pour les cadres de gestion de la fonction publique est un régime à frais partagés à participation volontaire (employeur payé pour les cadres supérieurs) offrant une assurance-vie collective, une assurance en cas de décès ou de mutilation par accident, une assurance pour les personnes à charge et une assurance-invalidité de longue durée aux employés admissibles de la fonction publique exclus de la négociation collective. Le régime est administré par l'Industrielle Alliance.
- Régime de soins dentaires de la fonction publique - 360 000 (estimation)
Le Régime de soins dentaires de la fonction publique est un régime obligatoire (adhésion automatique) payé par l’employeur qui assure des services dentaires aux employés admissibles de la fonction publique et à leurs personnes à charge admissibles. Le régime est administré par GreatWest Life Canada.
Établir les politiques de gestion des personnes
Le Conseil du Trésor émet des politiques qui orientent les ministères sur la gestion du secteur public, y compris la gestion des personnes. La Politique sur la gestion des personnes et la Politique de gestion des cadres supérieurs du Conseil du Trésor énoncent les attentes en matière de gestion de tous les employés et cadres de l’administration publique centrale. Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, par l’entremise du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, est chargé d’appuyer la mise en œuvre de ces politiques et veille à ce que les administrateurs généraux, les gestionnaires et la collectivité des ressources humaines disposent de la formation, des systèmes et des outils nécessaires pour mettre en œuvre efficacement les politiques.
Des mises à jour ont été apportées à la Politique sur la gestion des personnes et à la Politique de gestion des cadres supérieurs qui entreront en vigueur le 1er avril 2020. Ces deux politiques sont appuyées par des directives, qui contiennent des procédures et des normes obligatoires (par exemple, télétravail, apprentissage obligatoire, échange). Ces politiques délèguent respectivement au président, au secrétaire et au dirigeant principal des ressources humaines le pouvoir d’émettre, de modifier ou d’annuler les directives à l’appui, pourvu que les changements n’aient aucune incidence financière.
Le président du Conseil du Trésor parraine également les Politiques à l’intention des cabinets des ministres, qui assurent la cohérence et la transparence de la gestion financière, de la gestion du personnel et de la gestion administrative, en plus des conditions d’emploi.
Milieu de travail
Le Conseil du Trésor est responsable de maintenir un milieu de travail diversifié, inclusif, exempt de harcèlement et de violence, qui appuie le droit des employés de travailler dans la langue officielle de leur choix et dans lequel les employés sont guidés par des attentes claires en matière de comportement et de valeurs et d’éthique communes. Le Sondage annuel auprès des fonctionnaires fédéraux fournit des données pertinentes sur les enjeux en milieu de travail, comme la satisfaction au travail et dans l’organisation, le niveau de confiance et de respect, ainsi que le stress, les problèmes de santé mentale, le harcèlement et la discrimination.
a) Centre pour le mieux-être, l’inclusion et la diversité
Le Centre pour le mieux-être, l’inclusion et la diversité aide les organisations fédérales à créer des milieux de travail sécuritaires, sains, diversifiés et inclusifs en offrant un guichet unique pour accéder aux initiatives et aux ressources à l’échelle du système liées au mieux-être, à l’inclusion, à la diversité et à la prévention du harcèlement.
Grâce à sa plateforme Web, le centre offre un soutien coordonné et efficace aux employés et aux gestionnaires qui veulent participer à l’amélioration de leur milieu de travail. Il s’agit d’un espace de collaboration où les dirigeants de tous les niveaux peuvent échanger des pratiques de pointe et développer des approches innovantes pour changer les mentalités et les comportements.
b) Langues officielles
En vertu de la partie VIII de la Loi sur les langues officielles, le Conseil du Trésor est chargé d’élaborer et de coordonner les principes fédéraux et les programmes de mise en œuvre des parties IV, V et VI de la Loi.
- Les Canadiens reçoivent des services du gouvernement fédéral dans la langue officielle de leur choix.
- La main-d’œuvre du secteur public fédéral est composée de Canadiens d’expression française et d’expression anglaise dans une proportion qui reflète leur représentation dans la société canadienne.
- Chaque poste du secteur public fédéral est désigné bilingue ou unilingue.
- Des normes de compétence linguistique sont établies pour les postes bilingues.
Pour mettre en œuvre efficacement la Loi sur les langues officielles, le président du Conseil du Trésor a le pouvoir délégué de modifier les instruments de politique sur les langues officielles du Conseil du Trésor.
Les institutions fédérales assujetties à la Politique sur les langues officielles du Conseil du Trésor comprennent les ministères de l’Administration publique centrale, les employeurs distincts, les sociétés d’État et les entités privatisées comme les administrations aéroportuaires et Air Canada.
Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines recueille, analyse et présente des données sur l’effectif de la fonction publique et le bilinguisme dans le contexte d’un rapport annuel sur les langues officielles déposé au Parlement par le président du Conseil du Trésor.
c) Santé mentale
Un Groupe de travail mixte patronal-syndical sur la santé mentale a publié trois rapports depuis 2015 conformes à la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail, qui a été développer par la Association canadienne de normalisation.
Des organisations ont élaboré des plans d’action axés sur la promotion de la santé mentale qui reflètent trois objectifs stratégiques de la Stratégie de la santé mentale en milieu de travail de la fonction publique fédérale:
- Changer la culture pour qu’elle devienne plus respectueuse envers les personnes ayant des problèmes de santé mentale.
- Développer la capacité d’y arriver avec des outils et des ressources à l’intention des employés à tous les niveaux.
- Mesurer les activités et établir des rapports.
En 2017, le Centre d’expertise pour la santé mentale en milieu de travail a été lancé afin de faciliter l’accès aux ressources et aux outils pour les organisations, les gestionnaires et les employés afin de les aider dans leurs efforts organisationnels visant à bâtir une fonction publique saine, respectueuse et solidaire. Cela comprend le soutien à l'élaboration de la norme nationale sur la santé et la sécurité psychologiques des étudiants de niveau postsecondaire et à aider les ministères à s'y conformer afin de répondre aux besoins uniques des étudiants de niveau postsecondaire dans la fonction publique fédérale.
d) Harcèlement
La Loi modifiant le Code canadien du travail (harcèlement et violence), la Loi sur les relations de travail au Parlement et la Loi no 1 d’exécution du budget de 2017, qui a reçu la sanction royale en octobre 2018, élargit les exigences en matière de prévention de la violence en vertu de la partie II du Code canadien du travail (santé et sécurité au travail) pour faire en sorte que les employeurs prennent les mesures nécessaires pour prévenir et protéger contre le harcèlement et la violence en milieu de travail, y compris la violence familiale. À cette fin, une directive à l’échelle de la fonction publique est en cours d’élaboration avec les agents négociateurs.
Partenaires clés
À l’extérieur du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines, les partenaires clés qui ont des responsabilités en matière de gestion des personnes comprennent les suivants :
- La Commission de la fonction publique protège l’intégrité du système de dotation et l’impartialité de la fonction publique et gère les outils de recrutement de la fonction publique.
- Les administrateurs généraux des ministères et des organismes sont responsables de la gestion efficace des personnes dans leur organisation.
- L’École de la fonction publique du Canada offre des possibilités d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel aux fonctionnaires et aide les administrateurs généraux à répondre aux besoins d’apprentissage de leur organisation.
- Le Bureau du Conseil privé appuie le greffier à titre de chef de la fonction publique, y compris orienter les priorités de gestion des personnes à l’échelle de la fonction publique.
Législation clé
Le président est responsable des lois suivantes dans la mesure où elles concernent le travail du Bureau du dirigeant principal des ressources humaines :
- La Loi sur la gestion des finances publiques
- La Loi sur l’emploi dans la fonction publique
- La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral
- La Loi sur l’équité en matière d’emploi
- La Loi canadienne sur l’accessibilité
- La Loi sur l’équité salariale
- Code canadien du travail, partie II
- La Loi sur les langues officielles
- La Loi sur la pension de la fonction publique (et d’autres lois sur les pensions)
- La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
Bureau de première responsabilité
Nancy Chahwan
Dirigeante principale des ressources humaines
613-907-5126
Gouvernement numérique
-
Dans cette section
- Rôle du président du Conseil du Trésor
- Approbation des présentations et des plans d’investissements
- Administration de la législation
- Surveillance des plus grands projects des technologies de l’information
- Établissement de politiques, de plans et de normes numériques
- Assurer le leadership sur le gouvernement numérique
- Gouvernement numérique au gouvernement du Canada
- Annexe : Normes numériques
Rôle du président du Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor dirige la gestion de la technologie de l’information, de la gestion de l’information, des services et de la transformation numérique
Les principaux rôles incluent:
- présider le Conseil du Trésor, qui approuve les présentations et les plans d’investissement, qui peuvent comprendre toute une gamme d’initiatives axées sur le numérique et la technologie de l’informatique
- administrer les lois liées à l’accès à l’information et à la protection des renseignements personnels
- surveiller les grands projets de la technologie de l’information du gouvernement du Canada
- établir les politiques, les plans et les normes numériques pour le gouvernement du Canada
- fournir un leadership pangouvernemental à la collectivité numérique
Pour faire progresser ces rôles, vous recevez l’appui du secrétaire du Conseil du Trésor, du dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada et de l’équipe du Service numérique canadien
Approbation des présentations et des plans d’investissements
En votre qualité de président du Conseil du Trésor, le Bureau du dirigeant principal de l’information vous appuie en effectuant les tâches suivantes :
- examiner et approuver l’orientation initiale des projets numériques ministériels
- examiner les présentations au Conseil du Trésor pour les initiatives axées sur la technologie afin de s’assurer qu’elles sont bien conçues et conformes aux normes numériques
- recueillir des renseignements liés aux plans et aux dépenses technologiques du Ministère
Administration de la législation
À titre de président du Conseil du Trésor et ministre du Secrétariat du Conseil du Trésor, vous êtes responsable de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels :
- La Loi sur l’accès à l’informationfournit un droit d’accès aux renseignements du gouvernement et exige la publication numérique de ces renseignements. Le projet de loi C-58 a établit une exigence législative de lancer un examen complet de la Loi en 2020
- La Loi sur la protection des renseignements personnels protège les renseignements personnels détenus par le gouvernement et procure aux personnes au Canada le droit d’accéder à ces renseignements. Le Ministère de la Justice Canada dirige un examen approfondi de la Loi en collaboration avec le Secrétariat du Conseil du Trésor et Innovation, Sciences et Développement économique Canada pour renforcer l'alignement des exigences des secteurs privé et public
Surveillance des plus grands projects des technologies de l’information
Le Conseil du Trésor, appuyé par le Bureau du dirigeant principal de l’information, assure la surveillance continue des 18 plus importants projets du gouvernement du Canada axés sur la technologie de l’information, afin d’encourager une saine intendance et un bon rapport qualité-prix
Voici quelques-uns des projets les plus importants :
- le Programme de modernisation du versement des prestations à Emploi et Développement social Canada
- l’Initiative de modernisation du programme de passeport à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
- le Système des contrôles à l’exportation et à l’importation II d’Affaires mondiales Canada
- le projet des Services de communication en milieu de travail à Services partagés Canada
- le Système de gestion des cotisations et des recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada
Établissement de politiques, de plans et de normes numériques
Le Bureau du dirigeant principal de l’information vous appuie dans le développement des politiques, des plans et des normes numériques liés aux suivants : l’accès à l’information; la sécurité; la gestion de l’information et la technologie de l’information; la protection des renseignements personnels; et le service au gouvernement du Canada
Principales politiques :
- la Politique sur les services et le numérique* du Conseil du Trésor décrit la façon dont les ministères fédéraux gèrent la prestation de services, les données, la technologie de l’information et les éléments de la cybersécurité
- la Politique sur la sécurité du gouvernement du Conseil du Trésor décrit la façon dont les ministères fédéraux gèrent la sécurité du gouvernement
Établir des plans et des normes stratégiques pangouvernementaux :
- le Plan stratégique des opérations numériques établit l’orientation intégrée du gouvernement en matière de transformation numérique, de prestation de services, de sécurité, de gestion de l’information et de technologie de l’information
- Les Normes numériques du gouvernement du Canada constituent le fondement du changement du gouvernement du Canada vers une plus grande attention sur l’utilisateur, une plus grande ouverture et une plus grande souplesse. Elles constituent un ensemble de principes directeurs cohérents pour montrer à quoi ressemble une bonne prestation de services numériques à l’échelle du gouvernement
*La politique entrera en vigueur le 1er avril 2020.
Assurer le leadership sur le gouvernement numérique
Le Bureau du dirigeant principal de l’information vous soutient en dirigeant l’ensemble des initiatives et des projets du gouvernement liés à la technologie de l’information, à la gestion de l’information, aux services et à la transformation numérique :
Activités internes
- diriger la Communauté de la gestion de l’information et des technologies de l’information qui regroupe 18 000 fonctionnaires responsables des technologies de l’information et qui soutient les dirigeants principaux de l’information; la Communauté de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels; et la Communauté de sécurité
- le service de demande d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels: permet aux Canadiennes et aux Canadiens de soumettre des demandes d’accès à l’information en ligne, de chercher des documents dans les 265 institutions fédérales et de voir les demandes antérieures
- le portail du gouvernement ouvert: permet aux utilisateurs d’interroger et de consulter un ensemble de plus de 80 000 actifs de données et d’information ouverts
- identité numérique: travailler avec des partenaires afin de permettre aux Canadiennes et aux Canadiens d’accéder de façon transparente et sécurisée aux services offerts par le gouvernement au moyen d’une identité numérique fiable
- migration vers le nuage: stratégie d’adoption du nuage et soutenir le cadre stratégique en vue de faciliter le nuage en tant qu’option de premier choix pour la prestation des services de TI du gouvernement
Activités externes
- activités internationales: on demande souvent au Canada de jouer un rôle de chef de file dans les dossiers numériques, comme auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques, du Partenariat pour un gouvernement ouvert et des Nations numériques
Gouvernement numérique au gouvernement du Canada
Outre le Conseil du Trésor, d'autres partenaires fédéraux clés soutiennent le gouvernement numérique :
Version textuelle
Le gouvernement numérique est de nature transversale; il influence simultanément divers mandats dans l’ensemble du gouvernement du Canada, qu’ils soient économique, social, lié à la technologie ou lié à la sécurité. Par conséquent, en plus du Secrétariat du Conseil du Trésor, d’autres partenaires fédéraux clés appuient le gouvernement numérique.
Ce diagramme de Venn illustre les principales responsabilités de ces partenaires clés du gouvernement numérique dans quatre principaux domaines. Remarque : Cette liste est à titre indicatif seulement, elle n’est pas exhaustive.
- Opérations et services du gouvernement
- Services publics et Approvisionnement Canada
Fournisseur d’applications du gouvernement (p. ex., logiciel de RH) - Services partagés canada
Infrastructure numérique partagée (p. ex., fourniture de serveurs) - Ministères de service
(p. ex., Emploi et Développement social Canada)
Prestation de services (p. ex., assurance-emploi)
- Services publics et Approvisionnement Canada
- Protection des renseignements personnels et cybersécurité
- Sécurité publique Canada
Coordination et élaboration des politiques stratégiques concernant les questions de cybersécurité nationale - Justice Canada
Réforme de la Loi sur la protection des renseignements personnels - Centre de la sécurité des télécommunications et Centre canadien pour la cybersécurité
Centre d’expertise en matière de sécurité
- Sécurité publique Canada
- Économie
- Innovation, Sciences et Développement économique Canada
Économie numérique au Canada
- Innovation, Sciences et Développement économique Canada
- Données
- Bibliothèque et archives Canada
Préservation des données - Statistique Canada
collecte, compilation, analyse et publication de renseignements statistiques.
- Bibliothèque et archives Canada
Annexe : Normes numériques
Les normes numériques du Gouvernement du Canada constituent le fondement du virage du gouvernement vers une plus grande souplesse, une plus grande ouverture et une plus grande attention sur l’utilisateur
Elles constituent un ensemble de principes directeurs servant à montrer à quoi ressemble une bonne prestation de services numériques dans l’ensemble du gouvernement
L’examen régulier des services par rapport aux normes numériques appuie l’objectif de la prestation des services numériques d’une manière qui serve le mieux les Canadiens
Les normes numériques du gouvernement du Canada sont les suivantes :
- Concevoir avec les utilisateurs
- Effectuer régulièrement des itérations et des améliorations
- Travailler ouvertement par défaut
- Utiliser des normes et des solutions ouvertes
- Gérer les risques en matière de sécurité et de protection des renseignements personnels
- Intégrer l’accessibilité dès le départ
- Permettre au personnel d’offrir de meilleurs services
- Être de bons utilisateurs de données
- Concevoir des services éthiques
- Collaborer largement
Fiche d'information : Soutenir la modernisation de la technologie de l’information, de la gestion de l’information et des services du gouvernement
Résumé
Le gouvernement du Canada investit environ 6 milliards de dollars par année dans la technologie de l’information, et il verse environ 161 milliards de dollars en prestations sous forme de services clés aux Canadiens. Le président du Conseil du Trésor, soutenu par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, contribue à fournir aux ministères et organismes les outils et les pratiques dont ils ont besoin pour exécuter des approches numériques modernes.
Introduction
L’information et les données de même que la technologie de l’information permettent au gouvernement du Canada d’offrir un large éventail de programmes et de services destinés aux particuliers et aux entreprises au Canada et à l’étranger.
Le président du Conseil du Trésor a un large éventail de responsabilités liées à la technologie de l’information, à la gestion de l’information, à la sécurité et aux services. Ces responsabilités proviennent des trois instruments législatifs suivants :
- la Loi sur la gestion des finances publiques
- La Loi sur l’accès à l’information
- La Loi sur la protection des renseignements personnels
Les principales responsabilités du président du Conseil du Trésor sont la surveillance et l’approbation, de même que le leadership fonctionnel et l’habilitation. En ce qui concerne ces responsabilités, le président du Conseil du Trésor est soutenu par le Bureau du dirigeant principal de l’information et le Service numérique canadien, qui se trouvent tous deux au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
- le Bureau du dirigeant principal de l’information, qui est dirigé par le dirigeant principal de l’information du Canada, est responsable d’établir la politique, la surveillance et l’orientation en matière de services, d’information et de données, de technologie de l’information, de vie privée et de sécurité (parmi d’autres fonctions administratives) pour le gouvernement du Canada
- le Service numérique canadien fournit un soutien pratique aux ministères et organismes pendant leur prestation des services numériques. Le Service numérique canadien collabore avec les ministères partenaires pour renforcer leur capacité en matière de services numériques, en aidant les ministères à repenser et mettre en œuvre leurs services numériques en les axant sur les besoins des utilisateurs
Renseignements généraux et contexte
La Loi sur la gestion des finances publiques confère au Conseil du Trésor le mandat de faire office de conseil de gestion pour le gouvernement.
Le président du Conseil du Trésor est le principal responsable de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
- la Loi sur l’accès à l’information fournit un droit d’accès aux documents du gouvernement et exige la publication numérique de renseignements clés. Les modifications apportées à la loi sont entrées en vigueur en juin 2019 et comprennent de nouvelles exigences en matière de divulgation proactive et un renforcement du rôle de surveillance du commissaire à l’information
- la Loi sur la protection des renseignements personnels protège les renseignements personnels détenus par le gouvernement fédéral et procure aux personnes au Canada le droit d’accéder à ces renseignements et de les corriger. Le Bureau du dirigeant principal de l’information soutient les institutions gouvernementales par l’élaboration de politiques et la transmission d’orientations et d’outils destinés à les aider à s’acquitter de leurs obligations en vertu des lois
Le président du Conseil du Trésor assure une liaison entre le gouvernement et autant le commissaire à l’information du Canada que le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, deux agents du Parlement indépendants qui sont responsables de surveiller la conformité avec la Loi sur l’accès à l’information et la Loi sur la protection des renseignements personnels, respectivement.
Rôles du président du Conseil du Trésor/Secrétariat du Conseil du Trésor
Surveillance et approbation
Pour des grands projets numériques et axés sur la technologie de l’information qui seront présentés au Conseil du Trésor, le Bureau du dirigeant principal de l’information surveille ces présentations. Le Bureau du dirigeant principal de l’information doit s’assurer de la gestion et de l’utilisation de la TI et des données dans ces grands projets, dans le but d’améliorer les programmes et les services pour les utilisateurs. Le Bureau du dirigeant principal de l’information soutient le président du Conseil du Trésor en assurant continuellement une surveillance de ces projets et une production de rapports sur ceux‑ci. Il y a actuellement 18 projets qui sont surveillés par le Bureau du dirigeant principal de l’information; des mises à jour seront fournies régulièrement au Conseil du Trésor.
Le Bureau du dirigeant principal de l’information soutient aussi le président du Conseil du Trésor en offrant une prévision d’initiatives et de cas de concept ministériels liés aux projets numériques. La Politique sur la planification et la gestion des investissements, dont la responsabilité incombe principalement au Bureau du contrôleur général, accorde au dirigeant principal de l’information du Canada la responsabilité d’examiner et d’approuver les cas de concept qui concernent des projets numériques.
Pour soutenir une prise de décision éclairée, le Bureau du dirigeant principal de l’information recueille des renseignements liés aux plans de TI et des dépenses en TI des ministères.
Leadership administratif
Le Bureau du dirigeant principal de l’information exerce un leadership administratif par l’intermédiaire de deux politiques clés :
- la Politique sur le numérique et les services, qui entrera en vigueur le 1er avril 2020, sert d’ensemble intégré de règles sur les services, la gestion de l’information, la technologie de l’information et la cybersécurité, l’objectif étant de renforcer la gestion à l’échelle de ces fonctions et de soutenir la transformation du gouvernement en un gouvernement numérique. La Politique cherche :
- à favoriser une approche centrée sur l’utilisateur en matière de conception et de prestation des services
- à créer une approche intégrée vis‑à‑vis la gouvernance, la planification et la production de rapports organisationnelles et ministérielles pour la technologie de l’information, la gestion de l’information et la cyber-sécurité
- la Politique sur la sécurité du gouvernement soutient la protection des renseignements, des personnes et des actifs au gouvernement, rendant possible une prestation fiable des services et des programmes par une gestion efficace des contrôles de sécurité du gouvernement
Établissement de l’orientation
Le Bureau du dirigeant principal de l’information établit une orientation stratégique sur la façon dont le gouvernement du Canada gère la technologie et les changements technologiques au gouvernement par l’intermédiaire du Plan stratégique des opérations numériques et des Normes numériques.
- Le Plan stratégique des opérations numériques est une feuille de route établissant l’orientation en matière de transformation numérique, de prestation de services, de sécurité, de gestion de l’information et de technologie de l’information. Il est conçu pour orienter et structurer l’ensemble de la planification et des investissements ministériels qui concernent la gestion de l’information et la technologie de l’information, l’amélioration des services et les initiatives de transformation numériques
- Les Normes numériques sont un ensemble de principes exprimant la façon dont les équipes devraient travailler de manière à réaliser les éléments prévus dans le Plan stratégique des opérations numériques. Les Normes devraient évoluer au fil du temps, et le dirigeant principal de l’information est responsable de les examiner et de les mettre à jour régulièrement. Les Normes encouragent les équipes à concevoir les services numériques de la façon suivante :
- concevoir avec les utilisateurs
- effectuer constamment des itérations et des améliorations
- travailler ouvertement par défaut
- utiliser des normes et des solutions ouvertes
- aborder les risques pour la sécurité et la vie privée
- intégrer l’accessibilité dès le début
- donner au personnel les moyens d’offrir de meilleurs services
- promouvoir une bonne gouvernance des données
- concevoir des servies éthiques
- collaborer à large échelle
Principales initiatives
Le Bureau du dirigeant principal de l’information soutient le président du Conseil du Trésor en faisant avancer des initiatives clés à l’intérieur et à l’extérieur du gouvernement, dont les suivantes :
- les services de demande en ligne d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels se servent de l’intelligence artificielle pour permettre aux utilisateurs de présenter des demandes d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels en ligne ou de demander des renseignements déjà divulgués. On s’efforce actuellement de numériser le processus de demande d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels de bout en bout d’ici 2021
- le portail du gouvernement ouvert est une plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs de consulter et d’explorer une collection de plus de 80 000 actifs de données et d’information ouverts provenant de plus de 70 ministères et organismes fédéraux. Le gouvernement fédéral a aussi lancé un projet pilote avec le gouvernement de l’Alberta afin de rendre possible une recherche simultanée dans les jeux de données provinciaux de l’Alberta au moyen du portail de données ouvertes fédéral. Il entend étendre ce projet pilote fédéré de recherche de données à d’autres provinces et municipalités
- on développe des outils et des plateformes telles que Connexion Canada, afin de permettre aux Canadiens d’accéder aux services gouvernementaux en utilisant une identité numérique de confiance émise par leur province ou leur territoire; la plateforme d’échange numérique canadienne, dont l’objectif est de permettre le partage et l’utilisation des données afin de créer de nouvelles applications et de nouveaux services pour les Canadiens (par exemple, le service de Transports Canada fournissant aux Canadiens des renseignements sur les rappels de véhicules au moyen de leur assistant vocal); et le nuage de talents, une plateforme pilote qui met à l’essai une manière de permettre au gouvernement d’améliorer le processus de recrutement et de réduire le temps nécessaire à l’embauche de nouveau personnel.
- afin de soutenir la migration des systèmes de l’ancienne technologie vers le nuage, le Bureau du dirigeant principal de l’information a élaboré une stratégie sur la migration vers le nuage, et il gère un programme de migration de la charge de travail destiné à aider les ministères à mettre à niveau les applications et à les transférer dans le nuage ou dans un centre de données moderne du gouvernement
- le Canada joue un rôle de chef de file dans les dossiers numériques, comme auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques, du Partenariat pour un gouvernement ouvert et des Nations numériques
Le Service numérique canadien
Le président du Conseil du Trésor est également soutenu par le Service numérique canadien. Lancé en juillet 2017, ce Service a pour mandat de fournir un soutien pratique aux ministères fédéraux afin d’améliorer la prestation de services. Composée de 60 personnes du secteur privé et des gouvernements du monde entier, l’organisation travaille de manière ouverte, présentant publiquement son travail et ses défis, et elle publie des ressources pour aider les autres fonctionnaires à travailler d’une manière semblable. À ce jour, le Service numérique canadien a contribué à de nombreuses améliorations du service dans l’ensemble du gouvernement du Canada, y compris par dans le cadre de partenariats avec :
- Anciens Combattants Canada, pour mettre au point un outil en ligne destiné à aider les vétérans à déterminer les prestations et les services auxquels ils sont admissibles
- l’Agence du revenu du Canada, pour aider les Canadiens à faible revenu à recevoir les prestations et les remboursements auxquels ils ont droit en facilitant la production de leurs déclarations de revenus
- Emploi et Développement social Canada, pour améliorer la prestation de services aux Canadiens handicapés qui demandent la prestation pour personnes handicapées du Régime de pensions du Canada
Ces améliorations aux services ne sont pas une question de technologie, mais plutôt de mise sur pied d’équipes qui peuvent mettre au point et maintenir des services conçus avec leurs utilisateurs. Depuis son partenariat avec le Service numérique canadien, Anciens Combattants Canada a mis sur pied une équipe de produit multidisciplinaire fondée sur l’équipe du Service numérique canadien, qui itère constamment le service d’après les essais de convivialité auprès des vétérans.
Bureau de première responsabilité
Francis Bilodeau
Dirigeant principal de l’information du Canada par intérim
Bureau du dirigeant principal de l’information
613-369-9637
Aaron Snow
Directeur général
Service numérique canadien
613-907-7835
Service numérique canadien
-
Dans cette section
- Qui est le Service numérique canadien
- Qui est le Service numérique canadien : Mandat
- Fonctionnement du Service numérique canadien : outils et pratiques
- Fonctionnement du Service numérique canadien : compétences et talents
- Fonctionnement du Service numérique canadien : mise à l’échelle des pratiques numériques dans l’ensemble du gouvernement du Canada
- Aperçu : produits livrés
- Exemple de produit 1 : explorez les avantages et les services (Anciens Combattants Canada)
- Exemple de produit 1 : Discuter directement avec les vétérans pour comprendre leurs besoins
- Exemple de produit 1 : des tests avec les anciens combattants pour améliorer les services
- Aperçu : produits en développement
- Exemple de produit 2 : aider les Canadiens à faible revenu à demander des avantages fiscaux (Agence du revenu du Canada)
- Exemple de produit 3 : aider les Canadiens à signaler les cybercrimes et les fraudes (Gendarmerie royale du Canada)
- Exemple de produit 4 : aider les Canadiens à accéder aux prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (Emploi et Développement social Canada)
Qui est le Service numérique canadien
- Le Service numérique canadien est une équipe de 60 personnes qui relève du Secrétariat du Conseil du Trésor et qui travaille en partenariat avec les ministères de l’ensemble du gouvernement du Canada pour offrir de meilleurs services
- Il conçoit et met en œuvre des services destinés au public plaçant les besoins des gens au centre de son travail
- Il utilise des approches numériques pour réduire les coûts et les risques d’échec des projets : itérations constantes, éclairées par la recherche continue et les essais directement auprès des utilisateurs du service
- 80 % de l’équipe provient de l’extérieur de la fonction publique, principalement du secteur privé; il recrute en fonction des compétences et de l’expérience qui sont actuellement rares au gouvernement
Qui est le Service numérique canadien: Mandat
- Établi en 2017 avec un mandat de trois ans pour aider à combler l’écart entre les attentes des Canadiens et la prestation de services fédéraux, et un historique des défaillances de la technologie informatique
- Le Service numérique canadien a pour mandat de :
- fournir une aide pratique aux ministères fédéraux pour la conception et l’élaboration de services axés sur l’utilisateur
- renforcer la capacité des ministères fédéraux d’appliquer des méthodes et des outils de conception et de technologie modernes
- formuler des conseils en matière d’investissements importants dans la technologie et les services
- Mandat initial prolongé à 2021-2022 dans le budget 2019
Fonctionnement du Service numérique canadien: outils et pratiques
- Accorder la priorité aux utilisateurs en les mobilisant directement à chaque étape, en mettant l’accent sur des résultats mesurables
- Mettre sur pied des équipes efficaces, indépendantes et multidisciplinaires qui font tomber la hiérarchie fonctionnelle et comprennent des employés du Service numérique canadien et des ministères partenaires
- « Le code est peu coûteux » : amélioration continue et progressive grâce à des diffusions fréquentes de codes et à des essais avec les utilisateurs sur l’infrastructure en nuage
- Travailler ouvertement en rendant tous les codes, documentation du projet et leçons retenues source ouverts
- Des services et des produits accessibles et inclusifs qui fonctionnent sur n’importe quel appareil ou écran
Fonctionnement du Service numérique canadien: compétences et talents
- 80 % proviennent de l’extérieur du gouvernement fédéral
- Recrutement auprès d’entreprises telles que Shopify, Google et Mozilla
- Recrutement de talents mondiaux (États-Unis, Royaume-Uni, France, etc.)
- 80 % du personnel est en visite de service (par exemple, période déterminée, échange)
- Les employés sont répartis dans l’ensemble du Canada en fonction de l’endroit où se trouvent les talents, y compris Ottawa, Kitchener-Waterloo, Toronto et Montréal
- 30 % des employés habitent et travaillent à l’extérieur d’Ottawa
- Outils et pratiques mis en place afin de soutenir les équipes réparties
- Lancement d’un projet pilote pour permettre l’embauche à court terme d’employés du secteur privé au gouvernement.
- [caviardé]
Fonctionnement du Service numérique canadien : mise à l’échelle des pratiques numériques dans l’ensemble du gouvernement du Canada
Le Service numérique canadien utilise son expérience sur le terrain pour aider à adapter les pratiques de prestation modernes dans l’ensemble du gouvernement
- A aidé le Secrétariat du Conseil du Trésor à modifier l’orientation de la recherche fédérale sur l’opinion publique afin de permettre la recherche sur les utilisateurs
- A embauché les premiers « fellows » du Code au Canada et a aidé à apporter des changements de politique permettant à cinq autres ministères d’embaucher des « fellows ».
- Les ministères partenaires déploient des services dans le nuage pour la première fois
- Permettre une compensation pour les participants à la recherche, conformément aux pratiques exemplaires internationales et de recherche
- Mise à l’essai d’un accélérateur (fonds d’investissement supplémentaire) pour financer, mettre à l’essai et aider à proposer des idées de services présentant un potentiel considérable pour les Canadiens
Aperçu : produits livrés
Le Service numérique canadien a travaillé avec les ministères fédéraux sur leurs services pour livrer les produits suivants
Produit | Ministère | État |
---|---|---|
Trouver des avantages pertinents pour les vétérans | Anciens Combattants Canada | En ligne |
Vérifier si les sites Web du gouvernement sont sécuritaires | Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada | En ligne (à l’interne au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada) |
Orientation sur les consultations règlementaires (conseils) | Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada | Terminé |
Accès à des données énergétiques domiciliaires | Ressources naturelles Canada | En ligne |
Lancer un défi aux innovateurs | Bureau du Conseil privé | En ligne |
Application de breffage en ligne | Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ; École de la fonction publique du Canada | Disponible pour réutilisation |
Faciliter la détermination des contrats de services publics par les fournisseurs | Services publics et Approvisionnement Canada | Phase de recherche |
*Vous trouverez des renseignements sur ces produits à l’adresse https://numerique.canada.ca/produits/
Exemple de produit 1 : explorez les avantages et les services (Anciens Combattants Canada)
- Objectif: faciliter la tâche de 650 000 vétérans et de leurs familles pour déterminer les avantages et les services qui sont pertinents pour eux et préciser la manière de les demander.
- Depuis, le service a été mis à l’essai par les Vétérans et leur famille :
- 79 % ont trouvé des avantages pertinents pour leurs besoins
- 74 % ont déclaré avoir confiance dans les résultats de la recherche
- Plus de 7 000 personnes ont utilisé cet outil depuis son lancement sur le site web d’Anciens Combattants Canada en Avril 2019
- Le Service numérique canadien a également aidé à établir une équipe multidisciplinaire d’Anciens Combattants Canada qui dirige maintenant le service
Exemple de produit 1 : Discuter directement avec les vétérans pour comprendre leurs besoins

Version textuelle
Photographie du vétéran Simon Logan. Le texte dit, « J’ai pris ma retraite [des Forces armées canadiennes] en 2016. Comme je travaillais dans un milieu de travail où le rythme est très rapide, j’ai dû faire un effort conscient pour ralentir. J’ai certainement eu à planifier cette transition, d’abord sur le plan financier comme tous mes collègues des FAC (vous savez, la pension et tout, on y réféchit), mais aussi sur le plan émotif, puisque la transition peut être difficile. Si le passage à la retraite peut être un défi pour les personnes en bonne santé, il peut être particulièrement difficile pour celles qui souffrent de blessures de stress opérationnel [comme moi]. Je pense que beaucoup de gens se sentent un peu perdus. »
Exemple de produit 1 : des tests avec les anciens combattants pour améliorer les services

Version textuelle
Photographie de la vétérante Suzie Bouchard devant des drapeaux canadiens. Le texte dit, « Vétérante. A servi à l’OTAN. Ancienne aide de camp au gouverneur général. Également, testeuse de logiciels. L’expertise de Suzie Bouchard était exactement ce dont nous avions besoin pour notre travail avec Anciens Combattants. Grâce à ses conseils, nous offrirons un service meilleur et plus simple. »
Aperçu : produits en développement
The Canadian Digital Service is currently working with federal departments on their services to deliver the following:
Produit | Ministère | État |
---|---|---|
Aider les Canadiens à faible revenu à demander des avantages fiscaux | Agence du revenu du Canada | Produit fonctionnel |
Aider les Canadiens à signaler les cybercrimes et les fraudes | Gendarmerie royale du Canada | Prototype |
Faciliter l’accès aux prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada | Emploi et Développement social Canada | Prototype |
Faciliter l’envoi d’avis aux Canadiens par le gouvernement | Secrétariat du Conseil du Trésor (Service numérique canadien) | Prototype |
* Vous trouverez des renseignements sur ces produits à l’adresse https://numerique.canada.ca/produits/
Exemple de produit 2 : aider les Canadiens à faible revenu à demander des avantages fiscaux (Agence du revenu du Canada)
- L’objectif de ce produit est d’aider les Canadiens à faible revenu à avoir accès plus facilement aux prestations et aux revenus
- Une recherche a été menée auprès des déclarants pour comprendre leurs besoins
- À l’heure actuelle, le Service numérique canadien élabore un produit qui sera mis à l’essai auprès d’un petit groupe public au moment de produire leur déclaration de revenus

Version textuelle
Une capture d'écran du prototype de l'ARC visant à aider les Canadiens à faible revenu à demander des avantages fiscaux, avec un aperçu de la page « Révisez et produisez votre déclaration » en cours d'élaboration. La page affiche les avantages fiscaux et le remboursement prévus en fonction des informations fournies par l'utilisateur.
Traduction
Révisez et produisez votre déclaration
Vous pouvez vous attendre à recevoir les prestations et le remboursement suivants pour vos impôts 2018.
Veuillez vérifier les renseignements qui suivent. S'il semble y avoir des erreurs, communiquez avec l'ARC avant de produire votre déclaration :
- Téléphone : 1-800-959-7383
- ATS (téléscripteur) : 1-800-665-0354
Vos avantages fiscaux pour 2018 : 901,92 $
Répartition détaillée des avantages fiscaux
Incitatif à agir pour le climat : 154,00 $
Taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (crédit pour la TPS/TVQ) : 440,00 $
Prestation Trillium de l'Ontario : 307,92 $
Total des avantages fiscaux : 901,92 $
Remboursement prévu pour 2018 : +719,88 $
Exemple de produit 3 : aider les Canadiens à signaler les cybercrimes et les fraudes (Gendarmerie royale du Canada)
- L’objectif de ce produit est de réparer les dommages croissants de 14 milliards de dollars résultant de la fraude et de la cybercriminalité qui ont des répercussions sur la population et les entreprises canadiennes.
- Le Service numérique canadien élabore et met à l’essai un prototype
- À ce jour, les tests montrent que les prototypes qui répondent aux besoins émotionnels des victimes s’avèrent plus utilisables, avec des taux de réussite plus élevés

Version textuelle
Une capture d'écran du prototype de signalement de la cybercriminalité de la GRC, avec le titre « Signaler une fraude ». L'outil permet aux utilisateurs de signaler les cas de fraude et de cybercriminalité au Groupe national de coordination contre la cybercriminalité de la GRC.
Exemple de produit 4 : aider les Canadiens à accéder aux prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (Emploi et Développement social Canada)
- L’objectif de ce produit est d’aider plus de 400 000 bénéficiaires de prestations annuelles à recevoir leur soutien plus rapidement
- À ce jour, les bénéficiaires attendent en moyenne 120 jours pour obtenir une réponse et 42 % des demandes sont renvoyées en raison d’erreurs ou de renseignements manquants
- À l’heure actuelle, le Service numérique canadien mène des recherches auprès des employés d’Emploi et Développement social Canada pour comprendre le processus de demande et les défis à relever

Version textuelle
Un diagramme d’analyse de service pour le programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada qui illustre le processus de demande de prestations, de la réception des demandes aux étapes décisionnelles et post décisionnelles, en passant par l’analyse des revenus et des cotisations ainsi que l’évaluation médicale. Le diagramme comprend chacune des étapes et des phases décisionnelles franchies par les demandeurs, les fonctionnaires d’EDSC et le personnel médical.
Règlements fédéraux
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Dans cette section
- Les règlements : Introduction
- Une partie importante des activités du gouvernement
- Rôle du président du Conseil du Trésor
- Rôle 1 : Diriger la politique de réglementation et la coopération en matière de réglementation
- Rôle 2 : Présider le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil)
- Rôle 2 (suite): Types de propositions devant le gouverneur en conseil
- Processus d’approbation des règlements (durée habituelle de 18 à 24 mois)
- Les rôles fédéraux au cours de l’élaboration des règlements
- Façon dont le Secrétariat du Conseil du Trésor vous soutient
- Annexe : Cadres juridique et politique s’appliquant aux projets de règlement devant le gouverneur en conseil
Les règlements : Introduction
Les règlements sont une forme de loi et un instrument de politique clé dont le gouvernement se sert
- Les lois établissent un cadre global, tandis que les règlements établissent les détails opérationnels
- Au niveau fédéral, les règlements peuvent être pris par le gouverneur en conseil ou par un ministre ou un chef d’organisme, selon ce qui est délégué par le Parlement dans la loi habilitante

Version textuelle
Cette image illustre que la réglementation est adoptée par tous les ordres de gouvernement.
Trois encadrés indiquent les types de réglementations adoptées par les gouvernements fédéral et provinciaux, et les administrations municipales.
Le premier encadré indique : « Les réglementations fédérales traitent de domaines relevant de la compétence fédérale (par exemple, les règles en matière de brevets, les normes relatives aux émissions des véhicules, l’homologation des médicaments) ».
Le deuxième encadré est rédigé en ces termes : « La réglementation provinciale traite des domaines de compétence provinciale (par exemple, l’utilisation des sols, l’éducation, la santé) ».
Le troisième encadré indique : « Les règlements municipaux traitent de questions d’intérêt local (par exemple, le zonage, les taxes foncières, les routes locales) ».
Les règlements protègent la santé, la sûreté et la sécurité ainsi que l’environnement, et ils soutiennent l’innovation, la productivité et la compétition
Une partie importante des activités du gouvernement
Les règlements constituent un aspect important des activités du gouvernement et le président du Conseil du Trésor y remplit un rôle substantiel
Le Conseil du Trésor examine et approuve de 100 à 200 projets de règlement par année
Cela comprend des projets visant à ajouter, à retirer et à mettre à jour des règlements afin d’intégrer des technologies émergentes et de nouveaux défis pour la santé, la sûreté, la sécurité et l’environnement
Le président du Conseil du Trésor établit le cadre de la politique de réglementation du gouvernement du Canada et dirige les efforts de coopération en matière de réglementation à l’échelle du gouvernement
On trouve 52 ministères et organismes fédéraux qui ont des responsabilités liées à la réglementation
Rôle du président du Conseil du Trésor
Le président du Conseil du Trésor a 2 rôles principaux dans le système de la réglementation fédéral :
- diriger les travaux du gouvernement du Canada liés à la politique de réglementation et à la coopération en matière de réglementation
- la politique de réglementation décrit les exigences auxquelles les organismes de réglementation fédéraux doivent répondre au moment d’élaborer des règlements et de les mettre en œuvre
- la coopération en matière de réglementation avec les partenaires provinciaux, territoriaux et internationaux vise à harmoniser les règlements et à réduire les obstacles
- présider le Conseil du Trésor, qui étudie et approuve les projets de règlement et les décrets en tant que comité du Cabinet responsable des affaires du gouverneur en conseil, souvent appelé « Conseil du Trésor (partie B) »
Le président est aussi le ministre responsable des règlements liés à l’administration publique (par exemple, l’accès à l’information) et aux questions concernant les employeurs (par exemple, pensions et langues officielles)
Rôle 1 : Diriger la politique de réglementation et la coopération en matière de réglementation
En tant que ministre responsable de la politique de réglementation fédérale et de la coopération en matière de réglementation, le président :
- dirige les travaux pangouvernementaux visant à améliorer et à rationaliser continuellement le système de réglementation
- fait avancer les priorités en matière de réglementation du gouvernement, y compris à l’aide de directives du Cabinet et de politiques du Conseil du Trésor
- dirige les efforts du gouvernement du Canada consistant à coopérer avec d’autres administrations pendant l’élaboration et la gestion des cadres de réglementation en guise de moyen de réduire les obstacles au commerce
La politique de réglementation fédérale est établie dans la Directive du Cabinet sur la réglementation, qui établit les attentes et les exigences en matière d’élaboration, de gestion et d’examen des règlements fédéraux
Rôle 2 : Présider le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil)
Le Conseil du Trésor est le comité du Cabinet responsable d’étudier les affaires du gouverneur en conseil (c’est‑à‑dire, les règlements et la plupart des décrets) lorsqu’il est désigné par le titre officiel de « Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) »
- Le gouverneur en conseil est le gouverneur général agissant sur l’avis et avec le consentement du Conseil privé de la Reine
Le président du Conseil du Trésor :
- préside le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil);
- s’assure que les décisions concernant les projets de règlement sont compatibles avec la Directive du Cabinet sur la réglementation, sont conformes aux autorisations ministérielles et sont dans l’intérêt public
Rôle 2 (suite): Types de propositions devant le gouverneur en conseil
Il existe deux types de propositions devant le gouverneur en conseil : les règlements et les décrets
Règlements
De 100 à 200 environ par année
- Forme de loi (mesure législative subordonnée)
- La présentation au Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) comprend l’étude d’impact de la réglementation, le texte juridique et le plan de communication
- Il s’agit par exemple de salubrité des aliments et d’innocuité des médicaments, de protection de l’environnement et de sécurité des transports
Décrets
De 200 à 300 environ par année
- Décision juridique
- La présentation au Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) comprend le décret, la note explicative et le plan de communication (s’il y a lieu)
- Il s’agit par exemple de l’autorisation de conclure un accord international, dépôt des prévisions budgétaires et libération des crédits, et de mettre des lois en vigueur
La plupart des propositions devant le gouverneur en conseil sont rendues publiques après avoir été approuvées
Processus d’approbation des règlements (durée habituelle de 18 à 24 mois)
On trouve deux points de décision clés pour le Conseil du Trésor pendant ce processus :
- l’approbation de la publication préalable du projet de règlement (ou de l’exemption de la publication préalable) dans la Partie I de la Gazette du Canada
- l’approbation finale du règlement

Version textuelle
Cette image montre le processus d’approbation de la réglementation, qui prend généralement de 18 à 24 mois du début à la fin.
Le processus commence par une consultation précoce des intervenants et l’élaboration de politiques. À la suite de ces consultations, les régulateurs fédéraux entreprennent les mesures suivantes :
- planification et examen préliminaires
- analyse des possibles conséquences des règlements
- ébauche du règlement proposé
- examen de la présentation réglementaire qui sera faite au Conseil du Trésor (gouverneur en conseil)
Au cours de ce processus, les organismes de réglementation fédéraux sont soutenus par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui examine et commente la présentation de la réglementation.
Le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) examine la présentation réglementaire et décide si elle est prête pour la publication préalable dans la Partie 1 de la Gazette du Canada ou si la présentation est exemptée de la publication préalable.Si le projet de règlement est publié, il permet au public de faire part de ses commentaires. Les organismes de réglementation fédéraux répondent ensuite aux commentaires et examinent la proposition de réglementation finale avant de la présenter au Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) en vue de son approbation finale.
Une fois approuvé, le règlement est enregistré et publié dans la Partie 2 de la Gazette du Canada. L’examen du règlement par le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation est prévu à une date ultérieure afin de s’assurer de sa conformité avec les exigences légales.
Les rôles fédéraux au cours de l’élaboration des règlements
En plus du Conseil du Trésor, d’autres partenaires fédéraux soutiennent l’élaboration des règlements :

Version textuelle
Cette image montre les principaux partenaires fédéraux qui, en plus du Conseil du Trésor, soutiennent l'élaboration des règlements.
Les ministres parrains présentent des projets de réglementation conformément à leurs mandats.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor examine les autorisations, procède à la conception et à l’analyse des règlements et soutient la prise de décision par le Conseil du Trésor.
Le Bureau du Conseil privé Veille à l’examen et à l’enregistrement conformément à la Loi sur les textes réglementaires.
Le ministère de la Justice Canada Effectue un examen juridique pour veiller à la conformité avec la Loi sur les textes réglementaires.
Services publics et Approvisionnements Canada publie les versions préliminaires et finales des règlements dans la Gazette du Canada.
Le Comité mixte permanent d'examen de la réglementation examine les règlements pris par le gouvernement.
Façon dont le Secrétariat du Conseil du Trésor vous soutient
Fonction de revue et d’analyse critique
- Examiner les présentations réglementaires afin de s’assurer qu’elles sont bien conçues et fondées sur une analyse rigoureuse
- Seules les propositions qui répondent aux exigences d’analyse et de processus sont appuyées
- Vous informer et informer votre personnel en prévision de l’étude par le Conseil du Trésor des présentations devant le gouverneur en conseil
Surveillance et production de rapports
- Assurer une surveillance centrale du rendement général du gouvernement en matière d’exécution des réformes réglementaires et de son cadre de politique de réglementation, l’évaluer et en rendre compte publiquement
Coopération en matière de réglementation
- Soutenir les travaux du Canada avec les partenaires provinciaux, territoriaux et internationaux visant à réduire les différences réglementaires inutiles, à harmoniser ou aligner les règlements et à adopter les normes internationales
Soutien au leadership en matière de politique
- Présenter une analyse et des conseils sur les possibilités de renforcer le cadre de politique de réglementation du Canada
- Fournir une orientation et des outils pour aider les ministères et organismes à préparer des présentations réglementaires
Annexe : Cadres juridique et politique s’appliquant aux projets de règlement devant le gouverneur en conseil
Cadre juridique
Pouvoirs du gouverneur en conseil figurant dans des textes législatifs ou conformément à la prérogative royale
Loi sur les textes réglementaires
- Examen (contrôle juridique) par le ministère de la Justice Canada
- Enregistrement à la suite de l’approbation
- Publication dans la Partie II de la Gazette du Canada
Loi sur la réduction de la paperasse et son règlement
- Contrôler la croissance du fardeau administratif imposé aux entreprises en raison des règlements (compensation des titres et du coût)
- Rapport public sur la mise en œuvre
- Permet des exemptions (par exemple, impôts et administration fiscale, obligations non discrétionnaires et urgences, circonstances uniques et exceptionnelles)
Cadre politique
Directive du Cabinet sur la réglementation
- Établit des attentes et des exigences au cours de l’élaboration, de la gestion et de l’examen des règlements fédéraux (gouverneur en conseil et ministères)
- S’appuie sur des pratiques exemplaires internationales existantes (par exemple, consultation, coopération en matière de réglementation, analyse coûts‑avantages, examen des stocks)
- Les exigences en matière d’analyse sont proportionnelles au niveau d’impact
- La Directive a été mise à jour et est entrée en vigueur en septembre 2018
Fiche d'information : Le système de réglementation du gouvernement du Canada et les initiatives relatives à la politique de réglementation
-
Dans cette section
- Résumé
- Introduction
- Rôles du président du Conseil du Trésor dans le système de réglementation fédéral
- Rôles du président du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada dans le système de réglementation fédéral
- Initiatives de réglementation en cours
- Bureau de première responsabilité
- Appendice : Initiatives de réglementation en cours
Résumé
Le président du Conseil du Trésor a 2 principaux rôles à remplir dans le système de réglementation fédéral :
- diriger les travaux du gouvernement du Canada en matière de politique de réglementation
- présider le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil), qui assure une surveillance réglementaire fédérale et étudie et approuve les projets de règlement et les décrets en conseil
Le président est aussi le ministre responsable des règlements liés à l’administration publique (par exemple, l’accès à l’information) et aux questions concernant les employeurs (par exemple, les pensions et les langues officielles).
Introduction
Les règlements sont un type de loi et un instrument de politique clé dont le gouvernement fédéral se sert à l’appui d’un large éventail d’objectifs stratégiques, dont la protection de la santé, la sûreté, la sécurité et l’environnement. Les lois établissent le cadre juridique global, alors que les règlements établissent les exigences et les détails opérationnels. Un système de réglementation solide contribue à renforcer la confiance que le public accorde au gouvernement et à la sûreté des produits et des services réglementés. Les règlements favorisent aussi une économie équitable et concurrentielle.
Les principes du système de réglementation fédéral sont inscrits dans la Directive du Cabinet sur la réglementation. Élaborée par le président du Conseil du Trésor [caviardé], la directive sert de cadre de politique de réglementation aux ministères et organismes. La directive fournit une orientation sur ce qui suit :
- l’élaboration des règlements (par exemple, la consultation des intervenants, l’étude d’impact de la réglementation et la coopération en matière de réglementation)
- la gestion de la réglementation (par exemple, la conformité et l’application)
- l’examen de la réglementation (par exemple, l’examen de l’inventaire de règlements et des programmes)
D’autres exigences juridiques concernant les règlements fédéraux sont établies dans la Loi sur la réduction de la paperasse (dont le président du Conseil du Trésor est responsable) et dans la Loi sur les textes réglementaires (dont le ministre de la Justice est responsable).
Par la voie législative, le Parlement a délégué au gouverneur en conseil, aux ministres et aux organismes administratifs le pouvoir de prendre des règlements; voilà pourquoi les règlements sont aussi appelés des mesures législatives « déléguées », « secondaires » ou « subordonnées ». Le gouverneur en conseil est le gouverneur général agissant sur l’avis et avec le consentement du Conseil privé de la Reine. Le Conseil du Trésor est le comité du Cabinet qui est responsable d’étudier la plupart des dossiers du gouverneur en conseil. Il exécute cette fonction en tant que comité du Conseil privé, avec pour titre officiel « Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) ». Ce comité est parfois appelé le « Conseil du Trésor (partie B) ».
Les décisions du gouverneur en conseil sont finales et n’ont pas à être ratifiées par d’autres comités du Cabinet ou par le Cabinet. La plupart des propositions du gouverneur en conseil sont rendues publiques après qu’elles sont approuvées.
Le Conseil du Trésor (gouverneur en Conseil) étudie 2 types de propositions devant le gouverneur en conseil : les règlements et les décrets.
- règlements (forme de loi) : il s’agit par exemple de salubrité des aliments et d’innocuité des médicaments, de protection de l’environnement et de la sécurité des transports
- décret en conseil (décision juridique) : il s’agit par exemple de l’autorisation de conclure un accord international, de dépôt des prévisions budgétaires et déblocage des crédits et de mettre des lois en vigueur
Rôles du président du Conseil du Trésor dans le système de réglementation fédéral
Le président du Conseil du Trésor a 2 principaux rôles à remplir dans le système de réglementation fédéral.
En tant que ministre responsable de la politique de réglementation fédérale, le président du Conseil du Trésor est chargé de :
- diriger les travaux pangouvernementaux visant à améliorer et à rationaliser continuellement le système de réglementation
- faire avancer les priorités de la politique de réglementation du gouvernement et la coopération en matière de réglementation
De plus, le président du Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) :
- préside le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil), qui étudie la plupart des règlements et des décrets
- s’assure que les projets de règlement sont conformes aux directives du Cabinet applicables, respectent les autorisations ministérielles et sont dans l’intérêt public
De plus, le président du Conseil du Trésor est aussi le ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor qui est chargé des règlements liés à l’administration publique (par exemple, l’accès à l’information) et aux questions concernant les problématiques lié à la fonction d’employeur (par exemple, les pensions et les langues officielles).
Rôles du président du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada dans le système de réglementation fédéral
Le Secrétariat du Conseil du Trésor soutient le président en tant que ministre responsable de la politique de réglementation fédérale et président du Conseil du Trésor (gouverneur en conseil).
Le Secrétariat du Conseil du Trésor est responsable de ce qui suit :
1. Soutenir le Conseil du Trésor par l’examen et la contestation des présentations réglementaires et des décrets
Le Secrétariat du Conseil du Trésor examine les présentations réglementaires au Conseil du Trésor (gouverneur en conseil), fait preuve de diligence raisonnable à leur égard et les conteste afin de s’assurer qu’elles répondent aux exigences de la Directive du Cabinet sur la réglementation. De même, le Secrétariat du Conseil du Trésor examine et conteste les décrets qui sont soumis à l’approbation du Conseil. Les fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada informent le président et son personnel et formulent des recommandations au Conseil du Trésor à propos des présentations de règlements et de décrets en conseil.
Chaque année, le Conseil du Trésor (gouverneur en conseil) étudie de 100 à 200 projets de règlement et de 200 à 300 décrets en conseil. Il s’agit entre autres de propositions d’ajout, de retrait et de mise à jour de règlements visant à aborder des technologies émergentes et de nouveaux défis pour la santé, la sûreté, la sécurité et l’environnement.
2. Surveillance centrale du système de réglementation du Canada et du cadre de la politique de réglementation
Le Secrétariat du Conseil du Trésor assure une surveillance centrale du rendement général du gouvernement en ce qui concerne la réalisation des réformes réglementaires récentes et son cadre de la politique de réglementation; il évalue ce rendement et en rend des comptes publiquement.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor dirige aussi des efforts pangouvernementaux consistant à examiner les exigences et les pratiques de réglementation qui entravent la croissance économique et l’innovation. Ces travaux comprennent, par exemple :
- la création d’un Centre d’innovation en matière de réglementation, pour accélérer l’intégration, l’adoption et la commercialisation de nouvelles approches et de technologies émergentes, et pour faciliter la collaboration entre les entreprises et les organismes de réglementation applicables
- la direction de l’élaboration de projets de loi annuel de modernisation de la réglementation destinée à retirer ou à mettre à jour les exigences désuètes ou redondantes
- la direction de l’examen législatif de la Loi sur la réduction de la paperasse, qui inclut la règle du « un pour un », laquelle exige des organismes de réglementation qu’ils retirent un règlement chaque fois qu’ils adoptent un nouveau règlement qui impose un nouveau fardeau administratif aux entreprises
3. Coopération en matière de réglementation
Le Secrétariat du Conseil du Trésor collabore avec d’autres organismes de réglementation, ainsi qu’avec les provinces, les territoires et les partenaires internationaux, afin de réduire les exigences en double et les obstacles entre administrations.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor s’efforce aussi de promouvoir de bonnes pratiques de réglementation sur la scène internationale à l’aide de rôles de leadership au sein de forums internationaux comme l’Organisation de coopération et de développement économiques, et par la négociation de bonnes pratiques de réglementation ainsi que de dispositions et de chapitres adéquats sur la coopération en matière de réglementation dans les accords commerciaux.
4. Soutenir la collectivité fédérale de la réglementation et les ministères de soutien
Le Secrétariat du Conseil du Trésor collabore étroitement avec les ministères à l’appui de la collectivité de la réglementation, et il aide les ministères pendant la formulation des projets de règlement. Par exemple, le Secrétariat du Conseil du Trésor collabore avec l’École de la fonction publique et la Communauté des régulateurs fédéraux afin d’offrir une formation à ces derniers sur les règlements et l’analyse coûts‑avantages.
Initiatives de réglementation en cours
Pour un aperçu des initiatives de réglementation en cours, veuillez consulter l’annexe A.
Bureau de première responsabilité
Tina Green
Secrétaire adjointe
Secteur des affaires réglementaires
613-369-9518
Appendice : Initiatives de réglementation en cours
Coordination des examens réglementaires ciblés
Les examens réglementaires ciblés se penchent sur des moyens de réduire les obstacles à l’innovation, au développement économique et à l’investissement dans l’économie canadienne, ainsi que de contribuer à faire en sorte que le système de réglementation canadien puisse intégrer les technologies et les entreprises émergentes.
Le premier cycle d’examens était centré sur 3 secteurs à forte croissance :
- l’agroalimentaire et l’aquaculture
- les sciences biologiques et de la santé
- le transport et l’infrastructure
Un deuxième cycle d’examens est en cours, portant sur 3 secteurs ou thèmes :
- les technologies propres
- la numérisation et la neutralité technologique
- les normes internationales
Examen législatif de la Loi sur la réduction de la paperasse
La Loi sur la réduction de la paperasse établit les exigences visant les organismes de réglementation, destinées à contrôler le fardeau administratif auquel les entreprises font face – par exemple, à l’aide de la règle du « un pour un » :
- lorsqu’un règlement nouveau ou modifié fait augmenter le fardeau administratif des entreprises, la règle du « un pour un » exige que le coût soit compensé par d’autres modifications réglementaires
- la règle exige aussi qu’un règlement existant soit abrogé chaque fois qu’un nouveau règlement impose un nouveau fardeau administratif aux entreprises
La Loi prévoit un examen législatif quinquennal obligatoire en 2020; des travaux sont déjà en cours.
Comité consultatif externe sur la compétitivité réglementaire
Le Comité consultatif externe sur la compétitivité réglementaire a été mis sur pied au début de 2019 afin de conseiller le Conseil du Trésor sur les questions réglementaires. Le Comité relève du président du Conseil du Trésor et est présidé par Laura Jones, vice‑présidente exécutive et chef de la stratégie, Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
Le comité est composé d’un groupe diversifié d’intervenants, et son mandat général consiste à conseiller le Conseil du Trésor :
- en formulant des recommandations sur des façons d’améliorer la compétitivité réglementaire au Canada, tout en protégeant la santé, la sécurité, la sûreté et les normes environnementales
- en soutenant la modernisation du système de réglementation du Canada pour en faire un système qui favorise encore plus l’investissement et l’innovation
Projet de loi annuel sur la modernisation de la réglementation destiné à faciliter les modifications réglementaires
Le gouvernement s’est engagé à adopter, à compter de 2019, un projet de loi annuel de modernisation de la réglementation visant à retirer ou à mettre à jour les exigences législatives désuètes ou redondantes. Le Secrétariat du Conseil du Trésor sera responsable de diriger l’élaboration d’un projet de loi omnibus pour 2020, en collaboration avec les ministères et organismes voués à vocation réglementaire, le ministère de la Justice Canada, le ministère des Finances Canada et le Bureau du Conseil privé.
Consultation
En juin 2019, le Secrétariat du Conseil du Trésor a sollicité les avis de toutes les parties intéressées sur 4 initiatives notables liées à la politique de réglementation :
- la coordination des examens réglementaires ciblés
- l’examen de la Loi sur la réduction de la paperasse
- la mise en œuvre législative de changements aux mandats des organismes de réglementation
- des suggestions concernant le prochain projet de loi annuel de modernisation de la réglementation, en vue de faciliter les modifications réglementaires
Un certain nombre de présentations ont été reçues tout au long de la période de consultation, qui a pris fin en septembre 2019, et un résumé des présentations est en cours de préparation. D’autres consultations en personne peuvent aussi avoir lieu.
Système en ligne de consultation sur la réglementation
Par contraste avec la plupart des grands partenaires commerciaux du Canada, le gouvernement fédéral n’a pas systématiquement recours aux commentaires en ligne à l’appui de l’élaboration des règlements fédéraux, et il ne publie pas systématiquement les commentaires transmis.
Les intervenants et le public transmettent plutôt directement leurs commentaires au ministère ou à l’organisme parrain par voie de courriel ou de lettre. Les intervenants canadiens et les partenaires commerciaux ont demandé à maintes reprises au gouvernement d’accroître la transparence de ses consultations sur la réglementation, dont la divulgation proactive des commentaires publics sur les projets de règlement.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor met actuellement au point un système de consultation en ligne sur la réglementation destiné à mobiliser et à consulter les Canadiens, rendant possibles des consultations en ligne plus pratiques et plus transparentes au sujet des projets de règlement ou des modifications réglementaires.
Promotion de l’expérimentation en matière de réglementation (Centre d’innovation en matière de réglementation)
Les intervenants se sont portés à la défense d’un plus grand recours à l’expérimentation pendant la conception et l’application des règlements, de manière à mieux cerner ce qui fonctionne et à s’assurer que le régime de réglementation reste à jour, y compris par les méthodes suivantes :
- des « bacs de sable » (des espaces sécuritaires contrôlés où tester de nouveaux produits e services qui seraient par ailleurs interdits par les règlements existants)
- l’élaboration conjointe de règlements
- des projets pilotes visant à faire en sorte que le système de réglementation puisse suivre le rythme des avancées technologiques
En réaction, le Secrétariat du Conseil du Trésor met sur pied un Centre d’innovation en matière de réglementation chargé d’aider les entreprises à collaborer avec les organismes de réglementation à des expériences liées à la réglementation. Ce Centre rendra possibles des approches d’expérimentation en matière de réglementation qui encourageront l’innovation, sans toutefois compromettre la confiance des consommateurs.
Fiche d'information : La façon dont le gouvernement gère les finances et les actifs
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Dans cette section
- Résumé
- Introduction
- Renseignements généraux et contexte
- La Loi sur la gestion des finances publiques : un fondement juridique
- Rôle du président du Conseil du Trésor
- Rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor et du contrôleur général du Canada
- Principales fonctions du Bureau du contrôleur général
- Bureau de première responsabilité
Résumé
Une saine gérance des ressources gouvernementales repose sur de robustes fonctions de surveillance financière et de gestion, soutenues par un cadre stratégique complet qui intègre la gestion financière, les paiements de transfert, la planification des investissements, l’approvisionnement, la gestion de projet, la gestion des actifs et l’audit interne.
Le président du Conseil du Trésor et les ministres du Conseil du Trésor, soutenus par le Secrétariat du Conseil du Trésor par l’entremise du Bureau du contrôleur général, contribuent à faire en sorte que les ministères et organismes disposent des outils et des pratiques rendant possibles une prestation de programmes et des dépenses efficaces.
Introduction
Les Canadiens s’attendent à ce que le gouvernement tire le maximum de ressources publiques qui sont limitées. Afin de répondre à cette attente, les ministères et organismes doivent dépenser les fonds publics d’une manière responsable, efficace et transparente.
En sa qualité de conseil de gestion du gouvernement, le Conseil du Trésor établit les politiques et assure une surveillance à l’appui de ces objectifs. Les responsabilités qui sont attribuées au président du Conseil du Trésor dans son rôle de président sont inséparables de ce mandat général. Le président du Conseil du Trésor est soutenu par le Bureau du contrôleur général, qui fait partie du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Renseignements généraux et contexte
La fonction de contrôle intègre de multiples disciplines cherchant à offrir un soutien essentiel aux programmes gouvernementaux. Au Secrétariat du Conseil du Trésor, cette fonction est divisée en 3 composantes :
- la gestion financière
- les services acquis et les actifs
- l’audit interne
La Loi sur la gestion des finances publiques : un fondement juridique
La Loi sur la gestion des finances publiques confère au Conseil du Trésor le pouvoir législatif d’établir des politiques administratives pour le gouvernement du Canada. Elle lui accorde le pouvoir particulier d’émettre des orientations dans des domaines liés à la gestion et au contrôle des fonds publics.
Le rôle du Conseil du Trésor comprend l’approbation :
- des politiques liées à la fonction de contrôle et de toute proposition concernant des exceptions ou des exemptions de ces politiques
- des nominations des membres du Comité de vérification
- des plans d’investissement ministériels
- des seuils d’approbation des marchés, des projets et des transactions immobilières du gouvernement
Rôle du président du Conseil du Trésor
Hormis les responsabilités générales qui incombent au président du Conseil du Trésor, des responsabilités particulières sont attribuées à ce dernier par l’intermédiaire de la Loi sur la gestion des finances publiques. Ces responsabilités comprennent :
- le fait de recommander des personnes de l’extérieur de la fonction publique pour siéger aux comités de vérification ministériels (ces personnes sont ensuite nommées par le Conseil du Trésor)
- l’établissement du format des comptes publics et le dépôt des Comptes publics d’ici le 31 décembre de chaque année (ou, si le Parlement reprend ses travaux après cette date, dans un délai de 15 jours de séance)
- la réception et le dépôt des rapports exigés en vertu de la loi ou conformément aux politiques du Conseil du Trésor, comme le rapport du président sur les frais, qui résume les revenus et les coûts liés aux frais de service
Rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor et du contrôleur général du Canada
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada soutient le Conseil du Trésor et son président en exerçant dans tout le gouvernement un leadership en matière de gestion des ressources par l’entremise du Bureau du contrôleur général.
Le Bureau du contrôleur général est dirigé par le contrôleur général du Canada. Le contrôleur général transmet une orientation à l’ensemble du gouvernement en ce qui concerne la gestion financière, les paiements de transfert, l’audit interne, la planification des investissements, l’approvisionnement, la gestion de projet et la gestion des biens immobiliers et du matériel.
Principales fonctions du Bureau du contrôleur général
Le Bureau du contrôleur général soutient les 3 principales composantes de la fonction de contrôleur :
- la gestion financière
- les services acquis et les actifs
- l’audit interne
Le Bureau du contrôleur général soutient ces composantes d’un certain nombre de façons, y compris les suivantes :
- s’assurer que des politiques saines et modernes sont en place (par exemple, la Politique sur la planification et la gestion des investissements, la Politique sur la gestion financière)
- surveiller la conformité des politiques à l’échelle du gouvernement (par exemple, la question de savoir si les ministères et organismes se conforment à la Politique sur l’audit interne)
- réaliser des audits horizontaux, des audits des agences de développement régional et des audits des principaux contrôles financiers et de gestion (par exemple, les contrôles des voyages, de l’accueil, des congés)
- gérer le processus de recrutement et de nomination au sein des comités ministériels de vérification
- remplir une fonction de diligence raisonnable à l’égard des présentations au Conseil du Trésor dans des domaines comme les estimations de coûts et la conformité avec les politiques en s’assurant que les présentations au Conseil du Trésor révèlent et divulguent de manière transparente les risques financiers associés à la proposition
- renforcer la capacité de la fonction de contrôle dans les ministères et organismes, dont :
- le renforcement de la capacité d’estimation des coûts
- le fait de s’assurer que les ministères et organismes utilisent les normes comptables appropriées
- l’amélioration de la gestion de projet
- le soutien de l’exécution de l’audit interne
- le maintien et le renforcement du professionnalisme des collectivités par un éventail d’activités de recrutement et de perfectionnement
1. Gestion financière
Une bonne gestion financière garantit que les fonds publics sont dépensés de manière responsable et que les programmes sont exécutés avec efficience et efficacité. Le Bureau du contrôleur général veille à ce que la collectivité de la gestion financière qui collabore avec les ministères et organismes du gouvernement du Canada dispose de l’orientation, des cadres et de la capacité qui conviennent pour assister les dirigeants principaux des finances en offrant des services de gestion financière et d’estimation de coûts pertinents et professionnels.
- Mise à jour de la Politique sur les paiements de transfert
Les paiements de transfert font partie des instruments financiers par lesquels le gouvernement accomplit ses objectifs stratégiques et ses priorités. Il s’agit de paiements monétaires, ou de transferts de biens, de services ou d’actifs, qui sont destinés à des tiers, dont des sociétés d’État. Ces paiements prennent typiquement la forme de subventions et de contributions.
En 2017 à 2018, le gouvernement du Canada a donné 206,8 milliards de dollars en paiements de transfert. De ce nombre, les subventions comptaient pour 33 % ou 66,3 milliards de dollars, tandis que les contributions représentaient 12 % ou 24,6 milliards de dollars en dépenses totales liées aux paiements de transfert.
Le Conseil du Trésor et son président assurent la surveillance de la Politique sur les paiements de transfert, un cadre qui régit l’utilise des paiements de transfert pour le gouvernement du Canada. Le Bureau du contrôleur général travaille à une proposition de mise à jour de la Politique.
- Modernisation des Comptes publics
Le président du Conseil du Trésor est responsable de déposer les Comptes publics du Canada au Parlement. Les Comptes publics comprennent les états financiers consolidés du gouvernement, de même que d’autres renseignements exigés par une loi, une politique ou une convention, à des fins de transparence. À ce titre, ils contribuent à assurer la responsabilité des dépenses des ministères et organismes et rendent possible la surveillance parlementaire des dépenses ministérielles.
On cherche actuellement à simplifier les Comptes publics afin de mettre l’accent sur les renseignements qui seraient pertinents pour leurs utilisateurs. Par exemple, les renseignements qui sont déjà disponibles ailleurs seraient retirés des Comptes publics. L’objectif est aussi de réduire la charge de travail et les coûts et d’être plus soucieux de l’environnement – on cherche à réduire les documents de rapport des Comptes publics d’au moins 250 pages sur un total de 1 000 pages.
- Examen des frais de service
Soutenir le ministère des Finances Canada au cours de son examen du régime des frais de service, qui se rapporte à la surveillance de l’établissement et de l’ajustement des frais.
- Programme de transformation de la gestion financière
Le Programme de transformation de la gestion financière vise à offrir un accès plus ponctuel à des renseignements financiers fiables et cohérents dans toute la collectivité de la gestion financière du gouvernement du Canada. Les gestionnaires financiers à l’échelle du gouvernement obtiennent ainsi les outils et les renseignements dont ils ont besoin pour remplir leurs rôles en matière de gérance financière.
2. Services acquis et actifs
Les actifs désignent à la fois les biens immobiliers (par exemple, les terrains et les bâtiments) et le matériel (par exemple, l’équipement et les véhicules). Les services acquis désignent les services que le gouvernement obtient par voie d’ententes officielles, comme des marchés, des protocoles d’entente et des lettres d’entente.
Le gouvernement du Canada possède un portefeuille de biens immobiliers et matériels d’une valeur nette de 73,8 milliards de dollars. En moyenne, le gouvernement dépense 23 milliards de dollars par année en marchés de biens, de services et de travaux de construction à l’appui de ses activités et de l’exécution de fonctions publiques essentielles, dont la défense.
- Mise en œuvre de la Politique sur la planification et la gestion des investissements
La Politique sur la planification et la gestion des investissements a été mise à jour récemment afin de mieux soutenir une saine prise de décisions et de contribuer à aborder la complexité croissante des projets du gouvernement. La nouvelle politique soutiendra également la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de gestion des projets pangouvernementale, qui vise à renforcer la capacité gouvernementale de gestion et de réalisation des projets. Le Ministère est à mettre à jour les outils conçus pour évaluer la capacité de gestion de projet des ministères et organismes, la complexité des projets et le risque individuel de ceux‑ci.
- Modernisation de l’approvisionnement
Le président du Conseil du Trésor et le Conseil du Trésor assurent la surveillance de la Politique sur la planification et la gestion des investissements. En collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor cherche à simplifier ses politiques et processus d’approvisionnement et à encourager la professionnalisation de la main‑d’œuvre. Par exemple, une nouvelle directive sur l’approvisionnement est conçue pour améliorer les résultats d’approvisionnement des entreprises inuites dans la région du Nunavut.
- Examen horizontal des immobilisations
Depuis 2017, le Secrétariat du Conseil du Trésor mène, à l’échelle du gouvernement du Canada, un examen horizontal sur trois ans des immobilisations fédérales (par exemple, terrains, bâtiments, ponts, bases militaires). Cet examen vise à cerner des façons d’améliorer la gestion de ces immobilisations, dont : le renforcement de la gouvernance et de la surveillance; l’optimisation de l’empreinte physique du gouvernement; ainsi que l’accélération et la rationalisation de l’aliénation des actifs. Vingt‑sept ministères et organismes fédéraux ont été examinés (les sociétés d’état ne sont pas visées par la portée). Un rapport final sur l’examen est prévu d’ici mars 2020.
3. Audit interne
L’audit interne est une fonction indépendante d’assurance et de conseils qui fournit une rétroaction et des réflexions sur les pratiques de gestion du gouvernement, autant au niveau des ministères et organismes qu’au niveau horizontal (interministériel). Les résultats des audits internes contribuent à cerner les questions émergentes et à formuler des recommandations en vue d’améliorer les activités.
D’après une évaluation des risques et la détermination des points préoccupants, les fonctions d’audit interne à l’échelle des ministères et organismes fédéraux déterminent si les activités gouvernementales sont gérées d’une manière qui démontre une gérance responsable des ressources publiques aux Canadiens, ou si la direction doit intervenir.
Le Bureau du contrôleur général soutient le contrôleur général dans ses responsabilités consistant à maintenir et à surveiller une série moderne de politiques sur l’audit interne et une collectivité professionnelle conçue pour renforcer la gouvernance du secteur public, la gestion des risques et le contrôle interne dans tout le gouvernement. Ces responsabilités comprennent la nomination de divers membres externes de comités ministériels de vérification.
Le Bureau du contrôleur général, en collaboration avec la collectivité de l’audit à l’échelle du gouvernement, met aussi en œuvre une vision renouvelée de l’audit interne face au rythme et à la complexité de l’environnement de risque. L’accent est mis sur le renforcement des principaux attributs de la fonction d’audit interne, dont : sa crédibilité et sa souplesse; sa capacité multidisciplinaire; sa résolution de problèmes analytique et novatrice; ses relations avec les intervenants; et sa production de rapports convaincants.
Bureau de première responsabilité
Roch Huppé
Contrôleur général
613-369-3081
Fiche d'information : L’ensemble des politiques du Conseil du Trésor
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Dans cette section
Résumé
Le régime de gestion du gouvernement du Canada établit des normes minimales sur la façon dont les ministres et les administrateurs généraux doivent utiliser leurs pouvoirs et gérer les ressources publiques. Le Conseil du Trésor approuve les règles, appelées l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor, qui établissent l’orientation sur la gestion de la fonction publique et qui soutiennent les ministères et organismes dans la prestation des programmes et des services aux Canadiens.
Introduction
Le présent document décrit le rôle et la fonction de l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor. En tant que ministre responsable, le président du Conseil du Trésor rend des comptes sur l’administration de l’ensemble des politiques, dont la tenue des instruments de politique et le soutien des ministères au cours de leur mise en œuvre. Le président présente au Conseil du Trésor des propositions qui modifient une politique existante ou qui visent l’approbation d’une nouvelle politique.
Renseignements généraux et contexte
L’ensemble des politiques communique une orientation aux ministères et aide les ministres à s’acquitter de leur responsabilité devant le Parlement. Mises ensemble, les règles établies par le Conseil du Trésor favorisent l’uniformité des activités du gouvernement à l’échelle des ministères en établissant des normes minimales.
Le Conseil du Trésor se voit attribuer le pouvoir d’émettre des règles par la Loi sur la gestion des finances publiques ainsi que par plus de vingt autres lois. Ainsi, le Conseil du Trésor doit rendre compte au Cabinet, qui agit à titre de gouverneur en conseil, et au premier ministre, des exigences qu’il établit ainsi que du rendement en matière de gestion et du rendement financier de toute l’administration publique.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada soutient le Conseil du Trésor :
- en définissant et en évaluant les questions relatives à la gestion pour déterminer si une approche à l’échelle de toute la fonction publique est nécessaire
- en formulant, en communiquant, en examinant, en ajustant et en évaluant les politiques
- en évaluant la conformité, en interprétant les politiques et en prodiguant des conseils liés à la mise en œuvre aux ministères
- en prenant des décisions concernant les présentations ministérielles qui s’appliquent à une politique en particulier
L’ensemble des politiques du Conseil du Trésor compte 51 politiques, qui sont soutenues par des directives, des procédures obligatoires et des normes. Les instruments de soutien communiquent une orientation aux fonctionnaires afin qu’ils répondent aux attentes établies dans la politique.
L’ensemble des politiques est soutenue par 3 cadres qui garantissent l’uniformité : le Cadre principal, le Cadre sur la gestion de la conformité et Cadre sur la gestion du risque. Ces cadres décrivent le régime de gestion du gouvernement, dont les responsabilités des ministres, des administrateurs généraux et du Conseil du Trésor.
L’ensemble des politiques du Conseil du Trésor vise aussi une série de fonctions administratives et liées aux programmes. Tandis que l’ensemble des politiques s’adapte aux changements en évolution au fil du temps, les 51 politiques peuvent être divisées en les 10 domaines fonctionnels suivants :
- Gestion financière
- promeut une utilisation et une reddition de comptes appropriées face aux fonds publics
- Actifs et services acquis
- évalue et établit le cadre de gouvernance et d’optimisation des ressources par la gestion du cycle de vie des actifs et des services acquis (par exemple, la planification des investissements, l’approvisionnement, les biens immobiliers, le matériel et la gestion de projet)
- Service et numérique
- établit le cadre de gestion de la prestation de services, de l’information et des données, de la technologie de l’information et de la cyber-sécurité à l’ère numérique
- Résultats, évaluation et audit interne
- mesure le rendement et promeut la communication publique de l’information sur les résultats obtenus; éclaire la surveillance des ressources publiques en fournissant des conseils et une assurance aux administrateurs généraux aux fins de la prise de décisions
- Paiements de transfert
- guide les ministères sur la façon de se servir des paiements de transfert pour faire avancer l’objectif du gouvernement
- les paiements de transfert peuvent varier de transferts législatifs comme la Sécurité de la vieillesse aux programmes de subventions et de contributions comme le programme Nouveaux Horizons pour les aînés et la Stratégie emploi jeunesse
- guide les ministères sur la façon de se servir des paiements de transfert pour faire avancer l’objectif du gouvernement
- Accès à l’information et protection des renseignements personnels
- établit des règles sur l’accès à l’information figurant dans les documents du gouvernement et la protection de la vie privée et des renseignements personnels détenus par le gouvernement
- Communications stratégiques
- établit des règles sur la façon dont le gouvernement communique avec le public (par exemple, publicité, médias sociaux, recherche sur l’opinion publique et Web)
- Sécurité du gouvernement
- établit le cadre de protection des activités, des employés et des actifs du gouvernement, ainsi que des actifs qui les soutiennent
- Langues officielles
- promeut l’égalité du français et de l’anglais dans les communications et les services
- Gestion des personnes
- soutient la gestion des ressources humaines, dont un milieu de travail sain et respectueux, la rémunération, la négociation collective, les pensions et les avantages sociaux, les valeurs et l’éthique, la gestion du rendement et des talents, l’apprentissage et les recours des employés
Les politiques renforcent le rendement, les résultats et la production de rapports au gouvernement, de même qu’une bonne gouvernance et une saine gérance. Pour ce faire, l’ensemble des politiques doit établir l’équilibre entre la satisfaction du besoin de normes minimums d’excellence en matière de gestion et le respect des responsabilités et des pouvoirs individuels des ministres et des administrateurs généraux.
Les administrateurs généraux sont les principaux responsables de s’assurer que leurs ministères suivent les règles. En cas de non‑conformité, il leur incombe de prendre des mesures correctives et de signaler la non‑conformité au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, s’il y a lieu.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada examine les instruments de politique afin de trouver des moyens de moderniser et de rationaliser les règles; de concert avec les ministères, il mène un exercice annuel (le Cadre de responsabilisation de gestion) visant à évaluer la conformité et le rendement par rapport aux principales politiques.
Bureau de première responsabilité
Samantha Tattersall
Secrétaire adjointe
Priorités et planification
613-369-9433
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