Cadre de surveillance du Conseil de direction - Évaluation du rendement

Fort

L'Agence dispose de fonctions administratives rigoureuses et systématiques qui appuient la réalisation efficace des priorités et des résultats des programmes.

Les meilleures pratiques de gestion du risqué de l'entreprise sont intégrées au cadre de gestion du risque de l'Agence, comme le sont l'identification continue du risque, l'évaluation, l'examen et l'élaboration de stratégies d'atténuation. La haute direction appuie et dirige l'identification et l'évaluation des risques.

Il existe des fonctions efficaces de vérification interne et d'évaluation des programmes qui sont utiles à la gestion du risque de l'entreprise et aux processus de planification opérationnelle. Les recommandations émises à la suite des vérifications internes et des évaluations de programmes font l'objet de mesures, d'un suivi régulier et d'établissement de rapports à l'intention de la haute direction.

Le développement durable (DD) est intégré aux systèmes et pratiques de gestion; l' atteint ses objectifs en matière de DD.

Acceptable

Les fonctions administratives de l'Agence appuient la réalisation des priorités et des résultats des programmes.

La gestion du risque est intégrée aux fonctions de planification et de gestion à l'échelle de l'Agence. Cela inclut la mise à jour continue, des inventaires et des stratégies d'atténuation des risques de l'Agence, des directions générales et des régions.

Il existe des fonctions de vérification interne et d'évaluation des programmes et elles sont parfois utiles à la gestion du risque de l'entreprise et aux processus de planification opérationnelle. Les recommandations émises à la suite de vérifications internes et des évaluations des programmes font parfois l'objet de mesures et d'un suivi.

Il existe une stratégie du développement durable, y compris des mesures et des objectifs.

Occasion d'amélioration

Des améliorations aux fonctions administratives sont nécessaires; la réalisation des priorités et des résultats des programmes pourrait être compromise.

Il existe un programme de gestion du risque à l'échelle de l'Agence, ainsi que des inventaires de risques et des stratégies d'atténuation dans certains secteurs.

Il existe des fonctions de vérification interne et d'évaluation des programmes, mais celles-ci n'influent aucunement sur la planification opérationnelle. Les recommandations émises à la suite des vérifications internes et des évaluations de programmes font rarement l'objet de mesures.

On élabore actuellement une stratégie de développement durable.

Attention requise

La réalisation des priorités et des résultats des programmes est compromise en raison de graves lacunes dans les fonctions administratives.

La gestion du risque n'est pas systématique et elle se fait au niveau de l'unité de travail. Il existe des inventaires et des stratégies d'atténuation des risques dans certains secteurs.

On élabore actuellement des fonctions de vérification interne et d'évaluation des programmes. L'Agence n’évalue pas l'efficacité et les coûts de ces programmes d'une façon systématique et axée sur les preuves.

Le développement durable ne fait pas partie de la gestion ou des processus de planification de l'Agence.

Attente (a) : Gestion du risque – Le Conseil doit s'assurer que l'Agence suit les processus adéquats de gestion du risque au niveau de l'entreprise.

Vue d'ensemble

Le programme de gestion du risque d'entreprise (GRE) a été créé en 2005 afin d'assurer que l'Agence a une approche exhaustive et systématique de la gestion du risque, et que celle-ci soit pleinement intégrée aux processus décisionnels et aux mécanismes stratégiques, opérationnels et financiers de l’Agence.

L'ARC a élaboré et mis en oeuvre un cadre de GRE solide harmonisé avec les attentes du gouvernement du Canada avec les normes internationales en matière de GR (p. ex., ISO 31000). Ce cadre comprend une politique exhaustive qui est soutenue par des processus, des outils et des produits de formation solides. Ces éléments permettent la détermination, l'analyse, l'évaluation, le traitement, la surveillance, la communication des risques d'entreprise, opérationnels et de projets, ainsi que l'établissement de rapports sur ceux-ci.

Depuis la mise en oeuvre du programme de GRE, la GR est devenu un élément essentiel d'une bonne gestion, d'une planification solide, de l'établissement des priorités, et de l'excellence opérationnelle à tous les niveaux de l'ARC :

Questions clés

1. Le programme de GRE facilite-t-il élaboration de stratégies de réponse au risque efficaces?

Favoriser les stratégies de réponse au risque efficaces

Même si une évaluation indépendante ou par un tiers doit toujours être menée en ce qui a trait au programme de GRE, les initiatives clés suivantes montrent quel a été le rendement de la DGGRE pour ce qui est de favoriser des stratégies de réponse au risque efficaces en établissant des liens entre les initiatives pertinentes et quatre critères de réussites clés.

Critères de réussite clés :

On fournit aux promoteurs du risque au bureau de première responsabilité (BPR), au bureau de seconde responsabilité (BSR) et aux personnes participant à l'élaboration et à la mise en oeuvre des stratégies de réponse au risque les renseignements contextuels appropriés.

Les promoteurs du risques/le BPR, le BSR et autres personnes participant à l'élaboration et à la mise en oeuvre des stratégies de réponse au risque ont un niveau de connaissances adéquat en matière de gestion du risque. Par l'entremise de ses centres d'expertise, la Direction générale de la GRE offre et participe à un large éventail d'initiatives d'apprentissage qui ciblent différents publics et y participe. Ces initiatives contribuent à inclure davantage la gestion du risque dans la culture de l'ARC et à accroître les connaissances des personnes participant à l'élaboration et à la mise en oeuvre des stratégies de réponse au risque.

Les promoteurs du risque le BPR, le BSR et autres personnes participant à l'élaboration et à la mise en oeuvre des stratégies de réponse au risque reçoivent un soutien et des conseils adéquats de la DGGRE à cet égard.

Il y a une surveillance adéquate de l'état d'avancement et du rendement en ce qui concerne la mise en oeuvre des stratégies de réponse au risque.

Sources des éléments de preuve

Évaluation et commentaires du Conseil

 
2009‑2010
2010‑2011
Évaluation et commentaires du Conseil
Fort
Fort
Prochaines étapes
Aucune indiquée.
Mettre à jour le Profil des risques organisationnels et les plans d'action, et établir la tolérance au risque (présentation de septembre 2011 du Conseil).

Attente (b) : Évaluation de programme – Le Conseil doit s'assurer que l'Agence a une fonction d'évaluation de programmes efficace pour mesurer le succès à long terme des programmes de l'Agence.

Vue d'ensemble

La politique d'évaluation des programmes de l'ARC a été revue à l'automne 2009. Elle met l'accent sur l'indépendance organisationnelle de la Division de l'évaluation des programmes et énonce les responsabilités clés en ce qui a trait à la gestion, à la mise en oeuvre et à la surveillance de la fonction d'évaluation. Cette dernière fournit à la direction de l'ARC des renseignements crédibles sur le rendement de ses programmes ainsi que des conseils et une orientation efficaces quant à la mesure des résultats. Bien qu'il soit difficile de déterminer dans quelle mesure les changements apportés aux programmes ont été faits avant une évaluation de suivi, l'ARC utilise les renseignements issus des évaluations afin d'éclairer ses décisions relatives aux dépenses, aux politiques et aux améliorations des programmes.

Le plan d'évaluation de programmes est fondé sur un certain nombre de points à examiner, y compris les priorités de l'ARC, les risques d'entreprise, les suggestions de la haute direction, les exigences du Secrétariat du Conseil du Trésor en ce qui a trait aux évaluations et les exigences du Comité de gestion des ressources et des investissements (CGRI). Le processus de planification des évaluations tient également compte des travaux de vérification qui ont été effectués ou qui sont prévus par la Division de la vérification interne de la Direction générale de la vérification et de l'évaluation de l'entreprise et le Bureau du vérificateur général. Depuis peu, on tient également compte de la couverture des programmes comme facteur dans le cadre de l'élaboration des plans d'évaluation. L'Architecture d'activités des programmes (AAP) de l'ARC est considéré comme l'« univers d'évaluation » aux fins de la planification. L'Agence assure le suivi des éléments de l'AAP qui ont été évalué/s par le passé et en tient compte au moment de sélectionner des secteurs d'évaluation éventuels.

Questions clés

1. La fonction d'évaluation fournit-elle des renseignements crédibles et neutres sur le rendement des programmes, ainsi que des conseils et une orientation efficaces sur la mesure des résultats à la direction de l'ARC?

Renseignements crédibles et neutres

La Division d'évaluation des programmes (DEP) fournit à la direction de l'ARC des renseignements neutres et crédibles liés aux résultats.Pour cela, elle commence par déterminer les questions liées à l'évaluation et élaborer des méthodes d'évaluation (cadres d'évaluation). La DEP prépare ensuite les rapports sur les constatations et les recommandations connexes (études d'évaluation).

Pour s'assurer que les renseignements sont crédibles et neutres, la travaux d'évaluation des programmes sont menés conformément à la Norme d'évaluation pour le gouvernement du Canada du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT).

Quatre études d'évaluation, un cadre d'évaluation et une étude de l'évaluabilité ont été effectués en 2010-2011. Selon les sondages après l'évaluation, les gestionnaires responsables des programmes évalués estiment que les évaluations ont été menées de manière professionnelle et que les rapports d'évaluation étaient équilibrés, constructifs et soutenus par des faits.

La DEP a continué de répondre aux demandes d'aide sur la mesure des résultats et de conseils provenant d'autres directions générales. Un nombre important de ces demandes sont liées à des projets soumis au processus d'approbation du CGRI.

La DEP joue aussi un rôle de coordination et de liaison relativement aux évaluations interministérielles dirigées par d'autres ministères fédéraux qui ont demandé la participation de l'ARC. En 2010-2011, la Division a participé à six évaluations interministérielles.

Conseils et orientation efficaces

En 2010-2011, la DEP a répondu aux demandes de conseil visant 16 projets. Les sondages auprès des clients et la rétroaction provenant des directions générales relativement aux orientations et aux conseils reçus de la DEP continuent d'être très positifs.

Les évaluations moyennes des répondants au sondage (9 répondants au cours des 13 derniers mois) pour six attributs de services conseils ont été mesurées sur une échelle de sept points, de 1 (entièrement en désaccord) à 7 (entièrement d'accord). Les résultats sont les suivants :

Sources des éléments de preuve

2. L'utilise-t-elle efficacement les renseignements tirés des évaluations afin d'éclairer les décisions liées aux dépenses aux politiques et d'améliorer les programmes?

Politique sur l'évaluation des programmes

Étant donné qu'elle traitait de la prochaine étape du Conseil, la Politique sur l'évaluation des programmes a obtenu l'approbation du Conseil et est entrée en vigueur le 15 mars 2010. La politique vise à fournir un cadre pour une fonction d'évaluation de programmes professionnelle et efficace qui :

Rapports d'évaluation

Ces rapports comprennent habituellement des recommandations à l'intention de la direction. Il est difficile d'évaluer si elles ont eu des répercussions avant qu'une période suivant l'évaluation se soit achevée. La direction doit d'abord prendre des mesures pour répondre aux recommandations. Selon la complexité de la question, il peut s'écouler un certain temps entre la mise en oeuvre d'une recommandation et ses effets. Les indicateurs permettant de savoir si l'ARC utilise les renseignements provenant des évaluations sont les suivants :

Toutes les recommandations comprises dans les quatre évaluations achevées en 2010-2011 ont été acceptées et la direction a indiqué les mesures qu'elle prendra afin de répondre à ces indicateurs.

Il existe des éléments de preuve selon lesquels des mesures ont été prises à la suite de l'évaluation effectuée au cours des deux derniers exercices. Voici quelques exemples de changements entrepris à la suite des évaluations récentes :

Sources des éléments de preuve

Évaluation et commentaires du Conseil

 
2009‑2010
2010‑2011
Évaluation et commentaires du Conseil
Acceptable
Acceptable
Prochaines étapes
L'Agence étudie de nouveau son cadre d'évaluation pour s'assurer que les évaluations ultra-prioritaires sont entreprises de façon opportune. Achevé.
Continuer à se concentrer sur le plan d'évaluation prospectif pluriannuel des programmes.
Faire en sorte qu'un cadre d'évaluation soit conçu pour tous les nouveaux programmes.
Clarification des questions clés dans l'attente
Évaluation du programme

Attente (c) : Vérification interne – Le Conseil doit s'assurer que l'Agence a une fonction de vérification interne efficace pour fournir l'assurance de l'efficacité du cadre de contrôle de l'Agence.

Vue d'ensemble

La direction de la Direction générale de la vérification et de l'évaluation de l'entreprise (DGVEE) continuera d'aborder de façon proactive la question du recrutement et de la rétention des vérificateurs et des évaluateurs. Grâce à une planification stratégique de la main-d'oeuvre et de la relève la direction de la DGVEE oeuvre à cerner les besoins en talents de l'Agence. Le Plan de l'effectif de la DGVEE appuie celui de l'ARC et se rattache à l'initiative du Renouvellement de la fonction publique. Par exemple, en 2010-2011, la DGVEE a mis sur pied un programme de mentorat officiel afin de développer le talent des employés à l'interne, d'appuyer leur cheminement de carrière et de contribuer au transfert des connaissances. Les exigences en matière de dotation sont une composante clé de l'exercice de planification annuelle de la DGVEE pour s'assurer de la disponibilité des compétences nécessaires pour effectuer les vérifications planifiées.

Selon la norme 1312 du Cadre international des pratiques professionnelles de l'Institut des normes à l'usage des vérificateurs internes les évaluations externes doivent être menées au moins une fois tous les cinq ans par un tiers indépendant qualifié ou par une équipe d'examen extérieure à l'organisation. En 2006, l'Agence était l'une des premières entités gouvernementales à être examinée et à avoir atteint le plus haut classement possible. Elle est en voie encore ce le classement quand l'examen externe de 2011 sera mené.

L'Agence suit l'exemple du Bureau du contrôleur général en appuyant les vérificateurs internes dans l'obtention de l'accréditation professionnelle de vérificateur interne autorisé de l'Institute of Internal Auditors afin de répondre au besoin croissant de vérificateurs internes au gouvernement.

L'Agence soutient également l'obtention des autres désignations professionnelles par les vérificateurs, y compris les CA, CMA, CGA, CISA et CIA. Par exemple, la DGVEE est un participant actif au Programme de formation des stagiaires CA du gouvernement du Canada.

Le Plan d'entreprise de la DGVEE traite principalement de la prestation de services de certification et d'évaluation auprès au Comité de la vérification du Conseil de direction du commissaire et de la haute direction de l'Agence, tout en s'assurant qu'une attention adéquate est portée aux questions d'intérêt pour l'ensemble du gouvernement. Afin d'assurer la fiabilité et la précision des rapports de vérification interne, le processus de vérification interne est mené conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne. La planification et les produits finaux sont ensuite examinés par un comité normatif de l'examen de la qualité, et la fonction de vérification interne est supervisée et évaluée par un évaluateur externe tous les cinq ans. Tous les engagements et rapports finaux prévus sont approuvés par le Comité de la vérification de la gestion et de l'évaluation (CVGE) et le Conseil. Les rapports finaux approuvés sont publiés dans le site Web de l'Agence en collaboration avec la Direction générale des affaires publiques.

Le dirigeant principal de la vérification participe aux séances à huis clos du Conseil à l'occasion de chaque réunion trimestrielle.

Questions clés

1. La planification de la vérification interne est-elle appropriée (axée sur le risque, aborde les risques appropriés, approbations appropriées, méthodologie, etc.)?

Planification de la vérification interne

La planification de la vérification interne est principalement axée sur le risque de mais elle tient également compte des priorités de gestion de l’ARC énoncées dans le Plan d'entreprise de   2010-2011 à 2012-2013.

Les vérifications sont axées sur l'amélioration de la gestion de l'exécution des programmes et sur le renforcement de la responsabilité, en fournissant à la haute direction des renseignements sur la pertinence et l'efficacité des systèmes de contrôle internes et sur la qualité du rendement en vue de réaliser les priorités de l'Agence.

Vérifications internes axées sur le risque

Les vérifications internes axées sur le risque tiennent compte des risques de l'Agence, des priorités du Plan d'entreprise et de l'évaluation du risque menée par la DGVEE relative à l'univers de la vérification; l'évaluation du risque comprend une analyse de l'environnement et une consultation auprès de la direction de l’ARC. La DGVEE tient également compte de toute vérification ou de tout examen mené par les organismes centraux, comme le Bureau du vérificateur général (BVG). Les résultats de la vérification interne fournissent des renseignements opportuns au commissaire et au Conseil et appuient leurs responsabilités en matière de surveillance.

La DGVEE fournit au Conseil une assurance et de l'information régulières et opportunes sur les activités de l'Agence. Pour s'acquitter de cette tâche, elle lui présente des rapports approuvés par le CVGE, ainsi que des rapports d'étape faisant état des progrès réalisés en fonction du plan et des séances d'information sur les travaux menés dans les principaux secteurs à risque élevé.

Rapport annuel de la DGVEE

La DGVEE prépare un rapport annuel qui fournit une vue d'ensemble du rendement de la Direction générale. Les mesures prises jusqu'à présent qui pourraient, avec le temps, permettre l'établissement de rapports plus précis sur les trois éléments désignés par le BVG (le risque, les contrôles et la gouvernance) étaient initialement axées sur les contrôles et comprennent ce qui suit :

Le Plan d'entreprise annuel de la DGVEE est approuvé par le Comité de la vérification du Conseil, et des rapports d'étape faisant état des progrès réalisés sont présentés.

La DGVEE est en voie d'achever les engagements établis dans ses plans d'entreprise pour 2009-2012 et 2010-2013.

Sources des éléments de preuve

2. Les rapports de vérification interne sont-ils objectifs, fiables, précis et de bonne qualité?

Objectif, fiable, précis

La Division des pratiques professionnelles de la DGVEE fournit une orientation, des outils et des conseils afin de s'assurer que les vérifications sont menées de manière objective, fiable et précise. Un processus d'examen de la qualité permet également de s'assurer que les documents liés à la planification et les instruments liés à l'établissement de rapports déposés au CVGE et au Conseil sont de la plus grande qualité possible.

Les vérifications menées par la DGVEE portaient sur des occasions d'amélioration et les pratiques exemplaires à l'échelle de l'Architecture d'activités de programme. Elles ont été axées sur des secteurs comme les finances et autres contrôles, la technologie de l'information, la gouvernance, ainsi que l'exécution et l'efficacité des programmes. Toutes les vérifications ont été menées conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l'audit interne et, le cas échéant, aux Objectifs de contrôle de l'Information et des Technologies Associées de l'Association des professionnels de la vérification et du contrôle des systèmes d'information.

Sources des éléments de preuve

3. Les plans d'action de la direction ont-ils été mis en oeuvre?

Mise en oeuvre des plans d'action

En décembre 2010, la DGVEE a déposé le Suivi des Rapports de vérification interne de 2007-2008 auprès du CVGE et du Conseil. Ce rapport annuel comprend également tous les plans d'action en suspens des vérifications des années précédentes. La DGVEE fournit ainsi à la direction de l'Agence l'assurance que les plans d'action sont mis en oeuvre. En 2010-2011, la DGVEE a aussi inclus un suivi aux recommandations sur les Contrôles 5970 présentées à la Direction générale des finances et de l'administration par le BVG.

Plusieurs mesures immédiates ont été prises en réponse aux vérifications effectuées en 2010-2011. Des exemples de vérifications menées au cours de l'année où des mesures immédiates ont été prises comprennent le processus des ordres de travail de la Direction générale de l'informatique et les contrôles de la surveillance financière – Frais d'exploitation.

Les réponses de la direction aux recommandations de la vérification ont permis de faire des améliorations en 2010‑2011. Ces vérifications comprenaient : les Services aux contribuables – Demandes de renseignements téléphoniques; les Pistes de vérification – Accès par ordinateur central aux renseignements sur les contribuables; la vérification interne du centre d'appels de la gestion des créances.

La DGVEE a effectué l'exercice de surveillance du BVG et a présenté un rapport au Conseil. Ce rapport indiquait que l'Agence avait réalisé des progrès concernant la mise en œuvre des recommandations découlant des vérifications de gestion effectuées par le BVG qui ont fait l'objet d'un rapport entre 2004 et 2008. À la fin de 2009-2010, 52 % des recommandations en suspens ont été mises en œuvre totalité ou en partie. En se fondant sur l'auto-évaluation et les justifications fournies par les membres de la direction, la DGVEE est d'avis que les progrès réalisés par l'Agence, en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations du BVG, sont raisonnables.

Sources des éléments de preuve

Évaluation et commentaires du Conseil

 
2009‑2010
2010‑2011
Évaluation et commentaires du Conseil
Fort
Fort
Prochaines étapes
Aucune indiquée.
Se concentrer sur la planification de la relève.

Attente (d) : Développement durable – Le Conseil doit s'assurer que le développement durable est ancré dans les pratiques d'affaires de l'Agence.

Vue d'ensemble

Le Programme du développement durable (DD) de l'Agence est dirigé par la Division du DD et appuyé par un réseau d'intervenants en DD dans toutes les directions générales et régions de l’ARC. La direction à tous les échelons doit fournir un soutien et une orientation à la planification et à la mise en oeuvre des activités de DD de l’ARC, et les engagements à cet égard sont inclus dans les ententes de rendement des EC. La stratégie de DD décrit des plans concrets afin d'intégrer le DD dans les politiques les programmes et les activités de l'ARC. Le DD est intégré aux principaux documents de planification et d'établissement de rapports de l'ARC, y compris le Rapport sur les plans et priorités, le Plan d'entreprise et le Rapport annuel. L'Agence utilise des outils, des systèmes et des processus de gestion modernes pour intégrer efficacement le DD à ses activités et à la prestation de services.

1. L'ARC respecte-t-elle ses buts et objectifs en matière de DD, en plus de ceux du gouvernement du Canada?

Stratégie de développement durable

Les buts et objectifs du gouvernement du Canada et de l'ARC en matière de DD font partie de la Stratégie de DD de l'ARC de 2007-2010 et du Plan d'action national en matière de DD. Ce plan a été prolongé jusqu'en mars 2011 afin d'orienter la transition de l'Agence vers de nouvelles exigences en matière de responsabilisation en vertu de la Loi fédérale sur le développement durable de 2008.

Dans l'ensemble, l'Agence a atteint 87 % des progrès prévus dans le cadre de sa stratégie et de son plan d'action, en plus de respecter 10 des15 engagements du gouvernement du Canada envers le DD. L'ARC a également réalisé environ 70 % des progrès dans les cinq engagements restants, qui seront achevés dans la Stratégie de DD de l'ARC de 2011-2014. L'annexe B du Rapport annuel du DD de 2009-2010 comprend plus de renseignements détaillés. Les principales réalisations de l'Agence matière de DD sont les suivantes :

Écologisation :

Augmentation de 74 % à 90 % de l'accès des employés au programme de gestion des déchets solides, qui permet d'envoyer 84 % des déchets solides vers des sites d'enfouissement. Cela dépassait l'objectif de (70 %) et représentait une hausse de 79 % par rapport à 2007.

Hausse dans l'achat de produits écologiques chez Synergy (28,7 millions de dollars) ou 21,4 % des dépenses totales. Cela dépassait l’objectif (20 %) et représentait et représentait une hausse de 17 % par rapport à 2007.

L'ARC a inclus des clauses sur le DD et des normes environnementales dans tous les nouveaux contrats d'approvisionnement stratégiques.

La proportion des véhicules du parc automobile qui sont considérés écologiques (véhicules hybrides et à carburant de remplacement) a augmenté de 47 % – une augmentation de 38 % par rapport à 2007.

Réduction de l'utilisation du papier de 29 % depuis 2005: chaque employé a utilisé 5 147 feuilles en moyenne, ce qui est moins que l'objectif de la stratégie de DD (5 643 feuilles par employé).

Promotion d'initiatives de réduction de la consommation d'énergie et d'options de transport écologiques.

Intégration :

Pour soutenir la prestation de service durable, l'Agence a intégré des critères DD à 85 % des protocoles d'entente et des lettres d'intention entre l'ARC et d'autres organisme.

L'ARC continue d'inclure des considérations en matière de DD à ses instruments de politique.

Dans le cadre du Fonds d'innovation du développement durable, 50 000 $ ont été octroyés afin de financer la mise en oeuvre de trois projets.

Responsabilité :

99 % des membres du groupe EC et 82 % des membres du groupe MG ont inclus des engagements de DD dans leurs ententes de rendement.

L'Agence a mené des consultations afin d'élaborer sa stratégie de DD de 2011-2014. Cette stratégie s'harmonise avec la nouvelle stratégie de DD fédérale qui a été déposée à la Chambre des communes en octobre 2010. La stratégie de l'ARC sera déposée par l'intermédiaire du Rapport sur les plans et priorités en mars 2011.

Sources des éléments de preuve

Évaluation et commentaires du Conseil

 
2009‑2010
2010‑2011
Évaluation et commentaires du Conseil
Fort
Fort
Prochaines étapes
Aucune indiquée.                                 
 

Détails de la page

2017-06-22