Rejets de substances nocives dans l'eau
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Le rejet de certaines substances dans l'environnement peut nuire à la santé humaine, à la faune et à la biodiversité. Les métaux toxiques rejetés dans l'eau peuvent entrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus d'organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse tant pour les humains que pour la faune. Le mercure et ses composés, le plomb et les composés inorganiques du cadmium sont considérés comme toxiquesNote de bas de page 1 au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). L’indicateur sur les rejets de substances nocives dans l’eau permet présente les rejets de ces substances dans l'eau provenant des installations déclarantes.Note de bas de page 2
Sommaire
Aperçu des résultats
- Les rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau provenant des installations étaient respectivement 76 %, 69 % et 53 % plus faibles en 2020 qu'en 2003.
- En 2014, un déversement importantNote de bas de page 3 a représenté 92 %, 92 % et 59 % des rejets totaux de mercure, de plomb et de cadmium, respectivement.
Rejets de mercure, plomb et cadmium dans l'eau provenant des installations, Canada, 2003 à 2020

Tableau de données pour la description longue
Année | Mercure (changement en pourcentage par rapport au niveau de 2003) |
Plomb (changement en pourcentage par rapport au niveau de 2003) |
Cadmium (changement en pourcentage par rapport au niveau de 2003) |
---|---|---|---|
2003 | 0 | 0 | 0 |
2004 | -11 | -14 | -6 |
2005 | 40 | -13 | -31 |
2006 | -11 | -21 | -24 |
2007 | -33 | -41 | -24 |
2008 | -44 | -14 | -49 |
2009 | -10 | -32 | -35 |
2010 | -32 | -22 | -45 |
2011 | -7 | -29 | -44 |
2012 | -52 | -42 | -45 |
2013 | -45 | -47 | -44 |
2014 | 508 | 498 | 28 |
2015 | -71 | -62 | -55 |
2016 | -63 | -64 | -50 |
2017 | -69 | -63 | -45 |
2018 | -71 | -57 | -47 |
2019 | -72 | -61 | -41 |
2020 | -76 | -69 | -53 |
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. Ce graphique illustre uniquement les rejets dans l'eau déclarés à l'Inventaire national des rejets de polluants en fonction des critères de déclaration de celui-ci touchant les rejets de mercure, de plomb et de cadmium et de leurs composés. Les quantités présentées ne doivent pas être interprétées comme le total exhaustif de rejets de ces polluants dans l'eau au Canada. En 2014, un déversement important à la mine du mont Polley dans le centre de la Colombie-Britannique a entraîné d'importants rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
Le mercure, le plomb et le cadmium sont des éléments naturels. La plupart des rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau sont contenus dans les effluents des installations de traitement des eaux usées. Les installations de traitement des eaux usées ne produisent pas de mercure, de plomb ou de cadmium. Le mercure, le plomb et le cadmium présents dans les effluents d'eaux usées proviennent généralement des rejets industriels dans les réseaux d'égouts.
En 2020, les rejets des installations de traitement des eaux usées représentaient 71 %, 55 % et 51 % des rejets totaux de mercure, de plomb et de cadmium, respectivement. De 2003 à 2020, les rejets de mercure, de plomb et de cadmium provenant de cette source ont diminué respectivement de 79 %, 73 % et 63 %.
Mercure
Rejets de mercure dans l'eau
Le mercure est un métal d'origine naturelle qui peut être émis par des processus naturels (comme la fonte du pergélisol, l'activité volcanique et l'érosion des sols et des roches). Les activités industrielles telles que l'industrie des pâtes et papiers, l'exploitation minière et les usines de la transformation des métaux rejettent du mercure dans l'eau à la fois directement dans l'environnement et indirectement par les installations de traitement des eaux usées. L'élimination inappropriée des produits contenant du mercure (ttels que les lampes fluorescentes, les thermomètres et les amalgames dentaires) peut également être une source.
Le mercure peut avoir des effets négatifs importants sur la santé humaine et l'environnement. Il persiste dans l’environnement et s'accumule dans la chaîne alimentaire au fil du temps. Cela pose un risque particulier pour les populations telles que les communautés nordiques et les autochtones, qui s’appuie largement sur la consommation de poissons prédateurs, par exemple des truites d'eau douce ou des ombles chevaliers, ainsi que des aliments traditionnels, notamment les mammifères marins.
Rejets nationaux de mercure dans l'eau par source
Rejets de mercure dans l'eau par province et territoire
Rejets de mercure dans l'eau provenant des installations
Rejets nationaux de mercure dans l'eau par source
Aperçu des résultats
- Entre 2003 et 2020, les rejets de mercure dans l'eau ont diminué de 76 % ou 289 kilogrammes (kg).
- En 2020, les rejets à l'échelle nationale ont totalisé 93 kg.
- La source la plus importante était le traitement des eaux usées, qui représentait 71 % (66 kg) des rejets totaux.
- En 2014, un déversement importantNote de bas de page 3 a généré 92 % (2 143 kg) des 2 321 kg de mercure rejetés.
Rejets de mercure dans l'eau provenant des installations par source, Canada, 2003 à 2020

Tableau de données pour la description longue
Année | Traitement des eaux usées (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Exploitation de mines et de carrières (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Production et transformation de métaux non ferreux (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Industrie des pâtes et papiers (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Autres sources (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Total (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|---|---|---|
2003 | 306,7 | 1,5 | 14,1 | 24,1 | 35,3 | 381,6 |
2004 | 272,7 | 8,2 | 13,3 | 17,5 | 26,1 | 337,8 |
2005 | 435,2 | 1,0 | 53,4 | 14,0 | 29,1 | 532,6 |
2006 | 226,9 | 3,5 | 61,6 | 26,3 | 20,8 | 339,1 |
2007 | 169,4 | 4,1 | 31,2 | 25,6 | 24,0 | 254,3 |
2008 | 149,7 | 3,9 | 10,7 | 22,8 | 25,3 | 212,4 |
2009 | 167,5 | 17,7 | 9,4 | 83,6 | 66,6 | 344,9 |
2010 | 137,9 | 6,4 | 23,4 | 71,0 | 21,9 | 260,5 |
2011 | 173,6 | 90,2 | 9,3 | 68,2 | 13,2 | 354,5 |
2012 | 100,3 | 17,0 | 5,9 | 43,9 | 9,1 | 176,0 |
2013 | 123,6 | 38,6 | 8,5 | 34,6 | 6,2 | 211,5 |
2014 | 87,4 | 2 174,4 | 10,4 | 47,8 | 1,4 | 2 321,4 |
2015 | 77,9 | 5,1 | 5,5 | 21,7 | 1,6 | 111,8 |
2016 | 83,2 | 3,4 | 30,7 | 21,0 | 4,1 | 142,5 |
2017 | 81,4 | 6,9 | 12,0 | 18,1 | 0,7 | 118,9 |
2018 | 80,8 | 2,2 | 14,3 | 11,3 | 1,8 | 110,4 |
2019 | 59,8 | 18,4 | 14,7 | 11,8 | 0,8 | 105,6 |
2020 | 65,9 | 5,4 | 8,9 | 11,1 | 1,4 | 92,7 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. Il comprend la quantité de mercure élémentaire et de mercure dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets de mercure dans l'eau déclarés ne représentent qu'une portion des rejets de ce polluant toxique dans l'eau au Canada. Les autres sources englobent les services d'électricité, la fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers), l'industrie pétrolière et gazière, les minerais et les industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux), la gestion des déchets solides et les autres sources diverses. Pour en savoir plus sur les sources, veuillez consulter les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2020, 4 secteurs ont contribué à 98 % (91 kg) des rejets totaux de mercure dans l'eau à l'échelle nationale : le traitement des eaux usées, l'exploitation de mines et de carrières, la production et la transformation de métaux non ferreux et l'industrie des pâtes et papiers.
La réduction la plus importante des rejets de mercure dans l'eau entre 2003 et 2020 a été enregistrée dans le secteur du traitement des eaux usées, avec une réduction de 241 kg (-79 %). Cette baisse a contribué à 83 % de la baisse totale des rejets de mercure dans l'eau.
Rejets de mercure dans l'eau par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2020, la Colombie-Britannique, l'Ontario et le Québec représentaient 85 % (79 kg) des rejets de mercure dans l'eau à l'échelle nationale.
- Entre 2003 et 2020,
- la plus forte réduction des rejets de mercure dans l'eau a été enregistrée au Québec, avec une réduction de ses rejets de 104 kg (-85%);
- de légères augmentations ont été signalées à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick.
Rejets de mercure dans l'eau provenant des installations par province et territoire, Canada, 2003, 2010 et 2020

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 2003 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2010 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2020 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | < 0,1 | < 0,1 | < 0,1 |
Île-du-Prince-Édouard | n/d | n/d | n/d |
Nouvelle-Écosse | 0,6 | 0,2 | 0,2 |
Nouveau-Brunswick | 2,0 | 4,4 | 2,1 |
Québec | 122,2 | 33,9 | 17,8 |
Ontario | 137,2 | 85,3 | 39,0 |
Manitoba | n/d | 0,8 | 0,8 |
Saskatchewan | 0,9 | 0,2 | < 0,1 |
Alberta | 69,7 | 92,2 | 10,8 |
Colombie-Britannique | 48,9 | 43,5 | 22,0 |
Yukon | n/d | n/d | n/d |
Territoires du Nord-Ouest | n/d | n/d | < 0,1 |
Nunavut | n/d | n/d | n/d |
Canada | 381,6 | 260,5 | 92,7 |
Remarque : n/d = non disponible, signifie que la province ou le territoire n'a aucun rejet déclaré. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. L'indicateur comprend la quantité de mercure élémentaire et de mercure dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets de mercure dans l'eau déclarés ne représentent qu'une portion des rejets dans l'eau de ce polluant toxique au Canada. Certains rejets déclarés de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba, de la Saskatchewan et des Territoires du Nord-Ouest sont trop faibles pour être pris en compte dans la figure. La figure fournit un aperçu des rejets de mercure par province et territoire. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l'indicateur ou, pour l'ensemble de données, veuillez-vous référer à l'Inventaire national des rejets de polluants.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2020, les rejets de mercure dans l'eau étaient les plus élevés en Ontario, représentant 42 % (39 kg) du total à l'échelle nationale. Le traitement des eaux usées était la principale source de rejets dans la province.
Le Québec a connu la plus forte baisse de rejets de mercure entre 2003 et 2020. L'Ontario a connu la deuxième baisse la plus importante des rejets de mercure au cours de cette période. Les baisses dans ces provinces étaient principalement dues à d'importantes réductions du mercure dans les rejets des installations de traitement des eaux usées en raison de la réduction des rejets industriels et résidentiels dans les réseaux d'assainissement.
En 2020, la principale source de rejets de mercure dans l'eau dans chaque province et territoire était :
- le traitement des eaux usées en Nouvelle-Écosse, au Québec, en Ontario, au Manitoba et en Alberta;
- l'industrie des pâtes et papiers au Nouveau-Brunswick;
- l'exploitation des mines et des carrières à Terre-Neuve‑et-Labrador, en Saskatchewan, en Colombie-Britannique et dans les Territoires du Nord-Ouest.
Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et l’Alberta ont enregistré des rejets de mercure plus élevés en 2010 qu'en 2003. Les rejets de mercure en Alberta ont culminé en 2009 à 149 kg en raison des rejets signalés d'une usine de pâtes et papiers, d'une installation d'extraction de pétrole et de gaz et d'une installation de traitement des eaux usées. Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure ci-dessus, les rejets dans l'eau en Alberta sont restés supérieurs aux niveaux de 2003 pendant 2 années supplémentaires (2010 et 2011) avant de diminuer. Les rejets de mercure dans l'eau au Nouveau-Brunswick étaient supérieurs aux niveaux de 2003 chaque année de 2004 à 2020. Les rejets dans la province ont fluctué de 2003 à 2014, avant de diminuer fortement. Entre 2010 et 2020, les rejets signalés en Alberta et au Nouveau-Brunswick ont diminué de 88 % et 89 %, respectivement.
L'Île-du-Prince-Édouard, le Yukon et le Nunavut n'ont jamais déclaré de rejets de mercure dans l'eau à l'Inventaire national des rejets de polluants. Le Manitoba n'a déclaré aucun rejet en 2003 tandis que les Territoires du Nord-Ouest n'ont déclaré aucun rejet de 2003 à 2012.
Rejets de mercure dans l'eau provenant des installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions et les rejets provenant d'installations industrielles et commerciales qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte vous permet d'explorer les rejets de mercure dans l'eau des installations individuelles.
En 2020, 95 installations au Canada ont déclaré des rejets de mercure dans l’eau. Parmi ces installations :
- 30 installations ont signalé des rejets inférieurs à 0,01 kilogramme (kg);
- 58 installations ont signalé des rejets entre 0,01 et 5 kg;
- 7 installations ont déclaré des rejets de plus de 5 kg, celles-ci étaient situées en Ontario (3), en Colombie-Britannique (3) et en Alberta (1).
Rejets de mercure dans l'eau par installation, Canada, 2020

Description longue
La carte du Canada montre la quantité de mercure en kilogrammes rejetée dans l'eau en 2020 par installation. Les installations sont classées selon la quantité de mercure rejetée. Les catégories sont les suivantes : 0 à 0,01 kilogramme, 0,01 à 0,25 kilogramme, 0,25 à 1 kilogramme, 1 à 2,5 kilogrammes, 2,5 à 5 kilogrammes et 5 à 10 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
Plomb
Rejets de plomb dans l'eau
Le plomb est un métal présent à l'état naturel dans l'écorce terrestre et peut être rejeté par des phénomènes naturels comme l'érosion du roc et du sol. Du plomb est également rejeté directement dans l'environnement à partir de sources telles que l'industrie des pâtes et papiers, le traitement des métaux, l'exploitation des mines et des carrières, et indirectement par les installations de traitement des eaux usées. Le plomb présent dans les effluents d'eaux usées provient généralement des rejets industriels dans les réseaux d'égouts et de l’usage de tuyaux en plomb. Le plomb émis dans l'air peut se déposer sur les surfaces terrestres ou les plans d'eau puis s'accumuler dans les sols, les sédiments, les humains et la faune.
Le plomb est un métal hautement toxique. L'exposition au plomb, même en petite quantité, peut être dangereuse tant pour les humains que pour la faune. Chez l'humain, un faible niveau d'exposition chronique peut avoir des effets sur les systèmes nerveux central et périphérique, la tension artérielle et la fonction rénale, et mener à des problèmes de reproduction et à une neurotoxicité pour le développement.
Rejets nationaux de plomb dans l'eau par source
Rejets de plomb dans l'eau par province et territoire
Rejets de plomb dans l'eau provenant des installations
Autres sources de rejets de plomb dans l'environnement
Rejets nationaux de plomb dans l'eau par source
Aperçu des résultats
- Entre 2003 et 2020, les rejets de plomb dans l'eau ont diminué de 69 %, soit 16 691 kilogrammes (kg).
- En 2020, les rejets à l'échelle nationale ont totalisé 7 648 kg.
- La source la plus importante était le traitement des eaux usées, représentant 55 % (4 192 kg) du total.
- En 2014, un déversement important a été à l'origine de 92 % (134 235 kg) des 145 621 kg de plomb rejeté.Note de bas de page 3
Rejets de plomb dans l'eau provenant des installations par source, Canada, 2003 à 2020

Tableau de données pour la description longue
Année | Traitement des eaux usées (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Industrie des pâtes et papiers (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Autres sources (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Production et transformation de métaux non ferreux (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Exploitation de mines et de carrières (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Total (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|---|---|---|
2003 | 15 487,1 | 2 583,0 | 1 901,8 | 2 253,9 | 2 112,9 | 24 338,7 |
2004 | 11 526,4 | 2 886,4 | 1 631,8 | 2 881,5 | 1 925,5 | 20 851,7 |
2005 | 9 472,5 | 3 340,5 | 1 964,5 | 2 778,4 | 3 713,5 | 21 269,4 |
2006 | 9 899,8 | 2 365,9 | 1 569,5 | 1 874,6 | 3 429,6 | 19 139,3 |
2007 | 6 417,4 | 2 370,8 | 1 396,1 | 1 819,4 | 2 252,4 | 14 256,2 |
2008 | 11 582,8 | 2 424,6 | 1 493,6 | 2 194,1 | 3 274,9 | 20 970,0 |
2009 | 8 475,9 | 2 252,7 | 1 971,6 | 2 148,8 | 1 611,5 | 16 460,4 |
2010 | 11 973,3 | 2 117,4 | 1 938,8 | 1 526,6 | 1 341,9 | 18 898,0 |
2011 | 8 990,8 | 2 908,8 | 1 886,3 | 1 518,9 | 1 876,0 | 17 180,8 |
2012 | 4 698,6 | 2 864,8 | 1 642,4 | 1 773,6 | 3 074,4 | 14 053,8 |
2013 | 4 660,3 | 2 423,3 | 1 905,9 | 1 483,6 | 2 388,7 | 12 861,9 |
2014 | 5 114,7 | 1 849,4 | 1 328,8 | 1 768,1 | 35 559,6 | 145 620,6 |
2015 | 4 395,9 | 1 459,9 | 1 173,7 | 1 338,7 | 994,7 | 9 363,0 |
2016 | 3 880,0 | 1 576,9 | 792,3 | 1 527,6 | 1 042,0 | 8 818,7 |
2017 | 4 373,0 | 1 399,0 | 1 065,5 | 1 111,4 | 1 078,4 | 9 027,3 |
2018 | 4 596,9 | 2 864,2 | 1 298,5 | 1 117,8 | 614,7 | 10 492,1 |
2019 | 4 707,7 | 2 135,2 | 1 329,3 | 1 136,9 | 270,2 | 9 579,3 |
2020 | 4 191,6 | 1 122,5 | 1 009,2 | 1 085,7 | 239,1 | 7 648,1 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. L'indicateur comprend la quantité de plomb élémentaire et de plomb dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets déclarés de plomb dans l'eau ne représentent qu'une portion des rejets de ce polluant toxique dans l'eau au Canada. Les autres sources comprennent les services d'électricité, la fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers), l'industrie pétrolière et gazière, les minerais et les industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux), la gestion des déchets solides et les autres sources diverses. Pour en savoir plus sur les sources, veuillez consulter les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2020, 84 % (6 400 kg) des rejets de plomb dans l'eau à l'échelle nationale provenaient des installations de traitement des eaux usées, de l'industrie des pâtes et papiers et de la production et la transformation de métaux non ferreux.
Le traitement des eaux usées a contribué à réduire de 68 % (11 296 kg) les rejets de plomb dans l'eau depuis 2003. Cela était largement dû à la diminution des rejets en amont dans les effluents d'eaux usées. L'exploitation de mines et de carrières et l'industrie des pâtes et papiers ont contribué à une réduction additionnelle de 11 % (1 874 kg) et 9 % (1 461 kg), respectivement.
Rejets de plomb dans l'eau par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2020, le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique étaient à l'origine de 86 % (6 615 kg) des rejets de plomb dans l'eau à l'échelle nationale.
- Entre 2003 et 2020,
- la plus forte réduction des rejets de plomb dans l'eau a été enregistrée en Ontario, avec une réduction de ses rejets de 5 837 kg (-70 %);
- la plus forte augmentation des rejets de plomb dans l'eau a été enregistrée en Nouvelle-Écosse, avec une augmentation de ses rejets de 150 kg.
Rejets de plomb dans l'eau provenant des installations par province et territoire, Canada, 2003, 2010 et 2020

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 2003 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2010 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2020 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 670,0 | 503,5 | 51,4 |
Île-du-Prince-Édouard | n/d | n/d | 9,4 |
Nouvelle-Écosse | 3,9 | 11,1 | 153,7 |
Nouveau-Brunswick | 724,9 | 483,8 | 237,0 |
Québec | 6 296,2 | 3 384,9 | 2 171,0 |
Ontario | 8 321,2 | 8 901,1 | 2 483,9 |
Manitoba | 1 385,0 | 227,3 | 87,3 |
Saskatchewan | 217,1 | 41,5 | 17,6 |
Alberta | 1 141,5 | 773,6 | 476,2 |
Colombie-Britannique | 4 563,9 | 3 556,0 | 1 960,2 |
Yukon | n/d | n/d | n/d |
Territoiresdu Nord-Ouest | n/d | 0,7 | 0,1 |
Nunavut | 15,0 | 14,7 | 0,2 |
Canada | 24 338,7 | 17 898,0 | 7 648,1 |
Remarque : n/d = non disponible, signifie que la province ou le territoire n'a aucun rejet déclaré. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. L'indicateur comprend la quantité de plomb élémentaire et de plomb dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets déclarés de plomb dans l'eau ne représentent qu'une portion des rejets de ce polluant toxique dans l'eau au Canada. Certains rejets déclarés de Terre-Neuve-et-Labrador, de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, de la Saskatchewan, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut sont trop faibles pour être pris en compte dans la figure. La figure fournit un aperçu des rejets de plomb par province et territoire. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l'indicateur ou, pour l'ensemble de données, veuillez-vous référer à l'Inventaire national des rejets de polluants.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
Les rejets de plomb dans l'eau étaient les plus élevés au Québec en 2019, représentant 34 % (3 343 kg) du total national.
Bien que les rejets de plomb en Ontario aient augmenté entre 2003 et 2010, l'Ontario a connu la plus forte baisse de rejets entre 2003 et 2020. La baisse est surtout attribuable à des réductions dans les rejets provenant des installations de traitement des eaux usées. La Nouvelle-Écosse a connu la plus forte augmentation de rejets au cours de cette période, bien que les rejets réels en 2020 représentaient 2 % du total national. Les résultats en Nouvelle-Écosse étaient principalement dus aux rejets d'une seule installation de traitement des eaux usées.
En 2020, la principale source de rejets de plomb dans l'eau dans chaque province et territoire était :
- le traitement des eaux usées en Ontario, au Québec, en Alberta, en Nouvelle-Écosse, au Manitoba, en Saskatchewan et à l'Île-du-Prince-Édouard;
- l'industrie des pâtes et papiers au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador;
- l'exploitation de mines et de carrières au au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest;
- la transformation de métaux non ferreux en Colombie-Britannique.
La Nouvelle-Écosse a enregistré des rejets de plomb plus élevés en 2010 (11,1 kg) qu'en 2003 (3,9 kg). Entre 2010 et 2020, les rejets déclarés ont encore augmenté. Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure ci-dessus, les rejets de plomb en Nouvelle-Écosse ont culminé en 2011 à 723 kg en raison de 2 installations de traitement des eaux usées ayant signalé des rejets élevés dus à des afflux entrant en amont. Les rejets déclarés par la province provenant du secteur du traitement des eaux usées ont fluctué de 2012 à 2016, les rejets des installations dépassant ou demeurant inférieurs au seuil de déclaration minimal. Les rejets déclarés d'une seule installation de traitement des eaux usées représentaient 98 % du total des rejets de plomb en Nouvelle-Écosse de 2017 à 2020.
En 2003, aucun rejet de plomb n'a été déclaré à l'Inventaire national des rejets de polluants à l'Île-du-Prince-Édouard, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. En 2010, aucun rejet de plomb n'a été déclaré à l'Île-du-Prince-Édouard et au Yukon. Toutes les provinces et tous les territoires ont déclaré des rejets en 2020, à l'exception du Yukon.
Rejets de plomb dans l'eau provenant des installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions et les rejets provenant d'installations industrielles et commerciales qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte vous permet d'explorer les rejets de plomb dans l'eau des installations individuelles.
En 2020, 95 installations au Canada ont déclaré des rejets de mercure dans l’eau. Parmi ces installations :
- 30 installations ont signalé des rejets inférieurs à 0,01 kilogramme (kg);
- 58 installations ont signalé des rejets entre 0,01 et 5 kg;
- 7 installations ont déclaré des rejets de plus de 5 kg, celles-ci étaient situées en Ontario (3), en Colombie-Britannique (3) et en Alberta (1).
Rejets de plomb dans l'eau par installation, Canada, 2020

Description longue
La carte du Canada montre la quantité de plomb en kilogrammes rejetée dans l'eau en 2020 par installation. Les installations sont classées selon la quantité de plomb rejetée. Les catégories sont les suivantes : 0 à 0,5 kilogramme, 0,5 à 5 kilogrammes, 5 à 20 kilogrammes, 20 à 50 kilogrammes, 50 à 100 kilogrammes et 100 à 944 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
Autres sources de rejets de plomb dans l'environnement
Les autres sources de rejet de plomb correspondent aux rejets non industriels de plomb qui ne sont pas inclus dans l'Inventaire national des rejets de polluants. Les rejets de ces sources ne sont donc pas pris en compte dans l'analyse des indicateurs.
Rejets de plomb dans l'eau
Les articles de pêche contenant du plomb peuvent constituer une menace sérieuse pour les oiseaux s'ils sont ingérés. L'ingestion peut entraîner la cécité, la paralysie musculaire, une capacité de reproduction réduite, des convulsions et la mort. Une simple pesée ou turlutte contenant plusieurs grammes de plomb est suffisante pour tuer un oiseau. On estime qu'environ 460 tonnes de pesée et turluttes en plomb sont perdus dans les lacs et les voies navigables du Canada.Note de bas de page 5 Cela représente la source la plus importante annuelle des rejets de plomb à l'eau au Canada.
Rejets de plomb sur terre
Au Canada, les munitions sont la principale source de rejets de plomb sur le sol. Les rejets liés aux munitions au plomb peuvent éventuellement se retrouver dans l'eau par lessivage dans les sols et les eaux souterraines ainsi que par la chasse au-dessus ou à proximité des plans d'eau. Chaque année, les munitions utilisées pour le tir récréatif, la chasse et l'application de la loi libèrent une quantité estimée de 5 200 tonnes de plomb dans l'environnement.Note de bas de page 6 Les chasseurs d'oiseaux migrateurs sont tenus par la loi d'utiliser de la grenaille non toxique. Cependant, le tir de loisir et la chasse au gibier restent une source importante de rejets de plomb. L'utilisation de munitions sans plomb aiderait à prévenir la contamination du sol, de l'eau et de la viande de gibier qui peuvent être consommés par les Canadiens ou par les animaux nécrophages.
Cadmium
Rejets de cadmium dans l'eau
Le cadmium est un métal présent à l'état naturel dans l'écorce terrestre et peut être rejeté par des phénomènes naturels comme l'érosion du roc et du sol. Le cadmium peut également être rejeté directement dans l'environnement par des activités humaines, comme la production et la transformation de métaux non ferreux et la consommation de carburant pour la production d'électricité ou le chauffage, et indirectement par les installations de traitement des eaux usées. Le cadmium présent dans les effluents d'eaux usées provient généralement des rejets industriels dans les réseaux d'égouts. Le cadmium est utilisé dans les piles ainsi qu'en électrodéposition pour protéger d'autres métaux contre la corrosion.
L'exposition au cadmium peut être dangereuse pour l'humain et la faune, car elle s'accumule dans la chaîne alimentaire au fil du temps. Le gouvernement du Canada a conclu que les composés du cadmium peuvent être nocifs pour l'environnement et peuvent constituer un danger en raison de leur potentiel cancérigène. L'exposition au cadmium a été associée à une irritation gastro-intestinale et à des effets nocifs sur les reins et les os.
Rejets nationaux de cadmium dans l'eau par source
Rejets de cadmium dans l'eau par province et territoire
Rejets de cadmium dans l'eau provenant des installations
Rejets nationaux de cadmium dans l'eau par source
Aperçu des résultats
- Entre 2003 et 2020, les rejets de cadmium dans l'eau ont diminué de 53 % ou 2 602 kilogrammes (kg).
- En 2020, les rejets à l'échelle nationale ont totalisé 2 342 kg.
- La source la plus importante était le traitement des eaux usées. Elle représentait environ 51 % (1 195 kg) des rejets à l'échelle nationale.
- En 2014, un déversement important a été à l'origine de 59 % (3 768 kg) des 6 339 kg de cadmium rejeté.Note de bas de page 3
Rejets de cadmium dans l'eau provenant des installations par source, Canada, 2003 à 2020

Tableau de données pour la description longue
Année | Traitement des eaux usées (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Industrie des pâtes et papiers (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Production et transformation de métaux non ferreux (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Autres sources (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Exploitation de mines et de carrières (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
Total (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|---|---|---|
2003 | 3 195,1 | 1 012,2 | 426,4 | 129,7 | 181,2 | 4 944,6 |
2004 | 2 258,8 | 957,7 | 867,8 | 136,5 | 423,8 | 4 644,6 |
2005 | 1 391,2 | 931,6 | 454,0 | 229,4 | 402,1 | 3 408,3 |
2006 | 1 452,3 | 1 076,4 | 435,3 | 267,6 | 514,9 | 3 746,5 |
2007 | 1 115,0 | 1 104,2 | 877,7 | 264,2 | 396,6 | 3 757,7 |
2008 | 979,1 | 766,1 | 394,8 | 348,1 | 54,2 | 2 542,2 |
2009 | 1 260,1 | 710,4 | 365,4 | 511,6 | 368,9 | 3 216,4 |
2010 | 1 212,8 | 704,5 | 289,0 | 345,6 | 189,0 | 2 741,0 |
2011 | 1 356,3 | 777,4 | 321,5 | 201,8 | 134,5 | 2 791,5 |
2012 | 1 233,2 | 823,7 | 327,0 | 200,9 | 158,9 | 2 743,6 |
2013 | 902,2 | 1 095,6 | 352,2 | 145,9 | 268,0 | 2 763,8 |
2014 | 968,0 | 941,5 | 319,5 | 4001,7 | 96,6 | 6 327,3 |
2015 | 976,7 | 783,0 | 287,3 | 114,7 | 78,4 | 2 240,1 |
2016 | 1 117,7 | 838,6 | 314,1 | 110,5 | 79,9 | 2 460,8 |
2017 | 1 234,3 | 853,7 | 282,2 | 237,7 | 91,3 | 2 699,2 |
2018 | 1 199,3 | 782,0 | 229,6 | 299,6 | 106,7 | 2 617,2 |
2019 | 1 645,2 | 796,5 | 311,9 | 128,7 | 54,0 | 2 936,3 |
2020 | 1 194,5 | 703,2 | 281,4 | 131,8 | 31,4 | 2 342,4 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. L'indicateur comprend la quantité de cadmium élémentaire et de cadmium dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets déclarés de cadmium dans l'eau ne représentent qu'une portion des rejets de ce polluant toxique dans l'eau au Canada. Les autres sources comprennent les services d'électricité, la fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers), l'industrie pétrolière et gazière, les minerais et les industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux), la gestion des déchets solides et les autres sources diverses. Pour en savoir plus sur les sources, veuillez consulter les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2020, 81 % (1 898 kg) du cadmium rejeté dans l'eau provenait des installations de traitement des eaux usées et de l'industrie des pâtes et papiers.
Le secteur du traitement des eaux usées a contribué à 77 % (2 000 kg) de la diminution totale des rejets de cadmium dans l'eau depuis 2003. Cela était en grande partie attribuable à la diminution en amont des rejets dans les effluents d'eaux usées. L'industrie des pâtes et papiers et celle de la production, la transformation de métaux non ferreux ont contribué ensemble à 17 % de plus (309 kg et 145 kg, respectivement) à la réduction totale des rejets de cadmium de 2003 à 2020.
Entre 2003 et 2020, la réduction la plus importante des rejets de cadmium dans l'eau était issue de traitement des eaux usées, qui a réduit ses rejets de 2 000 kg (-49 %). Les industries de la production et de la transformation des métaux non ferreux, des pâtes et papiers et des mines et carrières ainsi que les autres sources diverses ont également connu des baisses au cours de la même période.
Ces dernières années (de 2015 à 2019), les rejets de cadmium dans l'eau ont augmenté, avant de diminuer en 2020. Cette augmentation était principalement dû aux augmentations déclarées des installations de traitement des eaux usées et des industries du minerai et des minéraux (à l'exception de la production et de la transformation des métaux non ferreux).
Rejets de cadmium dans l'eau par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2020, l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique étaient à l'origine de 88 % (2 057 kg) des rejets de cadmium dans l'eau à l'échelle nationale.
- Entre 2003 et 2020 :
- la plus forte réduction des rejets de cadmium dans l'eau a été enregistrée au Québec, avec une réduction de ses rejets de 2 039 kg (-80 %);
- la plus forte augmentation des rejets de cadmium dans l'eau a été enregistrée en Ontario, avec une augmentation de ses rejets de 156 kg (+19 %).
Rejets de cadmium dans l'eau provenant des installations par province et territoire, Canada, 2003, 2010 et 2020

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 2003 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2010 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
2020 (rejets dans l'eau en kilogrammes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 8,4 | 6,2 | 5,0 |
Île-du-Prince-Édouard | n/d | n/d | 12,3 |
Nouvelle-Écosse | 12,1 | 7,4 | 1,0 |
Nouveau-Brunswick | 184,8 | 136,7 | 65,7 |
Québec | 2 544,8 | 704,2 | 505,3 |
Ontario | 843,6 | 832,3 | 999,9 |
Manitoba | 360,3 | 17,8 | 37,5 |
Saskatchewan | 31,8 | 4,4 | 1,7 |
Alberta | 258,3 | 231,7 | 162,4 |
Colombie-Britannique | 700,3 | 799,7 | 551,5 |
Yukon | n/d | n/d | n/d |
Territoires du Nord-Ouest | n/d | n/d | < 0,1 |
Nunavut | 0,2 | 0,5 | < 0,1 |
Canada | 4 944,6 | 2 741,0 | 2 342,4 |
Remarque : n/d = non disponible, signifie que la province ou le territoire n'a aucun rejet déclaré. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne rend compte que des rejets provenant des installations. L'indicateur comprend la quantité de cadmium élémentaire et de cadmium dans tout composé, alliage ou mélange déclarée à l'Inventaire national des rejets de polluants selon les critères de déclaration de celui-ci. Ainsi, les rejets déclarés de cadmium dans l'eau ne représentent qu'une portion des rejets de ce polluant toxique dans l'eau au Canada. Certains rejets déclarés de Terre-Neuve-et-Labrador, de l'Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, de la Saskatchewan, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut sont trop faibles pour être pris en compte dans la figure. La figure fournit un aperçu des rejets de cadmium par province et territoire. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l'indicateur ou, pour l'ensemble de données, veuillez-vous référer à l'Inventaire national des rejets de polluants.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2020, les rejets de cadmium dans l'eau étaient les plus élevés en Ontario, représentant 43 % (1 000 kg) du total national. Le secteur de traitement des eaux usées était la principale source de ces rejets.
En 2020, la principale source de rejets de cadmium dans l'eau dans chaque province et territoire était :
- le traitement des eaux usées en Ontario, au Québec, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan;
- l'industrie des pâtes et papiers en Colombie-Britannique, en Alberta, au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador;
- l'exploitation de mines et de carrières au Manitoba, au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest;
- les services publics d'électricité en Nouvelle-Écosse.
Entre 2003 et 2020, les rejets de cadmium déclarés ont diminué dans l’ensemble des provinces et territoires, à l’exception de l’Ontario. Cependant, la Colombie-Britannique et le Nunavut ont enregistré des rejets de cadmium plus élevés en 2010 qu'en 2003. À la suite de cette augmentation, les rejets déclarés ont diminué de 31 % et 87 %, respectivement.
Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure ci-dessus, les rejets déclarés de cadmium dans l'eau au Nouveau-Brunswick ont culminé en 2007 à 966 kg. Les rejets dans la province étaient supérieurs aux niveaux de 2003 de 2004 à 2009 et de nouveau en 2013. En Alberta, les rejets ont dépassé les niveaux de 2003 en 2009 et de 2011 à 2014, culminant à 353 kg en 2012. Les rejets signalés de cadmium dans l'eau en Colombie-Britannique ont dépassé les niveaux de 2003 de 2009 à 2015 et de nouveau en 2017. Les rejets ont culminé en 2014 à 4 646 kg, principalement en raison du déversement important du bassin de résidus à la mine Mount Polley.
Le Yukon n'a jamais déclaré de rejets de cadmium dans l'eau à l'Inventaire national des rejets de polluants. En 2003 et 2010, aucun rejet de cadmium n'a été déclaré à l'Île-du-Prince-Édouard et dans les Territoires du Nord-Ouest.
Rejets de cadmium dans l'eau provenant des installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions et les rejets provenant d'installations industrielles et commerciales qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte vous permet d'explorer les rejets de cadmium dans l'eau des installations individuelles.
En 2020, 169 installations au Canada ont déclaré des rejets de plomb dans l’eau. Parmi ces installations :
- 73 installations ont signalé des rejets inférieurs à 0,5 kilogramme (kg);
- 84 installations ont signalé des rejets entre 0,5 et 40 kg;
- 12 installations ont déclaré des rejets de plus de 40 kg, celles-ci étaient situées en Colombie-Britannique (5), en Ontario (4), au Québec (2) et en Alberta (1).
Rejets de cadmium dans l'eau par installation, Canada, 2020

Description longue
La carte du Canada montre la quantité de cadmium en kilogrammes rejetée dans l'eau en 2020 par installation. Les installations sont classées selon la quantité de cadmium rejetée. Les catégories sont les suivantes : 0 à 0,5 kilogramme, 0,5 à 5 kilogrammes, 5 à 10 kilogrammes, 10 à 20 kilogrammes, 20 à 40 kilogrammes et 40 à 407 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
À propos des indicateurs
À propos des indicateurs
Ce que mesurent les indicateurs
Ces indicateurs permettent de suivre les rejets dans l'eau, par les installations, de 3 substances définies comme toxiques au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) : le mercure, le plomb et le cadmium et leurs composés. Pour chaque substance, les données sont fournies à l'échelle nationale, régionale (provinciale et territoriale), par installation et par source.
Pourquoi ces indicateurs sont importants
Le mercure et ses composés, le plomb et les composés inorganiques du cadmium figurent sur la Liste des substances toxiques de l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Cela signifie que ces substances « pénètrent ou peuvent pénétrer dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à : a) avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement ou sur la diversité biologique; b) mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie; ou c) constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaines. »
Les indicateurs renseignent les Canadiens sur les rejets dans l'eau provenant d'activités humaines de ces 3 substances au Canada. Les indicateurs sur les Rejets de substances nocives dans l'eau aident aussi le gouvernement à établir des priorités, à élaborer ou réviser des stratégies pour informer davantage la gestion des risques et suivre les progrès des politiques mises en place pour réduire ou contrôler ces 3 substances et la pollution de l'eau en général.

Collectivités sûres et en santé
Ces indicateurs soutiennent la mesure des progrès vers l'atteinte de l'objectif à long terme de la Stratégie fédérale de développement durable 2019 à 2022 : Tous les Canadiens vivent dans des collectivités propres, durables qui contribuent à leur santé et bien-être.
Ces indicateurs sont proposés pour faire le suivi des progrès dans l'ébauche de la Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026.
De plus, les indicateurs contribuent aux Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Ils sont liés à l'objectif 12, consommation et production durables et à la cible 12,4, « D'ici à 2020, instaurer une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l'échelle internationale, et réduire considérablement leur déversement dans l'air, l'eau et le sol, afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l'environnement ».
Indicateurs connexes
Les indicateurs sur les Émissions atmosphériques de substances nocives permettent de suivre les émissions atmosphériques de 3 substances toxiques, à savoir le mercure, le plomb et le cadmium, ainsi que leurs composés. Pour chaque substance, les données sont fournies à l'échelle nationale, provinciale/territoriale, par installation et par source. Des informations sur les émissions atmosphériques mondiales sont également indiquées pour le mercure.
Les indicateurs sur l'Exposition humaine à des substances nocives suivent les concentrations de 4 substances (le mercure, le plomb, le cadmium et le bisphénol A) chez les Canadiens.
Sources des données et méthodes
Sources des données et méthodes
Sources des données
Les données pour les indicateurs et les cartes interactives sont tirées de l'Inventaire national des rejets de polluants (l'Inventaire). Les indicateurs comprennent la quantité de mercure, de plomb et de cadmium élémentaires dans tout composé, alliage ou mélange rejeté dans l'eau, telle que déclarée dans l'Inventaire selon ses critères de déclaration, décrits à la section 5.3 du 2020-2021 Guide de déclaration à l'Inventaire national des rejets de polluants (PDF; 3,40 Mo).
Complément d'information
L'Inventaire est établi par Environnement et Changement climatique Canada (le Ministère). Il comprend les rejets déclarés par les installations industrielles, commerciales et institutionnelles. Il s'agit de l'inventaire canadien, imposé par la loi et accessible au public, des polluants rejetés (dans l'atmosphère, l'eau et le sol), éliminés et transférés afin d'être recyclés. Il renferme les renseignements déclarés par les installations au Ministère en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) (la Loi). En vertu de la Loi, les propriétaires ou exploitants d'installations qui fabriquent, préparent, utilisent d'une autre manière ou rejettent une ou plusieurs substances dont l'Inventaire fait le suivi et qui atteignent les seuils de déclaration et répondent à d'autres exigences doivent déclarer annuellement leurs rejets de polluants.
Estimation des rejets dans l'eau
Les rejets dans l'eau sont estimés ou mesurés par l'une des méthodes suivantes :
- systèmes de suivi en continu des émissions
- contrôle prédictif des émissions
- test à la source
- bilan massique
- facteurs d'émission propres à l'installation
- facteurs d'émission publiés
- estimations techniques
Ces méthodes de mesure et techniques d'estimation sont utilisées par les installations pour déclarer leurs rejets (sources ponctuelles) à l'Inventaire. La page Web du programme de Déclaration aux fins de l'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements aux propriétaires et exploitants d'installations tenus de produire des déclarations, ainsi que des précisions sur les méthodes de calcul du programme.
Exhaustivité des données
Étant donné que les indicateurs sont dérivés uniquement sur la base de données de l'Inventaire, ils ne rendent compte que des rejets des installations qui satisfont aux critères de déclaration. Ces indicateurs ne reflètent donc pas tous les rejets au Canada et se limitent aux principales sources ponctuelles pour chaque substance toxique choisie.
Actualité des données
Les données sont à jour jusqu'en 2020. Les indicateurs sont présentés un an et demi environ après la collecte, en raison du délai nécessaire pour valider, analyser et interpréter les données.
Méthodes
Les indicateurs sont produits en groupant les données de l'Inventaire pour rendre compte des principales sources qui contribuent à la majorité des rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau.
Complément d'information
Couverture des indicateurs
Les données historiques sont fournies à l'échelle nationale et par source pour la période de 2003 à 2020. L'année 2003 a été choisie comme première année pour les rejets dans l'eau, parce que c'est l'année où les critères de déclaration à l'Inventaire ont été mis à jour pour le mercure, le plomb et le cadmium. Pour ce qui est des graphiques provinciaux et territoriaux, les rejets dans l'eau sont fournis pour 2003, 2010 et 2020. Les rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau par installation sont indiqués sur les cartes interactives des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement.
Classification des sources
Les descriptions des sources pour les indicateurs sont tirées du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord de Statistique Canada. Le code à quatre chiffres du système de classification, tel qu'indiqué par les installations, a été utilisé pour la classification des sources pour les données de l'Inventaire. Ces sources ont ensuite été classées comme suit pour les besoins des indicateurs :
- divers
- exploitation de mines et de carrières
- fabrication (sauf les pâtes et papiers)
- gestion des déchets solides
- industrie des pâtes et papiers
- industrie pétrolière et gazière
- minerais et industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux)
- production et transformation de métaux non ferreux
- services d'électricité
- traitement des eaux usées
Le tableau 1 montre la répartition des sources des substances nocives déclarées dans les indicateurs par rapport à celles déclarées par l'Inventaire.
Sources aux fins des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement | Sources aux fins de l'Inventaire national des rejets de polluants (selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord) |
---|---|
Divers | Activités de soutien au transport pareau |
Divers | Autres services professionnels, scientifiques et techniques |
Divers | Grossistes-marchands de matières recyclables |
Divers | Hôpitaux généraux et hôpitaux de soins chirurgicaux |
Exploitation des mines et des carrières | Extraction de charbon |
Exploitation des mines et des carrières | Extraction de minerais métalliques |
Exploitation des mines et des carrières | Extraction de minerais non métalliques |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Autres activités diverses de fabrication |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication d'autres produits chimiques |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication d'autres produits métalliques |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication d'autres types de matériel et de composants électriques |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de ciment et de produits en béton |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de matériel électrique |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de moteurs, de turbines et de matériel de transmission de puissance |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de pièces pour véhicules automobiles |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de placages, de contreplaqués et de produits en bois reconstitué |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de produits chimiques de base |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de produits en caoutchouc |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de produits du pétrole et du charbon |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de produits pharmaceutiques et de médicaments |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de ressorts et de produits en fil métallique |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Fabrication de semi-conducteurs et d'autres composantes électroniques |
Fabrication (sauf l'industrie des pâte set papiers) | Fabrication de verre et de produits en verre |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Forgeage et estampage |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Pépinières forestières et récolte de produits forestiers |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Revêtement, gravure, traitement thermique et par le froid et activités analogues |
Fabrication (sauf l'industrie des pâtes et papiers) | Scieries et préservation du bois |
Gestion des déchets solides | Collecte des déchets |
Gestion des déchets solides | Services d'assainissement et autres services de gestion des déchets |
Gestion des déchets solides | Traitement et élimination des déchets |
Industrie des pâtes et papiers | Extraction de pétrole et de gaz |
Industrie des pâtes et papiers | Fabrication de produits en papier transformé |
Industrie pétrolière et gazière | Usines de pâte à papier, de papier et de carton |
Minerais et industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux) | Fabrication de produits en acier àpartir d'acier acheté |
Minerais et industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux) | Fonderies |
Minerais et industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux) | Production et transformation d'alumine et d'aluminium |
Minerais et industries minérales (sauf la production et la transformation de métaux non ferreux) | Sidérurgie |
Production et transformation de métaux non ferreux | Production et transformation de métaux non ferreux (sauf l'aluminium) |
Services d'électricité | Production, transport et distribution d'électricité |
Traitementdes eaux usées | Réseaux d'aqueduc, d'égout et autres |
À des fins de présentation, les sources dont les rejets sont moins importants sont parfois regroupées dans la catégorie « Autres sources » dans les figures et les tableaux de données correspondants aux rejets par source. Les sources regroupées peuvent différer selon la substance et sont énumérées dans les remarques de chaque figure et tableau de données.
Changements récents
La source des eaux usées et gestion des déchets dans les Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement a été divisée en 2 sources distinctes, le traitement des eaux usées et la gestion des déchets solides. Ces sources sont répertoriées sous 2 codes différents du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord.
La comparaison provinciale/territoriale des rejets dans l'eau a été élargie pour inclure l'année 2003, première année où les données étaient disponibles. Sont également inclus l'année 2020, dernière année de données disponibles, et l'année 2010 au fin de comparaison sur 10 ans avec la dernière année.
Mises en garde et limites
Les indicateurs ne reflètent que les rejets dans l'eau des installations, tels que déclarés à l'Inventaire. Ils ne comprennent pas les estimations de rejets provenant d'autres sources, telles que les eaux de ruissellement des villes, la pollution transfrontalière ou les produits de consommation au Canada.
Des mises à jour occasionnelles et une vérification de la qualité des données peuvent être effectuées après la publication initiale de l'Inventaire.
Le nombre et la composition des installations qui déclarent des rejets dans l'eau à l'Inventaire varient chaque année. Cette variation est due au fait que seules les installations qui atteignent ou dépassent le seuil de déclaration sont tenues de déclarer. L'analyse de l'incidence que cela pourrait avoir sur les tendances apparentes n'a pas été faite.
Les installations déclarantes peuvent utiliser des méthodes différentes pour calculer leurs rejets. Ces méthodes varient selon la substance et/ou l'installation et peuvent aussi changer d'une année à l'autre.
La dernière année présentée (2020) coïncide avec la première année de la pandémie de COVID-19 qui a eu un impact sur un large éventail de secteurs économiques, en particulier les secteurs de l'énergie et des transports. L'évolution des émissions pour la période de 2003 à 2020, doit être interprétée avec prudence car le niveau d'incidence de la pandémie sur les émissions n'est pas détaillé dans les indicateurs.
Ressources
Ressources
Références
Environnement et Changement climatique Canada (2017) Utilisation et interprétation des données de l'Inventaire national des rejets de polluants. Consulté le 28 avril 2022.
Environnement et Changement climatique Canada (2018) Étude visant à recueillir de l'information sur l'utilisation de pesées et de turluttes de pêche à base de plomb ainsi que les solutions de rechange sans plomb au Canada. Consulté le 28 avril 2022.
Environnement et Changement climatique Canada (2022) Fichiers de données normalisées pour toutes les années – Rejets, éliminations, transferts et emplacement des installations. Consulté le 28 avril 2022.
Renseignements connexes
Aperçu des secteurs de l'INRP : aluminium
Aperçu des secteurs de l'INRP : eaux usées
Aperçu des secteurs de l'INRP : électricité
Aperçu des secteurs de l'INRP : extraction de minerais métalliques
Aperçu des secteurs de l'INRP : extraction de sables bitumineux
Figures interactives
Mis à jour en juillet 2022
Ces figures interactives appuient les indicateurs sur les rejets de substances nocives dans l'eau. Vous pouvez les utiliser afin d'explorer les dernières données sur les rejets des susbtances nocives (mercure, plomb et cadmium), et ce, dans un format adaptable et dynamique.
Vous pouvez sélectionner les données en utilisant le menu déroulant qui se trouve en haut de chaque figure et effacer vos sélections en cliquant le bouton « Réinitialiser les figures » qui se situe à la droite du tableau. Toutes les valeurs qui se trouvent dans les figures vont automatiquement se mettre à jour en fonction de vos sélections.
Vous pouvez également utiliser votre clavier pour explorer les figures.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Inventaire national des rejets de polluants.
Télécharger le fichier des données pour les rejets de substances nocives (Excel/CSV; 266 Mo)
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