Émissions atmosphériques de substances nocives
Le mercure, le plomb, le cadmium et l’arsenic sont considérés comme des substances toxiquesNote de bas de page 1 en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Des petites particules de métaux toxiques peuvent parcourir de longues distances dans l'air et être inhalées ou se déposer sur le sol et dans l'eau. Ces particules peuvent ainsi pénétrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus des organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse pour les humains et pour les écosystèmes.
L’indicateur sur les émissions atmosphériques de substances nocives présente les émissions de mercure, de plomb et de cadmium provenant des activités humaines à partir des données de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques (IEPA). Il rend également compte des émissions d'arsenicNote de bas de page 2 à partir des déclarations des installations à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP).
Sommaire
Aperçu des résultats
- En 2023, les émissions de mercure, de plomb et de cadmium ont diminué respectivement de 91 %, 91 % et 95 %, par rapport aux niveaux de 1990.
- En 2023, les émissions d’arsenic des installations avaient diminué de 78 % par rapport aux niveaux de 1993Note de bas de page 2
Changement en pourcentage des émissions de mercure, de plomb et de cadmium par rapport au niveau de 1990 et des émissions d’arsenic par rapport au niveau de 1993, Canada

Tableau de données pour la description longue
Année | Mercure (changement en pourcentage par rapport au niveau de 1990) |
Plomb (changement en pourcentage par rapport au niveau de 1990) |
Cadmium (changement en pourcentage par rapport au niveau de 1990) |
Arsenic (changement en pourcentage par rapport au niveau de 1993) |
---|---|---|---|---|
1990 | 0 | 0 | 0 | s/o |
1991 | 0 | -4 | -13 | s/o |
1992 | 1 | 1 | -11 | s/o |
1993 | -43 | -35 | -82 | 0 |
1994 | -49 | 19 | -6 | 86 |
1995 | -60 | -25 | -74 | 28 |
1996 | -56 | -18 | -66 | 103 |
1997 | -63 | -30 | -45 | 132 |
1998 | -67 | -38 | -44 | 142 |
1999 | -69 | -47 | -51 | 152 |
2000 | -70 | -47 | -54 | 130 |
2001 | -72 | -47 | -16 | 188 |
2002 | -74 | -56 | -51 | 128 |
2003 | -75 | -63 | -61 | 87 |
2004 | -74 | -70 | -59 | 102 |
2005 | -76 | -77 | -57 | 13 |
2006 | -79 | -73 | -50 | 12 |
2007 | -77 | -74 | -65 | 13 |
2008 | -79 | -76 | -72 | 2 |
2009 | -83 | -78 | -74 | -10 |
2010 | -84 | -81 | -80 | -32 |
2011 | -88 | -86 | -90 | -48 |
2012 | -89 | -87 | -88 | -48 |
2013 | -88 | -89 | -90 | -48 |
2014 | -89 | -88 | -91 | -32 |
2015 | -89 | -86 | -91 | -35 |
2016 | -89 | -86 | -91 | -40 |
2017 | -90 | -84 | -92 | -50 |
2018 | -90 | -86 | -92 | -46 |
2019 | -90 | -88 | -92 | -64 |
2020 | -91 | -89 | -95 | -64 |
2021 | -90 | -91 | -95 | -38 |
2022 | -91 | -88 | -95 | -70 |
2023 | -91 | -91 | -95 | -78 |
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Remarque : s/o = sans objet.
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur n'inclut que les émissions dues aux activités humaines pour le mercure, le plomb et le cadmium, et des émissions des installations pour l’arsenic. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. La déclaration des émissions d'arsenic par les installations n'a commencé qu'en 1993.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et Inventaire national des rejets de polluants.
La diminution des émissions de mercure, de plomb, de cadmium et d’arsenic est surtout attribuée à des grosses réductions des émissions provenant de l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non-ferreux. Cette baisse s'explique principalement par la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution obligatoires de la LCPE 1999, la fermeture de fonderies désuètes, le respect des lois fédérales et provinciales et le respect des lignes directrices mises en place au cours de cette période. Les changements dans les procédés des installations et l'adoption de technologies de réduction des émissions ont également contribué à la réduction des émissions de mercure.
Cependant, les émissions de mercure n'ont pas beaucoup changé depuis 2011. Cela peut être dû à plusieurs facteurs concurrents tels que l'augmentation des niveaux de production compensée par la mise en œuvre continue de technologies plus propres, les fermetures d'installations et les réglementations entrant en vigueur les années précédentes.
Bien que les émissions globales de plomb aient diminué entre 1990 et 2023, elles ont enregistré une légère augmentation de 2014 à 2017, mais elles ont continué de diminuer par la suite. Ces réductions sont en partie attribuables à la fermeture de certaines installations de la fonte et de l’affinage de métaux non ferreux, à l'installation d'équipements de contrôle des émissions plus efficaces, aux changements dans les concentrations de plomb dans les matières d'alimentation des fonderies et aux changements dans les niveaux de production de certaines installations.
Les émissions de cadmium ont fluctué entre 1990 et 2006, mais ont diminué régulièrement à partir de 2007, avant de diminuer fortement en 2010. Les fluctuations des émissions de cadmium enregistrées avant 2010 sont attribuables majoritairement aux émissions d'une installation de fonte et d'affinage des métaux non-ferreux située au Manitoba, qui est maintenant fermée.
La déclaration des émissions d'arsenic des installations à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) n'a commencé qu'en 1993. Les émissions d'arsenic des installations ont fluctué entre 1993 et 2004, mais ont diminué considérablement en 2005 et ont continué de diminuer régulièrement depuis. Les fluctuations des émissions d'arsenic des installations avant 2005 sont principalement attribuables à une fonderie du Québec qui a dû réduire ses émissions. Ces fluctuations sont également attribuables aux modifications apportées aux déclarations à l'INRP en 2002.
Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur les émissions des installations industrielles, commerciales et institutionnelles, consultez les cartes interactives de l'Indicateur canadien de durabilité de l'environnement.
Mercure
Émissions atmosphériques de mercure
Le mercure est un métal naturel qui peut être émis dans l'air par des processus naturels (comme la fonte du pergélisol, l'activité volcanique et l'érosion des sols et des roches), par des activités humaines (comme la production d'électricité à partir de charbon et l'incinération et le traitement des déchets) et par l’élimination inappropriée de produits contenant du mercure (tels que les piles, les thermomètres et les lampes fluorescentes).
Les émissions de mercure constituent une préoccupation à la fois locale et mondiale. Le mercure peut parcourir de longues distances dans l'atmosphère et se déposer n'importe où au Canada, y compris dans les zones écologiquement sensibles comme l'Arctique canadien et les Grands Lacs. Le mercure accumulé dans l’environnement peut être réémis dans l’atmosphère par des processus naturels, comme le changement des températures et l’activité microbienne, ou par des activités humaines qui perturbent les sites chargés en mercure. La réémission du mercure constitue une source plus importante de pollution atmosphérique que les émissions anthropiques provenant de sources canadiennes puisqu’elle implique la libération du mercure accumulé dans l’environnement au cours des dernières décennies, ce qui dépasse les émissions directes actuelles.Note de bas de page 3
Le mercure peut avoir des impacts négatifs importants sur la santé humaine et sur l'environnement, car il s’accumule dans les chaînes alimentaires au fil du temps et persiste dans l’environnement jusqu’à plusieurs décennies. Chez les humains, cette exposition présente un risque sur la santé particulièrement pour les populations qui dépendent fortement de la consommation d'espèces aquatiques et marines, comme les communautés nordiques et autochtones, dont le régime alimentaire traditionnel comprend notamment des poissons prédateurs (comme la truite d'eau douce et l'omble chevalier) et des mammifères marins.
Cet indicateur rend compte des émissions de mercure provenant des activités humaines à partir des données de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques (IEPA).
Émissions atmosphériques de mercure par source
Émissions atmosphériques de mercure par province et territoire
Émissions atmosphériques de mercure provenant d'installations
Émissions atmosphériques mondiales de mercure
Émissions atmosphériques de mercure par source
Aperçu des résultats
- En 2023, 3,13 tonnes de mercure ont été émises par des sources anthropiques au Canada.
- Les émissions combinées des industries des minerais et des minéraux, y compris l'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux (11 % ou 0,33 tonne), l'industrie du fer et de l'acier (10 % ou 0,32 tonne), les autres minerais et industries minérales (8 % ou 0,26 tonne) et l'industrie du ciment et du béton (6 % ou 0,19 tonne), ont représenté collectivement 35 % (1,1 tonne) du total national.
- L'incinération et les déchets représentaient le secteur le plus émetteur, avec 28 % (0,86 tonne) du total national.
- Entre 1990 et 2023, les émissions de mercure ont diminué de 91 % (30,4 tonnes).
Émissions atmosphériques de mercure par source, Canada, 1990 à 2023

Tableau de données pour la description longue
Année | Incinération et déchets (émissions en tonnes) |
Autres minerais et industries minérales (émissions en tonnes) |
Autres sources (émissions en tonnes) |
Services d'électricité (émissions en tonnes) |
Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux (émissions en tonnes) |
Total (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|---|---|---|
1990 | 2,58 | 1,51 | 2,31 | 2,25 | 24,89 | 33,54 |
1991 | 2,77 | 1,44 | 2,36 | 2,12 | 24,86 | 33,55 |
1992 | 3,01 | 1,43 | 2,33 | 2,35 | 24,77 | 33,88 |
1993 | 3,19 | 1,43 | 2,27 | 2,14 | 10,11 | 19,14 |
1994 | 3,20 | 1,47 | 2,29 | 2,06 | 8,25 | 17,27 |
1995 | 3,17 | 1,47 | 2,29 | 1,99 | 4,64 | 13,56 |
1996 | 3,22 | 1,50 | 2,25 | 2,09 | 5,67 | 14,73 |
1997 | 3,17 | 1,55 | 2,15 | 2,24 | 3,38 | 12,49 |
1998 | 2,16 | 1,56 | 2,05 | 2,37 | 2,83 | 10,97 |
1999 | 2,11 | 1,57 | 2,01 | 2,37 | 2,27 | 10,33 |
2000 | 2,20 | 1,43 | 2,33 | 2,05 | 1,94 | 9,95 |
2001 | 2,10 | 1,38 | 1,63 | 2,09 | 2,12 | 9,32 |
2002 | 1,94 | 1,43 | 1,66 | 2,06 | 1,75 | 8,84 |
2003 | 1,70 | 1,47 | 1,70 | 2,37 | 1,29 | 8,53 |
2004 | 1,55 | 1,25 | 1,61 | 2,31 | 1,90 | 8,62 |
2005 | 1,42 | 1,22 | 1,45 | 2,17 | 1,70 | 7,95 |
2006 | 1,34 | 1,16 | 1,44 | 2,00 | 1,25 | 7,19 |
2007 | 1,67 | 1,13 | 1,43 | 2,17 | 1,41 | 7,82 |
2008 | 1,85 | 1,19 | 1,38 | 1,63 | 1,01 | 7,06 |
2009 | 0,90 | 1,02 | 1,26 | 1,67 | 0,84 | 5,70 |
2010 | 0,83 | 1,12 | 1,24 | 1,58 | 0,55 | 5,32 |
2011 | 0,84 | 1,08 | 0,94 | 1,02 | 0,22 | 4,09 |
2012 | 0,71 | 1,07 | 0,93 | 0,86 | 0,26 | 3,83 |
2013 | 0,67 | 1,15 | 0,89 | 0,85 | 0,36 | 3,92 |
2014 | 0,75 | 1,11 | 0,82 | 0,71 | 0,29 | 3,68 |
2015 | 0,73 | 1,16 | 0,77 | 0,73 | 0,18 | 3,56 |
2016 | 0,73 | 1,15 | 0,75 | 0,67 | 0,22 | 3,52 |
2017 | 0,74 | 1,07 | 0,71 | 0,63 | 0,14 | 3,29 |
2018 | 0,74 | 1,12 | 0,72 | 0,61 | 0,20 | 3,40 |
2019 | 0,75 | 1,06 | 0,67 | 0,60 | 0,12 | 3,20 |
2020 | 0,81 | 0,95 | 0,63 | 0,50 | 0,16 | 3,05 |
2021 | 0,86 | 1,01 | 0,63 | 0,50 | 0,19 | 3,19 |
2022 | 0,88 | 0,89 | 0,63 | 0,50 | 0,10 | 3,01 |
2023 | 0,86 | 0,77 | 0,69 | 0,47 | 0,33 | 3,13 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur n'inclut que les émissions dues aux activités humaines. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. La catégorie « autres sources » comprend l'agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais), le chauffage des bâtiments et la production d'énergie, la combustion de bois de chauffage, la fabrication, l'industrie pétrolière et gazière, le transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) et d'autres sources diverses. Les autres minéraux et industries minérales comprennent l'industrie de l'aluminium, l'industrie des revêtements bitumineux, l'industrie du ciment et du béton, les fonderies, sidérurgie, l'industrie du minéral de fer et les mines et carrières. Pour en savoir davantage sur les sources, consultez la section Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
C'est l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux qui a enregistré la plus importante diminution des émissions de mercure provenant d'une seule source anthropique entre 1990 et 2023. Cette industrie a réduit ses émissions de 98,7 % (de 24,9 tonnes en 1990 à 0,33 tonne en 2023), contribuant pour 81 % à la réduction des émissions nationales de mercure. Les émissions nationales ont diminué de manière considérable de 43 % entre 1992 et 1993, et ont continué à diminuer régulièrement depuis. La forte baisse des émissions de mercure entre 1992 et 1993 était en grande partie due à un changement majeur de procédé dans une fonderie du Manitoba, qui a considérablement réduit les émissions de mercure provenant de ce qui était alors la plus grande source ponctuelle au Canada. La fermeture et la modernisation d'autres fonderies partout au Canada, ainsi que les réglementations et normes de prévention de la pollution, ont également contribué à réduire les émissions de mercure pendant cette période.
Les réductions entre 1990 et 2023 sont essentiellement attribuables aux changements des procédés des installations, à l'adoption de technologies de réduction des émissions, à la fermeture de fonderies désuètes et à la conformité aux lois et aux lignes directrices provinciales et fédérales.
Entre 1990 et 2023, les émissions provenant des services publics d'électricité et des installations d'incinération et de déchets ont diminué de 79 % et 67% (1,8 et 1,7 tonnes), respectivement. La diminution des émissions provenant des services publics d'électricité est principalement liée à la fermeture de centrales au charbon.Note de bas de page 4 Ensemble, ces deux sources ont contribué pour 11 % au total des émissions de mercure.
Émissions atmosphériques de mercure par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2023, l'Ontario (35 %), la Colombie-Britannique (18 %) et la Saskatchewan (16 %) ont représenté 68 % des émissions de mercure au Canada.
- Entre 1994 et 2023,Note de bas de page 5 le Manitoba a connu la réduction la plus forte des émissions annuelles, avec une diminution de 4,3 tonnes.
Émissions atmosphériques de mercure par province et territoire, Canada, 1994, 2013 et 2023

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 1994 (émissions en tonnes) |
2013 (émissions en tonnes) |
2023 (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,28 | 0,07 | 0,04 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,02 | 0,01 | 0,02 |
Nouvelle-Écosse | 0,34 | 0,11 | 0,06 |
Nouveau-Brunswick | 0,44 | 0,19 | 0,04 |
Québec | 2,88 | 0,57 | 0,47 |
Ontario | 3,37 | 1,07 | 1,08 |
Manitoba | 4,34 | 0,07 | 0,06 |
Saskatchewan | 0,62 | 0,66 | 0,50 |
Alberta | 1,56 | 0,61 | 0,29 |
Colombie-Britannique | 3,33 | 0,54 | 0,56 |
Yukon | <0,01 | <0,01 | <0,01 |
Territoires du Nord-Ouest | 0,09[A] | <0,01 | <0,01 |
Nunavut | s/o | 0,01 | 0,01 |
Canada | 17,27 | 3,92 | 3,13 |
Remarque : s/o = sans objet. [A] La valeur pour 1994 comprend les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les émissions des Territoires du Nord-Ouest pour 1994 comprennent les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. L'indicateur n'inclut que les émissions dues aux activités humaines. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. Certaines émissions déclarées par Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut sont trop faibles pour être visibles sur la figure. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l’indicateur ou, pour l’ensemble des données, veuillez-vous référer à l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
En 2023, l'Ontario a enregistré les émissions de mercure les plus élevées, représentant 35 % (1,1 tonne) du total national. Ces émissions provenaient surtout du secteur de l'incinération et des déchets, de l'industrie sidérurgique et de l'industrie des mines et carrières. Ensemble, ces sources ont produit 58 % du total des émissions de la province.
Province et territoire | Principale source d’émissions de mercure |
---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie du minerai de fer) |
Île-du-Prince-Édouard | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Nouvelle-Écosse | Les services d'électricité (principalement des centrales au charbon) |
Nouveau-Brunswick | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Québec | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Ontario | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Manitoba | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Saskatchewan | Les services d'électricité (principalement des centrales au charbon) |
Alberta | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Colombie-Britannique | L'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux |
Yukon | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Territoires du Nord-Ouest | Les autres minerais et les industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Nunavut | Le secteur de l'incinération et des déchets |
En 2023, l’ensemble des provinces et territoires ont enregistré des émissions inférieures à celles de 1994, avec la réserve que le Nunavut, qui s'est séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999, ne disposait pas de données permettant une comparaison avec les émissions de 1994. Le Manitoba a connu la plus forte baisse des émissions entre 1994 et 2023. Cette baisse est principalement due aux changements dans la technologie de traitement du zinc et aux niveaux de production, ainsi qu'à la fermeture d'une fonderie de cuivre désuète dans une installation de fonte et d’affinage de métaux non ferreux.
Depuis 1994, les émissions de mercure de la plupart des provinces et territoires ont diminué ou sont restées stables, à l’exception de la Saskatchewan, qui a connu une augmentation globale de ses émissions de 1994 à 2008, suivie d’une baisse graduelle jusqu’en 2014.
L'Alberta a connu la plus forte diminution des émissions entre 2013 et 2023 (0,3 tonne). Cette baisse provient en grande partie des services publics d'électricité, probablement en raison de la fermeture des centrales électriques au charbon.Note de bas de page 4
Émissions atmosphériques de mercure provenant d'installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions d'installations industrielles, commerciales et institutionnelles qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d'explorer les émissions atmosphériques de mercure des installations individuelles.
En 2023, les émissions de mercure déclarées par les installations ont représenté 62 % du total des émissions nationales de mercure.Note de bas de page 6 Parmi ces installations :
- 59 installations ont déclaré des émissions inférieures à 0,5 kilogramme (kg);
- 106 installations ont déclaré des émissions comprises entre 0,5 et 100 kg;
- 3 installations ont déclaré des émissions supérieures à 100 kg, situées en Saskatchewan (2) et en Colombie-Britannique (1).
Émissions atmosphériques de mercure par installation, Canada, 2023

Description longue
La carte du Canada présente la quantité de mercure émise dans l'atmosphère au Canada en 2023 par installation. Les installations sont classées selon le montant de mercure qu'elles émettent. Les catégories sont : en dessous de 0,5 kilogramme, 0,5 à moins de 5 kilogrammes, 5 à moins de 25 kilogrammes, 25 à moins de 50 kilogrammes, 50 à moins de 100 kilogrammes et plus de 100 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
Émissions atmosphériques mondiales de mercure
Le mercure dans l'air peut parcourir des centaines de milliers de kilomètres via des masses d'air avant de se déposer dans l’environnement.Note de bas de page 7 Environnement et Changement climatique Canada estime que le mercure d'origine humaine déposé au Canada provient à plus de 95 % de sources de l'étranger.Note de bas de page 3
Aperçu des résultats
- En 2015, la dernière année pour laquelle des données sont disponibles, on a estimé à 2 220 tonnes les émissions atmosphériques mondiales de mercureNote de bas de page 8 d'origine humaine.
- Les régions d'Asie de l'Est et du Sud-Est, d'Amérique du Sud et d'Afrique subsaharienne ont produit 73 % du total mondial.
- La région d'Amérique du Nord (comprenant uniquement le Canada et les États-Unis) a émis 40 tonnes, soit environ 2 %, du total mondial.
- Le Canada en a émis moins de 5 tonnes, ce qui représente environ 0,2 % du total mondial.
Émissions atmosphériques mondiales de mercure, 2015

Tableau de données pour la description longue
Région | Émissions de mercure (tonnes) |
Pourcentage des émissions mondiales |
---|---|---|
Asie de l'Est et du Sud-Est | 859 | 38,6 |
Amérique du Sud | 409 | 18,4 |
Afrique subsaharienne | 360 | 16,2 |
Asie du Sud | 225 | 10,1 |
Communauté des États indépendants (CEI) et autres pays européens | 124 | 5,6 |
Union européenne (UE28) | 77 | 3,5 |
États du Moyen-Orient | 53 | 2,4 |
Amérique centrale et les Caraïbes | 46 | 2,1 |
Amérique du Nord | 40 | 1,8 |
Afrique du Nord | 21 | 0,9 |
Australie, Nouvelle-Zélande et Océanie | 9 | 0,4 |
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : CEI = Communauté des États indépendants. La CEI comprend l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Bélarusse, la Fédération de Russie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Moldavie, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Ukraine. Les 28 pays membres de l'Union européenne comprennent l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède. La région d'Amérique du Nord comprenant uniquement le Canada et les États-Unis, le Mexique est regroupé dans la région de l'Amérique centrale et des Caraïbes.
Source : Programme des Nations Unies pour l'environnement (2019) Global Mercury Assessment 2018 (en anglais seulement).
Plomb
Émissions atmosphériques de plomb
Le plomb est un métal présent naturellement dans la croûte terrestre et peut être libéré lors de processus naturels, tels que l'érosion des roches et des sols. Cependant, la plupart des émissions de plomb au Canada provient essentiellement des activités industrielles comme la fonte et l'affinage et de différents procédés de combustion. Le plomb est aussi utilisé dans la fabrication de batteries au plomb-acide pour véhicules dans le monde entier, ainsi que de tuyaux, de tôles et à l'intérieur du verre pour empêcher l'exposition aux rayonnements des écrans de télévision et d'ordinateur.
Les émissions de plomb dans l'air peuvent se déposer sur les surfaces terrestres ou les plans d'eau et s'accumuler dans le sol, les sédiments, les êtres humains et la faune. L'exposition au plomb, même en petite quantité, peut être dangereuse pour les humains et la faune. Chez l'homme, une exposition chronique à des niveaux relativement faibles peut affecter les systèmes nerveux central et périphérique, la tension artérielle et la fonction rénale, et entraîner des problèmes de reproduction et une neurotoxicité développementale.
Cet indicateur rend compte des émissions de plomb provenant des activités humaines à l’aide des données de l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques (IEPA).
Émissions atmosphériques de plomb par source
Émissions atmosphériques de plomb par province et territoire
Émissions atmosphériques de plomb provenant d'installations
Émissions atmosphériques de plomb par source
Aperçu des résultats
- En 2023, 93,3 tonnes de plomb ont été émises au Canada.
- La plus importante source d'émissions de plomb est l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux, depuis 1990. Ses émissions ont représenté 70 % (65,3 tonnes) du total des émissions nationales en 2023.
- Entre 1990 et 2023, les émissions nationales de plomb ont diminué de 91 % (930,1 tonnes).
Émissions atmosphériques de plomb par source, Canada, 1990 à 2023

Tableau de données pour la description longue
Année | Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux (émissions en tonnes) |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) (émissions en tonnes) |
Autres minerais et industries minérales (émissions en tonnes) |
Autres sources (émissions en tonnes) |
Fabrication (émissions en tonnes) |
Total (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|---|---|---|
1990 | 886,28 | 13,44 | 63,32 | 17,43 | 42,95 | 1 023,41 |
1991 | 847,51 | 10,60 | 63,98 | 17,65 | 42,04 | 981,77 |
1992 | 899,27 | 9,38 | 63,20 | 18,46 | 41,07 | 1 031,39 |
1993 | 473,81 | 9,20 | 110,95 | 17,89 | 52,93 | 664,77 |
1994 | 1 010,17 | 8,55 | 130,67 | 18,26 | 46,67 | 1 214,32 |
1995 | 624,47 | 10,16 | 91,88 | 18,27 | 27,80 | 772,57 |
1996 | 698,38 | 10,64 | 98,42 | 20,01 | 14,49 | 841,94 |
1997 | 534,65 | 10,04 | 135,49 | 20,03 | 14,07 | 714,28 |
1998 | 454,48 | 10,53 | 138,99 | 20,04 | 12,49 | 636,52 |
1999 | 438,70 | 9,95 | 58,65 | 19,08 | 14,10 | 540,48 |
2000 | 437,09 | 10,12 | 66,60 | 19,52 | 13,65 | 546,97 |
2001 | 368,36 | 10,03 | 94,66 | 8,58 | 61,23 | 542,85 |
2002 | 331,58 | 10,11 | 96,38 | 8,48 | 7,85 | 454,39 |
2003 | 235,69 | 9,56 | 114,81 | 8,82 | 7,72 | 376,60 |
2004 | 177,80 | 8,25 | 105,02 | 8,17 | 12,30 | 311,53 |
2005 | 133,73 | 9,53 | 81,55 | 7,32 | 7,42 | 239,56 |
2006 | 170,85 | 8,58 | 81,73 | 9,49 | 5,78 | 276,43 |
2007 | 171,40 | 9,30 | 74,05 | 10,99 | 5,24 | 270,98 |
2008 | 161,10 | 9,47 | 61,66 | 11,95 | 4,68 | 248,87 |
2009 | 158,60 | 11,53 | 45,20 | 7,27 | 4,74 | 227,33 |
2010 | 131,68 | 11,75 | 37,86 | 7,95 | 3,81 | 193,05 |
2011 | 96,91 | 9,54 | 27,60 | 7,76 | 2,90 | 144,72 |
2012 | 88,72 | 12,38 | 18,90 | 7,64 | 2,92 | 130,56 |
2013 | 74,94 | 11,96 | 13,40 | 5,89 | 3,21 | 109,40 |
2014 | 86,95 | 11,13 | 12,74 | 5,47 | 3,67 | 119,95 |
2015 | 111,81 | 12,76 | 12,40 | 5,18 | 4,64 | 146,80 |
2016 | 113,02 | 13,86 | 12,29 | 4,93 | 3,84 | 147,94 |
2017 | 130,75 | 13,40 | 12,95 | 4,86 | 2,46 | 164,42 |
2018 | 112,04 | 12,16 | 13,42 | 4,84 | 4,03 | 146,51 |
2019 | 86,90 | 14,83 | 13,66 | 4,25 | 3,03 | 122,66 |
2020 | 82,25 | 12,52 | 12,02 | 4,09 | 2,54 | 113,42 |
2021 | 61,86 | 14,16 | 12,24 | 3,77 | 2,59 | 94,63 |
2022 | 95,86 | 13,67 | 10,89 | 4,00 | 2,56 | 126,98 |
2023 | 65,31 | 13,89 | 8,38 | 3,52 | 2,19 | 93,29 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur n'inclut que les émissions provenant des activités humaines. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. La catégorie « autres sources » comprend l'agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais), le chauffage des bâtiments et la production d'énergie, les services d'électricité, la combustion de bois de chauffage, l'incinération et déchets, véhicules hors route et équipement mobile, l'industrie pétrolière et gazière, l'utilisation de peintures et solvants et d'autres sources diverses. Les autres minéraux et industries minérales comprennent l'industrie de l'aluminium, l'industrie des revêtements bitumineux, l'industrie du ciment et du béton, les fonderies, sidérurgie, l'industrie du minéral de fer, les mines et carrières et l'industrie des produits minéraux. Pour en savoir davantage sur les sources, consultez les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
La réduction la plus importante des émissions de plomb entre 1990 et 2023 a été réalisée par l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux (93 % ou 821 tonnes). Cette baisse est attribuable à la publication en 2006 d'un avis de planification de la prévention de la pollution ciblant les fonderies et affineries de métaux communs et les usines de traitement du zinc (avis P2 du FAM)Note de bas de page 11 et à l'installation d'équipements de contrôle des émissions plus efficaces dans les fonderies en activité, conjuguée à la fermeture de fonderies désuètes en 2010, 2018 et 2019. La majorité des émissions antérieures à 2010 sont attribuées à deux installations de fonte et d’affinage de métaux non ferreux, l’une située au Québec et l’autre au Manitoba.
De 2014 à 2017, les émissions nationales de plomb ont légèrement augmenté. C’est à partir de 2018 qu’elles ont commencé à diminuer progressivement. La diminution des émissions de plomb est principalement attribuable à la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution en vertu des avis P2 du FAM, la mise en œuvre des exigences de base en matière d'émissions industrielles (EBEI), ainsi qu'au développement de l'industrie de la fusion et de l'affinage des métaux non ferreux par le biais d'ententes sur la performance environnementale (EPE).Note de bas de page 12 Certaines fluctuations dans les émissions nationales peuvent être dues à des changements dans les concentrations de plomb dans l'alimentation des fonderies et à des changements dans les niveaux de production dans certaines installations et à la fermeture d'une fonderie au Manitoba en 2018 et au Nouveau-Brunswick en 2019.
Émissions atmosphériques de plomb par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2023, le Québec et l'Ontario ont généré respectivement 72 % et 12 % des émissions nationales de plomb.
- Entre 1994 et 2023,Note de bas de page 5 le Manitoba a connu la plus grande diminution de ses émissions annuelles de plomb, avec 503,5 tonnes.
Émissions de plomb par province et territoire, Canada, 1994, 2013 et 2023

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 1994 (émissions en tonnes) |
2013 (émissions en tonnes) |
2023 (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,37 | 1,95 | 1,88 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,14 | 0,07 | 0,09 |
Nouvelle-Écosse | 0,94 | 0,39 | 0,28 |
Nouveau-Brunswick | 10,47 | 11,61 | 0,76 |
Québec | 383,08 | 54,71 | 66,91 |
Ontario | 109,36 | 25,45 | 11,15 |
Manitoba | 504,94 | 3,34 | 1,45 |
Saskatchewan | 5,64 | 1,41 | 1,47 |
Alberta | 13,34 | 4,60 | 3,17 |
Colombie-Britannique | 105,03 | 5,21 | 5,68 |
Yukon | 0,22 | 0,13 | 0,12 |
Territoires du Nord-Ouest | 0,54[A] | 0,49 | 0,28 |
Nunavut | s/o | 0,04 | 0,04 |
Région non spécifiée[B] | 80,25 | s/o | s/o |
Canada | 1 214,32 | 109,40 | 93,29 |
Remarque : s/o = sans objet. [A] La valeur pour 1994 comprend les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. [B] Les données héritées pour 1994 ne peuvent être attribuées à aucune province ni aucun territoire. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les émissions des Territoires du Nord-Ouest pour 1994 comprennent les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. L'indicateur n'inclut que les émissions dues aux activités humaines. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. Certaines émissions déclarées par Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut sont trop faibles pour être visibles sur la figure. Certaines données héritées pour 1994 qui ne peuvent être attribuées à aucune province ou territoire sont exclues de la figure. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l’indicateur ou, pour l’ensemble des données, veuillez-vous référer à l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
En 2023, le Québec a enregistré les émissions de plomb les plus élevées au Canada, représentant 72 % (66,9 tonnes) des émissions nationales. Ces émissions qui provenaient principalement de l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux ont représenté 90 % des émissions totales de la province.
Province et territoire | Principale source d’émissions de plomb |
---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie du minerai de fer) |
Île-du-Prince-Édouard | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Nouvelle-Écosse | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Nouveau-Brunswick | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Québec | L'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Ontario | L'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Manitoba | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Saskatchewan | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Alberta | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Colombie-Britannique | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Yukon | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Territoires du Nord-Ouest | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Nunavut | Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) |
Entre 1994 et 2023, le Manitoba et le Québec ont connu la plus forte baisse d’émissions, soit 503,5 tonnes (99,7 %) et 316,2 tonnes (82,5 %), respectivement. Ces baisses sont dues principalement à la réduction des émissions du secteur du raffinage des métaux non ferreux et de l'industrie de la fonderie.
Le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador ont connu de légères augmentations des émissions de plomb entre 1994 et 2013, bien que les émissions dans les deux provinces aient diminué entre 2013 et 2023.
Dans la plupart des provinces, les émissions ont continué de diminuer ou sont restées stables de 2013 à 2023, sauf au Québec. Entre 2013 et 2023, l'Ontario a connu la plus forte diminution (14,3 tonnes, 56 %) des émissions provenant en grande partie de l'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux. Cette diminution est principalement due aux changements de processus et à la mise en place de l’avis P2 du FAM combiné à la mise en œuvre des EPE.
Émissions atmosphériques de plomb provenant des installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions d'installations industrielles, commerciales et institutionnelles qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d'explorer les émissions atmosphériques de plomb des installations individuelles.
En 2023, les émissions de plomb déclarées par les installations ont représenté 82 % du total des émissions nationales de plomb.Note de bas de page 6 Parmi ces installations :
- 122 installations ont déclaré des émissions inférieures à 0,5 kilogramme (kg);
- 230 installations ont déclaré des émissions comprises entre 0,5 et 120 kg;
- 17 installations ont déclaré des émissions supérieures à 120 kg, situées au Québec (8), en Ontario (5), en Colombie-Britannique (1), en Alberta (1), en Saskatchewan (1) et à Terre-Neuve-et-Labrador (1)
- Une (1) installation de fonte et d’affinage de métaux non ferreux au Québec a représenté 56 % (58 911 kg) des émissions totales de plomb déclarées en 2023.
Émissions atmosphériques de plomb par installation, Canada, 2023

Description longue
La carte du Canada présente la quantité de plomb émise dans l'atmosphère au Canada en 2023 par installation. Les installations sont classées selon le montant de plomb qu'elles émettent. Les catégories sont : en dessous de 0,5 kilogramme, 0,5 à moins de 5 kilogrammes, 5 à moins de 20 kilogrammes, 20 à moins de 50 kilogrammes, 50 à moins de 200 kilogrammes et plus de 200 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
Cadmium
Émissions atmosphériques de cadmium
Le cadmium est un métal naturellement présent dans la croûte terrestre. Ce métal peut être libéré lors de processus naturels, tels que l'altération et l'érosion des roches cadmiées, les incendies de forêt et l'activité volcanique. L'activité humaine peut également contribuer aux émissions de cadmium, comme par la fabrication de batteries, la galvanoplastie, la production d'électricité et le chauffage, le transport, l'élimination des déchets solides et l'épandage des boues d'épuration.
L'exposition au cadmium peut être dangereuse pour les humains et la faune, car il s'accumule dans la chaîne alimentaire au fil du temps. Le gouvernement du Canada a conclu que les composés du cadmium peuvent être nocifs pour l'environnement et peuvent constituer un danger en raison de leur potentiel cancérigène. L'exposition humaine au cadmium a été associée à une irritation gastro-intestinale et à des effets nocifs sur les reins et les os.
Cet indicateur rend compte des émissions de cadmium provenant des activités humaines à l’aide des données de l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques (IEPA).
Émissions atmosphériques de cadmium par source
Émissions atmosphériques de cadmium par province et territoire
Émissions atmosphériques de cadmium provenant d'installations
Émissions atmosphériques de cadmium par source
Aperçu des résultats
- En 2023, 4,3 tonnes de cadmium ont été émises au Canada.
- Depuis 1990, la principale source d'émissions de cadmium est l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux. Cette source a représenté 47 % (2,0 tonnes) du total des émissions canadiennes en 2023.
- Entre 1990 et 2023, les émissions de cadmium ont diminué de 95 % (76,8 tonnes).
Émissions atmosphériques de cadmium par source, Canada, 1990 à 2023

Tableau de données pour la description longue
Année | Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux (émissions en tonnes) |
Chauffage des bâtiments et production d'énergie (émissions en tonnes) |
Autres sources (émissions en tonnes) |
Autres minerais et industries minérales (émissions en tonnes) |
Fabrication (émissions en tonnes) |
Total (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|---|---|---|
1990 | 78,29 | 0,90 | 0,63 | 0,31 | 1,02 | 81,16 |
1991 | 67,85 | 0,90 | 0,65 | 0,35 | 1,01 | 70,76 |
1992 | 69,20 | 0,90 | 0,69 | 0,37 | 1,01 | 72,18 |
1993 | 11,95 | 0,92 | 0,69 | 0,41 | 1,02 | 15,00 |
1994 | 72,31 | 0,97 | 0,70 | 0,91 | 1,03 | 75,91 |
1995 | 16,73 | 1,02 | 0,71 | 1,04 | 1,29 | 20,79 |
1996 | 24,15 | 1,04 | 0,72 | 0,93 | 1,11 | 27,96 |
1997 | 40,34 | 1,03 | 0,73 | 1,17 | 1,05 | 44,33 |
1998 | 41,58 | 0,90 | 0,69 | 0,95 | 1,04 | 45,15 |
1999 | 36,16 | 0,94 | 0,70 | 0,91 | 1,25 | 39,95 |
2000 | 33,53 | 1,02 | 0,71 | 0,88 | 0,87 | 37,01 |
2001 | 64,69 | 0,98 | 0,71 | 0,85 | 1,00 | 68,24 |
2002 | 35,06 | 1,02 | 0,88 | 1,66 | 0,87 | 39,49 |
2003 | 24,43 | 1,05 | 1,17 | 3,97 | 0,89 | 31,50 |
2004 | 26,43 | 1,02 | 0,90 | 4,34 | 0,83 | 33,51 |
2005 | 28,59 | 0,99 | 0,85 | 3,59 | 0,61 | 34,63 |
2006 | 34,77 | 0,94 | 0,83 | 3,51 | 0,60 | 40,65 |
2007 | 22,37 | 1,02 | 1,15 | 3,50 | 0,55 | 28,59 |
2008 | 17,38 | 1,02 | 1,14 | 2,73 | 0,39 | 22,66 |
2009 | 16,02 | 0,97 | 1,14 | 2,25 | 0,68 | 21,04 |
2010 | 12,27 | 0,96 | 1,24 | 1,56 | 0,30 | 16,32 |
2011 | 4,84 | 1,02 | 1,32 | 0,98 | 0,30 | 8,46 |
2012 | 6,28 | 1,00 | 1,00 | 0,99 | 0,31 | 9,58 |
2013 | 5,30 | 0,96 | 0,90 | 0,99 | 0,33 | 8,48 |
2014 | 4,56 | 0,96 | 0,65 | 1,13 | 0,28 | 7,58 |
2015 | 5,02 | 0,92 | 0,61 | 0,72 | 0,27 | 7,55 |
2016 | 5,10 | 0,96 | 0,63 | 0,67 | 0,30 | 7,66 |
2017 | 4,28 | 0,99 | 0,61 | 0,69 | 0,28 | 6,86 |
2018 | 4,23 | 0,99 | 0,60 | 0,73 | 0,29 | 6,86 |
2019 | 3,96 | 1,02 | 0,59 | 0,68 | 0,24 | 6,49 |
2020 | 1,81 | 0,94 | 0,55 | 0,59 | 0,23 | 4,11 |
2021 | 2,21 | 0,91 | 0,54 | 0,55 | 0,24 | 4,45 |
2022 | 1,69 | 0,96 | 0,65 | 0,57 | 0,26 | 4,14 |
2023 | 2,05 | 0,88 | 0,68 | 0,50 | 0,23 | 4,34 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur n’inclut que les émissions dues aux activités humaines. Il n’inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. La catégorie « autres sources » comprend l’agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais), les services d’électricité, la combustion de bois de chauffage, l'incinération et déchets, l’industrie pétrolière et gazière, le transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) et d'autres sources diverses. Les autres minéraux et industries minérales comprennent l'industrie de l'aluminium, l'industrie des revêtements bitumineux, l'industrie du ciment et du béton, les fonderies, la sidérurgie, l'industrie du minéral de fer, les mines et carrières et l'industrie des produits minéraux. Pour en savoir davantage sur les sources, consultez les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Entre 1990 et 2023, les émissions de cadmium provenant de l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux ont diminué de 97 % (76,2 tonnes). Cette diminution est à l’origine de près de tout de la réduction des émissions totales nationales de cadmium entre 1990 et 2023. Elle est due à la fermeture de fonderies désuètes en 2010, 2018 et 2019 et à la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution dans le cadre de l’avis de prévention de la pollution des fonderies et affineries de métaux communs et les usines de traitement du zinc (avis P2 du FAM)Note de bas de page 11 combiné à la mise en œuvre des ententes sur la performance environnementale (EPE).Note de bas de page 12
Les fluctuations des émissions de cadmium avant 2010 sont principalement attribuables aux changements dans les émissions d'une seule installation de la fonte et de l’affinage de métaux non ferreux située au Manitoba et actuellement fermée.
Émissions atmosphériques de cadmium par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2023, l'Ontario et le Québec ont produit 72 % (3,1 tonnes) des émissions nationales de cadmium.
- Entre 1994 et 2023,Note de bas de page 5 c'est au Manitoba que les émissions ont diminué le plus, soit de 59,7 tonnes.
Émissions atmosphériques de cadmium par province et territoire, Canada, 1994, 2013 et 2023

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 1994 (émissions en tonnes) |
2013 (émissions en tonnes) |
2023 (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,03 | 0,10 | 0,07 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,01 | 0,01 | 0,01 |
Nouvelle-Écosse | 0,06 | 0,05 | 0,04 |
Nouveau-Brunswick | 1,94 | 1,49 | 0,04 |
Québec | 5,39 | 1,49 | 1,51 |
Ontario | 2,40 | 2,63 | 1,61 |
Manitoba | 59,78 | 1,66 | 0,05 |
Saskatchewan | 0,11 | 0,07 | 0,12 |
Alberta | 0,36 | 0,72 | 0,61 |
Colombie-Britannique | 4,74 | 0,24 | 0,29 |
Yukon | <0,01 | <0,01 | <0,01 |
Territoires du Nord-Ouest | 0,01[A] | 0,01 | 0,01 |
Nunavut | s/o | <0,01 | <0,01 |
Région non spécifiée[B] | 1,08 | s/o | s/o |
Canada | 75,91 | 8,48 | 4,34 |
Remarque : s/o = sans objet. [A] La valeur pour 1994 comprend les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. [B] Les données héritées pour 1994 ne peuvent être attribuées à aucune province ni aucun territoire. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 2,06 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les émissions des Territoires du Nord-Ouest pour 1994 comprennent les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. L'indicateur n'inclut que les émissions dues aux activités humaines. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. Certaines émissions déclarées par Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Manitoba, la Saskatchewan, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut sont trop faibles pour être visibles sur la figure. Les données héritées pour 1994 qui ne peuvent être attribuées à aucune province ou territoire sont exclues de la figure. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l’indicateur ou, pour l’ensemble des données, veuillez-vous référer à l’Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
En 2023, l'Ontario et le Québec ont déclaré les émissions de cadmium les plus élevées de toutes les provinces et territoires, représentant respectivement 37 % (1,6 tonne) et 35 % (1,5 tonne) des émissions nationales. Ces émissions provenaient principalement de l'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux, des industries de fabrication ainsi que du chauffage de bâtiment et de la production d'énergie.
Province et territoire | Principale source d’émissions de cadmium |
---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie du minerai de fer) |
Île-du-Prince-Édouard | Le chauffage de bâtiment et de la production d'énergie |
Nouvelle-Écosse | Le chauffage de bâtiment et de la production d'énergie |
Nouveau-Brunswick | Fabrication |
Québec | L'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Ontario | L'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Manitoba | Le chauffage de bâtiment et de la production d'énergie |
Saskatchewan | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie du sidérurgie) |
Alberta | L’industrie pétrolière et gazière |
Colombie-Britannique | L'industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Yukon | Le chauffage de bâtiment et de la production d'énergie |
Territoires du Nord-Ouest | Le chauffage de bâtiment et de la production d'énergie |
Nunavut | Le secteur de l'incinération et des déchets |
Entre 1994 et 2023, les émissions ont diminué ou sont restées stables pour toutes les provinces et territoires, à l’exception de l’Alberta et de Terre-Neuve-et-Labrador. Au cours de cette période, le Manitoba a connu la plus forte baisse des émissions de cadmium (99,9 % ou 59,7 tonnes).
Même si l'Ontario, l'Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré des émissions de cadmium plus élevées en 2013 qu'en 1994, les émissions de toutes les provinces et territoires ont continué de diminuer ou sont restés stables de 2013 à 2023. Le Manitoba a connu la plus forte baisse entre 2013 et 2023 (1,6 tonne), en grande partie en raison de l'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux. Cette diminution était principalement due à la fermeture d’une fonderie en 2018.
Émissions atmosphériques de cadmium provenant d'installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions d'installations industrielles, commerciales et institutionnelles qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d'explorer les émissions atmosphériques de cadmium des installations individuelles.
En 2023, les émissions de cadmium déclarées par les installations ont représenté 74 % des émissions nationales totales de cadmium.Note de bas de page 6 Parmi ces installations :
- 130 installations ont déclaré des émissions inférieures à 0,5 kilogramme (kg);
- 116 installations ont déclaré des émissions comprises entre 0,5 et 20 kg;
- 17 installations ont déclaré des émissions supérieures à 20 kg, situées en Alberta (7), au Québec (4), en Ontario (3), en Colombie-Britannique (1), en Saskatchewan (1) et à Terre-Neuve-et-Labrador (1).
Émissions atmosphériques de cadmium par installation, Canada, 2023

Description longue
La carte du Canada présente la quantité de cadmium émise dans l'atmosphère au Canada en 2023 par installation. Les installations sont classées selon le montant de cadmium qu'elles émettent. Les catégories sont : en dessous de 0,05 kilogramme, 0,05 à moins de 0,5 kilogramme, 0,5 à moins de 2,5 kilogrammes, 2,5 à moins de 5 kilogrammes, 5 à moins de 20 kilogrammes et plus de 20 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
Arsenic
Émissions atmosphériques d'arsenic
L'arsenic est un élément naturellement présent dans les milieux aquatiques et terrestres, libéré par l'altération naturelle et l'érosion des roches et des sols. Il est également rejeté dans l'environnement par des sources telles que l'exploitation minière et l'extraction de roches, la transformation des métaux, la préservation du bois, la production d'électricité au charbon et les pesticides arsenicaux.
L'exposition à l'arsenic peut être dangereuse pour les humains et la faune, car il s'accumule dans la chaîne alimentaire au fil du temps. Le gouvernement du Canada a conclu que les composés inorganiques de l'arsenic peuvent être nocifs pour l'environnement et constituer un danger pour la santé humaine en raison de leur potentiel cancérogène. Chez l'humain, l'exposition à l'arsenic a été associée à des maladies cardiaques, à une diminution de la fonction pulmonaire et à des effets nocifs sur la peau.
Cet indicateur rend compte des émissions d'arsenicNote de bas de page 9 provenant des déclarations des installations à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP). L'INRP fournit des informations détaillées sur les émissions des installations industrielles, commerciales et institutionnelles qui répondent à ses critères de déclaration.
Émissions atmosphériques d'arsenic par source
Émissions atmosphériques d'arsenic par province et territoire
Émissions atmosphériques d'arsenic provenant d'installations
Émissions atmosphériques d'arsenic par source
Aperçu des résultats
- En 2023, 15,4 tonnes d'arsenic ont été émises au Canada par les installations.
- En 2023, la plus grande source d'émissions d'arsenic provenant des installations était l'industrie de la fusion et de l'affinage des métaux non ferreux, représentant 89 % (ou 13,7 tonnes) du total national.
- Entre 1993 et 2023, les émissions d'arsenic des installations ont diminué de 78 % (ou 56,2 tonnes).
Émissions atmosphériques d’arsenic provenant des installations par source, Canada, 1990 à 2023

Tableau de données pour la description longue
Année | Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux (émissions en tonnes) |
Autres minerais et industries minérales (émissions en tonnes) |
Autres sources (émissions en tonnes) |
Total (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|---|
1993 | 23,50 | 48,12 | 0,00 | 71,62 |
1994 | 73,74 | 59,19 | 0,09 | 133,02 |
1995 | 27,04 | 64,36 | 0,09 | 91,48 |
1996 | 24,86 | 120,02 | 0,79 | 145,67 |
1997 | 32,78 | 132,01 | 1,29 | 166,07 |
1998 | 25,09 | 146,80 | 1,09 | 172,98 |
1999 | 31,39 | 148,01 | 1,00 | 180,40 |
2000 | 31,79 | 132,05 | 0,96 | 164,80 |
2001 | 32,31 | 171,76 | 1,86 | 205,93 |
2002 | 29,74 | 131,41 | 2,43 | 163,58 |
2003 | 78,65 | 52,57 | 2,94 | 134,16 |
2004 | 89,95 | 52,64 | 1,92 | 144,50 |
2005 | 61,64 | 17,10 | 2,06 | 80,80 |
2006 | 62,29 | 15,76 | 1,91 | 79,95 |
2007 | 55,69 | 22,89 | 2,55 | 81,13 |
2008 | 46,41 | 24,29 | 2,19 | 72,88 |
2009 | 35,66 | 27,23 | 1,81 | 64,70 |
2010 | 26,00 | 20,88 | 1,73 | 48,61 |
2011 | 16,65 | 19,45 | 1,15 | 37,26 |
2012 | 18,34 | 17,16 | 1,42 | 36,92 |
2013 | 13,13 | 22,74 | 1,27 | 37,14 |
2014 | 17,76 | 29,67 | 1,40 | 48,83 |
2015 | 10,52 | 34,63 | 1,46 | 46,61 |
2016 | 16,99 | 24,41 | 1,60 | 43,00 |
2017 | 14,25 | 19,65 | 1,60 | 35,51 |
2018 | 9,99 | 27,43 | 1,55 | 38,97 |
2019 | 22,76 | 1,60 | 1,31 | 25,67 |
2020 | 19,15 | 5,28 | 1,14 | 25,58 |
2021 | 40,54 | 2,80 | 1,19 | 44,53 |
2022 | 19,47 | 1,13 | 0,96 | 21,56 |
2023 | 13,71 | 1,01 | 0,70 | 15,41 |
Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne tient compte que des émissions des installations. Il n’inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. La catégorie « autres sources » comprend l'incinération et déchets, la fabrication, l’industrie pétrolière et gazière et d'autres sources diverses. Les autres minéraux et industries minérales comprennent les fonderies, sidérurgie, les mines et carrières et l'industrie des produits minéraux. Pour en savoir davantage sur les sources, consultez les Sources des données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
Entre 1993 et 2023, les émissions d'arsenic des installations de l'industrie de la fusion et de l'affinage des métaux non ferreux ont diminué de 42 % (9,8 tonnes). Cette baisse est responsable de 17 % de la réduction totale des émissions nationales d'arsenic entre 1993 et 2023. Cette baisse est due à la fermeture de fonderies désuètes en 2010, 2018 et 2019 et à la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution dans le cadre de l’avis de prévention de la pollution des fonderies et affineries de métaux communs et les usines de traitement du zinc (avis P2 du FAM)Note de bas de page 11 combiné à la mise en œuvre des ententes sur la performance environnementale (EPE).Note de bas de page 12
Avant 2010, la plupart des variations des émissions d'arsenic des installations étaient causées par une seule fonderie et affinage de métaux non ferreux située au Manitoba, qui a depuis fermé. De même, les fluctuations des émissions d'arsenic avant 2005 étaient largement influencées par une fonderie au Québec. De plus, en 2002, le gouvernement fédéral a mis en œuvre le Règlement sur les effluents des mines de métaux et de diamants afin de limiter la pollution par l'arsenic des eaux canadiennes. Grâce à ce règlement, une installation minière et d'exploitation de carrières en Ontario a considérablement réduit ses émissions. Les fluctuations ont également été causées par les modifications apportées à la déclaration des émissions atmosphériques à l'INRP en 2002.
Émissions atmosphériques d'arsenic par province et territoire
Aperçu des résultats
- En 2023, l'Ontario et le Québec représentaient 91 % (14 tonnes) des émissions nationales d'arsenic des installations.
- Entre 2003 et 2023,Note de bas de page 10 l'Ontario a enregistré la plus forte baisse des émissions (53,9 tonnes).
Émissions atmosphériques d'arsenic provenant des installations par province et territoire, Canada, 2003, 2013 et 2023

Tableau de données pour la description longue
Province ou territoire | 1994 (émissions en tonnes) |
2013 (émissions en tonnes) |
2023 (émissions en tonnes) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 0.08 | 1.22 | 0.48 |
Île-du-Prince-Édouard | <0.01 | <0.01 | s/o |
Nouvelle-Écosse | 0.15 | 0.05 | 0.02 |
Nouveau-Brunswick | 1.10 | 6.12 | 0.01 |
Québec | 53.27 | 19.32 | 11.76 |
Ontario | 56.14 | 7.26 | 2.23 |
Manitoba | 21.89 | 1.69 | <0.01 |
Saskatchewan | 0.01 | 0.40 | 0.23 |
Alberta | 0.45 | 0.36 | 0.21 |
Colombie-Britannique | 1.06 | 0.72 | 0.41 |
Yukon | s/o | s/o | <0.01 |
Territoires du Nord-Ouest | s/o | <0.01 | 0.01 |
Nunavut | s/o | <0.01 | 0.07 |
Canada | 134.16 | 37.14 | 15.41 |
Remarque : s/o = sans objet. [A] La valeur pour 1994 comprend les émissions du Nunavut, qui a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest en 1999. Les chiffres ayant été arrondis, leur somme pourrait ne pas correspondre au total indiqué.
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,99 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne tient compte que des émissions des installations. Il n'inclut pas les émissions provenant de sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. Certaines émissions déclarées par Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, le Manitoba, la Saskatchewan, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut sont trop faibles pour être visibles sur la figure. Pour accéder à toutes les données annuelles disponibles, veuillez-vous référer aux figures interactives de l’indicateur ou, pour l’ensemble des données, veuillez-vous référer à l’Inventaire national des rejets de polluants.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
En 2023, le Québec et l'Ontario ont déclaré les émissions d'arsenic les plus élevées de toutes les provinces et de tous les territoires, représentant respectivement 76 % (11,8 tonnes) et 14 % (2,2 tonnes) des émissions nationales. Ces émissions provenaient principalement de l'industrie de la fusion et de l'affinage des métaux non ferreux.
Province et territoire | Principale source d’émissions de cadmium |
---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Île-du-Prince-Édouard [A] | n/d |
Nouvelle-Écosse | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Nouveau-Brunswick | L’industrie des pâtes et papiers |
Québec | L'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux |
Ontario | L'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux |
Manitoba | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Saskatchewan | Services d'électricité |
Alberta | L’industrie pétrolière et gazière |
Colombie-Britannique | L'industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux |
Yukon | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Territoires du Nord-Ouest | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des produits minéraux) |
Nunavut | Les autres minerais et industries minérales (en particulier l’industrie des mines et des carrières) |
Remarque : n/d = non disponible. [A] En 2023, aucune émission d’arsenic provenant d’installations n’a été signalée à l’Île-du-Prince-Édouard.
Entre 2003 et 2023, les émissions d'arsenic déclarées ont diminué dans toutes les provinces et tous les territoires, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador et de la Saskatchewan. L'Ontario a connu la plus forte baisse entre 2003 et 2023 (53,9 tonnes), principalement attribuable à l'industrie de la fusion et de l'affinage des métaux non ferreux. Cette baisse est principalement attribuable à des changements de processus et à la mise en œuvre de plans de prévention de la pollution dans le cadre de l’avis de P2 du FAM combiné à la mise en œuvre des EPE.
Bien que Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la Saskatchewan aient enregistré des émissions d'arsenic plus élevées en 2013 qu'en 2003, les émissions de toutes les provinces et de tous les territoires ont continué de diminuer ou sont restées stables de 2013 à 2023. Le Québec a connu la plus forte baisse entre 2013 et 2023 (7,6 tonnes), principalement attribuable au secteur de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux.
Le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut n’ont déclaré aucune émission en 2003. Le Yukon n’a déclaré aucune émission en 2013. L’Île-du-Prince-Édouard était la seule province à ne pas avoir déclaré d’émissions d’arsenic provenant des installations en 2023.
Émissions atmosphériques d'arsenic provenant d'installations
L'Inventaire national des rejets de polluants fournit des renseignements détaillés sur les émissions d'installations industrielles, commerciales et institutionnelles qui répondent à ses critères de déclaration.
Le programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement donne accès à cette information par l'entremise d'une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d'explorer les émissions atmosphériques d'arsenic des installations individuelles.
En 2023, 199 installations au Canada ont déclaré des rejets d'arsenic. Parmi ces installations :
- 89 installations ont déclaré des émissions inférieures à 1 kilogramme (kg);
- 88 installations ont déclaré des émissions comprises entre 1 et 20 kg;
- 22 installations ont déclaré des émissions supérieures à 20 kg, situées en Ontario (6), en Colombie-Britannique (5), au Québec (4), en Alberta (2), à Terre-Neuve-et-Labrador (2), en Saskatchewan (2) et au Nunavut (1).
Émissions atmosphériques d'arsenic par installation, Canada, 2023

Description longue
La carte du Canada présente la quantité d'arsenic émise dans l'atmosphère au Canada en 2023 par installation. Les installations sont classées selon le montant de cadmium qu'elles émettent. Les catégories sont : en dessous de 1 kilogramme, 1 à moins de 5 kilogramme, 5 à moins de 10 kilogrammes, 10 à moins de 15 kilogrammes, 15 à moins de 20 kilogrammes et plus de 20 kilogrammes.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire national des rejets de polluants.
À propos des indicateurs
À propos des indicateurs
Ce que mesurent les indicateurs
Ces indicateurs suivent les émissions atmosphériques d'origine humaine de 3 substances (mercure, plomb et cadmium) et les émissions atmosphériques des installations d'une substance (arsenic). Ces 4 substances sont toxiques au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Pour chaque substance, les données sont présentées à l'échelle nationale et régionale (provinciale et territoriale), par installation et par source. Les émissions atmosphériques mondiales sont également présentées pour le mercure.
Pourquoi ces indicateurs sont importants
Le mercure et ses composés, le plomb, les composés inorganiques de cadmium et les composés inorganiques d’arsenic figurent sur la Liste des substances toxiques de l'annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Cela signifie que ces substances « pénètrent ou peuvent pénétrer dans l'environnement en une quantité ou concentration ou dans des conditions de nature à a) avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement ou sur la biodiversité; b) mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie; c) constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine ».
Les indicateurs renseignent les Canadiens sur les émissions atmosphériques de mercure, de plomb et de cadmium provenant de l'activités humaines, ainsi que sur les émissions d'arsenic provenant des installations au Canada. Ils aident le gouvernement à identifier les priorités et à élaborer ou à réviser des stratégies afin d'orienter la gestion des risques et de suivre les progrès réalisés en ce qui a trait aux politiques adoptées pour réduire ou limiter ces 4 substances, et la pollution atmosphérique en général.
Initiatives connexes
Ces indicateurs soutiennent la mesure des progrès vers l'atteinte de l'Objectif 11 de la Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026 : Améliorer l'accès au logement abordable, à l'air pur, aux transports, aux parcs et aux espaces verts, ainsi qu'au patrimoine culturel au Canada.
De plus, les indicateurs contribuent aux Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Ils sont liés à l'objectif 11 de Programme 2030 : Villes et communautés durables et à la cible 11.6, « D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets ».
Indicateurs connexes
Les indicateurs sur les Rejets de substances nocives dans l'eau suivent les rejets d'origine humaine dans l'eau de 4 substances toxiques, soit le mercure, le plomb, le cadmium, et l'arsenic et de leurs composés. Pour chaque substance, les données sont présentées à l'échelle nationale, provinciale/territoriale, par installation et par source.
Les indicateurs sur l'Exposition humaine à des substances nocives suit les concentrations de 4 substances (le mercure, le plomb, le cadmium et le bisphénol A) chez les Canadiens.
Les indicateurs sur les Émissions de polluants atmosphériques du Canada portent sur les émissions de 6 principaux polluants atmosphériques générées par l'activité humaine : les oxydes de soufre (SOX), les oxydes d'azote (NOX), les composés organiques volatils (COV), l'ammoniac (NH3), le monoxyde de carbone (CO) et les particules fines (P2,5). Le carbone noir, qui est une composante des P2,5, fait également l'objet d'un suivi. Le mercure, le plomb, le cadmium et l’arsenic peuvent également être des composants des particules. Pour chaque polluant atmosphérique, les données sont fournies à l'échelle nationale, provinciale/territoriale, des installations et par sources principales.
Les indicateurs sur la Qualité de l'air mesurent les concentrations ambiantes des particules fines (P2,5), d'ozone troposphérique (O3), du dioxyde de soufre (SO2), du dioxyde d'azote (NO2) et des composés organiques volatils (COV) à l'échelle nationale et régionale, ainsi qu'aux stations de surveillance locales.
Sources des données et méthodes
Sources des données et méthodes
Sources des données
Les données servant aux indicateurs de mercure, de plomb et de cadmium sont fondées sur les estimations d'émissions figurant dans l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques. Les données de l'Inventaire se trouvent en ligne sur le site Web des données ouvertes. Les données sur les installations relatives à l'indicateur d'arsenic et pour les cartes interactives pour ces 4 substances proviennent de l'Inventaire national des rejets de polluants, qui sont également disponibles sur Données ouvertes.
Les données concernant les émissions mondiales de mercure proviennent du rapport Global Mercury Assessment 2018 (en anglais seulement) du Programme des Nations Unies pour l'environnement.
Complément d'information
Inventaire des émissions de polluants atmosphériques
L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques (IEPA) du Canada est préparé et publié par Environnement et changement climatique Canada. L'inventaire fournit des données et des estimations sur les émissions de polluants atmosphériques provenant des activités humaines. Ces polluants contribuent aux problèmes de smog, de pluie acide, à la dégradation de la qualité de l'air et au changement climatique. L'adoption de nouvelles méthodes d'estimation des émissions et l'obtention de renseignements supplémentaires permettent d'améliorer périodiquement les données de l'inventaire. Les émissions historiques sont mises à jour en fonction de ces améliorations.
Cet inventaire satisfait plusieurs des obligations déclaratives internationales du Canada en matière de pollution. Plus précisément, en vertu de la Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance de 1979, le Canada s'est engagé à soumettre un inventaire annuel des émissions des principaux polluants atmosphériques à la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe. L’IEPA est un inventaire exhaustif de 17 polluants atmosphériquesNote de bas de page 13 combinant les émissions des installations déclarantes à l'Inventaire national des rejets de polluants et les émissions ne provenant pas d'installations, qui sont estimées par Environnement et Changement climatique Canada (le Ministère). Les estimations sont élaborées à l'aide des plus récentes méthodes d'estimation, et reposent largement sur les statistiques publiées ou d'autres sources d'information, comme les sondages et les rapports. L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques offre un aperçu complet des émissions de polluants partout au Canada.
Les données nationales, provinciales et territoriales de l'inventaire ont été mises à jour le 14 mars 2025. Alors que les indicateurs nationaux de mercure, de plomb et de cadmium couvrent la période de 1990 à 2023, les indicateurs provinciaux/territoriaux ne couvrent que la période de 1994 à 2023. Les données de 1990 à 1993 n'ont pas été prises en compte dans les indicateurs provinciaux/territoriaux, car une quantité importante d'émissions héritées n'a pas pu être attribué à une province ou un territoire. Les données sur les émissions sont consignées dans l'Inventaire environ 1 an après la fin des étapes de collecte, de validation, de calcul et d'interprétation. Les indicateurs sont consignés après la diffusion publique des données de l'Inventaire.
Inventaire national des rejets de polluants
L'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) est une base de données sur les polluants rejetés (dans l'atmosphère, l'eau et le sol), éliminés et recyclés par des installations industrielles, commerciales et institutionnelles. Les données provenant de ces installations sont fournies par les exploitants des installations, conformément au mandat de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). En vertu de cette loi, les propriétaires ou exploitants d'installations qui fabriquent, traitent, ou utilisent et rejettent d'une autre manière l'une ou plusieurs des substances répertoriées dans l'Inventaire, et qui atteignent les seuils de déclaration propres à ces substances et rencontrent d'autres critères, doivent présenter au Ministère une déclaration annuelle faisant état de leurs rejets, éliminations et transferts de polluants. Les installations dont les quantités sont inférieures aux seuils de déclaration peuvent déclarer volontairement leurs émissions. Pour le mercure, le plomb, le cadmium et l'arsenic, les seuils de déclaration sont respectivement de 5 kg, 50 kg, 5 kg et 50 kg.
Alors que l'indicateur national pour l'arsenic couvre la période de 1993 à 2023, les indicateurs provinciaux et territoriaux ne couvrent que la période de 2003 à 2023. Les données de 1993 à 2002 n'ont pas été prises en compte dans l'indicateur provincial et territorial pour l'arsenic, car avant 2002, le seuil de déclaration pour l'arsenic était beaucoup plus élevé. Par conséquent, l'année 2003 a été choisie, car c'est l'année où l'INRP a mis à jour ses critères de déclaration pour l'arsenic. Les données sur les émissions déclarées à l'INRP sont généralement rendues publiques environ six mois après la date limite de déclaration. Ce délai permet la collecte, la validation, le calcul et l'interprétation des données. Par conséquent, les données sont généralement publiées environ un an et demi après la fin de l'année de déclaration. Les indicateurs sont déclarés après la publication des données d'inventaire.
Comme les indicateurs d'arsenic proviennent uniquement de la base de données de l'INRP, ils ne reflètent que les rejets déclarés par les installations (par déclaration obligatoire ou volontaire). Par conséquent, ils ne couvrent pas tous les rejets au Canada. Ils se limitent aux principales sources ponctuelles d'arsenic. De plus, certaines installations exercent plusieurs activités, mais déclarent leurs émissions totales sous une seule activité lors de leur soumission à l'INRP. Par exemple, certaines installations exercent à la fois des activités minières et des activités de fonte et d'affinage, mais déclarent leurs émissions totales uniquement sous la rubrique « exploitation minière », ce qui peut fausser la répartition de l'arsenic entre les activités.
Évaluation des émissions mondiales de mercure
Le document Global Mercury Assessment 2018 est la troisième édition du rapport sur les émissions mondiales de mercure du Programme des Nations Unies pour l'environnement. Cette édition s'appuie sur les données concernant les émissions nationales pour l'année 2015. Les données sur les émissions mondiales de mercure ont été tirées directement du rapport Global Mercury Assessment 2018.
Méthodes
Les indicateurs sont produits en regroupant les données sur les émissions calculées à partir des inventaires nationaux du Canada pour rendre compte des principales sources contribuant à la majorité des émissions de mercure, de plomb, de cadmium et d’arsenic.
Complément d'information
Compilation des émissions
L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques est constitué à partir de 2 types d'information :
- les données déclarées par les établissements, qui comprennent les émissions provenant d'installations industrielles, commerciales et institutionnelles relativement grandes;
- les estimations internes, qui comprennent les sources diffuses et autres sources trop nombreuses pour être prises en compte de manière individuelle, comme les véhicules routiers et hors route, les activités agricoles, les activités de construction et l'utilisation de solvants.
L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques est élaboré à partir d'un grand nombre de sources d'information, de procédures et de modèles d'estimation des émissions. Les données sur les émissions déclarées par les installations individuelles à l'Inventaire national des rejets de polluants du Ministère sont complétées par des outils et des modèles d'estimation scientifiques et documentés afin de quantifier les émissions totales. Ensemble, ces sources de données offrent un portrait global des émissions au Canada.
Un cadre de compilation a été élaboré, qui recourt aux meilleures données disponibles, tout en veillant à éviter la double comptabilisation et les omissions. Des renseignements supplémentaires sur le processus de compilation de l'Inventaire figurent au chapitre 3 du rapport sur l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Données sur les émissions déclarées par les installations
Les données sur les émissions déclarées par les installations font généralement référence aux sources fixes qui émettent des polluants par des cheminées ou d'autres équipements à des endroits précis. Environnement et Changements climatiques Canada (le ministère) recueille la plupart des données déclarées par les installations par l'intermédiaire de l'Inventaire national des rejets de polluants.
Les données de cet Inventaire, déclarées par les installations, sont utilisées pour l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques sans modification, sauf lorsque des problèmes de qualité de données sont détectés et ne sont pas traités au contrôle de la qualité. Les exigences et les seuils de déclaration de l'Inventaire national des rejets de polluants varient en fonction du polluant et, dans certains cas, du type d'industrie. Les détails concernant ces exigences et seuils de déclaration se trouvent sur le site Web de l'Inventaire national des rejets de polluants.
Dans l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques, une distinction a été faite entre les installations déclarantes et les installations non déclarantes. Les installations déclarantes sont celles dont les émissions atteignent le seuil au-delà duquel une déclaration aux fins de l'Inventaire national des rejets de polluants est requise; les installations non déclarantes n'atteignent pas ce seuil en raison de leur taille ou de leurs niveaux d'émissions, et ne sont donc pas tenues de produire une déclaration. Il est possible que des installations aient à déclarer leurs émissions pour certains polluants seulement. Par conséquent, les émissions des installations non déclarantes ou de polluants non déclarés sont estimées par le ministère afin d'assurer une couverture complète.
Estimations internes des émissions
Les estimations les émissions sont calculées par le ministère à partir d'informations telles que les données de production et d'activité, grâce à diverses méthodes d'estimation et divers modèles d'émissions. Ces estimations des émissions sont établies à l'échelle nationale, provinciale et territoriale et non pour des endroits géographiques précis. L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques utilise des estimations internes pour les sources d'émissions suivantes :
- toute exploitation résidentielle, gouvernementale, institutionnelle ou commerciale qui ne présente pas de déclaration à l'Inventaire national des rejets de polluants;
- les installations d'élimination de déchets solides sur place;
- les véhicules automobiles, les aéronefs, les navires ou autres équipements ou dispositifs de transport; et
- les autres sources, comme le brûlage à ciel ouvert, les activités agricoles et de construction.
En général, les estimations internes des émissions sont calculées à partir des données d'activité et des coefficients d'émission.Note de bas de page 14 Les données d'activité comprennent habituellement les statistiques sur la production ou les processus à l'échelle provinciale, territoriale ou nationale. Ces renseignements sont généralement fournis par des organismes provinciaux ou territoriaux, des ministères fédéraux, des associations industrielles, etc. Pour chaque catégorie de source, les données d'activité sont combinées à des coefficients d'émission en vue de produire une estimation des émissions à l'échelle de la province ou du territoire.
Les méthodes d'estimation interne des émissions et les modèles d'émission utilisés au Canada sont souvent fondés sur ceux de l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis, et sont adaptés de manière à tenir compte du climat, des combustibles, des technologies et des pratiques propres au Canada. Par conséquent, les méthodes employées pour l'Inventaire canadien des émissions de polluants atmosphériques s'accordent généralement à celles des États-Unis ou à celles qui sont recommandées dans le guide pour l'Inventaire des émissions.Note de bas de page 15
L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques répertorie les émissions de polluants atmosphériques provenant de sources mobiles telles que les véhicules routiers, les véhicules hors route et les moteurs. Pour l'édition actuelle de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques, un modèle d'estimation des émissions élaboré par l'EPA (MOVES) des États-Unis a été utilisé. Les émissions de véhicules hors route et de moteurs (comme les niveleuses, les camions lourds, les moteurs hors-bord et les tondeuses à gazon) ont quant à elles été estimées en fonction du modèle NONROAD de l'EPA des États-Unis (voir « équipements et véhicules hors route » au tableau A2-1 de l'annexe 2 du rapport d'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques). Les paramètres des 2 modèles ont été modifiés de manière à tenir compte des différences canadiennes pour certains aspects : parc de véhicules, technologies antipollution, types de combustibles, normes s'appliquant aux véhicules, types de moteurs et leur utilisation dans les divers secteurs. Les estimations des émissions associées à l'aviation civile et internationale, au transport ferroviaire et à la navigation sont estimées d'après les statistiques détaillées sur les déplacements des véhicules, combinées aux données sur la consommation de carburant, les moteurs et les taux d'émission par type de véhicule.
Nouveaux calculs
Les recalculs constituent une pratique essentielle de la tenue à jour de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques. Ce dernier est constamment mis à jour grâce à des méthodes d'estimation améliorées, de nouvelles statistiques et des coefficients d'émission plus récents et appropriés. À mesure que de nouvelles informations et données sont disponibles, les estimations précédentes sont mises à jour et de nouveaux calculs sont effectués pour garantir une tendance cohérente et comparable en matière d'émissions. Les recalculs d'estimations sur les émissions précédemment consignées sont courants, tant pour les estimations internes que pour les données sur les émissions déclarées par les installations. Un complément d'information sur les recalculs à l'annexe 3 du rapport sur l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Rapprochement des émissions
Dans plusieurs secteurs, l'estimation des émissions totales consiste à combiner les estimations fournies par les installations avec les estimations élaborées à l'interne par le Ministère. Pour éviter le comptage double des émissions et confirmer que l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques inclut toutes les émissions, une comparaison et un rapprochement des estimations d'émissions provenant de diverses sources sont effectués pour chaque polluant, pour chaque secteur industriel et pour chaque région géographique, le cas échéant. Des renseignements supplémentaires sur le processus de rapprochement figurent au chapitre 3.4 du rapport sur l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Couverture temporelle
Des données historiques de mercure, de plomb et de cadmium sont fournies à l'échelle nationale et au niveau de la source pour la période comprise entre 1990 et 2023. Pour les indicateurs régionaux (à l'échelle provinciale ou territoriale), les émissions sont présentées pour les années 1994, 2013 et 2023. Cependant, comme le Nunavut n'a été officiellement séparé des Territoires du Nord-Ouest qu'en 1999, les émissions des Territoires du Nord-Ouest pour 1994 incluent les émissions de la région qui deviendra le Nunavut.
Les données historiques sur l'arsenic sont fournies à l'échelle nationale et à l'échelle des sources pour la période de 1993 à 2023. L'année 1993 a été choisie comme première année pour les émissions atmosphériques d'arsenic, car la déclaration des installations n'a commencé qu'à partir de 1993. Pour le graphique provincial/territorial, les émissions atmosphériques sont fournies pour 2003, 2013 et 2023, 2023 étant l'année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles et 2013 servant de comparaison sur 10 ans. L'année 2003 a été choisie, car une quantité importante d'émissions n'a pu être attribuée à aucune province ou territoire entre 1993 et 2002.
Classification des émissions de polluants atmosphériques selon leur source
Aux fins de publication des indicateurs, les données sur les émissions calculées à partir de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et l'Inventaire national des rejets de polluants sont regroupées selon les 14 sources suivantes :
- agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais);
- chauffage des bâtiments et production d'énergie;
- poussière et feux;
- services d'électricité;
- combustion de bois de chauffage;
- incinération et déchets;
- fabrication;
- divers;
- la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux;
- véhicules hors route et équipement mobile;
- industrie pétrolière et gazière;
- autres minerais et industries minérales;
- peintures et solvants;
- transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime).
Le tableau 5 compare la répartition des sources de mercure, de plomb et de cadmium mentionnée dans les indicateurs avec les sources et secteurs mentionnés par l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Le tableau 6 présente la répartition des sources d'arsenic déclarées dans les indicateurs par rapport à celles déclarées dans l'Inventaire national des rejets de polluants.
Certains secteurs de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et de l'Inventaire national des rejets de polluants sont parfois présentés comme des sources individuelles dans les indicateurs lorsqu'ils présentent des émissions significatives.
Sources mentionnées dans les indicateurs | Sources et secteurs mentionnés dans l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques |
---|---|
Agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais) | Agriculture : production animale |
Agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais) | Agriculture : production de cultures agricoles |
Agriculture (bétail, cultures agricoles et engrais) | Agriculture : utilisation de combustibles - agriculture |
Chauffagedes bâtiments et production d'énergie | Commercial/résidentiel/institutionnel : utilisation de combustibles (commercial et institutionnel) |
Chauffagedes bâtiments et production d'énergie | Commercial/résidentiel/institutionnel : utilisation de combustibles (résidentiel) |
Poussière et feux | Feux : feux prescrits |
Poussière et feux | Feux : incendies de structures |
Poussière et feux | Poussière : activités de construction |
Poussière et feux | Poussière : résidus miniers |
Poussière et feux | Poussière : routes non pavées |
Poussière et feux | Poussière : routes pavées |
Poussière et feux | Poussière : transport de charbon |
Services d'électricité | Production d'électricité (services publics) : charbon |
Services d'électricité | Production d'électricité (services publics) : gaz d’enfouissement[A] |
Services d'électricité | Production d'électricité (services publics) : diesel |
Services d'électricité | Production d'électricité (services publics) : gaz naturel |
Services d'électricité | Production d'électricité (services publics) : autre (production d'électricité) |
Combustionde bois de chauffage | Commercial/résidentiel/institutionnel : combustion de bois (résidentiel) |
Incinération et déchets | Incinération et sources de déchets : crématoriums humains |
Incinération et déchets | Incinération et sources de déchets : crématoriums pour animaux de compagnie |
Incinération et déchets | Incinération et sources de déchets : incinération de déchets |
Incinération et déchets | Incinération et sources de déchets : traitement et élimination de déchets |
Fabrication | Fabrication : boulangeries |
Fabrication | Fabrication : électronique |
Fabrication | Fabrication : fabrication d'abrasifs |
Fabrication | Fabrication : fabrication de plastiques |
Fabrication | Fabrication : fabrication de produits métalliques |
Fabrication | Fabrication : fabrication de véhicules (moteurs, pièces, assemblage, peinture) |
Fabrication | Fabrication : fabrication de verre |
Fabrication | Fabrication : industrie céréalière |
Fabrication | Fabrication : industrie chimique |
Fabrication | Fabrication : industrie des pâtes et papiers |
Fabrication | Fabrication : industrie du bois |
Fabrication | Fabrication : préparation d'aliments |
Fabrication | Fabrication : production de biocarburant |
Fabrication | Fabrication : textiles |
Fabrication | Fabrication : utilisation de combustibles (construction) |
Fabrication | Fabrication : autres (fabrication) |
Divers | Commercial/résidentiel/institutionnel : cuisson commerciale |
Divers | Commercial/résidentiel/institutionnel : manutention du fret maritime |
Divers | Commercial/résidentiel/institutionnel : sources humaines[B] |
Divers | Commercial/résidentiel/institutionnel : stations-service |
Divers | Commercial/résidentiel/institutionnel : autres (divers) |
Véhicules hors route et équipement mobile | Transports et équipements mobiles : véhicules et équipements hors route à essence, au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel |
Véhicules hors route et équipement mobile | Transports et équipements mobiles : véhicules et équipements hors route au diesel |
Industrie pétrolière et gazière | Industrie pétrolière et gazière : industrie pétrolière et gazière en amont |
Industrie pétrolière et gazière | Industrie pétrolière et gazière : industrie pétrolière et gazière en aval |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : fonderies |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : industrie de l'aluminium |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : industrie des produits minéraux |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : industrie des revêtements bitumineux |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : industrie du ciment et du béton |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : industrie du bouletage du minerai de fer |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : mines et carrières |
Minerais et industries minérales | Minerais et industries minérales : sidérurgie |
Peintures et solvants | Peintures et solvants : imprimerie |
Peintures et solvants | Peintures et solvants : nettoyage à sec |
Peintures et solvants | Peintures et solvants : revêtements de surface |
Peintures et solvants | Peintures et solvants : utilisation générale de solvants |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : camions légers à essence |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : camions légers au diesel |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : camions légers au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : motos |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : navigation maritime intérieure, pêche et militaire |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : transport aérien (atterrissage et décollage) |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : transport ferroviaire |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : usure des pneus et des garnitures de frein |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules légers à essence |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules légers au diesel |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules légers au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules lourds à essence |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules lourds au diesel |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Transports et équipements mobiles : véhicules lourds au gaz de pétrole liquéfié ou au gaz naturel |
Remarque : [A] Comprend la production d'électricité par combustion de déchets par les services publics et par l'industrie à des fins commerciales ou d'usage privé. [B] Comprend la respiration et la transpiration humaines ainsi que les amalgames dentaires. Les secteurs peuvent varier d'une substance à l'autre.
Sources mentionnées dans les indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement | Sources dans l'Inventaire national des rejets de polluants |
---|---|
Services d'électricité | Production, transport et distribution d'électricité |
Incinération et déchets | Services d'assainissement et autres services de gestion des déchets |
Incinération et déchets | Collecte des déchets |
Incinération et déchets | Traitement et élimination des déchets |
Incinération et déchets | Eau, égouts et autres systèmes |
Fabrication | Fabrication de produits et de pièces aérospatiales |
Fabrication | Fabrication de produits chimiques de base |
Fabrication | Fabrication de produits en ciment et en béton |
Fabrication | Fabrication de machines pour le commerce et les services |
Fabrication | Fabrication d'équipements électriques |
Fabrication | Conservation de fruits et légumes et fabrication d'aliments spécialisés |
Fabrication | Ateliers d'usinage, produits tournés et fabrication de vis, d'écrous et de boulons |
Fabrication | Fabrication de véhicules automobiles |
Fabrication | Fabrication de pièces détachées pour véhicules automobiles |
Fabrication | Fabrication d'autres produits chimiques |
Fabrication | Fabrication d'autres produits métalliques fabriqués |
Fabrication | Autres fabrications diverses |
Fabrication | Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles |
Fabrication | Fabrication de produits pétroliers et charbonniers |
Fabrication | Fabrication de produits en plastique |
Fabrication | Pâte à papier et papier |
Fabrication | Fabrication de résines, de caoutchouc synthétique et de fibres et filaments artificiels et synthétiques |
Fabrication | Scieries et préservation du bois |
Fabrication | Fabrication de ressorts et de produits en fil métallique |
Fabrication | Fabrication de placages, de contreplaqués et de produits en bois d'ingénierie |
Divers | Services d'architecture, d'ingénierie et services connexes |
Divers | Construction d'autoroutes, de rues et de ponts |
Divers | Bailleurs de biens immobiliers |
Divers | Grossistes marchands de bois d'œuvre, de menuiserie, de quincaillerie et d'autres matériaux de construction |
Divers | Grossistes-marchands de pétrole, de produits pétroliers et d'autres hydrocarbures |
Divers | Grossistes-marchands de matières recyclables |
Divers | Services de recherche et développement scientifiques |
Divers | Activités de soutien au transport par voie d'eau |
Divers | Universités |
Divers | Entreposage et stockage |
Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux | Industrie de la fonte et de l'affinage des métaux non ferreux |
Industrie pétrolière et gazière | Extraction de pétrole et de gaz |
Autres minerais et industries minérales | Industrie de l'aluminium |
Autres minerais et industries minérales | Fonderies |
Autres minerais et industries minérales | Industrie sidérurgique |
Autres minerais et industries minérales | Industrie des produits minéraux |
Autres minerais et industries minérales | Exploitation minière et de carrières |
Transport (routier, ferroviaire, aérien et maritime) | Activités de soutien au transport aérien |
Remarque : Ce tableau s’applique uniquement à l’indicateur sur les émissions d’arsenic.
À des fins de présentation, les sources d'émissions les plus faibles sont parfois regroupées dans la catégorie « autres sources » dans les figures et les tableaux de données correspondants aux émissions par source. Les sources regroupées peuvent différer selon la substance et sont énumérées dans les remarques de chaque figure et tableau de données.
Changements récents
Les estimations des émissions rapportées dans l'Inventaire canadiens des émissions de polluants atmosphériques utilisées dans les indicateurs font l'objet d'améliorations continues, ce qui entraîne des recalculs. Pour plus de renseignements à propos des changements récents, veuillez consulter l'annexe 3 de l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Une nouvelle substance, l'arsenic, a été incluse dans cet indicateur à partir des données de l'Inventaire national des rejets de polluants.
Mises en garde et limites
Les émissions atmosphériques totales de mercure, de plomb, de cadmium et d’arsenic mentionnées dans ces indicateurs excluent les sources naturelles telles que les feux de forêt ou les volcans. Les indicateurs relatifs aux émissions d’arsenic ne reflètent que les émissions atmosphériques des installations, telles que déclarées à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP). Ils n'incluent pas les estimations des émissions provenant d'autres sources, comme les émissions urbaines, la pollution transfrontalière ou les produits de consommation au Canada.
Afin de présenter une perspective mondiale homogène, les données canadiennes sur les émissions de mercure utilisées pour la comparaison internationale sont issues du rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement : Global Mercury Assessment 2018 (en anglais seulement). Toutefois, il importe de noter que les données sur les émissions figurant dans ce rapport ont été estimées au moyen d'autres techniques d'estimation et d'autres classifications des sources que les émissions atmosphériques de mercure utilisées pour les indicateurs nationaux. En outre, certaines sources n'ont pas été quantifiées pour la comparaison internationale, en raison du manque de données.
Les méthodes utilisées pour estimer les émissions de polluants atmosphériques évoluent constamment. En général, les méthodes d'estimation des émissions sont améliorées chaque année. Ainsi, les émissions d'une année donnée peuvent différer de celles que le Ministère a publiées auparavant. Des mises en garde s'imposent lors de la comparaison des différents rapports et des différentes sources.
Avant le lancement de l’INRP, les données sur les émissions étaient recueillies et compilées par les autorités environnementales provinciales, territoriales et régionales. Ainsi, dans les comparaisons provinciales/territoriales des indicateurs, l’année de base utilisée diffère de celle utilisée dans les indicateurs nationaux. De plus, certaines données héritées de 1994 n'ont pu être attribuées à aucune province ou territoire. Les données héritées ont été saisies sous une région non spécifiée dans les tableaux de données.
Complément d'information
Inventaire des émissions de polluants atmosphériques et Inventaire national des rejets de polluants
L'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques recourt à l'information déclarée par les installations et figurant dans l'Inventaire national des rejets de polluants ainsi que d'autres sources. L'Inventaire national des rejets de polluants a commencé à fournir des données déclarées par les installations à l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques pour les métaux lourds (mercure, plomb et cadmium) en 1994. À un moment donné, la version des données publiées dans l'Inventaire national des rejets de polluants peut différer de celle utilisée pour l'Inventaire des émissions de polluants atmosphériques, en raison des mises à jour ou corrections apportées aux données déclarées par les installations dans l'Inventaire national des rejets de polluants.
Le nombre et la composition des installations qui déclarent leurs rejets atmosphériques à l'Inventaire national des rejets de polluants peuvent varier chaque année. Cette variation est due au fait que seules les installations qui atteignent ou dépassent le seuil de déclaration ont l'obligation de déclarer à l'Inventaire. Les répercussions potentielles de cet état de fait sur les tendances apparentes n'ont pas été analysées. Des événements ou des changements dans les installations peuvent également modifier les émissions des installations d'une année à l'autre. Certains changements peuvent inclure :
- changements dans les niveaux de production;
- mises à niveau des pratiques d'exploitation;
- agrandissements d'usines;
- changement de propriétaire;
- fermetures temporaires ou définitives;
- mesures de prévention de la pollution;
- rejets accidentels.
Les installations qui déclarent à l'Inventaire national des rejets de polluants peuvent utiliser différentes méthodes pour calculer leurs rejets. Ces méthodes varient selon la substance et/ou l'installation et peuvent aussi changer d'une année à l'autre.
Depuis le lancement de l'Inventaire national des rejets de polluants en 1993, la liste des substances et les exigences de déclaration n'ont cessé d'évoluer.
Émissions mondiales de mercure
Parmi les sources d'émissions atmosphériques qui n'ont pas été quantifiées dans la comparaison internationale des émissions de mercure figurent les suivantes :
- procédés de fabrication de produits chimiques;
- autres produits minéraux (par exemple, fabrication de chaux);
- production secondaire de métaux non ferreux;
- extraction de pétrole et de gaz;
- industrie des pâtes et papiers;
- industrie alimentaire;
- transport et traitement autres que les émissions de raffinerie;
- incinération des déchets industriels et dangereux et des boues d'épuration;
- préparation des amalgames dentaires et élimination d'anciens amalgames contenant du mercure.
Les données canadiennes sur les émissions de mercure suivent la même structure déclarative que dans le rapport d'évaluation des émissions mondiales de mercure et utilisent les meilleures données, mesures et méthodes existantes. Toutefois, les utilisateurs doivent être prudents en comparant les données, car les méthodes d'estimation des émissions diffèrent selon les pays.
Ressources
Ressources
Références
Environnement et Changement climatique Canada (2016) Rapport d’évaluation scientifique sur le mercure au Canada. Consulté le 7 avril 2025.
Programme des Nations Unies pour l'environnement (2019) Global Mercury Assessment 2018 (en anglais seulement). Consulté le 7 avril 2025.
Environnement et Changement climatique Canada (2025) Utilisation et interprétation des données de l'Inventaire national des rejets de polluants. Consulté le 7 avril 2025.
Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques : aperçu. Consulté le 7 avril 2025.
Environnement et Changement climatique Canada (2025) Données normalisées de l'Inventaire national des rejets de polluants. Consulté le 7 avril 2025.
Information connexe
Aperçu des secteurs de l’INRP : Aluminium
Aperçu des secteurs de l'INRP : Électricité
Aperçu des secteurs de l’INRP: Extraction de minerais métalliques
Format alternatif
Télécharger le format alternatif de l'indicateur sur Émissions atmosphériques de substances nocives (PDF; 2.0 Mo).
Figures interactives
Mis à jour en août 2025
Ces figures interactives appuient les indicateurs sur les émissions atmosphériques de substances nocives. Vous pouvez les utiliser afin d'explorer les dernières données sur émissions de cadmium, de plomb et de mercure dans l'air, et ce, dans un format adaptable et dynamique.
Vous pouvez sélectionner les données en utilisant le menu déroulant qui se trouve en haut de chaque figure et effacer vos sélections en cliquant le bouton « Réinitialiser les figures » qui se situe à la droite du tableau. Toutes les valeurs qui se trouvent dans les figures vont automatiquement se mettre à jour en fonction de vos sélections.
Vous pouvez également utiliser votre clavier pour explorer les figures.
Remarque : Par défaut, les visuels affichent le total et la tendance à l'échelle nationale. Lorsqu'on sélectionne plusieurs provinces ou territoires, le total et la tendance cumulatifs seront reflétés dans les visuels. Il faut que l’analyse des tendances régionales à long terme soit interprétée avec prudence. Les données héritées avant 2005 ne peuvent être attribuées à aucune province ou aucun territoire et sont classées comme les émissions d’une région non spécifiée. Les variations des émissions de plomb et de cadmium avant 2010 sont causées par les émissions d’une seule installation de fonte et d’affinage des métaux non ferreux au Manitoba.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2025) Inventaire des émissions de polluants atmosphériques.
Télécharger le fichier des données (Excel/CSV; 8,38 Mo)
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