Sécurité internationale

Sur cette page

• Défense dans le monde (Relations de Défense)
• Dons d’aide militaire à l’Ukraine
• Opération UNIFIER
• Opération REASSURANCE
• Stratégie pour l’Indo-pacifique (Opération Horizon et Opération Neon)

Défense dans le monde (Relations de Défense)

• Comme l’indique la politique de défense Notre Nord, fort et libre, le Canada a toujours cru qu’une approche multilatérale est essentielle à l’exécution efficace du mandat en matière de défense.
• C’est pourquoi nous avons de nombreux partenariats en matière de défense sur le continent et partout dans le monde – y compris le NORAD, l’OTAN et le Groupe des cinq – et que nous continuons d’en forger de nouveaux.
• Nous renforçons notre engagement avec nos alliés nordiques, en reconnaissant nos valeurs et affinités communes en tant que nations arctiques le long du flanc nord de l’OTAN.
• Cette coopération accrue appuiera la paix et la prospérité dans les régions arctiques et polaires en soutien à la dissuasion et à la défense mondiales intégrées et aidera à relever les défis émergents en matière de sécurité.
• Par exemple, le Canada a récemment signé une lettre d’intention trilatérale avec l’Allemagne et la Norvège pour établir un partenariat stratégique à l’appui des efforts de dissuasion et de défense de l’OTAN.
• Nous continuons également à travailler avec nos alliés et partenaires dans la région indo-pacifique en maintenant une présence de défense accrue.
• Cela soutient la paix, la résilience et la stabilité dans l’Indo-Pacifique et contribue au maintien d’un système international fondé sur la primauté du droit.
• Ce ne sont là que quelques-uns des partenariats de défense que le Canada maintient, et nous continuerons à travailler en collaboration avec nos partenaires et alliés partout dans le monde pour faire progresser nos intérêts communs en matière de sécurité.

Si l’on insiste sur l’AUKUS :

• Le Canada demeure fermement résolu à poursuivre les possibilités de collaboration futures dans le cadre de projets particuliers du pilier 2 de l’AUKUS.
• Nous avons accueilli favorablement l’annonce conjointe d’avril 2024 selon laquelle les membres de l’AUKUS se sont entendus sur des principes et des modèles pour ce type de mobilisation supplémentaire des partenaires.
• Le Canada se réjouit à l’idée de continuer à travailler avec tous les alliés et partenaires pour contribuer de façon significative à la promotion de la paix, de la résilience et de la sécurité dans la région indo-pacifique et au-delà.

Principaux responsables : Sous-ministre adjoint (Politiques), État-major interarmées stratégique
Le 28 août 2024

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Dons d’aide militaire à l’Ukraine

• Le Canada demeure engagé envers l’Ukraine et travaille en étroite collaboration avec ses alliés et partenaires pour s’assurer qu’ils ont la formation et l’équipement nécessaires pour défendre leur souveraineté et leur sécurité.
• Depuis l’invasion à grande échelle de la Russie en février 2022, nous avons engagé 4,5 milliards de dollars en aide militaire à l’Ukraine.
• Dans le cadre de cet engagement, nous avons signé un accord historique de coopération en matière de sécurité avec l’Ukraine en février 2024 et continuons d’investir dans des initiatives essentielles d’approvisionnement et de formation.
• Cela comprend 650 millions de dollars pour fournir à l’Ukraine 50 véhicules blindés d’appui tactique de pointe, construits au Canada.
• Les dix premiers de ces véhicules seront livrés en Ukraine cet automne.
• En outre, nous sommes fiers d’assumer un rôle de premier plan dans la formation des pilotes de F-16 pour l’Ukraine dans le cadre de la Coalition sur les capacités de la Force aérienne, notamment en investissant 389 millions de dollars pour fournir des instructeurs en pilotage et en maintenance, une formation linguistique en anglais et de l’équipement essentiel. 
• Nous continuons également de fournir l’équipement excédentaire des Forces armées canadiennes à l’Ukraine, y compris les systèmes d’armes à distance Nanuk, les moteurs-fusées CRV7, les armes à feu excédentaires et les munitions pour armes légères.
• Comme il a été annoncé lors de la réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine au début septembre, le Canada fera un don à l’Ukraine de 80 840 moteurs-fusées CRV-7 supplémentaires et de 1 300 ogives et les transportera.
• De plus, en réponse à des demandes précises de l’Ukraine, le Canada fera don du châssis mis hors service des 29 M113 et des 64 VBL Coyote, que l’Ukraine utilisera comme pièces de rechange pour assurer l’entretien de ses véhicules.
• Je continue les discussions avec les autorités ukrainiennes pour déterminer l’équipement que nous pouvons leur fournir pour répondre à leurs besoins les plus urgents.

Si l’on insiste sur les délais de don du système national de missiles surface‑air perfectionné (NASAMS) :

• Le Canada a financé l’achat de NASAMS par l’entremise du gouvernement des États-Unis.
• Le NASAMS devrait être livré à l’Ukraine au début de 2025.
• Nous demeurons en contact étroit avec les États-Unis et l’Ukraine au sujet de cet achat, et nous avons hâte de vous communiquer des renseignements supplémentaires à mesure qu’ils seront disponibles.
• Notre don de 76 millions de dollars à l’initiative allemande de défense aérienne fait partie de cet effort visant à fournir à l’Ukraine des systèmes de défense aérienne dont elle a grandement besoin.

Si l’on insiste sur les dons qui tombent entre de mauvaises mains :

• Notre position demeure que nous ne fournissons pas – et ne fournirons pas non plus – de soutien à la brigade Azov et aux entités extrémistes affiliées.
• Les dons d’aide militaire du Canada sont versés exclusivement au ministère de la Défense de l’Ukraine et aux forces armées ukrainiennes.
• Les forces armées de l’Ukraine ont signé une déclaration avec la Défense nationale selon laquelle toutes les armes fournies ne seront transférées à aucune autre entité.

Contexts

Aide militaire engagée depuis février 2022

• Matériel militaire demandé par l’Ukraine, notamment l’équipement de protection individuelle, l’équipement de vision nocturne, les fournitures médicales, les casques et d’autres articles de matériel militaire hautement spécialisés;
• Un système national de missiles sol-air perfectionné (NASAMS) et les missiles connexes;
• Huit chars de combat principaux Leopard 2A4 et un véhicule de sauvetage blindé (VSB);
• 39 véhicules blindés de soutien au combat;
• 208 véhicules blindés de modèle commercial;
• 50 véhicules blindés, y compris les véhicules blindés d’évacuation médicale;
• Artillerie lourde, y compris 4 obusiers M777 et les munitions connexes;
• 10 embarcations polyvalentes à coque rigide, avec formation des opérateurs;
• Plus de 10 800 pièces d’équipement de protection individuelle, comme des casques balistiques, des lunettes de vision nocturne, des masques à gaz et un gilet pare-balles;
• Plus de 305 missiles AIM pour les systèmes de défense aérienne;
• 76 caméras à haute résolution;
• Plus de 33 600 armes légères de qualité militaire et environ 14 millions de munitions;
• Ingénierie des munitions et équipements de déminage;
• Matériel pour les fortifications;
• Systèmes d’armes antiblindés et lance-roquettes;
• Plus de 640 000 rations individuelles de campagne;
• Vêtements et équipement d’hiver;
• Imagerie satellite à haute résolution;
• L’équipement militaire fourni de 2015 à janvier 2022 comprenait des gilets pare-balles, du matériel de communication et de l’équipement de neutralisation d’explosifs.

Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine (GCDU)

• Le GCDU a été créé pour fournir un mécanisme stratégique permettant de déterminer les besoins et les lacunes critiques en équipement pour l’Ukraine, de permettre aux alliés et aux partenaires d’éviter les conflits entre les dons, d’assurer la consultation et la coordination de l’assistance à l’Ukraine et de renforcer les capacités à long terme des forces armées ukrainiennes (FAU). Le GCDU rassemble plus de 50 pays.
• Le 18e GCDU en janvier 2024 a marqué la première itération du GCDU 2.0, pour laquelle des réunions auront désormais lieu tous les trois mois, et se concentre sur les mises à jour des neuf coalitions axées sur les capacités, à savoir les coalitions axées sur les blindés, l’artillerie, la défense aérienne, la force aérienne, les systèmes aériens sans pilote (UAS), la marine, la technologie de l’information (TI), les opérations spéciales et le déminage.
• Les objectifs prioritaires du Canada pour le Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine comprennent le soutien aux efforts des alliés et des partenaires pour coordonner les dons d’assistance militaire et la livraison d’équipement prioritaire urgent à l’Ukraine, la facilitation du développement des capacités à long terme par les FAU, le renforcement des engagements concrets du Canada envers l’Ukraine et la prestation d’une mise à jour sur le nouvel engagement d’assistance militaire du Canada envers l’Ukraine.

Groupe d’assistance pour la sécurité de l’Ukraine (GAS-U)

• Les FAC travaillent aux côtés de 17 autres pays dans le cadre du groupe d’assistance pour la sécurité dirigé par les États-Unis. Environ 21 membres des FAC, dirigés par un brigadier-général, contribuent activement à faciliter le transfert de l’aide, travaillent à aligner les dons futurs et planifient les besoins immédiats et à plus long terme des FAU en matière d’instruction, de concert avec nos alliés et partenaires. Le brigadier général de l’Armée canadienne est également employé en tant que général commandant adjoint du SAG-U – instruction pour superviser les efforts d’instruction.

Don de véhicules blindés

• Les parlementaires ont exprimé leur intérêt lors de la période de questions et des réunions des comités de la Chambre concernant la fourniture à l’Ukraine de véhicules militaires cédés, notamment des Bison, des véhicules blindés légers chenillés et des Coyote.
• Le 22 septembre 2023, le premier ministre Trudeau a annoncé que le Canada investirait 650 millions de dollars pour fournir à l’Ukraine des véhicules blindés, y compris des véhicules pour les évacuations médicales.
  • Le 12 juin 2024, le ministère de la Défense nationale a annoncé que les quatre premiers des 50 nouveaux véhicules blindés de soutien au combat (VBSC) construits par les travailleurs canadiens de General Dynamics Land Systems à London, en Ontario, quitteront London et se dirigeront vers l’Europe plus tard ce mois-ci. Les membres des Forces armées ukrainiennes (FAU) seront formés à leur utilisation cet été. Les dix premiers de ces véhicules seront livrés en Ukraine d’ici l’automne 2024.
  • Ces véhicules blindés à la pointe de la technologie permettront la réalisation d’un large éventail de missions sur le champ de bataille, notamment le transport de troupes, la mise en place d’emplacements sécurisés pour le commandement et le contrôle, et les évacuations médicales.
• Le 26 avril 2022, la ministre Anand a annoncé que le Canada avait finalisé un contrat pour l’achat de huit véhicules blindés de modèle commercial fabriqués par Roshel, une entreprise de véhicules blindés basée à Mississauga, en Ontario. Ces véhicules ont été livrés en mai 2022.
• Au début d’août 2022, le Canada a conclu un contrat d’approvisionnement pour fournir à l’Ukraine 39 véhicules blindés de soutien au combat.
  • Tous les véhicules sont arrivés en Europe et la formation connexe a été achevée en décembre 2022.
  • Le contrat avec General Dynamics comprend également des éléments de réparation et d’entretien.
• Le 18 janvier 2023, la ministre Anand a annoncé que le Canada fournira à l’Ukraine 200 véhicules blindés de transport de troupes Roshel Senator, d’une valeur de plus de 90 millions de dollars.
  • Le contrat pour ces véhicules a été conclu par l’entremise de la Corporation commerciale canadienne. Le contrat répond directement à la demande de l’Ukraine pour ce modèle précis de véhicule, que les FAU ont l’habitude d’utiliser et pour lequel l’Ukraine a déjà élaboré un plan de maintien en puissance.
  • Roshel était responsable de la livraison des véhicules à l’Ukraine. La livraison a été achevée à l’été 2023.

Don de moteurs-fusées CRV7

• Le 13 juin 2024, le ministre Blair a annoncé que le Canada prévoyait d’envoyer une première série de plus de 2 000 moteurs-fusées CRV7 à l’Ukraine. Les moteurs-fusées mis hors service étaient auparavant utilisés par l’Aviation royale canadienne (ARC) sur les chasseurs CF-18 et ont été déclarés excédentaires par les FAC en août 2008.
  • Magellan Aerospace et Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) ont mis à l’essai les moteurs-fusées afin d’assurer leur viabilité à la suite d’une demande des FAU relative à cet équipement Les tests initiaux des moteurs de CRV7 indiquent que le rendement des roquettes demeure dans les normes acceptables, et d’autres essais ont été effectués pour s’assurer que l’équipement peut être emballé et transporté en toute sécurité. La Défense nationale a obtenu les dérogations et les permis nécessaires pour transporter l’équipement en toute sécurité.

Véhicules de transport de troupes M113

• Tout équipement donné par le Canada doit être durable sur le champ de bataille, mais surtout, doit répondre à un besoin précis identifié par l’Ukraine, et doit être un équipement pour lequel les Ukrainiens ont reçu une formation et pour lequel ils ont les ressources et les capacités d’entretien.
• La quantité restante de M113 qui n’est pas utilisée par les FAC est en attente de démilitarisation finale et d’élimination parce qu’elle est en très mauvais état ou est conservée comme source de pièces de rechange pour la flotte opérationnelle.

Principaux responsables : État-major interarmées stratégique, sous-ministre adjoint (Matériels), sous-ministre adjoint (Politiques)
Le 6 septembre 2024

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Opération UNIFIER

• Le Canada continuera d’aider à donner aux Ukrainiens les compétences qu’il leur faut pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de leur pays.
• Actuellement, plus de 350 membres des Forces armées canadiennes soutiennent les missions d’entraînement au Royaume-Uni, en Pologne et en Lettonie, tout en facilitant la livraison de dons militaires à l’Ukraine.
• Cela comprend la prestation d’une gamme d’activités d’instruction telles que l’instruction de base, le génie de combat, les soins médicaux de combat et le perfectionnement en leadership aux recrues ukrainiennes.
• En fait, entre mars et juillet de cette année seulement, notre élément du R.-U. a formé 1 418 membres des forces de sécurité de l’Ukraine, augmentant ainsi leur létalité, leur capacité de survie et leurs capacités de combat.
• Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, 8 700 membres des forces armées ukrainiennes ont reçu une formation dans le cadre de l’opération UNIFIER.
• Le Canada s’est également engagé à verser plus de 4,5 milliards de dollars en dons d’aide militaire à l’Ukraine depuis février 2022.
• Ensemble, les contributions militaires du Canada, y compris la formation, l’équipement et le transport, font partie intégrante des efforts de défense continus de l’Ukraine.

Si l’on insiste sur l’instruction sur le chasseur F-16 :

• En mai de l’année dernière, nous avons annoncé que le Canada soutiendrait l’effort de la coalition interarmées dirigée par le Danemark et les Pays-Bas pour l’instruction sur le F-16.
• Depuis, nous avons participé à des discussions et à la planification pour aider à l’élaboration d’un programme d’instruction et pour déterminer dans quels domaines le Canada peut offrir le meilleur soutien.
• Ces efforts de planification sont axés sur l’instruction de stagiaires sans expérience préalable pour en faire des pilotes, des techniciens et des membres du personnel de soutien qui assureront le fonctionnement sécuritaire et efficace du F-16.
• Nous offrons également une formation linguistique aux candidats ukrainiens à l’École de langues des Forces canadiennes pour faciliter les opérations et la formation sur la plateforme de chasse F-16, et nous nous sommes engagés à poursuivre la formation linguistique jusqu’en 2025.
• De plus, le Canada fournira au Danemark des instructeurs en maintenance pour l’aider pendant les cours, tout en soutenant la France dans sa formation en fournissant des aéronefs, des instructeurs de pilote, du personnel de soutien et de l’équipement.

Contexts

• L’opération UNIFIER, la mission d’instruction militaire et de renforcement des capacités des Forces armées canadiennes (FAC) en Ukraine, a été lancée en 2015 à la demande du gouvernement ukrainien et, en 2023, elle a été élargie et prolongée jusqu’en mars 2026.
• Les FAC ont fourni aux forces de sécurité de l’Ukraine (FSU) une instruction spécialisée afin de renforcer leur professionnalisation, d’aider à améliorer leurs ressources et leurs capacités et d’appuyer les efforts qu’elles déployaient pour harmoniser leurs activités en fonction des normes et pratiques de l’OTAN.
• En plus de l’instruction, le Canada fournit environ 30 membres des FAC, dans le cadre de l’opération UNIFIER, pour les efforts déployés par les alliés pour coordonner le soutien à l’Ukraine.
• À la demande du ministère ukrainien de la Défense, les FAC renforcent les capacités de cyberdéfense de l’Ukraine depuis le début de 2022.
  • Elles ont notamment fourni une expertise en cybersécurité en tout temps, des renseignements sur les cybermenaces, des outils logiciels et des solutions d’ingénierie au ministère de la Défense de l’Ukraine.
• Tous les membres des FAC qui partent en déploiement dans le cadre de programmes de renforcement des capacités, y compris l’Op UNIFIER, apprennent à reconnaître les signes et symboles liés à l’extrémisme de droite.
  • Si des homologues ou des stagiaires sont soupçonnés d’avoir des opinions racistes ou d’appartenir à des éléments d’extrême droite, y compris des points de vue contraires aux valeurs et à l’éthique canadiennes, ils sont immédiatement retirés du cours d’instruction.

Contributions du Centre de la sécurité des télécommunications (CST)

• Le CST et son Centre de cybersécurité ont reçu un financement afin de fournir des compétences et une expertise spécialisées à l’appui d’une coopération renforcée en matière de renseignement et de cybersécurité dans le cadre de l’Op UNIFIER.
• Au cours de la dernière année, le CST a continué à tirer parti de son mandat en matière de renseignement étranger pour soutenir la résistance de l’Ukraine face à l’invasion injustifiée en cours de la Russie.
  • Par exemple, le CST a identifié des entités financières et industrielles utilisées par le gouvernement russe pour soutenir sa capacité à financer la guerre en Ukraine en contournant les sanctions internationales. Le Canada et ses alliés ont utilisé ces renseignements pour exercer des pressions sur les entités internationales qui continuent de faire affaire avec la Russie.
• De plus, le CST a produit des renseignements exploitables pour le gouvernement du Canada et ses alliés afin :
  • de détecter et contrecarrer les activités malveillantes de la Russie contre l’Ukraine et d’autres alliés;
  • de fournir des renseignements sur les développements militaires, politiques et économiques liés à l’invasion;
  • de surveiller les campagnes de désinformation russes;
  • de surveiller les cyberactivités russes malveillantes contre le Canada et ses alliés;
  • d’aider à protéger le gouvernement canadien et le personnel militaire allié en Ukraine;
  • d’appuyer l’opération UNIFIER.
• Le Centre de cybersécurité travaille à soutenir l’Ukraine et la Lettonie en matière de cybersécurité depuis mars 2022 lorsque le ministre de la Défense nationale a signé 2 arrêtés ministériels désignant les renseignements et les réseaux électroniques de l’Ukraine et de la Lettonie comme des systèmes d’importance pour le gouvernement du Canada.
  • C’était la première fois qu’un ministre utilisait les pouvoirs que lui confère la Loi sur le CST (LCST) pour désigner des entités à l’extérieur du Canada comme systèmes d’importance. Les désignations permettent au CST de fournir une assistance en matière de cybersécurité pour aider à protéger les entités désignées.
• Au cours de la dernière année, le Centre de cybersécurité a continué d’échanger des renseignements avec la Lettonie et l’Ukraine sur les cybermenaces pesant sur leurs infrastructures essentielles.

Principaux responsables : État-major interarmées stratégique, sous-ministre adjoint (Politiques)
Le 29 août 2024

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Opération REASSURANCE

• Le Canada joue un rôle de premier plan dans les efforts de défense et de dissuasion de l’OTAN par son déploiement en Lettonie depuis 2017.
• Nous continuons de déployer des navires, des aéronefs et des forces terrestres dans le cadre de l’opération REASSURANCE afin d’appuyer les mesures de l’OTAN visant à prévenir toute nouvelle agression russe.
• En fait, le Canada compte actuellement environ 2 000 membres des Forces armées canadiennes en déploiement dans le cadre de l’opération REASSURANCE, son plus important déploiement international.
• L’automne dernier, nous avons déployé un escadron de chars de l’Armée canadienne consistant en 15 chars Leopard 2 dans le groupement tactique en Lettonie, et cet été, nous avons également déployé quatre hélicoptères Griffon.
• De plus, cet été, nous avons déployé le NCSM Charlottetown pour assumer le commandement du 2e Groupe maritime permanent OTAN, ainsi que deux navires de défense côtière pour contribuer au 1er Groupe permanent OTAN de lutte contre les mines.
• Le Canada continuera de travailler avec ses alliés de l’OTAN pour renforcer la sécurité collective et passer à une présence accrue de 2 200 soldats en déploiement de façon continue d’ici 2026.

Si l’on insiste sur le moment où la brigade dirigée par le Canada en Lettonie sera créée :

• Depuis l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, nous avons pris des mesures pour accroître les capacités du groupement tactique en Lettonie.
• Nous dirigeons maintenant l’établissement de la brigade multinationale de l’OTAN en Lettonie, qui sera opérationnelle cet automne.
• En novembre prochain, la brigade multinationale de l’OTAN tiendra sa première activité d’entraînement collectif et s’intégrera à la structure de commandement de l’OTAN.

Contexts

Groupement tactique en Lettonie

• En tant que pays-cadre en Lettonie, le Canada est responsable de la coordination avec la Lettonie et les pays contributeurs afin d’aider à donner le ton, le rythme et la vision pour ce groupement tactique et pour la structure de la brigade multinationale.
• Au cours des prochains mois, le groupement tactique multinational sera inclus dans une brigade multinationale plus vaste que le Canada s’efforce d’opérationnaliser tout en priorisant les besoins en infrastructure avec la Lettonie.
• Le groupement tactique multinational travaille actuellement au sein de la brigade d’infanterie des forces armées lettones, en effectuant une instruction conjointe pour être en mesure de répondre efficacement à une attaque. Il passera à la brigade multinationale dirigée par le Canada en octobre 2024.
• La brigade multinationale est composée de douze pays contributeurs, dont l’Albanie, la Tchéquie, le Danemark, l’Islande, l’Italie, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne et la Suède.

Force opérationnelle maritime

• Depuis 2014, les FAC ont envoyé un navire de guerre dans le cadre d’un cycle rotationnel continu pour exécuter des exercices et des tâches opérationnelles dans les zones de responsabilité du commandement maritime de l’OTAN.
• Le NCSM Charlottetown est déployé en tant que navire amiral du 2e Groupe maritime permanent de l’OTAN, du 9 juin 2024 à la mi-décembre 2024.
• Le Canada a déployé deux navires de défense côtière (NCSM Shawinigan et NCSM Glace Bay) du 1er juillet 2024 à novembre 2024, dans le cadre du 1er Groupe permanent OTAN de lutte contre les mines.

Force opérationnelle aérienne – Prestwick

• Établie en mars 2022, Prestwick est le principal centre de transport par lequel les FAC soutiennent diverses opérations dans le monde, notamment en Europe centrale et orientale (Op REASSURANCE), au Moyen-Orient (Op IMPACT) et en Afrique.
• Le Canada fournit trois aéronefs CC 130J Hercules et jusqu’à 60 membres du personnel à la Force opérationnelle aérienne – Prestwick, qui fournit une capacité de transport aérien essentielle aux alliés et transporte des dons d’aide militaire en Europe.
• En date d’août 2024, la Force opérationnelle a fourni plus de 20 millions de livres de marchandises dans le cadre des efforts d’aide du Canada, ainsi que ceux de nos alliés et partenaires, à l’appui de l’Ukraine.

Équipement

• Le Canada fait l’acquisition de systèmes de missiles antiblindés portatifs – y compris des missiles, des simulateurs et du soutien connexe – auprès de Rafael Advanced Defence Systems pour nos forces en Lettonie. Ces armes antichars modernes permettront de mieux outiller nos soldats pour faire face aux menaces des principaux chars de combat de nos adversaires, renforçant ainsi la posture de dissuasion de l’OTAN.
• Le Canada a déployé des radars à moyenne portée dans le cadre de la capacité de défense aérienne pour la brigade multinationale. Il assurera la surveillance aérienne de la brigade, ainsi que l’identification rapide et précise des véhicules aériens et des munitions.
• En février 2024, le ministre de la Défense nationale a annoncé que le Canada achètera de nouvelles capacités de défense aérienne et de lutte contre les attaques aériennes pour le groupement tactique de l’OTAN en Lettonie. Ceux-ci ont été désignés comme un besoin opérationnel urgent.
  • Le Canada a conclu des contrats avec Saab Canada Inc. pour l’acquisition du système de défense aérienne à courte portée RBS 70 NG qui permettra aux troupes canadiennes de se défendre contre les aéronefs et les hélicoptères à voilure fixe situés dans sa zone de tir, les aéronefs d’appui aérien rapproché et les systèmes d’aéronef sans équipage (UAS). Cela représente un investissement de 227,5 millions de dollars dans la capacité de défense aérienne.
  • Le Canada investit 46 millions de dollars pour acquérir du nouveau matériel de lutte contre les drones. Le projet fournira des systèmes de lutte contre les UAS, du matériel et des logiciels de commandement et de contrôle, des capteurs, des effecteurs non cinétiques, ainsi que du soutien en service et de la formation. La capacité opérationnelle initiale de ce nouvel équipement est prévue pour la fin de 2024.

Soutien à la cyberdéfense en Lettonie

• Le MDN et les FAC, en collaboration avec le Centre de la sécurité des télécommunications (CST), fournissent une aide en matière de cyberdéfense à l’équipe nationale d’intervention en cas d’urgence informatique (CERT.LV) de la Lettonie depuis mai 2022.
• Le Centre de cybersécurité du Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CST) travaille à soutenir l’Ukraine et la Lettonie en matière de cybersécurité depuis mars 2022 lorsque le ministre de la Défense nationale a signé deux arrêtés ministériels désignant les renseignements et les réseaux électroniques de l’Ukraine et de la Lettonie comme des systèmes d’importance pour le gouvernement du Canada.
• Au cours de la dernière année, le Centre de cybersécurité a continué d’échanger des renseignements avec la Lettonie et l’Ukraine sur les cybermenaces pesant sur leurs infrastructures essentielles. Ces renseignements comprennent les vulnérabilités en matière de cybersécurité dans les réseaux essentiels, les renseignements techniques sur les cybermenaces et l’accès non autorisé aux réseaux par des cyberacteurs malveillants.
• À la demande de nos alliés lettons, le Centre canadien pour la cybersécurité (Centre de cybersécurité) du CST a déployé du personnel pour aider à se défendre contre les cybermenaces pesant sur les infrastructures essentielles et les réseaux gouvernementaux de la Lettonie. Ces déploiements font partie d’une mission conjointe à laquelle participent des experts en cybersécurité des Forces armées canadiennes (FAC), du Centre pour la cybersécurité et de son homologue letton, le CERT.LV.
• Cette mission conjointe a aidé à défendre un allié de l’OTAN contre les cybermenaces adverses.

Principaux responsables : État-major interarmées stratégique, Commandement des opérations interarmées du Canada, sous-ministre adjoint (Politiques), Centre de la sécurité des télécommunications
Le 29 août 2024

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Stratégie pour l’Indo-pacifique (Opération Horizon et Opération Neon)

• Dans le cadre de notre stratégie pour l’Indo-Pacifique et de Notre Nord, fort et libre, le Canada, en tant que pays du Pacifique, reconnaît que la stabilité de l’Indo-Pacifique est essentielle à notre prospérité et à notre sécurité futures.
• C’est pourquoi nous effectuons des investissements essentiels pour renforcer notre présence et notre participation dans la région.
• Par exemple, la Marine royale canadienne favorise la paix et la résilience dans l’Indo-Pacifique grâce au déploiement régulier et constant de trois navires chaque année dans la région dans le cadre de l’Op HORIZON.
• De plus, dans le cadre de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique, nous investissons 48,7 millions de dollars visant à accroître la participation des Forces armées canadiennes aux exercices bilatéraux et multilatéraux avec les alliés régionaux.
• En fait, cette année, les Forces armées canadiennes participent à des exercices multilatéraux des Philippines à la Mongolie en passant par l’Australie – dans les domaines terrestres, aériens et maritimes, et dans le cyberdomaine.
• Nous avons également lancé un nouveau programme de coopération en matière de sécurité militaire dirigé par le Canada, offrant une formation sur mesure en matière de défense, du mentorat et de l’expertise aux forces partenaires dans la région.
• Finalement, grâce à l’Op NEON, le Canada continue de contribuer à un effort multinational coordonné pour soutenir l’application des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies contre la Corée du Nord.
• Ensemble, ces engagements appuient directement la promotion de la paix, de la résilience et de la stabilité dans la région et contribuent au maintien de l’ordre international fondé sur des règles.

Si l’on insiste sur les interceptions par la Chine :

• À plusieurs reprises au cours de l’Op NEON, il y a eu des interactions entre l’Armée populaire de libération (PLA) de la Chine et l’aéronef de patrouille à long rayon d’action CP-140 du Canada.
• Le Canada a clairement indiqué qu’il s’attendait à ce que toutes les interceptions soient effectuées de manière sûre et professionnelle et que la PLAAF doit s’abstenir d’entraver les opérations licites dans l’espace aérien international.
• Lorsque des interactions avec des aéronefs de la PLA se produisent et mettent en danger la sécurité de notre personnel, ces événements sont traités par les voies militaires et diplomatiques.

Si l’on insiste sur les passages dans le détroit de Taïwan :

• Les passages dans le détroit de Taïwan sont effectués en totale conformité avec le droit international.
• Le 31 juillet 2024, le NCSM Montréal a effectué un passage régulier dans le détroit de Taïwan.
• Toutes les interactions au cours de ce passage ont été à la fois sûres et professionnelles.
• Ces activités réaffirment l’engagement du Canada envers la paix et la stabilité dans la région ainsi que son opposition aux mesures unilatérales qui menacent le statu quo dans le détroit de Taïwan.
• En déployant nos navires dans cette région, nous continuons de réaffirmer notre engagement envers une région indo-pacifique libre, ouverte et inclusive. 

Contexts

Stratégie pour l’Indo-Pacifique

• La Stratégie pour l’Indo-Pacifique du Canada aborde cinq priorités interreliées pour le Canada, la promotion de la paix, de la résilience et de la sécurité étant la plus applicable à la Défense nationale.
• Dans le cadre de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique (SIP), la Défense nationale investit dans les initiatives suivantes pour soutenir la défense et la sécurité dans la région au cours des cinq prochaines années, notamment :
  • 369,4 millions de dollars pour accroître notre présence navale dans la région et faire passer de deux à trois le nombre de frégates déployées chaque année;
  • 48,7 millions de dollars pour accroître la participation des FAC aux exercices bilatéraux et multilatéraux avec les alliés et partenaires régionaux avec tous les éléments des FAC, ainsi que des déploiements navals cohérents;
  • 68,2 millions de dollars pour lancer un nouveau programme de coopération en matière de sécurité militaire dirigé par le Canada, offrant mentorat et expertise en dispensant une formation et de l’équipement directement aux forces partenaires dans la région. Sur ce montant, 7,6 millions de dollars sont réservés aux programmes sur les femmes, la paix et la sécurité en Asie du Sud-Est.
  • 6,5 millions de dollars pour créer quatre nouveaux postes civils à temps plein dans la région afin d’améliorer la compréhension régionale du Canada et d’approfondir les relations avec ses alliés et partenaires;
  • La Défense nationale jouera également un rôle clé dans l’initiative cybernétique pangouvernementale de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique (2,6 millions de dollars) en renforçant la coopération cybernétique entre militaires et en communiquant des informations et des leçons retenues à certains partenaires dans la région.

Opération HORIZON

• Depuis 2017, la Marine royale canadienne a atteint une présence quasi constante dans l’Indo-Pacifique dans le cadre de l’Op PROJECTION, où les navires de guerre canadiens se déploient régulièrement dans la région pour travailler avec nos alliés et partenaires aux vues similaires, notamment en effectuant des passages et des exercices multinationaux dans le cadre de l’Op PROJECTION.
• En 2023, le Canada a déployé trois navires de guerre dans la région indo-pacifique, respectant ainsi l’engagement qu’il a pris lorsqu’il a lancé sa Stratégie pour l’Indo-Pacifique à l’automne 2022.
• L’Op HORIZON a remplacé l’Op PROJECTION (Indo-Pacifique) à l’été 2023. L’Op HORIZON a élargi la portée de l’Op PROJECTION, passant d’une mission de présence avancée navale à une mission de présence avancée interarmées à l’échelle des FAC.
• Dans le cadre de l’Op HORIZON, les FAC continueront de mettre en œuvre les piliers de défense de la SIP, ce qui permettra au Canada de devenir un partenaire plus actif, plus engagé et plus fiable dans la région indopacifique.
• L’Op HORIZON a été autorisée jusqu’au 31 mars 2028.

Opération NEON

• Lancée en 2019, l’Op NEON est la contribution du Canada à un effort multinational coordonné visant à assurer la surveillance des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies contre la Corée du Nord.
• Dans le cadre de l’Op NEON, des navires, des aéronefs et du personnel militaires ont été déployés pour mener des opérations de surveillance afin de déceler les cas de contournement des sanctions maritimes, en particulier le recours au transbordement entre navires de carburants et d’autres marchandises interdits par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies.
• Le Canada mène ces activités dans le cadre d’une initiative multinationale de plus grande envergure aux côtés de partenaires du Pacific Security Maritime Exchange (PSMX), qui rassemble l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Japon, la République de Corée, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis, pour perturber les activités de contrebande illicites de la Corée du Nord.
• Dans le cadre de l’Op NEON, les FAC déploient une frégate de classe Halifax de la Marine royale canadienne (MRC) avec un détachement d’hélicoptères CH-148 Cyclone de l’ARC, ainsi qu’un aéronef de patrouille à long rayon d’action CP-140 Aurora de l’ARC avec un équipage et du personnel de soutien selon un calendrier de rotations.
• En mars 2023, le gouvernement du Canada a annoncé le renouvellement de l’Op NEON jusqu’au 30 avril 2026.

Protocole d’entente (PE) sur la coopération en matière de défense entre le Canada et les Philippines

• Le 19 janvier 2024, les Philippines et le Canada ont signé un PE sur la coopération en matière de défense.
• Ce PE constituera le principal mécanisme par lequel le Canada peut faciliter et coordonner les activités de coopération avec les Philippines dans les domaines de la politique de défense et de sécurité, de l’aide humanitaire et des secours aux sinistrés, ainsi que de la sécurité maritime, entre autres. Il servira également de base pour la négociation d’un accord sur les forces étrangères qui suivra et permettra au Canada de faire progresser les priorités interarmées et l’interopérabilité avec les partenaires régionaux, y compris les Philippines.

Protocole d’entente sur le maintien de la paix des Nations Unies

• Le 21 septembre 2023, dans le cadre du dialogue sur la politique de défense entre le Canada et le Vietnam, le Canada a signé un protocole d’entente sur la coopération en matière de maintien de la paix des Nations Unies, permettant aux FAC de partager leur expertise sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et de soutenir les efforts d’éducation et de formation en matière de maintien de la paix des Nations Unies avec le Vietnam.
• Dans le cadre de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique du Canada, le Vietnam est un partenaire prioritaire pour le renforcement des capacités entre militaires, y compris dans le domaine des femmes, de la paix et de la sécurité.

Interactions avec des avions de l’armée populaire de libération

• À plusieurs reprises, des interactions ont eu lieu entre nos aéronefs de patrouille à long rayon d’action CP-140 Aurora et des avions de l’armée populaire de libération lors de missions de surveillance approuvées par le CSNU.
• La sécurité des membres des Forces armées canadiennes est une priorité absolue dans toutes les opérations.
• Le Canada a clairement indiqué qu’il s’attendait à ce que toutes les interceptions soient effectuées de manière sûre et professionnelle et que la PLAAF doit s’abstenir d’entraver les opérations licites dans l’espace aérien international.
• Le 29 octobre 2023, alors qu’il était déployé à l’appui de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique du Canada, l’hélicoptère CH-148 Cyclone à bord du NCSM Ottawa effectuait des exercices courants dans la mer de Chine méridionale lorsqu’il a été intercepté par l’armée populaire de libération. Bien que la rencontre initiale ait été sans danger, deux rencontres subséquentes ont été jugées dangereuses.

Principaux responsables : État-major interarmées stratégique, Commandement des opérations interarmées du Canada, sous-ministre adjoint (Politiques)
Le 26 août 2024

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