Approvisionnement
Sur cette page
- Équiper les Forces armées canadiennes
- Réforme de l’approvisionnement militaire
- Investissements dans les munitions dans le cadre de Notre Nord, fort et libre
- Navires de combat de surface canadiens (NCSC)
- Navires de soutien interarmées (NSI)
- Navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique (NPEA)
- Projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria (CSSSV et PSPC)
- Projet de capacité future en matière d’avions-chasseurs (PCFAC)
- Projet d’hélicoptère maritime (Cyclone)
- Véhicules utilitaires légers (VUL)
- Sacs de couchage
Équiper les Forces Armées Canadiennes
- La Défense nationale a pour priorité de veiller à ce que nos soldats, marins et aviateurs soient dotés d'un équipement moderne et efficace.
- Par exemple, cinq de nos navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique sont déjà à l'eau, et la livraison du cinquième est prévue en août 2024.
- Nous achèterons également jusqu'à 16 aéronefs P-8A Poséidon, dont la livraison commencera en 2026.
- Le P-8A Poseidon offre une plateforme multimissions de pointe qui permettra aux Forces armées canadiennes d'assurer une surveillance maritime et terrestre pour défendre le Canada et soutenir nos alliés.
- En juillet, j'ai annoncé que le Canada investissait 35,8 millions de dollars pour livrer 90 véhicules tactiques légers au personnel de l'Armée canadienne déployé en Lettonie dans le cadre de l'opération REASSURANCE.
- Les 28 premiers véhicules sont arrivés en Europe le 20 septembre.
- Il ne s'agit là que de quelques exemples du travail important effectué par l'Équipe de la défense pour équiper nos forces, mais il y a aussi beaucoup de travail qui s'effectue dans les coulisses.
- De fait, au printemps dernier, j'ai eu l'occasion de m'adresser au Comité au sujet de certains des investissements clés décrits dans Notre Nord, fort et libre, qui comprendront l'acquisition d'un maximum de 12 sous-marins à propulsion classique, capables de naviguer sous la glace.
- Le 15 septembre, le Canada a publié une demande d'information afin d'inviter officiellement l'industrie à participer à ce processus d'acquisition.
- Il s'agit d'une étape importante de la mise en œuvre de la vision renouvelée du Canada en matière de défense, intitulée Notre Nord, fort et libre.
Faits saillants
Budget de 2024
- Le Budget de 2024 alloue 1,4 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et 8,2 milliards de dollars dans les années à venir à la Défense nationale pour qu'elle reconstitue ses stocks d'équipement militaire.
Notre Nord, fort et libre
- Dans le cadre de sa vision Notre Nord, fort et libre, le Canada investira 8,1 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années et 73 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour assurer notre défense nationale.
- Le Canada investira 1,5 milliard de dollars de ces fonds au cours des 5 prochaines années, et 31,5 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années dans de nouvelles capacités.
Détails
Navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique – voir l'onglet 21
Sous-marins – voir l'onglet 22
Aéronef multimissions canadien (AMC)
- Le projet d'AMC vise à équiper les FAC d'un aéronef moderne à long rayon d'action et doté d'un équipage, spécialisé dans la guerre anti-sous-marine et anti-surface. L'aéronef aura des capacités optimisées pour les fonctions de commandement, contrôle, communications et informatique (C4), et de renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR).
- Le projet comprend l'acquisition d'une flotte de 14 aéronefs (avec la possibilité d'acquérir deux P-8A Poseidon supplémentaires), du matériel d'essai et de soutien connexe, des dispositifs et des services d'instruction, du soutien technique et à la maintenance, du soutien matériel, des armes initiales, du matériel consommable (c.-à-d. des fusées éclairantes et des bouées acoustiques), la construction des infrastructures nécessaires (à la fois provisoires et permanentes), le maintien en puissance des capacités (pendant la durée de vie du projet), et la configuration initiale du maintien en puissance.
- Les capacités de surveillance et reconnaissance à longue portée sont essentielles pour fournir au Canada une capacité de détection, de dissuasion et de défense à l'égard des menaces maritimes au pays et à l'étranger, en réponse aux technologies de plus en plus furtives et perfectionnées déployées par nos adversaires.
Véhicules blindés d'appui tactique (VBAT)
- Le nouveau parc de 360 véhicules mobiles blindés prévus dans le cadre du projet de VBAT permettra aux Forces armées canadiennes (FAC) de fournir notamment des services d'ambulance, de réparation mobile et de récupération de véhicules, ainsi qu'apporter un soutien technique et exécuter des opérations de commandement et contrôle.
- L'utilisation de la même plateforme pour huit variantes de la flotte offre des avantages sur le plan opérationnel et du maintien en puissance. Par exemple, cela réduira les coûts de formation et de maintien en puissance et entraînera une disponibilité accrue de pièces de rechange pour permettre la réparation rapide des véhicules pendant des opérations critiques.
- À la suite du don fait par le gouvernement du Canada de 39 VBAT à l'Ukraine au début de 2023, des changements ont été apportés au calendrier de production des VBAT. Au lieu de recevoir d'abord les véhicules de la variante Véhicule de transport de troupes (VTT), l'Armée canadienne a pris livraison des premiers véhicules de la variante Ambulance le 19 octobre 2023. En septembre 2023, le premier ministre a annoncé que 50 VBAT supplémentaires seraient donnés à l'Ukraine, soit 10 ambulances qui seront redirigées vers l'Ukraine à court terme, suivis de 40 VBAT spécialement conçus pour l'Ukraine.
Véhicule tactique léger
- Le Canada a conclu un contrat avec GM Defense Canada Company d'Oshawa, en Ontario, visant 36 véhicules de transport de marchandises et 54 véhicules de transport de personnel.
- Ce nouveau parc de véhicules permettra à l'Armée canadienne d'opérer plus efficacement sur des terrains complexes et dans des endroits isolés, inaccessibles pour des véhicules de plus grande taille.
- Les nouveaux véhicules seront aussi utilisés pour transporter de l'équipement de combat, ce qui réduira les charges transportées par chaque soldat.
- Les autres véhicules tactiques légers devraient être livrés au cours des prochains mois.
Notre Nord, fort et libre
Voici quelques-unes des mesures annoncées dans la politique de défense renouvelée du Canada :
- 18,4 milliards de dollars sur 20 ans pour acquérir des hélicoptères tactiques. Les FAC disposeront ainsi de la vitesse et de la capacité de transport aérien nécessaires pour affirmer la souveraineté du Canada et intervenir en cas de catastrophes naturelles et de situations d'urgence dans l'ensemble du pays.
- 307 millions de dollars sur 20 ans pour acquérir des aéronefs de détection aérienne avancée qui amélioreront considérablement la capacité du Canada à détecter, suivre et hiérarchiser les menaces aéroportées plus tôt, à intervenir plus rapidement, et à mieux coordonner notre intervention avec les États-Unis au besoin. Ces aéronefs permettront au Canada de continuer de contribuer de façon significative au NORAD tout en soutenant ses alliés et partenaires dans le monde.
- 2,7 milliards de dollars sur 20 ans pour acquérir des capacités de missiles à longue portée afin de permettre à nos forces de contrer les menaces qui pèsent sur le Canada d'une distance appropriée, et d'atteindre des cibles situées à des distances plus grandes que celles que peuvent atteindre nos adversaires en situation de combat.
- 9 milliards de dollars sur 20 ans pour maintenir en puissance l'équipement militaire dans le cadre du Programme d'approvisionnement national afin de garantir que les FAC continuent de recevoir les mises à jour essentielles nécessaires pour préserver leur capacité de déploiement dans le cadre d'opérations.
- 9,8 milliards de dollars sur 20 ans destinés à prolonger la durée de vie des navires de la classe Halifax pour permettre la poursuite du programme de maintien en puissance existant, lequel sera axé sur la réparation et le remplacement de l'acier dégradé, l'achat de pièces de rechange pour les systèmes maritimes et de combat, la réparation et la révision de l'équipement, les mises à niveau des logiciels et du matériel informatique, et la gestion de l'obsolescence, pour s'assurer que les navires de la classe Halifax demeurent pertinents sur le plan opérationnel et qu'ils peuvent être employés de façon sûre pour respecter les engagements opérationnels des FAC.
- 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer la mise en place de nouvelles capacités de production de munitions d'artillerie au Canada et investir dans un approvisionnement stratégique en munitions. Une capacité de production nationale accrue aidera à répondre aux demandes de munitions du Canada et de nos alliés les plus proches tout en créant des emplois spécialisés et des retombées économiques pour les collectivités canadiennes. Cela permettra également de remplacer les munitions des FAC qui ont été données à l'Ukraine.
En outre, nous nous sommes engagés à étudier les possibilités d'investissement dans les capacités militaires suivantes :
- Des défenses aériennes au sol pour protéger les infrastructures essentielles contre un large éventail d'attaques aéroportées entrantes, y compris des drones, des missiles et des pièces d'artillerie.
- Des missiles aériens et maritimes à longue portée pour permettre à nos forces de contrer les menaces qui pèsent sur le Canada d'une distance appropriée, et d'atteindre des cibles à des distances plus grandes que celles que peuvent atteindre nos adversaires en situation de combat.
- Des capacités d'artillerie modernes pour améliorer considérablement la protection de notre personnel déployé en lui fournissant la capacité de frapper des positions ennemies de plus loin et dans un plus grand nombre de directions.
- Des véhicules tout-terrain renforçant la mobilité dans l'Arctique en permettant aux militaires d'assurer une surveillance dans les régions éloignées et le long de l'ensemble du littoral canadien, et de mieux intervenir en cas d'activités non autorisées.
- La mise à niveau ou le remplacement des chars de combat principaux, qui continuent d'avoir un effet décisif sur le champ de bataille moderne et demeurent essentiels pour mener des opérations terrestres contre des armées classiques dotées de capacités avancées.
- La mise à niveau ou le remplacement de véhicules blindés légers pour reconstituer notre flotte tout en permettant à l'industrie d'investir dans une capacité de production de défense durable pour soutenir le Canada et ses alliés de l'OTAN.
- Des drones de surveillance et de frappe et des capacités de lutte contre les drones.
Réforme de l'approvisionnement militaire
- Notre gouvernement continue d'acheter des équipements modernisés pour les Forces armées canadiennes afin de soutenir notre population et mener à bien nos opérations.
- Pour que notre personnel dispose de l'équipement dont il a besoin quand il en a besoin, il faut un système d'approvisionnement rationalisé et flexible, notamment en raison des effets inflationnistes de la pandémie de COVID-19 et de ses répercussions sur la chaîne d'approvisionnement.
- C'est pourquoi nous travaillons pour améliorer la vitesse à laquelle nous livrons les capacités tout en garantissant des retombées économiques pour les Canadiens.
- Cela comprend d'investissement dans nos professionnels de l'approvisionnement pour nous assurer que nous avons l'expertise et la capacité dont nous avons besoin pour faire avancer les projets.
- De plus, nous travaillons avec nos partenaires du gouvernement pour accroître la souplesse et réduire le nombre d'approbations pour les approvisionnements présentant un faible risque.
- Nous collaborons également avec nos partenaires industriels et autochtones pour trouver des solutions réalistes afin d'assurer la livraison des capacités dans les délais prévus.
- En tant que membre du Cadre pour les munitions tactiquement décisives (Air) de l'OTAN, nous coordonnons avec les alliés de l'OTAN l'achat de munitions à guidage de précision, ce qui permettra de réduire les délais de livraison et de maintenir l'interopérabilité au sein de l'alliance.
- Même si l'approvisionnement en défense peut prendre du temps, nous devons nous assurer de le faire correctement, car cet équipement est essentiel à la défense de notre pays et à la participation du Canada aux opérations internationales.
Faits saillants
- Chaque année, plus de 100 000 contrats sont attribués par la Défense nationale, ou en son nom.
- Les pouvoirs de passation de marchés de la Défense nationale sont passés à 7,5 millions de dollars pour les marchés de biens et de services concurrentiels et à 375 milliers de dollars pour les marchés de biens et de services non concurrentiels.
- Il s'agit d'une étape importante dans la rationalisation du processus d'approvisionnement, qui a donné au Ministère le pouvoir de passer directement 95 % de ses marchés en 2022.
Détails
- L'équipe de la Défense travaille étroitement avec les partenaires d'autres ministères comme Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), ainsi que des experts dans l'industrie de la défense, pour se procurer l'équipement et les services dont nos forces ont besoin.
- Nous suivons un processus rigoureux de planification de projet et d'approvisionnement qui garantit que l'équipement acheté répond à toutes les exigences des FAC, tout en garantissant une valeur financière pour les Canadiens ainsi qu'une croissance économique pour l'industrie.
- L'approche de gestion de projet de la Défense nationale est régie par les politiques établies par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qui prescrivent ce qui suit :
- les projets permettent l'optimisation des ressources;
- ils font état d'une saine gérance des fonds liés aux projets;
- la reddition de comptes quant aux résultats des projets est transparente;
- les résultats sont atteints dans le respect du budget et de l'échéancier.
- La Politique des retombées industrielles et technologiques (RIT) du Canada vise à tirer parti des approvisionnements relatifs à la défense et à la Garde côtière canadienne pour contribuer à l'emploi, à l'innovation et à la croissance économique partout au pays.
Rationalisation de l'approvisionnement en défense
- L'approche fondée sur les risques pour l'approbation des contrats dirigée par SPAC permet aux projets moins complexes d'avancer dans le processus d'acquisition en passant par moins de points de contrôle, ce qui permet à l'ensemble du programme de progresser vers une livraison en temps opportun des projets et capacités.
- Le processus d'approbation des projets adapté a été mis en œuvre en 2017 pour fournir un cadre flexible et évolutif permettant à la Défense nationale de tirer pleinement parti de son Évaluation de la capacité organisationnelle de gestion des projets, grâce à une coordination interne améliorée, une délégation accrue et des processus d'approbation renforcés. Les projets à risque faible à moyen qui suivent le processus d'approbation adapté progressent en moyenne deux à trois fois plus rapidement.
- En novembre 2022, la Directive d'approbation des projets de la Défense nationale a été modifiée concernant le processus des besoins opérationnels non planifiés, ce qui a permis de gagner beaucoup de temps tout au long des phases du projet pour les capacités dont le besoin est le plus urgent.
- La Défense nationale travaille avec des partenaires gouvernementaux et industriels pour optimiser l'approvisionnement en défense, notamment grâce à de nouvelles initiatives telles que le maintien en puissance continu des capacités (MPCC).
- Le MPCC passe de relations transactionnelles plus traditionnelles avec l'industrie sur le soutien en service à une relation davantage axée sur les partenariats et cherche à déterminer les investissements continus dans les mises à niveau technologiques au cours de la phase de service d'une capacité afin de garantir que l'équipement des FAC demeure pertinent sur le plan technologique, adapté à l'objectif et conforme aux exigences obligatoires de haut niveau.
- Grâce à son initiative de transformation numérique, le Ministère tirera parti des mises à niveau nécessaires de sa fonction de planification des ressources de l'entreprise pour transformer et moderniser les processus opérationnels et améliorer l'efficacité opérationnelle et l'aide à la décision à tous les niveaux. Grâce à l'utilisation accrue de l'analyse et à un niveau de confiance plus élevé dans les données du système, la Défense nationale sera en mesure de mieux exploiter les données vitales pour éclairer la prise de décision.
Professionnalisation du personnel chargé de l'approvisionnement
- Le Ministère a pris un certain nombre de mesures pour renforcer les capacités de l'effectif des spécialistes de l'approvisionnement (gestionnaires de projet, agents d'approvisionnement et évaluateurs des coûts).
- Le programme de développement des compétences en gestion de projet (DCGP) offre aux chefs de projet des possibilités de perfectionnement et d'apprentissage au moyen d'un cadre d'agrément défini. Au sein des organisations de mise en œuvre de projets, les gestionnaires de projet sont associés à des projets d'un niveau de complexité et de risque approprié.
- L'Organisation de gestion de projet fondée sur les compétences cherche à améliorer la gestion de projet en tant qu'aspect de la culture organisationnelle, avec les objectifs suivants :
- perfectionner un personnel engagé qui possède les compétences souhaitées en gestion de projet;
- améliorer la planification des effectifs afin de disposer des bonnes personnes pour les bons projets;
- fournir un environnement de gestion de projet inclusif et améliorer la réalisation globale des projets.
- Un Centre d'établissement des coûts de la Défense (CECD) a été créé pour générer des estimations des coûts du cycle de vie de chaque projet à mesure qu'il progresse dans son cycle de vie. Les estimations de coûts sont basées sur les meilleures informations disponibles à ce moment-là et évoluent à mesure que de nouveaux renseignements sont connus. Les estimations de coûts sont fournies aux commanditaires du projet et aux décideurs, qui les utilisent pour établir des budgets réalistes et prendre des décisions éclairées.
- Une « académie » du groupe Achats et approvisionnements (PG) visant à recruter et à perfectionner des spécialistes de l'approvisionnement et de la gestion du matériel a été mise sur pied avec d'autres ministères clés, y compris SPAC. Le Programme fondamental a été lancé en septembre 2023, et d'autres programmes sont en cours d'élaboration. En septembre 2024, le MDN a organisé une cérémonie pour récompenser la première cohorte de 11 nouveaux diplômés de l'Académie du groupe PG.
Investissements dans les munitions dans le cadre de Notre Nord, Fort et Libre
- Dans le cadre de notre politique de défense renouvelée, nous investissons 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer l'établissement d'une nouvelle capacité de production de munitions d'artillerie au Canada et pour constituer un stock stratégique de munitions.
- Une capacité de production nationale aidera à répondre aux demandes de munitions du Canada et de nos alliés les plus proches tout en créant des emplois qualifiés et des avantages économiques pour les Canadiens.
- Cela permettra également d'accroître la résilience des Forces armées canadiennes en établissant un approvisionnement canadien fiable en munitions conforme aux normes de l'OTAN, telles que les munitions d'artillerie de 155 mm et les munitions pour chars de 120 mm.
- En outre, les Forces armées canadiennes constitueront une plus grande réserve stratégique de munitions pour les munitions aériennes, terrestres et navales.
- Cette réserve stratégique accrue permettra à nos militaires d'assurer leur propre maintien en puissance dans des opérations plus longues et plus dangereuses, et de dispenser une instruction continue suffisante.
- En fait, la politique Notre Nord, fort et libre apporte une plus grande clarté à l'industrie en ce qui concerne les acquisitions futures, afin qu'elle puisse mettre en place les lignes de production nécessaires.
- Ensemble, ces investissements importants nous aideront à respecter nos engagements envers le NORAD et l'OTAN, quelles que soient les contraintes de capacité à l'échelle mondiale.
En cas d'insistance sur les échéanciers d'une capacité de production de munitions d'artillerie canadienne :
- À ce jour, la Défense nationale a engagé 19 millions de dollars pour les fournisseurs canadiens de munitions afin de fournir des plans d'ingénierie plus substantiels pour l'amélioration de la capacité de production de munitions.
- On estime qu'il faudra trois à cinq ans pour que cette nouvelle capacité de production soit disponible.
En cas d'insistance sur d'autres initiatives d'achat de munitions :
- Dans le cadre du Programme d'approvisionnement national, la Défense nationale est autorisée à investir immédiatement 520 millions de dollars dans l'acquisition de munitions et d'explosifs sur cinq ans.
- Ce financement supplémentaire permettra au Ministère de relever les défis liés à l'offre et à la demande et de faire face à l'augmentation des coûts résultant des récents changements apportés à l'environnement de sécurité mondial.
- Outre les nouveaux investissements dans la production nationale de munitions, le Canada a également adhéré au mécanisme OTAN pour les munitions tactiquement décisives (Air).
- Grâce à ce cadre, les Alliés s'efforcent de réduire les coûts des munitions, d'accélérer les livraisons et d'assurer l'interopérabilité de nos stocks.
En cas d'insistance sur l'accord sur les munitions conclu sous l'égide de la Tchéquie :
- En avril, j'ai annoncé que le Canada fournissait 13 millions de dollars supplémentaires à l'initiative tchèque en matière de munitions pour l'achat et la livraison de munitions de gros calibre pour l'Ukraine.
- Cela porte la contribution totale du Canada à cette initiative à plus de 53 millions de dollars, grâce auxquels nous fournirons à l'Ukraine environ 11 500 cartouches de munitions de 155 mm.
- Les premières livraisons ont été effectuées en juin, et nous prévoyons que le reste sera envoyé au cours des prochains mois.
- Nous restons engagés auprès de l'Ukraine et veillons à ce qu'elle dispose des outils et des équipements dont elle a besoin pour défendre sa souveraineté et sa sécurité.
Faits saillants
Engagements en matière de munitions de Notre Nord, fort et libre :
- 9,5 milliards de dollars sur 20 ans pour accélérer la mise en place de nouvelles capacités de production de munitions d'artillerie au Canada et investir dans un approvisionnement stratégique en munitions.
Détails
Programme d'approvisionnement en munitions (PAM)
- Le Programme d'approvisionnement en munitions (PAM) a été établi par le gouvernement du Canada dans les années 1970 et fournit à la Défense nationale et aux FAC un moyen efficace de passer des marchés pour de grandes quantités d'armes légères et de munitions pour les FAC, tout en encourageant le développement et le maintien d'une industrie nationale des munitions viable et concurrentielle. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada conserve la capacité de produire au pays certaines munitions militaires opérationnelles et d'entraînement en grande quantité.
- Voici les cinq entreprises qui composent le PAM :
- General Dynamics – Ordnance and Tactical Systems – Canada (GD-OTS-C), qui compte trois emplacements au Québec, est le centre d'excellence désigné pour les munitions, les propergols et les explosifs.
- Colt Canada, établie en Ontario, est le centre d'excellence pour les armes légères.
- IMT Defence, qui compte trois emplacements en Ontario, est le centre d'excellence pour la fabrication de corps de projectiles.
- Magellan Aerospace, située à Winnipeg, est le centre d'excellence pour les fusées, les fusées éclairantes et les propergols.
- HFI Pyrotechnics Inc., établie à Prescott, en Ontario, est le centre d'excellence pour la technologie pyrotechnique.
- En février 2023, le gouvernement du Canada a attribué un contrat de 4,8 millions de dollars (taxes comprises) à IMT Defence afin d'augmenter la capacité de production de la variante M107 des projectiles de munitions de 155 mm. La capacité de production a été augmentée en décembre 2023.
- En outre, en mars 2024, le ministre de la Défense nationale a annoncé que le Programme Innovation pour la défense, l'excellence et la sécurité (IDEeS) avait accordé 4,4 millions de dollars à GD-OTS-C et IMT Defence par le biais d'accords de contribution au programme pour financer des projets de recherche visant à améliorer la conception et les processus de production de variantes plus modernes de munitions de 155 mm, notamment grâce à l'automatisation, à de nouveaux matériaux et à des prototypes.
- En avril 2024, comme il est énoncé dans la politique Notre Nord, fort et libre : une vision renouvelée pour la défense du Canada, le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer la mise en place d'une nouvelle capacité de production de munitions d'artillerie afin d'assurer aux Forces armées canadiennes et à nos alliés un approvisionnement fiable en munitions conformes aux normes de l'OTAN. Des travaux sont en cours avec les entreprises pour affiner l'ingénierie et les coûts de cette initiative.
- Les entreprises du MAP travaillent également les unes avec les autres pour cerner les problèmes de la chaîne d'approvisionnement et les solutions possibles, et pour améliorer l'état de préparation à la production des produits figurant sur la liste des produits désignés de chaque entreprise.
Investissements dans les munitions et les explosifs
- À compter de 2024, la Défense nationale et les FAC sont autorisées à investir immédiatement 520 millions de dollars dans l'acquisition de munitions et d'explosifs sur cinq ans dans le cadre du renflouement des stocks du Programme d'approvisionnement national (AN).
- Ce financement supplémentaire permettra au Ministère de relever les défis liés à l'offre et à la demande et de faire face à l'augmentation des coûts résultant des récents changements apportés à l'environnement de sécurité mondial, en reconstituant ses niveaux de stocks de munitions et d'explosifs pour répondre aux besoins d'instruction en matière de mise sur pied de la force, tant au pays que dans le théâtre des opérations.
Cadre pour les munitions tactiquement décisives (Air) (ABDM) de l'OTAN
- Le 17 avril 2024, en marge d'une Conférence semestrielle des directeurs nationaux des armements de l'OTAN, le Canada s'est joint au cadre ABDM de l'OTAN.
- Lancé en 2014, le cadre ABDM est l'un des projets multinationaux à haute visibilité de l'OTAN, dans le cadre duquel les Alliés regroupent leurs besoins en munitions et en missiles pour l'ensemble du domaine aérien et les convertissent en achats multinationaux.
- L'ABDM est directement soutenue par l'Agence OTAN de soutien et d'acquisition, qui a joué un rôle essentiel pour faire baisser les coûts des équipements et accélérer leur livraison. Cela renforce le dispositif de dissuasion et de défense de l'OTAN et offre aux Alliés davantage d'options pour accroître leur soutien à l'Ukraine.
Dons militaires à l'Ukraine – Accord sur les munitions conclu sous l'égide de la Tchéquie
- Lors de la dernière réunion du Groupe de contact sur la défense de l'Ukraine (UDCG), le 19 mars 2024, le ministre Blair a annoncé que le Canada s'engageait à verser plus de 40 millions de dollars à l'initiative de la Tchéquie visant à acheter des munitions de gros calibre pour l'Ukraine.
- Le 26 avril 2024, lors d'une réunion de l'UDCG, le ministre Blair a annoncé que le Canada verserait une contribution supplémentaire de 13 millions de dollars à l'initiative de la Tchéquie, ce qui porterait le montant total de son soutien à 53 millions de dollars.
Navire de combat de surface canadien
- Le ministère de la Défense nationale (MDN) s'est engagé à fournir à la Marine royale canadienne des navires de guerre de prochaine génération.
- C'est pourquoi nous faisons l'acquisition de 15 navires de combat de surface canadiens, connus sous le nom de destroyers de la classe Fleuves et rivières.
- Ces navires de guerre seront construits à Halifax, en Nouvelle-Écosse, dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.
- Les destroyers de la classe Fleuves et rivières sont des navires de guerre rapides, manœuvrables et à grande autonomie capables de mener des opérations, d'escorter de plus grands navires et de se défendre contre un large éventail de menaces.
- Des travaux initiaux de construction ont débuté au cours de l'été, et le plein régime de production des trois premiers navires sera lancé en 2025.
- Ce projet redynamisera la construction navale canadienne grâce aux investissements associés dans l'innovation canadienne et le développement des fournisseurs.
- Il générera au moins 31 milliards de dollars de PIB, et permettra de créer et de maintenir plus de 10 000 emplois au cours des 25 prochaines années.
- Nous travaillerons en toute transparence avec l'industrie pour réaliser des gains d'efficacité, accélérer la réalisation du projet et mettre à jour les coûts au fur et à mesure que la conception progresse, dans le but de garantir l'utilisation optimale des fonds publics.
Si on insiste sur l'investissement dans l'infrastructure :
- La modernisation des chantiers navals permettra la production et la livraison des destroyers de la classe Fleuves et rivières, ce qui permettra à la Marine royale canadienne de continuer à répondre aux besoins du Canada en matière de défense et de sécurité.
- La décision de financer la modernisation s'est appuyée sur une analyse de rentabilisation démontrant que la modernisation entraînerait des améliorations de la stratégie et des processus de construction, et que son coût était directement imputable à la construction des navires.
Si on insiste sur les augmentations de coûts et les retards :
- Nous évaluons de possibles augmentations de coûts principalement dues à des retards dans le calendrier du projet et à l'inflation plus élevée qu'il n'était prévu.
- À l'automne 2023, nous avons reçu une proposition chiffrée révisée d'Irving Shipbuilding Inc. pour le premier lot de trois navires.
- Nous procédons actuellement à l'examen de la proposition chiffrée révisée afin de mieux comprendre les risques et les possibilités d'économies connexes.
- Nous continuons à faire des progrès importants, y compris en préparation de la production à plein régime des trois premiers navires, qui débutera en 2025.
Faits saillants
Budget estimé : 56 à 60 milliards de dollars (conception et acquisition).
Échéancier : première livraison au début des années 2030.Détails
- Les destroyers de la classe Fleuves et rivières remplaceront et actualiseront les capacités assurées par les destroyers de la classe Iroquois déjà retirés du service et par les frégates de la classe Halifax. Les navires de cette classe unique seront capables de faire face à de multiples menaces tant en haute mer que le long des côtes.
- En tant que futurs navires de guerre de la Marine royale canadienne (MRC), les destroyers de la classe Fleuves et rivières doivent pouvoir mener une gamme complète d'opérations militaires dans des environnements à haut risque. Ils remplaceront et renforceront les capacités de deux classes de navires de la MRC, en les réunissant dans un seul navire apte au combat. Les nouveaux navires de guerre seront en mesure d'accomplir un large éventail de tâches, notamment celles-ci :
- fournir une puissance de combat décisive en mer, de façon indépendante ou au sein d'un groupe opérationnel canadien ou international;
- mener des opérations de lutte contre la piraterie et le terrorisme, d'interdiction et d'imposition d'un embargo dans le cadre d'opérations d'intensité moyenne;
- acheminer de l'aide humanitaire, exécuter des missions de recherche et de sauvetage, et des missions visant à faire respecter la loi et la souveraineté dans le cadre d'engagements régionaux.
État d'avancement du projet
- En février 2019, le gouvernement du Canada a choisi la conception du navire de combat de surface canadien (NCSC), basée sur le navire de combat mondial de type 26 de BAE Systems, pour répondre aux besoins opérationnels uniques de la MRC. Irving Shipbuilding a conclu un contrat avec Lockheed Martin Canada, qui fournira la conception et l'équipe de conception.
- Le Canada a travaillé avec Irving Shipbuilding, Lockheed Martin Canada et leurs sous-traitants pour peaufiner la conception du navire sélectionné et assurer l'intégration des systèmes.
- Le 28 juin 2024, le gouvernement du Canada a dévoilé le nouveau destroyer de la classe Fleuves et rivières et annoncé le lancement de la construction du module d'essai de production, qui permettra de mettre à l'essai et de rationaliser les processus, d'intégrer les leçons retenues au processus de construction, et de démarrer la production à plein régime en 2025.
- La livraison du premier navire, le NCSM Fraser, est prévue au début des années 2030, et celle du dernier navire est prévue d'ici 2050.
Retombées économiques
- Le projet favorisera la croissance de capacités industrielles clés au Canada en créant des investissements dans l'innovation, le développement des fournisseurs et les possibilités d'exportations, notamment dans les secteurs de la cybersécurité et de la marine.
- Durant la phase de construction, qui s'échelonnera sur 25 ans, environ 10 800 emplois seront créés ou maintenus par an dans l'ensemble du pays.
- Durant la phase de conception du projet, environ 5 000 emplois par an seront créés ou maintenus dans l'ensemble de l'économie canadienne. Au total, ce projet générera un produit intérieur brut cumulé d'au moins 40 milliards de dollars.
Investissement dans les infrastructures
- Irving Shipbuilding Inc. (ISI) agrandit et modifie son site et ses installations du chantier naval d'Halifax et certaines installations de soutien situées à Dartmouth, notamment celles de Woodside Industries et de Marine Fabricators.
- Le Canada a accepté de fournir à ISI 758 millions de dollars avant taxes pour que l'entreprise améliore son infrastructure et dispose ainsi de la capacité requise pour construire le destroyer de la classe Fleuves et rivières et respecter le calendrier de livraison.
- L'agrandissement du site du chantier naval d'Halifax comprendra le dragage, les structures marines et le remblayage rocheux derrière la structure, ce qui ajoutera environ 13 acres au chantier actuel. Au sein du chantier naval, la zone agrandie ne devrait pas s'étendre dans le chenal au-delà des limites de la cale sèche flottante qui était auparavant située au chantier naval d'Halifax. La modernisation devrait améliorer l'efficacité du chantier naval, contribuant ainsi directement au respect du calendrier de construction et de livraison du NCSC.
- Les améliorations apportées aux infrastructures ont commencé en 2023.
Maintien en puissance de la classe HALIFAX
- La classe Halifax est un élément majeur du troisième pilier de la Stratégie nationale de construction navale – réparation, radoub et entretien. Dans le cadre de ce pilier, le gouvernement du Canada a conclu des contrats avec les trois grands chantiers navals, qui réaliseront les importants travaux en cale sèche nécessaires pour maintenir les navires de cette classe. De plus, la Défense travaille avec des partenaires de l'industrie maritime pour mettre en œuvre un programme basé sur les risques pour la classe Halifax, afin de s'assurer que ces navires continuent à fonctionner en toute sécurité jusqu'à ce que la flotte de la classe Fleuves et rivières soit livrée.
Navires de soutien interarmées
- Le ministère de la Défense nationale (MDN) s'est engagé à acheter deux navires de soutien interarmées (NSI) qui aideront à défendre le Canada et à contribuer à la sécurité nationale en fournissant des capacités essentielles de ravitaillement en mer.
- Ces navires seront également dotés de capacités de détection des menaces et de défense, afin de fournir à nos marins la protection dont ils ont besoin lorsqu'ils sont déployés dans des environnements très menaçants.
- La construction est en cours et le premier navire, le NCSM Protecteur, devrait être lancé en décembre et livré à la fin de 2025.
- La Défense nationale continue d'examiner de près les échéanciers tout en surveillant l'efficacité de la production.
- Ce projet permettra de maintenir plus de 1 000 emplois au chantier naval Vancouver Shipyard à Seaspan, en Colombie-Britannique, et un total de 3 900 emplois dans l'industrie maritime en général.
Si l'on insiste au sujet des retards de livraison des NSI :
- Nous sommes toujours déterminés à fournir à la MRC l'équipement dont elle a besoin pour assurer son efficacité opérationnelle actuelle et future.
- L'échéancier a été révisé en raison de difficultés dans la chaîne d'approvisionnement attribuables à la pandémie de COVID-19 et d'autres retards sont prévus pour la livraison du premier navire de la classe.
- Le premier navire devrait être livré en 2025 et le deuxième navire est prévu en 2027.
- Nous surveillons activement les progrès et collaborons avec Vancouver Shipyards pour veiller à ce que les navires soient livrés à temps.
Si l'on insiste sur l'augmentation des coûts :
- Dans le cas de projets d'approvisionnement de grande envergure et de longue durée comme le projet de NSI, il faut s'attendre à des changements dans les projections de coûts, à mesure que le coût des matériaux et de la main-d'œuvre évolue au fil des ans.
- Le projet de NSI représente un investissement important pour la Marine royale canadienne et fait partie de la plus importante recapitalisation de la Marine royale canadienne depuis la Seconde Guerre mondiale.
- Le gouvernement du Canada et l'industrie canadienne continuent d'appliquer les leçons tirées de la Stratégie nationale de construction navale et des constructions de navires de première cote, afin de garantir le meilleur rapport qualité-prix.
Si l'on insiste sur la solution provisoire (NM Astérix) :
- Le NM Asterix reste la solution provisoire commerciale pour atténuer la lacune dans la capacité pendant la construction des NSI.
- Bien que l'Astérix réponde à un besoin immédiat, le navire n'est pas équipé pour mener l'ensemble des activités militaires requises par la Marine royale canadienne.
- La période de service de l'Astérix a été prolongée jusqu'en janvier 2028.
Faits saillants
Budget : jusqu'à 6,09 milliards de dollars
- En juin 2020, un contrat d'une valeur de 2,4 milliards de dollars (taxes incluses) a été octroyé à Vancouver Shipyards pour passer à la construction à plein régime des blocs de navire restants. En juin 2024, ce contrat est maintenant évalué à 3,4 milliards de dollars.
Pétroliers ravitailleurs d'escadre (AOR) de la classe Protecteur
- Les deux nouveaux NSI doivent remplacer les pétroliers ravitailleurs d'escadre de la Marine, le Protecteur et le Preserver.
Analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) :
- Les NSI peuvent accueillir un équipage mixte, grâce notamment à des toilettes et des lavabos mixtes, des hauteurs de chaises et des lignes de visibilité adaptées ainsi que des douches et des vestiaires privés.
Détails
- Les NSI sont essentiels à l'avenir de la MRC et constituent un atout national vital et stratégique. Leur présence accroît le rayon d'action et l'autonomie d'un groupe opérationnel naval, lui permettant de rester longtemps en mer sans avoir à retourner au port pour se ravitailler.
- Les NSI fourniront au Canada une capacité de soutien maritime moderne, adaptée aux missions, déployable à l'échelle mondiale, et dont l'équipage sera composé de membres des FAC.
- Les nouveaux NSI auront, notamment, les capacités suivantes :
- Soutien en mer aux groupes opérationnels navals :
- réapprovisionnement en carburant, en munitions, en pièces de rechange et autres fournitures entre les navires en mer;
- exploitation et entretien d'hélicoptères;
- installations de soins médicaux et dentaires des groupes opérationnels;
- Soutien en mer aux groupes opérationnels navals :
- Transport maritime : Les NSI seront capables de transporter et livrer des marchandises à l'appui des opérations des groupes opérationnels et des opérations à terre.
- Soutien aux opérations à terre : Afin que nous puissions faire face à un éventail de possibilités dans un contexte de sécurité incertain à l'avenir, le NSI exploitera ses installations à bord pour soutenir les opérations à terre, qu'il s'agisse de combat, d'aide humanitaire ou de secours en cas de catastrophe.
- Soutien aux opérations dans le Nord : Les NSI disposeront d'une coque améliorée capable de résister aux glaces, conçue pour opérer dans les eaux limitées de l'Arctique, et pourront accéder à l'installation navale de Nanasivik pendant la saison de navigation estivale.
Capacités de survie en mer des NSI
- Détection des menaces : systèmes de détection des menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, et de protection contre ces menaces;
- Intégration de la flotte et systèmes défensifs : par exemple, plusieurs systèmes d'armes défensives, un système de gestion de combat et un radar de recherche aérienne.
Navires de patrouille extracôtiers et de l'arctique
- Le ministère de la Défense nationale (MDN) est déterminé à renforcer et à protéger la souveraineté du Canada dans le Nord. C'est pourquoi nous faisons l'acquisition de six nouveaux NPEA, conçus pour opérer dans les eaux nordiques auparavant inaccessibles.
- Les NPEA évolueront dans l'Arctique entre juin et octobre, assurant ainsi une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes dans le Nord.
- Cinq des NPEA ont déjà été livrés, et la livraison du dernier navire est prévue pour la fin de l'automne 2025.
- De plus, comme nous l'avons souligné dans notre politique de défense renouvelée Notre Nord, fort et libre, nous explorerons des options pour permettre à ces navires d'embarquer des hélicoptères maritimes.
- Le MDN continuera de faire progresser le projet des NPEA, qui soutient plus de 2 000 emplois dans l'économie canadienne, notamment en Nouvelle-Écosse et dans l'ensemble de l'industrie de la construction navale.
Si l'on insiste sur les problèmes techniques (y compris les inondations) :
- Les problèmes techniques sont courants pendant la période d'introduction d'une nouvelle capacité.
- La plupart des problèmes en service sont liés à des composants, tels que des vannes défectueuses, qui ont été résolus par un entretien préventif ou correctif.
- Une enquête technique a été lancée pour déterminer la cause des récents problèmes à bord du NCSM Max Bernays.
- Un plan de réparation sera élaboré et exécuté une fois cette enquête terminée.
- Au fur et à mesure que les problèmes sont résolus dans l'ensemble de la classe, les corrections sont intégrées à la production de tous les navires suivants de la classe, y compris la flotte de la Garde côtière canadienne.
Faits saillants
Aperçu du projet :
- Budget : jusqu'à 4,98 milliards de dollars (hors taxes)
- Dans la politique Protection, sécurité, engagement (PSE), le MDN s'engageait à faire l'acquisition de six NPEA afin d'améliorer considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l'Arctique et ainsi permettre à la Marine royale canadienne d'affirmer et de maintenir la souveraineté du Canada dans l'Arctique.
- Ces navires sont en mesure de réaliser des tâches variées, notamment :
- les opérations de surveillance en eaux canadiennes;
- l'aide humanitaire, l'intervention d'urgence, l'aide en cas de catastrophe;
- les opérations de recherche et sauvetage.
Calendrier du projet :
- 31 juillet 2020 : le premier NPEA, le NCSM Harry DeWolf, a été livré.
- 15 juillet 2021 : le deuxième NPEA, le NCSM Margaret Brooke, a été livré.
- 15 août 2022 : la production du sixième et dernier navire de la MRC a commencé.
- 2 septembre 2022 : le troisième navire, le NCSM Max Bernays, a été livré.
- 31 août 2023 : le quatrième navire, le NCSM William Hall, a été livré.
- 28 août 2024 : le cinquième navire, le NCSM Frédérick Rolette, a été livré.
- Été 2025 : livraison prévue du sixième et dernier navire, le futur NCSM Robert Hampton Gray.
Détails
Navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique (NPEA)
- Les NPEA de la classe Harry DeWolf renforceront considérablement les capacités et la présence des Forces armées canadiennes dans l'Arctique, ce qui rendra la Marine royale canadienne (MRC) mieux à même d'y affirmer et faire respecter la souveraineté du Canada. Les NPEA augmenteront également la présence du Canada sur les océans Atlantique et Pacifique et mèneront une grande variété d'opérations à l'étranger.
- Les NPEA pourront naviguer dans un mètre de glace de première année au plus, soit l'état des glaces observé chaque année dans les diverses voies navigables de l'Arctique canadien entre juin et octobre. La capacité à résister aux glaces des NPEA permettra une présence accrue et plus longue des FAC dans le Nord canadien.
- Grâce à eux, la MRC disposera d'un accès sans escorte à des régions de l'Arctique jusqu'ici inaccessibles.
- Les navires sont construits dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) par Irving Shipbuilding Inc. à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Déploiements
- Depuis 2020, les NPEA sont déployés chaque année dans le cadre de l'opération NANOOK, le plus important exercice pangouvernemental du Canada dans l'Arctique canadien.
- Ils ont également opéré dans le bassin des Caraïbes à l'appui de nombreux déploiements dans le cadre de l'opération CARIBBE, une opération de lutte contre les stupéfiants menée par les États-Unis.
- Ces navires ont également participé à l'exercice multinational bisannuel RIMPAC dans le Pacifique et ont été déployés dans le bassin des Grands Lacs à l'appui des efforts de recrutement et des activités de relations publiques de la MRC et des FAC.
Lacunes et réparations
- Les NPEA sont les premiers nouveaux navires de guerre construits au Canada en vingt ans. La construction navale en général est difficile et, pendant la construction du premier navire d'une classe, on s'attend à détecter des problèmes tout au long du processus de construction, y compris après la livraison, qui nécessitent des corrections.
- Avant la livraison du NCSM Harry DeWolf, du NCSM Margaret Brooke, du NCSM Max Bernays, du NCSM William Hall et du Frédérick Rolette, les défauts de construction ont été détectés et documentés dans le cadre d'un programme rigoureux d'assurance de la qualité. Le gouvernement du Canada et le constructeur naval ont convenu que certains défauts pourraient être corrigés après la livraison.
- L'Équipe de la Défense collabore étroitement avec le constructeur naval pour corriger ces défauts tout en faisant progresser les essais et le calendrier opérationnel des navires. Entre-temps, des mesures d'atténuation appropriées ont été mises en place lorsque cela était nécessaire.
- Une enquête technique sur les problèmes liés au principal générateur diesel a été achevée début février 2023. Les changements recommandés par cette enquête ont été mis en œuvre sur les navires 1 à 5 et seront intégrés aux navires suivants, le cas échéant.
Relations avec les Autochtones
- Chaque navire sera affilié à une région inuite afin d'établir des liens solides avec les communautés autochtones de l'Arctique lors des opérations dans leurs territoires et aux alentours.
ACS Plus
- Les NPEA ont été conçus pour accueillir un équipage mixte et réduire l'occupation des cabines afin d'assurer le respect de la vie privée et de promouvoir un plus grand confort;
- des espaces à usage flexible permettront d'accueillir diverses pratiques spirituelles et favoriseront le bien-être et la cohésion de l'équipe;
- la technologie Wi-Fi intégrée facilitera les communications des membres de l'équipage avec leurs familles au pays.
Sous-marins
- Comme le Canada possède le plus grand littoral au monde, nous reconnaissons que la capacité de surveillance sous-marine est essentielle à notre sécurité et à notre souveraineté.
- Les sous-marins de la classe Victoria comptent parmi les actifs les plus stratégiques du Canada pour assurer la surveillance des eaux canadiennes, internationales et proches de l'Arctique.
- Nous avons lancé le projet de modernisation de la classe Victoria afin de garantir que nos sous-marins restent performants jusqu'au milieu des années 2030 dans un environnement opérationnel en constante évolution.
- Cependant, nous reconnaissons également que le Canada a besoin d'une flotte de sous-marins renouvelée et élargie pour remplacer la classe Victoria et protéger notre souveraineté contre les nouvelles menaces qui pèsent sur notre sécurité.
- C'est pourquoi, en juillet, j'ai annoncé que le gouvernement allait entamer des discussions avec l'industrie concernant l'acquisition d'un maximum de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle, capables de naviguer sous la glace.
- La demande de renseignements officielle est maintenant ouverte, et nous prévoyons recevoir les premiers commentaires le mois prochain.
- Nous prévoyons attribuer un contrat pour la nouvelle flotte d'ici 2028, le premier sous-marin devant être livré au plus tard en 2035.
- Nous sommes impatients de collaborer avec l'industrie pour trouver un partenaire qui livrera au Canada des sous-marins de calibre mondial.
Faits saillants
- Budget : Comme cela est indiqué dans le Programme des capacités de la Défense, le projet de modernisation de la classe Victoria est évalué à un total d'un milliard de dollars.
- Date de début de la première modernisation : 2023
- Première livraison : 2027
- Livraison finale : 2038
- Le projet de modernisation de la classe Victoria est actuellement composé de 13 projets distincts. Sept en sont à l'étape de la mise en œuvre et six en sont à l'étape de la définition.
- Retombées économiques : Ce projet de modernisation profitera aux secteurs industriels et technologiques canadiens et procurera de solides retombées économiques au Canada.
- Les projets d'entretien et de modernisation permettront de protéger les emplois partout au Canada, tant sur les chantiers navals que dans la chaîne d'approvisionnement.
Programme de sous-marins canadiens de patrouille (PSCP)
- Le 10 juillet 2024, le Canada a annoncé son intention de mobiliser l'industrie pour le renouvellement et l'expansion de sa flotte de sous-marins – en particulier, l'achat d'un maximum de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle, capables de naviguer sous la glace.
- Le 15 septembre 2024, la Demande de renseignements a été publiée, ce qui a permis à l'industrie de participer au processus d'acquisition.
Détails
- La vision Notre Nord fort et libre prévoit l'exploration d'options pour renouveler et élargir la flotte de sous-marins du Canada et soutient le Programme de sous-marins canadiens de patrouille, qui a été annoncé en 2022 avec pour mandat d'étudier les options pour remplacer la classe Victoria existante.
- Les sous-marins sont capables de surveiller discrètement l'évolution des situations au pays et à l'étranger.
- Sur le territoire national, les sous-marins offrent une capacité cruciale et souveraine de protection des forces en mer, au besoin.
- À l'étranger, ces sous-marins peuvent fournir des renseignements importants sur les actions de l'ennemi et des renseignements essentiels pour le ciblage interarmées, ou assurer le largage d'armes ou l'insertion de forces d'opérations spéciales.
- Les trois premiers sous-marins de la classe Victoria ont été mis en service entre 2000 et 2003. Le quatrième sous-marin a subi un incendie pendant son transport vers le Canada, ce qui a retardé son entrée en service dans la Marine royale canadienne jusqu'en 2015.
- La fin de vie de ces sous-marins est prévue pour 2034-2040.
- La modernisation demeure le moyen le plus efficace d'assurer la poursuite des opérations sous-marines de la Marine royale canadienne dans les années 2030.
- Le projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria sera principalement axé sur l'amélioration des trois capacités distinctes suivantes :
- Habitabilité : pour améliorer les conditions d'habitabilité et de fonctionnalité à bord des sous-marins de la classe Victoria.
- Ces changements s'appuieront sur l'ACS Plus et comprendront : l'amélioration de l'accessibilité des espaces de vie, l'amélioration de l'intimité et la création de toilettes non sexistes.
- Capacité de la force interarmées : positionner les sous-marins de la classe Victoria de manière qu'ils apportent une contribution utile aux opérations interarmées qui se déroulent à terre.
- Par exemple, le projet d'atténuation acoustique réduira la signature sonore du sous-marin, rendant ainsi la plateforme moins susceptible d'être détectée.
- Entre-temps, le projet de modernisation du périscope et du réseau de flanc contribuera à accroître la capacité d'effectuer des missions de renseignement, surveillance et reconnaissance.
- Surviabilité : pour assurer la surviabilité des sous-marins de la classe Victoria en cas de menace complexe et évolutive dans un environnement opérationnel en constante évolution.
- Habitabilité : pour améliorer les conditions d'habitabilité et de fonctionnalité à bord des sous-marins de la classe Victoria.
- Le coût annuel actuel d'entretien des quatre sous-marins de la classe Victoria est d'environ 300 à 350 millions de dollars par année et devrait demeurer stable.
- La demande de renseignements pour le Programme de sous-marins de patrouille canadiens comporte trois phases : les premières réponses d'ici le 18 novembre 2024; des échanges en tête-à-tête avec les répondants au cours de l'hiver, puis des réponses finales. La date de clôture du processus est le 28 février 2025.
Projet de capacité des futurs chasseurs
- Ce projet est l'investissement le plus important dans l'Aviation royale canadienne depuis plus de 30 ans.
- Le F-35A sera essentiel pour protéger la sûreté et la sécurité des Canadiens et renforcer la souveraineté dans l'Arctique, en permettant au Canada de respecter ses obligations envers l'OTAN et le NORAD et de renforcer son interopérabilité avec les principaux alliés et partenaires.
- Nous progressons vers l'acquisition d'une première tranche d'aéronefs, les premières livraisons devant débuter en 2026.
- De plus, le Projet d'infrastructures pour les chasseurs de défense du Canada permettra aux Forces armées canadiennes d'être prêtes à recevoir leur nouvelle flotte.
- Nous concevons actuellement des installations pour les escadrons de chasse à Cold Lake et à Bagotville, qui accueilleront ces nouveaux aéronefs.
- Des activités de préparation du site sont déjà en cours dans les deux endroits en vue de la construction des installations.
- Nous sommes convaincus que cet approvisionnement fournira la capacité adéquate à l'Aviation royale canadienne et générera des retombées économiques à long terme et de grande valeur pour le secteur de l'aérospatial et de la défense du Canada pour les décennies à venir.
Faits saillants
Échéancier et budget du projet :
- Budget : 19 milliards de dollars (hors taxes) pour l'acquisition.
- Livraison du premier avion au Canada : 2026 (les huit premiers aéronefs seront utilisés aux États-Unis pour la formation des pilotes canadiens).
- Arrivée du premier avion au Canada : 2028.
- Capacité opérationnelle initiale : 2029.
Produits livrables du projet à ce jour :
- Matériel à long délai de livraison acheté pour soutenir la production de la quantité initiale d'aéronefs canadiens dans les lots de production 18 et 19.
- Les travaux initiaux de conception des infrastructures et de préparation des sites requis pour les installations des escadrons de chasse sont terminés.
Retombées économiques :
- La participation du Canada au Programme de l'avion d'attaque interarmées, un programme multinational dirigé par les États-Unis, a généré plus de 3,1 milliards de dollars américains en contrats pour les entreprises canadiennes depuis 1997.
- Il existe actuellement 36 entrepreneurs actifs sur ce projet au Canada, qui apportent une large gamme d'activités de soutien à la fabrication et d'autres services à la flotte globale des F-35.
Détails
Détails du projet
- Le Projet de capacité future en matière d'avions chasseurs (PCFAC) assurera l'acquisition et la mise en service de 88 avions de chasse de pointe F-35A, ainsi que de l'équipement, des armes, de l'infrastructure, de la technologie de l'information et du soutien connexes, y compris l'instruction et le soutien logiciel.
- Trois variantes de l'aéronef sont en cours de production. Le F-35A est la variante à décollage et atterrissage classiques, tandis que les variantes B et C sont respectivement la variante à décollage et atterrissage courts et la variante sur porte-avion.
- Les premiers appareils seront positionnés au centre de formation des pilotes de F-35A à la Luke Air Force Base, en Arizona, pour permettre la formation des pilotes de l'ARC pendant que le MDN met en place les infrastructures nécessaires pour soutenir la livraison de l'appareil et commencer les opérations au Canada.
Analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)
- De nouvelles infrastructures accessibles pour le F-35A seront conçues avec prise en compte de l'ACS Plus. Cela comprend l'intégration d'une salle d'allaitement, d'une salle multiconfessionnelle et de toilettes et douches inclusives dans les installations des escadrons de chasse. Les installations seront également accessibles aux personnes en situation de handicap et comprendront une zone pour les cérémonies de purification autochtone.
- De plus, le poste de pilotage du F-35 est celui qui peut accueillir la plus grande diversité de pilotes par rapport à n'importe quel avion de chasse existant ou opérationnel, pouvant accueillir des opérateurs pesant de 103 livres à 245 livres.
Considérations relatives aux Autochtones
- L'obligation selon laquelle les ministères et organismes fédéraux doivent attribuer au moins 5 % de la valeur totale de tous les contrats à des entreprises autochtones ne s'applique pas à l'approvisionnement dans le cadre du PCFAC.
- Cet engagement est entré en vigueur après l'envoi de la demande de propositions visant le PCFAC, pendant la phase d'évaluation des propositions. De plus, l'approvisionnement du PCFAC est mené conformément aux ententes entre gouvernements (protocole d'entente et dossiers concernant les ventes de matériel militaire à l'étranger). Par conséquent, il n'est pas assujetti au Programme de marchés réservés aux entreprises autochtones.
- Cela dit, la Défense nationale continue d'explorer les possibilités de partenariat avec les intervenants et les partenaires autochtones par l'intermédiaire du PCFAC, ainsi que des projets d'infrastructure connexes, tels que la construction d'installations à Cold Lake.
Programme de l'avion d'attaque interarmées et Protocole d'entente (PE) sur la production, le soutien et le développement subséquent (PSDS)
- Le Programme de l'avion d'attaque interarmées est un effort de coopération multinationale dirigé par les États-Unis qui vise la fabrication d'un avion chasseur de pointe capable d'assumer plusieurs rôles.
- Les objectifs du Programme de l'avion d'attaque interarmées sont les suivants : développer, produire et maintenir en puissance l'avion chasseur le plus avancé et le plus abordable pour les participants; maximiser les points communs pour atteindre l'abordabilité et l'interopérabilité pour la coalition; mettre en œuvre un système de maintien en puissance mondial pour améliorer continuellement les coûts et le rendement; et promouvoir la participation industrielle des participants.
- Le Canada participe activement au Programme de l'avion d'attaque interarmées depuis son lancement en 1997. En 2006, il est devenu partenaire du PE PSDS, qui a été renouvelé en 2021. Le PE PSDS en vigueur a été renouvelé jusqu'en décembre 2051.
- Jusqu'à maintenant, le Canada a dépensé 809,8 millions de dollars américains pour participer au programme. Le paiement le plus récent s'élevait à 97,3 millions de dollars américains.
- Huit pays partenaires coopèrent dans le cadre du PE PSDS : Australie, Canada, Danemark, Italie, Pays-Bas, Norvège, Royaume-Uni et États-Unis.
- À ce jour, il existe 10 clients tirant parti des ventes militaires étrangères du F-35 : Belgique, Finlande, Allemagne, Israël, Japon, Corée du Sud, Pologne, Singapour, Suisse et République tchèque.
Rapport du directeur parlementaire du budget
- Le 2 novembre 2023, le directeur parlementaire du budget (DPB) a publié un rapport qui comprenait des analyses du développement, de l'acquisition, des opérations et du maintien en puissance, ainsi que des coûts d'aliénation du projet PCFAC.
- Dans son rapport, le DPB estime les coûts d'acquisition à 19,8 milliards de dollars (phase actuelle du projet) et le coût total du cycle de vie à 73,9 milliards de dollars.
- Les constatations du DPB concordent en grande partie avec celles que le MDN a publiées précédemment.
- Les contributions historiques du Canada au protocole d'entente sur le Programme de l'avion d'attaque interarmées (2006) n'ont pas été incluses dans l'établissement des coûts du DPB.
Projet d'hélicoptère maritime : CH-148 Cyclones
- Il est impératif que nos militaires en uniforme disposent de l'équipement dont ils ont besoin pour remplir leur mission.
- Cela comprend le CH-148 Cyclone, un hélicoptère maritime qui opère aux côtés de nos flottes navales.
- Le Cyclone peut être utilisé pour la surveillance de surface et sous-marine, les missions de recherche et sauvetage, le transport tactique, et plus encore.
- À ce jour, 27 hélicoptères Cyclone ont été livrés, et nous attendons avec impatience la livraison du dernier hélicoptère, prévue en 2025.
- Le Cyclone est un aéronef moderne, et toutes les plateformes modernes nécessitent des mises à jour périodiques pour s'assurer que leurs capacités et leurs systèmes de mission conservent une pertinence opérationnelle.
- Les options de mise à niveau du CH-148 Cyclone sont à l'étude afin de déterminer la meilleure voie pour fournir la capacité requise.
Si on insiste sur les problèmes liés aux pales du rotor principal :
- La sécurité de notre personnel en uniforme est primordiale.
- Nous savons qu'un défaut de fabrication a touché les pales du rotor principal installées sur les CH-148 Cyclone en service.
- Dès qu'un problème potentiel a été cerné, nous avons immédiatement effectué une inspection et retiré du service toutes les pales de rotor touchées.
- Toutes les pales touchées ont été retournées au fabricant aux fins de remplacement, et la situation a été entièrement résolue en juin 2024.
Si on insiste sur la disponibilité des pièces de rechange :
- La variante canadienne du CH-148 Cyclone comporte plusieurs pièces uniques.
- Le Canada et les fournisseurs suivent de près les défis liés à la chaîne d'approvisionnement afin d'améliorer la disponibilité des pièces requises.
Si on insiste sur l'augmentation des coûts :
- En mai 2023, le projet s'est vu accorder une autorisation de dépenser supplémentaire pour assurer l'acquisition de nouvel équipement lié à la survie et à la capacité défensive, et pour permettre au Cyclone d'interagir avec les navires de la classe Halifax.
- De plus, des modifications ont été apportées au calendrier du projet pour repousser la date de clôture de 2022 à 2027, ce qui a entraîné des coûts supplémentaires.
Faits saillants
Budget du projet
- Coût d'acquisition : 3,2 milliards de dollars
- Soutien en service jusqu'en 2038 : 5,8 milliards de dollars
Détails du projet
- Attribution du contrat : 2004
- Première livraison : 6 Cyclone en 2015
- Livraisons à ce jour : 27 Cyclone (26 en service)Note de bas de page 1
- Livraison finale : la livraison et l'acceptation des 28 hélicoptères Cyclone devraient être achevées au printemps 2025.
- Capacité opérationnelle totale : septembre 2026
- Durée de vie prévue actuelle : 2043
Détails
- Comme le stipule la politique de défense du Canada, le gouvernement du Canada fait des investissements pour s'assurer que les membres de l'Aviation royale canadienne (ARC) disposent de l'équipement dont ils ont besoin pour remplir leurs missions.
- L'aéronef remplit plusieurs rôles clés, y compris la guerre anti-sous-marine et anti-surface, les secours aux sinistrés, les opérations antidrogue, les patrouilles de pêche et de pollution, les missions de recherche et sauvetage, et les missions internationales de maintien de la paix.
- Le CH-148 Cyclone doit pouvoir opérer à partir de la classe Halifax de la Marine royale canadienne (MRC) et s'intégrer aux futures flottes de la MRC : les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique, les navires de soutien interarmées et le destroyer de la classe Fleuves et rivières.
- De plus, les Forces armées canadiennes ont vérifié que les capteurs intégrés au CH-148 Cyclone correspondent à leurs capacités opérationnelles prévues dans l'Arctique en effectuant une mission de Shearwater à Alert, au Nunavut, qui a permis de déterminer que le Cyclone est capable d'opérer dans le Nord.
- Tous les aéronefs des Forces armées canadiennes sont entretenus et exploités conformément à notre rigoureux Programme de navigabilité.
Problème de rotor principal
- Il n'y a actuellement aucune limite à l'utilisation des Cyclone en lien avec ce problème.
- En juin 2022, le fabricant d'équipement d'origine (FEO) de l'aéronef a avisé la Défense nationale d'un risque de navigabilité touchant 46 pales du rotor principal installées sur des CH-148 Cyclone en service.
- Des inspections préventives récurrentes ont été effectuées jusqu'à ce que toutes les pales suspectes soient retournées au FEO.
- Les pales défectueuses sont immédiatement mises hors service et sont retournées au FEO pour être remplacées.
- En mai 2024, toutes les pales touchées avaient été retournées au fabricant et la situation était considérée comme résolue.
Problème de fissuration de la queue
- En novembre 2021, lors de travaux de maintenance courante, la Défense nationale a détecté des fissures dans la queue de 21 aéronefs CH-148 Cyclone. Des réparations ont été effectuées immédiatement sur tous les aéronefs avec le soutien du constructeur, Sikorsky.
- Depuis que les fissures ont été découvertes, Sikorsky a travaillé en étroite collaboration avec les techniciens et les ingénieurs de la Défense nationale et a déterminé qu'elles sont le résultat des efforts structuraux causés en vol par les supports des antennes de mesures de soutien électronique et de SATCOM.
- Sikorsky a trouvé une solution de conception à long terme consistant à remplacer la zone structurale subissant la contrainte supplémentaire par une conception plus robuste utilisant un matériau plus épais.
Le point sur les recommandations du Rapport d'enquête sur la sécurité des vols
- Depuis la publication du Rapport d'enquête sur la sécurité des vols (RESV) CH148822 en juin 2021, des travaux ont cours pour donner suite aux recommandations de mesures incluses dans le rapport.
- En réponse aux recommandations du RESV et à la suite d'essais indépendants effectués par Sikorsky et l'ARC, une solution technique a été trouvée. Cette solution consiste en des modifications logicielles permettant ce qui suit :
- Fournir une plus grande latitude pour manœuvrer l'aéronef en toute sécurité dans l'éventualité où le directeur de vol devait être remplacé, y compris une fonction de débranchement automatique et un avertissement en cas de conditions dangereuses;
- Intégrer des améliorations visuelles au système d'indicateurs afin d'accroître la sensibilisation des pilotes.
- Le MDN a commencé la certification de navigabilité de la modification de conception, a effectué avec succès des essais au sol en novembre 2023 et des vols d'essai en juin 2024, puis est passé à la phase de mise en œuvre à l'échelle de la flotte.
Acquisition de Véhicules Utilitaires Légers (VUL)
- La Défense nationale a pour priorité de veiller à ce que nos soldats soient dotés d'un équipement moderne et efficace.
- La nouvelle flotte de véhicules utilitaires légers remplacera les plateformes des véhicules utilitaires légers à roues en service (versions militaires des Mercedes G-Wagon et Chevrolet Silverado), qui approchent de la fin de leur durée de vie opérationnelle.
- Les nouveaux véhicules offriront une plus grande mobilité et surviabilité que les plateformes actuelles.
- Ils pourront être utilisés dans des rôles de combat, de soutien au combat et de soutien logistique du combat dans l'ensemble du spectre des opérations.
Si on insiste sur les retards dans l'approvisionnement en VUL :
- Ce projet en est actuellement à l'étape de la définition, au cours de laquelle la Défense nationale détermine comment l'option privilégiée sera acquise pour produire les résultats opérationnels voulus dans les délais et le budget prévus.
- L'Équipe de la Défense travaille en étroite collaboration avec les fabricants afin que les véhicules répondent aux exigences, fonctionnent comme prévu et soient sécuritaires pour nos militaires.
Faits saillants
Coût estimé : 250 à 499 millions de dollars
Calendrier prévu :
- Étape de définition – En cours
- Début de la mise en œuvre – 2027-2028
- Capacité opérationnelle initiale – 2029-2030
- Capacité opérationnelle totale – 2033-2034
L'invitation à se qualifier est terminée; six fournisseurs qualifiés ont été sélectionnés et possèdent l'expertise et la capacité requises pour livrer les véhicules. Il s'agit d'une étape importante dans nos efforts pour renforcer de façon significative la capacité des FAC.
Sacs de couchage des FAC
- Nos gens sont la clé de tout ce que font les Forces armées canadiennes pour s'acquitter de leur mandat.
- Ayant pris connaissance des préoccupations des militaires au sujet des sacs de couchage, la Défense nationale a pris des mesures immédiates.
- Cela comprenait la fourniture d'équipement de protection thermique supplémentaire au personnel.
- Nous prévoyons également faire l'acquisition d'un système de sac de couchage pour très grand froid afin que nos militaires soient protégés dans toutes les conditions climatiques.
- Une demande de propositions a récemment été publiée à l'intention de l'industrie pour faire avancer ce projet.
Faits saillants
Système de sac de couchage polyvalent et prochaines étapes
- La valeur totale du contrat de système de sac de couchage polyvalent (SSCP) est de 34,8 millions de dollars (taxes comprises). Le SSCP demeure une composante essentielle du système de couchage des Forces armées canadiennes et devrait rester en service pendant de nombreuses années.
- Le SSCP est conçu pour les conditions contrôlées subarctiques et se compose d'un sac intérieur, d'un sac extérieur et d'une doublure. Après que les problèmes initiaux ont été soulevés, un questionnaire a été distribué aux utilisateurs pour évaluer l'interopérabilité, la robustesse, le confort, l'ajustabilité, la fiabilité et l'efficacité opérationnelle.
- Dans leurs commentaires, les militaires ont indiqué que le système n'offrait pas une protection thermique adéquate lorsqu'il était utilisé dans des conditions d'abri rudimentaire au milieu de l'hiver. Pour atténuer les préoccupations, les unités opérant dans des environnements extrêmes ont reçu des fournitures supplémentaires, y compris des couvertures isothermiques et des matelas gonflables.
- Une demande de propositions a été publiée le 22 juillet 2024 dans le cadre d'une initiative d'acquisition de systèmes de sac de couchage pour très grand froid. Ce processus d'approvisionnement complétera le SSCP, en garantissant que l'équipement fourni est adapté à toutes les conditions climatiques.
Détails de la page
- Date de modification :