Infrastructures et environnement
Sur cette page
Infrastructure des bases et des escadres
- Le portefeuille des biens immobiliers de la Défense est un catalyseur essentiel et un atout stratégique pour les Forces armées canadiennes.
- C'est un facteur important dans nos efforts de recrutement et de rétention, car c'est là que nos employés vivent, travaillent, s'entraînent, agissent et que sont entreposés notre équipement et nos armes.
- Nous savons que des investissements importants sont nécessaires pour fournir à nos membres l'infrastructure moderne dont ils ont besoin.
- C'est pourquoi la Défense nationale a élaboré la Stratégie sur le portefeuille immobilier de la Défense, qui établit une vision à long terme pour centraliser et moderniser notre portefeuille de biens immobiliers.
- Cette stratégie permettra à l'Équipe de la Défense de relever les défis liés à l'abordabilité et à la durabilité du portefeuille, d'améliorer les capacités militaires et de mieux appuyer les opérations.
- De plus, la Stratégie appuie l'avancement d'autres priorités clés du gouvernement du Canada, y compris la résilience aux changements climatiques et la promotion de la réconciliation avec les peuples autochtones.
Si l'on insiste sur l'entretien et la mise à niveau de l'infrastructure de la Défense :
- L'amélioration de tous les biens qui ne sont pas dans un état convenable n'est pas nécessairement rentable; par conséquent, certains biens peuvent devoir être démolis et reconstruits plutôt que réparés.
- D'autres biens pourraient devoir être regroupés afin que la Défense nationale puisse les gérer et les entretenir plus efficacement.
- La Défense nationale continuera d'entretenir et d'améliorer l'infrastructure militaire partout au Canada, y compris les bâtiments, les routes, les logements militaires, les jetées et plus encore.
Faits saillants
Portefeuille de biens immobiliers de la Défense :
- 2,2 millions d'hectares de terrain (presque quatre fois la superficie de l'Île-du-Prince-Édouard)
- 12 000 logements résidentiels
- 5 500 km de routes (environ la distance de Calgary à Halifax)
- 21 000 immeubles
- 25 % des actifs ont plus de 50 ans
- Il y a des installations pour les opérations, l'instruction, le bien-être et la logistique
- Actifs construits d'une valeur de 28,4 milliards de dollars
- 19 788 ouvrages
- 10 millions de m2 de surface de plancher (519 000 m2 relèvent de SPAC)
- Budget de fonctionnement annuel d'environ 2 milliards de dollars
Entretien différé :
- Le portefeuille de la Défense compte actuellement environ 8,2 milliards de dollars en entretien différé, y compris un certain nombre de biens qui ne sont pas considérés comme étant dans un état convenable (c.-à-d. que le bien a un mauvais rendement financier ou ne correspond pas aux objectifs stratégiques de la Défense nationale).
- L'amélioration de ces biens pour qu'ils soient dans un état convenable coûterait entre 1 et 1,5 milliard de dollars.
Détails
- Une grande partie du portefeuille des biens immobiliers existant n'a pas été conçue pour les besoins opérationnels d'aujourd'hui. De plus, une part importante des actifs sont en fin de cycle de vie et seront dans un état « critique » d'ici 2030.
- L'état du portefeuille est conforme à celui de l'ensemble du portefeuille immobilier du gouvernement du Canada, car la moyenne d'âge des biens est en hausse, l'état général du portefeuille se détériore, les coûts d'entretien reportés continuent d'augmenter et la fonctionnalité ainsi que l'adéquation du portefeuille diminuent.
- Des efforts continus sont en cours pour améliorer l'état des actifs afin d'atténuer le risque d'incidents qui auraient une incidence sur l'infrastructure et la préparation opérationnelle en plus de poser des risques pour la santé et la sécurité.
- Grâce à la modernisation du portefeuille, la Défense nationale augmente également l'efficacité énergétique des infrastructures de défense, réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) et fournit des installations vertes modernes pour soutenir le personnel.
- La Défense nationale a mis en place des contrats de rendement énergétique, a nommé des gestionnaires de l'énergie dans les bases et les escadres nationales, a acheté de l'énergie propre, a procédé à l'écologisation des parcs automobiles de véhicules légers et a investi pour construire des bâtiments écologiques ou mettre à niveau les bâtiments existants.
- En date de 2022-2023, la Défense a réduit les émissions de GES des bâtiments et des véhicules non militaires d'environ 36 % comparativement à 2005.
- La réalisation des objectifs stratégiques de la Stratégie sur le portefeuille immobilier de la Défense (SPBID) dépend d'un suivi, d'un rapport et d'une évaluation de la performance efficaces. Voici quelques-uns des principaux objectifs de la stratégie :
But |
Cible |
Échéancier |
---|---|---|
1 |
70 % de l'infrastructure totale dans un état passable ou meilleur |
2032 |
2 |
20 % de mètres carrés du portefeuille recapitalisé par rapport à 2022 (selon les dernières normes et les codes du bâtiment applicables) |
2032 |
3 |
20 % de mètres carrés du portefeuille de bureaux de la RCN réduits par rapport à 2022 |
2032 |
4 |
100 % des engagements immobiliers de la Stratégie énergétique et environnementale de la Défense (SEED) atteints/dépassés |
En cours |
5 |
≥5 % de la valeur globale des contrats liés aux biens immobiliers attribués aux entreprises autochtones |
En cours |
- Pour l'AF 2024-2025, la Défense nationale est en voie de dépenser plus de 351 millions de dollars en investissements dans des projets d'immobilisations mineurs dans l'infrastructure existante. Cet investissement comprend des réparations et des révisions majeures de l'infrastructure existante et la réfection des capacités existantes dont la valeur de projet est inférieure à 10 millions de dollars. Cet investissement est une diminution par rapport aux 509 millions de dollars dépensés au cours de l'exercice 2023-2024, mais en harmonie avec la moyenne des deux années précédentes, soit 373 millions de dollars au cours de l'exercice 2022-2023 et 332 millions de dollars au cours de l'exercice 2021-2022. Sont inclus les investissements suivants :
- 16 millions de dollars en investissements dans les champs de tir et les secteurs d'entraînement;
- 15 millions de dollars en investissements dans les installations portuaires;
- 41 millions de dollars en investissements dans les aérodromes, y compris la réfection des aérodromes et la réparation des bâtiments connexes;
- 31 millions de dollars pour les travaux municipaux de réparation et de réfection, tels que les routes et les services publics.
Exemples d'importants projets d'infrastructure récents à la Défense
- Prix de conception-construction modifiée en novembre 2023 pour le Centre d'instruction et d'intégration au combat de 188 millions de dollars à la BFC Halifax. Une fois terminée, cette installation abritera des systèmes d'instruction de pointe et deviendra une installation essentielle pour former le personnel en vue des futures opérations des navires de combat canadiens.
- Début de la construction d'une nouvelle installation de recherche sur le comportement neurologique d'environ 1 400 m2, d'une valeur de 44 millions de dollars. Le projet permettra à RDDC Suffield d'étudier la prévention, le traitement et l'amélioration à long terme de la protection contre les explosions et le traitement des explosions pour les militaires des FAC.
- Construction de nouvelles installations et réfection des installations existantes au Centre d'entraînement de Dwyer Hill (CEDH) de la FOI 2 à Ottawa, en Ontario. Le projet de 1,4 milliard de dollars fournira l'infrastructure nécessaire spécialement conçue pour répondre aux exigences de disponibilité opérationnelle élevée de la FOI 2
- La construction en cours du projet de réfection de la jetée A/B au chantier naval de la BFC Esquimalt, en Colombie-Britannique. Les travaux de l'AF 2024-2025 comprennent l'achèvement de la construction de la jetée B et le début de la construction de la jetée A, en commençant par la démolition de la jetée existante. Ce projet devrait coûter entre 500 millions de dollars et un milliard de dollars et améliorera l'accès au site pour les services publics et les routes et remplacera les deux grues à tour fixes préexistantes des anciennes jetées.
- Achèvement de la nouvelle installation du Régiment d'opérations spéciales du Canada de 319 millions de dollars, qui fournit de l'espace opérationnel, des installations d'entraînement, des zones de maintenance des véhicules, des installations d'entreposage et des installations médicales pour le Régiment à la Base des Forces canadiennes de Petawawa en Ontario.
Infrastructures et approvisionnement dans le Nord
- Conformément à ce qui est précisé dans notre politique de défense mise à jour, la Défense nationale prend au sérieux la souveraineté et la sécurité dans le Nord et est déterminée à défendre les intérêts canadiens au pays et dans tout l'Arctique.
- C'est pourquoi, comme nous l'avons annoncé en 2022, nous investissons 38,6 milliards de dollars sur 20 ans pour moderniser la contribution du Canada au NORAD, avec des investissements clés dans nos régions du Nord pour renforcer la surveillance et la capacité de soutenir les opérations.
- En août dernier, j'ai visité Inuvik, dans les Territoires du Nord-Ouest, où j'ai eu l'occasion de souligner les investissements dans les infrastructures de défense.
- Par exemple, la modernisation du NORAD comprendra la mise à niveau de l'infrastructure à plusieurs lieux d'opérations avancés, et dans une base d'opérations déployées dans le Nord canadien, dans le cadre des infrastructures dans les bases nordiques du NORAD.
- Également en août, le gouvernement a annoncé le début de la construction d'une nouvelle installation du secteur de riposte rapide à la Base des Forces armées canadiennes Bagotville.
- Cette installation, et d'autres installations semblables, permettront aux militaires des Forces armées canadiennes de positionner et de déployer la flotte d'avions de combat F-35 du Canada à l'appui des opérations du NORAD.
- Plus tôt cette année, le gouvernement du Canada a acheté le hangar vert à Inuvik, ce qui permettra à l'Aviation royale canadienne d'être plus en mesure d'entreposer et d'exploiter des aéronefs dans l'Arctique.
- De plus, conformément à ce qui a été annoncé dans la stratégie Notre Nord, fort et libre, nous investissons 218 millions de dollars dans des centres de soutien opérationnel dans le Nord afin de mieux assurer la souveraineté du Canada en établissant une plus grande présence tout au long de l'année dans l'Arctique et le Nord.
Si l'on insiste sur les retards pour l'installation navale de Nanisivik :
- Un contrat de soutien en service sur place est requis pour apporter du carburant sur le site et pour exploiter l'installation, et ces exigences sont en cours d'évaluation.
- Le plan de travail pour 2024 corrigera les lacunes finales de l'installation, qui nécessitent des travaux mineurs qui n'ont pas été achevés pendant la construction et la mise en service, achevées en 2023.
- Les travaux d'infrastructure dans l'Arctique posent de nombreux défis, y compris des défis logistiques complexes.
- Entre-temps, un entrepreneur en entretien des installations maintiendra l'installation navale de Nanisivik dans son état actuel.
Si l'on insiste sur le projet de prolongement de la piste de l'aéroport d'Inuvik :
- Dans le cadre de nos efforts visant à renforcer les capacités dans le Nord, la Défense nationale a engagé 230 millions de dollars pour l'extension de la piste de l'aéroport d'Inuvik.
- Le projet devrait être achevé au cours de l'année financière 2027-2028.
Faits saillants
- Le budget de 2024 propose des investissements de base de 8,1 milliards de dollars sur 5 ans, à compter de 2024-2025, et de 73,0 milliards sur 20 ans dans le ministère de la Défense nationale (MDN), le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et Affaires mondiales Canada (AMC), afin que le Canada soit prêt à réagir aux menaces mondiales et à protéger le bien-être des militaires des Forces armées canadiennes. Ces investissements incluent :
- Un financement de 549,4 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2025-2026, et 267,8 milliards de dollars au cours des années à venir, afin de permettre au MDN de remplacer le matériel de télécommunications par satellite du Canada dans le monde, de faire l'acquisition de nouveaux hélicoptères tactiques, de capacités de missiles à longue portée pour l'Armée de terre et d'aéronefs d'alerte lointaine aéroportée, et de réaliser d'autres investissements pour défendre la souveraineté du Canada.
- Un financement de 941,9 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2025-2026, et de 16,2 milliards de dollars au cours des années à venir, pour permettre au ministère de la Défense nationale de s'assurer que les infrastructures militaires peuvent soutenir l'équipement et les opérations modernes.
- Budget de 2022 : alloue 6,1 milliards de dollars sur cinq ans, avec 1,3 milliard de dollars d'amortissement restant et 1,4 million de dollars par la suite, pour accroître les capacités de défense, améliorer la défense continentale et soutenir les engagements envers nos alliés.
- Budget de 2021 : alloue un montant initial de 252,2 millions de dollars sur cinq ans, avec 160 millions de dollars d'amortissement restant et 0,6 million de dollars par la suite, à partir de 2021-2022, pour jeter les bases de la défense continentale et la modernisation du NORAD.
Détails
Initiatives visant à améliorer la capacité des Forces armées canadiennes (FAC) à mener des opérations dans le Nord
- Renforcement de la surveillance des approches dans le Nord grâce à des investissements dans la connaissance de tous les domaines, les capacités de surveillance et de communication spatiales, l'amélioration des bases nordiques et les capacités de soutien qui étendront la portée des FAC dans le cadre de la modernisation du NORAD.
- Dans le cadre de ce plan, la Défense nationale travaille actuellement à la mise à niveau de l'infrastructure des FAC à trois emplacements avancés d'opérations dans le Nord canadien (Inuvik, Yellowknife et Iqaluit) et à la base de déploiement de la 5e Escadre Goose Bay, dans le cadre de l'initiative d'infrastructures dans les bases nordiques du NORAD.
- Les améliorations pourraient comprendre des modifications de piste, l'amélioration des terrains d'aviation, des hangars, des dépôts de munitions, des entrepôts, des opérations et des installations de survie sur place. Cela favorisera une présence plus solide du NORAD et des FAC au besoin, avec des possibilités d'accès communautaire et d'utilisation des installations, dans la mesure du possible.
- Les activités de mobilisation auprès des partenaires autochtones et locaux concernant le NORAD et la planification des infrastructures dans les bases nordiques ont commencé en 2022 et une collaboration soutenue se poursuivra à mesure que les projets progresseront.
- D'un autre côté, la Défense nationale améliore ses capacités spatiales de recherche et sauvetage (SAR) à l'échelle mondiale en contribuant au système SAR en orbite terrestre moyenne. La Défense nationale construit deux terminaux SAR au sol au Canada et fournit des répéteurs SAR sur un système satellite, ce qui augmente considérablement la portée de détection des balises de détresse.
Projet de prolongement de la piste de l'aéroport d'Inuvik
- Dans le cadre de nos efforts visant à renforcer les capacités dans le Nord, la Défense nationale a engagé 230 millions de dollars pour l'extension de la piste de l'aéroport du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest à Inuvik.
- Le projet devrait être achevé au cours de l'année financière 2027-2028 et verra le prolongement et l'amélioration de la piste d'Inuvik. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a confié les travaux à contrat à une co-entreprise autochtone réunissant la Inuvialuit Regional Corporation et le Gwich'in Tribal Council.
Installation navale de Nanisivik
- En 2007, le gouvernement a annoncé son intention de transformer le port en eau profonde de Nanisivik en un centre logistique qui servirait de station d'amarrage et de ravitaillement pour la Marine royale canadienne et d'autres navires gouvernementaux, et permettrait de renforcer la présence de la marine dans le Nord.
- La construction de l'installation navale de Nanisivik au Nunavut est presque terminée. Le rôle principal de l'installation sera de ravitailler les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique de la Marine royale canadienne pendant la saison navigable, tout en continuant d'offrir à la Garde côtière canadienne un soutien en matière de ravitaillement, et une capacité d'entreposage pour les missions de réapprovisionnement.
- Le rapport du Bureau du vérificateur général de 2022 sur la surveillance des eaux arctiques indique que l'installation navale de Nanisivik (INN) ne sera pas équipée de réservoirs de carburant chauffés, ce qui limitera sa période d'exploitation à environ quatre semaines par an.
- L'installation étant située dans l'Arctique, la période annuelle d'exploitation s'étend généralement du début du mois d'août à la fin du mois d'octobre, en fonction de la couverture de glace et des températures. Tant que les eaux sont navigables et que l'installation est accessible, le site est ouvert aux navires. Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à la durée de la saison d'exploitation des installations.
- Après avoir consulté la collectivité d'Arctic Bay, la Défense nationale a indiqué qu'il n'y aurait pas de brise-glace près de l'installation pour assurer l'accès de la collectivité aux eaux gelées et protéger la faune. Tant que les eaux sont navigables et que l'installation est accessible, le site est ouvert aux navires.
- En outre, l'INN exige que le carburant soit expédié au début de la saison et retiré à la fin de celle-ci. La barge de ravitaillement ne peut généralement pas accéder à l'INN avant le début du mois d'août en raison de la couverture de glace. En fonction des températures de fin septembre, le carburant peut commencer à s'épaissir, car les réservoirs et les conduites de carburant ne sont pas chauffés, ce qui limite la capacité de la Marine à utiliser le carburant. À ce moment-là, le carburant doit être retiré des réservoirs.
Détails de la page
- Date de modification :