Flers-Courcelette

Des soldats canadiens sur un camion à moteur rentrent victorieux de la bataille de Courcelette [batailles de la Somme]. Certains montrent des trophées de guerre, comme des casques d’acier allemands et des pickelhaube (casques en cuir à pointe). Septembre 1916.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3404741)

Première Guerre mondiale

Date

15-22 septembre 1916

Paramètres géographiques

De la vallée des Combles à Hardecourt; de là, route vers Maricourt — Fricourt — Bécourt — Albert (exclu); de là, la rivière Ancre

Contexte

Honneur de bataille intégrant l’incident tactique « Saisie de Martinpuich », qui est officiellement appelé « Bataille de Flers-Courcelette » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les batailles de la Somme ».Note de bas de page 1

Description

L’honneur « Flers-Courcelette » a été attribué aux unités du Corps expéditionnaire britannique qui ont participé à l’offensive de septembre sur la Somme. Il s’agissait d’un assaut mené par deux armées entre Les Combles et Thiepval qui a commencé le 15 septembre. Le Corps canadien (lieutenant-général sir J.H.G. Byng), sur le flanc droit de l’Armée de réserve, reçoit l’ordre de prendre le secteur entourant le village de Courcelette. La 2e Division canadienne (major-général R.E.W. Turner, VC) attaque de part et d’autre de la route d’Albert à Bapaume, dans le but de prendre le village de Courcelette, tandis que la 3e Division (major-général L.J. Lipsett) attaque sur sa gauche afin d’assurer la protection du flanc. Le plan britannique global comprend l’utilisation d’un barrage d’artillerie roulant et le recours à une nouvelle doctrine qui fragmente l’avance en une série de bonds successifs de l’infanterie. Pour la première fois, les « chars », ces armes très secrètes, doivent être utilisés au cours de l’attaque. L’offensive canadienne est lancée sous ce barrage roulant et, dans le secteur de la 2e Division, la 6e (brigadier-général H.D.B Ketchen) et la 4e (brigadier-général R. Rennie) brigade effectuent le premier bond, prenant ainsi le contrôle d’une ligne près d’une ancienne sucrerie. À ce stade, il y a une courte pause pour permettre à la 5e Brigade (brigadier-général A.H. Macdonell) d’avancer et de pousser l’attaque jusqu’à la route entre Courcelette et Martinpuich. Sur la gauche, la 8e Brigade (brigadier-général J.H. Elmsley) prend la partie allemande de la ligne de tranchées allemande Fabeck Graben, que la 7e Brigade (brigadier-général A.C. Macdonell) repousse ensuite plus à l’est vers Courcelette, que la 5e Brigade est en train d’attaquer. Au cours de l’attaque, la Division canadienne est également appuyée par la 1re Brigade de mitrailleuses motorisée nouvellement formée qui, en dépit de son nom, est une unité et non une formation. Les Allemands, repoussés de leurs positions, mènent plusieurs contre-attaques contre les Canadiens. Beaucoup d’entre elles ont d’importantes répercussions sur le village de Courcelette, qui constitue un point culminant dans la ligne, mais celui-ci est défendu avec succès par le 22e Bataillon. Le 18 septembre, la 1re Division canadienne (major général A.W. Currie) relève la 5e  Brigade sur la ligne de front et continue à repousser les contre attaques allemandes. La 1re Brigade canadienne (brigadier-général G.B. Hughes) lance une autre petite attaque devant Courcelette le 22 septembre, repoussant les Allemands de 500 verges de plus. Au cours de son premier assaut majeur à la Somme, le Corps canadien a mené une opération réussie, ayant avancé de plus d’un mille, mais ayant toutefois subi plus de 7 000 pertes. L’offensive britannique globale a eu un succès limité. Bien qu’elle ait été réussie entre Courcelette et Flers au sud, le village des Combles, encore plus au sud, n’a pas été saisi, et la percée tant espérée n’a pas eu lieu.

Sir Julian Byng, officier général commandant du Corps canadien, juin 1916-juin 1917. Lieu inconnu. Mai 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3213526)

Major-général L.J. Lipsett, commandant de la 3e Division canadienne. Camblain l’Abbé. Mai 1918.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3218379)

Le brigadier-général Robert Rennie, alors qu’il était major-général dans les années 20.
Avec la permission de John Stephens, conservateur, The Queen’s Own Rifles of Canada Regimental Museum

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

De gauche à droite, le général James Elmsley, le lieutenant-gouverneur Lionel Clarke et Reginald S. Timmis, assistant à l’ouverture du Parlement provincial, à Toronto (Ont.), en 1920. Inscription sur le carton de montage, sous la photo : le général Elmsley, le lieutenant-gouverneur Lionel Clarke et moi-même, cmdt de la garde d’honneur montée. Ouverture du Parlement provincial, à Toronto. 1920.
Source : Timmis, Reginald Symonds, 1884-1968; collection Baldwin; Toronto Reference Library 995-1-10-13a

Lieutenant-général R.E.W. Turner, V.C. Lieu inconnu. 1914-1919.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 007941 (No MIKAN 3221894)

Le brigadier-général Huntly D.B. Ketchen commandait la 6e Brigade d’infanterie canadienne. Portrait assis. Octobre 1917.
Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3217396)

Le major-général sir Archibald Cameron Macdonell a été officier général commandant de la 1re Division canadienne à partir de juin 1917. Date et lieu inconnus.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3218799)

Le brigadier-général Garnet Hughes (1re Brigade d’infanterie canadienne), fils de Sam Hughes, ministre de la Milice et de la Défense. Plus tard en 1916, le brigadier-général G. Hughes recevra une promotion qui l’amènera à commander la 5e Division canadienne (affectation administrative). Photographie prise en juillet 1916. Lieu inconnu.
Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 000356; (No MIKAN 3216967)

Carte montrant l’attaque du Corps canadien sur Courcelette, le 15 septembre 1916.
Source : Carte de Nicholson, dans Le C.E.C, 1914-1919; p. 184.

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Unités dissoutes

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