Valenciennes

Première Guerre mondiale

Vue de Valenciennes (France)

Vue de Valenciennes (France) avant l’entrée des Canadiens dans la ville le 1er novembre 1918. On peut voir des incendies allumés par les Allemands.
Canada. Min. de la Défense nationale / Bibliothèque et Archives Canada/PA-003623; (No MIKAN 3329396)

Date

1er-2 novembre 1918

Paramètres Géographiques

Route Bavai-Cambrai jusqu’à Vendegies; de là, le cours d’eau jusqu’à Monchaux-sur-Écaillon; de là, une ligne vers Haveluy (exclu) — Bellaing (exclu) — Aremberg (exclu); de là, le long de la lisière sud des forêts de Vicoigne et de Raismes

Contexte

Honneur de bataille intégrant l’incident tactique « Prise du mont Houy », qui est officiellement appelé « Bataille de Valenciennes » et qui fait lui-même partie de « La progression finale »Note de bas de page 1.

The first Canadian patrol entering Valenciennes from the West.

Entrée de la première patrouille canadienne à Valenciennes (France), en provenance de l’ouest. Novembre 1918.
Source : Canada. Min. de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-003356 (No MIKAN 3522309)

Description

Au cours des derniers jours d’octobre 1918, les forces allemandes continuent de se retirer le long de la partie nord du front occidental, suivies de près par les troupes britanniques, qui comprennent le Corps canadien (lieutenant-général sir A.W. Currie) de la Première Armée britannique. Les deux camps sont épuisés, mais ils sont tous deux conscients d’avoir atteint la dernière ligne défensive allemande, la ligne Hermann, dont la base est la ville de Valenciennes. Les défenses de Valenciennes sont établies sur le canal de l’Escaut, qui coule le long du côté ouest de la ville. En examinant la situation opérationnelle, il devient évident que le mont Houy, colline de 60 mètres de haut située à un peu plus d’un kilomètre au sud de la ville, est l’élément clé. Les Britanniques attaquent le mont Houy, bien défendu, mais en raison de leur faiblesse, ils ne parviennent pas à s’en emparer. Le commandant du Corps canadien, sir Arthur Currie, offre alors d’accomplir la tâche. Au moyen de 303 canons de divers calibres, les artilleurs canadiens font pleuvoir une avalanche de tirs d’artillerie sur le mont Houy. Au cours de l’assaut que mène ensuite l’infanterie, celle-ci découvre plus de 800 ennemis morts sur la position tandis que 1 800 autres soldats ennemis se rendent aux quatre bataillons canadiens qui attaquent. La progression se poursuit rapidement jusque dans la ville elle-même. Cette nuit-là, des équipes de nettoyage patrouillent dans la ville. L’une d’elles se trouve impliquée dans un échange de feu au cours duquel quatre Canadiens s’en prennent à quelque 60 Allemands et qui se termine par la reddition des Allemands. C’est également pendant ce combat qu’est méritée la dernière Croix de Victoria à avoir été attribuée à un Canadien durant la Grande Guerre. Malheureusement, le sergent Hugh Cairns ne l’obtiendra qu’à titre posthume.

Carte géographique de Valenciennes

Carte décrivant l’avance du Corps expéditionnaire canadien dans la ville de Valenciennes (France). 1er-2 novembre 1928.
Source : Carte de Nicholson, dans Le CEC, 1914-1919. p. 512

Lieutenant-général Currie

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites à l’ordre de bataille supplémentaire

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