Ypres, 1915

Première Guerre mondiale

Croquis de la bataille de Frezenberg

Croquis de la bataille de Frezenberg, 8 mai 1915.
Source : Croquis de Nicholson, dans Le CEC, 1914-1919, p. 97.

Date

22 avril – 25 mai 1915

Paramètres géographiques

Le canal Comines – Ypres jusqu’à Voormezeele, puis la route vers le château de Vlamertinghe – le château d’Elverdinghe – Boesinghe – Langemarck

Contexte

Honneur de groupe intégrant la « Bataille de la crête de Gravenstafel », la « Bataille de Saint Julien », la « Bataille de la crête de Frezenberg » et la « Bataille de la crête de Bellewaarde », qui est officiellement appelé « Les batailles d’Ypres, 1915 » et qui fait lui-même partie des « Opérations d’été, 1915 (mars – octobre) »Note de bas de page1.

Description

L’honneur « Ypres 1915 » a été attribué à des unités canadiennes pour leurs actions visant à assurer la défense contre les attaques allemandes lancées en avril 1915. À la mi-avril 1915, la 1re Division canadienne (lieutenant-général E.A.H. Alderson) s’empare d’une section de la ligne de front au nord-est de la ville d’Ypres même. Le 22 avril, l’Armée allemande mène sa première attaque au gaz, sur le front d’Ypres, à Gravenstafel. La concentration de gaz est dirigée sur la gauche de la partie canadienne de la ligne de front, où les troupes coloniales françaises et l’artillerie britannique contrôlent le secteur. Tandis que les Allemands attaquent derrière le nuage de gaz et à travers celui-ci, les troupes françaises se replient, étant incommodées par l’arme chimique qui diminue de toute évidence leur capacité à défendre le terrain et ne disposant d’aucune défense contre celle-ci. Cette retraite ouvre une large brèche dans le flanc gauche des troupes canadiennes, ce qui force la division à protéger ce flanc en plus de la ligne devant sa position. Les Canadiens continuent de se défendre avec détermination contre les attaques allemandes sur le flanc gauche, et plusieurs de leurs contre-attaques sont menées avec au moins un certain succès local. La plus importante contre-attaque a lieu dans la nuit du 22 au 23 avril contre le Bois des cuisiniers, dans le but de reprendre des canons britanniques. Les actions de la 1re Division canadienne empêchent les Allemands de percer la ligne de front britannique. Les Allemands lancent une deuxième attaque le 24 avril, dirigée contre les positions canadiennes près de Saint-Julien. Cette deuxième attaque au gaz touche la 2e (brigadier-général A.W. Currie) et la 3e (brigadier-général R.E.W. Turner) Brigade canadienne. Bien qu’elles soient durement éprouvées par le gaz, les troupes avant combattent vaillamment pour maintenir leurs positions, mais la division canadienne est forcée de se replier au sud de Saint-Julien. Des renforts britanniques aident à stabiliser la situation, et la ligne de front est toujours maintenue à l’avant d’Ypres. La principale attaque allemande suivante fait intervenir le Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, qui fait alors partie de la 27e Division britannique. Le PPCLI participe à deux actions visant à repousser de violentes attaques allemandes le long de la crête de Belewaarde, du côté est d’Ypres. La plus remarquable est la défense de la crête de Frezenberg, assurée avec détermination par le PPCLI le 8 mai. Les efforts des Allemands pour s’emparer de la ville d’Ypres en 1915 prendront fin plus tard ce mois-là.

Carte de l’attaque aux gaz sur Ypres.

Carte de l’attaque aux gaz sur Ypres, 22 avril 1915.
Source : Carte de Nicholson, dans Le CEC, 1914-1919, p. 74.

Sketch depicting the counter-attack in Kitchener’s Wood

Croquis de la bataille de Frezenberg, 8 mai 1915. 
Source : Croquis de Nicholson, dans Le CEC, 1914-1919, p. 97.

Lieutenant-général R.E.W. Turner

Lieutenant-général R.E.W. Turner, V.C. Lieu inconnu. 1914-1919.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA 007941 (No MIKAN 3221894)

Lieutenant-général Edwin Alfred Hervey Alderson

Lieutenant-général Edwin Alfred Hervey Alderson (1859-1927), commandant, Première Division canadienne (1914-1915), commandant, Corps d’armée canadien (1915 1916) et inspecteur général, Forces canadiennes (1916-1918). Lieu inconnu. 1915.
Source : Bibliothèque et Archives Canada/C-49485 (No MIKAN 3212819)

Lieutenant-général Currie

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Unité dissoute

Détails de la page

Date de modification :