Transition ministérielle avril 2025

Table des matières

  1. Vue d'ensemble du portefeuille de la Santé
    1. Fiche synthèse : vue d'ensemble du portefeuille de la Santé et du rôle du gouvernement fédéral en matière de santé
    2. Le portefeuille de la Santé : un partenaire pour la santé de tous les Canadiens
  2. Organisations du portefeuille de la Santé
    1. Santé Canada
    2. Agence de la santé publique du Canada
    3. Instituts de recherche en santé du Canada
    4. Agence canadienne d'inspection des aliments
    5. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
    6. Finances du portefeuille de la Santé
  3. Législation et prise de décision au sein du portefeuille de la Santé
    1. Législation clé
    2. Aperçu des responsabilités législatives et réglementaires
    3. Surveillance réglementaire des produits
  4. Relations Autochtones/fédérales/provinciales/territoriales
    1. Vue d'ensemble des rôles et des relations du AFPT dans le domaine de la santé
    2. Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé
    3. Vue d'ensemble de la santé Autochtone
  5. Relations avec les acteurs du système de santé
    1. Aperçu des organisations pancanadiennes de santé
    2. Autres acteurs clés et parties prenantes dans le domaine de la santé
  6. Relations avec la communauté internationale
    1. Aperçu du rôle du ministre de la santé dans la communauté internationale et engagement du portefeuille (santé globale et Canada - États-Unis)
  7. Questions à traiter rapidement
  8. Nominations par le gouverneur en conseil

1. Vue d'ensemble du portefeuille de la Santé

A. Fiche synthèse : vue d'ensemble du portefeuille de la Santé et du rôle du gouvernement fédéral en matière de santé

Le portefeuille de la Santé en un coup d'oeil

Chargé d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé

Sous votre responsabilité directe
Santé Canada (SC)

Contribue à faire de la population canadienne l'une des plus saines au monde. En tant que partenaire de la santé, SC protège les Canadiens contre les aliments, les produits de santé et les produits de consommation dangereux, soutient le système de santé du Canada en administrant la Loi canadienne sur la santé, informe les Canadiens pour qu'ils puissent faire des choix sains, gère les risques à la santé, et travaille avec des partenaires, y compris les provinces et les territoires, sur des questions prioritaires.

Agence de santé publique du Canada (ASPC)

Elle promeut et protège la santé publique au Canada en se préparant et en répondant aux problèmes de santé publique et aux situations d'urgence par le biais de la science, de la politique, de programmes et de partenariats. Ses activités sont axées sur la prévention des maladies et des blessures et sur la promotion de la santé physique et mentale et du bien-être pour tous. L'ASPC facilite une approche nationale de la politique et de la planification de la santé publique et sert de point central pour le partage de l'expertise canadienne en matière de santé, tant au Canada qu'avec les partenaires internationaux.

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Protège le Canada et les Canadiens contre les risques pour la santé des aliments, des plantes et des animaux inhérents à l'environnement moderne. L'administration globale de l'ACIA incluant la sécurité alimentaire relève du Ministre de la santé, tandis que supporter l'agriculture canadienne et les entreprises agroalimentaires dans leur compétitivité, leur innovation et leur croissance relève du Ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire.

Organisations indépendantes
Instituts de Canada recherche en santé du Canada (IRSC)

L'organisme fédéral de financement du Canada. Composés de 13 instituts, les IRSC collaborent avec des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir les découvertes et les innovations qui améliorent la santé des Canadiens et soutient le système de santé du Canada. Les IRSC sont une source de données scientifiques qui éclairent les décisions du gouvernement.

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Organisme quasi judiciaire qui protège les consommateurs et contribue aux soins de santé en veillant à ce que les prix des médicaments brevetés vendus au Canada ne soient pas excessifs. Le CEPMB informe également les Canadiens en faisant rapport sur les tendances pharmaceutiques.

Rôles et partenaires du portefeuille de la Santé

  1. Soutenir le système de santé Canadien
    • Bien que la prestation des soins de santé relève principalement de la compétence des provinces et des territoires, la Loi canadienne sur la santé (LCS) fixe des normes nationales en utilisant le pouvoir de dépenser du gouvernement fédéral.
    • Santé Canada applique la loi en 1) contrôlant la conformité des PT, 2) en faisant un rapport annuel au Parlement, 3) en recommandant des mesures appropriées pour corriger les non-conformités et 4) en interprétant la LCS au fur et à mesure de l'évolution du système de soins de santé.
    • Le ministère des Finances verse les paiements du transfert canadien en matière de santé directement aux PT, ce qui leur donne la possibilité d'utiliser les fonds pour répondre à leurs priorités individuelles.
    • SC joue également un rôle de rassembleur en coopération avec les PT sur l'amélioration et l'innovation des systèmes de santé.
  2. Permettre l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces
    • Évaluer, réglementer et faire respecter la conformité des produits de santé afin de garantir leur sécurité, leur efficacité et leur qualité (p. ex., la surveillance réglementaire des médicaments, des dispositifs médicaux et des produits de santé naturels).
    • Supporter les régimes réglementaires afin de permettre aux Canadiens d'accéder plus rapidement à des options thérapeutiques sûres et efficaces.
    • Contribuer à prévenir et à atténuer les pénuries de produits de santé.
    • Contrôler la sécurité des produits de santé et informer les Canadiens.
  3. Gestion des risques pour la santé
    • Gérer les risques sanitaires liés à l'alimentation grâce à des réglementations strictes en matière de sécurité alimentaire, à la surveillance et à l'application de la législation.
    • Fixer des normes de santé et de sécurité et réglementer une variété de produits par le biais d'évaluations des risques avant et/ou après la mise sur le marché en fonction du niveau de risque.
    • Mettre en œuvre des approches globales pour minimiser les risques sanitaires associés aux substances légales et illégales (p. ex., superviser le cadre légal du cannabis).
    • Réduire les risques environnementaux, incluant la régulation de produits antiparasitaires.
  4. Aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains
    • Promouvoir des comportements et des pratiques sains afin d'améliorer la santé par le biais d'initiatives d'éducation et de sensibilisation du public.
    • Aider les Canadiens à faire de meilleurs choix alimentaires, notamment par l'intermédiaire du guide alimentaire canadien.
    • Informer et engager les Canadiens sur la santé et la sécurité.
  5. Soutenir la science et la recherche en santé
    • Financement de recherche qui génère de nouvelles connaissances, améliore la santé ou les services de santé, éclaire la prise de décision et soutient l'innovation dans le domaine de la santé.
    • Investir dans la mobilisation des connaissances et la diffusion des résultats de la recherche et des données pour améliorer la santé des Canadiens.
    • Renforcer la surveillance, l'analyse et la recherche des connaissances des risques, ainsi que l'éducation du public sur les maladies chroniques et émergentes infectieuses, y compris les zoonoses.
    • Améliorer les capacités de diagnostic, d'identification et d'analyse des risques, ainsi que les capacités scientifiques des laboratoires nationaux, afin de détecter les maladies graves et émergentes.
    • Développer la capacité de recherche dans les endroits sous-développés, et entraîner la prochaine génération de chercheurs en santé.
  6. Répondre aux urgences en matière de santé publique
    • Élaborer des mesures de sécurité sanitaire, se préparer et réagir aux urgences sanitaires, y compris gérer la réserve nationale stratégique d'urgence.
    • Répondre à la menace que représente la résistance aux antimicrobiens, diriger le plan fédéral d'urgence nucléaire - coordonner la réponse du gouvernement à une urgence radiologique ou nucléaire - et réagir à une épidémie de maladie d'origine alimentaire.
    • Investir dans la recherche sur la prévention, la réponse et la préparation.

Partenaires fédéraux-provinciaux-territoriaux (FPT)

Partenaires Autochtones

Ministère du gouvernement fédéral

Les acteurs de la santé

Partenaires internationaux

B. Le portefeuille de la Santé : un partenaire pour la santé de tous les Canadiens

Aperçu du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé est responsable de maintenir et d'améliorer la santé des Canadiens.

Le portefeuille comprend :

Le portefeuille de la Santé comprend environ 20 000 employés et un budget annuel de plus de 13 milliards de dollars.

Rôle du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé est responsable de cinq organismes scientifiques, chacun jouant un rôle unique et important dans la santé et la sécurité des Canadiens.

Les principales activités du portefeuille de la Santé comprennent :

  1. Soutenir le système de santé du Canada, y compris l'administration de la Loi canadienne sur la santé.
  2. Assurer l'accès à des produits de santé de qualité, sûrs et efficaces.
  3. Gérer les risques pour la santé.
  4. Soutenir la santé et le bien-être des Canadiens et promouvoir des choix sûrs et sains.
  5. Répondre aux urgences de santé publique.
  6. Appuyer la recherche et la science en santé.

Relevant directement de vous

Organisations indépendantes

Rôle du portefeuille de la Santé

Santé Canada

Agence de la santé publique du Canada

Agence canadienne d'inspection des aliments

Instituts de recherche en santé du Canada

Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés

1. Soutenir le système de soins de santé au Canada
2. Favoriser l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Santé Canada réglemente :

L'ASPC réglemente :

L'ACIA effectue :

Processus de surveillance réglementaire avant la mise en marché et après la mise sur le marché

3. Gérer les risques pour la santé
Rôle du portefeuille de la Santé dans la garantie de la salubrité des aliments

Agences municipaux, provinciaux et territoriaux

ACIA

Santé Canada

ASPC

Plan de gestion des produits chimiques : Domaines de travail thématiques
4. Soutenir la santé et le bien-être des Canadiens et promouvoir des choix sûrs et sains
Une approche axée sur les déterminants sociaux de la santé pour améliorer la santé

La santé d'une personne est déterminée par les déterminants sociaux de la santé – un large éventail de facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux – tels que le revenu, le logement, l'éducation, l'environnement physique, le genre et la culture. Le portefeuille de la Santé adopte une approche globale pour aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains. p. ex., le portefeuille de la Santé a veillé à ce que les besoins des populations à risque soient pris en compte et intégrés dans les interventions en cas de pandémie.

5. Répondre aux urgences de santé publique

Laboratoire national de microbiologie (LNM)

Plan frontalier du Canada

Santé Canada joue un rôle essentiel dans le soutien de la loi canadienne et de l'application des frontières dans leurs activités pour contrer la menace mondiale des drogues synthétiques, incluant le fentanyl. Le plan frontalier du Canada de 1,3 milliard de dollars comprend :

6. Soutien à la recherche en santé et à la science

IRCS et recherche

Modernisation du système fédéral de soutien à la recherche

Nos investissements contribuent à financer la recherche dans quatre piliers principaux :

Partenariats et collaboration

Fédéral-provincial-territorial (FPT)

Organisations et gouvernements Autochtones

International Partners

2. Organisations du portefeuille de la santé

A. Santé Canada

La vision de Santé Canada est de contribuer à ce que la population canadienne soit l'une des plus en santé au monde.

D'un océan à l'autre, les employés de Santé Canada - scientifiques et chercheurs, inspecteurs, médecins et infirmières, analystes des politiques, professionnels de l'administration et bien d'autres - travaillent pour aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé.

En tant que partenaire de la santé, Santé Canada :

Outre une collaboration étroite avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, nous travaillons également avec des partenaires du portefeuille de la Santé, d'autres ministères et agences fédéraux, des organisations non gouvernementales, des partenaires Autochtones, d'autres pays et le secteur privé.

Les rôles de santé Canada

Comment le gouvernement fédéral peut agir en matière de santé :

Les rôles de santé Canada : soutenir le système de santé Canadien

Les rôles de santé Canada : permettre l'accès à des produits de santé sûrs et efficaces

Les rôles de santé Canada : gérer les risques pour la santé

Les rôles de santé Canada : aider les Canadiens à faire des choix sûrs et sains

Les principaux partenaires de santé Canada

Santé Canada opère dans un environnement complexe et dynamique où de nombreux défis de santé nécessitent une approche multi-juridictionnelle. Le ministère travaille en collaboration et collectivement avec les partenaires fédéraux, les provinces et territoires (P/T), les organisations Autochtones, l'industrie et les organismes de réglementation internationaux.

Partenaires du portefeuille de la santé
Les gouvernements provinciaux et territoriaux
Partenaires du système de santé
Industrie / groups de consommateurs
Partenaires Autochtones
Départements et agences fédéraux
Partenaires internationaux

Organigramme de Santé Canada

B. L' Agence de la santé publique du Canada (PHAC)

Mission de l'ASPC

Améliorer la santé de toutes les personnes et de toutes les communautés au Canada grâce à la science, l'innovation, la prestation efficace de services et d'une action concertée.

L'ASPC travaille au sein du portefeuille de la Santé et se concentre sur l'intervention contre menaces à la santé publique et de gérer les urgences, de prévenir les maladies et les blessures, de promouvoir une bonne santé physique et mentale, et la recherche scientifique pour soutenir les mesures de santé publique.

L'Agence a été créée en 2004 à la suite de l'éclosion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), en vertu de la Loi de l'Agence de la santé publique du Canada (L.C. 2006). L'ASPC est dirigée par une présidente (administratrice générale) et appuyée par une administratrice en chef de la santé publique du Canada (ACSP).

La santé publique est la science et l'art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé grâce aux efforts organisés et aux choix éclairés de la société, des organisations, des communautés et des individus.

Notre fonctionnement

Nos principales fonctions sont les suivantes :

Comment le gouvernement fédéral peut agir dans le domaine de la santé publique

Capacité clé : intervention en cas d'urgence et de sécurité nationale

L'ASPC fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, en tant que centre tous risques, en triant les événements en matière de santé publique urgents et en fournissant des rapports continus en temps réel pour améliorer la connaissance de la situation et la prise de décisions.

Notre manière de travailler : la science est essentielle

Les fonctions scientifiques principales comprennent :

Sciences de la santé publique : cela regroupe toutes les sciences, y compris les sciences biomédicales, sociales et comportementales, les connaissances Autochtones, etc. Nous utilisons la science et l'innovation pour fournir des renseignements crédibles sur les maladies infectieuses et chroniques, ainsi que sur les comportements sains.

Laboratoires : les laboratoires de Winnipeg, de Guelph et de Saint-Hyacinthe génèrent des connaissances scientifiques, assurent un leadership national en matière de mesures et interventions d'urgence et sont également responsables de la recherche fondamentale et appliquée, de la surveillance en laboratoire et des approches novatrices en matière d'essais de référence et de diagnostic.

Outils novateurs : comme la surveillance des eaux usées et le réseau mondial d'information en santé publique (RMISP) qui appuient les capacités d'alerte précoce et surveillent les variantes d'intérêt et de préoccupation en matière de santé publique.

Technologies : l'adoption de nouvelles technologies (p. ex., la génomique, la modélisation, les sources d'information, l'échange de données et l'interopérabilité) est essentielle pour appuyer les interventions futures.

Responsabilités essentielles de l'Agence de la santé publique du Canada

Sécurité sanitaire

Se préparer aux événements de santé publique et aux urgences (p. ex. éclosions des maladies infectieuses telles que la COVID-19) et y réagir ; traiter les risques pour la santé et la sécurité associés à l'utilisation d'agents pathogènes et de toxines ; traiter les risques de santé publique associés aux voyages.

Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Protéger les Canadiens et les Canadiennes contre les maladies infectieuses en prévoyant, en détectant, en évaluant et en traitant les éclosions et les nouvelles menaces ; contribuer à la prévention, au contrôle et à la réduction de la propagation des maladies infectieuses chez les Canadiens.

Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques

Promouvoir la santé et le bien-être des Canadiens et des Canadiennes de tous âges en menant une surveillance et des recherches en santé publique et en soutenant des projets communautaires qui s'attaquent aux causes profondes des inégalités en matière de santé et aux facteurs de risque et de protection communs qui sont importants pour promouvoir une meilleure santé et prévenir les maladies chroniques.

Rôles de l'ASPC

1. Sécurité sanitaire

Les événements et les urgences en matière de santé publique ont été traités de façon efficace et ont fait l'objet d'une préparation.

Les risques de santé publique associés à l'utilisation d'agents pathogènes et de toxines ont été atténués.

Les risques de santé publique associés aux voyages ont été atténués.

2. Prévention et contrôle des maladies infectieuses

Les maladies infectieuses ont été évitées et contrôlées.

Les éclosions de maladies infectieuses ont été traitées de façon efficace et ont fait l'objet d'une préparation.

3. Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques

Les Canadiens et les Canadiennes ont amélioré leur santé physique et mentale.

Les Canadiens et les Canadiennes ont amélioré leurs comportements liés à la santé.

Les maladies chroniques ont été évitées.

Un environnement de santé publique en évolution

Changements climatiques
Santé de la population
Urgences en santé publique
Vaccination et maladies réémergentes
Facteurs socioéconomiques
Appuyer les partenariats en santé publique

Rôles et responsabilités des gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux, y compris les domaines de collaboration

Gouvernement fédéral
Provinces/territoires
Fédéral/provinces/territoires

Jalons majeurs en santé publique (2004-2024)

Les urgences en santé publique deviennent plus fréquentes et plus complexes. La capacité de l'ASPC à se mobiliser et à intervenir rapidement sera essentielle.

Organigramme de l'ASPC

Services partagés soutenus par l'ASPC
Services partagés soutenus par Santé Canada

Annexe A : état de la santé publique au Canada

Chaque année, l'administratrice en chef de la santé publique (ACSP) publie un rapport sur l'état de la santé publique au Canada. Ces rapports résument les données probantes qui ont été recueillies sur les questions de santé publique hautement prioritaires, tout en fournissant une voie à suivre afin d'améliorer la santé de la population canadienne.

Annexe B : collaboration FPT

Au Canada, la santé publique est une responsabilité que se partagent le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires. Pour faire avancer les priorités FTP communes en matière de santé publique, l'ASPC :

Annexe C : rôle réglementaire de l'ASPC

L'ASPC supervise la manipulation, l'utilisation et l'entreposage sécuritaires des agents pathogènes humains et des toxines par tous les laboratoires et établissements de santé et a le pouvoir d'aider à prévenir ou à ralentir la propagation des maladies infectieuses au-delà des frontières.

Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines
Loi sur la mise en quarantaine

C. Instituts de recherche en santé du Canada

Aperçu des IRSC

Mandat des IRSC

Les IRSC en bref

Les instituts des IRSC

Domaine de responsabilité

How CIHR supports research

Deux mécanismes permettent d'appuyer la recherche :

Chercheurs
Priorités en santé
Processus

Principaux secteurs d'activité

Recherche en santé
Priorités fédérales

Structure organisationnelle de IRSC

Structure gouvernance de IRSC

Au sommet de la structure se trouve le Parlement, suivi du Ministre de la Santé.

Le conseil d'administration des IRSC est responsable de :

Le président des IRSC est responsable de :

Le Conseil scientifique des IRSC est responsable de :

Comité supérieur de direction :

*À titre d'organisme du gouvernement du Canada faisant partie du portefeuille de la Santé, les IRSC rendent des comptes au Parlement (p. ex., rapport sur les résultats ministériels), conseillent le Ministre de la Santé sur toute question liée à la recherche en santé ou aux politiques de santé, et soutiennent les orientations stratégiques du gouvernement fédéral (p. ex., en participant à des audiences de comités parlementaires, p. ex.).

Annexe : acteur important dans les investissements fédéraux en sciences et technologie (2022-23)

Membre du comité de coordination de la recherche au Canada :

Organisation axée sur la recherche et la technologie:

Organisme fédéral :

Ministère federal :

D. Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA)

Ses trois rôles principaux :

L'Agence a une empreinte nationale et travaille dans des bureaux, des laboratoires et des usines dans toutes les régions du Canada. De ses 7 200 employés :

Pouvoirs législatifs

L'Agence fait partie du portefeuille de Santé Canada et est un partenaire clé d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Contexte opérationnel

Opérations de première ligne

Conformité et application de la loi

L'ACIA favorise et vérifie la conformité aux lois, aux règlements et aux politiques par les moyens suivants :

L'ACIA rend publiques toutes les suspensions de permis, les SAP et les poursuites. Cela favorise la confiance envers l'ACIA, fait preuve de transparence et dissuade l'industrie de faire autrement que de se conformer aux règlements.

Commerce internationale

Favoriser l'accès aux marchés pour les produits agricoles et agroalimentaires canadiens par les moyens suivants :

L'ACIA est la seule autorité compétente au Canada responsable de l'administration et de l'application des règlements sur l'importation et l'exportation de produits alimentaires, d'animaux et végétaux.

Le Canada exporte plus de 50 % des produits agroalimentaires et des fruits de mer qu'il produit, lesquels ont été évalués à 102 milliards de dollars en 2024 :

Les cinq principales destinations d'exportation sont les États-Unis (62 %), la Chine (9 %), le Japon (5 %), l'Union européenne (5 %) et le Mexique (2 %). Ses principaux produits sont les suivants :

Les importations canadiennes de produits agroalimentaires et de produits de la mer ont été évaluées à 75 milliards de dollars en 2024.

Les cinq principales sources d'importations du Canada comprennent les États-Unis (52 %), l'Union européenne (12 %), le Mexique (6 %), la Chine (3 %) et le Brésil (3 %).

Considérations et occasions

Points à prendre en considération

Occasions

Lois et règlements relevant de l'ACIA

À titre d'organisme de réglementation, l'Agence est responsable de l'administration et de l'application complètes ou partielles des lois et règlements suivants :

Structure organisationnelle

CFIA across Canada

Région Atlantique :

Région du Québec :

Région de l'Ontario :

Région de l'Ouest :

Région de la capitale nationale :

Laboratoires:

E. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB)

Mandat et compétence du CEPMB et lois applicables

Mandat
Compétence et lois

Responsabilités du ministre

La Loi sur les brevets autorise le Ministre de la Santé à :

Le ministre de la Santé peut (sans y être obligé) :

Principaux secteurs d'activité

Mandat de révision des prix

Le CEPMB ne peut déterminer de manière concluante si un prix est excessif que dans le contexte d'une audience publique sur les prix.

Le CEPMB publie des lignes directrices non contraignantes qui établissent les processus d'examen des prix effectués par le personnel du CEPMB lors de la préparation de recommandations pour déterminer si le CEPMB devrait tenir une audience publique sur les prix. Le président du CEPMB prend la décision finale de lancer une audience publique sur les prix.

Lors d'une audience, un panel formé de membres du conseil agit à titre d'arbitre neutre entre le personnel du conseil et le détenteur de droit. Si le panel conclut que le prix d'un médicament breveté est excessif, il peut rendre une ordonnance obligeant :

Mandat en matière de rapport

Rapport annuel : comme l'exige la Loi, le CEPMB rend compte chaque année au Parlement, par l'intermédiaire du Ministre de la Santé, de ses activités d'examen des prix, des prix des médicaments brevetés et des tendances des prix de tous les médicaments sur ordonnance, ainsi que des dépenses de recherche-développement déclarées par les titulaires de brevets pharmaceutiques.

Rapports au ministre : en vertu de l'article 90 de la Loi, et à la demande du ministre de la Santé, le groupe du système national d'information sur l'utilisation des médicaments prescrits (SNIUMP) au sein du CEPMB effectue des analyses critiques des tendances des prix, de l'utilisation et des coûts des médicaments sur ordonnance brevetés et non brevetés. Ces rapports sont fournis au ministre et publiés sur le site Web du CEPMB.

Dossier clés – moderniser le cadre de réglementation

Structure organisationnelle du CEPMB

Le conseil est formé d'au plus cinq membres siégeant à temps partiel, dont un président et un vice-président. Les membres du conseil sont nommés par le gouverneur en conseil.

En vertu de la Loi sur les brevets, le président est le premier dirigeant du CEPMB et, à ce titre, il assure la supervision et la direction des activités du conseil.

Le directeur général est responsable de l'administration quotidienne du CEPMB et de la supervision du travail de ses quelques 80 employés.

F. Aperçu des finances portefeuille de la Santé

Aperçu des finances de la Santé Canada 2024-25

Budget par responsabilité essentielle (voté)

Budget (voté et législatif)

Ressources totals : 9 072 ETPs et un budget d'environ 9 536 millions de dollars

Notes:

Aperçu financier Santé Canada frais externes
Régime des redevances existant Branche Autorité d'exiger des redevances Redevances actualisées de l'année dernièreNote de bas de page * et statut actuel Collectes 2023-24 Prévision des revenus disponibles pour 2024-25Note de bas de page **
Revenus
Médicaments et instruments médicaux DGPSA/ DGORAL Loi sur les aliments et drogues / Loi sur la gestion des finances publiques

2020

Sous considération pour une mise à jour

Disponibles : 188,9 millions de dollars

Total : 220,3 millions de dollars

196,8 millions de dollars
Pesticides ARLA / DGORAL Loi sur les produits antiparasitaires [Expurgé]

Disponibles : 15,1 millions de dollars

Total : 17,1 millions de dollars

15,5 millions de dollars
Services nationaux de dosimétrie DGSESC Pouvoir du ministre de conclure un contrat

2024

Révision complétée en 2023

Disponibles : 7 millions de dollars 7 millions de dollars
Recettes non disponibles
Cannabis DGSCC / DGORAL Loi sur le cannabis

2018 (Introduit)

Révision complétée en 2022. Aucune mise à jour anticipée en ce moment

61,5 millions de dollars n/a
Matières dangereuses DGSESC Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses Révision devrait commencer en 2025 0,4 millions de dollars n/a
Tabac DGSCC / DGORAL Loi sur le tabac et les produits de vapotage Arrêté ministerial en attente d'approbation (mars) pour application en 2026-27 n/a n/a

Notes:

Travaux en cours concernant les frais pour le plan de gestion des produits de santé naturels et [Expurgé].

Note de bas de page *

Autre que l'ajustement annuel

Retour à la référence de la note de bas de page *

Note de bas de page **

Inclus dans le crédit vote 1 dans le budget opérationnel

Retour à la référence de la note de bas de page **

Aperçu des finances de l'Agence de la santé publique du Canada 2024-25

Budget par responsabilité essentielle (voté)

Budget total (vote et législatif)

Ressources totales : 4,038 ETPs & Budget total: $2,191 millions de dollars. Après la fin des contrats d'emploi à durée déterminée le 31 mars 2025, les ressources ETP seront réduites à environ 3 025 à compter du 1er avril 2025. L'aperçu financier de l'Agence tiendra désormais compte des décisions financières liées à l'Approche à long terme pour le renouvellement de l'ASPC, ainsi qu'aux initiatives de Recentrage des dépenses gouvernementales.

Notes :

Aperçu des finances de l'Agence Canadienne d'inspection des aliments 2024-25

Budget par responsabilité essentielle (voté).

Budget total (vote et législatif)

Aperçu des finances de l'Instituts de recherche en santé du Canada 2024-25

Financement discrétionnaire

Financement non-discrétionnaire

Notes:

Aperçu des finances de Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés 2024-25

Budget par direction générale

Budget par responsabilité essentielle (Voté)

Ressources totales :

3. Législation et prise de décision au sein du portefeuille de la santé

A. Législation clé

Santé Canada
Lois d'habilitation
  • Loi sur le ministère de la santé
Statuts attribués
  • Loi sur la procréation assisté
  • Loi canadienne sur la santé
  • Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation
  • Loi canadienne sur la protection de l'environnement,1999 (en collaboration avec le Ministre de l'Environnement)
  • Loi sur le cannabis
  • Loi de mise en oeuvre du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (paragr. 12(1))
  • Loi réglementant certaines drogues et autres substances
  • Code criminel (article 241.31, règlements concernant l'aide médicale à mourir)
  • Loi canadienne sur la santé
  • Loi sur la gestion des urgences (en appui au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile)
  • Loi sur la gestion des finances publiques [règlements pour la demande ou le renouvellement d'une licence de distributeur autorisé]
  • Loi sur les aliments et drogues
  • Loi relative au cadre sur les soins palliatifs au Canada
  • Loi sur le contrôle des renseignements relatifs aux matières dangereuses
  • Loi sur les produits dangereux
  • Loi sur les sanctions administratives pécuniaires en matière d'agriculture et d'agroalimentaire (en ce qui concerne les produits antiparasitaires)
  • Loi sur les brevets [règlement sur les médicaments brevetés (avis de conformité)].
  • Loi sur les produits antiparasitaires
  • Loi sur l'indemnisation pour dommages causées par les pesticides
  • Loi sur les dispositifs émettant des radiations
  • Loi sur le tabac et les produits de vapotage
Agence de la santé publique du Canada
Lois d'habilitation Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada
Statuts attribués
  • Loi sur le ministère de Santé
  • Loi sur les mesures d'urgence
  • Loi sur la gestion des urgences (en appui au ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile)
  • Loi sur le cadre fédéral relatif à la maladie de Lyme
  • Loi sur le cadre fédéral relatif à l'état de stress post-traumatique
  • Loi sur le cadre fédéral de prévention du suicide
  • Loi sur la santé des animaux
  • Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines
  • Loi concernant une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démences
  • Loi sur la mise en quarantaine
  • Règlement sanitaire international
  • Loi relative au cadre national sur le diabète
  • Loi sur le cadre fédéral relatif aux troubles du spectre de l'autisme
L'agence canadienne d'inspection des aliments
Lois d'habilitation
  • Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments
Statuts attribués
  • Loi sur l'Agence canadienne d'inspection des aliments
  • Loi relative aux aliments du bétail
  • Loi sur les engrais
  • Loi sur les aliments et drogues (en ce qui concerne les aliments)
  • Loi sur la santé des animaux
  • Loi sur la protection des obtentions végétales
  • Loi sur la protection des végétaux
  • Loi sur la salubrité des aliments offerts aux Canadiens
  • Loi sur les semences
Instituts de recherche en santé du Canada
Lois d'habilitation
  • Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada
Statuts attribués
  • Loi sur les Instituts de recherche en santé du Canada
Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés
Lois d'habilitation
  • Loi sur les brevets
Statuts attribués
  • Loi sur les brevets (Innovation, Sciences, et Développement économique Canada)

Le ministre de l'Agriculture est responsable des activités entourant les lois qui sont appliquées par l'ACIA, mais qui n'ont pas trait à la salubrité des aliments, y compris la facilitation de l'accès au marché, la santé animale et la protection des végétaux.

B. Aperçu des responsabilités législatives et réglementaires dans le portefeuille de la Santé

Introduction

Au Canada, la santé est un domaine de compétence partagé. En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, les responsabilités provinciales comprennent la création, l'entretien et la gestion des hôpitaux, des affaires locales, de la propriété et des droits civils. Au fil du temps, les tribunaux ont interprété ces dispositions constitutionnelles de façon à affirmer que les provinces et les territoires (PT) sont principalement responsables de la prestation des soins de santé, de l'administration des régimes provinciaux d'assurance maladie et de la réglementation des professions de santé.

Les compétences fédérales en matière de santé sont fondées sur les responsabilités constitutionnelles du gouvernement fédéral en matière de droit pénal et de fiscalité, ainsi que sur le pouvoir fédéral de dépenser. Ces responsabilités constituent le fondement de la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens par la réglementation des médicaments, des aliments, des dispositifs médicaux, des substances réglementées, du cannabis, du tabac et des produits de vapotage, des produits de consommation et des cosmétiques, des produits antiparasitaires et de l'aide médicale à mourir.

Le Parlement est également habilité à dépenser l'argent collecté par le biais de la fiscalité et à assortir les dépenses. En conséquence, la Loi canadienne sur la santé établit les critères et les conditions que les régimes d'assurance maladie des PT doivent remplir pour recevoir l'intégralité des sommes auxquelles ils ont droit au titre du transfert canadien en matière de santé.

En vertu des dispositions de la Constitution relatives à « la paix, l'ordre et le bon gouvernement », le gouvernement fédéral exerce également des fonctions essentielles en cas d'urgence sanitaire nationale et lorsque les questions de santé publique sont des questions d'intérêt national. Depuis les années 1970, le pouvoir fédéral en matière de santé publique a été interprété comme incluant également les efforts en matière de recherche et de promotion de la santé, de prévention des maladies et d'information sur la santé.

Plusieurs autres responsabilités fédérales comportent des éléments de santé, qui ne relèvent pas tous du portefeuille de la Santé. Il s'agit notamment des pouvoirs économiques liés aux échanges, au commerce, aux brevets et aux médicaments ; de la garantie d'un secteur pharmaceutique, d'appareils médicaux et de technologies robustes et économiquement fortes ; des affaires étrangères et de l'immigration liées à la santé des migrants (p. ex., l'admission de ressortissants étrangers possédant des qualifications internationales et les relations avec les organismes internationaux et les gouvernements étrangers) ; et des prestations complémentaires et des services de santé pour certaines populations (Premières Nations et Inuits, réfugiés, militaires).

Législation et réglementation du portefeuille de la Santé

Il existe une gamme de mécanismes législatifs que le gouvernement peut utiliser pour atteindre ses objectifs. Les outils législatifs comprennent les lois, les règlements et les décrets, qui sont tous pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé.

Le Ministre de la Santé est responsable de l'administration et de l'application d'environ 40 lois (et de leurs règlements) qui ont un impact direct sur la santé et la sécurité des Canadiens.

Lois habilitantes

Cinq de ces lois sont des lois habilitantes dont le ministre est responsable. Elles constituent le fondement des activités des organisations du portefeuille :

Lois attribuées

Outre les lois habilitantes, le ministre de la Santé est également responsable de plusieurs lois attribuées qui fournissent des cadres législatifs supplémentaires, des stratégies nationales et des contrôles réglementaires pour le portefeuille de la Santé. Voici quelques-unes des principales lois qui lui ont été attribuées :

Il existe également des lois qui établissent des cadres fédéraux (p. ex., les soins palliatifs, la maladie de lyme, le syndrome de stress post-traumatique, Loi réglementant certaines drogues et autres substances) ou des stratégies nationales (p. ex., la démence), qui confèrent des responsabilités spécifiques au Ministre de la Santé. Les autres lois attribuées au portefeuille de la Santé définissent les responsabilités du Ministre de la Santé dans le contexte de la réglementation des aliments, des médicaments, du tabac et des produits de vapotage, des produits antiparasitaires, des dispositifs médicaux, des produits biologiques, des toxines et des agents pathogènes humains, des dispositifs émettant des radiations, ainsi que des produits de consommation et des cosmétiques.

Il existe des différences significatives dans la nature de ces divers régimes réglementaires. Cependant, certains principes de prise de décision sont communs à de nombreuses lois pour lesquelles le ministre de la Santé est identifié comme exerçant un rôle. La section suivante présente quelques principes clés.

Les « pouvoirs et fonctions » dans la législation

La plupart des lois du Parlement et leurs règlements d'application sont appliqués par des ministres, et cette responsabilité peut inclure une variété de pouvoirs, d'obligations et de fonctions. En fonction de la législation ou de la réglementation, le ministre responsable peut être nommé dans la loi elle-même ou désigné par le gouverneur en conseil (c'est-à-dire le Cabinet). Dans tous les cas, le ministre de la Santé reste impliqué dans la définition de l'orientation politique générale des programmes de réglementation, dans l'élaboration des règlements et dans l'approbation des règlements recommandés au gouverneur en conseil.

La Loi sur le ministère de la Santé prévoit que le ministre « assure la gestion et la direction du ministère » et doit « coordonner les activités et définir les priorités stratégiques de tout conseil ou agence dont le ministre est responsable et peut, sous réserve des conditions que le ministre juge appropriées, déléguer ces pouvoirs, devoirs et fonctions au sous-ministre de la santé ».

« Pouvoirs et fonctions » du sous-ministre de la santé

Le sous-ministre de la Santé est nommé par le gouverneur en conseil sur recommandation du premier ministre et exerce ses fonctions conformément à l'article 3 de la Loi sur le ministère de la Santé. Le sous-ministre agit sous la direction du ministre, qui conserve la responsabilité de la gestion et du contrôle d'ensemble du ministère de la Santé. Les pouvoirs, devoirs et fonctions du sous-ministre découlent de quatre sources principales de droit :

1. Le pouvoir général et implicite d'agir au nom du ministre

Selon l'article 24 de la Loi d'interprétation, les termes d'un texte législatif ordonnant ou habilitant un ministre de la Couronne à accomplir un acte ou une chose incluent le sous-ministre et les fonctionnaires ministériels situés dans une position appropriée. Cette autorité reconnaît qu'un ministre n'est pas tenu d'exercer personnellement tous les pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, mais qu'il est assisté par les fonctionnaires de son ministère à cette fin.

2. Pouvoirs délégués par le ministre à l'administrateur général par voie législative

De nombreux pouvoirs et responsabilités sont délégués au sous-ministre par le ministre par le biais de dispositions spécifiques dans divers textes législatifs. p. ex., l'article 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques exige que le ministre autorise la ou les personnes chargées du paiement, de la certification et de la vérification des dépenses financières au sein du ministère. D'autres lois, comme la Loi sur la protection des renseignements personnels (article 71) ou la Loi sur l'accès à l'information (article 73), prévoient que le ministre peut déléguer des pouvoirs à l'administrateur général.

3. Pouvoirs directement dévolus aux administrateurs généraux par la législation

En tant qu'administrateur général, le sous-ministre de la santé dispose de pouvoirs et de responsabilités spécifiques qui découlent directement de la législation. p. ex., la Loi sur la gestion des finances publiques impose des obligations spécifiques en matière de contrôle des engagements (article 32), de tenue de registres adéquats concernant les biens publics (article 62) et de prise des mesures propres à assurer l'accomplissement de la vérification interne (article 16.1).

L'administrateur général dispose également de nombreux pouvoirs et responsabilités en matière de gestion des ressources humaines découlant de la Loi sur la gestion des finances publiques, de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral et de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique.

4. Pouvoirs délégués au sous-ministre par d'autres personnes

Le pouvoir de nomination en vertu de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique appartient à la Commission de la fonction publique, mais a été délégué au sous-ministre pour les postes au sein du ministère de la Santé (art. 15 de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique). Le décret (C.P. 1991/1695) prévoit que le Conseil du Trésor peut autoriser les administrateurs généraux à faire des paiements à titre gracieux. À ce titre, le sous-ministre peut le faire pour le ministère de la Santé.

Qui prend les décisions réglementaires?

En fonction de la législation, le pouvoir de décision peut être spécifiquement attribué au ministre, à d'autres personnes (comme les inspecteurs désignés) ou, parfois, au gouverneur en conseil. La section suivante explique le fonctionnement de ces différents types de pouvoirs décisionnels.

A. Le ministre de la Santé
Décisions prises par le ministre ou en son nom

L'autorité décisionnelle prévue dans la législation appartient souvent au ministre. Dans le contexte du portefeuille de la Santé, cette autorité couvre de nombreux types de décisions réglementaires possibles, et au quotidien, bon nombre de ces décisions sont prises dans le cadre de l'administration des programmes du ministère. Étant donné le volume de décisions à prendre et les connaissances techniques et l'expertise nécessaires, les ministres délèguent ou désignent généralement certaines autorités à des fonctionnaires. (En 2024, Santé Canada a rendu plus de 2 300 décisions réglementaires concernant uniquement les médicaments et les produits de santé.) Il s'agit d'une pratique de gestion courante dans l'ensemble des ministères de réglementation.

Pouvoir de décision ministériel lorsqu'une ordonnance de délégation des pouvoirs est requise

Dans certains cas particuliers, la législation peut inclure des dispositions spécifiques permettant au ministre, en tant que responsable de l'institution, de prendre un arrêté déléguant certains pouvoirs, devoirs et fonctions à des fonctionnaires ou employés de l'institution (ou d'une autre institution au sein du portefeuille). Les exemples pertinents dans le contexte du portefeuille de la Santé comprennent la Loi sur l'accès à l'information et la Loi sur la protection des renseignements personnels.

B. Autres fonctionnaires

De nombreuses lois confèrent explicitement des pouvoirs de décision à des personnes autres que le ministre. p. ex., les pouvoirs d'inspection (tels que l'entrée, l'examen des registres, la détention de substances, etc.) ne peuvent être exercés que par un « inspecteur » désigné dans la Loi sur les aliments et les drogues, la Loi sur les drogues et les substances contrôlées et La loi sur les agents pathogènes humains et les toxines.

En vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, un « agent de quarantaine » décide s'il faut exiger des évaluations de santé des personnes soupçonnées d'être porteuses d'une maladie transmissible. Le directeur général de la santé publique est chargé de prendre certaines décisions dans le cadre des ordonnances d'urgence émises en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, notamment d'accorder des exemptions aux travailleurs essentiels et de prendre des mesures immédiates de santé publique pour minimiser le risque d'introduction ou de propagation de maladies transmissibles en imposant des conditions aux personnes exemptées.

Dans ce cas, le ministre peut demander une séance d'information sur le processus décisionnel et discuter de la décision avec les fonctionnaires, mais il ne peut pas prendre la décision elle-même et n'y participe pas directement.

C. Tribunaux indépendants

Certaines lois créent des tribunaux qui fonctionnent indépendamment d'un ministre. Le Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) en est un exemple dans le portefeuille de la Santé. Le CEPMB est un organisme indépendant et quasi-judiciaire créé en vertu de la Loi sur les brevets. Le CEPMB détermine si le prix du médicament breveté fixé par le fabricant est excessif et, dans l'affirmative, peut ordonner des réductions de prix et/ou le remboursement des recettes excédentaires. Le CEPMB est également habilité à émettre des lignes directrices non contraignantes concernant son administration. Toutefois, avant d'émettre de telles lignes directrices, il est tenu de consulter le ministre de la Santé ainsi que d'autres parties prenantes.

Bien que le CEPMB exerce son mandat sans lien de dépendance avec le ministre de la Santé, la Loi sur les brevets prévoit plusieurs rôles pour le ministre de la Santé en ce qui concerne le CEPMB. Il doit notamment recommander les nouvelles réglementations ou les réglementations à modifier au gouverneur en conseil en lien avec le régime établi par le CEPMB, et conclure des accords avec toute province pour le versement des fonds perçus par le CEPMB.

D. Gouverneur en conseil (Cabinet)

La législation permet au gouverneur en conseil d'exercer un pouvoir de décision. Dans le domaine de la santé, p. ex., le gouverneur en conseil peut prendre des arrêtés d'urgence en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, afin d'interdire l'entrée aux personnes qui arrivent au Canada ou leur imposer des conditions. Cela peut se faire, p. ex., si une personne arrive d'un pays où sévit une maladie transmissible susceptible de constituer une menace pour les Canadiens, et qu'il n'y a pas d'autres solutions raisonnables pour empêcher l'introduction ou la propagation de la maladie. En vertu de la Loi sur les produits antiparasitaires, le gouverneur en conseil peut, par décret, annuler ou modifier l'homologation d'un produit antiparasitaire s'il le juge nécessaire en vue de l'application d'un accord international. Ni le ministre ni les fonctionnaires du ministère ne peuvent prendre ce type de décision au nom du Cabinet.

C. Surveillance réglementaire des produits avant et après leur mise en marché

Le Canada introduit des centaines de nouveaux produits chaque année. Le portefeuille de la Santé s'efforce d'améliorer la santé des Canadiens à travers l'accès aux pharmaceutiques tout en les protégeant contre les produits dangereux (p. ex., les opioïdes illégaux et le tabac).

Tout produit de santé ou de consommation, produit chimique, dispositif émettant des radiations, pesticide ou aliment vendu au Canada doit répondre à des normes réglementaires strictes établies par Santé Canada. Le portefeuille réglemente des milliers de produits à travers un large éventail de lois et de règlements, tout en protégeant les Canadiens contre les maladies infectieuses par la réglementation des installations travaillant avec des agents pathogènes humains et des toxines.

Le processus d'examen varie selon le niveau de risque. Les articles à risque élevé (p. ex. les produits pharmaceutiques), certains aliments et les pesticides font l'objet d'une surveillance avant la mise en marché (essais cliniques, essais de formules, modélisation de l'exposition) et d'une surveillance après la mise en marché (surveillance de l'innocuité, rappels). Les articles à faible risque (p. ex. les produits de consommation et la plupart des aliments) sont gérés au moyen de mesures post-commercialisation, notamment des lignes directrices de l'industrie, des normes de sécurité, des tests proactifs et des inspections pour assurer la conformité.

Une vue d'ensemble des outils réglementaires utilisés pour examiner, évaluer et contrôler les produits est présentée ci-dessous :

Article n° 1

Outil réglementaire :

Médicaments sur ordonnance et produits sans ordonnance (usage humain et vétérinaire)

Pré-marché :

Santé Canada procède à l'examen scientifique des médicaments :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi continu de la sécurité et de l'efficacité des médicaments
  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Inspecte des installations où le médicament est produit
  • Enquête sur les plaintes
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Surveille
  • Ordonne un rappel si nécessaire
Article n° 2

Outil réglementaire :

  • Produits de santé naturels

Pré-marché :

Santé Canada examine les produits en fonction des risques qu'ils présentent :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Enquête sur les plaintes
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Ordonne un rappel si nécessaire
Article n° 3

Outil réglementaire :

Instruments médicaux

Pré-marché :

Santé Canada examine les dispositifs en fonction des risques qu'ils présentent :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Contrôle la sécurité des dispositifs
  • Inspecter les installations où les dispositifs sont produits
  • Ordonne un rappel si nécessaire
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Enquête sur les plaintes
Article n° 4

Outil réglementaire :

Produits biologiques et radiopharmaceutiques

Pré-marché :

Santé Canada examine les produits biologiques et radiopharmaceutiques :

  • Sécurité
  • Qualité
  • Efficacité

Post-marché :

Santé Canada :

  • Effectue un suivi continu de la sécurité et de l'efficacité des médicaments
  • Effectue un suivi des événements indésirables
  • Inspecte les usines de fabrication où le médicament est produit
  • Enquête sur les plaintes
  • Surveille
  • Mène des activités d'application de la loi
  • Ordonne un rappel si nécessaire

Agence de la santé publique du Canada (ASPC) :

  • Surveille (p. ex., la surveillance des événements indésirables liés aux vaccins)
Article n° 5

Outil réglementaire :

Pathogènes et toxines

Pré-marché :

ASPC :

  • Délivre des permis et inspecte les installations qui travaillent avec des micro-organismes et des toxines à haut risque pour en assurer la sûreté, la sécurité et la conformité à la réglementation.
  • Peut inclure les installations de fabrication qui stockent des précurseurs de médicaments ainsi que les installations de recherche.
  • Santé Canada :
  • La surveillance avant la mise en marché commence lorsque l'agent pathogène ou la toxine fait partie d'une formulation de médicament autorisée ou d'un principe actif de médicament utilisé dans le cadre d'un essai clinique.

Post-marché :

Santé Canada :

  • La surveillance s'applique après la mise en marché en fonction du produit final en cours de développement (p. ex., médicament biologique autorisé, aliment, pesticide, dispositif médical, médicament pharmaceutique.
Article n° 6

Outil réglementaire :

Aliments

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Effectue des évaluations préalables à la mise en marché des additifs alimentaires, des nouveaux aliments, des préparations pour nourrissons, des fortifiants du lait humain et des nouvelles catégories d'aliments complétés et de leurs ingrédients.
  • Fournit des avis, à la demande des fabricants, sur la sécurité chimique des matériaux d'emballage alimentaire, des auxiliaires technologiques et des additifs accessoires.

ASPC :

  • Suit les tendances de l'utilisation des antimicrobiens et de la résistance aux antimicrobiens dans certains organismes bactériens provenant d'animaux sains à la ferme et à l'abattoir dans le cadre du Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA). Établit un lien entre les antimicrobiens utilisés dans les animaux destinés à l'alimentation et l'impact sur la santé qui y est associé.

Post-marché :

Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) :

  • Applique la législation relative à la sécurité alimentaire et à la protection des consommateurs.
  • Inspecte les parties réglementées qui font du commerce interprovincial et international.
  • Inspecte les aliments et leurs étiquettes pour s'assurer qu'ils sont conformes à la réglementation alimentaire canadienne, notamment en ce qui concerne l'étiquetage sur le devant de l'emballage.
  • Enquête sur les plaintes.
  • Gère des rappels de produits alimentaires.
  • Teste les produits alimentaires pour en vérifier la sécurité, y compris les contaminants et les agents pathogènes.
  • Mène des recherches pour développer et améliorer les méthodes utilisées pour tester les aliments.

Santé Canada :

  • Assure la surveillance réglementaire après l'entrée en vigueur de la directive.
  • par l'établissement de normes, de politiques et de lignes directrices en matière d'alimentation.
  • Effectue des évaluations des risques sanitaires et transmets les résultats à l'ACIA pour qu'elle prenne les mesures de suivi et de gestion des risques qui s'imposent.
  • Entreprend des études/recherches pour identifier et évaluer les risques chimiques et microbiens ainsi que l'adéquation de l'alimentation.
  • Fournit des services de référence nationaux pour les agents pathogènes d'origine alimentaire.
  • Collecte des données sur la consommation alimentaire et les niveaux de confinement afin de soutenir les activités d'analyse des risques, de recherche et d'établissement de normes.
  • Évalue de l'exposition des Canadiens aux contaminants (p. ex., enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, enquête canadienne sur les mesures de la santé, étude sur l'alimentation totale).

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) :

  • Contrôle et fait respecter la sécurité alimentaire et la potabilité de l'eau dans les moyens de transport de passagers (p. ex., avions, bateaux de croisière, trains de passagers).
  • Surveille les maladies entériques par l'intermédiaire du Programme national de surveillance des maladies entériques et de PulseNet Canada (détection et étude des maladies d'origine alimentaire), et par l'intermédiaire de FoodNet Canada afin d'identifier les risques pour la santé des Canadiens tout au long de la chaîne alimentaire.
  • Aide les provinces à passer au séquençage du génome entier afin d'améliorer la détection des épidémies et la caractérisation des agents pathogènes.
  • Suit les tendances de l'utilisation des antimicrobiens et de la résistance aux antimicrobiens dans certains organismes bactériens humains, animaux et alimentaires au Canada par l'intermédiaire du PICRA.
Article n° 7

Outil réglementaire :

Produits de consommation et cosmétiques

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Pas de surveillance réglementaire avant la mise en marché

Post-marché :

Santé Canada :

  • Examine les notifications de produits cosmétiques afin de vérifier si des ingrédients interdits ou soumis à des restrictions sont utilisés dans les produits cosmétiques.
  • Contrôle et teste les produits en marché pour s'assurer de leur sécurité et de leur conformité aux réglementations.
  • Autorise le rappel des produits jugés dangereux.
  • Contrôle et évalue les incidents de sécurité liés aux produits de consommation et aux cosmétiques.
  • Mener des activités d'application de la loi.
Article n° 8

Outil réglementaire :

Substances chimiques

Pré-marché :

Santé Canada et Environnement et changement climatique Canada :

  • Évalue les effets potentiels des nouvelles substances chimiques sur la santé humaine et l'environnement.
  • Introduit des mesures de contrôle, le cas échéant.
  • L'Agence de la santé publique du Canada :
  • Prend en charge les analyses de pathogènes et de toxines.

Post-marché :

Santé Canada et Environnement et changement climatique Canada :

  • Évaluent les risques des substances chimiques existantes.
  • Prennent des mesures appropriées de gestion des risques lorsque cela est justifié.
Article n° 9

Outil réglementaire :

Pesticides

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Évalue si un pesticide peut être utilisé de manière sûre et efficace pour l'usage auquel il est destiné sans nuire à la santé humaine ou à l'environnement.
  • Examine des produits avant leur mise en marché : des évaluations scientifiques sont menées pour s'assurer que les risques pour la santé des Canadiens et l'environnement sont acceptables et que le produit a une valeur (p. ex., il répondra à un besoin de contrôle d'un problème de nuisibles).
  • Les pesticides doivent être homologués ou autorisés d'une autre manière avant de pouvoir être vendus ou utilisés au Canada.

Post-marché :

Santé Canada :

  • Lance des examens spéciaux s'il existe des motifs raisonnables de croire que les risques pour la santé et l'environnement posés par le produit ne sont plus acceptables.
  • Mène des activités de conformité et d'application.
  • Garantit que les pesticides répondent aux normes modernes de protection de la santé et de l'environnement, tous les pesticides doivent faire l'objet d'une réévaluation tous les 15 ans.
  • Les fabricants de pesticides sont tenus de signaler tout incident lié à l'utilisation possible de leurs produits, les nouvelles études scientifiques identifiant de nouveaux risques et les volumes de produits vendus au Canada.
Article n° 10

Outil réglementaire :

Substances contrôlées

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Administre les licences des revendeurs enregistrés (c'est-à-dire les entreprises autorisées à manipuler des substances contrôlées).
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour les substances réglementées ou les produits contenant des substances réglementées.
  • Inspecte les concessionnaires agréés pour s'assurer qu'ils respectent les exigences en matière de sécurité et autres.
  • Gère les dérogations permettant l'utilisation de substances réglementées à des fins scientifiques ou médicales, ou dans l'intérêt public.

Post-marché :

Santé Canada :

  • Inspecte les concessionnaires et les pharmacies agréés.
  • Contrôle les pertes déclarées, les vols et les transactions suspectes.
  • Fait la promotion du respect des réglementations.
  • Examine et traite les plaintes.
  • Envoi de lettres d'avertissement.
  • Mène des activités d'application de la loi, incluant la suspension ou la révocation de licences, permis ou exemptions.
Article n° 11

Outil réglementaire :

Produits chimiques précurseurs

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Administrer les licences et les enregistrements pour la classe A, composés chimiques essentiels à la fabrication illégale de drogues, les distributeurs agréés et la classe B, réactifs essentiels courants dans la fabrication illégale de drogues, les distributeurs enregistrés.
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour les précurseurs chimiques de classe A ou les produits qui en contiennent.
  • Inspecte les concessionnaires agréés afin de s'assurer qu'ils respectent les exigences en matière de sécurité et autres avant d'obtenir une licence et pendant la durée de celle-ci.

Post-marché :

Santé Canada :

  • Inspecte les concessionnaires agréés
  • Effectue un suivi des déclarations de perte, de vol et de transactions suspectes
  • Fait la promotion de la conformité aux règlements
  • Examine et traite les plaintes
  • Envoi de lettres d'avertissement
  • Mène des activités d'application de la loi, notamment suspendre ou révoquer des licences, des permis ou des enregistrements
Article n° 12

Outil réglementaire :

Tabac et produits de vapotage

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Pas de surveillance réglementaire avant la mise en marché

Post-marché :

Santé Canada :

  • Contrôle et évalue les incidents de sécurité liés aux produits de vapotage.
  • Mène des activités de mise en conformité et d'application, notamment des inspections visant à vérifier le respect de la loi sur le tabac et les produits de vapotage (LPTV) et de ses règlements. p. ex., les exigences en matière d'étiquetage et d'emballage des produits du tabac et des produits de vapotage, les limites de concentration de nicotine pour le vapotage.
  • Veille au respect de la loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC) (p. ex., exigence de bouchons de sécurité pour les enfants dans le cas des produits de vapotage, norme relative au potentiel d'allumage pour les cigarettes).
Article n° 13

Outil réglementaire :

Cannabis

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Exige que les titulaires de licences de cannabis respectent les bonnes pratiques de production des produits du cannabis, ainsi que les exigences en matière de sécurité physique et de sécurité du personnel avant d'exercer leur activité.
  • Exige que les titulaires de licences de cannabis informent le ministère au moins 60 jours civils avant de vendre un nouveau produit du cannabis qui n'a jamais été vendu au Canada, à l'exception des plantes ou des graines de cannabis.
  • Oblige les détenteurs de licences de chanvre industriel à ne cultiver commercialement que des variétés de chanvre figurant sur la liste des cultivars approuvés.
  • Délivre des permis d'importation et d'exportation pour le cannabis et le chanvre industriel en vertu de la Loi sur le cannabis.

Post-marché :

Santé Canada :

  • Protège l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement (p. ex., système de suivi et d'octroi de licences pour le cannabis, contrôles des stocks).
  • Surveille les parties réglementées pour s'assurer qu'elles respectent La loi sur le cannabis et ses règlements, en mettant l'accent sur la prévention de la non-conformité. Il s'agit notamment de recueillir et d'analyser des données, de procéder à des vérifications de conformité et de collaborer avec les organismes de réglementation compétents.
  • Effectue des inspections auprès des détenteurs de licences de cannabis.
  • Examine les plaintes du public et de l'industrie et en assure le suivi afin de traiter les problèmes émergents.
  • Prend des mesures d'application ciblées, si nécessaire, y compris :
    • Envoie des lettres d'avertissement et d'avis publics.
    • Fait la saisie ou la détention de produits.
    • Refuse, suspend ou révoque des autorisations, y compris des licences ou des permis.
    • Impose des sanctions administratives pécuniaires pouvant aller jusqu'à un million de dollars.
    • Émet des ordonnances ministérielles pour le rappel de produits, les tests ou d'autres mesures correctives.
  • Collabore avec les services répressifs pour lutter contre les activités illégales liées au cannabis, préserver l'intégrité du système d'octroi de licences et veiller au respect des dispositions en matière de sécurité et de réglementation, en signalant les activités illégales présumées pour qu'elles fassent l'objet d'une action ultérieure.
Article n° 14

Outil réglementaire :

Produits dangereux sur le lieu de travail

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Reçoit les demandes, qui comprennent les fiches de sécurité et les fiches techniques pour tous les produits dangereux sur le lieu de travail pour lesquels la protection des informations commerciales confidentielles est demandée.
  • Détermine la validité des demandes d'informations commerciales confidentielles.

Post-marché :

Santé Canada :

  • Collabore avec les partenaires réglementaires fédéraux et provinciaux/territoriaux pour surveiller les problèmes de santé et de sécurité, ainsi que la conformité en matière d'étiquetage et le respect des exigences de sécurité.
  • Détermine la conformité des fiches de données de sécurité, sélectionnées par triage en fonction du risque, qui accompagnent les demandes de protection des informations commerciales confidentielles.
Article n° 15

Outil réglementaire :

Dispositifs émettant des radiations

Pré-marché :

Santé Canada :

  • Pas de surveillance réglementaire avant la mise en marché

Post-marché :

Santé Canada :

  • Réglemente l'importation, la location et la vente de dispositifs émettant des radiations, y compris l'étiquetage, l'emballage, la publicité, la construction et les performances.
  • Contrôle et teste les produits en marché pour s'assurer de leur sécurité et de leur conformité aux réglementations.
  • Effectue le suivi des rapports d'incidents transmis par les fabricants.

4. Relations Autochtones/fédérales/provinciales/territoriales

A. Aperçu des rôles et des relations de l'AFPT dans le domaine de la santé

Rôle du portefeuille de la santé – financement

Rôle du portefeuille de la santé – convocation

Rôle du portefeuille de la santé – santé, sécurité, et intervention d'urgence

Rôle du portefeuille de la santé – relations avec Autochtones

Principales questions / état actuel

Principaux partenaires et parties prenantes

B. Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé

Liste des ministres provinciaux et territoriaux responsables de la santé mentale et des dépendances

C. Vue d'ensemble de la santé Autochtone

Points clés– santé des populations Autochtones

Les populations Autochtones sont incluses dans les allocations de financement par habitant du transfert canadien en matière de santé aux PT et ont le droit d'accéder aux services de santé provinciaux et territoriaux assurés en tant que résidents de PT.

En outre, Services aux Autochtones Canada (SAC) finance ou fournit directement des services aux Premières Nations dans les réserves et aux Inuits qui complètent ceux fournis par les PT, y compris les soins de santé primaires, la promotion de la santé et les prestations de santé complémentaires.

SAC finance également des prestations de santé non assurées pour les Premières Nations et les Inuits admissibles, quel que soit leur lieu de résidence au Canada. Pour les Métis, les Premières Nations hors réserve et les Premières Nations non inscrites, les services et les prestations sont principalement fournis par les PT.

Les partenaires Autochtones plaident pour l'autodétermination et la reconnaissance des droits issus des traités, ce qui inclut le contrôle de leurs propres priorités en matière de santé. Ils recherchent également des options de financement plus stables afin d'améliorer les résultats en matière de santé et de remédier aux inégalités dont souffrent les communautés Autochtones.

Le gouvernement fédéral soutient le fait que les communautés Autochtones gèrent leurs propres systèmes de santé ; la Régie de la santé des Premières Nations en Colombie-Britannique, créée en 2013, constitue une étape importante et un exemple de modèle en la matière.

Principaux partenaires et priorités Autochtones

Les gouvernements et les organisations Autochtones s'intéressent activement à la conception et à la prestation des services de santé, affirmant ainsi leur autodétermination en matière de soins de santé.

Les priorités des partenaires Autochtones sont les suivantes :

Historique et situation actuelle

Les soins de santé Autochtones au Canada ont évolué de manière significative au fil du temps, passant d'un système qui relevait de la compétence partagée des gouvernements FPT à un système où les peuples Autochtones acquièrent un plus grand contrôle et une plus grande participation. Le portefeuille de la Santé soutient les engagements juridiques et politiques suivants, qui sont directement liés aux efforts de réconciliation :

Disparités dans l'accès aux soins de santé et le traitement des populations Autochtones

Les populations Autochtones sont confrontées à de plus grandes difficultés d'accès aux soins de santé que les populations non Autochtones Note de bas de page 1

Lorsque les Autochtones reçoivent des soins, ils sont nombreux à faire état d'une discrimination systémiqueNote de bas de page 2

Les différences dans l'auto-évaluation de la santé mentale mettent en évidence les disparités persistantesNote de bas de page 3

Rôle du Portefeuille de la santé pour la santé Autochtone

Engagement et initiatives actuels

Il est complexe de faire participer les populations Autochtones, les autres départements du gouvernement et les PT aux priorités en matière de santé :

Investissements récents du portefeuille de la Santé dans des initiatives menées par des Autochtones :

Accords de financement bilatéraux avec les PT

Santé mentale et toxicomanie

Prévention des maladies infectieuses

5. Relations avec les acteurs du système de santé

A. Aperçu des organisations pancanadiennes de santé

Points clés – organisations pancanadiennes de santé

Contexte

Les huit OPS du Canada ont été créés au cours des 37 dernières années pour répondre aux priorités transversales du système de santé.

Note de bas de page *

De la part de l'Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé fondée en 1989.

Retour à la référence de la note de bas de page *

Rôle du portefeuille de la Santé

Le portefeuille de la Santé soutient les OPS de la manière suivante :

Financement et surveillance :

Politique et orientation stratégique :

Collaboration et partage des connaissances :

État actuel – les OPS font progresser les priorités clés en matière de santé

Intervenants

Les OPS sont généralement appréciées par leurs principaux partenaires, y compris d'autres OPS.

Provinces et territoires

Organisations Autochtones

Intervenants de la santé

Annex A: Health Canada funding to PCHOs
OPS Budget annuel Financement de SC 2023-24Note de bas de page 4 Part approximative en % de financement fédéral
CCDUS

13,5 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

11,0 millions de dollars 81 %
AMC

38,7 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

38,7 millions de dollars 100 %
ICIS

147,6 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

127,6 millions de dollars 86 %
PCCC

47,8 millions de dollars

Source: Rapport annuel 2023-24

47,5 millions de dollars 99 %
ESC (Excellence)

31,3 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

(English only)

25,1 millions de dollars 80 %
ESC (Effectif)

5,5 millions de dollars

Source : Communiqué de presse

5,5 millions de dollars 100 %
Inforoute

75,4 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

75,6 millions de dollars 100 %
CSMC

30,3 millions de dollars

Source : Rapport annuel 2023-24

14,25 millions de dollars 47 %

B. Autres acteurs clés et parties prenantes dans le domaine de la santé

Le portefeuille de la Santé travaille avec divers intervenants clés du secteur de la santé, y compris les provinces et les territoires, les partenaires Autochtones, les organismes de santé indépendants financés par le gouvernement fédéral, les organisations non gouvernementales, les associations professionnelles, les organismes de bienfaisance, les organisations internationales, l'industrie, le milieu de la recherche, d'autres ministères et organismes fédéraux, des organismes de réglementation étrangers et des personnes vivant au Canada. Ce travail comprend des partenariats sur la recherche, la surveillance, la consultation publique, l'élaboration concertée de politiques et de programmes, l'échange de renseignements pour appuyer l'amélioration du système de santé, l'échange de pratiques.

Ministères provinciaux et territoriaux de la Santé et organismes de santé publique

Organisations pancanadiennes de santé (OPS)

Intervenants de l'équité en santé et des intervenants communautaires

Partenaires Autochtones

Partenaires internationaux

Intervenants du système de santé

Intervenants du secteur de la recherche et du milieu universitaire

Intervenants de l'industrie

Intervenants en santé publique

6. Relations avec la communauté internationale

A. Aperçu du rôle du ministre de la santé dans la communauté internationale et engagement du portefeuille (Santé globale et Canada - États-Unis)

Points clés – santé mondiale

Rôle du Portefeuille de la santé

L'engagement avec des partenaires multilatéraux, bilatéraux et régionaux renforce la capacité du portefeuille à protéger la santé des Canadiens, à promouvoir les intérêts du Canada et à tirer parti de la coopération et de la mise en commun des ressources, tout en agissant pour prévenir les menaces sanitaires émergentes, s'y préparer et y répondre.

Statut actuel

Principaux partenaires et parties prenantes

Le Canada fait appel à un large éventail de partenaires nationaux et internationaux pour gérer les menaces et atténuer les risques qui pèsent sur notre sécurité sanitaire, ainsi que pour faciliter les échanges techniques en vue de renforcer les systèmes de santé :

Principaux jalons
Jalon Date et calendrier Localisation
Présidence canadienne du G7 De janvier à décembre 2025 Divers, à travers le Canada
Ratification par le Canada du règlement sanitaire international [Expurgé] Canada
Assemblée mondiale de la Santé (AMS) Mai 2025 Genève, Suisse

Assemblée générale des Nations unies

* Réunion de haut niveau sur les maladies non transmissibles

Septembre 2025 New York, États-Unis
Réunion des ministres de la Santé du G20 Novembre 2025 Polokwane, Afrique du Sud
Annexe A – accords bilatéraux actifs
Partenaire Thèmes du protocole d'entente

Danemark

[Signé en septembre 2023]

Résistance aux antimicrobiens ; renforcement des systèmes de santé ; innovation dans les sciences de la vie ; santé mentale des jeunes et des enfants ; prévention des maladies non transmissibles.

Afrique du Sud

[Signé mai 2024]

Surveillance génomique ; renforcement des systèmes de santé, promotion de la santé mentale et prévention des maladies mentales ; prévention des maladies infectieuses ; initiatives de recherche dans le domaine de la santé ; tout autre domaine décidé d'un commun accord.

Taïwan

[Signé mai 2023]

Sécurité sanitaire mondiale (y compris la surveillance des maladies et la préparation aux pandémies, la santé numérique, les produits de santé, la santé mentale, les maladies non transmissibles et d'autres domaines de coopération potentielle décidés conjointement par les participants.

European Union

(Launched September 2024)

Le dialogue sur les politiques de santé entre le Canada et l'Union européenne (UE) se concentre sur la coopération dans trois domaines prioritaires : la résistance aux antimicrobiens, la sécurité sanitaire (préparation aux pandémies et risques sanitaires liés au climat) et les maladies non transmissibles (cancer et santé mentale).

Engagement en matière de santé entre le Canada et les États-Unis

Rôle du portefeuille de la Santé

Historique et situation actuelle

Pourquoi c'est important pour les Canadiens

Tarifs

Répondre à la logique Américaine

Dans le contexte commercial à moyen terme – p. ex., les négociations de l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) et la révision 2026 :

Prévenir les pénuries de médicaments – p. ex., soutien des É.-U. aux importations en vrac de médicaments génériques :

Sur une base réactive – p. ex., exigences des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) en août 2024 en matière d'importation de chiens :

Perturbations de la recherche-développement et des essais cliniques – p. ex., résiliation de subventions des NIH et diminution de la collaboration :

Annexe A: administration des États-Unis

Robert F. Kennedy Jr.

Jim O'Neill

Dre. Janette Nesheiwat

Dr. Martin (Marty) Adel Makary

Susan Monerez

Dr. Jayanta (Jay) Bhattacharya

Peter (Pete) Hoekstra

Annexe B : Exemples d'engagement canado-américain dans le domaine de la santé

7. Questions à traiter rapidement

Des fonctionnaires sont prêts à vous informer sur les questions clés suivantes qui nécessiteront votre attention rapide :

Système de soins de santé

Le système de santé canadien est soumis à d'énormes pressions. Plus de 5,4 millions de Canadiens n'ont pas accès à un prestataire de soins régulier.

Les provinces et les territoires sont responsables de la prestation des services de soins de santé aux Canadiens, mais le gouvernement fédéral joue un rôle essentiel en apportant un financement prévisible et à long terme aux provinces et territoires par le biais du transfert canadien en matière de santé et d'accords bilatéraux, en finançant des organisations de santé pancanadiennes et en réunissant des partenaires pour aider à relever les principaux défis du système de santé.

Les fonctionnaires vous informeront de l'état actuel du système de santé au Canada et des options dont dispose le gouvernement fédéral pour relever les défis actuels relatif à l'accès aux soins, y compris l'utilisation des données de santé et de l'intelligence artificielle pour renforcer le système de santé.

Personnel de santé

Un personnel de santé bien soutenu est essentiel au fonctionnement des systèmes de soins de santé du Canada. La demande croissante de soins dépasse l'offre de personnel de santé disponible. En outre, la pandémie de COVID-19 a exacerbé le stress professionnel et l'épuisement des travailleurs de la santé.

Lorsque les Canadiens n'ont pas accès à des soins en temps voulu, ils se tournent vers des solutions coûteuses telles que les salles d'urgence, ce qui met à rude épreuve les systèmes de soins aigus déjà débordés.

Des fonctionnaires vous présenteront des options pour aider à relever les défis liés aux ressources humaines en santé, notamment en ce qui concerne la formation et la rétention du personnel, la mise en œuvre de la reconnaissance mutuelle des titres de compétence des professionnels de la santé afin de favoriser la mobilité interprovinciale dans le système de santé, la reconnaissance des titres étrangers, ainsi que les données et la planification.

Santé numérique et données de santé, incluant l'intelligence artificielle

L'accès à des données de santé de qualité, en temps opportun et connectées, est essentiel à l'efficacité des systèmes de soins de santé et de santé publique — elles permettent des décisions cliniques fondées sur des données probantes, orientent les interventions de santé publique et soutiennent la reddition de comptes en mesurant les progrès réalisés par rapport aux objectifs communs. Au Canada, l'accès aux données de santé est inutilement difficile, et leur partage est limité en raison de systèmes archaïques et mal interconnectés (p. ex., dossiers médicaux électroniques) ainsi que de pratiques dépassées (p. ex., télécopies et ordonnances papier). Cela entraîne une coordination inefficace des soins, des risques d'erreurs de diagnostic et une utilisation inefficace des ressources.

L'amélioration de l'accès, de l'échange et de l'utilisation des données de santé nécessite des systèmes numériques interconnectés (interopérabilité). Ceux-ci constituent la base de données standardisées de qualité, particulièrement importantes pour l'intelligence artificielle, qui requiert des données exhaustives afin de fournir des analyses utiles pour améliorer les soins.

Des fonctionnaires vous présenteront des options pour renforcer les systèmes de santé numériques et améliorer les données de santé, y compris des occasions de tirer parti de l'IA dans le système de santé canadien.

Soins dentaires

Santé Canada administre les programmes de santé bucco-dentaire destinés aux Canadiens, qui comprennent le régime canadien de soins dentaires (RCSD) et le fonds d'accès à la santé bucco-dentaire (FASB).

Le RCSD aide à réduire les obstacles financiers à l'accès aux services de santé bucco-dentaire et vise à rendre le coût des soins dentaires plus abordable pour les personnes non assurées dont le revenu familial annuel net est inférieur à 90 000 dollars. Plus de 3,4 millions de résidents canadiens se sont déjà inscrits au RCSD, et à compter du 1er mai 2025, 4,25 millions de résidents supplémentaires âgés de 18 à 64 ans deviendront admissibles au programme du 1er mai 2025.

Les fonctionnaires vous informeront de l'état actuel du RCSD et du FASB.

Régime d'assurance-médicaments

On estime que 21 % des Canadiens ne disposaient pas d'une couverture adéquate des médicaments sur ordonnance en 2021, ce qui signifie qu'ils ont déclaré ne pas avoir d'assurance adéquate pour couvrir le coût des médicaments sur ordonnance au cours des 12 derniers mois.

La loi sur l'assurance-médicaments, qui a reçu la sanction royale le 10 octobre 2024, définit une approche pour les discussions futures sur la couverture des médicaments sur ordonnance avec les PT, les peuples Autochtones et d'autres partenaires ; la collecte d'informations ; et une norme de couverture pour une gamme de médicaments et de dispositifs contraceptifs et contre le diabète. Le gouvernement du Canada a également conclu des accords avec le Manitoba, la Colombie-Britannique et l'île du Prince-Édouard pour fournir un accès gratuit, universel et à payeur unique à une gamme de contraceptifs et de médicaments contre le diabète.

En outre, le gouvernement a lancé la stratégie nationale pour les médicaments pour les maladies rares, qui vise à améliorer l'accès à des médicaments efficaces pour les maladies rares, un élément essentiel pour fournir des options de traitement et assurer des soins réussis aux personnes souffrant de conditions médicales rares. La stratégie est actuellement dans sa deuxième année de mise en œuvre complète, avec la signature récente de plusieurs accords bilatéraux FPT.

Des fonctionnaires vous informeront des efforts déployés pour garantir aux Canadiens l'accès aux médicaments dont ils ont actuellement besoin.

Crise de surdose, incluant le Plan frontalier du Canada

Le Canada est confronté au fléau d'une crise des surdoses de médicaments. Plus de 50 000 personnes sont décédées des suites de la toxicité des opioïdes depuis 2016. Au cours des cinq dernières années, 21 personnes sont décédées chaque jour en moyenne, ce qui a eu un impact sur les familles et les communautés à travers le pays. L'offre de drogues illégales hautement toxiques, y compris le fentanyl et les analogues du fentanyl, continue d'être un facteur clé des décès par surdose - tant au Canada qu'aux États-Unis.

La détection et la perturbation du commerce du fentanyl est un élément clé du plan frontalier du Canada, notamment des mesures prises par Santé Canada pour mieux détecter, analyser, surveiller et contrôler les mouvements de fentanyl, d'autres drogues illicites et de précurseurs.

La crise a été exacerbée par l'évolution de la crise de santé mentale, la douleur non gérée, et l'instabilité et l'accessibilité financière des logements. Le manque d'accès aux traitements et la fragmentation des services de prise en charge de la toxicomanie signifient que les Canadiens ne peuvent souvent pas se faire soigner où et quand ils le souhaitent.

Les fonctionnaires vous informeront des efforts déployés pour répondre à la crise par un large éventail d'actions, y compris des mesures de santé publique et de répression pour lutter à la fois contre la demande et l'offre de drogues illicites.

Éclosion multijuridictionnelle de rougeole

La rougeole, maladie évitable par la vaccination, réapparaît avec une forte hausse mondiale. Le Canada connaît actuellement deux éclosions totalisant 636 cas dans 5 provinces (au 28 mars 2025).

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec les provinces et territoires pour gérer ces éclosions en offrant des conseils techniques, en appuyant les analyses de laboratoire demandé, et en facilitant le partage d'information. Les éclosions et la couverture vaccinale sont suivies par l'intermédiaire du système canadien de surveillance de la rougeole et de la rubéole, ce qui permet d'améliorer les programmes et de mieux protéger la population contre cette maladie évitable.

Dans le cadre de l'engagement du gouvernement du Canada à veiller à ce que les personnes de tous âges soient à jour dans leurs vaccins de routine, l'ASPC poursuit ses efforts pour sensibiliser la population à la vaccination et aux maladies évitables, renforcer la confiance et contrer la montée de la mésinformation et de la désinformation.

Loi canadienne sur la santé

La Loi canadienne sur la santé (LCS) est une loi fédérale sur l'assurance-santé visant à « protéger, promouvoir et rétablir la santé physique et mentale des Canadiens et à favoriser un accès raisonnable aux services de santé sans obstacles financiers ou autres. » Elle a pour objectif de garantir que les Canadiens puissent accéder, sans frais, aux services hospitaliers et médicaux jugés médicalement nécessaires.

La LCS établit des normes que les régimes d'assurance-santé des provinces et territoires doivent respecter pour recevoir l'intégralité de leur financement dans le cadre du transfert canadien en matière de santé (TCS). Ces principes sont : la gestion publique, l'intégralité, l'universalité, la transférabilité et l'accessibilité. La loi interdit également les frais facturés aux patients. L'adhésion à la LCS est volontaire : les provinces et territoires peuvent choisir de renoncer au financement fédéral.

Santé Canada est responsable de l'administration de la LCS. Cela comprend la surveillance de la conformité des provinces et territoires, la recommandation de mesures appropriées en cas de non-conformité, la production de rapports au Parlement et l'actualisation des interprétations au fur et à mesure de l'évolution du système de santé.

La LCS exige le dépôt du rapport annuel dans les 15 premiers jours de séance du Parlement. Les fonctionnaires vous fourniront les informations nécessaires à ce sujet.

Assistance médicale à la mort

L'aide médicale à mourir (AMM) est offerte par les systèmes de santé provinciaux et territoriaux dans le cadre des soins de fin de vie ou de soins complexes, et elle est accessible aux Canadiens admissibles qui souffrent excessivement d'un problème médical et souhaitent mettre fin à leur vie.

La responsabilité fédérale en matière d'AMM est assumée conjointement par le ministère de la Justice et Santé Canada. Ce dernier fournit des conseils stratégiques en matière de santé et collabore étroitement avec Justice Canada concernant les litiges liés au cadre fédéral de l'AMM, ainsi que l'élaboration des approches fédérales, des lois et des règlements connexes (notamment en matière de collecte et de déclaration de données). Santé Canada travaille également en partenariat avec les provinces, territoires et parties prenantes afin de soutenir une mise en œuvre sécuritaire et appropriée de l'AMM au Canada. L'organisme recueille et publie chaque année des données sur le nombre de demandes et de cas d'AMM, ainsi que sur les circonstances entourant ces décisions.

À l'heure actuelle, les personnes dont la seule condition médicale sous-jacente est une maladie mentale sont temporairement exclues de l'admissibilité à l'AMM. Toutefois, à défaut d'une modification législative, cette exclusion prendra automatiquement fin le 17 mars 2027. À partir de cette date, les personnes dont la maladie mentale est la seule condition médicale sous-jacente pourraient devenir admissibles à l'AMM, à condition de satisfaire à tous les autres critères et mesures.

Les PT se préparent actuellement à l'élargissement prévu de l'admissibilité à l'AMM pour les personnes dont le seul problème de santé est la maladie mentale, prévu pour mars 2027. Parallèlement, en octobre 2024, le Québec a mis en vigueur son cadre législatif provincial pour les demandes anticipées d'AMM. Une demande anticipée est une demande d'AMM présentée par une personne qui a encore la capacité de prendre des décisions en matière de soins de santé, mais qui n'est pas encore admissible à l'AMM. L'objectif est que l'AMM soit fournie ultérieurement, après qu'elle aura perdu sa capacité de consentir, mais qu'elle y soit admissible, et lorsque certaines conditions précisées dans sa demande anticipée seront remplies. En vertu du cadre juridique actuel prévu par le Code criminel, la fourniture de l'AMM par le biais d'une demande anticipée n'est pas autorisée.

Les Canadiens ont récemment eu l'occasion d'exprimer leurs points de vue sur cette question. Des fonctionnaires vous présenteront les résultats de ces consultations ainsi que les options possibles pour la suite.

Le G7 et l'Assemblée mondiale de la santé

Le Canada assume la présidence du G7 depuis le 1er janvier 2025. Le sommet des dirigeants du G7 se tiendra à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin. Le Canada y travaillera avec ses partenaires du G7 sur des priorités communes, telles que la mise en place d'économies qui profitent à tous, la lutte contre le changement climatique et la gestion de technologies en évolution rapide.

Trois organisations du portefeuille de la Santé fournissent des services de santé et des mesures de sécurité connexes pour les événements internationaux majeurs dans le cadre des pouvoirs qui leur sont conférés par la législation fédérale et des responsabilités qui leur sont déléguées. Il s'agit notamment d'assurer des services médicaux d'urgence 24 heures sur 24 et la surveillance des aliments (Santé Canada), la préparation et l'intervention en cas d'urgence (Agence de la santé publique du Canada) et les exigences en matière d'importation de produits aux points d'entrée (Agence canadienne d'inspection des aliments).

Le portefeuille de la Santé travaille en étroite collaboration avec les partenaires fédéraux, le gouvernement de l'Alberta, les partenaires Autochtones, les municipalités et les partenaires locaux en matière de santé. Des fonctionnaires vous informeront des préparatifs en vue des prochaines réunions du G7.

En outre, l'Assemblée mondiale de la santé (AMS) est prévue pour mai 2025. La délégation officielle du Canada à l'AMS est souvent dirigée par un ministre ou un député. Les fonctionnaires vous informeront des principales priorités du Canada pour la prochaine Assemblée mondiale de la santé.

8. Nominations par le Gouverneur en conseil (GIC)

Décisions sur les nominations du Gouverneur en conseil

Le document suivant présente les postes vacants de gouverneur en conseil pour lesquels les nominations doivent être examinées par le ministre au cours de l'année prochaine. Les fonctionnaires sont prêts à vous informer des nominations suivantes et de la façon de procéder aux nominations, en particulier celles qui nécessitent une attention immédiate.

1. Administrateur en chef de la santé publique (ACSP), Agence de la santé publique du Canada (ASPC) – Responsable : Ministre de la Santé

L'ACSP joue un rôle de leadership clé dans la réalisation du mandat de l'ASPC et la capacité du Canada à planifier et à répondre efficacement aux menaces, aux éclosions et aux urgences en matière de santé publique. L'administrateur en chef de la santé publique conseille le ministre de la Santé et le président de l'Agence de la santé publique du Canada sur les questions de santé.

Le mandat du titulaire prendra fin le 20 juin 2025 et il ne demandera pas de renouvellement.

2. Conseil d'administration du Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCDUS) – Responsable : Ministre de la Santé

Un conseil d'administration bénévole est responsable de la gouvernance du CCDUS. Les administrateurs se rencontrent en personne trois à quatre fois par année.

Le Gouverneur en conseil nomme le président et jusqu'à quatre membres supplémentaires du conseil d'administration peuvent être nommés. Ces nominations sont faites sur recommandation du ministre de la Santé après consultation avec le conseil.

Il y a trois postes à pourvoir (le président et deux directeurs) en novembre/décembre 2025. Ils ne sont pas admissibles à une réélection.

3. Conseil d'examen du prix des médicaments brevetés (CEPMB) – Responsable : Ministre de la Santé

Les membres du CEPMB, y compris le président, sont collectivement responsables de la mise en œuvre des dispositions applicables de la Loi sur les brevets.

Le président s'est retiré de son rôle le 6 mars, 2025, pour poursuivre d'autres opportunités. Le vice-président a assumé les responsabilités de président par interim jusqu'à ce qu'un remplacement permanent soit nommé par le gouverneur en conseil.

4. Membre, Conseil national des aînés (CNA) – Co-responsable : Ministre de la Santé (avec la Ministre des Aînés)

Le Conseil national des aînés (CNS) a été mis sur pied en 2007 par décret pour conseiller le gouvernement, par l'entremise du ministre des Aînés et du ministre de la Santé, sur les questions liées au bien-être et à la qualité de vie des aînés, y compris les possibilités découlant d'une population vieillissante en croissance rapide et de plus en plus diversifiée.

Le CNS compte actuellement un poste de membre vacant, et les mandats de six membres prendront fin l'année prochaine. Les options pour combler ces postes vacants seront fournies à votre bureau par la ministre des Aînés, via Emploi et développement social Canada (EDSC).

5. Membres, Conseil d'administration des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) – Responsable : Ministre de la Santé

Les membres du Conseil d'administration élaborent les orientations stratégiques, les objectifs et les politiques des IRSC ; ils évaluent la performance globale des IRSC, y compris en ce qui a trait à la réalisation de leurs objectifs ; approuvent le budget de l'Institut ; et sont responsables d'établir le mandat et d'évaluer la performance des instituts.

Il y a actuellement deux postes vacants au Conseil d'administration des IRSC. Des options pour remplir ces positions seront fournis à votre bureau pour considération.

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2025-08-22