Lignes directrices sur le poisson fumé prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé

Table des matières

1. Objectif et portée

Ce document a pour but de communiquer des lignes directrices aux organismes de réglementation en matière de salubrité alimentaire ainsi qu'aux fabricants d'aliments afin d'atténuer les risques microbiologiques éventuels dans le poisson fuméNote de bas de page a prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé. Ceci est dû à la possibilité de contamination et/ou la prolifération de certains agents pathogènes d'origine alimentaire d'intérêt, c.-à-d., Clostridium botulinum et Listeria monocytogenes. Ce document communique également des lignes directrices  concernant  des méthodes d'inactivation des parasites qui peuvent avoir contaminé le poisson contenu dans ces produits. L'élaboration particulière des paramètres de la transformation doit être établie par le fabricant de façon à ce qu'il prépare un produit salubre. Il est possible que les organismes de réglementation, par exemple l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et/ou les gouvernements provinciaux/territoriaux, aient des exigences particulières (p. ex., autres mesures de contrôle visant les paramètres de transformation) devant également être satisfaites.

Le 4 avril 2017, une ébauche des lignes directrices a été affichée sur le site web de Santé Canada afin d'obtenir des commentaires de l'ensemble des intervenants. Les commentaires étaient acceptés jusqu'au 2 juin 2017. Le document final inclut les changements  qui ont été incorporés pour faire suite aux commentaires reçus.

2. Définitions

Dans le contexte de ces lignes directrices, les définitions suivantes s'appliquent :

3. Contexte

Le Bureau des dangers microbiens de Santé Canada a actualisé sa position au sujet du poisson fumé prêt-à-manger et des produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé. Les présentes lignes directrices (il convient aussi de se reporter à l'annexe A) sont fondées sur les articles 4 et 7 de la Loi sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018b) et les articles B.21.025 et B.27.002 du Règlement sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018a). Elles visent aussi des aspects qui ne sont pas abordés dans l'article B.21.025 à l'égard du poisson fumé (réfrigéré) et dans l'article B.27.002 à l'égard des produits qui en contiennent.

C. botulinum, L. monocytogenes et certains parasites peuvent se trouver dans le poisson fumé prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients qui en contiennent. Cette situation découle de la prévalence courante de ces microorganismes dans le poisson (matière première crue) et des conditions de transformation dans lesquelles ces produits sont fabriqués (Dodds, 1993; FAO, 1999; FDA des É.-U., 2011). Puisque ces agents pathogènes peuvent se trouver dans le poisson fumé prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé, il est important que les fabricants d'aliments et les organismes de réglementation en matière de salubrité alimentaire prennent des mesures visant l'atténuation des risques microbiologiques que comportent ces produits.

4. Réglementation pertinente

4.1 Poisson fumé prêt-à-manger

Selon l'article B.21.025 du Règlement sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018a) :

« Il est interdit de vendre des animaux marins et des animaux d'eau douce et des produits de ces animaux, qui sont fumés ou qui renferment un arôme de fumée liquide ou un arôme de fumée liquide concentré et qui sont emballés dans un contenant hermétiquement scellé, à moins que l'une ou l'autre des conditions suivantes ne soit remplie :

Qui plus est, l'article B.27.002 du Règlement sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018a) doit également être pris en compte parallèlement à l'article B.21.025 lorsqu'il y a lieu. L'article B.27.002 indique ce qui suit :

4.2 Produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé

La définition des aliments peu acides emballés dans des récipients hermétiquement fermés pourrait s'appliquer à certains produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé. Par conséquent, ceux-ci auront à satisfaire les exigences de l'article B.27.002 du Règlement sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018a). Si ces produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé ne sont pas transformés de manière à atteindre l'état de stérilité commerciale et s'ils ne sont pas conservés gelés en tout temps, ils devraient être maintenus sous réfrigération, étiquetés comme tel (c.-à-d., avec la mention « Garder au froid Note de bas de page b » et « Keep Refrigerated ») et leur durée de conservation doit y figurer (p. ex., date limite de conservation telle que la date « meilleur avant » inscrite sur l'emballage) conformément aux articles B.27.002 et B.01.007 du Règlement sur les aliments et drogues, respectivement (Gouvernement du Canada, 2018a). Les connaissances sur l'interaction de facteurs d'innocuité dans les produits contenant du poisson fumé pourraient permettre de les conserver réfrigérés, à la condition de maîtriser les risques microbiologiques qu'ils comportent. Les facteurs d'innocuité comprennent, sans toutefois s'y limiter, les traitements thermiques, la réduction du pH et/ou la réduction de l'activité de l'eau.

5. Maîtrise des agents pathogènes

Les agents pathogènes préoccupants dont il est question dans ces lignes directrices, c.-à-d., C. botulinum, L. monocytogenes et les parasites, sont ceux dont la présence dans le produit doit être prise en compte en raison de la prévalence courante de ces microorganismes dans le poisson (matière première crue) ou de conditions de transformation risquant de provoquer la contamination de ces aliments (Dodds, 1993; FAO, 1999; USFDA, 2011). Les présentes lignes directrices décrivent les paramètres à respecter à l'égard du produit fini, lesquels préviendront la croissance et la production de toxines de C. botulinum. Elles communiquent aussi les critères permettant de réduire le plus possible l'éventuelle contamination du produit par L. monocytogenes et/ou sa croissance dans celui-ci, tout en faisant état de stratégies pour l'inactivation des parasites qui peuvent s'y trouver.

5.1 Clostridium botulinum

En règle générale, ce sont les souches non protéolytiques de C. botulinum de type E qui sont les plus susceptibles de contaminer le poisson (Dodds, 1993). Néanmoins, le poisson fumé, et plus particulièrement les produits multi-ingrédients qui en contiennent, peuvent être contaminés par des souches protéolytiques et non protéolytiques de C. botulinum, dépendamment des ingrédients utilisés dans la formulation du produit. Par conséquent, le risque d'intoxication par la toxine botulinique provoqué par la prolifération et la production de toxines de toutes les souches de C. botulinum doit être maîtrisé (Eklund, 1993).

Tous les paramètres suivants permettent l'inhibition de la prolifération des souches non protéolytiques de C. botulinum (dont de type E) : une température d'entreposage gardée en deçà de 3°C, un pH inférieur à 5,0 ou une activité de l'eau inférieure à 0,97. Quant à l'inhibition de la prolifération des souches protéolytiques de C. botulinum, le recours à n'importe lequel des paramètres suivants se révélera efficace : une température d'entreposage gardée en deçà de 10°C, un pH inférieur à 4,6 ou une activité de l'eau inférieure à 0,94 (Austin, 2001; Johnson, 2007).

5.1.1 Poisson fumé prêt-à-manger

En ce qui concerne le poisson fumé, l'article B.21.025 du Règlement sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018a) énonce en détail les mesures à prendre pour la maîtrise de C. botulinum, lesquelles s'appliquent précisément au poisson fumé « emballé dans un contenant hermétiquement scellé », tel que spécifié à la section 4.1 de ce document. L'expression « emballé dans un contenant hermétiquement scellé » désigne un emballage dans lequel le produit (c.-à-d., le poisson fumé) est placé et emballé dans un matériel d'emballage d'une perméabilité à l'oxygène inférieure à 2 000 centimètres cubes divisé par le nombre de mètres carrés divisé par 24 heures, à 24 degrés Celsius et 1 unité d'atmosphère (2 000 cc/m2/24 hNote de bas de page c à 24oC et 1 atm). Par conséquent, le poisson fumé placé et emballé dans une pellicule dont la perméabilité à l'oxygène est égale ou supérieure à 2 000 cc/m2/24 hNote de bas de page c à 24oC et 1 atm n'est pas considéré à titre de produit « emballé dans un contenant hermétiquement scellé », mais plutôt considéré en aérobie. Le poisson fumé vendu en emballage aérobie décrit ci-dessus n'est pas assujetti aux dispositions de l'article B.21.025 et par conséquent, il peut être vendu réfrigéré dans la mesure où les conditions supplémentaires suivantes soient satisfaites :

L'inhibition de la croissance et de la production de toxines de C. botulinum dans le poisson fumé prêt-à-manger est assurée en adoptant une approche à barrières multiples (c.-à-d., durée de conservation de ≤ 14 jours et maîtrise rigoureuse de la température d'entreposage réfrigérée). De plus, on s'attend à ce que des microorganismes d'altération aérobies puissent croître lors de l'utilisation de pellicules perméables à l'oxygène. Leur croissance pourrait faire en sorte que des signes de détérioration puissent être observés par les consommateurs avant la croissance et la production de toxines éventuelles de C. botulinum. Il convient d'éviter d'empiler les emballages de façon à empêcher la perméabilité à l'oxygène (c.-à-d., d'éviter le contact entre la surface entière des emballages ou les étiquettes couvrant de grandes surfaces de pellicule).

5.1.2 Produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé

Conformément à l'article 4 de la Loi sur les aliments et drogues (Gouvernement du Canada, 2018b), l'industrie est responsable de veiller à produire des aliments salubres.

Aux fins de la maîtrise de C. botulinum, de tels produits doivent être conservés au réfrigérateur à une température égale ou inférieure à 4oC, et les mentions « Garder au froidNote de bas de page b » et « Keep Refrigerated » doivent figurer sur leur emballage. Chaque constituant d'un produit multi-ingrédients contenant du poisson fumé devrait :

Le recours à une approche à barrières multiples permettra la maîtrise de C. botulinum dans l'aliment. Le respect rigoureux de la température de réfrigération prescrite (c.-à-d., égale ou inférieure à 4°C), allié aux paramètres énumérés ci-dessus en matière de pH, d'activité de l'eau ou de traitement thermique, donnera lieu à la maîtrise de la croissance et de la production de toxines de souches protéolytiques et non protéolytiques de C. botulinum. Pour maîtriser la croissance de souches protéolytiques de C. botulinum dans ces produits, ils doivent être réfrigérés en tout temps.

5.2 Listeria monocytogenes

Listeria monocytogenes constitue un microorganisme susceptible de se trouver dans l'environnement de la transformation du poisson fumé et, par conséquent peut également se trouver  sur le produit fini. La présence de L. monocytogenes a fréquemment été détectée dans le poisson fumé (FAO, 1999; FSA, 2008; Uyttendaele et coll., 2009; Kovačević et coll., 2012; Lambertz et coll., 2012; González et coll., 2013).

La prolifération de L. monocytogenes se produit tant en condition aérobie qu'anaérobie. Sa croissance à des températures s'échelonnant de -0,4 à 45°C, à un pH de 4,4 ou plus et en présence d'une activité de l'eau de 0,92 ou plus constitue une des caractéristiques importantes de ce microorganisme (ICMSF, 1996). De plus, la Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger de Santé Canada (Santé Canada, 2011) fait état de combinaisons de facteurs en présence desquelles la croissance de L. monocytogenes peut/ne peut se produire dans les aliments prêts-à-manger (il convient aussi de se reporter à l'annexe A).

5.2.1 Poisson fumé prêt-à-manger et produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé

Le poisson fumé prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé devraient être conformes à la Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts à manger de Santé Canada (Santé Canada, 2011). La Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger instaurée en 2011 par Santé Canada fait la promotion d'une démarche globale à l'égard de la maîtrise de Listeria (p. ex., le recours à une combinaison d'activités d'inspection, d'échantillonnage environnemental dans l'usine et d'analyse du produit fini dans le but de vérifier la maîtrise de L. monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger). En conséquence, les transformateurs devraient s'efforcer d'obtenir des résultats négatifs de l'analyse de prélèvements sur les surfaces en contact avec les aliments ainsi que dans les produits finis. En présence d'échantillons positifs, ils devraient réagir en appliquant les mesures correctives adéquates de façon opportune.

Poisson fumé à froid : L. monocytogenes survit au fumage à froid, puisque les températures atteintes dans le produit pendant ce processus n'en réduisent pas le nombre (Eklund et coll., 1995). Par conséquent, les transformateurs doivent mettre en œuvre des mesures rigoureuses pour adresser ce risque au cours de la transformation. Ces mesures comprennent un plan rigoureux d'assainissement et d'hygiène du personnel et la mise en œuvre de bonnes pratiques de fabrication globales. Pour vérifier l'efficacité de ces mesures, l'échantillonnage environnemental dans l'usine visant la détection de Listeria spp. et l'analyse du produit fini visant la détection de L. monocytogenes devraient être effectués à titre de procédure de vérification en vertu du plan en matière de salubrité des aliments du transformateur (Santé Canada, 2011). 

Poisson fumé à chaud : Les températures atteintes dans le produit pendant le fumage à chaud réduiront L. monocytogenes, si l'organisme est présent. Néanmoins, la contamination du poisson fumé à chaud peut survenir après sa transformation, et puisque la concurrence des autres microorganismes se trouve réduite, L. monocytogenes peut proliférer sur le poisson fumé à chaud aussi rapidement, sinon plus, que sur le poisson fumé à froid (FDA des É.-U., 2011). Les bonnes pratiques de fabrication et un plan rigoureux en matière de salubrité des aliments sont importants pour prévenir et détecter toute contamination du poisson fumé à chaud par L. monocytogenes après la transformation (Santé Canada, 2011).

De plus, bien que volontaire, l'utilisation d'additifs alimentairesNote de bas de page g, d'agents technologiques et/ou de traitements de post-létalité est aussi possible pour maîtriser L. monocytogenes dans le poisson fumé prêt-à-manger et dans les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé.

5.3  Parasites

Des helminthes, s'ils sont présents à l'état larvaire dans le poisson fumé, peuvent comporter des risques pour la santé des consommateurs si aucun autre traitement pour les éliminer n'est appliqué. Les nématodes font partie des parasites préoccupants dans les produits de poisson fumé (p. ex., Anisakis spp. et Pseudoterranova spp.), tout comme les cestodes (p. ex., Diphyllobothrium spp.) et les trématodes (p. ex., Clonorchis spp. et Opisthorchis spp.) (FDA des É.-U., 2011).

Bien que le processus de fumage à chaud soit généralement considéré comme suffisant pour éradiquer les parasites (CCA, 2013), plusieurs peuvent survivre au processus de fumage à froid (Gardiner, 1990). Il est possible de les éliminer :

6. Références

Annexe A : Résumé des mesures de maîtrise des agents pathogènes dans le poisson fumé prêt-à-manger et les produits multi-ingrédients prêts-à-manger contenant du poisson fumé

Inactivation des parasites :

Prévention de la croissance et de la production de toxines de C. botulinum

1) Poisson fumé (B.21.025 et/ou B.27 du Règlement sur les aliments et drogues)

2) Aliments multi-ingrédients contenant du poisson fumé (B.27 du Règlement sur les aliments et drogues )

Réduire la contamination par L. monocytogenes et/ou sa croissance

Champ d'application de la Politique sur la présence de Listeria monocytogenes dans les aliments prêts-à-manger (2011)

Exigences d'étiquetage, si applicable (B.01.007 du Règlement sur les aliments et drogues)

Notes de bas de page

Note de bas de page 1

Dans le contexte de ce document, la terminologie « poisson fumé »  réfère aux poissons fumés à froid et à ceux fumés à chaud, à moins que cela ne soit spécifié autrement.

Retour à la référence de la note de bas de page a

Note de bas de page 2

C'est-à-dire, réfrigéré

Retour à la référence de la note de bas de page b

Note de bas de page 3

Pour la conversion de la perméabilité de la pellicule des unités impériales (c.-à-d., cc/100 po2/24h) aux unités métriques (c.-à-d., cc/m2/24h), il convient d'utiliser le facteur de multiplication de 15,5 (c.-à-d., 1 cc/100 po2/24h = 15,5 cc/m2/24h; 129 cc/100 po2/24h = 2 000 cc/m2/24h).

Retour à la référence de la note de bas de page c

Note de bas de page 4

Les méthodes normalisées pour déterminer la perméabilité au gaz d'un matériel d'emballage sont publiées par l'American Society for Testing and Materials.

Retour à la référence de la note de bas de page d

Note de bas de page 5

L'analyse du pH et de l'activité de l'eau devrait être réalisée en recourant à l'une des méthodes publiées dans le Compendium de méthodes de Santé Canada (Santé Canada, 2018), dont le contenu de la section « application » correspond à l'objectif recherché (p. ex., les méthodes MFHPB ou MFLP).

Retour à la référence de la note de bas de page e

Note de bas de page 6

Le recours au sel ou à d'autres ingrédients appropriés permet de réduire l'activité de l'eau.

Retour à la référence de la note de bas de page f

Note de bas de page 7

Conformément au Règlement sur les aliments et drogues, seuls les additifs alimentaires dont l'utilisation est permise au Canada peuvent être ajoutés aux aliments prêts-à-manger et/ou y être appliqués, et ce, selon les conditions particulières qui y sont établies (Santé Canada, 2016). Qui plus est, lorsque le transformateur utilise un agent antimicrobien dans le but de maîtriser des agents pathogènes d'origine alimentaire dans un produit particulier, il lui revient d'en démontrer l'efficacité.

Retour à la référence de la note de bas de page g

Note de bas de page 8

Un produit prêt-à-manger dans lequel L. monocytogenes peut se multiplier, de même qu'un produit prêt-à-manger dont la durée de conservation prévue excède 5 jours et au sujet duquel les données de validation fournies sont insuffisantes, inadéquates ou manquantes, ce qui empêche de le considérer comme un produit prêt-à-manger de catégorie 2A ou 2B ou un produit prêt-à-manger dont la classification, que ce soit la catégorie 2A ou 2B, n'a pas été confirmée par l'autorité réglementaire concernée.

Retour à la référence de la note de bas de page h

Note de bas de page 9

Un produit prêt-à-manger réfrigéré ayant une durée de conservation prévue ≤ 5 jours, ainsi qu'un produit prêt-à-manger pouvant contenir, à l'occasion, de faibles concentrations de  L. monocytogenes et  ne comportant aucune étape de destruction entraînant une réduction d'au moins 5 unités logarithmiques du nombre de L. monocytogenes (autrement dit, atteignant une réduction de moins de 5 unités logarithmiques du nombre de L. monocytogenes sans procédé(s) thermique(s) ou tout simplement aucune étape de destruction) et ayant des données de validation à l'appui fournies et confirmées pour justifier son classement dans la catégorie 2A (c.-à d., des données scientifiques indiquant qu'une prolifération limitée de L. monocytogenes ne dépassant pas 100 UFC/g peut se produire dans ces aliments prêts-à-manger durant toute leur durée de conservation prévue) (Santé Canada, 2012).

Retour à la référence de la note de bas de page i

Note de bas de page 10

Un produit prêt-à-manger dont tous les constituants partagent les propriétés suivantes : pH < 4,4, peu importe l'activité de l'eau; ou l'activité de l'eau < 0,92, peu importe le pH; ou combinaison de pH < 5,0 et d'activité de l'eau < 0,94 ou s'il est conservé congelé (jusqu'à utilisation) (CCA, 2009; Santé Canada, 2011), de même qu'un produit prêt-à-manger pour lequel des données de validation ont été fournies et confirmées pour justifier son classement dans la catégorie 2B (c'est-à-dire, le nombre d'organismes L. monocytogenes augmente de moins de 0,5 log UFC/g durant toute la durée de conservation prévue du produit prêt-à-manger) (Santé Canada, 2012).

Retour à la référence de la note de bas de page j

Note de bas de page 11

Des exceptions sont possibles selon le contexte. Par exemple, si des dénombrements ≤ 100 UFC/g sont détectés dans des produits prêts-à-manger fabriqués à l'intention de groupes de la population à risque élevé, une analyse des risques pour la santé peut être demandée, ce qui peut entraîner une préoccupation suscitée par un risque pour la santé.

Retour à la référence de la note de bas de page k

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