Rapport sur les résultats ministériels 2024-2025 de Savoir polaire Canada
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© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord, 2025
Numéro R101-4F-PDF au catalogue
ISSN 2561-1968
Aussi disponible en anglais sous le titre : 2024-25 Departmental Results Report
En un coup d’œil
Le présent rapport sur les résultats ministériels présente les réalisations réelles de Savoir polaire Canada par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans son Plan ministériel pour 2024‑2025
Principales priorités
Savoir polaire Canada a cerné les principales priorités suivantes pour 2024‑2025 :
- Science et création du savoir : Savoir polaire Canada est déterminé à réaliser et à soutenir des recherches scientifiques sur le Nord, l’Arctique et les régions circumpolaires. L’organisme s’engage également à faire progresser les connaissances sur l’Arctique canadien par la création de recherches et l’échange de connaissances et de renseignements avec la communauté scientifique, le milieu universitaire et le secteur des politiques ainsi qu’avec le public.
- Relations et collaboration : Savoir polaire Canada s’emploie à établir des relations avec les peuples autochtones et les collectivités du Nord, de l’Arctique, scientifiques et internationales, et à les renforcer, afin de favoriser un environnement de confiance et d’entente mutuelle ainsi que d’accroître la collaboration et la mise en commun des connaissances. L’organisme donne la priorité à la mobilisation internationale et à la promotion des relations avec d’autres programmes polaires nationaux et internationaux.
- Bien-être des employés et diversité : Savoir polaire Canada s’engage à créer un milieu de travail qui prend en compte les réalités du travail dans le Nord et qui soutient ses employés où qu’ils se trouvent. Dans l’esprit de l’article 23 de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, l’organisme continue d’être déterminé à embaucher des Inuit en élaborant des stratégies novatrices pour attirer, perfectionner et maintenir en poste des employés inuits du Nunavut.
Faits saillants pour Savoir polaire Canada en 2024‑2025
- Total des dépenses réelles (y compris les services internes) : 36 467 311 $
- Personnel équivalent temps plein total (y compris les services internes) : 94
Pour tout savoir sur les dépenses totales et les ressources humaines de Savoir polaire Canada, veuillez consulter la section Dépenses et ressources humaines de son rapport complet sur les résultats ministériels.
Sommaire des résultats
Voici un résumé des résultats atteints par le ministère en 2024‑2025 dans ses principaux secteurs d’activité, appelés « responsabilités essentielles ».
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Responsabilité essentielle 1 : Science et savoir polaires
- Dépenses réelles : 26 633 137 $
- Personnel équivalent temps plein réel : 50
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a poursuivi son travail de recherche scientifique sur l’Arctique par le biais d’activités de recherche et de surveillance collaboratives et internes dans les domaines de la science du climat, du pergélisol, de l’écologie, des écosystèmes et de la biodiversité. Les collaborations avec les gouvernements et les organismes universitaires, nationaux, internationaux et autochtones ont favorisé l’échange de connaissances, amélioré la coordination et l’harmonisation de la recherche polaire menée au Canada et maximisé les investissements et les ressources.
Savoir polaire Canada a collaboré avec les communautés autochtones et nordiques sur des sujets de recherche essentiels, notamment le dégel du pergélisol, l’érosion côtière, la sécurité alimentaire et la surveillance du changement climatique. L’organisme a tenu des ateliers d’échange de connaissances, des journées portes ouvertes et des réunions d’information communautaires au cours desquelles les résultats des recherches ont été communiqués aux participants. Il a travaillé avec les communautés pour identifier les priorités de la recherche et intégrer les principes de l’approche à double perspective en intégrant les connaissances locales et le savoir autochtone à la recherche scientifique.
L’organisme a également soutenu la recherche sur l’Antarctique en renouvelant l’adhésion au Comité canadien de recherches antarctiques, en signant un nouveau protocole d’entente avec l’Instituto Antártico Chileno et en appuyant la mise en œuvre du programme scientifique de l’expédition canadienne de recherche en Antarctique de 2025 en partenariat avec la Marine royale canadienne.
En 2025, Savoir polaire Canada a ouvert un bureau régional à Whitehorse, au Yukon. Ce bureau représente la première expansion de l’organisme dans le Nord, au-delà de Cambridge Bay, au Nunavut. Il permettra à Savoir polaire Canada de renforcer ses liens avec les chercheurs et les porteurs du savoir autochtone au Yukon. Il aidera également Savoir polaire Canada à recruter du personnel et à renforcer ses capacités à long terme à Whitehorse et dans l’ensemble du Yukon.
Pour en savoir davantage sur Science et savoir polaires Savoir polaire Canada, veuillez consulter la section Résultats : Nos réalisations de son rapport sur les résultats ministériels.
Message de la ministre
En tant que ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord, je suis fière de présenter le Rapport sur les résultats ministériels 2024-2025 de Savoir polaire Canada, qui donne aux Canadiens et aux parlementaires un aperçu des réalisations de cette année et du travail que nous accomplissons pour faire progresser les connaissances du Canada sur l’Arctique, renforcer le leadership canadien en matière de sciences et de technologies polaires et promouvoir le développement et la diffusion des connaissances sur les autres régions circumpolaires.
Ma visite de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, a été tout à fait extraordinaire. La Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique est un centre de renommée mondiale pour la science arctique, le savoir autochtone et la collaboration mondiale; mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est à quel point il est ancré dans la communauté. Les ainés ont contribué à sa conception et à sa signification, les chasseurs parcourent les terres pour collecter des échantillons d’animaux sauvages et les jeunes sont formés aux sciences de la mer, aux systèmes d’énergie propre et à bien d’autres choses encore. Il s’agit d’une recherche importante pour l’avenir des communautés nordiques, du Canada et de la planète entière.
À la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, j’ai pu constater de mes propres yeux les innovations incroyables qui se produisent dans le Nord: surveillance de la fonte du pergélisol et de la perte de glace de mer, suivi des nouvelles espèces qui migrent vers le nord et étude de la santé de la faune pour garantir la sécurité alimentaire. J’ai également vu des outils de pointe en action, des observatoires environnementaux en temps réel aux jardins verticaux et aux imprimantes 3D. Le plus impressionnant était la manière dont le savoir inuit est intégré à chaque aspect du travail. Il ne s’agit pas d’objectifs abstraits ou de promesses lointaines, mais bien les résultats que Savoir polaire Canada s’est engagé à atteindre dans son plan ministériel 2024-2025. J’ai eu le privilège de les voir se concrétiser de mes propres yeux dans les réalisations de cette année.
Le travail de Savoir polaire Canada s’inscrit directement dans les priorités du gouvernement du Canada et dans celles qui comptent le plus pour le Nord canadien :
- L’autodétermination, en veillant à ce que les peuples autochtones soient des partenaires égaux dans la définition des priorités de recherche et l’intendance du savoir.
- La souveraineté, en ancrant la science de renommée mondiale et la présence du Canada dans l’Arctique.
- L’Unité de l’économie canadienne, en finançant des projets menés par le Nord qui créent des emplois, favorisent l’adaptation et renforcent les capacités des communautés.
L’Arctique se réchauffe plus rapidement que n’importe quel autre endroit de la planète et ce qui s’y passe nous concerne tous. Le leadership de Savoir polaire Canada garantit que le Canada ne se contente pas de répondre à ces changements, mais qu’il contribue également à façonner un avenir durable et inclusif.
Je suis honorée que Savoir polaire Canada fasse partie de mon portefeuille et je suis très fière du travail accompli au cours de la dernière année. Ce que j’ai vu à Cambridge Bay reflète le cœur de la mission de Savoir polaire Canada: la science et le savoir autochtone progressent ensemble, les communautés ouvrent la voie et les jeunes façonnent l’avenir. Grâce à ces partenariats, nous ne renforçons pas seulement le Nord, mais nous bâtissons également un Canada plus fort et plus durable pour tous.
Message de la présidente et directrice générale par intérim
En tant que présidente et directrice générale par intérim, j’ai l’honneur de diriger Savoir polaire Canada et de présenter notre rapport sur les résultats ministériels de 2024-2025.
L'année écoulée a été à la fois chargée et profondément gratifiante, marquée par des réalisations significatives qui reflètent le dévouement de notre personnel, la force de nos partenariats et la confiance des communautés que nous servons. Ensemble, nous avons fait progresser le leadership du Canada dans le domaine de la science et de la technologie polaires tout en veillant à ce que notre travail apporte des avantages réels aux résidents du Nord et à tous les Canadiens.
Au pays, nos efforts se sont concentrés sur l’amélioration des possibilités économiques, l’intendance environnementale et la qualité de vie dans les communautés du Nord et de l’Arctique. Depuis la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, nous avons soutenu et mené des recherches qui ont un impact direct et concret. En associant la science d’avant-garde au savoir autochtone, nous avons favorisé des solutions plus inclusives et efficaces pour relever les défis du Nord. Un accent particulier a été mis sur la jeunesse, en encourageant l’intérêt pour la science et en formant la prochaine génération de leaders qui façonneront un avenir solide et durable dans le Nord.
Sur le plan international, Savoir polaire Canada a soutenu le rôle croissant du Canada dans la science et la gouvernance de l’Antarctique. Nous continuons d’accueillir des chercheurs étrangers à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et, en 2025, nous avons accueilli la première expédition canadienne de recherche en Antarctique. Ces investissements internationaux soutiennent et confirment le leadership canadien dans le domaine des sciences polaires.
Nous avons également adopté de nouveaux moyens pour créer des liens entre les personnes, le savoir et les communautés. Avec l’ouverture d’un bureau régional à Whitehorse, nous avons renforcé les liens avec les communautés et les Premières Nations du Yukon, élargi les possibilités d’emploi et renforcé la collaboration entre les territoires. Nous avons mis en œuvre notre plan d’embauchage des Inuit, obtenu un financement provisoire pour l’intégrité du programme et approfondi les partenariats avec les gouvernements, les organismes autochtones et les établissements universitaires.
Ces initiatives soutiennent non seulement les priorités fédérales, elles encouragent également le leadership autochtone et créent pour les jeunes et les résidents du Nord de nouvelles occasions de contribuer à façonner l’avenir de la science et du développement polaires.
Tout au long de l’année, notre travail a été guidé par des valeurs enracinées dans la vie nordique : le respect, l’inclusion et le service à la famille et à la communauté. Ces valeurs sont le fondement de nos efforts et nous rappellent que c’est en travaillant ensemble que nous réalisons des progrès significatifs.
Je suis fière de tout ce que nous avons accompli en 2024-2025 et du rôle que Savoir polaire Canada continue de jouer pour faire progresser la science et la technologie, renforcer le leadership communautaire et soutenir les priorités du gouvernement du Canada afin de bâtir un avenir meilleur pour le Nord, l’Arctique et le Canada dans son ensemble.
Résultats : Nos réalisations
Responsabilités essentielles et services internes
Responsabilité essentielle 1 : Science et savoir polaires
Dans la présente section
Description
Savoir polaire Canada est l’organisme des sciences polaires du Canada. Il mène ses activités à partir du campus de calibre mondial de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut. Savoir polaire Canada effectue des recherches polaires multidisciplinaires et les publie. Grâce à son programme de subventions et de contributions, l’organisme aide financièrement le milieu universitaire, des collectivités nordiques et de l’Arctique et des organisations qui mènent des recherches et des projets connexes. Savoir polaire Canada vise à inclure dans la mesure du possible le savoir autochtone et local, ainsi qu’à accroître la coordination et la collaboration nationale et internationale en matière de recherche en tirant parti des ressources avec nos partenaires. Au moyen d’ateliers, de conférences, des médias sociaux et d’autres outils, Savoir polaire Canada favorise et promeut la mise en commun des connaissances avec les communautés scientifiques et politiques polaires, ainsi que leur diffusion auprès du grand public. Grâce à l’ensemble de ses activités principales, Savoir polaire Canada vise à aider financièrement et à former la prochaine génération de professionnels de la recherche polaire, en mettant tout particulièrement l’accent sur la jeunesse du Nord et sur la jeunesse autochtone.
Répercussions sur la qualité de vie
Les recherches internes et externes, les partenariats et les efforts de réconciliation et de mobilisation des jeunes de Savoir polaire Canada contribuent directement à faire progresser la durabilité environnementale dans l’ensemble du Nord et de l’Arctique.
Dans le but d’améliorer la qualité de l’air et de réduire les émissions de gaz à effet de serre, Savoir polaire Canada a mis à l’épreuve diverses technologies innovantes dans des conditions environnementales arctiques extrêmes afin d’évaluer la faisabilité de l’utilisation d’énergie renouvelable comme option de rechange au diesel. La recherche a également examiné des possibilités telles que l’amélioration du stockage des aliments, la production d’énergie à partir du compostage et l’intégration de moyens de mettre en œuvre des technologies d’énergie renouvelable, qui ont toutes démontré un potentiel de réduction de la dépendance au diesel dans les communautés isolées.
Les communautés de l’Arctique et du Nord sont également confrontées à des défis persistants en matière de gestion des déchets solides et des eaux usées. Pour résoudre ces problèmes, Savoir polaire Canada a soutenu des projets qui ont mis à l’essai des technologies nouvelles et émergentes afin de réduire les déchets, de promouvoir des pratiques durables, d’alléger la pression exercée sur les systèmes locaux de gestion des déchets et d’améliorer la qualité de l’eau.
La sauvegarde de la biodiversité est une autre pierre angulaire de la durabilité environnementale dans l’Arctique. Les recherches menées par Savoir polaire Canada ont permis d’approfondir les connaissances sur les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins afin de mieux comprendre les effets des changements climatiques rapides. Des partenariats avec des organismes tels que le Musée canadien de la nature ont permis d’étudier les changements induits par le climat dans les populations de petits mammifères, la vulnérabilité des espèces végétales nordiques dont le cycle biologique présente des caractéristiques différentes et la répartition de la biodiversité marine, notamment des poissons arctiques, des laminaires et d’autres algues marines qui sont présents à Cambridge Bay.
La durabilité environnementale s’étend également à la santé et au bien-être des résidents du Nord. En collaboration avec l’Université de Saskatchewan et le Réseau canadien pour la santé de la faune, Savoir polaire Canada a examiné la souveraineté et la sécurité alimentaires au moyen d’activités de surveillance de la faune et de recherche sur les zoonoses. Ces études contribuent à des approches durables de la santé et des systèmes alimentaires dans le Nord.
Pour faire progresser la réconciliation, Savoir polaire Canada a continué de s’associer à l’Inuit Tapiriit Kanatami et au Conseil tribal des Gwich'in pour renforcer la capacité de surveillance communautaire et de recherche dirigée par les résidents du Nord, pour réduire les inégalités et pour promouvoir la diversité et les valeurs communes. Ces initiatives sont essentielles pour intégrer le savoir autochtone à la recherche scientifique, en veillant à ce que les solutions en matière de durabilité soient adaptées au contexte local et fondées sur la culture.
La mobilisation des jeunes joue également un rôle essentiel dans le renforcement des capacités des collectivités nordiques et dans la promotion de l’innovation. Savoir polaire Canada a organisé des camps scientifiques et des activités d’apprentissage sur le terrain, comme celles réalisées avec l’Université Carleton, où des Aînés et des chasseurs ont transmis aux étudiants des techniques de survie et des connaissances liées à la terre.
En finançant des projets menés par des collectivités nordiques et autochtones, l’organisme soutient davantage l’excellence de la recherche et fait progresser l’autodétermination des Autochtones tout en renforçant la durabilité dans le Nord du Canada.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente le rendement du ministère par rapport à ses cibles pour chaque résultat ministériel lié à la responsabilité essentielle 1 : Science et savoir polaires.
Tableau 1 : La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée
Le tableau 1 présente la cible, la date d’atteinte de la cible et le résultat réel obtenu pour chaque indicateur lié à la recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée au cours des trois derniers exercices.
| Indicateur de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultat réel |
|---|---|---|---|
| Pourcentage de publications scientifiques pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne au public canadien | Au moins 30 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 45 % 2023–2024 : 39 % 2024–2025 : 100 % |
| Nombre de fois qu’est citée la recherche pilotée ou subventionnée par Savoir polaire Canada | Au moins 100 | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 188 2023–2024 : 252 2024–2025 : 302 |
Tableau 2 : La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local
Le tableau 2 présente la cible, la date d’atteinte de la cible et le résultat réel obtenu pour chaque indicateur lié à la science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local au cours des trois derniers exercices.
| Indicateur de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultat réel |
|---|---|---|---|
| Pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone et local | Au moins 90 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 81 % 2023–2024 : 88 % 2024–2025 : 77 % |
| Pourcentage de projets sur l’Arctique pilotés et subventionnés par Savoir polaire Canada qui incluent les gens du Nord | Au moins 90 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 78 % 2023–2024 : 90 % 2024–2025 : 81 % |
Tableau 3 : Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires
Le tableau 3 présente la cible, la date d’atteinte de la cible et le résultat réel obtenu pour chaque indicateur lié à le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires au cours des trois derniers exercices.
| Indicateur de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultat réel |
|---|---|---|---|
| Nombre d’activités d’échange de connaissances ou d’initiatives pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada | Au moins 100 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 716 2023–2024 : 251 2024–2025 : 622 |
| Pourcentage d’investissement provenant des projets subventionnés par Savoir polaire Canada | Au moins 100 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 103 % 2023–2024 : 179 % 2024–2025 : 88 %1 |
| Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui font intervenir des partenaires externes | Au moins 75 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 81 % 2023–2024 : 85 % 2024–2025 : 100 % |
1 Savoir polaire Canada accorde la priorité aux petits projets de recherche afin de combler les lacunes importantes en matière de financement. Par conséquent, l’organisme constitue souvent la principale source de soutien financier pour ces initiatives, ce qui peut réduire la possibilité d’attirer des investissements supplémentaires de la part d’autres partenaires.
Tableau 4 : La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée
Le tableau 4 présente la cible, la date d’atteinte de la cible et le résultat réel obtenu pour chaque indicateur lié à la prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée au cours des trois derniers exercices.
| Indicateur de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte de la cible | Résultat réel |
|---|---|---|---|
| Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui font appel à des chercheurs ou à des chercheurs en début de carrière | Au moins 80 % | 31 mars 2025 | 2022–2023 : 62 % 2023–2024 : 62 % 2024–2025 : 71 % |
La section Résultats de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC présente des renseignements supplémentaires sur les résultats et le rendement liés à son répertoire de programmes.
Renseignements sur les résultats
La section suivante décrit les résultats obtenus relativement à Science et savoir polaires en 2024‑2025 par rapport aux résultats prévus dans le plan ministériel de Savoir polaire Canada pour l’exercice.
La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée
Résultats obtenus
Savoir polaire Canada continue de promouvoir et de faire connaître les activités de recherche polaire par le biais d’une variété de formats accessibles, y compris des rapports de recherche, des fiches d’information, des vidéos, des affiches, des brochures, des présentations, des webinaires et des médias sociaux. En rendant la recherche polaire accessible et attrayante, l’organisme renforce la prise de décision fondée sur des données probantes, encourage la collaboration entre les scientifiques et les porteurs de savoir autochtone et sensibilise la population aux questions relatives à l’Arctique et au Nord. Ces activités soutiennent directement le développement durable, l’intendance environnementale et la résilience des collectivités dans le Nord, tout en éclairant les décisions stratégiques nationales et internationales sur le climat, les écosystèmes et les droits des peuples autochtones. Ces efforts garantissent que le public nordique et mondial bénéficie des dernières avancées en matière de sciences polaires. Voici quelques faits saillants :
- Fiches d’information
Au total, 12 fiches d’information ont été élaborées sur des sujets d’intérêt nordique et d’importance mondiale, notamment le changement climatique, le dégel du pergélisol, la science des écosystèmes, les poissons et la faune, la biodiversité, le savoir autochtone, l’intendance environnementale et l’éducation. Ces ressources seront mises à la disposition des chercheurs et du public à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et lors de salons professionnels et d’événements communautaires. - Projets vidéo dirigés par des Autochtones
Savoir polaire Canada a soutenu la production de plusieurs initiatives vidéo dirigées par des Autochtones, telles que les suivantes :- Un siècle d’extraction d’hydrocarbures à Tłegǫ́hłı̨ (Norman Wells) : connaissances autochtones pour la gestion autochtone documente le point de vue des Autochtones sur les impacts de l’extraction pétrolière à Norman Wells.
- Nanuk Narratives, une série de 20 courts documentaires, présente des Aînés et des chasseurs inuits du Nunatsiavut, du Nunavik et du Nunavut, dans l’Est de l’Arctique canadien, qui expriment leurs points de vue sur la relation qu’ils entretiennent avec les ours polaires, contribuant ainsi à informer un large public, y compris les décideurs du gouvernement.
- Animation éducative sur la santé publique
La vidéo d’animation Trichinella en Arctique et dans le Nord du Canada a été produite pour sensibiliser les communautés nordiques aux dangers de cette zoonose transmise par la consommation d’animaux infectés. - Magazine Aqhaliat – Édition du 10e anniversaire
En prévision du 10e anniversaire de Savoir polaire Canada en juin 2025, tout le travail sur une édition renouvelée du magazine Aqhaliat a été achevé en 2024-2025. Cette édition met en lumière les projets de recherche que soutient l’organisme, présente des initiatives internes et offre une vue directe sur les installations de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Pour accompagner les célébrations de cet anniversaire, le magazine sera publié en 2025-2026 en quatre langues : anglais, français, inuktitut et inuinnaqtun. - Publications
En appui continu au Cadre de science et de technologie 2020-2025, 18 articles, soit coécrits, soit rédigés avec des données fournies par Savoir polaire Canada, ont été publiés en 2024-2025 dans diverses revues scientifiques, telles que BioOne Publishing, Scientific Data, SpringerNature, One Health et EGUsphere. Ces publications élargissent la base de connaissances scientifiques du Canada dans des domaines de recherche clés, éclairent les politiques, influencent la compréhension du public et favorisent la défense des intérêts, la sensibilisation et le changement de comportement. Les points marquants de ces publications sont les suivants :- Diversité des lichens à Cambridge Bay et dans ses environs, sud de l’île Victoria, Nunavut, Canada
- Émergence de la brucellose dans l’Arctique canadien
- Glace de glacier du Pléistocène précoce préservée dans le pergélisol de l’Est de l’Arctique canadien
- Réchauffement continu du névé au champ de glace Eclipse, au Yukon
- Les habitats intertidaux arctiques à très faible biodiversité comme sentinelles des changements environnementaux
- Grande diversité d’invertébrés d’eau douce dans l’Inuinnait Nuna, dans l’Arctique canadien, révélée au moyen de codes à barres fondés sur l’ADN mitochondrial
- Les régimes modélisés d’accumulation de graines expliquent l’hétérogénéité spatiale du recrutement d’arbustes dans l’écotone taïga-toundra.
- Températures saisonnières et schémas de circulation dans un lac polaire hybride, Grand Lac de l’Ours, Canada.
La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local
Résultats obtenus
Savoir polaire Canada reconnaît que le savoir autochtone est une source d’information essentielle à la recherche sur l’Arctique. L’organisme soutient l’autodétermination des Autochtones en matière de sciences et de technologie en donnant la priorité aux domaines de recherche recensés par les collectivités nordiques et autochtones et en intégrant le savoir et les points de vue autochtones à tous les aspects de sa recherche. En intégrant le savoir autochtone et local à la recherche scientifique, Savoir polaire Canada veille à ce que les sciences arctiques soient adaptées à la culture, ancrées dans la réalité locale et plus précises. Cette approche renforce le leadership des communautés, éclaire les décisions stratégiques, soutient le développement durable dans le Nord et l’Arctique et favorise la confiance et la collaboration entre les chercheurs et les communautés autochtones.
Mobilisation communautaire
En 2024-2025, Savoir polaire Canada s’est fait le champion de l’échange de connaissances et du dialogue ouvert avec les collectivités nordiques, en tirant parti de partenariats pour réunir des scientifiques, des chercheurs, des Aînés, des jeunes et d’autres porteurs de savoir. Ces activités de mobilisation ont permis de soutenir des projets d’étude et d’atténuation des impacts liés au changement climatique dans le Nord, et sont essentielles pour s’assurer que les objectifs du projet correspondent aux intérêts et aux priorités des collectivités. Les résidents du Nord sont en première ligne des changements environnementaux, et leur expérience fournit certaines des données les plus précieuses pour guider la recherche scientifique. Voici quelques faits saillants :
- Événements d’échange de connaissances
Savoir polaire Canada s’est associé à cinq événements en 2024-2025 pour s’attaquer aux questions urgentes du changement climatique dans le Nord et l’Arctique et aux répercussions sur les collectivités et les écosystèmes :
- Atelier sur le carbone stocké dans le paysage – Organisé par le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest en partenariat avec Savoir polaire Canada, l’atelier a réuni plus de 175 participants venus de tout le Canada et de l’étranger. La synthèse des connaissances communes par les scientifiques et les porteurs de savoir autochtone sur la séquestration du carbone et les services écosystémiques des tourbières, du pergélisol, des milieux humides, de la forêt boréale, des sols et des bassins hydrographiques a été mise en avant. L’atelier a porté en particulier sur les solutions climatiques basées sur la nature et sur le potentiel des aires protégées et de conservation autochtones pour faire progresser les futures politiques en matière de carbone et guider les décideurs des Territoires du Nord-Ouest à cet égard.
- Atelier sur le pergélisol – Cette activité a été organisée par la Commission inuvialuit d’administration des terres (Société régionale inuvialuite) en collaboration avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest et Savoir polaire Canada. Une centaine de participants ont passé en revue les connaissances scientifiques et autochtones sur les questions relatives au pergélisol dans la région désignée des Inuvialuit, dans le but de mettre en place un réseau de surveillance du pergélisol dans l’Ouest de l’Arctique pour favoriser une surveillance durable, intégrée et pluridisciplinaire du pergélisol.
- Atelier sur le changement climatique du Conseil national des jeunes Inuit – En partenariat avec l’Inuit Tapiriit Kanatami, cet atelier a permis aux jeunes Inuit de participer aux discussions sur le changement climatique et a favorisé l’échange de connaissances entre jeunes.
- Atelier sur les solutions climatiques basées sur la nature – Élaboré avec Oliver Sonnentag, professeur à l’Université de Montréal, cet atelier s’est concentré sur l’utilisation de l’apprentissage automatique, de l’intelligence artificielle pour la gestion de grands ensembles de données, et de l’imagerie par drone pour surveiller et cartographier les forêts et la végétation des Territoires du Nord-Ouest.
- Semaine des océans Canada – Organisation d’un rassemblement nordique pour la Semaine des océans du Canada qui a permis de faire entendre les voix des Inuit de la région de Kitikmeot et d’autres personnes de l’ensemble du Canada sur la gestion des ressources marines.
- Journées portes ouvertes et séances d’information communautaires
Tout au long de l’année, Savoir polaire Canada a organisé des journées portes ouvertes et des séances d’information communautaires, et a consulté directement des Aînés autochtones et des porteurs de savoir autochtone. Ces consultations ont permis d’intégrer les priorités des collectivités et le savoir traditionnel dans la conception et la mise en œuvre des projets. Les principaux points que la consultation a fait ressortir sont les suivants :
- Projets sur le pergélisol et l’érosion côtière – Les membres de la collectivité de Cambridge Bay ont transmis leurs connaissances sur l’état du pergélisol et ont recensé des lieux clés pour l’étude et la surveillance du pergélisol et des écosystèmes aquatiques.
- Les besoins en matière de recherche sur les plantes – Les entretiens réalisés dans les localités de la région de Kitikmeot (Cambridge Bay, Kugaaruk, Gjoa Haven et Taloyoak) ont permis de recueillir les points de vue des résidents locaux sur les lacunes dans les connaissances et les besoins de la collectivité en ce qui concerne la recherche sur les plantes.
- Surveillance de la qualité de l’air d’initiative communautaire – En soutien aux initiatives du Conseil de l’Arctique et d’autres partenaires, les résidents de Cambridge Bay ont aidé à déterminer les principales zones de surveillance, à sélectionner les sites appropriés pour les dispositifs de surveillance de la qualité de l’air, et ont contribué aux lignes directrices sur la diffusion des résultats et des données dans le cadre de ce projet de collaboration.
- Planification d’un pôle d’énergie renouvelable hors réseau – Les commentaires des membres de la collectivité ont permis d’orienter les projets énergétiques de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, y compris les expériences locales en matière d’éoliennes et de technologies d’énergie renouvelable.
- Sécurité alimentaire et savoirs traditionnels – Les membres de la collectivité ont présenté leurs connaissances sur les plantes locales et exprimé des préoccupations en matière de sécurité alimentaire lors d’ateliers soutenant la recherche participative codirigée par les Inuit de Kitikmeot sur les baies et les plantes comestibles traditionnelles (Kitikmeot Inuit Co-Led Participatory Research on Traditional Edible Berries and Plants).
- Surveillance des changements et des événements extrêmes dans l’Arctique – Des journées portes ouvertes et des réunions ont permis de recueillir des connaissances locales sur l’évolution des conditions d’enneigement, les changements dans la glace de mer, les schémas de déplacement des caribous, la qualité de l’eau et le dégel du pergélisol dans le cadre du projet d’Observatoire multidisciplinaire pour le suivi du changement climatique et des événements extrêmes en Arctique, dirigé par l’Université de Sherbrooke et l’Université de Toronto.
En faisant participer activement les collectivités à la recherche sur l’Arctique, Savoir polaire Canada s’assure que les projets sont fondés sur le savoir local et répondent aux besoins du monde réel. Cette approche collaborative renforce la résilience des collectivités, améliore la pertinence et l’impact des études scientifiques et soutient les politiques fondées sur des données probantes et le développement durable dans le Nord. Savoir polaire Canada reste déterminé à donner la priorité aux partenariats avec les collectivités nordiques afin d’examiner les effets à long terme du réchauffement climatique sur les paysages arctiques et de prévoir les conséquences pour le maintien de communautés et d’écosystèmes sains dans les années à venir.
Gestion du savoir et mobilisation
La mobilisation des connaissances et l’échange de renseignements sont essentiels à l’intégration du savoir et des points de vue des Autochtones dans la science polaire. Savoir polaire Canada travaille avec des porteurs de savoirs clés issus de partenaires autochtones, universitaires, nationaux et étrangers afin d’améliorer l’efficacité des événements de mobilisation et d’échange de connaissances. En mobilisant activement les connaissances et en facilitant les activités de collaboration, Savoir polaire Canada veille à ce que la recherche soit éclairée à la fois par les méthodes scientifiques et par les points de vue et le savoir autochtones. Cette approche renforce la qualité, la pertinence et l’accessibilité de la science polaire, favorise la prise de décision fondée sur des données probantes et encourage les partenariats à long terme qui aident les collectivités nordiques à réagir efficacement au changement climatique et aux défis environnementaux et sociaux.
Série de conférences à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
La série de conférences de POLAIRE est une activité de gestion et de mobilisation du savoir dans le Nord présentée au Campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique qui permet aux chercheurs en visite de faire part de leurs connaissances et des résultats de recherche continue à la communauté de Cambridge Bay. Ces événements sont essentiels pour tenir les résidents informés des recherches menées dans leur région et pour favoriser l’échange de connaissances locales et la communication de l’Inuit Qaujimajatuqangit. En intégrant le savoir autochtone aux travaux scientifiques, la série élargit l’impact et la pertinence de la recherche dans l’Arctique.
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a organisé six événements dans le cadre d’une série de conférences couvrant des sujets tels que la sécurité alimentaire et la production alimentaire en serre dans l’Arctique, la recherche sur les laminaires arctiques, le programme de surveillance des insectes piqueurs du Kitikmeot, une décennie de tests de mercure sur l’omble chevalier et les déplacements et l’habitat de l’omble chevalier près de Kugluktuk.
Programme pilote d’Aînés en résidence
Dans le cadre du programme pilote d’Aînés en résidence, Savoir polaire Canada a accueilli des Aînés inuits pour qu’ils participent à des réunions internes, au cours desquelles les connaissances relatives aux principes de l’Inuit Qaujimajatuqangit ont été transmises. Cette mobilisation significative contribue à l’intégration continue et intentionnelle du savoir autochtone dans le lieu de travail et la culture de l’organisation.
Ce programme soutient également les travaux en cours visant à actualiser les politiques et procédures internes en y intégrant le point de vue des Aînés. En intégrant le savoir et les pratiques culturelles des Inuit dans la culture organisationnelle, Savoir polaire Canada améliore les compétences culturelles, favorise un milieu de travail positif et inclusif et veille à ce que les points de vue des Autochtones influencent la prise de décision de l’organisme. Cette approche permet non seulement de renforcer le fonctionnement interne, mais aussi de proposer aux institutions nordiques et fédérales un modèle de leadership fondé sur la culture.
Le point sur les subventions pour la recherche et les activités liées aux régions polaires
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a entrepris de réviser la subvention pour la recherche et les activités liées aux régions polaires afin de renforcer son appui aux projets menés par les résidents du Nord, d’encourager la prochaine génération de chercheurs polaires et d’intégrer le savoir autochtone. Même si ces changements seront entièrement mis en œuvre en 2025-2026, des mises à jour importantes du processus et de la conception des subventions ont été entreprises en 2024-2025.
- Le programme de subventions est passé d’une approche ciblée à un appel ouvert, permettant ainsi à un plus grand nombre de Canadiens de soumettre des idées de recherche.
- Le processus d’évaluation a été remanié afin de donner la priorité aux projets menés par des résidents du Nord, en incorporant le savoir autochtone et en intégrant des activités de mobilisation communautaire.
- Les trois domaines prioritaires du programme de subventions consistaient à soutenir le perfectionnement de la prochaine génération de chercheurs polaires, à améliorer la compréhension du rôle du savoir local et autochtone dans la recherche et le Nord, et à accroître la connaissance et la compréhension des environnements arctique et antarctique. Ces mises à jour garantissent que les subventions soutiennent mieux les projets qui sont inclusifs, guidés par la communauté et fondés sur la culture.
En remaniant le programme de subventions, Savoir polaire Canada élargit l’accès aux possibilités de recherche, renforce les capacités des chercheurs nordiques et autochtones et encourage les projets qui intègrent le savoir local à l’étude scientifique. Cette approche renforce la pertinence et l’impact de la recherche polaire, favorise la mobilisation des collectivités et soutient la prise de décisions durables et adaptées à la culture dans les régions nordiques et polaires.
Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires
Résultats obtenus
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a continué de travailler avec des partenaires nationaux et étrangers pour améliorer la coordination et l’harmonisation des recherches polaires menées au Canada. Le renforcement de la participation du Canada aux recherches polaires internationales nécessite une coordination importante à l’échelle nationale afin de garantir que les priorités fédérales, provinciales et territoriales, ainsi que celles des Autochtones, sont représentées. En favorisant ces partenariats, le Canada s’assure que sa recherche polaire est stratégiquement harmonisée, collaborative et efficace. Cette approche renforce le leadership du Canada en matière de science polaire mondiale, amplifie l’influence du savoir autochtone et local dans les discussions internationales sur la recherche et fait en sorte que les résultats scientifiques éclairent efficacement les politiques, le développement durable et l’intendance environnementale dans l’Arctique et l’Antarctique.
Autres partenaires gouvernementaux
En appui au Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord du gouvernement du Canada, Savoir polaire Canada dirige le Comité fédéral de coordination des sciences et de la technologie dans l’Arctique, lancé en mars 2024, afin de réunir les partenaires fédéraux autour de priorités communes. Les ministères et organismes sont à élaborer des outils pour améliorer la collaboration, tels qu’un répertoire partagé des activités scientifiques sur l’Arctique, un répertoire de financement et des cadres pour guider le travail conjoint. L’organisme travaille également en étroite collaboration avec des partenaires nationaux et étrangers afin de mieux harmoniser la recherche, d’éviter le double emploi et de tirer le meilleur parti des ressources disponibles. À l’avenir, Savoir polaire Canada continuera de renforcer la collaboration et la gouvernance afin d’obtenir de meilleurs résultats pour la population canadienne.
Grâce à des partenariats avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), Savoir polaire Canada a fait avancer plusieurs projets clés qui soutenaient l’innovation scientifique et l’échange de connaissances :
- Traitement bioélectrochimique anaérobie des eaux usées (phase 2) – Réalisation fructueuse d’une validation de principe pour l’élimination des matières organiques des eaux usées dans l’un des triplex de Savoir polaire Canada avant sa mise hors service. Des discussions pour la phase 3 ont été entamées avec le CNRC et Elkan Engineering en vue du déploiement d’une expérience à grande échelle en 2025.
- Projet Food-to-Fuels – En utilisant la technologie du digesteur anaérobie à flux ascendant et à lit de boues (Upflow Anaerobic Sludge Blanket), ce projet évalue la faisabilité et le potentiel de production de méthane à partir de déchets alimentaires dans un environnement arctique.
En s’associant à d’autres organismes fédéraux, Savoir polaire Canada maximise l’impact des investissements dans la recherche arctique, encourage l’innovation dans les technologies durables et veille à ce que les solutions pratiques, telles que l’énergie renouvelable, la gestion des déchets et les systèmes alimentaires, soient fondées sur une science rigoureuse et conformes aux priorités communautaires et nationales. Ces collaborations renforcent la capacité du Canada à relever les défis de l’Arctique de manière efficace et durable.
Partenariats internationaux
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a renforcé le soutien à la recherche sur l’Antarctique en annonçant la nomination de dix membres du Comité canadien de recherches antarctiques, qui fonctionne sous l’égide de l’organisme. Le groupe consultatif fournit des avis d’experts et des conseils sur les questions liées à l’élaboration et à la mise en œuvre du programme de recherche du Canada sur l’Antarctique et soutient la promotion de la participation du Canada aux programmes scientifiques internationaux de l’Antarctique et aux activités connexes.
Savoir polaire Canada a renforcé sa collaboration bilatérale avec l’Instituto Antártico Chileno, confirmant leur engagement mutuel envers les sciences polaires, en signant un protocole d’entente à Punta Arenas, au Chili. Le protocole d’entente établit un cadre pour la recherche scientifique et technologique, le soutien logistique et les priorités communes au cours de la prochaine décennie menant à l’Année polaire internationale en 2032-2033.
Savoir polaire Canada a également apporté son appui à l’expédition canadienne de recherche en Antarctique de 2025 en partenariat avec la Marine royale canadienne. Le 24 février 2025, le NCSM Margaret Brooke a quitté Punta Arenas, au Chili, avec une équipe de 15 scientifiques canadiens. Cette expédition d’un mois dans les îles Shetland du Sud et sur la côte ouest de la péninsule Antarctique est la première expédition antarctique dirigée par le Canada depuis plus de 50 ans.
Partenariats en sciences et en recherche
Tout au long de l’année 2024-2025, Savoir polaire Canada a continué de faciliter la recherche par le biais de partenariats en collaborant avec des gouvernements et des organisations universitaires, nationales, internationales et autochtones. Ces partenariats permettent de mieux répondre aux besoins et aux problèmes des collectivités nordiques du Canada grâce à des recherches collaboratives et à des infrastructures communes. Voici quelques exemples :
- Partenariat avec CanMET Énergie de Ressources naturelles Canada, l’Université Carleton et la Municipalité de Cambridge Bay pour étudier les options de puits de chaleur et de pompes thermiques pour le chauffage résidentiel.
- Collaboration avec l’Université du Québec à Rimouski, l’Institut des Sciences de la Mer, l’Université Dalhousie, l’Université Thompson Rivers et l’Institut national de la recherche scientifique pour l’étude du pergélisol et des écosystèmes dans le sud de l’île Victoria.
- Participation au groupe d’action international T-MOSAiC Permafrost Thaw pour quantifier le dégel du pergélisol dans l’Arctique.
- Enrichissement de l’herbier de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique avec des échantillons provenant du Musée canadien de la nature, de l’Université de Zurich, de l’Université Laval et de chercheurs indépendants.
En favorisant les partenariats internationaux et nationaux, Savoir polaire Canada renforce le leadership du Canada dans le domaine des sciences polaires, encourage l’intégration du savoir autochtone et local et maximise l’impact de la recherche dans de multiples disciplines. Ces collaborations permettent de trouver des solutions novatrices aux défis de l’Arctique et de l’Antarctique, soutiennent le renforcement des capacités et garantissent que les découvertes scientifiques contribuent au développement durable, à l’intendance environnementale et à l’élaboration de politiques aux niveaux local, national et mondial.
La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée
Résultats obtenus
Savoir polaire Canada a pour objectif d’inciter les jeunes générations à poursuivre des carrières dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), en leur offrant des expériences de recherche pratiques. Le renforcement des compétences dans les domaines de la recherche et de l’éducation contribue à faire progresser l’autodétermination du Nord et soutient le développement économique.
Les programmes de subventions et de contributions de Savoir polaire Canada continuent d’aider les étudiants de niveau postsecondaire et les chercheurs en début de carrière dans des programmes techniques, scientifiques et de recherche. Savoir polaire Canada fait participer les jeunes à diverses activités à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, notamment des camps scientifiques, des voyages scolaires dans ses installations et des emplois d’été. En 2024-2025, le Programme de formation scientifique dans le Nord a accordé des subventions à 34 établissements postsecondaires (répartis entre 299 étudiants). En outre, huit bourses et cinq prix ont été attribués à des étudiants.
En 2024-2025, le personnel de Savoir polaire Canada a collaboré avec des écoles locales, organisé des activités éducatives à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et aidé ses partenaires dans l’organisation d’activités d’apprentissage supplémentaires, notamment :
- des présentations concernant la recherche sur les bryophytes (mousses) et les initiatives en matière d’énergie propre en cours à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique;
- des activités de collaboration relatives aux plantes de Kitikmeot et aux dons de spécimens de l’herbier;
- un laboratoire et une activité d’apprentissage avec des Aînés locaux et un chasseur et pêcheur expert en omble chevalier portant sur l’histoire orale relative aux pratiques de pêche traditionnelles, à l’utilisation des poissons et aux techniques de préparation;
- des activités de sensibilisation à l’érosion côtière au cours desquelles les jeunes ont appris à utiliser des outils de recherche tels que des drones marins et des appareil photo de sentier;
- la tenue du camp STIM de Makigiaqta à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique avec Nunavut Tunngavik Incorporated où 14 jeunes de cinq communautés du Nunavut ont participé à des ateliers sur le suivi de la faune par GPS, la conception de véhicules arctiques et les mathématiques en Inuktut;
- l’organisation d’activités d’apprentissage pratique par l’Université Carleton, dans le cadre desquelles des Aînés locaux ont donné un cours sur les techniques de survie et ont transmis leurs connaissances sur la terre.
Savoir polaire Canada a également appuyé les chercheurs en début de carrière en 2024-2025 en leur offrant des occasions de formation et de perfectionnement :
- Deux étudiants du Nord ont participé à des projets sur les écosystèmes et l’énergie propre, notamment à des recherches sur la biodiversité des invertébrés.
- Quatre étudiants diplômés (M. Sc. et Ph. D.) ont été formés à des projets de recherche sur le littoral et le pergélisol.
- Un candidat au doctorat a reçu une formation pour le rétablissement de la station météorologique de Kluane.
De nouveaux programmes éducatifs ont été élaborés en partenariat avec des organismes autochtones afin d’accroître l’accès à l’éducation et de favoriser l’autodétermination :
- Savoir polaire Canada a conseillé Makigiaqta sur un cours pilote de biologie 30 personnalisé et accrédité, intégrant l’élaboration conjointe du programme d’études, des discussions sur l’accréditation avec le ministère de l’Éducation du Nunavut, l’Inuit Qaujimajatuqangit et l’apprentissage sur le terrain.
- Des préparatifs pour un atelier de fabrication de qamutik sont en cours. Deux chasseurs locaux formeront six jeunes pendant dix jours à la construction de traîneaux traditionnels, ce qui leur permettra d’acquérir des compétences pratiques et de se familiariser avec les installations de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
En faisant participer les jeunes et les chercheurs en début de carrière à des expériences pratiques et adaptées à la culture dans le domaine des STIM, Savoir polaire Canada développe l’expertise locale, renforce l’autodétermination du Nord et veille à ce que la prochaine génération de scientifiques puisse mener des recherches sur l’Arctique qui soient à la fois éclairées par la collectivité et utiles.
Principaux risques
Savoir polaire Canada évolue dans un environnement complexe et dynamique comportant plusieurs risques qui pourraient avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités en matière de sciences et de connaissances polaires. Le succès continu des activités de l’organisme dépend de plusieurs facteurs clés :
- Incertitude en matière de financement – Il est essentiel de garantir un financement suffisant et opportun dans le cadre budgétaire pour 2025-2026 et au-delà. Les retards ou les manques à gagner pourraient nuire à la capacité de l’organisation à atteindre ses objectifs stratégiques, à maintenir ses activités et à exécuter des projets clés.
- Recrutement et maintien en postes de personnes de talent – Attirer et retenir dans le Nord le personnel possédant les compétences nécessaires à la recherche scientifique, au développement technologique, à l’assistance technique et aux fonctions internes de l’organisme reste un défi.
- Contraintes logistiques – L’approvisionnement en matériel et le respect des délais logistiques critiques, tels que les activités de transport maritime, peuvent nuire à la réalisation du projet et à la continuité opérationnelle.
- Apports des intervenants – Les retards ou les lacunes dans la participation requise des partenaires et des intervenants, y compris les changements dans les règlements en matière de revendications territoriales, la mise en œuvre des traités, les ententes sur l’autonomie gouvernementale, les protocoles d’entente avec les gouvernements et les organismes autochtones et les accords de service avec d’autres entités fédérales, peuvent entraver l’exécution du projet et les obligations connexes.
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a atténué les risques :
- en s’adressant au Conseil du Trésor et aux intervenants pour leur faire part des besoins en matière de financement, en fournissant une justification solide de leur soutien et en explorant d’autres sources de financement ou partenariats;
- en intégrant la participation des collectivités à tous les stades des projets touchant les populations locales, et en prenant des mesures significatives pour mettre en œuvre les protocoles d’entente et les autres engagements pris avec les partenaires autochtones;
- en relevant les défis en matière d’emploi en recrutant en temps voulu, en mettant en œuvre le Plan d’embauchage des Inuit et en augmentant la formation et l’embauche des populations autochtones et nordiques.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 5 : Aperçu des ressources requises pour Sciences et savoir polaires
Le tableau 5 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des équivalents temps plein (ETP) requis pour obtenir ces résultats.
| Ressources | Prévues | Réelles |
|---|---|---|
| Dépenses | 24 929 010 | 26 633 137 |
| Équivalents temps plein | 51 | 50 |
La section Finances de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC et la section Personnel de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC présente des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et humaines en ce qui concerne son répertoire des programmes.
Répertoire des programmes
Science et savoir polaires est appuyé par les programmes suivants :
- Gestion des connaissances et mobilisation
- Science et technologie
Vous trouverez de plus amples renseignements sur le répertoire des programmes pour Sciences et savoir polaires sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Services internes
Dans la présente section
Description
Les services internes désignent les activités et les ressources qui appuient un ministère dans son travail visant à remplir ses obligations générales et à exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communication;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l’information;
- services des technologies de l’information;
- services de gestion des biens immobiliers;
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par le ministère pour atteindre les résultats et les cibles en ce qui a trait aux services internes.
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a continué de faire progresser la modernisation de ses services internes en établissant une base solide de politiques et de procédures pour guider l’organisme vers l’avenir. Ce travail a été réalisé en tenant compte des réalités uniques de son administration centrale à Cambridge Bay, au Nunavut, un petit hameau du Nord.
Dans l’esprit de l’article 23 de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut et conformément à celui-ci, Savoir polaire Canada a terminé le renouvellement de son Plan d’embauchage des Inuit (2025 à 2033), dont l’approbation officielle et la publication sont prévues pour le début de l’année 2025-2026. Ce plan renouvelé réaffirme l’engagement de l’organisme à devenir un employeur de choix dans le Nord et reflète son dévouement continu à l’égard de la réconciliation.
Le plan décrit une approche ciblée et délibérée pour améliorer et renforcer l’embauchage des Inuit au sein de l’organisme. Il comprend des initiatives concrètes visant à développer, à attirer et à inspirer les Inuit de talent pour qu’ils se joignent à Savoir polaire Canada et s’y épanouissent. Voici quelques faits saillants de 2024-2025 :
- le soutien continu du Comité consultatif inuit de Savoir polaire Canada, qui exerce un rôle de conseil auprès de la haute direction et donne son avis sur l’intégration des valeurs sociétales inuites;
- l’officialisation des journées de l’Inuit Qaujimajatuqangit qui seront organisées par le Comité consultatif inuit.
Ces mesures soutiennent le bien-être mental, encouragent l’apprentissage par des méthodes traditionnelles, renforcent la résilience organisationnelle, favorisent la réconciliation et garantissent que les activités de l’organisme répondent aux besoins et aux priorités des collectivités nordiques.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 6 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice
Le tableau 6 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des équivalents temps plein requis pour obtenir ces résultats.
| Ressources | Prévues | Réelles |
|---|---|---|
| Dépenses | 10 481 143 | 9 834 174 |
| Équivalents temps plein | 56 | 44 |
La section Finances de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC et la section Personnel de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC présente des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et humaines en ce qui concerne son répertoire des programmes.
Marchés attribués à des entreprises autochtones
Chaque année, les ministères du gouvernement du Canada sont tenus d’attribuer au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones.
Résultats de Savoir polaire Canada pour 2024‑2025
Tableau 7 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones¹
Comme il est indiqué dans le tableau 7, Savoir polaire Canada a attribué 36,86 % de la valeur totale de tous ses marchés à des entreprises autochtones au cours de l’exercice.
| Indicateurs de rendement liés à l’attribution de marchés | Résultats 2024-2025 |
|---|---|
| Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones2 (A) | 869 963,17 $ |
| Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones et non autochtones3 (B) | 2 360 499,35 $ |
| Valeur des exceptions approuvées par l’administrateur général/administratrice générale (C) | 0 $ |
| Pourcentage de marchés attribués à des entreprises autochtones [A / (B − C) × 100] | 36,86 % |
|
|
En 2024-2025, Savoir polaire Canada a attribué 36,86 % de ses contrats à des fournisseurs autochtones, ce qui représente une augmentation par rapport à l’exercice précédent. Cela témoigne des progrès accomplis en matière de soutien à l’économie autochtone et d’accroissement des possibilités pour les fournisseurs. Cette augmentation est principalement due à l’attribution de plusieurs contrats importants à des fournisseurs locaux et autochtones.
Cette réalisation renforce non seulement les possibilités économiques pour les collectivités nordiques, mais aussi l’engagement de Savoir polaire Canada en faveur de pratiques d’approvisionnement inclusives, contribuant ainsi au développement local durable dans le Nord. Elle contribue également à l’établissement de partenariats à long terme avec des fournisseurs autochtones, renforçant ainsi la capacité de l’organisme à offrir des programmes et des services qui reflètent les priorités et les connaissances locales.
Dépenses et ressources humaines
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues et réelles du ministère de 2022‑2023 à 2027‑2028.
Recentrer les dépenses gouvernementales
Bien qu'il ne fasse pas officiellement partie de cet exercice de réduction des dépenses, afin de respecter l'esprit de cet exercice, Savoir polaire Canada a entrepris les mesures suivantes en 2024-2025 :
- Les réunions de gouvernance ont été renforcées afin d’assurer un contrôle supplémentaire dans les domaines ciblés identifiés lors de cet exercice (services professionnels et déplacements), offrant à l’organisme la possibilité de réorienter les dépenses vers d’autres domaines, si nécessaire.
Sommaire du rendement budgétaire
Tableau 8 : Dépenses réelles de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 8 montre l’argent que Savoir polaire Canada a dépensé au cours de chacun des trois derniers exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.
| Responsabilités essentielles et services internes | Budget principal des dépenses 2024‑2025 | Autorisations totales pouvant être utilisées pour 2024‑2025 | Dépenses réelles de trois exercices (autorisations utilisées) |
|---|---|---|---|
| Science et savoir polaires | 24 929 010 | 30 267 730 |
|
| Services internes | 10 481 143 | 11 283 512 |
|
| Total | 35 410 153 | 41 551 242 |
|
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
L’écart entre le budget principal des dépenses de 2024-2025 et le total des autorisations disponibles est attribuable au financement ponctuel, en cours d’exercice, qui comprend notamment le financement de l’intégrité des programmes annoncé dans le budget de 2024 et reçu en 2024-2025. Les variations des dépenses réelles d’une année à l’autre sont principalement dues au changement dans le total des autorisations disponibles.
La section Finances de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC présente des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents.
Tableau 9 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 9 présente les dépenses prévues de Savoir polaire Canada au cours de trois prochains exercices relativement à ses responsabilités essentielles et à ses services internes.
| Responsabilités essentielles et services internes | Dépenses prévues 2025‑2026 | Dépenses prévues 2026‑2027 | Dépenses prévues 2026‑2027 |
|---|---|---|---|
| Science et savoir polaires | 26 536 191 | 26 971 628 | 26 611 132 |
| Services internes | 8 497 168 | 9 376 025 | 9 295 022 |
| Total | 35 033 359 | 36 347 653 | 35 906 154 |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
Il n’y a pas d’écarts significatifs dans les dépenses prévues entre 2025-2026 et 2027-2028.
La section Finances de l’infographie de Savoir polaire Canada dans l’InfoBase du GC présente des renseignements financiers plus détaillés liés à des exercices futurs.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Consultez la page sur les Budgets et dépenses du gouvernement du Canada pour obtenir de plus amples renseignements sur les autorisations de financement.
Le graphique 1 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2022‑2023 à 2027‑2028.
Version texte du graphique 1
Le graphique 1 comprend les renseignements qui suivent dans un graphique à barres.
| Exercice | Postes législatifs | Crédits votés | Total |
|---|---|---|---|
| 2022‑2023 | 2 479 391 $ | 34 265 682 $ | 36 745 073 $ |
| 2023‑2024 | 2 582 650 $ | 37 053 275 $ | 39 635 925 $ |
| 2024‑2025 | 3 496 657 $ | 38 054 585 $ | 41 551 242 $ |
| 2025‑2026 | 2 663 559 $ | 32 369 800 $ | 35 033 359 $ |
| 2026‑2027 | 2 687 735 $ | 33 659 918 $ | 36 347 653 $ |
| 2027‑2028 | 2 687 735 $ | 33 218 419 $ | 35 906 154 $ |
Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices
L’augmentation des dépenses totales en 2024-2025 est principalement due à un financement ponctuel de l’intégrité des programmes annoncé dans le budget de 2024 et reçu en 2024-2025.
Consultez les Comptes publics du Canada en savoir plus sur les dépenses votées et législatives de Savoir polaire Canada.
Faits saillants des états financiers
Les états financiers (non audités) de Savoir polaire Canada pour l’exercice terminé le 31 mars 2025.
Tableau 10 : État condensé des résultats (audité ou non audité) pour l’exercice terminé le 31 mars 2025 (en dollars)
Le tableau 10 résume les charges et les revenus pour 2024‑2025 qui affectent le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.
| Renseignements financiers | Résultats réels 2024‑2025 | Résultats prévus 2024‑2025 | Différence (réels moins prévus) |
|---|---|---|---|
| Total des charges | 44 455 290 | 41 757 766 | 2 697 524 |
| Total des revenus | 434 218 | 372 986 | 61 232 |
| Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 44 021 072 | 41 384 780 | 2 636 292 |
Analyse des charges et des revenus pour 2024-25
L’augmentation des dépenses totales en 2024-2025 est principalement due à un financement ponctuel de l’intégrité des programmes annoncé dans le budget de 2024 et reçu en 2024-2025.
Les renseignements sur les résultats prévus pour 2024‑2025 proviennent de l’état des résultats prospectif et les notes de 2024‑2025 de Savoir polaire Canada.
Tableau 11 : État condensé des résultats (audité ou non audité) pour les exercices 2023‑2024 et 2024‑2025
Le tableau 11 résume les charges et les revenus réels et montre le coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts.
| Renseignements financiers | Résultats réels 2024‑2025 | Résultats réels 2023‑2024 | Différence (2024‑2025 moins 2023‑2024)
|
|---|---|---|---|
| Total des charges | 44 455 290 | 44 110 067 | 345 223 |
| Total des revenus | 434 218 | 385 442 | 48 776 |
| Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 44 021 072 | 43 724 625 | 296 447 |
Analyse des différences de charges et de revenus entre 2023-24 et 2024-25
Il n’y a pas d’écarts significatifs dans les dépenses prévues entre 2023-2024 et 2024-2025.
Tableau 12 : État condensé de la situation financière (non audité) au 31 mars 2025 (en dollars)
Le tableau 12 fournit un résumé des montants que le ministère doit ou doit dépenser (passifs) et de ses ressources disponibles (actifs), ce qui aide à déterminer la capacité du ministère à mettre en œuvre des programmes et des services.
| Renseignements financiers | Exercice en cours (2024‑2025) | Exercice précédent (2023‑2024) | Différence (2024‑2025 moins 2023‑2024) |
|---|---|---|---|
| Total des passifs nets | 7 774 607 | 7 054 245 | 720 362 |
| Total des actifs financiers nets | 7 315 414 | 6 606 544 | 708 870 |
| Dette nette du ministère | 459 193 | 447 701 | 11 492 |
| Total des actifs non financiers | 139 874 157 | 147 437 691 | (7 563 534) |
| Situation financière nette du ministère | 139 414 964 | 146 989 990 | (7 575 026) |
Analyse du passif et de l'actif du département depuis le dernier exercice fiscal
La diminution du total des actifs non financiers en 2024-2025 est principalement due à l’amortissement du bâtiment de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2022‑2023 à 2027‑2028.
Tableau 13 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 13 présente un résumé des ressources humaines, en équivalents temps plein, qui sont associées aux responsabilités essentielles et aux services internes de Savoir polaire Canada pour les trois derniers exercices.
| Responsabilités essentielles et services internes | Équivalents temps plein réels 2022‑2023 | Équivalents temps plein réels 2023‑2024 | Équivalents temps plein réels 2024‑2025 |
|---|---|---|---|
| Science et savoir polaires | 40 | 48 | 50 |
| Services internes | 50 | 55 | 44 |
| Total | 90 | 103 | 94 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
L’augmentation des équivalents temps plein de Savoir polaire Canada de 2022-2023 à 2023-2024 reflète le besoin continu de capacité pour soutenir l’exécution du programme et la gestion de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. La légère réduction de 2023-2024 à 2024-2025 est principalement le résultat des défis de recrutement et de maintien en poste dans un marché du travail nordique compétitif.
Tableau 14 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 14 présente les équivalents temps plein prévus pour les responsabilités essentielles et les services internes de Savoir polaire Canada au cours des trois prochains exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des données de l’exercice à ce jour.
| Responsabilités essentielles et services internes | Équivalents temps plein prévus en 2025‑2026 | Équivalents temps plein prévus en 2026‑2027 | Équivalents temps plein prévus en 2027‑2028 |
|---|---|---|---|
| Science et savoir polaires | 58 | 58 | 58 |
| Services internes | 49 | 49 | 49 |
| Total | 107 | 107 | 107 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Savoir polaire Canada s’attend à ce que son effectif demeure stable tout en assurant la prestation efficace de toutes les opérations et de tous les programmes.
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web de Savoir polaire Canada :
- Détails sur les programmes de paiement de transfert
- Analyse comparative entre les sexes plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport fournit aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Renseignements ministériels
Profil du ministère
Ministre(s) de tutelle :
L’honorable Rebecca Chartrand
Administrateur général/administratrice générale :
Suzanne (Sue) Kerr, Présidente et directrice générale par intérim
Portefeuille ministériel :
Ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique
Instrument(s) habilitant(s) :
Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
Année de constitution ou de création :
2015
Autre :
L’administration de Savoir polaire Canada est assurée par un conseil d’administration composé de neuf membres, dont un président et un vice-président. Ce conseil approuve le plan de sciences et technologie de l’agence ainsi que le budget et les plans de travail annuels. Il relève du ministre des Affaires du Nord. Tous les membres du conseil d’administration sont nommés par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans, et ils peuvent être admissibles à une nomination pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration exercent leurs fonctions à temps partiel.
Coordonnées du ministère
Adresse postale :
Savoir polaire Canada – campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique :
1, chemin Uvajuq
C. P. 2150
Cambridge Bay (Nunavut) X0B 0C0
Bureau d’Ottawa :
Adresse postale : Savoir polaire Canada
170, avenue Laurier Ouest, bureau 200
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Adresse courriel :
communications@polar-polaire.gc.ca
Site(s) Web :
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)(gender-based analysis plus [GBA Plus])
- Outil analytique qui aide à comprendre les répercussions des politiques, des programmes et des initiatives sur différentes personnes. Le fait d’appliquer l’ACS Plus aux politiques, aux programmes et aux initiatives permet de déterminer les différents besoins des personnes touchées, les façons d’être plus réceptif et inclusif ainsi que les méthodes permettant de prévoir et d’atténuer les obstacles potentiels à l’accès ou au bénéfice de l’initiative. L’ACS Plus va au‑delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour prendre en compte d’autres facteurs tels que l’âge, le handicap, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- cible (target)
- Objectif quantitatif ou qualitatif, mesurable, qu’un ministère, un programme ou une initiative envisage d’atteindre dans un délai déterminé.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Dépenses de fonctionnement et en capital, paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers ainsi que paiements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
- Dépenses et recettes nettes liées aux prêts, aux placements et aux avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
- dépenses prévues (planned spending)
- En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- Entreprise autochtone (Indigenous business)
- Dans le cas d’un rapport sur les résultats ministériels, il s’agit de toute entité qui répond aux critères de Services aux Autochtones Canada, à savoir être détenue et gérée par des aînés, des conseils de bande et des conseils tribaux, être inscrite dans le Répertoire des entreprises autochtones ou être inscrite sur une liste d’entreprises bénéficiaires de traités modernes.
- équivalent temps plein (full‑time equivalent )
- Mesure utilisée pour représenter une année‑personne dans un budget ministériel. Le calcul d’un équivalent temps plein correspond au nombre des heures de travail d’un employé divisé par le nombre d’heures d’une semaine de travail à temps plein d’un employeur. Par exemple, un employé qui travaille 20 heures pendant une semaine de travail normale de 40 heures représente un équivalent temps plein de 0,5.
- indicateur de rendement (performance indicator)
- Mesure qualitative ou quantitative qui évalue les progrès réalisés en vue d’atteindre un résultat au niveau d’un ministère ou d’un programme, ou les produits ou résultats attendus d’un programme, d’une politique ou d’une initiative.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
- Mesure quantitative ou qualitative qui évalue les progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Un programme, un projet ou une autre initiative dans le cadre desquels deux ou plusieurs ministères fédéraux reçoivent des fonds pour travailler conjointement pour atteindre un résultat commun généralement lié à une priorité gouvernementale, et dans le cadre duquel les ministres concernés conviennent de le désigner comme horizontal. Des exigences particulières en matière de rapports doivent être respectées, notamment celle imposée au ministère responsable de rendre compte des résultats ministériels et des dépenses regroupés.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend respecter ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous‑tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- plan ministériel (Departmental Plan)
- Rapport qui décrit les activités prévues et le rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires au cours d’une période de trois ans. Les plans ministériels sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorité ministérielle (departmental priority)
- Plan, projet ou activité sur lequel un ministère met l’accent et dont il rendra compte au cours d’une période de planification particulière. Il s’agit de ce qui importe le plus ou ce qui doit être réalisé en premier en vue d’obtenir les résultats ministériels attendus.
- priorités pangouvernementales (government priorities)
- Dans le rapport sur les résultats ministériels de 2024-2025, les priorités du gouvernement sont les thèmes généraux qui définissent le programme du gouvernement comme il a été annoncé dans le discours du Trône de 2021.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de service.
- rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport qui présente les réalisations d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Ce qu’un ministère a fait en utilisant ses ressources pour atteindre ses résultats, dans quelle mesure ces résultats correspondent aux objectifs du ministère et dans quelle mesure les leçons apprises ont été déterminées.
- répertoire des programmes (program Inventory)
- Une liste qui recense tous les programmes du ministère et les ressources qui contribuent à l’exercice des responsabilités essentielles du ministère et à la réalisation de ses résultats.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les résultats ministériels énumérés pour une responsabilité essentielle correspondent aux résultats que le ministère cherche à obtenir ou sur lesquels il souhaite exercer une influence.
- résultat (result)
- Un résultat ou un produit lié aux activités d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative.
- résultat ministériel (departmental result)
- Résultat de haut niveau lié aux responsabilités essentielles d’un ministère.