Rapport sur les résultats ministériels 2023-2024 de Savoir polaire Canada
Erratum
Les chiffres du tableau 4 ont été mis à jour pour refléter les changements tardifs omis par inadvertance avant la présentation du Rapport sur les résultats ministériels original.
Les notes de bas de page 2 et 3 du tableau 4 ont été modifiées pour supprimer la référence aux valeurs, y compris les contrats, ou les modifications de contrats qui ont été conclues avec des entreprises autochtones au moyen de cartes d’achat.
La note de bas de page 4 a été ajoutée pour démontrer que les résultats n’incluent pas les achats effectués au moyen d’une carte d’achat.
Sur cette page
- Message du ministre
- Message de la part de la présidente et directrice générale
- Résultats obtenus relativement aux responsabilités essentielles et aux services internes
- Dépenses et ressources humaines
- Renseignements ministériels
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Définitions
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Copyright information
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représentée par la présidente et directrice générale de Savoir polaire Canada, 2023, 2024
Rapport sur les résultats ministériels 2023-2024
No de catalogue : R101-4F-PDF
ISSN 2561-1968
Message du ministre

L'honorable Daniel Vandal
Ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l'Agence canadienne de développement économique du Nord.
En tant que ministre des Affaires du Nord du Canada, je suis fier de présenter le rapport sur les résultats ministériels pour 2023-2024 de Savoir polaire Canada. Ce rapport donne aux Canadiens et aux parlementaires un aperçu des travaux réalisés au cours de l’exercice 2023-2024 pour faire progresser les connaissances sur l’Arctique et les autres régions circumpolaires et renforcer le leadership canadien en matière de sciences et de technologies polaires.
Depuis la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut, Savoir polaire Canada continue de soutenir et d’entreprendre la collecte d’informations de base, la surveillance environnementale, la recherche scientifique et le développement technologique pour aider à relever les défis liés aux changements climatiques et à favoriser la résilience des communautés nordiques.
La mobilisation des connaissances et les consultations continuent d’être des domaines clés pour Savoir polaire Canada. La consultation des organisations et des gouvernements nordiques et autochtones, des détenteurs de savoir autochtone, des organisations de sciences polaires, du milieu universitaire, de l’industrie et d’autres intervenants fait partie intégrante du succès de Savoir polaire Canada. Les consultations permettent de définir les principales priorités de recherche, d’harmoniser les priorités entre les organisations et de maximiser les avantages avec des ressources limitées.
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a réalisé et soutenu des recherches scientifiques multidisciplinaires et mis à l’essai des technologies durables destinées à être utilisées dans l’Extrême-Arctique, avec des partenaires nationaux et internationaux. Grâce à ces partenariats, Savoir polaire Canada favorise les collaborations scientifiques, l’échange de connaissances et la mise en commun des ressources, compte tenu des répercussions mondiales des recherches sur les changements climatiques menées par Savoir polaire Canada et ses partenaires.
Je suis honoré que Savoir polaire Canada fasse partie de mon portefeuille et je suis fier du travail entrepris au cours de la dernière année pour faire avancer les priorités de recherche du Nord et promouvoir la science polaire et le savoir autochtone. Grâce à nos efforts de collaboration, nous continuerons à favoriser des relations solides pour aider les communautés nordiques et autochtones à améliorer leur qualité de vie et celle de tous les Canadiens.
Message de la part de la présidente et directrice générale

Jennifer C. Hubbard,
Présidente et directrice générale, Savoir polaire Canada
J’ai le plaisir de transmettre au Parlement et à la population canadienne les résultats concrets et percutants obtenus en 2023-2024 par Savoir polaire Canada.
Savoir polaire Canada a connu de nombreux succès au cours de sa première année opérationnelle complète depuis que le ministère a repris graduellement ses activités en 2022-2023 après la pandémie de COVID-19. Depuis sa création, Savoir polaire Canada a joué un rôle essentiel dans le renforcement du leadership canadien en matière de sciences et de technologies polaires et a réalisé un nombre sans précédent d’activités de recherche et de mobilisation pour faire progresser les connaissances sur les régions polaires.
Le 9 juin 2023, la responsabilité de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique est passée de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada à Savoir polaire Canada. La cérémonie comprenait des performances culturelles, des messages de félicitations de la part de l’honorable Dan Vandal et de l’honorable Pamela Gross, ainsi que des discussions fructueuses sur l’avenir de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
Tout au long de l’année, l’équipe du programme des sciences et de la technologie a fait des progrès impressionnants dans la mise en œuvre du Cadre de sciences et de technologie 2020-2025. L’équipe a donné la priorité aux questions de recherche déterminées par les collectivités autochtones et du Nord et a veillé à ce que les connaissances locales et autochtones soient prises en compte tout au long du processus de recherche et de développement. Plusieurs projets de technologie durable et de surveillance du pergélisol, des lichens et des mousses, des invertébrés, des oiseaux migrateurs et des aliments traditionnels ont été lancés et ont fourni des informations précieuses sur les solutions technologiques de résistance au climat potentielles pour les collectivités du Nord et de l’Arctique.
L’équipe de gestion des connaissances et de mobilisation a contribué à mieux faire connaître la recherche polaire en organisant des séminaires de mobilisation communautaire et d’échange de connaissances. Ces séminaires ont tiré parti des connaissances et de l’expertise de chercheurs nationaux et internationaux invités, couvrant une variété de sujets de recherche comme le dégel du pergélisol, l’érosion côtière, le baguage des oies et les changements de population, ainsi que le logement dans le Nord. Le travail de collaboration entre les peuples autochtones, les chercheurs et les experts technologiques aide les habitants du Nord à mieux comprendre les effets du changement climatique qu’ils subissent et à s’y adapter. La science et les connaissances autochtones ont été efficacement échangées lors d’ateliers organisés dans trois régions arctiques : Sécurité et souveraineté dans l’Arctique (région de Kitikmeot, Nunavut), Recherche sur la faune à Anguvigaq (Nunavik, Québec), et Changement climatique dans la région désignée des Gwich’in (Inuvik, Territoires du Nord-Ouest).
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a intensifié son étroite collaboration avec les gouvernements territoriaux et les collectivités autochtones et du Nord pour les aider à prendre des décisions en matière d’action climatique et à bâtir un avenir dans lequel les collectivités sont en bonne santé, en sécurité et prospères. L’Agence a également poursuivi ses travaux sur les politiques et processus internes afin de créer un milieu de travail adapté aux réalités du Nord et d’accroître les possibilités pour les Inuit, conformément à nos engagements en vertu de l’article 23 de l’Accord du Nunavut.
Enfin, nous avons contribué à renforcer le profil de la recherche canadienne dans l’Arctique à l’échelle internationale, notamment par la conclusion d’une entente visant à accroître la coopération entre Savoir polaire Canada et l’US Arctic Research Commission.
En tant que présidente et directrice générale de Savoir polaire Canada, j’ai le plaisir de présenter notre rapport sur les résultats ministériels 2023-2024.
Résultats : Nos réalisations
Responsabilités essentielles et services internes
Responsabilité essentielle 1: Sciences et savoir polaires
Dans la présente section
Description
Savoir polaire Canada est l’organisme des sciences polaires du Canada. Il mène ses activités à partir du campus de calibre mondial de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut. Savoir polaire Canada effectue des recherches polaires multidisciplinaires et les publie. Grâce à son programme de subventions et de contributions, l’organisme aide financièrement le milieu universitaire, des collectivités nordiques et de l’Arctique et des organisations qui mènent des recherches et des projets connexes. Savoir polaire Canada vise à inclure dans la mesure du possible le savoir autochtone et local, ainsi qu’à accroître la coordination et la collaboration nationale et internationale en matière de recherche en tirant parti des ressources avec nos partenaires. Au moyen d’ateliers, de conférences, des médias sociaux et d’autres outils, Savoir polaire Canada favorise et promeut l’échange de connaissances avec les communautés scientifiques et politiques polaires, ainsi qu’auprès du grand public. Par l’intermédiaire de l’ensemble de ses activités principales, Savoir polaire Canada vise à aider financièrement et à former la prochaine génération de professionnels de la recherche polaire, avec un accent particulier mis sur la jeunesse du Nord et sur la jeunesse autochtone.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par le ministère pour atteindre les résultats et les cibles relativement à Sciences et savoir polaires. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Tableau 1 : Cibles et résultats relativement à Sciences et savoir polaires
Le tableau 1 fournit un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé aux résultats liés à Sciences et savoir polaires.
Tableau 1.1 : La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée.
Indicateurs de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte des cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Pourcentage des publications de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada qui sont accessibles en ligne par le public canadien | 30 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 83 % 2022-2023 : 45 % 2023-2024 : 39 % |
Nombre de citations provenant de recherches pilotées et subventionnées par Savoir polaire Canada | Au moins 100 | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 91 2022-2023 : 188 2023-2024 : 252 |
Tableau 1.2 : La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local
Indicateurs de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte des cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Pourcentage de projets de recherche sur l’Arctique pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui intègrent le savoir autochtone ou local | 90 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 47 % 2022-2023 : 81 % 2023-2024 : 88 % |
Pourcentage de projets arctiques pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada faisant appel à des gens du Nord | 90 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 69 % 2022-2023 : 78 % 2023-2024 : 90 % |
Tableau 1.3 : Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires.
Indicateurs de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte des cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Nombre d’activités ou d’initiatives d’échange de connaissances pilotées ou subventionnées par Savoir polaire Canada | Au moins 100 | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 217 2022-2023 : 716 2023-2024 : 251 |
Pourcentage d’investissements suscités par les projets subventionnés par Savoir polaire Canada | 100 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 66 % 2022-2023 : 103 % 2023-2024 : 179 % |
Pourcentage des projets pilotés par Savoir polaire Canada qui intègrent des partenaires externes | 75 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 45 % 2022-2023 : 81 % 2023-2024 : 85 % |
Tableau 1.4 : La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée.
Indicateurs de résultat ministériel | Cible | Date d’atteinte des cibles | Résultats réels |
---|---|---|---|
Pourcentage de projets pilotés ou subventionnés par Savoir polaire Canada qui impliquent des jeunes chercheurs ou des chercheurs en début de carrière | 80 % | Le 31 mars, 2025 | 2021-2022 : 62 % 2022-2023 : 62 % 2023-2024 : 71 % |
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada figurent dans l’InfoBase du GC.
Renseignements sur les résultats
La section suivante décrit les résultats obtenus relativement à Sciences et savoir polaires en 2023‑2024 en les comparant aux résultats prévus dans le Plan ministériel de Savoir polaire Canada pour l’exercice.
La recherche en sciences et technologie polaires du Canada est publiquement disponible est appliquée.
Le diffusion publique des résultats de la recherche scientifique et technologique de Savoir polaire Canada est essentielle pour s’assurer que les communautés locales, nationales et internationales disposent des renseignements dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées sur le changement climatique. Savoir polaire Canada utilise divers canaux pour communiquer les connaissances, notamment des documents de recherche, des fiches d’information, des vidéos et des courts métrages d’information, des produits de sensibilisation comme des affiches et des brochures, des présentations aux communautés locales et internationales, des webinaires et des médias sociaux.
Sciences et technologie
à l’appui du Cadre de sciences et de technologie 2020-2025, Programme de sciences et technologie de Savoir polaire Canada a publié et diffusé des résultats de recherche et de l’information sur divers sujets en 2023-2024. En voici quelques exemples :
- Articles de recherche publiés en partenariat avec des chercheurs de diverses institutions et collectivités, notamment l’Université Brigham Young, l’Université de technologie d’Auckland, l’Institut national de la recherche scientifique, l’Université du Québec à Rimouski et le hameau de Kugluktuk.
- Metabarcoding inventory of an arctic tundra soil ecosystem reveals highly heterogeneous communities at a small scale (L’inventaire par métacodage d’un écosystème de sol de la toundra arctique révèle des communautés très hétérogènes à petite échelle)
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- Contribution of soil bacteria to the atmosphere across biomes (Contribution des bactéries du sol à l’atmosphère dans les biomes)
- Dynamics of Canadian Arctic Deltas: A case study of the Coppermine Delta (Kugluktuk, Nunavut) (Dynamique des deltas de l’Arctique canadien : une étude de cas du delta de Coppermine [Kugluktuk, Nunavut])
- Des produits de vulgarisation ont été créés pour présenter les résultats de la recherche sur les côtes de Kugluktuk. Ces documents ont été présentés à des organismes communautaires, dont l’association de chasseurs et de trappeurs et le hameau de Cambridge Bay, ainsi que directement à la collectivité de Cambridge Bay lors de réunions portes ouvertes organisées par Savoir polaire Canada.
- Lancé en août 2023, un court métrage d’animation sur la grippe aviaire a été développé en collaboration avec le Service canadien de la faune en quatre langues (inuinnaqtun, inuktitut, anglais et français) pour sensibiliser aux signaux d’alarme dans les populations d’oiseaux et à la manière de manipuler en toute sécurité les animaux contaminés pour prévenir la transmission.
- Des documents de mobilisation des connaissances sur les effets du changement climatique sur le littoral arctique ont été rendus publics en ligne sur le blogue POLAIRE, Comment le changement climatique affecte-t-il le littoral près des communautés dans l’Arctique?
En outre, plusieurs projets de technologie durable et de surveillance du climat ont progressé au cours de la période 2023-2024. Les données et les résultats de chacun de ces projets seront rendus publics au cours du prochain exercice 2024-2025.
- L’expérimentation en cours concernant le projet de microréseau d’énergies renouvelables à petite échelle se poursuit dans le cadre de partenariats avec Ressources naturelles Canada et le Conseil national de recherches du Canada. Le projet examine non seulement l’application des technologies renouvelables dans les régions isolées à climat froid, mais aussi les difficultés logistiques et de mise en œuvre.
- En partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada, un système pilote de traitement bioélectrochimique anaérobique des eaux usées a été installé à côté des unités résidentielles en triplex de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique pour traiter une partie des eaux usées produites par les chercheurs en visite. La méthode de traitement fait appel à des micro-organismes et à l’hydrolyse pour réduire les solides dans les eaux usées, ce qui atténuera l’incidence environnementale des étangs d’épuration de l’installation. La collecte de données et l’échantillonnage se poursuivent jusqu’en juin 2024 en vue de la rédaction de documents techniques et de présentations sur la technologie de traitement des eaux usées.
- Dans le cadre d’une autre collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada, un digesteur anaérobique à flux ascendant de 20 litres a été installé à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique en mars 2024. Cet essai de traitement des déchets alimentaires des partenaires communautaires démontre la production de biogaz à partir de déchets collectés dans une collectivité de l’Arctique. Les biocarburants produits pourraient à terme devenir une solution de rechange viable au diesel pour les collectivités. La collecte de données et l’échantillonnage se poursuivent dans le cadre d’un plan de surveillance de quatre mois en vue d’un prochain rapport sur la faisabilité d’un système de plus grande taille.
La science arctique au Canada intègre le savoir autochtone et local
Excellence dans la mobilisation et les partenariats avec les populations autochtones |
Le 25 octobre 2023, lors de l'atelier national sur les biens immobiliers 2023 de l’Institut des biens immobiliers du Canada, Savoir polaire Canada, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et Services publics et Approvisionnement Canada ont reçu le Prix d’excellence dans l’engagement et les partenariats avec les populations autochtones. Ce prix décerné à Savoir polaire Canada récompense la mobilisation et les partenariats avec les collectivités autochtones pour la conception, la construction et l’exploitation de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. |
Gestion des connaissances et mobilisation
En 2023-2024, l’équipe de gestion des connaissances et de mobilisation a fait des progrès importants dans le réseautage et la collaboration avec les principaux détenteurs du savoir, les partenaires territoriaux et les organisations de gouvernance autochtone, ce qui a permis à Savoir polaire Canada de soutenir de multiples collaborations de recherche à venir, notamment :
- un atelier pour développer un réseau de pergélisol de l’Arctique occidental;
- des recherches sur la nature et la sensibilité au climat des lacs de pergélisol dans les Territoires du Nord-Ouest;
- le Northwest Territories Thermokarst Mapping Collective; (en anglais)
- un atelier sur le carbone du paysage pour répondre aux priorités de recherche pour l’Arctique canadien.
En outre, l’équipe de gestion des connaissances et de mobilisation a dirigé trois importants ateliers d’échange de connaissances dans les régions arctiques en février et mars 2024. Ces ateliers ont mobilisé les connaissances scientifiques, autochtones et locales pour aborder les priorités de recherche propres à chaque région.

Photo 1 : L'ambassadeur des États-Unis au Canada, David L. Cohen, en visite à la Station canadienne de recherche dans l'Extrême-Arctique pour échanger des points de vue sur le changement climatique dans l'Arctique et son incidence sur les infrastructures, la sécurité et les collectivités de l'Arctique.
Photo : Savoir polaire Canada
- Sécurité et souveraineté dans l’Arctique, et espace extra-atmosphérique – Le premier forum d’échange de connaissances s’est tenu le 9 février 2024, en partenariat avec la municipalité de Cambridge Bay et la Chambre de commerce de Kitikmeot, lors du salon commercial de Kitikmeot à Cambridge Bay. Ce forum a mis en vedette le conférencier principal parrainé par Savoir polaire Canada, Michael Byers (Chaire de recherche du Canada en politique mondiale et en droit international), qui a partagé ses recherches et ses connaissances sur l’utilisation des satellites et la sécurité et la souveraineté dans l’Arctique avec le public régional et les jeunes. Il s’en est suivi des questions et une mobilisation significatives concernant la stabilité économique à long terme et les problèmes d’infrastructure de la région de Kitikmeot, au Nunavut, ainsi que les possibilités de développement économique dans l’Extrême-Arctique canadien.
- Recherche sur la faune à Anguvigaq – L’atelier de recherche sur la faune à Anguvigaq, dirigé par le Comité de coordination de la chasse, de la pêche et du piégeage, s’est tenu à Kuujjuarapik (Nunavik), au Québec, du 20 au 22 février 2024. Savoir polaire Canada a apporté son soutien financier à cet atelier d’échange de connaissances, qui a réuni des détenteurs du savoir de l’organisation régionale de la faune d’Auguvigaq, des chercheurs universitaires, des chercheurs de la Société Makiviik et des ministères et organismes de recherche du gouvernement fédéral au Nunavik (Savoir polaire Canada, Parcs Canada, Pêches et Océans Canada) pour la présentation et l’élaboration de propositions de recherche sur la faune au Nunavik pour la période 2024-2025. L’accent a été mis sur la sécurité alimentaire et les questions de cogestion concernant le béluga, les oiseaux marins, la santé des animaux sauvages et la participation des collectivités dans la recherche sur la faune au Nunavik.
- Changement climatique – L’atelier sur le changement climatique, élaboré en partenariat avec le Conseil tribal des Gwich’in, s’est tenu au camp de bien-être du fleuve Mackenzie, au sud d’Inuvik, du 19 au 22 mars 2024. Savoir polaire Canada a participé à cet atelier thématique, qui a rassemblé des détenteurs du savoir gwich’in, des Aînés, des jeunes, des biologistes gwich’in et des chercheurs universitaires, et en a assuré le financement. Les conférenciers principaux ont été parrainés par Savoir polaire Canada pour partager leurs connaissances sur les méga-incendies des Territoires du Nord-Ouest et l’écologie forestière en période de changement climatique, l’accès aux routes d’hiver et les problèmes de transport pour les collectivités de la région désignée des Gwich’in dans le contexte des périodes de gel de plus en plus courtes et de moins en moins stables, et la recherche pour soutenir l’atténuation et l’adaptation des collectivités.
Sciences et technologie
La recherche scientifique et technologique de Savoir polaire Canada accorde la priorité aux domaines déterminés par les collectivités nordiques et autochtones et veille à ce que les connaissances locales et autochtones soient exploitées et intégrées dans la mesure du possible. Les connaissances autochtones font partie intégrante du Cadre de sciences et de technologie 2020-2025 et ont continué à être exploitées par divers moyens en 2023-2024 :
- En appui au Cadre de sciences et de technologie, l’embauche de membres des collectivités de Kugluktuk et de Cambridge Bay a permis de développer les capacités locales tout en faisant progresser les travaux scientifiques et technologiques sur les projets de surveillance côtière.
- Savoir polaire Canada a travaillé avec le hameau de Cambridge Bay et la collectivité de Kugluktuk pour déterminer les priorités liées à l’érosion côtière autour de l’un des lieux de sépulture de la collectivité. Les résultats finaux de la recherche, qui seront communiqués en 2024, visent à aider la collectivité à déterminer la meilleure façon d’atténuer et de gérer l’érosion à proximité de ce site important.
- Les résultats préliminaires de la recherche sur l’érosion côtière ont été présentés, et les prochaines étapes ont été discutées avec les associations de chasseurs et de trappeurs de Kugluktuk et de Cambridge Bay, ainsi qu’avec le Comité pour la sécurité des voies navigables de l’île Victoria.
L’intégration des observations locales et le partage des connaissances traditionnelles sur la faune endémique et régionale et sur les modèles météorologiques sont nécessaires pour l’avenir de la recherche sur le changement climatique.

Photo 2 : Des chercheurs étudient le pergélisol et l’érosion côtière près de Kugluktuk.
Photo : Savoir polaire Canada
Le Canada favorise les échanges et partenariats nationaux et internationaux en sciences polaires.
Gestion des connaissances et mobilisation
Le Programme de gestion des connaissances et de mobilisation de Savoir polaire Canada vise à établir des relations grâce à l’excellence scientifique et à la collaboration avec des chercheurs canadiens de premier plan, ainsi qu’avec les organismes de gouvernance et les collectivités autochtones, afin de renforcer le leadership du Canada sur les enjeux arctiques et du Nord. En 2023-2024, l’équipe de gestion des connaissances et de mobilisation a mobilisé les connaissances de chercheurs nationaux et internationaux invités dans le cadre de dix séminaires de la série de conférences de Savoir polaire Canada présentés à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Ces événements comprenaient des collaborations avec le Centre national de recherche polaire et océanique de l’Inde, l’Institut polaire suisse et l’Université de Zurich, ainsi que l’Université agricole d’Islande.
La série de conférences de Savoir polaire Canada donne l’occasion aux chercheurs de présenter leurs connaissances à la collectivité de Cambridge Bay et d’avoir des conversations sur l’Inuit Qaujimajatuqangit (valeurs sociétales inuites) et les connaissances locales sur une grande variété de sujets. Les thèmes abordés dans le cadre de la série de conférences 2023-2024 étaient les suivants :
- Changement de l’écosystème de la toundra et incidence sur les baies
- Changements côtiers dus au pergélisol dans l’ouest du Kitikmeot
- Comprendre les aérosols arctiques et leurs impacts climatiques
- Comment les changements climatiques et terrestres influencent-ils la vie dans les lacs arctiques?
- Dégel du pergélisol : le rôle des micro-organismes dans un Arctique en réchauffement
- Nunavut – Notre terre – Nunakput et les problèmes de logement
- Real Ice : une nouvelle technologie verte innovante pour renforcer et maintenir la glace de mer?

Photo 3 : Série de conférences sur la compréhension des aérosols arctiques et de leurs impacts climatiques
Photo : Savoir polaire Canada
Sciences et technologie
Le renforcement de la participation du Canada aux recherches polaires internationales nécessite une coordination importante à l’échelle nationale afin de garantir que les priorités fédérales, provinciales et territoriales, ainsi que celles des Autochtones, sont représentées de manière adéquate. La coordination et la coopération au sein de l’ensemble du gouvernement sont essentielles pour maximiser les avantages avec des ressources limitées. En appui au Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord du gouvernement du Canada, Savoir polaire Canada a participé à des réunions bilatérales en 2023-2024 avec Affaires mondiales Canada, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et d’autres partenaires fédéraux afin d’aider à la coordination des efforts visant à répondre aux priorités clés. Savoir polaire Canada a également convoqué et présidé la première réunion du sous-comité des directeurs généraux sur l’Antarctique, qui est un forum de coordination des activités de recherche pangouvernementales dans l’Antarctique.

Photo 4 : Des chercheurs de l'Université de Victoria recueillent des données sur le terrain, près de Cambridge Bay, au Nunavut.
Photo : Savoir polaire Canada
Voici quelques faits saillants des collaborations de recherche de Savoir polaire Canada avec des partenaires nationaux en 2023-2024 :
- étude et surveillance de l’évolution à long terme des lacs arctiques et des environnements côtiers à Kugluktuk, Cambridge Bay et Grise Fiord en collaboration avec diverses universités canadiennes, notamment l’Université de Sherbrooke, l’Université du Québec à Rimouski, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université Thompson Rivers et l’Université Dalhousie.
- Collaboration avec le Centre canadien de télédétection pour déterminer les niveaux de méthane piégés dans la glace des lacs de l’Arctique canadien.
- Projets de collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada pour la surveillance du carbone noir, de la matière particulaire et du rayonnement solaire à Cambridge Bay et dans l’ensemble de l’Arctique, respectivement.
- Poursuite de la conservation d’un herbier dans l’Arctique canadien, qui comprend une collection d’espèces de plantes arctiques disponible comme référence pour les chercheurs nationaux et internationaux. L’herbier est constitué de collections et de spécimens provenant du Musée canadien de la nature, de l’Université de Zurich, de l’Université Laval et de divers autres chercheurs.

Photo 5 : Erin Cox, de Savoir polaire Canada, et des chercheurs de l'Université de Zurich, travaillent sur le terrain dans le parc territorial Ovayok, au Nunavut.
Photo : Savoir polaire Canada
Le mandat de Savoir polaire Canada souligne l’importance de la coopération internationale en recherche et de la diplomatie scientifique pour résoudre les problèmes mondiaux du changement climatique et de ses répercussions sur les collectivités nordiques. En 2023-2024, la mobilisation de Savoir polaire Canada auprès des organisations internationales était axée sur l’orientation des investissements pour faire progresser les objectifs du Cadre de sciences et de technologie 2020-2025, renforcer le leadership du Canada sur les questions scientifiques de l’Arctique et assurer l’alignement des objectifs de recherche sur le climat.
- La présidente et directrice générale et le scientifique en chef de Savoir polaire Canada ont rencontré NordForsk, l’Institut polaire norvégien et le Conseil de recherche de la Norvège en septembre 2023 pour discuter des possibilités de collaboration et de financement.
- Lors de la réunion consultative du traité sur l’Antarctique à Helsinki, en Finlande, un aperçu des priorités du programme de recherche canadien sur l’Antarctique a été présenté sous la forme d’un document d’information afin de démontrer l’étendue et la force des efforts scientifiques et de l’innovation du Canada dans le cadre de son leadership et de ses partenariats dans le domaine de la recherche sur l’Antarctique.
- En octobre 2023, lors de l’Assemblée du Cercle arctique, le conseil d’administration de Savoir polaire Canada a rencontré des représentants de l’European Polar Board, de l’US Arctic Research Commission et de l’Icelandic Arctic Cooperation Network afin d’améliorer les activités de diplomatie scientifique de l’agence et de renforcer la collaboration scientifique internationale dans l’Arctique.
- Le scientifique en chef de Savoir polaire Canada a été invité à prononcer des allocutions en novembre 2023 lors de l’Arctic Plastics Symposium en Islande et en décembre 2023 lors de l’Arctic Partnership Week en Corée du Sud.
- Le 6 décembre 2023, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il financerait ArcticNet pendant cinq ans par l’intermédiaire du Fonds stratégique des sciences. La proposition, élaborée conjointement par ArcticNet, l’Inuit Tapiriit Kanatami et Savoir polaire Canada avec le soutien de plus de 70 organisations dans le monde, se concentre sur « le rapprochement et l’exploitation de diverses connaissances pour mieux comprendre l’évolution de l’Arctique et s’y préparer ».
- Notre scientifique en chef a également dirigé la délégation canadienne à la réunion du Conseil des gestionnaires des programmes antarctiques nationaux à Hobart, en Australie, pour la première réunion du Canada en tant que membre à part entière, et a participé à un panel sur la politique antarctique à Washington, organisé par le Wilson Centre.

Photo 6 : La présidente et le scientifique en chef de Savoir polaire Canada rencontrent l'Institut polaire norvégien et le gouverneur du Svalbard à Longyearbyen.
Photo : Institut polaire norvégien
Outre la mobilisation auprès des gouvernements et des instituts de recherche, les chercheurs de Savoir polaire Canada collaborent avec des chercheurs internationaux invités pour faire avancer les priorités et les objectifs de recherche communs. L’agence travaille aussi directement avec les chercheurs internationaux sur la planification et la logistique de leurs voyages de recherche à Cambridge Bay. Voici quelques faits saillants des collaborations de recherche de Savoir polaire Canada avec des partenaires internationaux en 2023-2024 :
- Collaboration permanente avec des chercheurs nationaux et internationaux pour rédiger un article de synthèse sur la glace de glacier préservée dans les environnements de pergélisol, ce qui nous permettra de mieux comprendre comment la glace de glacier peut être préservée et détectée dans le pergélisol, ainsi que les incidences sur l’évolution des paysages et des infrastructures de l’Arctique.
- Collaboration avec la NASA sur son Arctic-Boreal Vulnerability Experiment Project, qui est une étude à grande échelle des changements environnementaux au Canada et en Alaska qui cherche à comprendre la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes et de la société face à un environnement en constante évolution.
- Recherche sur la microbiologie du sol en relation avec une étude des micro-organismes du sol arctique (arthropodes, nématodes, bactéries) en collaboration avec des chercheurs de l’Université Brigham Young.
- Collecte de données à l’appui du Permafrost Thaw Action Group pour quantifier le dégel du pergélisol dans l’ensemble de l’Arctique. Il s’agit d’une initiative internationale à laquelle participent des organisations européennes, canadiennes et américaines.
La prochaine génération de chercheurs canadiens en science polaire est formée.
Les programmes de subventions et de contributions de Savoir polaire Canada visent à soutenir les étudiants de niveau postsecondaire et les chercheurs en début de carrière dans des programmes techniques, scientifiques et de recherche. En outre, Savoir polaire Canada fait participer les jeunes à diverses activités à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique, notamment des camps scientifiques, des voyages scolaires sur le campus et des emplois d’été.
Plusieurs voyages scolaires à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et présentations dans les écoles locales ont été organisés en 2023-2024. En voici quelques exemples :
- En avril 2023, la Makigiaqta Inuit Training Corporation a organisé un camp de carrière scientifique pour les jeunes de la 9e à la 12e année de tout le Nunavut à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Ce camp a permis aux jeunes de découvrir les possibilités de carrière dans le secteur des sciences grâce à des activités pratiques, à des activités de développement du leadership et à des exercices de renforcement de l’esprit d’équipe.
- Des élèves tłı̨chǫ et d’autres élèves autochtones ont participé à un camp scientifique et culturel sur la toundra à Daring Lake, dans les Territoires du Nord-Ouest, en juillet 2023. Cette initiative du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a été soutenue par l’équipe de gestion des connaissances et de mobilisation de Savoir polaire Canada par l’entremise d’une subvention.
- En septembre 2023, des élèves de la 7e et de la 8e année de l’école secondaire Kiilinik de Cambridge Bay ont visité le campus pour apprendre les techniques traditionnelles et modernes de filetage du poisson auprès d’un gardien du savoir inuit local.

Photo 7 : Des élèves de l'école secondaire Kiilinik s'initient aux techniques de filetage du poisson.
Photo : Savoir polaire Canada
- En février 2024, des élèves de la 6e année de l’école primaire Kullik Ilihakvik ont participé à deux séances d’apprentissage à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. La première était une séance de découverte du zooplancton dans les laboratoires, où les élèves ont pu utiliser des microscopes et observer les micro-organismes de près. Dans la deuxième séance, les élèves ont découvert l’énergie solaire en testant des ventilateurs à énergie solaire.
- Les cadets de Cambridge Bay ont rencontré les officiers des Forces canadiennes qui ont visité la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique dans le cadre du Northern Learning Programme. Les officiers ont rencontré les cadets à l’école secondaire locale avant de visiter le campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique pour assister à une série de présentations de l’Association des Inuits de Kitikmeot, du maire de Cambridge Bay, Wayne Gregory, et du commandant du district de la Gendarmerie royale du Canada.
- En juillet 2023, Savoir polaire Canada a accueilli 20 élèves pour un camp STIM d’Actua à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique afin d’offrir aux jeunes du Nord la possibilité d’apprendre et d’acquérir des compétences en sciences et en technologie. Des chercheurs de Savoir polaire Canada et de l’Université Laval ont fait participer des jeunes à un atelier leur permettant de mieux comprendre les plantes nordiques. Les élèves ont utilisé des feuilles d’herbier de référence pour déterminer quelles espèces de plantes existaient dans chaque habitat à l’extérieur de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique en comparant les échantillons de plantes aux images de la feuille d’herbier.

Photo 8 : Des élèves de l'école primaire Kullik Ilihakvik découvrent les travaux scientifiques menés par Savoir polaire Canada.
Photo : Savoir polaire Canada
Outre les élèves des écoles primaires et secondaires, Savoir polaire Canada s’est concentré sur le soutien des étudiants de niveau postsecondaire et des chercheurs en début de carrière dans le domaine des sciences par les moyens suivants :
- Au cours de l’été 2023, Savoir polaire Canada a soutenu trois chercheurs en début de carrière, par l’entremise du Polar Regional Research and Activities Grant, afin qu’ils participent à une formation en Suède axée sur l’exploration de la modélisation de l’ajustement isostatique glaciaire.
- En l’honneur de la Journée internationale des femmes et des filles en sciences, Savoir polaire Canada a mené une campagne dans les médias sociaux du 12 au 18 février. La série a présenté chaque jour une femme du domaine des sciences, notamment des chercheuses, des techniciennes de terrain, des planificatrices communautaires dans l’Arctique et des Aînées de Cambridge Bay.
- L’équipe de sciences et de technologie a formé et soutenu trois étudiants de cycle supérieur dans leurs travaux sur les sciences côtières et le pergélisol. Les étudiants ont participé activement aux différentes étapes de la création des données, depuis la prise de mesures jusqu’à la saisie des données, le contrôle de la qualité, l’analyse et l’interprétation.
Principaux risques
Savoir polaire Canada évolue dans un environnement complexe et dynamique où divers risques peuvent avoir une incidence sur sa capacité à mener à bien ses activités relatives au savoir et aux sciences polaires. Les opérations et les activités planifiées de Savoir polaire Canada comprennent souvent des collaborations ou des partenariats avec d’autres organisations fédérales, les territoires, des organisations et des collectivités nordiques et autochtones, ainsi qu’avec le milieu universitaire. Ces relations comprennent des obligations particulières décrites dans les traités et les ententes d’autonomie gouvernementale, les protocoles d’entente signés, les ententes de service, etc.
Si Savoir polaire Canada n’est pas en mesure de mener à bien les activités prévues en raison d’un manque de ressources ou de contribution de la part d’un partenaire, l’agence pourrait être perçue comme ne respectant pas ses engagements. Il y a un risque que cela nuise à la réputation de Savoir polaire Canada, ce qui pourrait entraîner la perte de partenariats intégraux et de possibilités de collaboration.
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a atténué les risques :
- en garantissant la mobilisation et la participation des collectivités à chaque étape des projets qui ont une incidence sur les collectivités;
- en communiquant les engagements de Savoir polaire Canada en vertu de protocoles d’entente avec les partenaires autochtones et en prenant des mesures concrètes pour mettre en œuvre ces engagements;
- en cherchant à combler les besoins financiers à long terme pour rendre pleinement opérationnelle l’infrastructure de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique;
- en résolvant les problèmes en matière de capacités internes par un recrutement opportun, notamment par la mise en œuvre continue de son Plan d’emploi des Inuit afin d’attirer, de perfectionner et de maintenir en poste les talents inuits, ainsi que par un recrutement accru au sein des populations autochtones et des habitants du Nord dans l’ensemble de l’Arctique et du Nord.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 2 : Aperçu des ressources requises pour Sciences et savoir polaires
Le tableau 2 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des équivalents temps plein (ETP) requis pour obtenir ces résultats.
Ressources | Prévues | Réelles |
---|---|---|
Dépenses | 27 619 510 | 15 615 192 |
équivalents temps plein | 44 | 47,7 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités pangouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes Plus
Savoir polaire Canada prend en considération toutes les perspectives de l’analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) dans sa politique et ses processus décisionnels et donne la priorité à une approche qui se concentre expressément sur les Inuit afin d’appuyer son mandat en tant qu’organisation nordique exerçant ses activités au Nunavut. Cela est conforme à nos engagements en vertu de l’article 23 de l’Accord du Nunavut et au mandat de Savoir polaire Canada, qui met l’accent sur la responsabilité de l’organisation de faire participer les collectivités autochtones à ses activités de recherche et de mobilisation des connaissances et de les soutenir.
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a continué à résoudre les problèmes auxquels est confrontée la main-d’œuvre dans la région de l’Arctique et à promouvoir des résultats équitables pour les habitants du Nord, en mettant particulièrement l’accent sur la réduction des obstacles à l’entrée dans les postes scientifiques grâce aux engagements pris dans le cadre du Plan d’emploi des Inuit.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies
Savoir polaire Canada soutient les efforts du Canada pour mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies en fournissant des résultats de manière ouverte et transparente. Savoir polaire Canada reconnaît que l’intégration des objectifs de développement durable rapproche le Canada d’un Nord et d’un Arctique plus durables, plus équitables et plus prospères.
Objectif 2 : Soutenir un système alimentaire plus sain et plus durable
Le Cadre de sciences et de technologie 2020-2025 de Savoir polaire Canada soutient la recherche sur l’abondance et la diversité des aliments traditionnels et leurs écosystèmes, sur les maladies de la faune arctique et nordique et sur les effets des changements environnementaux sur la sécurité alimentaire et la santé des collectivités. Depuis son lancement en 2019, le programme Une seule santé a permis de diriger et d’élaborer conjointement des projets de recherche originale et d’application des connaissances sur les oies, les caribous, les bœufs musqués, les renards, les loups, les ours polaires, les narvals et les morses. En 2023-2024, Savoir polaire Canada a poursuivi la surveillance de la faune et a accru son élaboration conjointe avec des partenaires nordiques et autochtones.
- Savoir polaire Canada a continué de collaborer avec ses partenaires autochtones en participant à des cercles d’apprentissage interorganismes, notamment par l’élaboration conjointe de rapports. Les informations communiquées dans ces rapports permettront aux chasseurs de contribuer à l’élaboration de mesures de conservation et de cogestion efficaces, nécessaires pour préserver la santé de la faune locale.
- En mai 2023, Savoir polaire Canada, Nunavut Tunngavik Inc. et l’Institut de recherche du Nunavut ont élaboré conjointement un court métrage d’animation soutenant le Nunavut Trichinella Diagnostic Program, illustrant la transmission de Trichinella par le morse et d’autres mammifères marins et terrestres, et la façon de manipuler la viande en toute sécurité pour éviter l’infection humaine. Le film a été achevé en février 2024 et sera disponible pour tous les Canadiens en 2024-2025.
- En collaboration avec le Service canadien de la faune, Savoir polaire Canada a poursuivi la surveillance des oies dans la région de Kitikmeot au Nunavut, y compris les observations relatives à la grippe aviaire hautement pathogène dans l’Arctique et le Nord du Canada.
Objectif 4 : Promouvoir les connaissances et les compétences pour le développement durable
Le mandat de Savoir polaire Canada prévoit d’approfondir les connaissances de l’Arctique canadien en vue d’améliorer les perspectives économiques, la gérance environnementale et la qualité de vie des personnes qui y résident et des autres Canadiens. En 2023-2024, à l’appui du développement des connaissances, Savoir polaire Canada a organisé 10 événements de la série de conférences et 3 événements d’échange de connaissances dans le Nord, a organisé la formation des Inuit de Makiqiaqta, a mobilisé des étudiants et des jeunes de la région et a concentré ses efforts sur ses activités sur les médias sociaux, atteignant 495 817 utilisateurs des médias sociaux.
Objectif 7 : Accroître l’accès des Canadiens à une énergie propre
La recherche sur les énergies renouvelables est une priorité absolue pour Savoir polaire Canada en raison de l’incidence disproportionnée du changement climatique et du réchauffement de la planète sur les collectivités de l’Arctique. Reconnaissant l’importance des sources d’énergie propre, Savoir polaire Canada participe activement à la mise à l’essai et à la démonstration de solutions d’énergie propre, y compris le stockage de l’énergie, les biocarburants et les technologies renouvelables avancées. En 2023-2024, Savoir polaire Canada a participé aux activités suivantes à l’appui du développement de l’énergie propre :

Photo 9 : Mise en service du système de traitement bioélectrochimique anaérobique des eaux usées dans un triplex à la Station canadienne de recherche dans l'Extrême-Arctique
Photo : Savoir polaire Canada
- En collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada, Savoir polaire Canada a acheté et installé un réacteur de biocarburants de 20 litres. La production de biogaz à partir de déchets alimentaires a été réalisée et un plan de surveillance de quatre mois est désormais en place.
- L’agence a commencé à travailler sur un congélateur communautaire alimenté par l’énergie solaire pour la collectivité de Cambridge Bay. Les panneaux solaires et l’équipement de surveillance seront achetés et installés au cours de l’exercice à venir, et un conteneur d’expédition isolé existant sera utilisé.
Objectif 9 : Favoriser l’innovation et les infrastructures vertes au Canada
Savoir polaire Canada se consacre à l’amélioration du traitement des déchets et des eaux usées dans les collectivités du Nord et de l’Arctique par l’adoption de technologies nouvelles et émergentes. Ces innovations visent à réduire les déchets, à promouvoir des pratiques durables et à atténuer la pression sur les sites d’enfouissement tout en améliorant la qualité de l’eau. En 2023-2024, Savoir polaire Canada, en partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada, a mis à l’essai un système de traitement bioélectrochimique anaérobique des eaux usées dans l’une de ses unités triplex. En outre, l’agence, en partenariat avec le Conseil national de recherches du Canada, a installé et testé un digesteur anaérobique de 20 litres qui utilise les déchets alimentaires des partenaires communautaires pour produire du biogaz. Si ces projets sont réussis, la faisabilité d’une extension des deux projets sera étudiée.
Objectif 10 : Faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones
Savoir polaire Canada s’engage à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones par l’entremise de processus décisionnels inclusifs qui soutiennent l’autodétermination et visent à créer un avenir durable et équitable pour les collectivités du Nord et de l’Arctique.
Dans ses efforts pour renforcer la capacité de surveillance communautaire et de recherche dirigée par le Nord parmi les détenteurs du savoir autochtones et locaux, Savoir polaire Canada a dirigé et collaboré à trois ateliers d’échange de connaissances dans les régions arctiques en février et mars 2024. Ces ateliers ont mobilisé la science et les connaissances autochtones et locales pour aborder des priorités de recherche particulières dans chaque région. Les sujets abordés comprenaient la gestion de la faune au Nunavik, les incendies de forêt boréale dans les Territoires du Nord-Ouest et les problèmes d’accès aux routes d’hiver dans la région désignée des Gwich’in. En outre, l’agence a embauché des membres de la collectivité pour surveiller l’érosion côtière et a collaboré avec les dirigeants de la collectivité sur des approches visant à gérer les problèmes découlant de l’érosion continue.
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a continué de concentrer ses efforts sur la représentation des Inuit dans les postes de niveau intermédiaire et supérieur au sein de l’agence et a offert au personnel inuit intéressé par des rôles de supervision le programme de leadership Sivuliqtiunirmut Ilinniarniq. En outre, Savoir polaire Canada a aidé deux employés inuits à poursuivre des études postsecondaires grâce au Fonds de soutien à l’éducation Pilimmaksaivik.

Photo 10 : Le Programme du plateau continental polaire teste une nouvelle technologie de motoneige électrique à la Station canadienne de recherche dans l'Extrême-Arctique.
Photo : Savoir polaire Canada
Objectif 12 : Réduire les déchets et passer à des véhicules zéro émission
Savoir polaire Canada promeut le développement durable en intégrant des considérations environnementales dans son processus de prise de décision en matière d’approvisionnement et en déployant des instruments d’approvisionnement à usage commun qui donnent la priorité aux facteurs environnementaux chaque fois que cela est possible. En 2023-2024, Savoir polaire Canada a aidé le Programme du plateau continental polaire à tester une nouvelle technologie de motoneige électrique dans les conditions de l’Extrême-Arctique. La motoneige entièrement électrique vise à offrir aux conducteurs une solution de rechange zéro émission aux motoneiges à essence utilisées dans le Nord et l’Arctique.
Objectif 13 : Prendre des mesures relatives aux changements climatiques et leurs impacts
Savoir polaire Canada travaille de manière proactive au développement de technologies durables et économes en énergie et à la transition vers celles-ci, à la réduction des déchets et à la promotion de pratiques durables dans ses activités.
En juillet 2023, la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique deviendra l’installation la plus septentrionale du Canada à obtenir la certification de niveau argent de Leadership in Energy and Environmental Design (LEED), qui est reconnue dans le monde entier comme un symbole international d’excellence en matière de durabilité et de construction écologique. Cela a été possible grâce à l’inclusion de caractéristiques comme des panneaux solaires pour faciliter les essais de systèmes photovoltaïques dans le Nord et l’Arctique, des appareil de plomberie à faible débit et des toilettes à compostage, une gestion innovante des eaux usées et des déchets, une réduction de la pollution lumineuse, une technologie de conservation de l’énergie, des essais de faisabilité d’éoliennes et l’utilisation de matériaux de construction comme le bois lamellé-collé.

Photo 11 : Siège de Savoir polaire Canada, Station canadienne de recherche dans l'Extrême-Arctique, Cambridge Bay, Nunavut
Photo : Recherche et développement pour la défense Canada, ministère de la Défense nationale
Objectif 15 : Protéger et rétablir les espèces, conserver la biodiversité canadienne
Savoir polaire Canada, guidé par l’objectif 1 de son Cadre de sciences et de technologie 2020-2025, s’engage à faire progresser les connaissances sur les écosystèmes terrestres, d’eau douce et marins dynamiques du Nord et de l’Arctique afin de protéger la biodiversité canadienne dans un contexte de changements climatiques rapides. Pour atteindre cet objectif, il faut recueillir des renseignements de base sur ces écosystèmes, surveiller de près les changements dans les écosystèmes et diffuser des connaissances et des données aux réseaux nationaux et internationaux ainsi qu’aux décideurs locaux, régionaux et nationaux.
En 2023-2024, Savoir polaire Canada a poursuivi ses recherches sur les invertébrés, ce qui permettra de mieux comprendre les effets du changement climatique sur la biodiversité, notamment l’incidence sur l’expansion de l’aire de répartition des espèces plus méridionales et l’introduction d’espèces envahissantes. L’agence a également poursuivi ses enquêtes sur la biodiversité des plantes, des mousses, des hépatiques et des lichens afin de fournir une base de référence pour le suivi futur, y compris les changements spatiaux et temporels de la végétation. Savoir polaire Canada a aussi poursuivi la surveillance du pergélisol et des côtes autour de la zone de recherche environnementale afin de mieux comprendre les changements survenus au fil du temps dans les collectivités arctiques. Des techniques de télédétection et de cartographie des écosystèmes ont également été utilisées pour surveiller et évaluer le climat dans la zone de recherche environnementale et dans l’ensemble de l’Arctique et de la région subarctique.
Plus de renseignements sur l’apport de Savoir polaire Canada au plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme à l’horizon 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre page sur la Stratégie ministérielle de développement durable.
Répertoire des programmes
La responsabilité essentielle Sciences et savoir polaires est appuyée des programmes suivants :
- Science et technologie
- Gestion des connaissances et mobilisation
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour Sciences et savoir polaires se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Services internes
Dans la présente section
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse respecter ses obligations intégrées et exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communication;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l’information;
- services des technologies de l’information;
- services de gestion des biens immobiliers.
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par le ministère pour atteindre les résultats et les cibles en ce qui a trait aux services internes.
Plan d’emploi des Inuit
Le Plan d’emploi des Inuit 2018-2023 de Savoir polaire Canada a guidé l’agence pour qu’elle annonce les concours d’emploi en ligne et dans les médias imprimés dans tout le Nunavut afin d’atteindre les Inuit qui recherchent activement des possibilités d’emploi, en particulier en raison de la forte demande d’Inuit expérimentés et qualifiés. En 2023-2024, Savoir polaire Canada a produit quatre vidéos de recrutement encourageant les candidatures inuites, et ces vidéos seront utilisées dans les années à venir pour renforcer les efforts de recrutement.
Entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024, le nombre de postes occupés au Nunavut est resté le même, soit 39. Le nombre d’employés inuits est passé de 15 à 18, ce qui s’explique par la présence de deux employés inuits supplémentaires aux postes de niveau débutant et d’un employé inuit supplémentaire aux postes de niveau supérieur.
Savoir polaire Canada continuera de faire du maintien en poste et du perfectionnement des employés inuits existants une priorité, en vue d’accroître la représentation des Inuit dans les postes de niveau intermédiaire et supérieur au moyen de diverses stratégies internes et externes. Le maintien d’un taux de représentation des Inuit de 85 % dans les postes de niveau débutant restera une priorité.
Communications
L’équipe des communications de Savoir polaire Canada a beaucoup participé à l’amélioration des services et des relations publiques, ainsi qu’à l’augmentation de la présence et des activités de l’agence sur les médias sociaux en 2023-2024.
L’équipe des communications a reçu toute la formation nécessaire pour améliorer les services offerts aux chercheurs invités sur le terrain, les soutenir et les accompagner en toute sécurité et leur fournir un soutien médiatique en nature, y compris la documentation vidéo, photo et audio de leurs activités de recherche, et la diffusion des connaissances sur les médias sociaux.

Photo 12 : Elise Imbeau, employée de POLAR Communications, capte des images sur le terrain, derrière le parc territorial Ovayok, au Nunavut
Photo : Savoir polaire Canada
Pour soutenir les efforts de Savoir polaire Canada visant à accroître la diffusion des connaissances, à former la prochaine génération de chercheurs polaires et à augmenter le nombre d’emplois pour les Inuit, l’équipe des communications a donné la priorité aux activités sur les médias sociaux. En 2023-2024, l’équipe des communications a concentré ses efforts à la fois sur l’augmentation des publications de Savoir polaire Canada sur les diverses plateformes de médias sociaux et sur l’amélioration de la qualité des publications afin d’augmenter la portée et la participation.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 3 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice
Le tableau 3 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des ETP requis pour obtenir ces résultats.
Ressources | Prévues | Réelles |
---|---|---|
Dépenses | 11 793 473 | 11 528 676 |
équivalents temps plein | 51 | 55,5 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Savoir polaire Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Marchés attribués à des entreprises autochtones
Chaque année, les ministères du gouvernement du Canada doivent respecter la cible de 5 % de la valeur totale des marchés en ce qui concerne l’attribution de marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d’ici la fin de l’exercice 2024‑2025.
Résultat de Savoir polaire Canada pour 2023‑2024
Tableau 4 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones1
Comme il est indiqué dans le tableau 4, Savoir polaire Canada a attribué 25.23 % de la valeur totale de tous ses marchés à des entreprises autochtones pour l’exercice.
Indicateurs de rendement liés à l’attribution de marchés | Résultats 2023-20244 |
---|---|
Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones2 (A) | 1 054 573,82 $ |
Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones et non autochtones3 (B) | 4 180 366,65 $ |
Valeur des exceptions approuvées par l’administrateur général (C) | 0,00 $ |
Pourcentage de marchés attribués à des entreprises autochtones [A / (B − C) × 100] | 25,23 % |
|
Savoir polaire Canada s’efforce de s’approvisionner le plus possible auprès de fournisseurs locaux de la région de Cambridge Bay, au Nunavut. Dans les appels d’offres et les contrats, une attention particulière est portée aux entreprises autochtones, et Savoir polaire Canada informe les groupes de revendication lorsqu’un appel d’offres ou un approvisionnement a lieu, conformément aux obligations de l’Accord du Nunavut et aux exigences de l’entente sur les revendications territoriales globales.
Savoir polaire Canada a mis au point des procédures internes pour garantir le respect des mesures incitatives pour les Autochtones et veille à s’approvisionner auprès d’entreprises inuites dans la mesure du possible.
Savoir polaire Canada a mis en œuvre avec succès un processus d’approvisionnement visant à accorder un traitement préférentiel aux entreprises inuites afin qu’elles participent aux contrats et autres activités économiques découlant de l’Accord du Nunavut. L’élément clé de ce processus est la consultation du répertoire des entreprises inuites par l’autorité contractante avant la publication de l’appel d’offres. Si une entreprise inuite est disponible, elle est informée des possibilités d’approvisionnement et invitée à soumissionner. Savoir polaire Canada a indiqué que 13 des 49 contrats (27 %) ont été attribués à des entreprises autochtones en 2023-2024 pour un montant total de 1 110 611 $.
Le personnel chargé des approvisionnements de Savoir polaire Canada est tenu au courant de tous les cours liés à la région du Nunavut et aux considérations autochtones et reçoit continuellement des conseils et une formation de l’école de la fonction publique du Canada et de Services publics et Approvisionnement Canada.
Dépenses et ressources humaines
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues et réelles du ministère de 2021‑2022 à 2026‑2027.
Sommaire du rendement budgétaire
Tableau 5 : Dépenses réelles de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 5 indique la somme d’argent dépensée par Savoir polaire Canada au cours des trois derniers exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilités essentielles et services internes | Budget principal des dépenses 2023‑2024 | Autorisations totales pouvant être utilisées pour 2023‑2024 | Dépenses réelles de trois exercices (autorisations utilisées) |
---|---|---|---|
Science et savoir polaire | 15 836 430 | 27 038 021 |
|
Services internes | 16 638 997 | 12 964 703 |
|
Total | 32 475 427 | 40 002 724 | 98 901 916 |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
Les dépenses actuelles en 2023-2024 sont plus élevées que les dépenses prévues en 2024-2025 en raison du financement supplémentaire du budget de 2022 reçu en 2023-2024 pour le transfert de l’administration de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique et des biens immobiliers fédéraux connexes de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada à Savoir polaire Canada.
En 2023-2024, les coûts liés à la gestion des installations et au soutien logistique ont été transférés des services internes aux sciences et technologies polaires.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Tableau 6 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 6 indique la somme d’argent que Savoir polaire Canada prévoit dépenser au cours des trois prochains exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilités essentielles et services internes | Dépenses prévues 2024-2025 | Dépenses prévues 2025-2026 | Dépenses prévues 2026-2027 |
---|---|---|---|
Science et savoir polaire | 24 929 010 | 24 024 640 | 24 828 344 |
Services internes | 10 481 143 | 10 236 234 | 10 578 670 |
Total | 35 410 153 | 34 260 874 | 35 407 014 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Il n’existe pas d’écart important dans les dépenses prévues pour les exercices 2024-2025 à 2026-2027.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consulter les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Graphique 1 : Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices
Le graphique 1 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2021‑2022 à 2026‑2027.

Version texte
Ce graphique à barres empilées montre les dépenses de 2021-2022 à 2026-2027 :
- Les dépenses totales en 2021-2022 étaient de 32 615 967 $. Sur ce montant, 30 846 899 $ correspondent à des dépenses votées et 1 769 068 $ à des dépenses législatives.
- Les dépenses totales en 2022-2023 étaient de 36 563 912 $. Sur ce montant, 34 265 682 $ correspondent à des dépenses votées et 2 298 203 $ à des dépenses législatives.
- Les dépenses totales en 2023-2024 étaient de 40 002 724 $. Sur ce montant, 37 053 275 $ correspondent à des dépenses votées et 2 949 449 $ à des dépenses législatives.
- Les dépenses prévues en 2024-2025 sont de 35 410 153 $. Sur ce montant, 33 006 666 $ correspondent à des dépenses votées et 2 403 487 $ à des dépenses législatives.
- Les dépenses prévues en 2025-2026 sont de 34 260 874 $. Sur ce montant, 31 857 387 $ correspondent à des dépenses votées et 2 403 487 $ à des dépenses législatives.
- Les dépenses prévues en 2026-2027 sont de 35 407 014 $. Sur ce montant, 33 003 527 $ correspondent à des dépenses votées et 2 403 487 $ à des dépenses législatives.
Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices
L’augmentation des dépenses globales entre les exercices 2021-2022 et 2023-2024 résulte en grande partie d’une augmentation du financement associé au transfert de la garde de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique.
Il n’existe pas d’écart important dans les dépenses prévues pour les exercices 2024-2025 à 2026-2027.
Pour en savoir plus sur les dépenses votées et législatives de Savoir polaire Canada, consulter les Comptes publics du Canada.
Faits saillants des états financiers
Les états financiers de Savoir polaire Canada (audités ou non) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 sont publiés sur le site Web du ministère.
Tableau 7 : état condensé des résultats (audité ou non) terminé le 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 7 résume les charges et les revenus pour 2023-2024 qui affectent le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.
Renseignements financiers | Résultats réels 2023‑2024 | Résultats prévus 2023‑2024 | Différence |
---|---|---|---|
Total des charges | 44 110 066 | 39 807 660 | 4 302 406 |
Total des revenus | 385 442 | 301 433 | 84 009 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 43 724 625 | 39 506 227 | 4 218 398 |
Les renseignements sur les résultats prévus pour 2023-2024 proviennent de l’état des résultats prospectif et les notes de 2023‑2024 de Savoir polaire Canada.
Tableau 8 : état condensé de la situation financière (audité ou non) au 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 8 fournit un résumé des passifs (ce qu’il doit) et des actifs (ce qu’il possède) du ministère, qui aident à déterminer la capacité de celui‑ci à mettre en œuvre des programmes et des services.
Renseignements financiers | Exercice en cours (2023‑2024) | Exercice précédent (2022‑2023) | écart (2023‑2024 moins 2022‑2023) |
---|---|---|---|
Total du passif net | 7 054 245 | 7 314 782 | (260 537) |
Total des actifs financiers nets | 6 606 554 | 7 035 112 | (428 568) |
Dette nette du ministère | 447 701 | 279 670 | 168 031 |
Total des actifs non financiers | 147 437 691 | 153 634 045 | (6 196 354) |
Situation financière nette du ministère | 146 989 990 | 153 354 375 | (6 364 385) |
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2021‑2022 à 2026‑2027.
Tableau 9 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 9 fournit un résumé des ressources humaines, en ETP, lesquels sont associés aux responsabilités essentielles et aux services internes de Savoir polaire Canada pour les trois derniers exercices.
Responsabilités essentielles et services internes | équivalents temps plein réels 2021-2022 | équivalents temps plein réels 2022-2023 | Nombre d’ETP réels 2023-2024 |
---|---|---|---|
Science et savoir polaire | 37 | 40 | 47,7 |
Services internes | 42 | 50 | 55,5 |
Total | 79 | 90 | 103,2 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
Au cours des trois derniers exercices, Savoir polaire Canada a connu une augmentation notable du nombre d’équivalents temps plein (ETP) dans l’ensemble de ses responsabilités principales et de ses services internes. Cette croissance est principalement attribuée à la nécessité d’une capacité supplémentaire pour soutenir le développement de nouveaux programmes et la gestion de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique. Au fur et à mesure que l’organisation se rapproche d’un fonctionnement « stable », l’évaluation continue des niveaux de personnel est essentielle pour garantir que les ressources sont effectivement allouées pour atteindre les résultats prévus.
Toutefois, cette croissance ne s’est pas faite sans difficulté. Savoir polaire Canada s’est heurté à plusieurs obstacles qui l’ont empêché d’optimiser pleinement ses ressources humaines, principalement à la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique à Cambridge Bay, au Nunavut :
- Disponibilité de la main-d’œuvre : La disponibilité de personnel qualifié, en particulier dans les régions éloignées et les domaines spécialisés, a constitué une difficulté importante. La demande d’expertise dans le domaine de la recherche et des opérations scientifiques, et les disparités en matière de rémunération par rapport aux autres organisations du Nord, dépassent souvent l’offre disponible, ce qui entraîne des difficultés de recrutement et de maintien en poste.
- Infrastructure communautaire : Le manque d’infrastructures dans les collectivités nordiques, notamment en matière de logement, de transport et de communication, a entravé les efforts déployés pour attirer le personnel et le maintenir en poste. Ces limitations ont rendu difficile le maintien d’une main-d’œuvre stable et robuste dans ces régions.
- Emplacement de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique : L’éloignement de la station pose des problèmes logistiques, notamment des conditions environnementales difficiles et un accès limité, qui compliquent le recrutement du personnel et les activités opérationnelles.
- Exigences en matière d’enseignement postsecondaire : De nombreux postes de l’agence nécessitent une formation postsecondaire, ce qui constitue un obstacle pour les candidats potentiels, en particulier les Inuit et les autres résidents locaux, qui n’ont qu’un accès limité à l’enseignement supérieur. Cette exigence réduit encore le nombre de candidats admissibles, ce qui a une incidence sur la capacité de l’organisation à pourvoir des postes clés.
Alors que Savoir polaire Canada continue d’évaluer ses besoins en matière de ressources, il sera essentiel de s’attaquer à ces obstacles pour s’assurer que l’organisation peut attirer et maintenir en poste les talents nécessaires à la réalisation de sa mission.
Tableau 10 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 10 présente des renseignements sur les ressources humaines, en ETP, pour chaque responsabilité essentielle et les services internes de Savoir polaire Canada au cours des trois prochains exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des données de l’exercice à ce jour.
Responsabilités essentielles et services internes | ETP prévus en 2024‑2025 | ETP prévus en 2025‑2026 | ETP prévus en 2026‑2027 |
---|---|---|---|
Science et savoir polaire | 66,7 | 66,7 | 66,7 |
Services internes | 58 | 58 | 58 |
Total | 124,4 | 124,4 | 124,4 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Il n’existe pas d’écart important dans les équivalents temps plein prévus pour les trois prochaines années.
Renseignements ministériels
Profil du ministère
Ministre(s) de tutelle : L’honorable Dan Vandal, C.P., député
Administrateur général : Jennifer C. Hubbard, présidente et directrice générale
Portefeuille ministériel : Ministre des Affaires du Nord
Instrument(s) habilitant(s) : Loi sur la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique
Année de constitution ou de création : 2015
Autre : L’administration de Savoir polaire Canada est assurée par un conseil d’administration composé de neuf membres, dont un président et un vice-président. Ce conseil approuve le plan de sciences et technologie de l’agence ainsi que le budget et les plans de travail annuels. Il relève du ministre des Affaires du Nord. Tous les membres du conseil d’administration sont nommés par décret pour des mandats ne dépassant pas cinq ans, et ils peuvent être admissibles à une nomination pour un deuxième mandat. Les membres du conseil d’administration exercent leurs fonctions à temps partiel.
Coordonnées du ministère
Administration centrale de Cambridge Bay :
Adresse postale : Savoir polaire Canada – campus de la Station canadienne de recherche dans
l’Extrême-Arctique
1, chemin Uvajuq
C. P. 2150
Cambridge Bay (Nunavut) X0B 0C0
Numéro de téléphone : 867-983-7425
Bureau d’Ottawa :
Adresse postale : Savoir polaire Canada
170, avenue Laurier Ouest, bureau 200
Ottawa (Ontario) K1P 5V5
Adresse courriel : info@polar-polaire.gc.ca
Site Web : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire.html
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web du Savoir polaire Canada :
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert
- Analyse comparative entre les sexes Plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport fournit aussi des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA+])
- Outil analytique servant à soutenir l'élaboration de politiques, de programmes et d'autres initiatives et à évaluer les répercussions des politiques, des programmes et des initiatives sur divers ensembles de femmes, d'hommes et de personnes de diverses identités de genre. L'ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui est touché par l'occasion ou l'enjeu évalué par l'initiative, d'établir comment l'initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées ainsi que de déterminer et de réduire tout obstacle à l'accès ou au bénéfice de l'initiative. L'ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour tenir compte d'autres facteurs, comme l'âge, les handicaps, l'éducation, l'ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l'orientation sexuelle.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- objectif (cible)
- Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit d’atteindre dans un délai précis. Un objectif peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Dépenses de fonctionnement et en capital, paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers ainsi que paiements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
- Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l'actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d'autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l'égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l'ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d'autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d'autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.
- dépenses prévues (planned spending)
- En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses. Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- entreprise autochtone (Indigenous business)
- Organisation qui, aux fins de l’Annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
- équivalent temps plein (full‑time equivalent [FTE])
- Mesure utilisée pour représenter une année‑personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
- indicateur de rendement (performance indicator)
- Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
- Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend respecter ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous‑tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- Plan ministériel (Departmental Plan)
- Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires au cours d’une période de trois ans. Les Plans ministériels sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorité ministérielle (departmental priority)
- Plan ou projet qu’un ministère a choisi de réaliser et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être réalisé en premier pour obtenir les résultats ministériels attendus.
- priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
- Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels [insérer l'exercice], les priorités pangouvernementales correspondent aux thèmes de haut niveau qui décrivent le programme du gouvernement dans le discours du Trône du 23 novembre 2021 : bâtir un présent et un avenir plus sains, faire croître la croissance d’une économie plus résiliente, mener une action climatique audacieuse, travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion, avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation et lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de service.
- rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Utilisation qu’un ministère a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que le ministère souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons ont été dégagées.
- répertoire des programmes (program Inventory)
- Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
- Conséquence attribuable en partie à un ministère, une politique, un programme ou une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
- résultat ministériel (departmental result)
- Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
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