Transition 2024 - Cahier d’information
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Sur cette page
- Rôles de la présidente du Conseil du Trésor
- À propos du Conseil du Trésor du Canada
- Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada : rôles et fonctions
- Principaux partenaires et parties prenantes
- Dossiers clés
- Annexes
- Annexe A : Responsabilités et pouvoirs du Conseil du Trésor et de la présidente
- Annexe B : Organigramme du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
- Annexe C : Les sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et chefs des organisations du portefeuille
- Annexe D : Lettre de mandat de la présidente du Conseil du Trésor
Rôles de la présidente du Conseil du Trésor
Dans cette section
Le Conseil du Trésor a été créé en 1867 en tant que premier comité du Cabinet et est le seul inscrit dans la loi. Il prend les décisions finales concernant les dépenses et les règlements.
La présidente du Conseil du Trésor siège à la tête du Conseil du Trésor et supervise le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), qui établit le programme de gestion du gouvernement du Canada concernant le personnel, les finances et la technologie.
La présidente joue le rôle de contrôleur du Conseil et établit son programme en appuyant la gestion et la mise en œuvre d’initiatives à l’échelle du gouvernement.
La présidente est appuyé dans ses fonctions par le SCT, qui fournit des conseils intégrés provenant de l’ensemble du ministère.
Conseil du Trésor
Les pouvoirs du Conseil du Trésor proviennent de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les ministres du Conseil du Trésor prennent la décision finale en matière de dépenses et de réglementation et établit les règles de gestion du personnel, des finances, de la technologie et de l’administration.
Il s’agit également du comité du Cabinet désigné par le premier ministre pour formuler des recommandations au gouverneur général, qui agit à titre de gouverneur en conseil pour les règlements et la plupart des décrets (le Bureau du Conseil privé est responsable des décrets concernant la nomination des cadres supérieurs).
Le Conseil du Trésor se réunit habituellement chaque semaine pendant que le Parlement siège et est responsable de ce qui suit :
Surveillance des dépenses
- Exercer une diligence appropriée avant d’approuver l’utilisation des nouveaux fonds qui ont été réservés dans le budget, y compris pour les grands approvisionnements, les nouveaux programmes ainsi que les subventions et les contributions.
- Le gouvernement est responsable de plus de 461,8 milliards de dollarsNote de bas de page 1 en dépenses budgétaires prévues et le Conseil du Trésor joue un rôle central dans le processus décisionnel du gouvernement.
Leadership administratif
- Établir par l’entremise des politiques du Conseil du Trésor l’ensemble des règles pour les personnes et ressources humaines (Bureau du dirigeant principal des ressources humaines), la technologie de l’information (Bureau du dirigeant principal de l’information), et la gestion financière (Bureau du contrôleur général).
- Examiner les plans de dépenses concernant les initiatives ministérielles et prendre des décisions qui touchent les services aux Canadiens.
Rôle d’employeur
- Déterminer les conditions d’emploi de la fonction publique.
- Approuver les conventions collectives.
- La fonction publique fédérale est le plus grand employeur du Canada. L’administration publique centrale, dont le Conseil du Trésor est l’employeur, compte environ 282 000 employésNote de bas de page 2.
Surveillance réglementaire
- Établir des règlements ayant une incidence sur la santé, la sûreté et la sécurité des Canadiens, l’économie et l’environnement.
- Plus de 50 ministères et organismes fédéraux ont des responsabilités réglementaires ayant une incidence sur l’économie et la vie des Canadiens.
La présidente du Conseil du Trésor préside les réunions du Conseil du Trésor et :
- agit comme contrôleure en décidant de ce qui est présenté au Conseil du Trésor;
- oriente les discussions pour qu’une attention particulière soit accordée à la diligence raisonnable et aux conséquences;
- joue un rôle central au sein du Cabinet en portant l’attention du Conseil sur la mise en œuvre et ses conséquences lors des réunions du Cabinet.
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
La présidente est responsable d’un ministère – le SCT – et elle détermine l’orientation stratégique de l’organisation.
En tant qu’organe administratif du Conseil du Trésor, le SCT exerce un leadership pour aider les ministères à mettre en œuvre efficacement les priorités du gouvernement et à répondre aux attentes en évolution des citoyens.
Les quatre principales responsabilités du SCT correspondent à celles du Conseil du Trésor, soit : la surveillance des dépenses, le leadership administratif, le rôle d’employeur et la surveillance réglementaire.
Les responsabilités de la ministre du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada incluent :
- fournir une orientation stratégique au SCT;
- soumettre les présentations au Conseil du Trésor liées au mandat du SCT;
- approuver les propositions relatives au mandat du SCT et les présenter au Cabinet;
- déterminer la présentation et le dépôt du budget des dépenses;
- déterminer la présentation et le dépôt des Comptes publics;
- recevoir et déposer un large éventail de rapports aux termes de la loi ou des politiques du Conseil du Trésor.
Veuillez consulter l’annexe A pour plus d’information sur les responsabilités et autorités du Conseil du Trésor et de la présidente.
À propos du Conseil du Trésor du Canada
Dans cette section
Créé en 1867, le Conseil du Trésor est le seul comité du Cabinet établi par une loi. Il exerce deux fonctions distinctes :
Partie A : Conseil de gestion
Prend des décisions concernant :
- les fonds (gestionnaire des dépenses)
- les autorisations, les règles et la conformité (Conseil de gestion)
- les personnes (employeur)
Les responsabilités du Conseil du Trésor sont déléguées par la Loi sur la gestion des finances publiques qui crée le soutien au Conseil par la fonction publique, à savoir le secrétaire, le contrôleur général, le dirigeant principal des ressources humaines et le dirigeant principal de l’information du Canada.
Partie B : Gouverneur en conseil
Depuis 2003, le Conseil du Trésor assume le rôle de comité du Cabinet chargé d’étudier les questions relevant du Gouverneur en conseil.
Le Conseil du Trésor formule des recommandations à l’intention du gouverneur général sur les sujets suivants :
- les règlements;
- la plupart des décrets (c’est-à-dire décrets qui portent sur une non-nomination).
En plus de la Loi sur la gestion des finances publiques, il y a plus de 20 autres lois établissant les rôles et les pouvoirs du Conseil du Trésor. Les pouvoirs et les responsabilités du Conseil du Trésor sont également énoncés dans des règlements, des décrets, des politiques, des lignes directrices et des pratiques.
Comment le Conseil du Trésor aide à mettre en œuvre le programme du gouvernement
Entre la genèse d’une politique et sa mise en œuvre par un ministère, les ministres doivent obtenir certaines approbations afin d’assurer l’harmonisation politique, la viabilité financière et la faisabilité. Combinées, ces décisions clés assurent que le gouvernement puisse mettre en œuvre son agenda.
Ce processus peut être compris de manière simplifiée en six étapes :
- Élaboration du mandat et des politiques.
- Autorités politiques par le Cabinet, ce qui comprend la confirmation que le Cabinet dans son ensemble appuie l’approche.
- Une décision de financement dans le budget, qui comprend l’approbation par le premier ministre et le ministre des Finances pour financer les mesures.
- Autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor, qui comprennent le droit de demander au Parlement l’autorisation de dépenser et/ou d’effectuer certaines étapes opérationnelles.
- Les autorisations parlementaires de dépenser, qui comprennent l’approbation du Parlement pour débloquer des fonds aux ministères.
- Mise en œuvre ministérielle.

Version textuelle
Graphique montrant le processus allant de l’idée de politique à la mise en œuvre par un ministère.
- La première étape est le mandat et l’élaboration de politiques.
- La deuxième étape est la couverture politique par le Cabinet, qui comprend la confirmation que le Cabinet dans son ensemble appuie l’approche.
- La troisième étape est une décision de financement par l’entremise du budget, qui comprend l’approbation par le premier ministre et la ministre des Finances du financement des mesures.
- La quatrième étape est constituée des autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor, qui comprend le droit de demander au Parlement une autorisation de dépenser ou de mettre en œuvre les initiatives.
- La cinquième étape est celle des autorisations parlementaires des fonds, qui comprend l’approbation du Parlement pour accorder des fonds aux ministères.
- La dernière étape est la mise en œuvre ministérielle.
La quatrième étape (autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor) est encerclée pour indiquer à quel endroit le Conseil du Trésor intervient dans le processus.
Le rôle du Conseil du Trésor se situe à la quatrième étape, lorsque les autorisations de mise en œuvre sont demandées. Il applique les critères suivants aux propositions :
- Harmonisation : la proposition cadre-t-elle avec les objectifs politiques du gouvernement?
- Conception : quelle est la conception du programme ou du règlement?
- Valeur : la proposition représente-t-elle une bonne valeur?
- Risque : des plans solides d’atténuation du risque sont-ils en place?
- Capacité de mise en œuvre : la proposition cadre-t-elle avec la capacité administrative existante du ministère?
- Résultats : des résultats seront-ils réalisés? Comment seront-ils mesurés?
Le Conseil du Trésor applique ces lentilles aux propositions dans les domaines suivants, divisés entre la Partie A (Conseil de gestion) et la Partie B (Gouverneur en conseil).
Partie A
Gestionnaire des dépenses
- Supervise les plans des dépenses du gouvernement et la gestion des fonds publics par ce dernier (des dépenses budgétaires l’ordre de 461,8 milliards de dollars ont été prévus dans le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2024-2025).
- Veille à ce que les décisions du gouvernement qui ont une incidence financière soient prises en compte dans le budget des dépenses et les projets de loi des crédits aux fins de l’approbation parlementaire.
- Établit des politiques et des règles sur la façon dont les ministères et organismes dépensent les fonds publics.
Conseil de gestion
- Établit les règles sur la façon dont le gouvernement est géré (le Conseil du Trésor est responsable de 28 politiques).
- Accorde des autorisations pour de nouveaux programmes, des projets, les paiements de transfert et les contrats.
- Établit les politiques visant à appuyer une gestion et une fonction de contrôleur prudentes et efficaces.
Employeur
- Établit les règles de la gestion des employés, supervise les négociations collectives et les relations de travail (un total de 282 000 employés)Note de bas de page 3.
- Établit les politiques pour appuyer la fonction publique (par exemple, la gestion du rendement, l’apprentissage et la formation).
- Établit les conditions d’emploi (qui sont le fondement des conventions collectives).
Partie B
Surveillance réglementaire
- Supervise la plupart des décrets et des règlements et favorise la coopération en matière de réglementation au Canada et (de plus en plus) avec les États‑Unis.
- Règlements dans les domaines tels que la sûreté des produits alimentaires et pharmaceutiques, la protection environnementale et la sécurité des transports.
- Les décrets peuvent inclure l’autorisation de signer un accord international et mettre en vigueur une loi.
Fonctionnement du Conseil du Trésor
Les ministres jouent un rôle corporatif plutôt que de représenter les priorités de leur propre ministère.
Le Conseil du Trésor est le comité du Cabinet le plus actif et dispose d’un large pouvoir de décision, prenant plus de 1 000 décisions par année.
Les fonctionnaires du SCT présentent des propositions, contrairement au Cabinet, où les ministres présentent leurs propositions :
- les conseils des fonctionnaires sont fournis à tous les ministres du Conseil du Trésor, et pas seulement au présidente;
- les documents du Conseil du Trésor ne sont pas partagés ou examinés par les ministères des ministres du Conseil du Trésor.
Le quorum pour la partie A est de trois ministres et pour la partie B est de quatre ministres.
Diligence raisonnable
Les présentations sont examinées aux fins de :
- clarté, exhaustivité et qualité;
- analyse de rentabilité et optimisation des ressources;
- conformité avec les exigences des lois et des politiques existantes;
- opérations et viabilité des programmes;
- risque et atténuation;
- conception et mise en œuvre;
- harmonisation internationale;
- qualité de la réglementation et respect de la Directive du Cabinet sur la réglementation.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada fournit des conseils
Les ministres du Conseil du Trésor reçoivent avant la réunion la documentation qui contient :
- les présentations signées par les ministres parrains;
- les conseils du Secrétariat;
- les propositions de réglementation et les présentations aux fins d’un décret en conseil.
Les dossiers sont présentés au Conseil du Trésor
- Tous les dossiers ne sont pas officiellement présentés ou examinés.
- Les fonctionnaires du SCT présentent les dossiers signalés aux fins d’une discussion (voir l’annexe de cette note pour plus d’informations).
- Les membres peuvent demander qu’un dossier soit présenté.
- Les fonctionnaires du SCT répondent à toute question concernant les dossiers.
Les ministres du Conseil du Trésor posent des questions et prennent une décision
Pour la Partie A, les membres peuvent soit :
- approuver le dossier tel qu’il est proposé;
- approuver le dossier moyennant certaines conditions;
- reporter la décision;
- rejeter le dossier.
Pour la Partie B, les membres peuvent :
- examiner l’ébauche d’un règlement aux fins des commentaires du public (début du processus);
- examiner les règlements et les décrets pour une approbation finale (fin du processus);
- reporter la décision.
Les décisions du Conseil du Trésor Partie B ne sont que d’approuver, de ne pas approuver ou de reporter.
Annexe : Comment les risques d’impact et de mise en œuvre sont évaluées
Une présentation au Conseil du Trésor est estimée comme ayant une incidence importante lorsqu’elle présente un ou plusieurs des éléments suivants :
- a une incidence importante sur un grand nombre de Canadiens/parties prenantes ou sur un groupe particulier de parties prenantes ou de régions;
- suscite un grand intérêt auprès du public;
- a une grande incidence sur d’autres ordres de gouvernement ou dépend fortement de ces derniers;
- crée un précédent;
- comporte une grande composante de service;
- requiert un investissement financier important.
Une présentation est estimée comme présentant un risque de mise en œuvre élevé lorsqu’elle comprend un ou plusieurs des éléments suivants :
- un plan très complexe;
- une approche de prestation nouvelle ou non mise à l’essai;
- une gestion transformationnelle ou un changement important;
- une mise en œuvre ou une application difficile en raison de la capacité limitée du ministère à cet égard;
- un mauvais rendement du ministère par le passé;
- des enjeux en matière de cybersécurité ou de sécurité;
- un risque juridique élevé : forte probabilité que la partie adverse obtienne gain de cause en cas de contestation;
- une mauvaise définition des résultats ou un plan peu efficace au regard des résultats escomptés;
- une incertitude quant aux coûts : il n’est pas garanti que les résultats puissent être obtenus avec le financement disponible.

Figure 2.1 - Version textuelle
Grille de trois cases par trois cases montrant le risque lié à la mise en œuvre sur l’axe horizontal et l’incidence sur l’axe vertical. L’incidence augmente de bas en haut tandis que le risque lié à la mise en œuvre augmente de gauche à droite.
Cette grille montre quand une présentation au Conseil du Trésor peut être signalée aux fins de présentation et de discussion au Conseil du Trésor :
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est faible, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est modérée, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est élevée, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est faible, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est modérée, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est élevée, la présentation est signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est faible, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est modérée, la présentation est signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est élevée, la présentation est signalée.
Partie A seulement ‑ Dans les cas où les risques n’ont pas été atténués de manière appropriée par le ministère, les secrétaires adjoint(e)s peuvent recommander des conditions ou des ajustements aux autorisations à accorder (par exemple, moins de financement, obligation de revenir devant le Conseil, etc.).
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada : rôles et fonctions
Dans cette section
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) exerce une fonction centrale de coordination pour le compte du gouvernement du Canada afin de favoriser la cohérence dans tous les programmes et les services.
En tant qu’organisme central | En tant que Ministère |
---|---|
Établit le programme de gestion pangouvernementale et fournit des orientations politiques et des conseils aux ministères sur un vaste éventail de questions en matière de gestion |
Soumis à ce programme et à cette orientation |
Exerce une fonction d’examen critique et conseille les ministres au sujet des propositions présentées par les ministères (par exemple les mémoires au Cabinet, les postes budgétaires et les présentations au Conseil du Trésor) |
Présente des propositions au Cabinet pour les initiatives de la présidente |
Gestion du personnel
Le SCT, dans le cadre de son rôle d’employeur, est responsable, à l’échelle du gouvernement, de l’orientation et du leadership en matière de gestion des personnes afin de recruter et de retenir le talent, de favoriser un environnement de travail dans lequel les employés peuvent s’épanouir et de gérer les ressources humaines en utilisant les meilleurs outils et données possibles.
Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et en fournissant une orientation stratégique, et ses systèmes et processus habilitants, pour la gestion des personnes et des milieux de travail dans la fonction publique;
- dirigeant les négociations avec les agents négociateurs et en gérant la rémunération globale afin que les conventions collectives, les pensions et les avantages sociaux soient équitables et viables;
- établissant des conditions d’emploi, y compris la gestion des talents et du rendement de l’effectif de la direction;
- surveillant les conditions du milieu de travail et l’effectif par l’acquisition et l’analyse de données;
- dirigeant les chefs de la collectivité des ressources humaines afin de favoriser la collaboration, l’innovation et la cohérence à l’échelle du gouvernement du Canada.
Note de bas de page 4Le Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique appuie le mandat du Conseil du Trésor en fournissant des conseils stratégiques aux ministères et aux organismes fédéraux concernant les questions touchant l’accessibilité et l’inclusion, en :
- permettant aux fonctionnaires d’acquérir les connaissances sur la façon de mieux concevoir et exécuter des programmes et des services accessibles;
- fournissant des lignes directrices et des outils sur la façon de supprimer les obstacles dans le cadre des initiatives telles que le Fonds centralisé pour un milieu de travail habilitant et en ligne au moyen du Carrefour de l’accessibilité;
- fournissant aux ministères et aux organismes fédéraux des conseils stratégiques qui sont fondés sur l’interaction avec les personnes vivant avec un handicap;
- améliorant le recrutement, la rétention et la promotion des personnes vivant avec un handicap;
- améliorant l’accessibilité du milieu de travail physique;
- rendant la technologie utilisable par tous.
Fonction de contrôleur
Le Bureau du contrôleur général appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et fournissant une orientation stratégique et de coordination pour la fonction de contrôleur dans la fonction publique, y compris en matière de vérification interne, de gestion financière, de gestion de projets et de gestion des biens immobiliers et du matériel;
- fournissant une direction et une surveillance stratégiques aux dirigeants principaux des finances et aux dirigeants principaux de la vérification du gouvernement du Canada;
- présentant des analyses proactives et des recommandations sur les questions de gestion et de politiques comme la gestion ministérielle et les autorisations de dépenser et en contribuant à la surveillance pangouvernementale au moyen de services d’assurance et de conseils;
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris les estimations des coûts et les risques financiers.
Numérique et technologie
Le Bureau du dirigeant principal de l’information appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et une orientation stratégique concernant la transformation numérique, la prestation des services, la sécurité, la gestion de l’information et la technologie de l’information dans la fonction publique;
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris sur l’utilisation des technologies numériques et les questions se rapportant à la vie privée;
- collaborant avec les ministères et organismes afin d’améliorer leur capacité en matière de services numériques, d’appuyer l’utilisation des approches numériques dans les opérations gouvernementales et de concevoir des outils et des ressources afin de répondre aux besoins des utilisateurs;
- dirigeant la collectivité des dirigeants principaux de l’information du gouvernement du Canada afin de promouvoir l’adoption des pratiques exemplaires en matière de gestion de l’information et de prestation des services numériques.
Gouvernement vert
Le Centre pour un gouvernement vert veille à ce que le gouvernement du Canada soit un chef de file mondial en adoptant des activités gouvernementales à consommation énergétique nette zéro, résilientes au changement climatique et écologiques. Le Centre pour un gouvernement vert appuie le mandat du SCT en :
- fournissant des conseils stratégiques à d’autres ministères et organismes fédéraux sur la tenue d’activités à consommation énergétique nette zéro, résilientes au changement climatique et écologique;
- assurant le suivi et la divulgation publique de renseignements sur le rendement du gouvernement en matière d’environnement, y compris la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre d’activités fédérales;
- gérant le Fonds pour un gouvernement vert afin de réduire les émissions et d’appuyer les initiatives qui peuvent être reproduites au sein des ministères et entre eux, y compris le nouveau Programme d’approvisionnement en carburant à faible teneur en carbone;
- travaillant avec Services publics et Approvisionnement Canada pour élaborer des outils d’approvisionnement communs qui intègrent des critères d’écologisation.
Faire avancer l’agenda du gouvernement
Gestion des dépenses
Le Secteur de la gestion des dépenses (SGD) joue un rôle central dans la planification et la coordination des dépenses fédérales. Le SGD appuie le Conseil du Trésor en :
- veillant à ce que le Parlement supervise et approuve la façon dont les fonds sont dépensés à la suite d’une décision de financement;
- garantissant au Parlement et à la population canadienne un traitement transparent des dépenses.
Le SGD est aussi responsable de peaufiner et de renforcer le Cadre de qualité de vie et de faire progresser sa mise en œuvre à l’échelle du gouvernement.
Secteurs de programmes
Les secteurs de programmes assurent la liaison avec les ministères qui préparent des présentations au Conseil du Trésor. Il existe quatre secteurs de programme :
- les opérations gouvernementales;
- les programmes sociaux et culturels;
- les programmes économiques;
- les affaires internationales, la sécurité et la justice.
Les secteurs de programmes appuient le Conseil du Trésor en :
- examinant les mémoires au Cabinet et les présentations au Conseil du Trésor des ministères;
- fournissant une orientation, des conseils et un soutien aux organisations fédérales dans la mise en œuvre et l’application des politiques;
- donnant des conseils et en soumettant des présentations aux ministres du Conseil du Trésor.
Affaires réglementaires
Le Secteur des affaires réglementaires (SAR) établit des politiques et des stratégies visant à appuyer le système de réglementation fédérale en :
- appuyant et coordonnant les efforts visant à promouvoir la coopération en matière de réglementation avec des partenaires clés au pays et à l’étranger;
- dirigeant les efforts horizontaux de la modernisation de la réglementation;
- effectuant des examens réglementaires ciblés.
Le SAR appuie le Conseil du Trésor dans son rôle en tant que Comité du Conseil privé en :
- fournissant des conseils aux ministres du Conseil du Trésor et en leur soumettant des présentations sur la réglementation et des décrets qui ne portent pas sur une nomination.
Fonctions habilitantes
Les fonctions habilitantes appuient les opérations internes du SCT. Dans certains cas, elles peuvent également collaborer avec d’autres organisations pour promouvoir le mandat du ministère consistant à favoriser une bonne gestion.
Communications stratégiques et affaires ministérielles
Responsable des communications ministérielles et de l’orientation de la politique de communication à l’échelle du gouvernement, des services de secrétariat pour les réunions du Conseil du Trésor, du Cabinet et des affaires parlementaires, de l’accès à l’information et de protection des renseignements personnels dans les ministères, ainsi que de la correspondance.
Ressources humaines
La Division des ressources humaines est chargée de fournir des conseils, une orientation et des services stratégiques en matière de ressources humaines à la haute direction, aux gestionnaires, aux superviseurs et aux employés du SCT.
Services ministériels et dirigeant principal des finances
Fournit un soutien au secrétaire du Conseil du Trésor dans les domaines de gestion financière, de sécurité, de gestion de l’information et de technologie de l’information, de gestion des installations et du matériel, et en ce qui a trait au traitement des demandes d’indemnisation liées à Phénix.
Vérification interne et évaluation
Fournit des services d’assurance et d’évaluation indépendants, neutres et objectifs pour soutenir le mandat et les priorités du ministère.
Priorités et planification
Assure la capacité stratégique, la coordination et l’intégration nécessaires à l’avancement des priorités du président, du secrétaire et des sous-ministres du SCT. Il appuie également le Ministère en ce qui a trait à la gouvernance ministérielle, à la production de rapports destinés au public et à la liaison avec les parties prenantes externes.
Services juridiques ministériels
Fournir des conseils juridiques au Conseil du Trésor et au SCT.
Veuillez consulter l’annexe B pour l’organigramme du SCT et l’annexe C pour les biographies des sous-ministres du SCT.
Principaux partenaires et parties prenantes
Dans cette section
Interlocuteurs clés
Nom | Informations de contact |
---|---|
Monique Lugli |
Monique.Lugli@tbs-sct.gc.ca |
Bill Matthews |
Bill.Matthews@tbs-sct.gc.ca |
Dominique Blanchard |
Dominique.Blanchard@tbs-sct.gc.ca |
Autres sous-ministres
Nom | Informations de contact |
---|---|
Jacqueline Bogden |
Jacqueline.Bogden@tbs-sct.gc.ca |
Francis Trudel |
Francis.Trudel@tbs-sct.gc.ca |
Dominic Rochon |
Dominic.Rochon@tbs-sct.gc.ca |
Annie Boudreau |
Annie.Boudreau@tbs-sct.gc.ca |
Fonctionnaires et agents du Parlement
Nom | Information de contact |
---|---|
Nancy Bélanger |
410 av. Laurier O., 8e étage |
Harriet Solloway |
60 rue Queen, 4e étage |
Raymond Théberge |
30 rue Victoria |
L’honorable Konrad W. von Finckenstein, C.M., K.C. |
66 rue Slater, 22e étage |
Karen Hogan |
240 rue Sparks |
Yves Giroux |
900-99 rue Bank |
Philippe Dufresne |
30 rue Victoria |
Caroline Maynard |
30 rue Victoria |
Gestion des personnes
Nom | Informations de contact |
---|---|
Taki Sarantakis |
373 prom. Sussex |
Sharon DeSousa |
233 rue Gilmour |
Nathan Prier |
1800-350 rue Albert |
Brian Sauvé |
220 av. Laurier O. |
Rob Hawkins |
193 ch. Richmond |
Roy Goodall |
865 ch. Shefford |
Deborah Orida |
135 av. Laurier O. |
Stephanie Cadieux |
Gestion de la fonction publique
Nom | Informations de contact |
---|---|
John Hannaford |
80 rue Wellington |
Affaires réglementaires
Nom | Information de contact |
---|---|
Candace Laing |
1700-275 rue Slater |
Dan Kelly |
99 rue Metcalfe |
Goldy Hyder |
1001-99 rue Bank |
Bureau de gestion et budget de la Maison‑Blanche (États-Unis d’Amérique) |
A confirmer dans l’attente de la confirmation du Sénat américain après l’investiture |
Numérique et Technologie
Nom | Informations de contact |
---|---|
Valerie Pisano |
200-6666 rue Saint-Urbain |
Tony Gaffney |
W1140-108 rue College |
Cam Linke |
1101-10065, av. Jasper |
Groupe de travail sur la productivité dans la fonction publique
Nom | Informations de contact |
---|---|
Bea Burske |
|
Wendy Carroll |
|
Laura Dawson |
|
Shingai Manjengwa |
|
Benoît Robidoux |
|
Trevor Tombe |
|
Neil Yeates |
[caviardé] |
Autre
Nom | Informations de contact |
---|---|
Stephanie Kusie, députée |
Bureau de la colline |
Ben Lobb, député |
Bureau de la colline |
Tracy Gray, députée |
Bureau de la colline |
Scot Davidson, député |
Bureau de la colline |
Joël Godin et Bernard Généreux, députés |
Joël Godin Bernard Généreux |
Michael Barrett et Jacques Gourde, députés |
Michael Barrett Jacques Gourde |
Dossiers clés
Dans cette section
Dossiers clés immédiats
Gestion des dépenses
- Comptes publics
- Dépenses gouvernementales responsables
- Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses (C)
Gestion du personnel
- Surplus de pensions non autorisés
- Négociations collectives [caviardé]
- Décision de financement des RH à la paye
- Déclaration volontaire
Opérations gouvernementales
- Productivité dans la fonction publique
Numériques et technologie
- Sécurité dans les contrats
- Stratégie IA pour la fonction publique fédérale
- Mise en œuvre de la stratégie intégrée de cybersécurité
[caviardé]
Dossiers clés supplémentaires
Gestion du personnel
- Canada Vie
- Pension de service opérationnel (25 ans et plus)
- Litige Thompson (à déterminer)
- Conflit d’intérêts
- Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles, C‑290
Opérations gouvernementales
- Processus de risque et de conformité
Règlements
- Coopération réglementaire
- Projet pilote de reconnaissance mutuelle
Fonction de contrôleur
- Audit horizontal de la gouvernance de l’approvisionnement
Numériques et technologie
- Mise en œuvre de la stratégie en matière de confiance et de transparence
- Modernisation de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels
- Régime de déclassification pour la divulgation des documents historiques
- Correction de la dette technique et modernisation des systèmes de technologie de l’information
- Priorisation des investissements numériques
- Supervision et facilitation des grandes initiatives de modernisation numérique
- Rétention et recrutement des talents numériques
Annexes
Dans cette section
- Annexe A : Responsabilités et pouvoirs du Conseil du Trésor et de la présidente
- Annexe B : Organigramme du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
- Annexe C : Les sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et chefs des organisations du portefeuille
- Annexe D : Lettre de mandat de la présidente du Conseil du Trésor
Annexe A : Responsabilités et pouvoirs du Conseil du Trésor et de la présidente
Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor est composé du président du Conseil du Trésor (la présidente), du ministre des Finances et de quatre autres membres du Conseil privé du Roi pour le Canada qui sont désignés en tant que membres en vertu d’un décret. La composition du Conseil du Trésor est prévue dans la Loi sur la gestion des finances publiques, de même que la nomination de suppléants autorisés à siéger à la place des membres. Le quorum du Conseil du Trésor est de trois membres (y compris les suppléants), ce qui prévoit également la nomination de suppléants pouvant siéger à la place des membres.
Le Conseil du Trésor exerce son autorité sur un large éventail de questions et son rôle consiste généralement à superviser, à recommander, à prendre des décisions, à approuver, à produire des rapports et à élaborer des réglementations. Bien que la Loi sur la gestion des finances publiques soit la principale loi définissant le rôle du Conseil du Trésor, il y a plus de 20 autres lois qui établissent également ses rôles et ses pouvoirs. Les pouvoirs et les responsabilités du Conseil du Trésor sont également établis dans les règlements, les décrets, les politiques, les lignes directrices et les pratiques.
Conseil du Trésor (gouverneur en conseil)
Depuis décembre 2003, les membres du Conseil du Trésor sont également appelés à siéger au comité du Conseil privé, dont le mandat est de conseiller le gouverneur en conseil. Ce comité est souvent appelé « Conseil du Trésor (partie B) ». Le rôle principal du Conseil du Trésor (partie B) est d’exercer une surveillance réglementaire, en examinant et en approuvant la plupart des règlements et des décrets.
Lorsqu’il conseille le gouverneur en conseil, le quorum du Conseil du Trésor, partie B est de quatre membres. La composition du Conseil du Trésor (partie B) n’est pas régie par la Loi sur la gestion des finances publiques. En l’absence d’un nombre suffisant de membres du Conseil du Trésor, d’autres ministres du Cabinet peuvent être invités à participer.
Présidente du Conseil du Trésor
Fonctions et principales responsabilités
Les responsabilités assignées à la présidente en tant que présidente du Conseil du Trésor sont implicitement indissociables du mandat du Conseil du Trésor : les fonctions exercées par le Conseil du Trésor en termes de gestion, de dépenses et d’employeur sont également assumées par la présidente et constituent la base de ses principales responsabilités.
Les fonctions propres aux présidentes sont les suivantes :
- coordonner les activités du secrétaire du Conseil du Trésor, du contrôleur général, du dirigeant principal des ressources humaines et du dirigeant principal de l’information du Canada et déléguer les responsabilités au secrétaire ou à d’autres fonctionnaires compétents;
- recommander la nomination de personnes de l’extérieur de la fonction publique pour les comités ministériels d’audit;
- établir la forme et le dépôt des Comptes publics;
- publier un rapport trimestriel consolidé sur les sociétés d’État;
- recevoir et déposer un large éventail de rapports en vertu de la loi ou des politiques du Conseil du Trésor.
Le Conseil du Trésor peut déléguer au présidente (en plus d’autres fonctionnaires) tout pouvoir ou fonction qu’il est autorisé à exercer en vertu de toute loi fédérale ou de tout décret pris par le gouverneur en conseil. Le Conseil du Trésor peut assujettir la délégation aux conditions qu’il estime appropriées. De plus, la Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que les pouvoirs ainsi délégués peuvent faire l’objet d’une subdélégation. Toute subdélégation est soumise aux conditions fixées lors de la délégation initiale.
D’autres lois confèrent des pouvoirs particuliers au présidente ou au Conseil du Trésor. Par exemple, la présidente a le pouvoir de faire ce qui suit :
- établir des politiques et des formulaires en ce qui a trait à l’application de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels;
- coordonner la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles;
- appliquer des composantes de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles.
Le pouvoir du Conseil du Trésor à titre d’employeur de l’administration publique centrale est établi en vertu de diverses lois. En tant que présidente de la Conseil du Trésor, la présidente appuie le Conseil du Trésor dans l’exercice de ses responsabilités à titre d’employeur. En vertu de la loi, le Conseil du Trésor est habilité à :
- participer aux négociations collectives en vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral;
- établir des règles concernant les mutations, la probation et la promotion en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique;
- établir les niveaux de rémunération pour les membres des Forces armées canadiennes en vertu de la Loi sur la défense nationale.
Portefeuille législatif
La présidente assume la responsabilité générale des lois relevant de son portefeuille législatif. Si le gouvernement décidait de modifier ces lois, la présidente serait responsable de parrainer tout projet de loi déposé à la Chambre des communes et de présenter toute réponse du gouvernement. L’annexe contient une liste des lois qui relèvent du portefeuille législatif de la présidente.
Portefeuille ministériel
La présidente est le ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et de l’École de la fonction publique du Canada. L’École de la fonction publique du Canada offre un programme commun et normalisé pour appuyer la formation et le perfectionnement des fonctionnaires.
L’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, le Commissariat au lobbying du Canada et le Commissariat à l’intégrité du secteur public du Canada mènent leurs activités sans lien de dépendance et rendent compte au Parlement par l’entremise de la présidente du Conseil du Trésor.
Le portefeuille ministériel pourrait changer en fonction des décisions prises par un nouveau gouvernement concernant les ministères ou l’appareil gouvernemental.
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT)
Le SCT a été créé en tant que ministère en 1966 à titre d’organe administratif du Conseil du Trésor. Il appuie le Conseil du Trésor en formulant des recommandations et des conseils sur les dépenses des programmes, les règlements ainsi que les politiques et les directives de gestion, tout en respectant la responsabilité première des administrateurs généraux qui consiste à gérer leurs organisations et à assumer leurs rôles en tant qu’administrateurs des comptes auprès du Parlement. Le SCT contribue ainsi à améliorer le rendement, les résultats et les rapports du gouvernement et appuie une bonne gouvernance et une saine gestion.
Les secteurs d’activités du SCT sont définis dans son cadre ministériel des résultats. Ce cadre énonce les principales responsabilités de l’organisation, qui sont les suivantes :
- surveillance des dépenses;
- leadership administratif;
- employeur;
- surveillance réglementaire;
- services internes.
Le cadre ministériel des résultats précise également les résultats que le ministère entend atteindre dans ces principaux domaines de responsabilité ainsi que sur la façon dont les progrès seront évalués. Ces renseignements aident le SCT à rendre compte au Parlement lors de l’élaboration du plan ministériel et du Rapport sur les résultats ministériels. Le plan ministériel, déposé au printemps, décrit les mesures que le SCT prendra au cours des trois prochaines années afin d’obtenir des résultats pour la population canadienne ainsi que les ressources nécessaires à cette fin. Le Rapport ministériel sur les résultats, déposé à l’automne, décrit le rendement réel du SCT et les ressources qu’il a utilisées au cours de l’exercice précédent.
Secrétaire du Conseil du Trésor
Le secrétaire du Conseil du Trésor agit en tant qu’administrateur général du SCT et est nommé par le gouverneur en conseil.
Le paragraphe 12(1) de la Loi sur la gestion des finances publiques énonce les pouvoirs conférés aux administrateurs généraux de l’administration publique centrale, notamment :
- déterminer les exigences en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement des fonctionnaires;
- établir des normes de discipline et prescrire des mesures disciplinaires (y compris la cessation d’emploi, la suspension, la rétrogradation ou les sanctions financières);
- prévoir la cessation d’emploi ou la rétrogradation d’employés de la fonction publique pour des motifs disciplinaires, un rendement insatisfaisant ou d’autres motifs non disciplinaires.
Le secrétaire exerce le rôle d’administrateur des comptes en vertu des articles 16.1 à 16.4 de la Loi sur la gestion des finances publiques, comme tous les autres administrateurs généraux et premiers dirigeants. Les administrateurs des comptes sont de hauts fonctionnaires qui peuvent être appelés à témoigner devant un comité parlementaire au sujet de la gestion de leur ministère et de l’exercice de leurs fonctions.
En vertu de l’article 16.5 de la Loi sur la gestion des finances publiques, le secrétaire est chargé de fournir des conseils sur l’interprétation des politiques, des directives ou des normes émises par le Conseil du Trésor lors de différends entre les administrateurs généraux (à titre d’administrateurs des comptes) et les ministres.
Bien que le secrétaire supervise le ministère, trois autres hauts fonctionnaires au sein du SCT, nommés par décret en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, assument des responsabilités particulières en matière de leadership à l’échelle du gouvernement :
- Le contrôleur général du Canada assure le leadership, l’orientation et la surveillance en matière de gestion financière, de vérification interne et de gestion des actifs et des services acquis, et offre de l’orientation en la matière.
- Le dirigeant principal des ressources humaines :
- joue un rôle de leader en matière de gestion des personnes au moyen de politiques, de programmes et d’engagements stratégiques;
- assure une gestion centralisée des relations de travail, de la rémunération ainsi que des pensions et avantages sociaux;
- contribue à la gestion des cadres supérieurs.
- Le dirigeant principal de l’information du Canada assure le leadership, l’orientation et la surveillance de la gestion de l’information, de la technologie de l’information, de la sécurité du gouvernement, de l’accès à l’information, de la protection de la vie privée ainsi que de la prestation de services internes et externes.
Le Conseil du Trésor peut déléguer au secrétaire tout pouvoir ou fonction qu’il est autorisé à exercer en vertu de toute loi fédérale ou de tout décret pris par le gouverneur en conseil (paragraphe 6(4) de la Loi sur la gestion des finances publiques). Le Conseil du Trésor peut également déléguer certains de ses pouvoirs aux trois autres hauts fonctionnaires énumérés ci‑dessus, en plus d’autres fonctionnaires (paragraphes 6(4), 6(4.1) et 6(4.11) de la Loi sur la gestion des finances publiques). Ces pouvoirs délégués peuvent faire l’objet d’une subdélégation. Toute subdélégation est soumise aux conditions fixées lors de la délégation initiale (paragraphe 6(6) de la Loi sur la gestion des finances publiques).
Survol du mandat législatif du Conseil du Trésor et du président
La Loi sur la gestion des finances publiques est la principale loi décrivant sommairement le rôle du Conseil du Trésor et de la présidente. D’autres lois fédérales contiennent également des dispositions qui portent sur le Conseil du Trésor et la présidente.
Gestion financière et politique administrative
1. Rôles généraux
La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que le Conseil du Trésor peut agir au nom du Conseil privé du Roi pour le Canada dans des domaines précis, notamment les grandes orientations administratives de l’administration publique fédérale, l’organisation de l’administration publique fédérale, la gestion financière et l’examen des plans de dépenses et des programmes des ministères. La loi en question prévoit également divers pouvoirs de délégation.
La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit également d’importantes règles concernant l’administration des finances du gouvernement du Canada, l’établissement et la tenue des comptes du Canada et le contrôle des sociétés d’État. Diverses autres lois confèrent également des pouvoirs au Conseil du Trésor sur des questions financières, comme la présentation d’états financiers au vérificateur général pour la vérification et l’approbation des taux de rémunération, des frais de voyage et d’autres indemnités.
Les lois de crédits prévoient l’exécution du budget principal des dépenses et du budget supplémentaire des dépenses. Ces budgets sont approuvés par le Conseil du Trésor et déposés à la Chambre des communes par la présidente.
2. Gestion des actifs
La Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux prévoit l’autorisation et la réglementation de l’acquisition, de l’administration et de la disposition des biens immobiliers par l’État ou au nom de ce dernier. En vertu de cette loi, le Conseil du Trésor a l’autorisation de fixer des conditions ou des restrictions, financières ou autres, à toute opération ou catégorie d’opérations. Des politiques ont été adoptées pour garantir la gérance rigoureuse des biens de l’État et l’optimisation de la valeur de tout bien acquis ou aliéné. Bien que la loi en question ait délégué aux ministres le plein pouvoir d’effectuer la plupart des opérations, certaines opérations sont assujetties à l’approbation du Cabinet (gouverneur en conseil) sur recommandation du Conseil du Trésor. La présidente fait office de ministre responsable de cette loi.
3. Accès à l’information et protection des renseignements personnels
La Loi sur l’accès à l’information prévoit un droit d’accès aux documents de l’administration fédérale, exige de certaines institutions qu’elles publient de façon proactive des renseignements précis et établit le Commissariat à l’information du Canada. La présidente est l’un des ministres désignés par le gouverneur en conseil aux fins de l’exécution de cette loi. À ce titre, la présidente est responsable de ce qui suit :
- mener un examen de la loi en question tous les cinq ans;
- fournir des directives et des conseils (par exemple, au moyen de politiques administratives) aux institutions fédérales sur l’application de cette loi et pour l’examen de la gestion des documents relevant des institutions fédérales afin d’assurer l’observation de la loi en question;
- publier ce qui suit, annuellement :
- une liste contenant les noms des institutions fédérales, leurs responsabilités et les catégories de documents qu’elles conservent;
- un rapport sommaire des statistiques sur la conformité des institutions à la loi en question.
La Loi sur la protection des renseignements personnels fixe des règles visant à protéger les renseignements personnels détenus par les institutions fédérales, accorde aux particuliers le droit de consulter les renseignements détenus par les institutions fédérales qui les concernent et de les corriger, et établit le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. La présidente est le ministre désigné par le gouverneur en conseil aux fins de certaines dispositions de cette loi. À ce titre, la présidente est responsable de ce qui suit :
- fournir des directives et des conseils (par exemple, au moyen de politiques administratives) aux institutions fédérales sur l’application de la loi en question;
- examiner l’utilisation et la gestion des fichiers de renseignements personnels afin d’assurer le respect de la loi en question;
- publier annuellement un répertoire de ce qui suit :
- les fichiers de renseignements personnels, de même que le nom des institutions fédérales qui en ont le contrôle et les fins pour lesquelles les renseignements personnels ont été recueillis;
- les catégories de renseignements personnels qui ne sont pas comprises dans les fichiers de renseignements personnels.
4. Langues officielles
La présidente est chargée d’assumer un rôle de premier plan au sein du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles et, en consultation avec les autres ministres fédéraux, d’en coordonner la mise en œuvre et de veiller à la bonne gouvernance de la Loi.
Le Conseil du Trésor est responsable de l’orientation générale et de la coordination des politiques et des programmes relatifs à la mise en œuvre des parties IV (Communications avec le public et prestation des services), V (Langue de travail) et VI (Participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise), du paragraphe 41(5) (Mesures positives) et de l’alinéa 41(7)(a.1) (Inclusion de clauses linguistiques dans les accords avec les gouvernements provinciaux et territoriaux) de la Loi sur les langues officielles dans toutes les institutions fédérales, à l’exception des institutions suivantes :
- le Sénat;
- la Chambre des communes;
- la Bibliothèque du Parlement;
- le Bureau du conseiller sénatorial en éthique;
- le bureau du commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique;
- le Service de protection parlementaire;
- le Bureau du directeur parlementaire du budget.
La présidente doit présenter au Parlement un rapport annuel sur la mise en œuvre des programmes en la matière. Le gouverneur en conseil peut également charger la présidente de mener des consultations publiques sur des projets de règlement.
La loi en question a été modifiée et a reçu la sanction royale le 20 juin 2023.
Ces modifications entrainent un renforcement des rôles et responsabilités du Conseil du Trésor et de la présidente :
- la présidente du Conseil du Trésor est désormais la ministre chargée d’exercer un leadership au sein du gouvernement du Canada dans la mise en œuvre, la coordination et la bonne gouvernance de la loi en question;
- le Conseil du Trésor a désormais l’obligation de surveiller et vérifier le respect des politiques, des directives et des règlements relatifs aux langues officielles;
- le Conseil du Trésor a l’obligation d’évaluer l’efficacité et l’efficience des politiques et programmes fédéraux relatifs aux langues officielles.
Les fonctions du Conseil du Trésor ont également été élargies pour inclure la surveillance de la conformité des mesures prises par les institutions fédérales pour mettre en œuvre les engagements pris en vertu de la partie VII de la loi en question.
5. Vérificateur général
La Loi sur le vérificateur général établit le poste de vérificateur général, dont le mandat est de vérifier l’exactitude des états financiers du gouvernement et de fournir au Parlement des renseignements, des assurances et des conseils indépendants sur la gérance des fonds publics. En ce qui a trait au vérificateur général, la présidente :
- dépose les Comptes publics du Canada à l’automne, lesquels contiennent l’opinion du vérificateur général sur les états financiers du gouvernement. Le vérificateur général publie également un commentaire sur les audits financiers qui comprend les observations des audits des états financiers;
- dirige la réponse publique du gouvernement du Canada quant aux audits de performance effectués par le vérificateur général, qui déterminent si le gouvernement gère adéquatement ses activités et ses ressources. Les conclusions des audits de performance sont résumées dans les rapports du vérificateur général, qui sont habituellement déposés au Parlement deux fois par année (au printemps et à l’automne). Avant le dépôt, le vérificateur général offre habituellement de rencontrer la présidente afin de donner un aperçu des audits qui touchent le SCT. La présidente informe le Cabinet des conclusions des audits de performance du vérificateur général et il discute des stratégies de communication. Si un audit implique le SCT, la présidente émettra également une réponse précise concernant ses conclusions;
- reçoit des copies des examens spéciaux du vérificateur général, qui déterminent si les sociétés d’État sont gérées de façon efficiente et efficace, et si leurs biens sont raisonnablement protégés. Des examens spéciaux doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans pour chaque société d’État et les résultats sont généralement déposés au Parlement chaque année dans le cadre des rapports de printemps du vérificateur général.
6. Réduction de la paperasse
La Loi sur la réduction de la paperasse prévoit que la présidente peut établir des politiques ou communiquer des directives concernant la façon dont la règle du « un pour un » est appliquée. La règle du « un pour un » exige que les organismes de réglementation du gouvernement fédéral compensent l’augmentation des coûts administratifs qui pèsent sur les entreprises et qu’ils éliminent un règlement pour chaque nouveau règlement qui impose un fardeau administratif. La présidente est également responsable de faire publier un rapport annuel. Un examen de cette loi est en cours. Le règlement connexe prévoit que le Conseil du Trésor puisse exempter un règlement de la règle du « un pour un » dans certaines situations.
7. Loi sur les frais de service
La Loi sur les frais de service exige que les autorités compétentes, avant de fixer certains frais, élaborent des propositions de frais aux fins de consultation et qu’elles les déposent au Parlement. Elle exige également que des normes de rendement et que des procédures de remboursement de certains frais soient établies conformément aux politiques ou aux directives du Conseil du Trésor. Elle rajuste certains frais annuellement selon l’indice des prix à la consommation. De plus, elle exige que les autorités compétentes déposent au Parlement un rapport sur leurs frais conformément aux politiques et aux directives du Conseil du Trésor. Enfin, la présidente est tenue de publier un rapport regroupant l’information présentée dans les rapports déposés devant le Parlement.
Gestion des ressources humaines
1. Contexte
Le Conseil du Trésor agit à titre d’employeur pour l’administration publique centrale et, à ce titre, la Loi sur la gestion des finances publiques lui confère la responsabilité générale de l’organisation de la fonction publique et de la gestion du personnel au sein de l’administration publique, y compris la détermination des conditions de travail des personnes qui y sont employées. Elle permet en outre au Conseil du Trésor de déléguer au dirigeant principal des ressources humaines tous ses pouvoirs et toutes ses fonctions, autres que le pouvoir de prendre des règlements, en ce qui a trait à la gestion des ressources humaines, aux langues officielles, à l’équité en matière d’emploi, aux valeurs et à l’éthique et à ses pouvoirs en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
La Loi sur la gestion des finances publiques confère également aux administrateurs généraux l’autorisation directe de gérer certains aspects de la gestion du personnel, sous réserve des politiques et des directives du Conseil du Trésor. Les responsabilités de l’administrateur général consistent notamment à déterminer les exigences en matière d’apprentissage et de perfectionnement, à prévoir des primes et à établir des normes de discipline et à imposer des mesures disciplinaires (jusqu’à et y compris le licenciement), ainsi que le licenciement ou la rétrogradation des employés en raison d’un rendement insatisfaisant ou de motifs autres que disciplinaires.
2. Dotation
La Loi sur l’emploi dans la fonction publique prévoit la nomination de fonctionnaires dans la fonction publique fédérale et elle traite de questions connexes.
En vertu de cette loi, la dotation au sein de la fonction publique est fondée sur les valeurs fondamentales du mérite, de l’excellence, de l’impartialité, de la représentativité et de la capacité de servir les membres du public avec intégrité dans la langue officielle de leur choix. La loi en question définit le mérite, elle attribue certaines fonctions directement à l’employeur et elle crée des arrangements pour les recours en matière de dotation. La Loi confère à la Commission de la fonction publique le pouvoir de faire des nominations dans la fonction publique, et ce pouvoir peut être délégué aux administrateurs généraux. La Commission peut aussi mener des enquêtes et des vérifications sur des sujets relevant de sa compétence.
La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable d’instruire les plaintes de dotation liées aux nominations internes et aux mises en disponibilité dans la fonction publique fédérale.
3. Relations de travail
La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral établit un régime de relations de travail au sein de la fonction publique, elle prévoit la négociation de conventions collectives avec les syndicats représentant les fonctionnaires et elle établit un processus de règlement des griefs pour les fonctionnaires. Cette loi prévoit un régime de relations de travail fondé sur la collaboration et la consultation entre l’employeur et les agents négociateurs, notamment en exigeant des comités de consultation patronale‑syndicale, en permettant l’élaboration conjointe d’améliorations en milieu de travail et en améliorant la collaboration. La loi en question établit également un régime de services essentiels en vertu duquel, bien que l’employeur détermine le niveau de prestation de services fournis pendant une grève, un accord de services essentiels doit être conclu entre l’employeur et l’agent négociateur avant que l’agent négociateur ne soit en situation de grève. La loi en question prévoit l’établissement d’un régime informel de résolution des conflits dans les ministères ainsi que de vastes dispositions en matière de règlement des griefs.
La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral a été modifiée en 2017 afin d’inclure un nouveau régime de négociations collectives et de relations de travail pour la Gendarmerie royale du Canada.
La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable de l’administration des régimes de négociation collective et d’arbitrage des griefs au sein de la fonction publique fédérale.
4. Équité en matière d’emploi
La Loi sur l’équité en matière d’emploi vise à faire en sorte que les membres des groupes désignés (femmes, Autochtones, personnes handicapées et membres des minorités visibles) soient représentés de façon équitable à la fois dans la fonction publique fédérale et dans le secteur privé sous réglementation fédérale (qui comprend les compagnies aériennes, les chemins de fer interprovinciaux, les navires ou les traversiers, les stations de radiodiffusion et les banques). Bien que le ministre du Travail soit le ministre responsable, la loi en question précise que le Conseil du Trésor et la Commission de la fonction publique sont responsables de l’exécution des obligations prévues par cette loi, en tant qu’employeur. De plus, le Conseil du Trésor joue un rôle important dans la mise en œuvre de la Loi au sein des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service canadien du renseignement de sécurité. La présidente est responsable de déposer un rapport annuel au Parlement au sujet de l’état de l’équité en matière d’emploi à la fonction publique.
5. Divulgation d’actes répréhensibles et protection contre les représailles
La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles établit un régime permettant aux fonctionnaires de communiquer des renseignements qui, à leur avis, pourraient démontrer qu’un acte répréhensible a été commis au sein du secteur public. Le régime comprend l’accès au commissaire à l’intégrité du secteur public. De plus, la loi en question protège également les fonctionnaires qui ont fait une divulgation protégée ou qui ont participé à une enquête sous cette loi contre les représailles.
Le Conseil du Trésor, tel que l’exige la loi en question, a créé un code de conduite pour le secteur public. Le Conseil du Trésor est également responsable de l’approbation des procédures pour le traitement des divulgations qui doivent être établies par certaines organisations du secteur public qui sont exclues de cette loi (les Forces armées canadiennes, le Service canadien du renseignement de sécurité et le Centre de la sécurité des télécommunications Canada).
En vertu de la loi en question, la présidente est responsable de ce qui suit :
- promouvoir des pratiques éthiques dans le secteur public, favoriser un environnement positif pour la divulgation des actes répréhensibles par la diffusion d’information sur la loi en question, son objet et son processus d’application;
- déposer, chaque année, devant chaque chambre du Parlement, un rapport préparé par le dirigeant principal des ressources humaines qui donne un aperçu des activités ayant trait à certaines divulgations faites en vertu de la loi en question.
6. Santé et sécurité
La partie II du Code canadien du travail établit un régime d’exigences et de recours visant à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles qui s’applique aux employeurs et aux employés assujettis à la réglementation fédérale. Le Conseil du Trésor est actuellement le plus grand employeur assujetti à la partie II du Code. Il est aussi assujetti à la partie IV du Code, qui crée un régime de sanctions administratives pécuniaires pour les contraventions à la partie II du Code.
7. Pensions
Le Conseil du Trésor et la présidente ont des responsabilités par rapport à plusieurs régimes de pensions prévus par la loi.
La présidente est également le ministre responsable de ce qui suit :
- la Loi sur la pension de la fonction publique, laquelle prévoit des régimes de retraite pour les employés de la fonction publique fédérale et leurs survivants; elle vise tous les membres de la fonction publique (y compris certains organismes d’État et certaines sociétés d’État) et prévoit un régime de pension à prestations déterminées fondé sur les années de service ouvrant droit à pension et le salaire;
- la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires, laquelle prévoit des prestations de retraite aux sénateurs et aux députés ainsi qu’à leurs survivants;
- la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique, qui prévoit des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement en fonction à l’étranger;
- certains articles de la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques, qui exige que l’actuaire en chef effectue des révisions actuarielles et qu’il établisse des rapports d’évaluation en ce qui concerne les régimes de retraite visés;
- la Loi sur la mise au point des pensions du service public, qui fournit un cadre pour s’adapter aux bénéficiaires de plus d’une pension de la fonction publique;
- la Loi sur les régimes de retraite particuliers, laquelle autorise l’institution de régimes compensatoires;
- la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires, laquelle prévoit l’indexation des pensions;
- la Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, laquelle établit l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public; depuis le 31 mars 2000, les cotisations versées par le gouvernement et les employés sont investies dans les marchés des valeurs mobilières en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique, de la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes.
La Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes, la Loi sur la continuation de la pension des services de défense, la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada offrent des prestations de retraite à tout le personnel des Forces armées canadiennes, aux membres de la Gendarmerie royale du Canada et à leurs survivants, ainsi qu’aux officiers à la retraite de l’armée et de la Gendarmerie royale du Canada qui faisaient partie de l’ancienne Loi sur les pensions des services de défense et de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, ainsi qu’à leurs survivants; le ministre de la Défense nationale et le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile sont responsables de leurs régimes respectifs. Toutefois, la présidente est redevable au Parlement des politiques financières et des politiques de capitalisation de ces régimes; ils en partagent donc la charge.
8. Équité salariale
La Loi sur l’équité salariale est entrée en vigueur le 31 août 2021. Cette loi crée un régime d’équité salariale proactif qui s’applique à la fonction publique fédérale ainsi qu’aux entreprises sous réglementation fédérale au Canada. La loi en question exige que les employeurs établissent et maintiennent un régime d’équité salariale et qu’ils relèvent et corrigent les différences de rémunération entre les catégories d’emplois à prédominance masculine et à prédominance féminine lorsque le travail accompli est de valeur égale. En vertu de la loi en question, le Conseil du Trésor du Canada est l’employeur de l’administration publique centrale, des Forces canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada et il sera chargé d’élaborer et de maintenir les plans d’équité salariale pour ces lieux de travail. Le SCT peut être appelé à fournir des conseils à des organismes distincts dans l’établissement de leurs plans.
Éthique gouvernementale et lobbying
1. Loi sur les conflits d’intérêts
La Loi sur les conflits d’intérêts établit les principes d’éthique pour les titulaires de charge publique afin de protéger l’intégrité de la prise de décisions gouvernementales. Le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique applique la loi en question en examinant les rapports confidentiels soumis à son bureau, en enquêtant sur les infractions possibles à cette loi et en déposant des rapports au Parlement. Bien que la loi en question n’attribue aucune responsabilité législative particulière à la présidente, elle relève du portefeuille législatif de la présidente.
2. Loi sur le lobbying
La Loi sur le lobbying établit le Commissariat au lobbying du Canada et prévoit la nomination du commissaire au lobbying. Le commissaire au lobbying a pour mandat d’établir et de tenir à jour le registre des lobbyistes, qui contient des renseignements sur tous les lobbyistes enregistrés ainsi que sur leurs activités. Bien que la loi en question n’attribue aucune responsabilité législative particulière à la présidente, elle relève du portefeuille législatif de la présidente.
Appendice : Statuts pour lesquelles la présidente est nommée ministre responsable :
- Loi sur l’accès à l’information (remarque : la responsabilité de la présidente est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les carburants de remplacement
- Loi sur le vérificateur général
- Loi sur l’École de la fonction publique du Canada
- Loi sur les conflits d’intérêts
- Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
- Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux
- Loi de 1999 sur les services gouvernementaux
- Loi sur la reprise des services gouvernementaux
- Loi sur la pension de retraite des lieutenants‑gouverneurs
- Loi sur le lobbying
- Loi sur les allocations de retraite des parlementaires
- Loi sur la protection des renseignements personnels (remarque : la responsabilité de la présidente est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques (remarque : la responsabilité de la présidente est partagée avec le ministre de l’Emploi et du Développement social)
- Loi sur la rémunération du secteur public
- Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
- Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
- Loi sur l’emploi dans la fonction publique (remarque : la responsabilité de la présidente est partagée avec le président du Conseil privé du Roi pour le Canada et le ministre du Patrimoine canadien)
- Loi sur la mise au point des pensions du service public
- Loi sur la pension de la fonction publique
- Loi sur la réduction de la paperasse
- Loi sur les régimes de retraite particuliers
- Loi sur les prestations de retraite supplémentaires
Annexe B : Organigramme du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Président(e) du Conseil du Trésor

Anthony Housefather
Secrétaire parlementaire

Dominique Blanchard
Secrétaire déléguée

Bill Matthews
Secrétaire du Conseil du Trésor

Riley Hennessey
Chef du cabinet
Secteurs des programmes

Jen O’Donoughue
Affaires internationales sécurité et justice

David Peckham
Programmes sociaux et culturels

Heather Sheehy
Opérations gouvernementales

Anuradha Marisetti
Programmes économiques
Secteurs des politiques

Antoine Brunelle Côté
Gestion des dépenses

Michael DeJong
Affaires réglementaires

Nick Xenos
Centre pour un gouvernement vert
Fonctions habilitantes

Brian Gear (p.i.)
Priorités et planification

James Stott
Communications stratégiques et affaires ministérielles

Karen Cahill
Services ministériels

Marie-Pierre Jackson
Ressources humaines

Manon LeBrun
Vérification interne et évaluation
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines

Jacqueline Bogden
Dirigeante principale des ressources humaines

Francis Trudel
Dirigeant principal délégué des ressources humaines
Personnes et culture

Vidya ShankarNarayan
Sous-ministre adjointe
Orientations stratégiques et solutions numériques

Michèle Kingsley
Sous-ministre adjointe

Pankaj Sehgal
Sous-ministre adjoint délégué
Relations avec les employés et rémunération globale

Carole Bidal
Sous-ministre adjointe

David Prest
Sous-ministre adjoint délégué
Bureau du contrôleur général

Annie Boudreau
Contrôleure générale

Monia Lahaie
Gestion financière

Sheri Ostridge
Vérification interne

Samantha Tattersall
Services acquis et des actifs

Lynn Gibault (p.i.)
Transformation de la gestion financière
Bureau du diligent principal de l’information

Dominic Rochon
Dirigeant principal de l’information du Canada

Po Tea-Duncan
Dirigeante principale de la sécurité de l’information

Luc Gagnon
Dirigeant principal de la technologie

Stephen Burt
Dirigeant principal des données/Politique sur le numérique et rendement

Mike MacDonald
Modernisation de la politique sur la sécurité

Len Bastien
Conseiller spécial au Dirigeant principal de l’information du Canada / Développement communautaire numérique
Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique

Alfred MacLeod
Sous-ministre adjoint
Ministère de la Justice Canada

Carol McLean
Services juridiques
Annexe C : Les sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et chefs des organisations du portefeuille
Sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Bill Matthews : Secrétaire du Conseil du Trésor

Le 24 mai 2024, le premier ministre a annoncé la nomination de Bill Matthews au poste de secrétaire du Conseil du Trésor.
Auparavant, M. Matthews occupait le poste de sous‑ministre de la Défense nationale de janvier 2022 à juin 2024, de sous-ministre des Services publics et de l’Approvisionnement de janvier 2019 à janvier 2022, celui de sous-ministre délégué principal de la Défense nationale d’octobre 2017 à janvier 2019, de même que celui de contrôleur général du Canada de juillet 2014 à octobre 2017.
M. Matthews a exercé plusieurs fonctions de dirigeant au sein du Bureau du contrôleur général et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, où il assumait des responsabilités liées aux domaines de la politique de gestion financière, du Budget des dépenses, de l’évaluation et de la gestion des dépenses.
Comptable professionnel agréé, M. Matthews a aussi reçu le titre de Fellow des Comptables professionnels agréés en octobre 2016. Il est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université Dalhousie.
Dominique Blanchard : Secrétaire déléguée du Conseil du Trésor

Dominique Blanchard a été nommée secrétaire déléguée du Conseil du Trésor en juillet 2022.
Dominique est arrivée du Bureau du Conseil privé, où elle était secrétaire adjointe du Cabinet, Coordination COVID‑19, depuis mars 2020. Elle a été sous-ministre adjointe à Environnement et Changement climatique Canada de 2017 à 2020. Auparavant, Dominique a occupé divers postes de direction depuis 2008, notamment à Agriculture et Agroalimentaire Canada, à Transports Canada et au Bureau du Conseil privé.
Dominique est titulaire d’un baccalauréat ès arts en économie de l’Université de Brandon.
Jacqueline Bogden : Dirigeante principale des ressources humaines

Études - Baccalauréat ès arts, Université d’Ottawa
Expérience professionnelle
Depuis février 2023 - Dirigeante principale des ressources humaines, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
De 2022 à 2023 - Secrétaire adjointe du Cabinet (préparation aux situations d’urgence et rétablissement COVID), Bureau du Conseil privé
De 2019 à 2022 - Sous-ministre adjointe, Direction générale des substances contrôlées et du cannabis, Santé Canada
En 2020 - Sous-ministre adjointe, Groupe de travail face à la COVID-19, Santé Canada
De 2016 à 2019 - Sous-ministre adjointe, Direction générale de la légalisation et de la réglementation du cannabis, Santé Canada
De 2013 à 2016 - Vice-présidente, Direction générale de la vérification et des services de données, Commission de la fonction publique du Canada
De 2012 à 2013 - Directrice générale, Délégation et responsabilisation, Direction générale des politiques, Commission de la fonction publique du Canada
De 2010 à 2012 - Directrice exécutive, Équité dans la rémunération du secteur public, Secteur de la rémunération et des relations de travail, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
De 2007 à 2010 - Directrice générale, Communications stratégiques, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
De 2006 à 2007 - Directrice générale, Opérations, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
De 2004 à 2006 - Directrice, Communications régionales, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
Francis Trudel : Dirigeant principal délégué des ressources humaines

Francis Trudel est dirigeant principal délégué des ressources humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor, un poste qu’il occupe depuis sa nomination en octobre 2022.
Francis s’est joint à la fonction publique fédérale en janvier 1998, à titre d’officier de projets spéciaux au ministère de la Défense nationale. En 2006, il a été nommé à titre de directeur du Bureau de transformation des activités des ressources humaines à la Défense nationale.
En 2007, Francis s’est joint à Affaires mondiales Canada comme directeur général de la Planification et des opérations. À la demande du sous-ministre délégué, il a dirigé un groupe de travail ministériel sur l’analyse des risques sur la gestion financière et les ressources humaines.
De 2010 à 2012, Francis a été ambassadeur du Canada auprès de la République orientale de l’Uruguay.
En 2014, Francis a été nommé sous-ministre adjoint des Ressources humaines à Affaires mondiales, où il a joué un rôle actif dans le programme global des RH de la fonction publique, notamment en tant que membre élu du Conseil des RH pendant de nombreuses années.
Francis détient une maîtrise en relations industrielles de l’Université du Québec en Outaouais.
Annie Boudreau : Contrôleure générale

Annie Boudreau a été nommée contrôleure générale du Canada et elle est entrée en fonction le 15 avril 2024.
En tant que contrôleure générale, elle est responsable, à l’échelle du gouvernement, de l’orientation et du leadership en matière de gestion financière, d’audit interne, de planification des investissements, d’approvisionnement, de gestion de projets et de gestion des biens immobiliers et du matériel. Elle dirige également l’initiative visant à moderniser la prestation des services de gestion financière dans l’ensemble du gouvernement du Canada.
Mme Boudreau a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2002. En 2006, elle s’est jointe à l’Agence du revenu du Canada, où elle a occupé divers postes de direction dans les domaines de la production de rapports financiers, de l’audit interne et de la gestion des ressources. Avant d’être nommée contrôleure générale, elle était secrétaire adjointe du Secteur de la gestion des dépenses, au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Avant de se joindre au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, elle a été dirigeante principale des finances, des résultats et de l’exécution à Relations Couronne‑Autochtones et Affaires du Nord Canada, où elle a supervisé les fonctions de saine gestion financière et d’établissement de rapports pour l’organisation, et a été responsable de la planification ministérielle et de la gestion des risques.
Mme Boudreau est comptable professionnelle agréée (CPA) et comptable agréée (CA), et elle est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires décerné par l’Université Laval.
Dominic Rochon : Dirigeant principal de l’information

Dominic Rochon a été nommé sous-ministre au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et dirigeant principal de l’information (DPI) du Canada le 12 février 2024.
Avant de se joindre à SCT, il a été sous-ministre délégué à Transports Canada, suite à trois ans à titre de sous-ministre adjoint principal de la sécurité nationale et de la cybersécurité à Sécurité publique Canada. Il a également occupé des postes de direction et de gestion au sein d’organismes centraux, notamment au Bureau du Conseil privé et au SCT, et au Centre de la sécurité des télécommunications Canada.
Dominic possède une vaste expérience de la politique stratégique, de la planification stratégique, des communications stratégiques et de la gestion d’un éventail de questions opérationnelles au sein du gouvernement du Canada.
Dominic est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques avec spécialisation en politiques internationales (avec distinction) de l’Université d’Ottawa. Il est marié et père de deux enfants.
Portefeuille du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Le président est responsable de la surveillance d’un portefeuille de quatre organismes gouvernementaux, notamment de la législation régissant ces organismes et de la présentation des modifications au Parlement.
École de la fonction publique du Canada, organisation ministérielle

- Taki Sarantakis, président (renommé en juillet 2023)
- Fournit une formation et des apprentissages à l’administration publique fédérale.
- Relève du Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor.
Commissariat au lobbying du Canada, agent du Parlement (sans lien de dépendance)

- Nancy Bélanger, commissaire (nommée en décembre 2017; renouvellement du mandat entrera en vigueur le 30 décembre 2024)
- Établit et tient à jour le Registre des lobbyistes et le Code de déontologie des lobbyistes, et mène des enquêtes.
- Relève directement du Parlement pour ce qui est des questions visées par son mandat.
- Relève du Parlement par l’entremise du président pour ce qui est des questions budgétaires et concernant la reddition de comptes.
Commissariat à l’intégrité du secteur public, agent du Parlement (sans lien de dépendance)

- Harriet Solloway, commissaire (nommée en juin 2023)
- Fournit un mécanisme indépendant permettant aux fonctionnaires de divulguer les actes répréhensibles potentiels en milieu de travail.
- Relève directement du Parlement pour ce qui est des questions visées par son mandat.
- Relève du Parlement par l’entremise du président pour ce qui est des questions budgétaires et concernant la reddition de comptes.
Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, société d’État (sans lien de dépendance)

- Deborah K. Onida, présidente et cheffe de la direction (nommée en septembre 2022)
- Chargée de gérer les cotisations des employeurs et des employés aux régimes de retraite de la fonction publique.
- Relève du Parlement par l’entremise de la présidente du Conseil du Trésor.
Annexe D : Lettre de mandat de la présidente du Conseil du Trésor
16 décembre 2021
Madame la Ministre,
Je vous remercie d’avoir accepté de servir les Canadiens en tant que présidente du Conseil du Trésor.
Depuis le début de la pandémie, les Canadiens ont dû faire face à un défi qui ne se produit qu’une fois par siècle. Malgré tout, les gens ont su se montrer à la hauteur, et ce, d’un océan à l’autre. Lorsque cela comptait le plus, les Canadiens se sont adaptés, se sont entraidés et ont fait preuve de compassion, de courage et de détermination, autant de valeurs qui nous sont chères. C’est ce qui a défini jusqu’à présent notre parcours dans cette pandémie. Et c’est ce qui nous permettra d’aller de l’avant.
En cette période difficile, les Canadiens se sont prononcés de façon démocratique. Ils nous ont confié le soin de terminer la lutte contre la COVID-19 et de soutenir le rétablissement d’une classe moyenne forte. Ils nous ont, par le fait même, donné une orientation claire : prendre des mesures audacieuses et concrètes afin de bâtir un avenir où la santé et la résilience prévaudront. C’est ce que les Canadiens nous ont demandé, et c’est exactement ce que notre gouvernement est prêt à faire. Nous nous emploierons à bâtir cet avenir meilleur en continuant de miser sur la collaboration, la mobilisation, la science et la prise de décisions fondées sur des données probantes. En nous appliquant sans relâche à obtenir des résultats, nous travaillerons de manière constructive avec les parlementaires et maintiendrons nos solides partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les administrations municipales et nos partenaires autochtones. Le début de cette nouvelle décennie a été extrêmement difficile, mais le moment est venu de rebâtir un pays plus résilient, plus inclusif et plus fort pour tous.
La science est claire. Les Canadiens ont été clairs. Nous devons non seulement continuer d’agir concrètement à l’égard des changements climatiques, mais aussi le faire plus vite et aller plus loin à ce chapitre. Comme les Canadiens le constatent de plus en plus partout dans le pays, les changements climatiques constituent une menace existentielle. Afin de bâtir un avenir plus propre et plus vert, il nous faudra tous faire des efforts soutenus et concertés. Je m’attends à ce que vous cherchiez au sein de votre portefeuille, en votre qualité de ministre, des façons de soutenir nos efforts pangouvernementaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à créer des emplois propres et à relever les défis liés au climat avec lesquels les collectivités composent déjà.
Cette année, les Canadiens ont été horrifiés par la découverte de sépultures non identifiées près d’anciens pensionnats autochtones. Ces découvertes nous rappellent la nécessité d’accélérer la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Nous savons que cette réconciliation ne peut se faire sans l’obtention de la vérité, et le gouvernement continuera d’investir dans la quête de cette vérité. À titre de ministres, nous avons le devoir de faire progresser les travaux à cet égard, tant collectivement qu’individuellement. Par conséquent, je demande à chaque ministre de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de travailler en partenariat avec les Autochtones pour faire mieux reconnaître leurs droits.
Nous devons continuer de nous attaquer aux inégalités et aux disparités systémiques profondes qui demeurent présentes dans notre tissu social, notamment au sein de nos institutions fondamentales. À cet égard, il faut que les Canadiens de chacune des régions du pays puissent se reconnaître dans les priorités de notre gouvernement et dans ce que nous réalisons. Je m’attends à ce que vous collaboriez, en votre qualité de ministre, avec diverses communautés dans un souci d’inclusion et cherchiez activement à obtenir les divers points de vue des Canadiens et à les intégrer dans votre travail. Cela comprend les femmes, les Autochtones, les Canadiens noirs et racisés, les nouveaux arrivants, les groupes confessionnels, les personnes en situation de handicap et les Canadiens LGBTQ2. Bien entendu, le tout doit se faire dans le respect des deux langues officielles.
Dans tous les aspects de notre travail, nous continuerons de nous assurer que les politiques publiques sont élaborées dans une perspective intersectionnelle, notamment par l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) et des indicateurs de qualité de vie dans la prise de décisions.
Les Canadiens continuent de compter sur les journalistes et le journalisme pour obtenir des nouvelles exactes et en temps opportun. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations professionnelles et respectueuses avec les journalistes afin que les Canadiens soient bien informés et disposent des informations dont ils ont besoin pour assurer leur sécurité et celle de leur famille.
Tout au long de la pandémie, les Canadiens et leurs gouvernements se sont adaptés à de nouvelles réalités. Les gouvernements doivent s’inspirer des leçons tirées de la pandémie pour s’adapter davantage et proposer des moyens plus flexibles et efficaces de servir les Canadiens. À cette fin, je m’attends à ce que tous les ministres se penchent sur des moyens d’actualiser nos façons de faire afin que le gouvernement puisse continuer de relever les défis d’aujourd’hui et de demain.
Pour assurer le succès de la présente législature, il faudra que les parlementaires, tant à la Chambre des communes qu’au Sénat, travaillent ensemble, tous partis confondus, dans le but de réaliser de grandes choses pour les Canadiens. Je m’attends à ce que vous entreteniez des relations constructives avec les porte-parole de l’opposition, et à ce que vous coordonniez toute mesure législative avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes. Dans votre rôle de ministre, vous êtes responsable devant le Parlement à la fois individuellement, de votre style de leadership et de l’accomplissement de vos responsabilités, et collectivement, à l’appui du Conseil des ministres et des décisions prises par le Cabinet. Le document Pour un gouvernement ouvert et responsable énonce ces principes fondamentaux et les normes de conduite que votre cabinet et vous devez respecter. Je m’attends à ce que vous vous familiarisiez avec ce document, qui décrit mes attentes à l’égard de chaque membre du Conseil des ministres.
Les engagements pris dans notre programme électoral sont ambitieux. L’achèvement de la lutte contre la pandémie doit demeurer au centre de nos préoccupations; toutefois, nous devons continuer de bâtir une classe moyenne forte et un avenir meilleur où chacun a une chance réelle et équitable de réussir et où personne n’est laissé pour compte.
En tant que présidente du Conseil du Trésor, votre priorité immédiate est de mettre en œuvre les exigences en matière de vaccination contre la COVID-19 et de vous assurer d’un taux de vaccination élevé dans l’ensemble de la fonction publique pour protéger les employés du gouvernement et toute la population canadienne. J’attends de vous des mesures pour encourager une fonction publique plus diversifiée et plus inclusive. En menant le programme de gestion du gouvernement et en faisant progresser la mise en œuvre de l’optique des changements climatiques et des indicateurs de qualité de vie, vous vous assurerez que nous continuons à produire des résultats pour la classe moyenne et pour les personnes qui travaillent dur pour en faire partie. En outre, vous contribuerez à l’avancement de la Stratégie pour un gouvernement vert et vous dirigerez les efforts pour faire progresser le gouvernement numérique, notamment en veillant à ce que l’on tire pleinement profit des approches de prestation numérique pour améliorer les services aux citoyens.
Pour atteindre ces objectifs, je vous demande d’obtenir des résultats pour les Canadiens en vous acquittant des engagements suivants.
- Pour assurer la santé et la sécurité des fonctionnaires et de leurs communautés, veiller à ce que tous les travailleurs de la fonction publique soient vaccinés et collaborer avec les ministres responsables afin d’assurer que la vaccination est requise pour les travailleurs des sociétés d’État et organismes distincts.
- Continuer à prendre des mesures pour veiller à ce que les lieux de travail de la fonction publique soient exempts de violence, de harcèlement sexuel, de racisme et de toute forme de haine.
- Veiller à ce que la politique gouvernementale continue d’être élaborée dans une optique intersectionnelle, qu’elle reflète les besoins et les aspirations des Canadiens et qu’elle appuie notre chemin vers l’objectif net-zéro :
- Continuer à affiner et à renforcer le cadre sur la qualité de vie pour nous assurer d’atteindre des objectifs à long terme qui profitent à la population et veiller à ce que les progrès réalisés à l’égard de ces objectifs soient rigoureusement déclarés;
- Collaborer avec le ministre de l’Environnement et du Changement climatique pour veiller à ce que les considérations relatives à l’adaptation aux changements climatiques et à l’atténuation des risques climatiques soient intégrées au processus décisionnel du gouvernement fédéral; et
- Appuyer la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse dans le processus d’évaluation de l’ACS Plus afin d’améliorer le cadre et les paramètres de cet outil d’analyse, en portant une attention particulière à l’analyse intersectionnelle de diverses caractéristiques, parmi lesquelles l’ethnicité, l’identité autochtone, la ruralité, les handicaps et l’identité sexuelle.
- Continuer à négocier de bonne foi avec les syndicats de la fonction publique du Canada.
- Faire progresser les travaux visant à établir un effectif diversifié, équitable et inclusif en assurant l’embauche, le maintien en poste et la promotion de talents diversifiés dans l’ensemble de la fonction publique. À cette fin :
- Collaborer avec le greffier du Conseil privé pour aider les ministères à mettre en œuvre les plans exposés dans leurs réponses à l’Appel à l’action en faveur de la lutte contre le racisme, de l’équité et de l’inclusion dans la fonction publique fédérale et utiliser des données désagrégées pour faire le suivi de nos progrès;
- Avec l’appui du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, continuer à élaborer une approche pangouvernementale pour améliorer la collecte, l’analyse, la disponibilité et la publication des données désagrégées;
- Créer une bourse de la diversité pour guider et parrainer divers groupes de fonctionnaires, et mettre en œuvre un plan d’action pour accroître la représentation dans le cadre des processus de recrutement, de nomination et de développement du leadership;
- Créer une bourse pour 1 000 étudiants et nouveaux diplômés, et offrir de la formation linguistique aux étudiants de niveau postsecondaire pour éliminer les obstacles au recrutement;
- Veiller à ce que des progrès soient réalisés pour respecter notre engagement visant l’embauche de 5 000 personnes en situation de handicap dans la fonction publique d’ici 2025;
- Offrir des programmes linguistiques aux employés racisés, et étendre les programmes de recrutement de la fonction publique aux étudiants étrangers et aux résidents permanents;
- Aider les organismes communautaires à soutenir l’entrée des étudiants dans la fonction publique;
- Établir un fonds pour la santé mentale destiné aux fonctionnaires noirs, et appuyer les possibilités d’avancement professionnel, de formation, de parrainage et d’éducation des Noirs;
- Continuer à faire progresser la mise en œuvre de la Loi sur l’équité salariale dans l’ensemble de la fonction publique;
- Aider le ministre du Travail à accélérer l’examen de la Loi sur l’équité en matière d’emploi et à assurer la mise en œuvre rapide des améliorations nécessaires.
Pour mener à bien cet engagement, vous aurez l’appui du ministre du Logement et de la Diversité et de l’Inclusion.
- Travailler avec le greffier du Conseil privé, et en consultation avec les syndicats de la fonction publique, pour renforcer et moderniser la fonction publique de façon à ce qu’elle soit adaptée au 21e siècle :
- Proposer un plan cohérent et coordonné concernant l’avenir du travail au sein de la fonction publique, ce qui comprend l’élaboration de modalités de travail souples et équitables;
- Élaborer, à l’intention de l’ensemble de la fonction publique, une stratégie de développement des compétences à long terme pour s’assurer que nous ayons la capacité nécessaire pour appuyer les Canadiens dans un monde en constante évolution. À cette fin, examiner des moyens d’améliorer le recrutement à l’extérieur de la fonction publique pour doter des postes permanents ou à court terme, en mettant l’accent sur l’augmentation du nombre de fonctionnaires possédant des compétences numériques modernes; et
- Continuer à travailler avec le président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, en tant que ministre responsable de la Commission de la fonction publique, pour réduire le temps nécessaire à l’embauche de nouveaux fonctionnaires.
- En collaborant avec les ministres responsables des sociétés d’État, continuer à promouvoir la diversité dans la gouvernance organisationnelle en donnant suite à notre engagement consistant à obliger les sociétés d’État à produire des rapports sur le genre et la diversité à compter de 2022.
- Continuer à prendre des mesures pour améliorer les mesures de soutien et de protection offertes aux dénonciateurs du gouvernement, notamment en examinant la possibilité de modifier la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles.
- En prenant appui sur la vision exposée dans la Stratégie du gouvernement numérique du Canada, diriger les travaux de notre gouvernement visant à faire progresser le gouvernement numérique de façon à mieux servir les Canadiens :
- Prendre des mesures pour veiller à ce que l’on tire pleinement profit des approches de prestation numérique tout au long du processus d’élaboration de grands projets;
- Continuer à exercer un leadership pour mettre à jour et remplacer les systèmes de TI désuets et moderniser la façon dont le gouvernement fournit des prestations et des services aux Canadiens;
- Agir en tant que championne des normes numériques, en encourageant vos collègues à utiliser des méthodes plus souples, ouvertes et axées sur l’utilisateur lors de la conception de services pour les Canadiens;
- Élargir les initiatives relatives aux données ouvertes et accroître le nombre de données numériques disponibles;
- Aider le Service numérique canadien à accélérer et à élargir l’utilisation de ses services à l’échelle du gouvernement, dans la perspective d’améliorer l’expérience numérique des Canadiens, notamment en augmentant le nombre de services gouvernementaux numériquement accessibles;
- Déployer des efforts en vue d’établir une approche commune et sécuritaire qui permettra de mettre en place une plateforme d’identité numérique sûre pour appuyer la prestation uniforme de services aux Canadiens partout au pays.
- Entreprendre un examen global et continu des politiques stratégiques associées aux programmes gouvernementaux pour déterminer dans quelle mesure chaque programme et politique d’importance contribue à relever les plus grands défis de notre époque, notamment atteindre la carboneutralité d’ici 2050, améliorer l’équité et l’égalité, et promouvoir la qualité de vie et la croissance pour tous.
- Intensifier la prise de mesures visant à électrifier la flotte fédérale de véhicules légers d’ici 2030 afin de respecter nos engagements en matière d’écologisation du gouvernement.
- Renforcer les politiques d’approvisionnement fédéral en y intégrant les droits de la personne, les principes de gouvernance environnementale, sociale et commerciale, ainsi que les principes de transparence de la chaîne d’approvisionnement, et faire en sorte que ces politiques s’appliquent aux ministères et organismes fédéraux, tout en collaborant avec les ministres responsables des sociétés d’État pour faire respecter ces politiques.
- Continuer à chapeauter nos efforts de réforme réglementaire, en collaboration avec vos collègues du Cabinet, pour accroître la transparence et réduire le fardeau administratif, et diriger nos travaux d’harmonisation de la réglementation de façon à maintenir des normes de sécurité élevées et à améliorer la capacité des entreprises canadiennes à soutenir la concurrence.
- Collaborer avec la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement pour régler les problèmes de paye des fonctionnaires attribuables au système de paye Phénix, tout en faisant progresser le travail relatif au système de paye et de ressources humaines de prochaine génération.
- Continuer de veiller à ce que, partout au pays, les Canadiens puissent recevoir des services des institutions fédérales dans les deux langues officielles, et aider la ministre des Langues officielles à pleinement mettre en œuvre les mesures énoncées dans le Livre blanc, Français et anglais : Vers une égalité réelle des langues officielles au Canada, qui se rapportent à la fonction publique.
- Collaborer avec le leader du gouvernement à la Chambre des communes pour élaborer un plan visant à la fois à faire du Parlement un endroit plus inclusif pour les familles et à réagir avec plus d’agilité en cas de future crise sanitaire nationale.
En tant que ministre, vous devez également collaborer activement avec vos collègues du Cabinet et du caucus. Pour remplir nos engagements, il faudra que les membres du Conseil des ministres continuent de collaborer et de travailler de manière constructive pour soutenir un processus décisionnel rigoureux et productif au sein du Cabinet. Je m’attends à ce que vous aidiez vos collègues à s’acquitter de leurs engagements, notamment en tirant parti de l’expertise de votre ministère et de vos propres expériences.
Pour que les Canadiens obtiennent les meilleurs résultats possible, les ministres doivent faire preuve de rigueur et coordonner leurs efforts de mise en œuvre. Je vous prie donc de m’indiquer la démarche que vous entendez suivre pour réaliser les engagements liés à votre mandat, ainsi que les priorités que vous comptez mettre en œuvre dans les plus brefs délais. De plus, pour que nous soyons responsables de notre travail, je vous demanderai de me communiquer publiquement, ainsi qu’à tous les Canadiens, les progrès accomplis dans la réalisation de ces engagements, et ce, de façon périodique.
Comme on nous l’a rappelé tout au long de la pandémie, il est non seulement souhaitable mais aussi impératif que le gouvernement s’adapte au changement. Alors que vous vous emploierez à concrétiser nos engagements, je m’attends à ce que vous preniez activement en considération les nouvelles idées et questions qui se font jour, que ce soit à la lumière de consultations menées auprès de la population, de votre travail avec les parlementaires ou de conseils formulés par la fonction publique. Je m’attends également à ce que vous travailliez avec votre sous-ministre pour réévaluer sans cesse les priorités à mesure que nous bâtissons un avenir meilleur pour tous les Canadiens. En plus de l’atteinte des résultats, vous êtes responsable de superviser le travail de votre ministère et de veiller au bon fonctionnement de votre portefeuille.
Je vous demande de respecter les principes de l’équité, de la diversité et de l’inclusion lorsque vous embaucherez du personnel pour votre cabinet et mettrez en œuvre des stratégies d’information et de recrutement pour les postes de direction et de membres de conseils dont les titulaires sont nommés par le gouvernement fédéral. Nous contribuerons ainsi à faire en sorte que les milieux de travail au gouvernement fédéral soient dynamiques et représentatifs de la population que nous servons. Vous devez également veiller à ce que votre cabinet et votre portefeuille ministériel tiennent compte de notre engagement relativement à des milieux de travail sains et sécuritaires.
Les Canadiens veulent que nous travaillions fort, que nous parlions avec franchise et que nous ayons à cœur de promouvoir leurs intérêts et aspirations. Lorsque nous commettrons des erreurs, et nous le ferons tous, les Canadiens s’attendent à ce que nous les reconnaissions et, surtout, à ce que nous en tirions des leçons.
Je sais que je peux compter sur vous pour vous acquitter des importantes responsabilités qui vous sont confiées. Sachez que vous pouvez me consulter ainsi que la vice‑première ministre, dès maintenant et souvent, pour que nous puissions vous soutenir dans votre rôle de ministre.
Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération respectueuse.
Le très hon. Justin Trudeau, c.p., député
Premier ministre du Canada
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