Comité permanent sur l'Accès à l’information, confidentialité et éthique (ETHI) - 21 novembre, 2024 - Classeur du commissaire

Avis de convocation

https://www.noscommunes.ca/documentviewer/fr/44-1/ETHI/reunion-140/avis-convocation

Allocution d'ouverture

ALLOCUTION D’OUVERTURE POUR BOB HAMILTON, COMMISSAIRE, AGENCE DU REVENU DU CANADA

Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique

Comparution sur les atteintes à la vie privée impliquant l'Agence du revenu du Canada

Ottawa (Ontario)

Le 21 novembre 2024

Seul le texte prononcé fait foi

Monsieur le Président, merci de nous donner l’occasion de discuter du travail de l’Agence concernant l’accès non autorisé aux renseignements des contribuables.

Je suis accompagné aujourd’hui des sous-commissaires de l’Agence : Gillian Pranke (Direction générale des cotisations, des prestations et des services), Marc Lemieux (Direction générale des recouvrements et de la vérification), Sophie Galarneau (Direction générale des affaires publiques et dirigeante principale de la protection des renseignements personnels) et Harry Gill (Direction générale de la sécurité).

Soyons clairs : l’Agence du revenu du Canada a une tolérance zéro à l’égard de la fraude, et la protection des renseignements des contribuables canadiens demeure l’une de nos plus grandes priorités.

Dans un monde de plus en plus numérique, l’augmentation des fraudes et des vols d’identité est devenue une tendance mondiale.

À l’échelle internationale, les réponses à ces tendances croissantes comprennent la création d’un groupe de travail spécial ciblant la cybercriminalité au sein du Joint Chiefs of Global Tax Enforcement (J5). L'Agence, représentant le Canada, est un membre actif du J5.

Malgré les contrôles de sécurité rigoureux déjà en place, l’Agence – comme toute organisation – reconnaît qu’elle n’est pas à l’abri de ces tendances croissantes. De plus, elle reconnaît l’inquiétude que suscitent les atteintes à la vie privée et les vols d’identité chez les personnes concernées.

L’Agence ne discute pas publiquement des stratagèmes fiscaux utilisés par les fraudeurs, afin d’éviter d’inciter d’autres fraudeurs potentiels à suivre leur exemple. Néanmoins, il est important de noter qu’une atteinte à la vie privée ne signifie pas nécessairement que nos systèmes ont été compromis ou que des renseignements ont été extraits. Dans la grande majorité des cas que nous rencontrons, les fraudeurs accèdent à des données externes à l’Agence et tentent de les exploiter en se faisant passer pour de vrais contribuables.

Cela dit, l’Agence dispose d’un système de défense à plusieurs niveaux pour identifier, protéger, détecter et réagir aux menaces comme la fraude, le vol d’identité et les stratagèmes fiscaux. Et nous réussissons à protéger des centaines de milliers de tentatives frauduleuses d’accès aux comptes de contribuables personnels et commerciaux.

Par souci de transparence, l’Agence signale toutes les atteintes à la vie privée au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Nous signalons également les atteintes à la vie privée à la fin de chaque exercice financier dans notre Rapport annuel au Parlement sur l’administration de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Lorsqu’une fraude est soupçonnée, l’Agence prend des mesures de précaution immédiates sur le compte du contribuable, comme le verrouiller pour empêcher les transactions, et elle effectue des examens approfondis avec les personnes concernées. Puis, notre Service de protection de l’identité prend le relais.

Ce service se consacre aux particuliers et aux entreprises, où nous offrons un service accessible et de grande qualité aux personnes touchées par le vol d’identité.  Le cas échéant, l’Agence offre une protection de crédit et surveille les comptes-clients touchés afin d’éviter que les contribuables ne soient à nouveau victimes.

Dans les rares cas où des fonds frauduleux sont versés, nous prenons toutes les mesures d’application de la loi disponibles pour restituer les fonds à la Couronne et tenir les parties contrevenantes responsables. Cela comprend des enquêtes criminelles qui pourraient être transmises à la GRC.

Soyons clairs : il n’existe pas de solution miracle pour se protéger contre la fraude ou les atteintes à la vie privée. C'est pourquoi l'Agence a mis en place des mesures de protection à plusieurs niveaux, notamment l'authentification multifacteur comme mesure obligatoire. Les personnes doivent saisir un code d’accès à usage unique chaque fois qu’ils accèdent aux services de connexion de l’Agence.

L’Agence effectue également régulièrement des évaluations de sécurité, comme des analyses de vulnérabilité, des tests de pénétration et des évaluations des risques de sécurité sur les services numériques et systèmes de l’Agence.

Nous effectuons régulièrement des vérifications de routine pour identifier les justificatifs d’identité des contribuables qui pourraient avoir été obtenus par des parties externes non autorisées, et nous prenons des mesures immédiates pour révoquer ces ID utilisateurs afin d’empêcher qu’ils ne soient exploités par des fraudeurs.

De plus, nous investissons continuellement dans la sécurité en améliorant nos technologies, nos processus et nos contrôles pour assurer la sécurité des renseignements des contribuables.

Au fur et à mesure que les tactiques des fraudeurs évoluent, l’Agence s’adapte en restant vigilante dans ses efforts pour garder une longueur d’avance.

Merci, Monsieur le Président. Nous serons heureux de répondre à vos questions.

Pièce justificatives

Questions inscrites au Feuilleton Q-1379 et Q-2954

Q-1379 et Q-2954 (PDF, 8 MB) EN/FR

Rapport annuel au Parlement 2023-2024 sur l'application de la Loi sur l'accès à l'information

Rapport annuel sur l'application de la Loi sur l'accès à l'information

Fiche – ARC – traitement atteintes de la vie privée

L’Agence aimerait vous faire part de son approche en matière de traitement des atteintes confirmées à la vie privée. Nous gérons toutes les atteintes à la vie privée conformément aux politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) sur la protection des renseignements personnels.

  1. Dès que l’Agence découvre ou soupçonne un incident concernant des renseignements potentiellement compromis, elle s’empresse de le contenir avant d’entreprendre un examen approfondi.
  2. Lorsqu’une atteinte à la vie privée est confirmée, une équipe d’intervention spécialisée évalue l’incident afin de déterminer s’il y a un risque de préjudice pour les personnes touchées et si l’atteinte doit être signalée au SCT et au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (CPVP), conformément à l’exigence de déclaration obligatoire énoncée dans la Politique sur la protection de la vie privée du SCT.
  3. L’Agence signale toutes les atteintes à la vie privée confirmées au SCT et au CPVP. Dans certains cas, elle peut également opter pour un signalement précoce de l’incident au CPVP et au SCT.
    • Une atteinte substantielle à la vie privée est une atteinte qui pourrait vraisemblablement entraîner un risque réel de préjudice grave pour une personne. Les préjudices graves comprennent les lésions corporelles, l’humiliation, les dommages à la réputation ou aux relations, la perte de possibilités d’emploi, d’occasions d’affaires ou d’activités professionnelles, la perte financière, le vol d’identité, les effets négatifs sur les dossiers de crédit, ainsi que le dommage matériel ou la perte de biens.
  4. Si l’Agence détermine qu’une atteinte à la vie privée entraîne un risque de préjudice pour une personne, elle s’engage à l’en informer, à moins que les circonstances ne l’empêchent (par exemple, si aucune information à jour sur la personne-ressource ne figure au dossier). L’Agence protège également les personnes touchées en leur offrant une protection de crédit, lorsque cela est justifié.
  5. Une fois qu’une atteinte à la vie privée a été contenue et évaluée, l’Agence détermine et met en œuvre les mesures d’atténuation et de prévention appropriées pour éviter qu’une telle atteinte ne se produise.

L’Agence ne ménage pas ses efforts pour repérer, contenir, évaluer et atténuer les incidents d’atteinte à la vie privée. Elle a également mis en œuvre des procédures solides pour faire en sorte que ces incidents soient gérés conformément aux exigences de la politique et que les personnes touchées soient protégées et avisées dès que possible.

Déclaration de L'ARC – L'agence du revenu du Canada n'a aucune tolérence à l'égard de la fraude

L'agence du revenu du Canada n'a aucune tolérence à l'égard de la fraude

Notes – Enjeux

Énoncé général

Messages clés :

Utilisation non autorisée des renseignements personnels d’un contribuable par des tiers

Message clés :


Nombre total d’atteintes à la vie privée liées à l’UNAT signalées par l’Agence au CPVP et au SCT d’ici l’exercice*
À l'exclusion des cas complexes (les chiffres sont consignés au moyen de rapports d’atteinte à la vie privée dans le cas d’une UNAT concernant un particulier ou numéro d’entreprise).
Année Nombre d'atteinte substantielles Nombre de personnes touchées
2020-2021 1 8 127
2021-2022 7 1 874
2022-2023 28 3 696
2023-2024 72 20 866
2024-2025 34 652 34 705
Total 34 760 69 268
Répartition annuelle de la confirmation de l'UNAT
Année Nombre d’atteintes substantielles ou de personnes touchées
2020 2 972
2021 16 167
2022 8 651
2023 3 948
Total 31 738

Protection des comptes des contribuables

Messages clés :

Atteintes importantes à la vie privée

Messages clés :

Retard dans le signalement des atteintes à la vie privée liées au vol d’identité

Messages clés :

Sommes versées à la suite d’une fraude liée au vol d’identité

Messages clés :

Fraude par le tiers pour la période de production des déclarations de revenus de 2024

Messages clés :

Faux feuillets T4A

Messages clés :

Mesures de prévention de la fraude

Messages clés :

Est-ce que l’Agence a appelé les organismes d’application de la loi au sujet de l’atteinte à la vie privée signalée dans les médias?

Messages clés :

Comment l’Agence travaille-t-elle pour arrêter et poursuivre les fraudeurs?

Messages clés :

Contexte

Comment l’Agence travaille-t-elle avec des partenaires mondiaux pour arrêter les fraudeurs? 

Messages clés :

Approche proactive de l’Agence pour lutter contre la fraude

Messages clés :

Les pages web : 

Communications proactives :

Conseils fiscaux : 

Balado « Impôlogie » :

Initiatives publicitaires : 

Jeu d’évasion

Évitez les arnaques :

Quand et comment l’Agence informe-t-elle les Canadiens des atteintes à la vie privée?

Messages clés :

Enquête du Commissariat à la protection de la vie privée

Messages clés :

Données de transactions de l’Agence

Messages clés :

Recettes fiscales individuelles

Prestations

Priorités de l’ARC

Messages clés :

 

ETHI – Renseignements relatifs au comité

Mandat du Comité

Le Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique étudie les questions qui lui sont renvoyées par la Chambre des communes ou les sujets que le Comité lui-même choisit d’examiner dans le cadre de son mandat. Il s’agit d’un comité permanent constitué conformément au Règlement de la Chambre des communes. Les projets de loi, les activités et les dépenses du Ministère et d’autres questions ayant trait à l’objet général du Comité peuvent lui être renvoyés.

En vertu de l’alinéa 108(3)h) du Règlement, le mandat du Comité est d’étudier les questions liées aux rapports des entités suivantes :

Le Comité examine le Budget des dépenses des entités suivantes :

  • Commissariat à l’information du Canada
  • Commissariat à la protection de la vie privée du Canada
  • Bureau du commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique
  • Bureau du conseiller sénatorial en éthique
  • Commissariat au lobbying

Autres responsabilités en vertu du mandat du Comité :

  • Proposer, promouvoir, surveiller et évaluer les initiatives qui ont trait à l’accès à l’information et à la protection de la vie privée dans tous les secteurs de la société canadienne et aux normes éthiques relatives aux titulaires de charge publique.
  • Cela comprend l’examen et le rapport de toute loi fédérale, de tout règlement ou de tout article du Règlement dans ces domaines.

Membres du comité

Membres du comité
NOM & RÔLE PARTI CIRCONSCRIPTION MEMBRE DEPUIS
PRÉSIDENT
John Brassard Conservateur Barrie—Innisfil Octobre 2022
Aussi membre de décembre 2021 à février 2022
VICE-CHAIRS
Darren Fisher Libéral Dartmouth—Cole Harbour Avril 2024
René Villemure
Porte-parole en matière d'éthique, de vie privée et d'accès à l'information
Bloc Québécois Trois-Rivières Décembre 2021
MEMBRES
Michael Barrett
Porte-parole en matière d'éthique et de gouvernement responsable
Conservateur Leeds—Grenville—Thousand Islands et Rideau Lakes Octobre 2022
Aussi membre de février 2020 à août 2021
Frank Caputo Conservateur Kamloops—Thompson—Cariboo Septembre 2024
Michael Cooper
Porte-parole associée en matière de la réforme démocratique
Conservateur St. Albert—Edmonton Septembre 2024
Matthew Green
Porte-parole en matière d'éthique
Nouveau parti démocratique Hamilton Centre Décembre 2021
Parm Bains Libéral Steveston – Richmond Est Décembre 2021
Brenda Shanahan
Libéral Châteauguay—Lacolle Septembre 2024
Iqra Khalid
Secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national
Libéral Mississauga – Erin Mills Décembre 2021
Anthony Housefather
Secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, Océans et de la Garde Côtière
Libéral Mont-Royal Février 2024

Portrait des membres du comité

Président – John Brassard (Barrie—Innisfil)

Conservateur

John Brassard

Élu député de Barrie-Innisfil en 2015, réélu en 2019 et 2021

A siégé à de nombreux comités par le passé, notamment le comité d'examen des règlements, le comité des anciens combattants et de la procédure et le comité des affaires de la Chambre

A déjà été membre du Bureau de la régie interne et leader parlementaire de l'opposition officielle au cours de la 44e législature et whip adjoint au cours des 42e et 43e législatures

Avant son élection en 2015, M. Brassard était pompier et conseiller municipal de la ville de Barrie.

1er Vice-Président –Darren Fisher (Dartmouth—Cole Harbour)

Libéral

Darren Fisher

Élu député de Dartmouth-Cole Harbour en 2015 et réélu en 2019, puis en 2021.

Il est actuellement membre du Comité permanent de la défense nationale.

Auparavant, il a été membre du Comité permanent de l'environnement et du développement durable et du Comité permanent de la sécurité publique et nationale.

En 2009, il a été élu au Conseil régional de Halifax et réélu en 2012.

 

2e Vice-Président – René Villemure (Trois-Rivières)

Bloc Québécois

René Villemure

Élu comme député pour la première fois en 2021 pour Trois-Rivières (Québec)

Porte-parole du Bloc Québécois en matière d’éthique, de la vie privée et de l’accès à l’information

Siège également sur le Sous-comité du programme et de la procédure de l’ETHI

Il est membre exécutif de la Section canadienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et siège sur plusieurs associations parlementaires

M. Villemure est un éthicien bien connu au Québec. Il apparaissait fréquemment dans les médias québécois pour couvrir certains enjeux éthiques

Il a un doctorat en philosophie de l’Université de Sherbrooke

Michael Barrett (Leeds—Grenville—Thousand Islands et Rideau Lakes)

Conservateur

Michael Barrett

Élu député de Leeds-Grenville-Thousand Islands et Rideau Lakes en 2018, réélu en 2019 et 2021

Ministre fantôme conservateur de l'éthique et du gouvernement responsable

Siège également au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, ainsi qu'au Comité mixte spécial sur l'aide médicale à mourir (vice-président)

A déjà siégé à de nombreux comités, dont ceux de la justice et des droits de la personne, de la santé et de la procédure et des affaires de la Chambre

Avant son élection, M. Barrett a servi dans l'armée canadienne et a travaillé comme gestionnaire des ressources humaines

A également été conseiller municipal dans la circonscription d'Edwardsburgh/Cardinal de 2014 à 2018

Frank Caputo (Kamloops—Thompson—Cariboo)

Conservateur

Frank Caputo

Élu député de Kamloops-Thompson-Cariboo en 2021

A également siégé au comité de la sécurité publique et nationale, au comité de la justice et des droits de l'homme ainsi qu'au comité des anciens combattants.

Il a été ministre fantôme associé pour la justice et le procureur général et ministre fantôme pour les affaires des anciens combattants.

Avant son élection, M. Caputo a travaillé comme procureur de la Couronne à Kamloops, en Colombie-Britannique.

Il est titulaire d'une licence en arts de l'université Simon Fraser, d'une licence en droit (avec distinction) de l'université de la Saskatchewan et d'une maîtrise en droit de l'université de l'Alberta.

Michael Cooper (St. Albert—Edmonton)

Conservateur

Michael Cooper

Michael Cooper est le député conservateur de St. Albert-Edmonton. Élu pour la première fois en 2015, Michael a été réélu en 2019, puis en 2021.

Michael occupe le poste de ministre fantôme de la réforme démocratique.

Michael est titulaire d'un baccalauréat ès arts et d'un baccalauréat en droit de l'Université de l'Alberta.

Il siège à l'ETHI et au PROC, dont il est le vice-président.

Avant son élection, il était procureur adjoint de la Couronne pour Brantford.

A siégé au Comité permanent de la justice et des droits de l'homme.

Il est également membre d'un certain nombre d'associations parlementaires et de groupes interparlementaires, notamment l'Association parlementaire Canada-Afrique, l'Association législative Canada-Chine, le Groupe interparlementaire Canada-Israël et le Groupe interparlementaire Canada-États-Unis.

Matthew Green (Hamilton Centre)

Nouveau parti démocratique

Matthew Green

Élu comme député en 2019 pour Hamilton Centre (Ontario), ré-élu en 2021

Coprésident du comité mixte spécial sur la déclaration de situation de crise

Siège également sur le Sous-comité du programme et de la procédure pour l’ETHI

Il a précédemment siégé sur plusieurs comités, dont les Comptes publics, OGGO et la Pandémie de la COVID-19

Avant son élection en 2019, il a été le premier Canadien noir à avoir siégé sur le conseil de ville de Hamilton, de 2014 à 2018. Il a également travaillé entant que dirigeant exécutif pour le Hamilton Centre for Civic Inclusion.

M. Green a un diplôme en sciences politiques de l’Acadia University, en plus d’avoir été à McMaster University. 

Parm Bains (Steveston–Richmond Est)

Libéral

Parm Bains

Élu comme député pour Steveston–Richmond Est (Colombie-Britannique) pour la première fois en 2021

Siège également sur le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO)

Avant son élection, M. Bains était un enseignant à la Kwantlen Polytechnic University. Il a également travaillé entant qu’agent aux relations publiques et médiatiques pour le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique

Il a fait ses études de baccalauréat à la British Columbia Institute of Technology et sa maîtrise à la Royal Roads University.

Brenda Shanahan (Châteauguay—Lacolle)

Libéral

Brenda Shanahan

Secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères (Affaires consulaires)

Ancien secrétaire parlementaire pour le ministre de la Sécurité publique, Secrétaire parlementaire du ministre des Services aux Autochtones et Secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé

Siège également sur le Comité permanent de l’accès à l'information, protection des renseignements personnels et éthique, le comité spécial sur l'Afghanistan et sur plusieurs associations parlementaires

A précédemment siégé sur plusieurs comités, dont la Sécurité publique et nationale la Pandémie de la COVID-19 et la condition féminine

Iqra Khalid (Mississauga–Erin Mills)

Libéral – Secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national

Iqra Khalid

Élue comme députée en 2015 pour Mississauga–Erin Mills (Ontario), ré-élue en 2019 et 2021

Siège également sur le Comité mixte permanent d’examen de la réglementation et sur le Sous-comité du programme et de la procédure de l’ETHI

Elle siège sur plusieurs groups parlementaires, dont l’Association canadienne de l’OTAN, la Section Canadienne du Commonwealth et le Groupe canadien de l’Union interparlementaire

Avant son élection en 2015, elle a travaillé en tant que professionnelle du droit. Elle est titulaire d'un diplôme en criminologie et en rédaction professionnelle de l'Université York ainsi que d'un diplôme de Juris Doctor de WMU-Cooley.

Mme Khalid est née au Pendjab et a immigré au Canada en 1998 

Anthony Housefather (Mount - Royal)

Libéral – Secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor

Anthony Housefather

Élu député de Mont-Royal (Québec) en 2015 et réélu en 2019  et 2021.

Siège au Comité permanent de : Accès à l'information, protection des renseignements personnels et éthique, et justice et des droits de la personne.

Il siège au comité exécutif du Groupe d’amitié parlementaire Canada-États-Unis et est président du Groupe d’amitié parlementaire Canada-Israël, ainsi que coprésident du Groupe de travail international pour lutter contre l’antisémitisme en ligne avec Debbie Wasserman-Schultz, membre du Congrès américain.

Anthony est titulaire de deux diplômes en droit (B.C.L. et LL.B.) de l’Université McGill et d’une maîtrise en administration des affaires de la John Molson School of Business de l’Université Concordia.

A été élu pour la première fois en 1994. Il a d’abord été élu conseiller municipal à Hampstead, puis à Côte-Saint-Luc/Hampstead/Montréal-Ouest, où il a été maire de Côte-Saint-Luc de 2005 à 2015.

Références au Parlement

Chambre des communes période des questions – 28 octobre 2024

M. Pierre Paul-Hus (Charlesbourg—Haute-Saint-Charles, PCC): 

Monsieur le Président, le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a signalé dans différents rapports qu’il y aurait eu seulement 113 atteintes à la vie privée au sein de l’Agence du revenu du Canada entre 2020 et 2024. Cependant, maintenant, Radio‑Canada nous apprend que le nombre s’élève à plus de 31 000 brèches de sécurité qui ont touché directement 62 000 contribuables canadiens. L’Agence du revenu du Canada affirme maintenant avoir émis des paiements d’une valeur totale de 190 millions de dollars en lien avec des cas confirmés de fraude depuis 2020. La ministre démissionnaire du Revenu national va-t-elle confier le dossier à la GRC pour que les Canadiens récupèrent les 190 millions de dollars volés?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, d’abord, je vais dire que la fraude, c’est totalement inacceptable et que nous prenons les mesures nécessaires pour y faire face. C’est vrai que l’Agence du revenu du Canada est une cible de choix, parce que nous avons, au sein de l’Agence, beaucoup d’informations personnelles. Aussi, nous administrons des prestations et des remboursements d’impôts de façon très importante. Cependant, nos systèmes sont robustes. L’Agence a des méthodes de protection pour détecter et pour bloquer les tentatives de fraude. Chaque fois qu’une tentative est détectée, tout de suite, la personne est informée. Je peux donc assurer que nous prenons toutes les mesures qu’il faut pour faire face à cette situation.

M. Adam Chambers (Simcoe-Nord, PCC): 

Monsieur le Président, après neuf ans de gouvernement libéral, le premier ministre n'en vaut pas le coût. Dans le dernier scandale qui implique l'Agence du revenu du Canada, les données personnelles de plus de 60 000 contribuables ont été piratées. Non seulement l'information circule maintenant dans Internet, mais cette situation coûte cher aux contribuables. Plus de 190 millions de dollars ont été versés à tort à des fraudeurs à cause des fuites de renseignements personnels à Revenu Canada. La ministre recueillera-t-elle l'information sur cette fuite de renseignements personnels et fera-t-elle appel à la GRC pour que les contribuables soient remboursés?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, la fraude, c’est totalement inacceptable. Nous sommes d’accord là-dessus. Je peux assurer que notre gouvernement prend les mesures qui s’imposent. L’Agence du revenu du Canada est une cible de choix, c’est vrai. Nous avons beaucoup d’informations personnelles. Nous administrons aussi beaucoup de prestations et de remboursements d’impôts. Cependant, les systèmes de l’Agence sont solides. Nous sommes en mesure de faire face lorsqu’il y a des tentatives de fraude pour les bloquer, pour informer la personne concernée et pour assurer le suivi nécessaire.

Chambre des communes période des questions – 31 octobre 2024

M. Jean-Denis Garon (Mirabel, BQ): 

Monsieur le Président, en ce jour de l'Halloween, il faut savoir que la pire maison des horreurs se trouve ici, à Ottawa, et que c'est l'Agence du revenu du Canada. Des fraudeurs se sont fait verser 6 millions de dollars en faux remboursements d'impôt. L'Agence n'a même pas été capable de réaliser que des personnes différentes se faisaient payer dans le même compte de banque. Ce n'est pas tout. Il y a un fin finaud qui a traficoté ses déclarations d'impôt pour essayer de se faire rembourser 40 millions. L'Agence a eu le temps de lui rembourser un petit montant de 10 millions de dollars avant que la banque du gars n'avertisse l'Agence que c'était louche. Il y en a combien d'autres comme ça, des fraudeurs qui ont les deux mains dans le plat de bonbons?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, encore une fois, la fraude est totalement inacceptable, et je peux assurer à mes collègues que nous prenons les mesures qu'il faut pour faire face à la situation. Évidemment, l'Agence du revenu du Canada, avec toutes les informations personnelles dont elle dispose, est une cible de choix. Cependant, ce n'est pas l'Agence qui est directement ciblée, mais c'est souvent les informations que nous partageons, en tant que citoyens, par le truchement de différents systèmes. Alors, il faut faire preuve personnellement de prudence. Je veux assurer à mes collègues que l'Agence est très vigilante, qu'on a des experts qui font très attention et que dès qu'une fraude est décelée, le compte est bloqué et le citoyen est informé.

M. Jean-Denis Garon (Mirabel, BQ): 

Monsieur le Président, la ministre peut bien penser que c'est de notre faute, mais nous voulons savoir combien d'autres fois l'Agence du revenu du Canada s'est fait arnaquer par manque de vérification, parce que l'Agence fait des cachoteries en matière de fraude. Depuis 2020, elle a averti le commissaire à la protection de la vie privée de 113 cas où les renseignements personnels des contribuables avaient servi à la fraude. Quand les médias ont posé des questions, l'Agence a révélé que ce n'était pas 113, mais plus de 31 000 cas. La ministre du Revenu national, quant à elle, est un vrai fantôme. Elle refuse les demandes d'entrevue. Est-ce que ça ne leur tenterait pas de dire la vérité du premier coup une fois de temps en temps?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, je dis ce que je fais, je fais ce que je dis et je ne me cache pas. Cependant, il faut aussi savoir que, en tant que ministre du Revenu national, la loi nous interdit de discuter de dossiers particuliers. Par contre, l'Agence du revenu du Canada est très bien équipée. Nous avons a des experts. Nous travaillons avec plein de spécialistes ainsi qu'avec d'autres pays pour partager les meilleures pratiques. D'ailleurs, le J5, soit le groupe des Joint Chiefs of Global Tax Enforcement, était à Ottawa il y a deux semaines seulement. J'assure à mes collègues que nous avons les experts qu'il faut et que nous faisons ce qu'il faut.

M. Jean-Denis Garon (Mirabel, BQ): 

Monsieur le Président, les fraudes se multiplient à l'Agence du revenu du Canada parce que personne ne fait les vérifications appropriées, y compris la ministre, qui a le pouvoir de déclencher des enquêtes. C'est sans compter les cas où l'Agence se fraude elle-même, comme dans le cas des 330 employés qui ont dû être congédiés parce qu'ils s'étaient autoversés de la Prestation canadienne d'urgence, ou PCU. C'est les vampires qui géraient la banque de sang. L'Agence du revenu du Canada est hantée par des problèmes de vérification, de responsabilité, de transparence et de leadership. Elle aurait besoin d'un petit exorcisme. Quand est-ce que la ministre va faire du ménage?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, encore une fois, l'Agence du revenu du Canada a 60 000 employés. Quand on a traversé la COVID‑19, il y a bien des pays qui nous enviaient, parce que le Canada et notre gouvernement libéral ont fait ce qu'il fallait pour aider les gens et les entreprises. C'est pour cela que nous avons rebondi bien mieux que bien d'autres pays dans le monde. Oui, c'est 60 000 employés, mais tous ceux qui ont touché la PCU ont été vérifiés un par un, parce qu'on ne fait pas de cadeaux à l'Agence. On a fait les suivis qui s'imposaient en matière des ressources humaines.

Chambre des communes période des questions – 18 novembre 2024

M. René Villemure (Trois-Rivières, BQ): 

Monsieur le Président, les médias rapportaient récemment que des fraudeurs profitent au maximum du laxisme de l'Agence du revenu du Canada pour se faire verser de faux remboursements d'impôts. Or, Radio-Canada révèle que l'Agence n'a rien compris du gros ménage qu'elle doit faire. Au lieu de s'en prendre à la fraude et aux mauvaises pratiques, l'Agence a lancé une chasse aux sorcières pour trouver qui parle aux journalistes. Des gestionnaires iraient même jusqu'à espionner le contenu des ordinateurs des employés. Ils ne s'attaquent pas aux problèmes, ils s'attaquent aux messagers. Est-ce que la ministre va demander à l'Agence de traquer les fraudeurs au lieu de traquer les lanceurs d'alerte?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, il y a des situations qui doivent être dénoncées. C'est pourquoi d'ailleurs nous appuyons un projet de loi du Bloc québécois. Si je devais partager publiquement des informations qui sont assujetties à la Loi de l'impôt sur le revenu, je serais passible de sept ans de prison. C'est sérieux. Les employés de l'Agence ont aussi l'obligation professionnelle de protéger l'intégrité du système fiscal, alors c'est important de leur rappeler leurs obligations.

M. René Villemure (Trois-Rivières, BQ): 

Monsieur le Président, des fraudeurs ont soutiré des millions de dollars en faux remboursements d'impôts parce que l'Agence du revenu du Canada n'a pas fait de vérifications avant de virer l'argent. L'Agence a alors écrit à ses employés non pas pour leur demander de resserrer les vérifications, mais pour leur demander de se taire. La direction de l'Agence pense que son principal problème, ce n'est pas la fraude, ce sont les médias. Ça prend de l'imputabilité, et, l'imputabilité, ça commence par protéger les lanceurs d'alerte, pas les fraudeurs. Est-ce que la ministre va corriger l'absence totale d'éthique à la direction de l'Agence du revenu?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, mon collègue mélange les concepts. Il y a deux choses bien différentes. Je peux toutefois assurer qu'à l'Agence, nous prenons la faute très au sérieux. Nous avons des équipes très professionnelles qui travaillent là-dessus. Nous avons différentes stratégies. Nous travaillons en partenariat avec la GRC, avec les institutions financières, avec nos partenaires internationaux. Il y a plusieurs filets de sécurité pour les capter. L'Agence est une cible de choix, évidemment, avec l'information dont nous disposons, les prestations et les crédits que nous remboursons, mais je peux assurer que nous faisons quand même un bon travail.

Recours au Règlement

Questions orales

L’hon. Marie-Claude Bibeau: 

Monsieur le Président, j'invoque le Règlement afin d'apporter une correction à une réponse que j'ai donnée plus tôt durant la période des questions orales. Si je divulguais une information qui est protégée par la Loi de l'impôt sur le revenu, je serais passible de prison pour 12 mois.

Chambre des communes période des questions – 19 novembre 2024

M. Alain Therrien (La Prairie, BQ): 

Monsieur le Président, Radio‑Canada a obtenu des documents prouvant que l'Agence du revenu du Canada sait depuis des mois qu'elle est une véritable passoire en matière de fraude. Depuis novembre 2023, elle sait que des fraudeurs se font verser de faux remboursements d'impôt. Au lieu de sonner l'alarme, l'Agence étouffe l'affaire. Elle le cache aux contribuables qui se sont fait voler plus de 100 millions de dollars cette année. Elle leur cache que 31 000 d'entre eux se sont fait voler leurs renseignements personnels. Au lieu d'essayer de régler cela, elle a décidé de traquer ses employés pour faire taire les lanceurs d'alerte. Est-ce que la ministre va faire le ménage qui s'impose?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, ce que mon collègue avance est faux. Nous n'avons absolument rien caché. Dès qu'il y a une information à l'égard d'une fraude potentielle, je peux assurer que nous prenons la situation très au sérieux. Les personnes concernées sont appelées immédiatement. Leur compte est bloqué immédiatement. Les recherches sont faites pour identifier les fraudeurs et nos systèmes sont resserrés en conséquence. Nous faisons rapport, comme il se doit, au Conseil du Trésor, au commissaire à protection de la vie privée et dans les rapports des comptes publics.

M. Alain Therrien (La Prairie, BQ): 

Monsieur le Président, c'est impressionnant. En matière de gestion de crise, l'Agence du revenu est l'exemple à ne pas suivre. Voici comment, selon l'Agence, ne pas régler un problème de fraude. Premièrement, il faut cacher la crise jusqu'à ce qu'elle finisse dans le journal. Deuxièmement, il faut cacher les vols de renseignements personnels au commissaire à la protection de la vie privée. Finalement, troisièmement, il faut chasser les lanceurs d'alerte au lieu de chasser les fraudeurs. Cela ne s'invente pas. Bref, les directeurs de l'Agence ne veulent pas régler le problème, ils ne veulent juste pas se faire blâmer. Leur principale priorité, c'est de protéger leurs arrières. Est-ce que la ministre va leur remettre les priorités à la bonne place?

L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.): 

Monsieur le Président, je suis prête à faire ce qu'il faut. Nous le faisons déjà. Ce que mon collègue avance est faux. C'est complètement faux. On n'a rien caché. Dès qu'il y a une brèche dans le système ou une tentative de fraude qui est détectée, le compte est bloqué. Les citoyens sont informés. On recherche les fraudeurs. On fait un rapport. Oui, on fait un rapport selon les processus. On le fait maintenant de façon trimestrielle. On le fait au Conseil du Trésor. On le fait au vérificateur général. On le fait aux Comptes publics.

Sénat période des questions – 29 octobre 2024

L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition) : 

Sénateur Gold, hier, les Canadiens ont appris que l’Agence du revenu du Canada a grandement sous-déclaré le nombre d’atteintes à la vie privée qui ont permis à des escrocs de recevoir des millions de dollars. L’Agence du revenu a déjà dit au commissaire à la protection de la vie privée qu’il y avait eu 113 atteintes à la vie privée dans les quatre dernières années. Elle admet maintenant qu’il y en a eu en réalité 31 000 — on passe donc de 113 à 31 000 — et que 62 000 contribuables sont touchés. L’ARC a également admis qu’entre 2020 et le début du mois, elle a autorisé des paiements totalisant 190 millions de dollars qui sont liés à ces violations. Monsieur le leader, cela n’en vaut absolument pas le coût. Quand le gouvernement néo-démocrate—libéral a-t-il appris que l’Agence du revenu ne disait pas la vérité aux Canadiens? Ces 190 millions de dollars ont-ils disparu pour de bon? Pouvez-vous confirmer que je ne vous ai pas déjà posé cette question auparavant?

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) : 

Je peux confirmer que vous ne m’avez jamais donné de question à l’avance et je serais étonné que vous le fassiez. Ce n’est pas votre travail de le faire. Si j’ai bien compris, dans le contexte actuel — et c’est CBC/Radio-Canada qui a révélé l’affaire —, il s’agissait d’atteintes non pas à l’Agence du revenu du Canada, mais à H&R Block, si je me souviens bien. On m’a informé qu’en cas d’utilisation frauduleuse de données personnelles, l’Agence du revenu du Canada contacte directement les personnes ciblées par les fraudeurs et elle effectue un suivi étroit pour assurer la surveillance et la sécurité des comptes touchés. D’ailleurs, le gouvernement a clairement indiqué que la lutte contre toutes les formes de fraude fiscale constitue une des principales responsabilités de l’Agence du revenu du Canada. L’Agence du revenu du Canada est malheureusement une cible privilégiée pour les tentatives de fraude, et les mesures de sécurité mises en place sont constamment renforcées pour contrer ces tentatives. On m’a informé que des processus et des procédures sont en place pour réagir rapidement et atténuer les menaces qui pèsent sur les renseignements et les comptes des contribuables.

Le sénateur Plett : 

Nous avons tous été étonnés que CBC/Radio-Canada ait finalement fait son travail. Quand la ministre du Revenu national a été interrogée à ce sujet hier à l’autre endroit, elle a déclaré que les systèmes de l’Agence du revenu du Canada étaient solides. Comment ce gouvernement incompétent peut-il dire une telle chose sans sourciller? Pouvez-vous le dire sans sourciller compte tenu de ce que nous avons appris? Monsieur le leader, cette fraude a-t-elle été transmise à la Gendarmerie royale du Canada pour enquête? Oui ou non?

Le sénateur Gold : 

Je ne suis pas au courant des mesures qui ont pu être prises ou qui seront prises en ce qui concerne les atteintes signalées par CBC/Radio-Canada. Encore une fois, il est important que les Canadiens comprennent qu’il ne s’agit pas d’une atteinte à la sécurité de l’Agence du revenu du Canada, mais plutôt à celle de la société de conseil fiscal dont les données ont, en fait, été violées.

Sénat période des questions – 30 octobre 2024

L’honorable Donald Neil Plett (leader de l’opposition) :

Sénateur Gold, hier, je vous ai posé une question sur les pirates informatiques qui ont obtenu des millions de dollars de l’Agence du revenu du Canada à la suite d’atteintes à la vie privée. Nous avons appris aujourd’hui l’existence d’une autre arnaque, sénateur Gold. L’été dernier, un contribuable a faussement modifié ses feuillets T4 pour déclarer qu’on lui devait 40 millions de dollars. L’Agence du revenu du Canada a commencé à lui verser de l’argent. C’est vrai. Ce serait drôle si ce n’était pas si triste. L’Agence du revenu du Canada a commencé à verser l’argent au contribuable sans vérifier sa nouvelle déclaration de revenus. Les agents n’ont découvert l’arnaque que lorsqu’une banque a alerté l’agence et l’a informée que la personne en question avait reçu un paiement inhabituel de 10 millions de dollars. Est-ce aussi drôle, sénatrice Simons? Si ce type avait été moins gourmand, il s’en serait tiré impunément, et l’Agence du revenu du Canada n’aurait pas découvert d’autres arnaques semblables. Sénateur Gold, comment pouvez-vous défendre l’incompétence, la négligence, l’absence d’un gouvernement compétent qui...

L’honorable Marc Gold (représentant du gouvernement au Sénat) :

Merci de votre question. Elle me donne l’occasion de corriger quelque chose que j’ai dit hier à ce sujet. En parlant de l’autre atteinte, je me suis mal exprimé. H&R Block était la cible du piratage, mais n’en était pas responsable. Pour le compte rendu, je tiens à présenter mes excuses pour mon erreur. En ce qui concerne votre question, cette histoire est incroyable. Je crois que c’est la Banque Canadienne Impériale de Commerce, ou CIBC, qui a signalé le problème à l’Agence du revenu du Canada. Tant mieux pour eux, comme on le dit. La fraude fiscale est une responsabilité importante. L’Agence du revenu du Canada fait de son mieux en sachant qu’elle est une cible privilégiée pour les tentatives de fraude. D’ailleurs, comme je l’ai dit, elle améliore régulièrement ses moyens de défense pour surveiller la fraude. Je ne peux pas vraiment en dire davantage à cet égard...

Le sénateur Plett :

Où est la responsabilité là-dedans? Le gouvernement a augmenté le nombre d’employés de l’Agence du revenu du Canada de deux tiers depuis 2016, mais il semble que personne ne soit en train d’éradiquer la fraude. La ministre responsable de l’Agence du revenu du Canada compte parmi les quatre ministres du Cabinet Trudeau ayant déjà annoncé leur départ. Elle n’exerce certainement plus aucune surveillance. Je doute que quelqu’un le fasse, sénateur Gold. Qui s’occupe des contribuables canadiens?

Le sénateur Gold :

L’Agence du revenu du Canada a une énorme responsabilité et un énorme travail à accomplir. Elle a certainement eu une énorme responsabilité pendant les années de la pandémie. Si j’ai bien compris le rapport, bon nombre de ces problèmes trouvent leur origine à cette époque, mais, encore une fois, l’agence prend des mesures pour renforcer sa sécurité et elle fait tout ce qu’elle peut pour se protéger — et, par conséquent, pour protéger les Canadiens — contre la fraude.

https://nikiashton.ndp.ca/news/ndp-mp-niki-ashton-calls-parliamentary-study-hacking-cra-taxpayer-accounts - 28 octobre 2024 (Disponible en anglais uniquement)

Question récente inscrite au Feuilleton de la Chambre des communes :

Q-31492 — 29 octobre 2024 — M. Aboultaif (Edmonton Manning) — En ce qui concerne les reportages dans les médias selon lesquels l’ARC a découvert que des pirates informatiques ont utilisé des codes destinés à H&R Block pour accéder à des comptes personnels de l’ARC appartenant à des centaines de Canadiens afin de modifier les renseignements relatifs au dépôt direct, de soumettre de fausses déclarations et d’encaisser plus de 6 millions de dollars en remboursements frauduleux : a) à combien de comptes les pirates ont-ils eu accès; b) combien de comptes ont fait l’objet de modification des renseignements relatifs au dépôt direct; c) combien de fausses déclarations ont-elles été soumises; d) combien d’argent a été versé à titre de remboursements frauduleux; e) combien des sommes versées au titre de ces remboursements frauduleux a-t-on pu récupérer jusqu’à présent; f) combien des sommes versées au titre de ces remboursements frauduleux l’ARC (i) s’attend-elle à récupérer ultérieurement, (ii) ne s'attend jamais à récupérer?

Remarque : La réponse doit être déposée à la Chambre des communes en décembre 2024.

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