Procédure amiable - Rapport sur le programme - 2019

Résumé

Le présent rapport est le rapport annuel publié par l’Agence du revenu du Canada concernant son programme de la procédure amiable (PA). Le présent rapport fournit un sommaire du programme de la PA pour la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019. La publication de ce rapport a été retardée pour s’harmoniser avec la publication des statistiques des procédures amiables de 2019 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Ce rapport décrit l’objet du programme de la PA, son historique et les événements actuels qui façonnent son avenir. Les données statistiques rendent le programme plus transparent et donnent un aperçu des genres de questions traitées par l’Agence et les pays signataires de conventions fiscales avec le Canada. Les principales constatations du rapport pour cette année civile sont résumées ci-dessous :

L’Agence encourage les contribuables assujettis à une double imposition ou à une imposition non conforme à une convention fiscale, à envisager de participer au programme de la PA.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter la circulaire d’information 71-17, Directive sur l’aide donnée par l’autorité compétente en vertu des conventions fiscales du Canada ou communiquer avec un gestionnaire de la PA de la Division des services de l’autorité compétente (DSAC).

Introduction

Le programme de la PA est un service offert par l’Agence visant à aider les contribuables à régler les cas de double imposition ou d’imposition non conforme aux dispositions d’une convention fiscale. Afin de réaliser son objectif, qui consiste à régler les cas en question, le processus nécessite la collaboration des contribuables.

Qu’est-ce que la procédure amiable?

L’article sur la PA dans les conventions du Canada est un mécanisme de règlement des différends qui permet aux représentants autorisés de l’Agence d’interagir avec les administrations fiscales étrangères afin de résoudre les problèmes de double imposition et d’imposition non conformes à une convention. Conformément à l’article, les résidents des deux pays concernés peuvent demander de l’aide pour régler une question régie par leur convention. Au Canada, le ministre du Revenu national autorise les hauts fonctionnaires de l’Agence à prendre des mesures pour régler les différends en matière d’impôt liés aux conventions fiscales entre le Canada et d’autres pays. Ces hauts fonctionnaires sont appelés l’autorité compétente. En règle générale, une autorisation semblable est également accordée dans les pays signataires d’une convention fiscale avec le Canada.

Qui participe à la PA?

La Division des services de l’autorité compétente (DSAC), qui est responsable du programme de PA, fait partie de la Direction du secteur international et des grandes entreprises (DSIGE) au sein de la Direction générale des programmes d’observation de l’Agence. Le directeur de la DSAC est une autorité compétente autorisée du Canada et est responsable des questions de double imposition et d’imposition non conforme à une convention relativement à des contribuables spécifiques, ainsi que de l’administration générale du programme de la PA. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’accès au programme de PA et son utilisation, consultez la circulaire d’information 71-17.

La DSAC est responsable de ce qui suit :

Lorsqu’une demande de PA est reçue, la demande fait l’objet d’un suivi et est attribuée à l’équipe appropriée. L’analyste principal auquel la demande est attribuée est chargé d’examiner, d’analyser, de négocier et de régler le cas de PA. Au besoin, l’analyste peut demander de l’aide auprès d’autres secteurs de l’Agence, y compris la Division de l’impôt international de la DSIGE, la Direction des décisions en impôt et la Direction de la politique législative de la Direction générale de la politique législative et des affaires réglementaires (DGPLAR) ou d’un conseiller juridique du ministère de la Justice.

Les contribuables peuvent choisir de se représenter eux-mêmes ou autoriser un représentant à faire la demande de PA en leur nom. Les contribuables ou leurs représentants participent au processus de PA dans la mesure où l’Agence pourrait avoir besoin de renseignements supplémentaires au cours du processus; la collaboration du contribuable est requise pour régler un cas.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les obstacles à la résolution de la double imposition, la façon dont l’autorité compétente parvient à un règlement dans le cadre de la PA et les avantages de PA, veuillez consulter l’annexe A.

Le programme de la PA au Canada

Le programme de la PA existe depuis la signature par le Canada de sa première convention fiscale en 1942. Cette convention, conclue avec les États-Unis, contenait un article sur la PA. Les premières directives publiées à l’intention des contribuables lors de la diffusion de la circulaire d’information 71-17 remontent à 1971. Cette circulaire d’information a été révisée à maintes reprises et l’Agence exerce actuellement ses activités conformément à la circulaire d’information 71-17R5, Directive sur l’aide donnée par l’autorité compétente en vertu des conventions fiscales du Canada.

Le nombre de demandes de PA a augmenté au fil des ans au Canada. La DSAC continue de se réorganiser et de mettre en œuvre un certain nombre d’initiatives afin d’améliorer la qualité et la rapidité des services offerts aux contribuables. Ces services comprennent l’instauration de techniques de gestion des cas afin de s’assurer que les demandes de PA avancent selon les échéanciers prévus et des efforts soutenus afin d’améliorer le processus bilatéral avec les autres administrations fiscales.

En septembre 2019, à la suite de la publication du rapport de l’OCDE « Making Dispute Resolution More Effective – MAP Peer Review Report, Canada » (Accroître l’efficacité des mécanismes de règlement des différends – Rapport d’examen par les pairs de PA, Canada), le Canada a reçu trois prix par le programme de PA de 2018 du Forum sur l’administration fiscale (FAF) de l’OCDE, y compris (1) le meilleur temps moyen, cas de prix de transfert; (2) la meilleure coopération, cas de prix de transfert – Canada et États-Unis; et (3) la plus grande diminution de l’inventaire. Ces trois prix démontrent l’engagement du Canada à l’égard du programme de la PA.

Faits récents

Le 29 août 2019, le Canada a ratifié la convention multilatérale pour mettre en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (ou instrument multilatéral – IM). L’IM modifie de nombreuses conventions fiscales du Canada et peut avoir une incidence sur les délais prévus par la convention et sur d’autres dispositions de la convention relatives aux PA. Un changement commun est l’augmentation du délai pour présenter une demande d’aide dans le cadre de la PA de deux à trois ans. L’IM introduit également un arbitrage contraignant et obligatoire pour régler certaines catégories de différends liés à la PA dans certaines conventions.

Le 3 juin 2020, la convention fiscale entre le Canada et Madagascar est entrée en vigueur et s’appliquera aux impôts retenus à compter du 1er janvier 2021, ainsi qu’aux années d’imposition commençant à cette date. Les négociations avec l’Allemagne, le Brésil, la République de San Marino et la Suisse sont en cours.

Le Canada demeure un membre actif du Forum sur la PA au sein du FAF de l’OCDE et un participant à son processus d’examen par les pairs.

L’Agence du revenu du Canada travaille également sur la mise à jour de ses directives sur la PA et des APP. Une mise à jour de la circulaire d’information 71-17R5, Directive sur l’aide donnée par l’autorité compétente en vertu des conventions fiscales du Canada devrait être publiée dans les prochains mois. Les mises à jour de la circulaire d’information 94-4R, Prix de transfert international : Arrangement préalable en matière de prix de transfert sont élaborées parallèlement au travail sur la certitude fiscale à l’OCDE et au FAF.

Échéancier : généralités

Lorsqu’un cas de PA nécessite des négociations avec une autre administration fiscale (cas négociable), tout est mis en œuvre pour régler la question fiscale le plus rapidement possible.

L’objectif pour la résolution d’un cas (y compris les cas non négociables) est de 24 mois. Cependant, de nombreux facteurs indépendants de la volonté de l’Agence peuvent faire en sorte que cet objectif n’est pas atteint. Ces facteurs incluent notamment la collaboration du contribuable, la réception en temps opportun de renseignements du contribuable, la complexité d’une question, le temps qu’il faut à l’autre autorité compétente pour examiner l’exposé de position et y répondre ainsi que la volonté des deux autorités compétentes d’adopter des positions raisonnables dans le cadre des négociations.

Le système interne de gestion de l’Agence permet à la direction et au personnel de la DSAC de surveiller le statut des cas de PA et de publier les statistiques relatives à certaines mesures de rendement, dont le temps moyen pour effectuer les tâches suivantes :

L’Agence continue d’améliorer son système de gestion afin d’être en conformité avec le Cadre de suivi statistique relatif à la procédure amiable (« cadre ») et de respecter son engagement de résoudre les cas de PA en temps opportun et de façon efficiente et efficace.

Échéancier : Achèvement des cas de PA négociables

Depuis 2016, le suivi de la PA est effectué par année civile plutôt que par exercice financier. Cela est afin d’être conforme avec le cadre utilisé pour la préparation de rapports. Le présent rapport présente les données des exercices précédents aux fins de comparaison, présentées par exercice, et présente les données de 2016 à 2019 par année civile.

En raison des exigences du cadre, les résultats des PA ont été classés soit comme antérieurs à 2016 (cas ayant une date d’ouverture avant le 1er janvier 2016) soit comme postérieurs à 2015 (cas ayant une date d’ouverture après le 31 décembre 2015). Le cadre exige que les délais soient déclarés en fonction des étapes suivantes :

Selon le cadre, la date d’ouverture devrait être généralement établie à cinq semaines ou moins après la date de réception de la demande de PA d’un contribuable. La date de clôture est la date d’une communication officielle (habituellement sous la forme d’une lettre) de la part de l’autorité compétente pour informer le contribuable du résultat de sa demande ou, en cas de retrait, la date à laquelle l’autorité compétente reçoit le retrait.

Résultats des PA

Note de bas de page 1 L’OCDE publie les statistiques des PA sur une base annuelle ainsi qu’une répartition de la charge de travail des cas de PA par administration. En ce qui concerne le Canada (en anglais seulement), au début de la période, 147 cas de PA étaient en cours, et 162 étaient en cours à la fin de la période. Pendant cette période, 75 cas ont été commencés et 60 cas ont été fermés.

Sur les 60 cas de PA fermés en 2019, 5 avaient une date d’ouverture antérieure à 2016 et 55 étaient postérieurs à 2015. Aux fins du calcul du délai moyen de règlement des cas de PA antérieurs à 2016, la date de dépôt de la demande de PA a été utilisée comme la date d’ouverture et la date de la lettre de clôture envoyée au contribuable, comme date de clôture.

Tableau 1 : Cas de PA de 2019 (antérieurs à 2016 et postérieurs à 2015) fermés et temps d’achèvement moyen
  Inventaire de début Cas commencés Cas fermés Inventaire de clôture de 2019 Temps d’achèvement moyen (en mois)
Attribution/Allocation 114 50 40 124 19,35
   Attribution/Allocation Antérieurs à 2016 15 0 4 11 64,75
   Attribution/Allocation Postérieurs à 2015 99 50 36 113 14,30
Autre 33 25 20 38 14,11
   Autre Antérieurs à 2016 8 0 1 7 43,0
   Autre Postérieurs à 2015 25 25 19 31 12,59
Total 147 75 60 162 17,60

Des 60 cas de PA fermés en 2019, 41 cas (68,3 %) ont donné lieu à un allègement total de la double imposition après négociations, 5 cas (8,3 %) ont été retirés par le contribuable, 4 cas (6,7 %) ont été réglés par l’intermédiaire d’un recours interne, et les 10 cas restants ont été fermés avec d’autres résultats. Le tableau suivant présente les résultats et les pourcentages pour chaque catégorie de cas fermés et ventile davantage les données afin d’indiquer le nombre de cas antérieurs à 2016 et postérieurs à 2015 fermés.

Tableau 2 : Cas de PA de 2019 (antérieurs à 2016 et postérieurs à 2015) fermés par résultat
Catégorie de cas Objection non fondée Retrait par le contribuable Allègement accordé unilatéralement Résolu par recours selon le droit interne Accord éliminant entièrement la double imposition / réglant entièrement l’imposition non conforme à la convention fiscale Accord éliminant partiellement la double imposition / réglant partiellement l’imposition non conforme à la convention fiscale Accord sur l’absence d’imposition non conforme à la convention fiscale Absence d’accord y compris un désaccord Recours à la PA refusé – Tout autre résultat Total
Attribution/allocation 0 3 2 2 32 0 0 1 0 40
   Attribution/allocation Antérieurs à 2016 0 0 0 0 3 0 0 1 0 4
   Attribution/allocation Postérieurs à 2015 0 3 2 2 29 0 0 0 0 36
Autre 2 2 1 2 9 1 1 0 2 20
   Autre Antérieurs à 2016 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1
   Autre Postérieurs à 2015 2 2 1 2 8 1 1 0 2 19
Total 2 5 3 4 41 1 1 1 2 60
Pourcentage 3,3 8,3 5,0 6,7 68,3 1,7 1,7 1,7 3,3 100

Selon le cadre, un cas d’attribution/d’allocation est un cas de PA où la demande est liée à l’attribution de bénéfices à un établissement stable ou à la détermination des bénéfices entre des entreprises associées. Cela est également connu sous le nom de cas de PA de prix de transfert.

Tout cas de PA qui n’est pas défini comme un cas d’attribution/d’allocation est défini comme « autre ». Cela peut comprendre les demandes se rapportant à une double imposition juridique. Il s’agit d’une imposition contraire à une convention pour laquelle une procédure amiable est requise pour régler la question (p. ex., l’imposition d’un revenu de retraite et des rentes ou autres revenus), ou pour laquelle une détermination concernant la notion d’établissement stable est requise.

Cas de PA négociables achevés : cas initiés au Canada et à l’étranger

En 2019, la majorité des cas fermés (80 %) ont été initiés par le Canada, ce qui a été la tendance au cours des dernières années. Dans l’ensemble, en 2019, il a fallu en moyenne 17,6 mois pour résoudre un cas de PA. Les cas initiés au Canada ont pris 16,1 mois et les cas initiés à l’étranger 23,5 mois. Le tableau suivant présente une répartition des cas achevés découlant des redressements de vérification effectués au Canada et à l’étranger, incluant une répartition plus détaillée des données afin de montrer le nombre de cas pour les périodes antérieures à 2016 et postérieures à 2015.

Tableau 3 : cas de PA négociables achevés : cas initiés au Canada et à l’étranger
Catégorie de cas Total Cas initiés au Canada % de Cas initiés au Canada Cas initiés à l'étranger % de Cas initiés à l'étranger Temps moyen (en mois) pour achever les cas canadiens Temps moyen (en mois) pour achever les cas étrangers Moyenne pondérée
Antérieurs à 2016 5 3 60 % 2 40 % 60,3 60,5 60,4
   Antérieurs à 2016 PA 4 2 50 % 2 50 % 69,0 60,5 64,8
   Antérieurs à 2016 Autre 1 1 100 % 0 0 % 43,0 0 43,0
Postérieurs à 2015 55 45 82 % 10 18 % 13,0 17,4 13,8
   Postérieurs à 2015 PA 36 32 89 % 4 11 % 13,7 19,0 14,3
   Postérieurs à 2015 Autre 19 13 68 % 6 32 % 10,6 16,8 12,6
Total 60 48 80 % 12 20 % 16,1 23,5 17,6

Statistiques du programme

Le tableau ci-dessous présente le nombre de cas, y compris les cas non négociables qui ont été acceptés et achevés pour la période de 2016 à 2019.

Tableau 4 : Total des cas de PA acceptés, achevés et en cours
Période Inventaire de début Acceptés Achevés Inventaire de clôture
2019 265Note de bas de page 2 431 456 240
2018 583 415 732 266
2017 570 331 318 583
2016 563 288 281 570
2015–2016Note de bas de page 3 521 339 288 572

Demandes de PA par type

Le tableau suivant indique l’acceptation et l’achèvement des cas de PA par type (négociables ou non négociables), et par année pour la période de 2016 à 2019.

Les cas négociables nécessitent généralement des négociations entre l’autorité compétente canadienne et une autre administration fiscale afin de régler la double imposition ou l’imposition non conforme à une convention fiscale.

Les cas non négociables sont réglés au moyen d’un accord conclu entre l’autorité compétente du Canada et les contribuables. Ces cas ne concernent pas une autre administration fiscale.

Tableau 5 : Acceptation et achèvement des cas de PA
  Négociables Non négociables Total des cas acceptés
Période Cas négociables acceptés Cas négociables achevés Cas non négociables acceptés Cas non négociables achevés Total des cas acceptés Total des cas achevés
2019 75 60 356 396 431 456
2018 97 126 318 606Note de bas de page 4 415 732
2017 93 141 238 177 331 318
2016 124 160 164 121 288 281
2015-2016Note de bas de page 3 98 100 241 188 339 288

Cas de PA non négociables par catégorie

Tableau 6 : Cas de PA de 2019 non négociables par catégorie
2019 Inventaire d’ouverture Acceptés Achevés Inventaire de fin
Pensions 86Note de bas de page 5 313 356 43
Gains 8 11 16 3
Autre 24 32 24 32
Total 118 356 396 78

La catégorie Pensions concerne le choix en vertu de la convention entre le Canada et les États-Unis en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune de différer l’imposition des revenus de pensions accumulés, mais non distribués.

La catégorie Gains comprend les accords se rapportant à des gains reportés pour toutes les conventions et à l’application de la règle transitoire prévue dans la convention entre le Canada et les États-Unis en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune.

La catégorie Autre comprend généralement des questions liées aux transferts de succession, aux sociétés « S » des États-Unis et à d’autres questions.

La charge de travail de la DSAC comprend également l’analyse des délais prévus par les conventions fiscales pour les demandes liées à la retenue d’impôt reçues par le Centre fiscal de Sudbury (formulaires NR7). Plus précisément, le mandat de la DSAC consiste à déterminer si les demandes de remboursement de l’impôt selon la partie XIII sont reçues dans les délais prévus en vertu de la convention fiscale appropriée et si les remboursements peuvent, par conséquent, être émis au-delà des délais fixés par la législation interne. Le centre fiscal est responsable de vérifier que les remboursement sont justifiés. Il est aussi responsable des fonctions de vérification. En 2019, la DSAC a reçu 4057 formulaires NR7 et a fourni une réponse au Centre fiscal de Sudbury.

Participation par administration étrangère

L’Agence participe actuellement à des cas de PA négociables concernant des contribuables de 23 administrations : l’Allemagne, l’Argentine, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Kazakhstan, , le Luxembourg, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. La répartition des PA négociables par pays continue de refléter l’importance des échanges de produits et de services entre le Canada et les États-Unis, qui représentent 48 % de l’ensemble des cas de PA.

Participation par secteur

Les cas de PA achevés couvrent un large éventail de secteurs, y compris : l’agriculture, les arts et spectacles, l’automobile et d’autres équipements de transport, les produits chimiques et les produits apparentés, les vêtements et les textiles, l’informatique et l’électronique, l’équipement et les matériaux de construction, la finance et les assurances, la santé, y compris les produits pharmaceutiques, la machinerie, la gestion, les métaux et les minéraux, le pétrole, le commerce de détail, les services techniques/scientifiques et professionnels, le revenu des particuliers T1, le transport et les services d’entreposage.

Comment communiquer avec la DSAC

Si vous avez des commentaires ou des questions au sujet du présent rapport ou des services offerts par la Division des services de l’autorité compétente, veuillez communiquer avec la Division :

Annexe A

Obstacles à la résolution de la double imposition

L’Agence maintient des procédures efficaces de règlement des différends avec tous les signataires d’une convention avec le Canada, dans la mesure du possible. Pour ce faire, il faut que les administrations fiscales s’efforcent de régler les cas en temps opportun, et de façon efficiente et efficace. Bien que les procédures existantes permettent, en général, un allègement total de la double imposition, il peut arriver qu’un accord ne puisse pas être conclu pour un cas.

Voici des exemples de situations pour lesquelles il pourrait y avoir un allègement partiel ou pas d’allègement de la double imposition :

Comment l’autorité compétente canadienne parvient-elle à un règlement dans le cadre de la PA?

Avantages de la PA

Détails de la page

2021-03-08