Les chefs et guides des reconstitutions d’état-major

N’importe quel soldat de n’importe quel grade peut diriger une reconstitution d’état-major. Quiconque en dirige une doit l’avoir bien conçue et étudiée et s’y être préparé en conséquence, mais son travail sera toujours facilité par des guides comme celui-ci et par le nombre grandissant de « descriptions condensées » de reconstitutions d’état-major (voir l’annexe A du présent guide pour y trouver un exemple). Plus précisément, les chefs de reconstitutions d’état-major doivent satisfaire aux critères suivants : 

  • Si le thème est une bataille, comprendre à fond ou comprendre le contexte opérationnel où elle a eu lieu. Dans le cas des opérations, il importe de comprendre le contexte de la campagne, et, s’il s’agit d’une campagne, le chef ou le guide doit comprendre à fond l’environnement politique dans lequel elle se situe et la stratégie globale connexe.
  • Comprendre les volets organisationnels, doctrinaux, technologiques, logistiques et sociaux du thème de façon aussi détaillée que possible, en ce qui concerne les deux camps. 
  • Connaître les biographies des commandants adverses et de leurs principaux subalternes. Connaître aussi les détails sur toute personne qui a joué un rôle déterminant lors de l’événement (p. ex. un décoré de la Croix de Victoria, un officier d’état-major ou un planificateur clé, ou tout autre acteur important).
  • Connaître les ordres de bataille en présence, la taille des formations et les capacités des systèmes d’armes principaux, ou essentiels, ou les deux.
  • Comprendre les mouvements et les manœuvres des forces et unités en présence, afin de cerner les facteurs importants qui ont influé sur l’issue de l’événement.
  • Connaître la géographie et le relief de l’endroit où l’événement a eu lieu.
  • Comprendre la doctrine et la terminologie actuelles de l’Armée canadienne pour que les stagiaires puissent juxtaposer les événements passés et les approches actuelles et tirer des observations, points de vue et leçons utilisables à la faveur des comparaisons ainsi faites.
  • Connaître les participants assez bien pour pouvoir évaluer leur intérêt général et cerner les occasions d’enrichir leur apprentissage.
  • Solliciter des opinions constructives pour parfaire et améliorer la reconstitution d’état-major en vue de sa prochaine utilisation.

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