Reconstitutions d’état-major non traditionnelles

Les reconstitutions d’état-major militaires ont, par le passé, mis l’accent sur les thèmes du commandement, de la doctrine, de la tactique, des batailles et des armes de combat. Toutefois, cet outil peut aussi être appliqué à d’autres thèmes, par exemple : les opérations de stabilisation, le maintien de la paix, l’aide aux pouvoirs, organisations, administrations civiles, la création de capacités et l’approvisionnement, et même la loi et la discipline. Des thèmes non militaires, tels que la politique, les budgets et même les catastrophes naturelles qui ont influé sur des organisations et des opérations militaires, peuvent aussi être étudiés au moyen de reconstitutions physiques ou virtuelles, ou des deux. Voici quelques exemples de thèmes non traditionnels :

  • La protection des frontières du Canada pendant les raids des Féniens (entre 1866 et 1870). 
  • La mutinerie et les émeutes militaires à Kinmel Park (1919).
  • Les interventions militaires pendant la pandémie de grippe de 1918.
  • L’Armée de terre et les grèves des houilleurs, à Sydney (Nouvelle-Écosse) (1923).
  • Le Projet du TTB Bobcat de l’Armée de terre (années 1950), ou l’approvisionnement des chars Leopard (années 1970).
  • L’intégration et l’unification de l’Armée de terre et des autres forces canadiennes (de 1964 à 1968).
  • Les opérations nationales, les catastrophes naturelles et les crues de la rivière Rouge (1950, 1997).
  • L’Affaire somalienne et la réforme stratégique (de 1993 à 1997).
  • Les effets de la structure de la force « point-com » sur l’Armée de terre (de 2003 à 2005).
  • L’Armée de terre et le système de gestion de la disponibilité opérationnelle (années 2000).

N’importe lequel de ces sujets pourrait donner lieu à des recherches, réflexions et examens plus approfondis.

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