Qualité de l’air
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Les polluants atmosphériques ont des effets néfastes sur la santé et l’environnement. Des problèmes tels que le smog et les pluies acides sont le résultat du rejet de polluants dans l’atmosphère. La majorité de ces polluants provient des activités humaines, tel que la combustion de carburants pour transport, l’électricité, le chauffage et l’industries Les polluants provenant de sources naturelles, comme les feux de forêt, peuvent contribuer tout autant à la mauvaise qualité de l’air lorsqu’ils se produisent. Les indicateurs de la qualité de l’air présentent les concentrations des 5 principaux polluants atmosphériques extérieurs du Canada à savoir : les particules fines (P2,5), l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les composés organiques volatiles (COV).
National
Tendances nationales de qualité de l'air
Cette section présente un résumé des tendances de 5 polluants atmosphériques extérieurs des sites suivi à travers le Canada. Les tendances en matière de qualité de l’air sont mesurées selon les niveaux ambiants (concentrations) moyens et de pointeNote de bas de page 1 des P2,5, de l’O3, du NO2, du SO2 et des COV. Les concentrations moyennes reflètent l’exposition chronique, prolongée ou répétée aux polluants atmosphériques sur de longues périodes, tandis que les concentrations de pointe reflètent l’exposition immédiate ou aiguë à court terme aux polluants atmosphériques.
Aperçu des résultats
De 2006 et 2020 :
- les concentrations moyennes et de pointe de P2,5 présentent des fluctuations marquées par rapport à celles de 2006, avec le plus haut niveau enregistré en 2018 en raison des feux de forêts;
- les concentrations moyennes d’O3 sont restées presque au même niveau que celles de 2006, tandis que les concentrations de pointe d’O3 ont légèrement diminué;
- les concentrations moyennes et de pointe de NO2 et de SO2 ainsi que les concentrations moyennes des COVNote de bas de page 2 ont généralement diminué depuis 2006. Cette diminution était plus prononcée pour le SO2 que pour le NO2 et les COV.
Évolution des concentrations relatives de polluants atmosphériques, Canada, 2006 à 2020
Tableaux de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de P2,5 (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration de pointe de P2,5 (98e centile) sur 24h (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration moyenne sur 8h d'O3 troposphérique (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration de pointe d'O3 troposphérique (4e plus élevée) sur 8h (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration moyenne de NO2 (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration de pointe de NO2 (98e centile) sur 1h (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration moyenne de SO2 (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration de pointe de SO2 (99e centile)sur 1h (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
Concentration moyenne de COV (changement en pourcentage relatif à l'année 2006) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
2007 | -1,79 | 4,72 | 0,92 | 5,23 | -2,74 | -0,48 | -5,15 | -10,66 | -4,77 |
2008 | 0,69 | -4,28 | -0,76 | -2,22 | -7,98 | 0,02 | -9,83 | -10,93 | -5,08 |
2009 | -3,21 | -10,67 | -2,14 | -6,79 | -10,71 | -1,76 | -22,03 | -17,60 | -3,71 |
2010 | 12,47 | 19,93 | 1,69 | -2,77 | -15,99 | -6,71 | -33,83 | -16,80 | -16,19 |
2011 | 6,62 | -2,37 | 1,73 | -6,61 | -18,82 | -7,93 | -34,94 | -43,84 | -18,07 |
2012 | 5,44 | -4,99 | 3,52 | -0,74 | -23,88 | -15,35 | -35,95 | -38,93 | -30,65 |
2013 | 16,11 | -0,33 | 1,48 | -7,86 | -23,85 | -12,29 | -38,99 | -40,22 | -29,74 |
2014 | 21,00 | 12,37 | 1,15 | -11,45 | -24,24 | -8,92 | -44,40 | -48,66 | -28,95 |
2015 | 20,45 | 14,26 | 1,88 | -4,43 | -27,81 | -13,14 | -51,88 | -53,01 | -29,08 |
2016 | 5,13 | -0,05 | -0,15 | -6,99 | -31,19 | -17,45 | -55,74 | -51,27 | -40,29 |
2017 | 13,42 | 29,75 | 3,48 | -7,46 | -29,69 | -16,71 | -57,91 | -52,24 | -32,20 |
2018 | 23,97 | 60,02 | 4,11 | -3,09 | -30,13 | -13,88 | -62,03 | -55,71 | -40,60 |
2019 | 3,56 | -8,66 | 0,86 | -12,95 | -32,01 | -14,00 | -60,88 | -59,97 | -38,79 |
2020 | -0,03 | -2,77 | -0,07 | -11,83 | -40,88 | -22,04 | -61,68 | -57,99 | n/d |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : Les données de COV de 2020 ne sont pas disponibles. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
À l’échelle nationale, en 2020, les concentrations moyennes de P2,5 et de O3 étaient presque au même niveau que celles de 2006, avec une légère réduction, respectivement de 0,03 % et de 0,07 %, tandis que leurs concentrations de pointe étaient 3,0 % et 12,0 % inférieures à celles de 2006 respectivement.
Quant aux NO2 et SO2, des concentrations décroissantes ont été enregistrées entre 2006 et 2020, de l’ordre de :
- 41 % pour NO2 moyen;
- 22 % pour NO2 de pointe;
- 62 % pour SO2 moyen;
- 58 % pour SO2 de pointe.
Pour les COV, les concentrations moyennes nationales ont diminuées de 39 % entre 2006 et 2019. Au cours de cette période, les concentrations sont restées inférieures au niveau de 2006 pour toutes les années.
Les concentrations de ces polluants dans l’air extérieur sont influencées par de nombreux facteurs, notamment la proximité de sources d’émissions locales, les conditions météorologiques, les réactions chimiques dans l’atmosphère et le transport transfrontalier sur de grande distances, par le vent des polluants atmosphériques. Il est à noter qu’une partie de l’augmentation des concentrations de P2,5 enregistrée depuis 2009 peut s’expliquer par l’introduction progressive d’équipements de surveillance dotés des plus récentes technologies permettant des mesures plus précises. Aussi, les épisodes des feux de forêt au cours de la dernière décennie ont entraîné une fluctuation des concentrations moyennes et maximales de P2,5, plus particulièrement dans l’Ouest canadien.
Par polluant
Tendance de la qualité de l’air par polluant
Cette section présente un résumé des tendances de la qualité de l’air extérieur par polluant atmosphérique, pour les concentrations moyennes et de pointe des 5 polluants aux niveaux national et régional.Note de bas de page 3 Lorsqu’il existe des normes canadiennes de qualité de l’air ambiantNote de bas de page 4 (NCQAA, « les normes ») pour un polluant (comme pour les concentrations moyennes et de pointe de P2,5, NO2 et SO2, et la concentration de pointe de l’O3), ses concentrations sont comparées aux normes. Toutefois, la comparaison avec les NCQAA est fournie à titre d’exemple seulement puisque la plupart des normes est fondée sur une moyenne de 3 ans, tandis que l’indicateur est calculé comme une moyenne annuelle.
Particules fines
Particules fines
Les particules fines (P2,5) sont rejetées directement dans l’air et peuvent également se former dans l’air par l’interaction d’autres polluants, comme les oxydes d’azote, les oxydes de soufre, l’ammoniac et les composés organiques volatils. Les P2,5 constituent l’un des principaux composants du smog et l'un des polluants atmosphériques les plus répandus. L’exposition aux P2,5 peut entraîner l’apparition ou le développement d’effets respiratoires et cardiovasculaires indésirables, comme les crises d'asthme, les bronchites chroniques, les crises cardiaques ainsi que le développement du cancer du poumonNote de bas de page 5 . Les particules fines peuvent également endommager la végétation et les structures, contribuer à l’acidification et l’eutrophisationNote de bas de page 6 des écosystèmes ainsi qu’à la formation de brume sèche et à la réduction de la visibilité.
Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
De 2006 et 2020 :
- aucune tendance significative n’a été détectée pour les concentrations moyennes nationales de P2,5;
- ces concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 8,8 µg/m3 pour toutes les années avec, cependant, quelques dépassements enregistrés dans certaines stations de surveillance particulièrement en 2018.
Concentrations moyennes de P2,5 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne (µg/m3) |
---|---|
2006 | 6,0 |
2007 | 5,9 |
2008 | 6,0 |
2009 | 5,8 |
2010 | 6,7 |
2011 | 6,4 |
2012 | 6,3 |
2013 | 6,9 |
2014 | 7,2 |
2015 | 7,2 |
2016 | 6,3 |
2017 | 6,8 |
2018 | 7,4 |
2019 | 6,2 |
2020 | 6,0 |
Norme de 2020 | 8,8 |
Tendance annuelle | Aucune tendance |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de P2,5 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures enregistrées à 146 stations à travers le Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne nationale de P2,5 était de 6,0 µg/m3, la plus faible depuis 2009, elle représente aussi une baisse de 19,0% par rapport à celle de 2018, la concentration la plus élevée.
Les fluctuations des concentrations moyennes de P2,5 sont liées non seulement aux changements dans la quantité d’émissions de P2,5 et de leurs précurseurs, mais aussi aux variations annuelles des conditions météorologiques. Ces dernières influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5 ainsi que sur les mouvements transfrontaliers de P2,5 comme, par exemple, depuis les États-Unis.
Les fluctuations observées dans les concentrations moyennes de P2,5 sont également liées à l’introduction progressive d’équipements de surveillance qui utilisent des technologies de mesure plus récentes. Entre le milieu de l’année 2000 et 2013, de nouveaux instruments de surveillance de P2,5 ont été progressivement installés partout au Canada pour remplacer l’ancien matériel. Les nouveaux instruments permettent de mesurer une portion additionnelle de la masse (semi-volatile) de P2,5 qui ne l’était pas auparavant. Ceci doit être pris en compte lors de la comparaison des mesures de moniteurs plus récents avec celles d'années au cours desquelles des instruments plus anciens ont été utilisés.
Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- Entre 2006 et 2020 :
- une tendance à la hausse a été détectée pour les concentrations moyennes de P2,5 en Colombie-Britannique;
- une tendance à la baisse a été détectée dans la région du sud du Québec;
- aucune tendance n’a été détectée dans les régions du Canada atlantique, du sud de l’Ontario et des Prairies et nord de l’Ontario.
- Depuis 2006,les concentrations moyennes de P2,5 sont restées en dessous de la norme de 2020 de 8,8 µg/m3 dans toutes les régions à l’exception de la Colombie-Britannique en 2018. Cependant, quelques dépassements de la norme ont été enregistrés dans certaines stations à travers le pays, excepté au Canada atlantique.
Concentrations moyennes de P2,5 à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne du Canada atlantique (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne du sud du Québec (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne du sud de l'Ontario (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique (microgrammes par mètre cube) |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 4,7 | 6,7 | 7,2 | 4,8 | 5,3 |
2007 | 4,4 | 6,8 | 7,2 | 4,6 | 4,8 |
2008 | 5,1 | 7,8 | 6,6 | 4,7 | 4,8 |
2009 | 5,8 | 7,5 | 5,5 | 5,0 | 5,0 |
2010 | 5,2 | 7,8 | 5,9 | 8,0 | 5,3 |
2011 | 6,2 | 7,7 | 6,0 | 6,9 | 4,5 |
2012 | 5,4 | 7,7 | 5,9 | 6,5 | 4,9 |
2013 | 5,9 | 7,5 | 7,7 | 6,4 | 6,0 |
2014 | 6,4 | 7,2 | 8,0 | 6,7 | 6,8 |
2015 | 6,1 | 7,0 | 7,8 | 6,9 | 7,2 |
2016 | 5,6 | 6,2 | 6,5 | 6,8 | 5,8 |
2017 | 5,5 | 6,5 | 6,4 | 6,5 | 8,7 |
2018 | 5,1 | 6,5 | 6,8 | 8,7 | 9,2 |
2019 | 5,0 | 6,2 | 6,4 | 6,2 | 6,3 |
2020 | 5,1 | 6,3 | 6,2 | 5,2 | 6,8 |
Norme de 2020 | 8,8 | 8,8 | 8,8 | 8,8 | 8,8 |
Tendance annuelle | Aucune tendance | -0,11 | Aucune tendance | Aucune tendance | 0,21 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne à l’échelle régionale de P2,5 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures relevées à 12 stations dans la région du Canada atlantique, 36 stations dans la région du le sud du Québec, 38 stations dans la région du le sud de l’Ontario, 33 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, et 25 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne régionale de P2,5 la plus élevée, soit 6,8 µg/m3. Les régions du sud du Québec et du sud de l’Ontario ont enregistré une concentration respective de 6,3 µg/m3 et 6,2 µg/m3. La région des Prairies et du nord de l’Ontario ainsi que la région du Canada atlantique avaient les concentrations moyennes régionales les plus faibles, soit 5,2 µg/m3 et 5,1 µg/m3 respectivement.
Entre 2019 et 2020, une augmentation des concentrations de 6,8 % a été enregistrée en Colombie-Britannique, de 3,4 % dans la région du Canada atlantique et de 1,3 % dans la région du sud du Québec. En revanche, les régions des Prairies et du nord de l’Ontario ainsi que du sud de l’Ontario ont enregistré des réductions de leurs concentrations de l’ordre de 16,5 % et 4,1 %, respectivement. .
De 2006 et 2020 :
- une tendance à la baisse de 0,1 µg/m3 par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
- une tendance à la hausse de 0,2 µg/m3 par année a été détectée en Colombie-Britannique;
- aucune tendance n’a été détectée dans les régions du Canada atlantique, du sud de l’Ontario, des Prairies et du nord de l’Ontario.
Concentrations moyennes de particules fines dans les régions urbaines
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- Québec, QC affichait les concentrations moyennes de P2,5 les plus élevées;
- Yellowknife, NT présentait la concentration les plus faibles.
Concentrations moyennes de P2,5, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (microgrammes par mètre cube) |
---|---|
Québec, QC | 8,4 |
Windsor, ON | 7,9 |
Victoria, BC | 7,6 |
Kelowna, BC | 7,6 |
Hamilton, ON | 7,3 |
Montréal, QC | 7,2 |
Regina, SK | 7,1 |
Toronto, ON | 6,9 |
Saskatoon, SK | 6,9 |
Gatineau, QC | 6,6 |
Kitchener, ON | 6,6 |
London, ON | 6,5 |
Charlottetown, PE | 6,5 |
Vancouver, BC | 6,5 |
St.Catharines-Niagara Falls, ON | 6,3 |
Calgary, AB | 6,3 |
Oshawa, ON | 6,2 |
Ottawa, ON | 6,1 |
Edmonton, AB | 6,0 |
Fredericton, NB | 5,8 |
Winnipeg, MB | 5,6 |
Whitehorse, YT | 5,6 |
St. John's, NL | 5,3 |
Halifax, NS | 5,0 |
Yellowknife, NT | 4,4 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,57 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque région urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Les concentrations moyennes de P2,5 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux différences des émissions de P2,5 et des précurseurs des polluants, aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis. Des événements exceptionnels, comme les feux de forêt, peuvent également avoir une incidence sur les concentrations moyennes de P2,5 mesurées dans les régions urbaines.
Concentrations moyennes de particules fines aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations moyennes de P2,5 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations moyennes de P2,5 ont été enregistrées à 213 stations de surveillance au Canada. Ces concentrations varient selon les stations de surveillance.
- 9 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 8,8 µg/m3; 3 stations au Québec et 6 stations en Colombie-Britannique ont présenté des concentrations entre 8,9 µg/m3 et 12,4 µg/m3;
- 11 stations ont enregistré des valeurs inférieures à 4,0 µg/m3. Parmi ces stations, 1 située en Saskathcewan, 2 à Terre-Neuve-et-Labrador, 3 en Colombie-Britannique et 5 en Alberta.
Concentrations moyennes de P2,5 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations moyennes de particules fines en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de particules fines mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 4 microgrammes par mètre cube, 4 à moins de 6 microgrammes par mètre cube, 6 à moins de 8 microgrammes par mètre cube, 8 à 8,8 microgrammes par mètre cube et plus de 8,8 microgrammes par mètre cube.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Concentrations moyennes de pointe de particules fines à l’échelle nationaleNote de bas de page
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020 :
- aucune tendance des concentrations moyennes nationales de pointe de P2,5 n’a été détectée;
- ces concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 27 µg/m3 à l’exception de 2018, avec, cependant, quelques dépassements enregistrés dans quelques stations de surveillance pour certaines années.
Concentrations moyennes de pointe de P2,5 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 24 heures (microgrammes par mètre cube) |
---|---|
2006 | 18,9 |
2007 | 19,8 |
2008 | 18,1 |
2009 | 16,9 |
2010 | 22,6 |
2011 | 18,4 |
2012 | 17,9 |
2013 | 18,8 |
2014 | 21,2 |
2015 | 21,6 |
2016 | 18,9 |
2017 | 24,5 |
2018 | 30,2 |
2019 | 17,2 |
2020 | 18,4 |
Norme de 2020 | 27 |
Tendance annuelle | Aucune tendance |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de pointe de P2,5 est basé sur le 98e centile des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures relevées dans 147 stations à travers le au Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne de pointe à l’échelle nationale de P2,5 était de 18,4 µg/m3, soit 6,4 % (1,1 µg/m3) de plus qu’en 2019. Entre 2006 et 2020, les concentrations nationales ont légèrement diminué de 2,8 % (0,5 µg/m3). Les concentrations les plus élevées enregistrées en 2017 et en 2018 sont principalement attribuables au grand nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien.
Les fluctuations des concentrations de pointe de P2,5 sont liées non seulement à des changements dans la quantité d’émissions de P2,5 et de leurs précurseurs, mais aussi aux variations annuelles des conditions météorologiques. Ces derniers influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5 ainsi que sur les mouvements transfrontaliers de P2,5, par exemple depuis les États-Unis.
Les fluctuations observées dans ces concentrations ont également été influencées par l’introduction progressive d’équipements de surveillance qui utilisent des technologies de mesure plus récentes. En effet, entre 2000 et 2013, de nouveaux instruments de surveillance de P2,5 ont été progressivement installé partout au Canada pour remplacer l’ancien matériel. Les nouveaux instruments permettent de mesurer une portion additionnelle de la masse (semi-volatile) de P2,5 qui ne l’était pas auparavant. Ceci doit être pris en compte lors de la comparaison des mesures de moniteurs plus récents avec celles des années précédentes .
Concentrations moyennes de pointe de particules fines à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020 :
- des tendances à la hausse ont été détectées pour les concentrations moyennes de pointe de P2,5 dans les régions des Prairies et du nord de l’Ontario et de la Colombie-Britannique;
- des tendances à la baisse ont été détectées dans les régions du Canada atlantique, du sud du Québec et du sud de l’Ontario;
- aucune tendance n’a été détectée pour la région des territoires du Nord.
- Depuis 2006, les concentrations moyennes régionales de pointe de P2,5 ont enregistré un dépassement de la norme de 2020 de 27 µg/m3 3 fois en Colombie-Britannique et dans la région des Prairie et le nord de l’Ontario, 1 fois dans les régions du sud de l’Ontario et des territoires du Nord. Aucun dépassement n’a eu lieu dans les autres régions.
Concentrations moyennes de pointe de P2,5 à l’échelle régionale au Canada, de 2006 à 2020
Tableaux de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (98e centile) du Canada atlantique (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) du sud du Québec (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) du sud de l'Ontario (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) des Prairies et nord de l'Ontario (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) de la Colombie-Britannique (microgrammes par mètre cube) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) des territoires du Nord (microgrammes par mètre cube) |
---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 14,1 | 21,4 | 23,3 | 15,1 | 15,9 | 5,7 |
2007 | 14,8 | 22,2 | 27,2 | 13,4 | 14,3 | 12,0 |
2008 | 15,3 | 22,4 | 20,9 | 13,7 | 14,5 | 15,9 |
2009 | 15,8 | 22,0 | 14,9 | 14,8 | 16,5 | 16,7 |
2010 | 15,3 | 24,5 | 21,0 | 25,9 | 22,3 | 10,9 |
2011 | 16,1 | 20,4 | 17,9 | 23,1 | 12,5 | 16,7 |
2012 | 13,7 | 21,9 | 17,0 | 18,5 | 15,2 | 14,0 |
2013 | 16,9 | 20,6 | 19,7 | 18,3 | 15,6 | 20,6 |
2014 | 14,7 | 18,1 | 20,9 | 23,9 | 21,3 | 70,4 |
2015 | 14,8 | 19,0 | 20,2 | 28,9 | 20,5 | 21,6 |
2016 | 11,7 | 15,5 | 16,2 | 31,1 | 14,7 | 14,0 |
2017 | 12,3 | 16,6 | 16,2 | 25,0 | 53,3 | 17,7 |
2018 | 11,1 | 18,2 | 18,5 | 47,8 | 54,5 | 11,4 |
2019 | 10,8 | 16,4 | 17,2 | 21,1 | 16,2 | 18,9 |
2020 | 11,3 | 18,5 | 15,7 | 15,4 | 30,8 | 14,9 |
Norme de 2020 | 27 | 27 | 27 | 27 | 27 | 27 |
Tendance annuelle | -0,32 | -0,42 | -0,42 | 0,92 | 0,84 | Aucune tendance |
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Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne de pointe à l’échelle régionale de P2,5 est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures relevées à 12 stations dans la région du Canada atlantique, 36 stations dans la région du sud du Québec, 38 stations dans la région du sud de l’Ontario, 33 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, 25 stations en Colombie-Britannique et 3 stations dans les territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Réseau Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne de pointe la plus élevée, avec 30,8 µg/m3, tandis que la région du Canada atlantique a enregistré la plus faible concentration, avec 11,3 µg/m3.
Entre 2019 et 2020, la Colombie-Britannique et les régions du sud du Québec et du Canada atlantique ont enregistré des hausses de concentrations de l’ordre de 89,8 % (14,6 µg/m3), 12,9 % (2,1 µg/m3), 4,4 % (0,5 µg/m3) respectivement. En revanche, les concentrations ont diminué de 26,9 % (5,7 µg/m3) dans la région des Prairie du nord de l’Ontario, de 21,3 % (4,0 µg/m3) dans la région des territoires du Nord et de 8,7 % (1,5 µg/m3) dans la région du sud de l’Ontario durant la même période.
De 2006 à 2020 :
- une tendance à la hausse de 0,9 µg/m3 par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
- une tendance à la hausse de 0,8 µg/m3 par année a été détectée en Colombie-Britannique;
- une tendance à la baisse de 0,4 µg/m3 par année a été détectée pour les régions du sud du Québec et du sud de l’Ontario;
- une tendance à la baisse de 0,3 µg/m3 par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
- aucune tendance n’a été détectée pour la région des territoires du Nord.
Les concentrations moyennes de pointe à l’échelle régionale de P2,5 ont tendance à dépasser la norme durant les années où le nombre de feux de forêt est significatif.
Concentrations moyennes de pointe de particules fines dans les régions urbaines
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- Victoria, BC affichait la concentration moyenne de pointe de P2,5 la plus élevée;
- St. John’s présentait la concentrations la plus faible.
Concentrations moyennes de pointe de P2,5, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (microgrammes par mètre cube) |
---|---|
Victoria, BC | 47,6 |
Vancouver, BC | 36,7 |
Québec, QC | 26,6 |
Kelowna, BC | 23,1 |
Whitehorse, YT | 22,3 |
Montréal, QC | 21,5 |
Gatineau, QC | 19,3 |
Edmonton, AB | 19,3 |
Calgary, AB | 18,9 |
Toronto, ON | 17,9 |
Hamilton, ON | 17,9 |
Kitchener, ON | 17,5 |
Regina, SK | 17,0 |
Ottawa, ON | 17,0 |
Windsor, ON | 16,9 |
Oshawa, ON | 16,2 |
London, ON | 16,1 |
St. Catharines - NiagaraFalls, ON | 15,3 |
Fredericton, NB | 15,0 |
Saskatoon, SK | 14,5 |
Winnipeg, MB | 14,2 |
Charlottetown, PE | 13,7 |
Yellowknife, NT | 11,8 |
Halifax, NS | 11,2 |
St. John's, NL | 10,8 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,58 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque zone urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Les concentrations moyennes de pointe de P2,5 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux différences des émissions de polluants, aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis. Des événements exceptionnels, comme les feux de forêt, peuvent également exercer une influence importante sur les concentrations de pointe de P2,5 dans les régions urbaines.
Concentrations de pointe de particules fines aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations de pointe de P2,5 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations de pointe de P2,5 ont été enregistrées à 214 stations de surveillance au Canada. Les concentrations les plus élevées ont été enregistrées généralement aux stations de surveillance de l’Ouest canadien.
- 32 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 27 µg/m3, allant de 27,1 µg/m3 à 64,4 µg/m3. Parmi ces stations, une seule est située en Alberta, 3 au Québec et 28 en Colombie-Britannique.
- 16 stations ont enregistré des concentrations inférieures à 10 µg/m3. Parmi ces stations, 4 sont situées en Nouvelle-Écosse, 3 en Colombie-Britannique et en Terre-Neuve-et-Labrador, 2 en Nouveau-Brunswick, et 1 station à l’Île-du-Prince-Édouard, en Saskatchewan, en Alberta et dans les territoires du Nord .
Concentrations de pointe de P2,5 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations de pointe de particules fines en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de particules fines mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 10 microgrammes par mètre cube, 10 à moins de 15 microgrammes par mètre cube, 15 à moins de 20 microgrammes par mètre cube, 20 à 27 microgrammes par mètre cube et plus de 27 microgrammes par mètre cube.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Ozone troposphérique
Ozone troposphérique
L’ozone (O3) est un gaz qui, lorsqu’il est présent dans la haute atmosphère (10 à 50 km de la surface terrestre), protège la santé humaine ainsi que celle des plantes et des animaux des rayons ultraviolets dangereux du soleil. Dans la basse atmosphère et au niveau du sol, l’O3 est un polluant secondaire formé lorsque des gaz précurseurs tels que les oxydes d’azote et les composés organiques volatils réagissent à la lumière du soleil. L’exposition à l’O3 peut provoquer des irritations au niveau de la gorge, de la toux, de l’essoufflement ainsi que l’aggravation d’autres problèmes de santé préexistants comme l’asthme. Au fil du temps, l’exposition à l’O3 est susceptible d’entrainer le développement de l’asthme, la réduction de la fonction pulmonaire et d’autres troubles pulmonaires.Note de bas de page 5 L’O3 au niveau du sol peut avoir un impact sur la végétation, diminuer la productivité de certaines cultures et contribuer au déclin des forêts. Il peut également endommager les matériaux synthétiques et les textiles, provoquer des fissures dans le caoutchouc, accélérer la décoloration des colorants et accélérer la détérioration de certaines peintures et de certains revêtements. L’O3 au niveau du sol est un composant majeur du smog, de même que les particules fines.
Concentrations moyennes d’ozone troposphérique à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020 :
- aucune tendance n’a été détectée en ce qui a trait aux concentrations moyennes nationales d’O3;
- les concentrations moyennes nationales sont restées stables.
- En 2020, la concentration moyenne nationale était de 32,7 ppb, soit environ 1,0 % de moins qu’en 2019.
Concentrations moyennes d’O3 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 32,7 |
2007 | 33,0 |
2008 | 32,4 |
2009 | 32,0 |
2010 | 33,2 |
2011 | 33,3 |
2012 | 33,8 |
2013 | 33,2 |
2014 | 33,1 |
2015 | 33,3 |
2016 | 32,6 |
2017 | 33,8 |
2018 | 34,0 |
2019 | 33,0 |
2020 | 32,7 |
Tendance annuelle | Aucune tendance |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,63 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne d’O3 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures enregistrées à 163 stations à travers le Canada. Aucune comparaison avec les NCQAA n’est présentée car il n’existe aucune norme pour l’O3. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
Concentrations moyennes d’ozone troposphérique à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020 :
- une tendance à la hausse a été détectée pour les concentrations moyennes d’O3 dans la région du sud du Québec;
- aucune tendance n’a été détectée dans les autres régions.
Concentrations moyennes d’O3 à l’échelle régionale au Canada, de 2006 à 2020
Tableau de données pour la longue description
Année | Concentration moyenne du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
2006 | 33,9 | 31,0 | 36,4 | 33,3 | 28,6 |
---|---|---|---|---|---|
2007 | 32,9 | 32,3 | 38,9 | 32,5 | 25,9 |
2008 | 33,2 | 31,2 | 37,4 | 32,3 | 26,9 |
2009 | 31,7 | 30,4 | 35,5 | 33,5 | 27,9 |
2010 | 33,0 | 33,2 | 37,7 | 32,8 | 27,5 |
2011 | 32,7 | 32,3 | 36,6 | 35,4 | 27,9 |
2012 | 32,9 | 33,6 | 38,1 | 33,4 | 29,0 |
2013 | 33,6 | 33,9 | 36,6 | 33,9 | 26,3 |
2014 | 33,4 | 33,1 | 36,7 | 32,9 | 28,0 |
2015 | 33,4 | 33,8 | 36,8 | 33,3 | 27,7 |
2016 | 32,3 | 33,1 | 37,4 | 31,8 | 26,6 |
2017 | 34,7 | 33,5 | 36,4 | 35,1 | 28,9 |
2018 | 34,4 | 34,8 | 36,7 | 35,0 | 28,2 |
2019 | 33,9 | 33,8 | 35,9 | 33,6 | 26,7 |
2020 | 33,7 | 33,3 | 35,7 | 33,0 | 27,3 |
Tendance annuelle | Aucune tendance | 0,20 | Aucune tendance | Aucune tendance | Aucune tendance |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne d’O3 à l’échelle régionale est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures relevées à 18 stations dans la région du Canada atlantique, 40 stations dans la région du sud du Québec, 41 stations dans la région du sud de l’Ontario, 32 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, et 30 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. Aucune comparaison avec les NCQAA n’est présentée car il n’existe aucune norme pour l’O3. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
En 2020, la région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale d’O3 la plus élevée, soit 35,7 ppb. Les régions des Prairies et du nord de l’Ontario, du sud du Québec et du Canada atlantique ont chacune enregistré une concentration de 33,0 ppb, suivi de la Colombie-Britannique avec 27,3 ppb.
La concentration moyenne régionale était plus faible en 2020 qu’en 2019 dans toutes les régions, sauf en Colombie-Britannique. Les réductions enregistrées étaient entre 1,9 % (0,6 ppb) pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario, la plus forte diminution, et 0,6 % (0,2 ppb) pour la région du sud de l’Ontario.
De 2006 à 2020, une tendance à la hausse de 0,2 ppb par année a été observée dans la région du sud du Québec. Au cours de cette période, toutes les autres régions n’ont enregistré aucune tendance significative .
Concentrations moyennes d’ozone troposphérique dans les régions urbaines
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- St. Catharines - Niagara Falls, ON affichait la concentration moyenne d’O3 les plus élevée;
- Vancouver, BC affichait la concentration les plus faible.
Concentrations moyennes d’O3, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (parties par milliard) |
---|---|
St. Catharines - Niagara Falls, ON | 39,0 |
London, ON | 37,0 |
Hamilton, ON | 36,5 |
Kitchener, ON | 36,0 |
Windsor, ON | 35,5 |
Oshawa, ON | 35,0 |
Gatineau, QC | 35,0 |
Calgary, AB | 34,6 |
Fredericton, NB | 34,0 |
Toronto, ON | 33,9 |
Regina, SK | 33,0 |
Ottawa, ON | 33,0 |
Halifax, NS | 33,0 |
Montréal, QC | 32,6 |
Québec, QC | 32,4 |
Whitehorse, YT | 32,0 |
Saskatoon, SK | 32,0 |
Edmonton, AB | 31,9 |
Winnipeg, MB* | 31,0 |
St. John's, NL | 30,5 |
Charlottetown, PE | 30,0 |
Victoria, BC | 29,5 |
Kelowna, BC | 29,0 |
Yellowknife, NT | 27,0 |
Vancouver, BC | 26,6 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,95 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : * La concentration de 2017 a été utilisée à titre d’information seulement, aucune concentration des années les plus récentes n’est disponible. L’indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque zone urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct .
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
Les concentrations moyennes annuelles d’O3 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux variations des émissions locales des précurseurs d’O3 (principalement les NOX et les COV), aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation d’O3, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis.
Concentrations moyennes d’ozone troposphérique aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations moyennes d’O3 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations moyennes d’O3 ont été enregistrées dans 216 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations:
- 1 station située à Terre-Neuve-et-Labrador affichait une concentration supérieure à 40 ppb, avec 44 ppb;
- 6 stations affichaient des concentrations inférieures à 25 ppb. toutes situées en Colombie-Britannique.
Concentrations moyennes d’O3 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations moyennes d'ozone en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration d'ozone mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 25 parties par milliard, 25 à moins de 30 parties par milliard, 30 à moins de 35 parties par milliard, 35 à 40 parties par milliard et plus de 40 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Concentrations moyennes de pointe d’ozone troposphérique à l’échelle nationaleNote de bas de page
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020 :
- une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes nationales de pointe d’O3;
- de façon générale, ces concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 62 ppb depuis 2008 avec, cependant, plusieurs dépassements enregistrés dans certaines stations de surveillance durant cette période, particulièrement dans la région du sud de l'Ontario.
Concentrations moyennes de pointe d’O3 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 61,6 |
2007 | 64,4 |
2008 | 60,0 |
2009 | 57,6 |
2010 | 59,5 |
2011 | 57,3 |
2012 | 60,7 |
2013 | 56,6 |
2014 | 54,4 |
2015 | 58,7 |
2016 | 56,8 |
2017 | 57,3 |
2018 | 59,4 |
2019 | 53,6 |
2020 | 54,1 |
Norme de 2020 | 62 |
Tendance annuelle | -0,48 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de pointe d’O3 est basé sur la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures enregistrées à 163 stations à travers le Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
En 2020, la concentration moyenne de pointe d’O3 à l’échelle nationale était de 54,1 ppb, 0,9 % supérieure à celle de 2019. De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de 0,5 ppb par année a été détectée. La concentration moyenne nationale a diminué de 12,2 % (7,5 ppb) entre 2006 et 2020. La réduction des émissions canadiennes et américaines de gaz précurseurs d’O3 au niveau du sol (oxydes d’azote et composés organiques volatils) est un facteur important de cette tendance générale à la baisse.
Concentrations moyennes de pointe d’ozone troposphérique à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020 :
- des tendances à la baisse ont été détectées pour les concentrations moyennes régionales de pointe d’O3 dans les régions du Canada atlantique, du sud du Québec et du sud de l’Ontario;
- aucune tendance n’a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario et pour la Colombie-Britannique.
- Depuis 2006 :
- les concentrations des régions du sud du Québec et du sud de l’Ontario ont enregistré des dépassements la norme 2020 de 62 ppb. Dans la région du sud de l’Ontario, les concentrations étaient constamment au-dessus de la norme, excepté en 2019.
- dans les autres régions, les concentrations sont restées inférieures à la norme, avec des dépassements enregistrés dans certaines stations de surveillance.
Concentrations moyennes de pointe d’O3 à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 56,4 | 61,2 | 73,9 | 58,1 | 52,7 |
2007 | 55,7 | 67,2 | 80,3 | 56,7 | 50,0 |
2008 | 53,4 | 58,7 | 71,7 | 57,8 | 51,8 |
2009 | 53,8 | 55,3 | 66,5 | 57,2 | 51,1 |
2010 | 51,3 | 60,4 | 70,6 | 57,5 | 49,8 |
2011 | 50,6 | 55,1 | 67,0 | 60,1 | 47,3 |
2012 | 51,5 | 60,9 | 75,7 | 55,5 | 50,2 |
2013 | 50,8 | 57,2 | 64,8 | 56,8 | 47,3 |
2014 | 48,8 | 53,5 | 62,7 | 53,4 | 48,6 |
2015 | 52,0 | 59,4 | 66,0 | 59,7 | 50,8 |
2016 | 48,5 | 57,3 | 67,6 | 59,0 | 44,7 |
2017 | 54,8 | 56,0 | 64,0 | 55,4 | 53,5 |
2018 | 52,4 | 58,0 | 66,5 | 61,0 | 54,6 |
2019 | 49,3 | 52,0 | 58,6 | 58,7 | 46,4 |
2020 | 48,3 | 55,6 | 63,3 | 51,2 | 47,2 |
Norme de 2020 | 62 | 62 | 62 | 62 | 62 |
Tendance annuelle | -0,47 | -0,44 | -0,87 | Aucune tendance | Aucune tendance |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne de pointe d’O3 à l’échelle régionale est basé sur la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures relevées à 18 stations dans la région du Canada atlantique, 40 stations dans la région du sud du Québec, 41 stations dans la région du sud de l’Ontario, 32 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, et 30 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
En 2020, la région du sud de l’Ontario a affiché la concentration régionale moyenne de pointe d’O3 la plus élevée, soit 63,3 ppb. La Colombie-Britannique a enregistré la plus faible concentration avec 47,2 ppb.
Entre 2019 et 2020, la région des Prairies et le nord de l’Ontario a enregistré la plus faible réduction de la concentration régionale moyenne de pointe, de l’ordre de 12,7 % (7,4 ppb). Cette diminution est probablement due en partie à la réduction du nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien et moins d’épisode de smog d’été en 2020. La région du Canada atlantique a enregistré une légère baisse de 2,1 % (1,0 ppb). En revanche, les régions du sud de l’Ontario, du sud du Québec et de la Colombie-Britannique ont affiché des hausses des concentrations respectives de 8,0 % (4,7ppb), de 7,0 % (3,6 ppb) et 1,6 % (0,7 ppb).
De 2006 à 2020 :
- une tendance à la baisse de 0,9 ppb par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
- une tendance à la baisse de 0,5 ppb par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
- une tendance à la baisse de 0,4 ppb par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
- aucune tendance n’a été détectée en Colombie-Britannique, ni pour la réigon des Prairies et le nord de l’Ontario.
Concentrations moyennes de pointe d’ozone troposphérique dans les régions urbaines
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- Windsor, ON et Oshawa, ON affichaient les concentrations moyennes de pointe d’O3 les plus élevées;
- Yellowknife, NT affichait la concentration les plus faible.
Concentrations moyennes de pointe d’O3, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (parties par milliard) |
---|---|
Windsor, ON | 66,9 |
Oshawa, ON | 66,8 |
Hamilton, ON | 65,7 |
Toronto, ON | 64,5 |
St. Catharines - Niagara Falls, ON | 64,3 |
London, ON | 62,8 |
Kitchener, ON | 61,6 |
Gatineau, QC | 57,8 |
Montréal, QC | 56,6 |
Ottawa, ON | 55,1 |
Québec, QC | 54,3 |
Edmonton, AB | 52,9 |
Whitehorse, YT | 52,1 |
Calgary, AB | 51,9 |
Winnipeg, MB* | 51,1 |
Regina, SK | 50,6 |
Halifax, NS | 48,7 |
Saskatoon, SK | 47,6 |
Vancouver, BC | 47,1 |
Victoria, BC | 46,2 |
Kelowna, BC | 45,3 |
Fredericton, NB | 45,1 |
Charlottetown, PE | 44,4 |
St. John's, NL | 44,0 |
Yellowknife, NT | 41,8 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,95 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : * La concentration de 2017 a été utilisée à titre d’information seulement, aucune concentration des années les plus récentes n’est disponible. L’indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque zone urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.
Les concentrations moyenne de pointe d’O3 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux variations des émissions locales des précurseurs d’O3 (principalement les NOX et les COV), aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation d’O3, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis.
Concentrations de pointe d'ozone troposphérique aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations de pointe d'O3 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations de pointe d’O3 ont été enregistrées à 216 stations de surveillance au Canada.
- 33 stations affichaient des concentrations supérieures à 62 ppb. Parmi ces stations, 30 sont situées en Ontario, 2 au Québec et 1 station à Terre-Neuve-et-Labrador.
- 21 stations affichaient des concentrations inférieures à 45 ppb. Parmi ces stations, 11 sont situées en Colombie-Britannique, 5 à Terre-Neuve-et-Labrador, 2 dans les territoires du Nord et 1 station à l’Île-du-Prince-Édouard, en Alberta et au Nunavut.
Concentrations de pointe d’O3 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations de pointe d'ozone en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration d'ozone mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 45 parties par milliard, 45 à moins de 50 parties par milliard, 50 à moins de 55 parties par milliard, 55 à 62 parties par milliard et plus de 62 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Dioxyde d'azote
Dioxyde d'azote
Le dioxyde d’azote (NO2) appartient au groupe de substances appelées oxydes d’azote (NOX). Ces derniers sont rejetés dans l’atmosphère suite à une combustion à haute température, comme dans les moteurs de voitures, les centrales électriques et les procédés industriels. Les principales sources d’oxydes d’azote au Canada sont l’industrie pétrolière et gazière, le transport, l’industrie, ainsi que l’équipement mobile. La majorité des NOX rejetés dans l’air est constituée de monoxyde d’azote (NO), une fois dans l’atmosphère, le NO réagit avec les composés organiques volatils et l’ozone pour former du NO2. L’exposition au NO2 peut avoir des effets nocifs sur la santé; il peut irriter les poumons, affaiblir la fonction pulmonaire et augmenter la sensibilité aux allergènes chez les personnes atteintes d’asthme. L’exposition à long terme peut provoquer des allergies et développer de l’asthme.Note de bas de page 5 Le NO2 a également des effets négatifs sur l’environnement. Il contribue à la formation d’O3 et de P2,5 et a d’importantes répercussions sur les dépôts acides (pluies acides) et sur l’eutrophisation des écosystèmes aquatiques.
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
Entre 2006 et 2020 :
- une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes nationales de NO2;
- les concentrations moyennes nationales sont restées inférieures à la norme de 2020 de 17,0 parties par milliard (ppb) durant cette période, toutefois, quelques stations de surveillance ont dépassé la norme.
Concentrations moyennes de NO2 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 10,7 |
2007 | 10,4 |
2008 | 9,8 |
2009 | 9,6 |
2010 | 9,0 |
2011 | 8,7 |
2012 | 8,1 |
2013 | 8,1 |
2014 | 8,1 |
2015 | 7,7 |
2016 | 7,4 |
2017 | 7,5 |
2018 | 7,5 |
2019 | 7,3 |
2020 | 6,3 |
Norme de 2020 | 17,0 |
Tendance annuelle | -0,27 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de NO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires enregistrées à 118 stations à travers le Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne de NO2 à l’échelle nationale était de 6,3 ppb, soit 13,0 % (0,9 ppb) de moins qu’en 2019. De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de 0,3 ppb par année a été détectée. La concentration moyenne nationale a diminué de 41,0 % (4,3 ppb) entre 2006 et 2020. Cette tendance est principalement attribuable à 2 facteurs :
- une diminution des émissions des véhicules et des moteurs suite à l’adoption de nouvelles technologies, de carburants propres pour les véhicules et à l’introduction progressive par le gouvernement fédéral de règlements plus stricts en matière d’émissions;
- une diminution des émissions des centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles (p. ex., le charbon) grâce à l’amélioration des technologies de contrôle des émissions et à la fermeture de certaines centrales au charbon.
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020, des tendances à la baisse ont été détectées dans les 5 régions;
- Depuis 2006, les concentrations moyennes régionales de NO2 sont restées inférieures à la norme de 2020 de 17,0 ppb dans toutes les régions; toutefois, les concentrations à quelques stations de surveillance ont dépassé la norme.
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 3,3 | 12,4 | 13,1 | 8,5 | 12,5 |
2007 | 4,0 | 11,8 | 11,8 | 8,4 | 11,7 |
2008 | 5,2 | 12,0 | 11,4 | 7,7 | 11,5 |
2009 | 3,4 | 10,9 | 10,3 | 8,2 | 11,4 |
2010 | 4,1 | 10,1 | 9,8 | 8,2 | 9,9 |
2011 | 3,8 | 11,6 | 9,8 | 7,2 | 9,7 |
2012 | 3,2 | 9,6 | 8,7 | 6,9 | 10,1 |
2013 | 4,0 | 9,4 | 8,6 | 7,2 | 9,7 |
2014 | 3,6 | 8,5 | 8,9 | 7,2 | 9,7 |
2015 | 3,3 | 8,1 | 8,7 | 6,4 | 9,8 |
2016 | 2,8 | 8,1 | 8,1 | 6,4 | 9,0 |
2017 | 3,4 | 8,1 | 7,8 | 6,3 | 9,9 |
2018 | 2,8 | 8,2 | 7,4 | 7,1 | 9,3 |
2019 | 3,0 | 7,6 | 7,4 | 6,7 | 9,1 |
2020 | 2,7 | 6,7 | 6,2 | 6,0 | 7,9 |
Norme de 2020 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 | 17,0 |
Tendance annuelle | -0,09 | -0,39 | -0,39 | -0,16 | -0,23 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes à l’échelle régionale de NO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires relevées à 8 stations dans la région du Canada atlantique, 16 stations dans la région du sud du Québec, 30 stations dans la région du sud de l’Ontario, 34 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario et 28 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir plus de renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne régionale de NO2 la plus élevée, avec 7,9 ppb. La région du sud du Québec suit avec une concentration de 6,7 ppb. Les régions du sud de l’Ontario et des Prairies et du nord de l’Ontario ont affiché des concentrations de 6,2 ppb et de 6,0 ppb, respectivement. La région du Canada atlantique a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, avec 2,7 ppb.
Les 5 régions ont affiché en 2020 des concentrations inférieures à celles de 2019. La région du sud de l’Ontario a enregistré la plus forte réduction de concentration, avec une diminution de 16,6 % (1,2 ppb). La Colombie-Britannique et les régions du sud du Québec, des Prairies et du nord de l’Ontario ont enregistré des baisses respectives de 13,3 % (1,2 ppb), 12,1 % (0,9 ppb) et 10,6 % (0,7 ppb). La région du Canada atlantique a connu la plus faible réduction, avec 7,7 % (0,2 ppb).
De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de :
- 0,4 ppb par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario et du sud du Québec;
- 0,2 ppb par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario et la Colombie-Britannique;
- 0,1 ppb par année a été détectée pour la région du Canada atlantique.
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote dans les régions urbaines
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- Calgary, AB présentait la concentration moyenne de NO2 la plus élevée;
- St. John’s, NL présentait la concentration la plus faible.
Concentrations moyennes de NO2, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (parties par milliard) |
---|---|
Calgary, AB | 12,2 |
Edmonton, AB | 10,8 |
Vancouver, BC | 9,7 |
Toronto, ON | 9,5 |
Hamilton, ON | 8,6 |
Windsor, ON | 8,5 |
Winnipeg, MB | 8,0 |
Saskatoon, SK | 7,4 |
Regina, SK | 7,4 |
Montréal, QC | 7,4 |
Whitehorse, YT | 6,4 |
Ottawa, ON | 5,9 |
Québec, QC | 5,9 |
Kelowna, BC | 5,8 |
St. Catharines - Niagara Falls ON | 5,3 |
Victoria, BC | 5,1 |
Kitchener, ON | 4,9 |
Gatineau, QC | 4,5 |
London, ON | 4,5 |
Halifax, NS | 3,9 |
Oshawa, ON | 3,6 |
Fredericton, NB | 2,7 |
Yellowknife, NT | 2,1 |
Charlottetown, PE | 1,6 |
St. John's, NL | 1,1 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,64 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L'indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque zone urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Concentrations moyennes de dioxyde d'azote aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations moyennes de NO2 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations moyennes de NO2 ont été enregistrées à 186 stations de surveillance au Canada. Les concentrations moyennes de NO2 étaient plus faibles dans les régions de l’est et du nord du Canada.
- Aucune station n’a affiché des concentrations supérieures à 17,0 ppb;
- 61 stations affichaient des concentrations inférieures à 4,0 ppb; la majorité d’entre elles est située dans la région du Canada atlantique (22) et celle des Prairies et nord de l'Ontario (17).
Concentrations moyennes de NO2 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations moyennes de NO2 en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde d'azote mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 4 parties par milliard, 4 à moins de 8 parties par milliard, 8 à moins de 12 parties par milliard, 12 à 17 parties par milliard et plus de 17 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle nationaleNote de bas de page
Aperçu des résultats
Entre 2006 et 2020 :
- une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes de pointe de NO2;
- les concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 60 ppb durant toute cette période avec, cependant, très peu de dépassements dans certains sites.
Concentrations moyennes de pointe de NO2 à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 43,5 |
2007 | 43,3 |
2008 | 43,5 |
2009 | 42,7 |
2010 | 40,6 |
2011 | 40,0 |
2012 | 36,8 |
2013 | 38,2 |
2014 | 39,6 |
2015 | 37,8 |
2016 | 35,9 |
2017 | 36,2 |
2018 | 37,5 |
2019 | 37,4 |
2020 | 33,9 |
Norme de 2020 | 60 |
Tendance annuelle | -0,64 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de pointe de NO2 est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure enregistrées à 118 stations à travers le Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne de pointe de NO2 à l’échelle nationale était de 33,9 ppb, soit 9,3 % de moins qu’en 2019.
De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de 0,6 ppb par année a été détectée. Les concentrations nationales ont diminué de 22,1 % (9,6 ppb). Cette tendance est principalement attribuable à 2 facteurs :
- une diminution des émissions des véhicules et des moteurs suite à l’adoption de nouvelles technologies, de carburants propres pour les véhicules et à l’introduction progressive par le gouvernement fédéral de règlements plus stricts en matière d’émissions;
- une diminution des émissions des centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles (p. ex., le charbon) grâce à l’amélioration des technologies de contrôle des émissions et à la fermeture de certaines centrales au charbon.
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020, des tendances à la baisse ont été détectées dans les 5 régions.
- Depuis 2006, les concentrations moyennes régionales de pointe de NO2 sont restées inférieures à la norme de 2020 de 60 ppb dans toutes les régions, à l'exception de quelques dépassements enregistrés à certaines stations, particulièrement dans les régions du sud de l'Ontario et des Prairies et du nord de l'Ontario.
Concentrations de pointe de NO2 à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) sur 1 heure de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 35,2 | 46,4 | 51,2 | 41,1 | 41,2 |
2007 | 31,0 | 49,3 | 47,6 | 42,4 | 38,9 |
2008 | 34,5 | 54,3 | 48,3 | 40,7 | 39,7 |
2009 | 31,8 | 49,3 | 46,6 | 41,5 | 40,0 |
2010 | 33,2 | 44,5 | 44,1 | 41,4 | 35,6 |
2011 | 30,7 | 49,5 | 44,5 | 39,4 | 34,6 |
2012 | 26,3 | 41,2 | 38,5 | 37,1 | 36,1 |
2013 | 29,9 | 42,2 | 40,8 | 40,2 | 34,2 |
2014 | 30,2 | 41,9 | 45,4 | 38,8 | 36,1 |
2015 | 29,9 | 43,1 | 43,9 | 35,2 | 34,8 |
2016 | 24,5 | 40,7 | 39,4 | 35,1 | 34,1 |
2017 | 24,6 | 41,0 | 37,0 | 34,6 | 38,2 |
2018 | 27,8 | 41,7 | 39,0 | 37,9 | 36,5 |
2019 | 25,4 | 41,1 | 41,0 | 37,2 | 36,0 |
2020 | 26,8 | 38,9 | 34,7 | 35,2 | 31,6 |
Norme de 2020 | 60 | 60 | 60 | 60 | 60 |
Tendance annuelle | -0,63 | -0,63 | -0,94 | -0,46 | -0,40 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne de pointe de NO2 à l’échelle régionale est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure relevées à 8 stations dans la région du Canada atlantique, 16 stations dans la région du sud du Québec, 30 stations dans la région du sud de l’Ontario, 34 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, et 28 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la région du sud du Québec a enregistré la concentration régionale moyenne de pointe de NO2 la plus élevée, de l’ordre de 38,9 ppb. La région des Prairies et du nord de l’Ontario suit avec une concentration de 35,2 ppb. La région du sud de l’Ontario et la Colombie-Britannique ont affiché des concentrations de 34,7 ppb et 31,6 ppb, respectivement. La région du Canada atlantique a enregistré la concentration la plus faible, de l’ordre de 26,8 ppb.
À l’exception de la région du Canada atlantique, toutes les autres régions ont enregistré des concentrations plus faibles en 2020 qu’en 2019. Le sud de l’Ontario a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 15,3 % (6,3 ppb), suivi par la Colombie-Britannique avec 12,4 % (4,4 ppb). Les régions du sud du Québec et des Prairies et du nord de l’Ontario ont affiché des niveaux de diminution presque similaires, de l’ordre de 5,4 % (2,2 ppb and 2,0 ppb respectivement). En revanche, la région du Canada atlantique a affiché une augmentation de sa concentration moyenne de l’ordre de 5,5 % (1,4 ppb) durant la même période.
De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de :
- 0,9 ppb par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
- 0,6 ppb par année a été détectée pour les régions du sud du Québec et du Canada atlantique;
- 0,5 ppb par année a été détectée pour la région Prairies et du nord de l’Ontario;
- 0,4 ppb par année a été détectée pour la Colombie-Britannique.
Concentrations moyennes de pointe de NO2, certaines régions urbaines canaidennes, 2020
Aperçu des résultats
En 2020, parmi les régions urbaines sélectionnées :
- Calgary, AB affichait la concentration moyenne de pointe de NO2 la plus élevée;
- St. John’s, NL et Oshawa, ON affichaient les concentrations les plus faibles.
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2020
Tableaux de données pour la description longue
Région urbaine | 2020 (parties par milliard) |
---|---|
Calgary, AB | 56,3 |
Edmonton, AB | 49,9 |
Toronto, ON | 42,7 |
Regina, SK | 42,3 |
Montréal, QC | 41,2 |
Whitehorse, YT | 41,1 |
Saskatoon, SK | 41,1 |
Ottawa, ON | 39,5 |
Hamilton, ON | 38,3 |
Windsor, ON | 37,6 |
Québec, QC | 37,3 |
Vancouver, BC | 34,8 |
Gatineau, QC | 34,3 |
Fredericton, NB | 33,1 |
Winnipeg, MB | 32,0 |
St. Catharines - Niagara Falls, ON | 31,9 |
Kitchener, ON | 31,8 |
Victoria, BC | 27,9 |
Kelowna, BC | 27,1 |
Halifax, NS | 27,0 |
Yellowknife, NT | 26,1 |
Charlottetown, PE | 25,6 |
London, ON | 23,9 |
Oshawa, ON | 20,9 |
St. John's, NL | 20,9 |
Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 1,57 ko)
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur ne porte que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Toutes les concentrations disponibles depuis 2006 pour chaque région urbaine sont présentées dans un tableau de données distinct.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Les régions urbaines situées à proximité de sources importantes de NO2, comme les grands réseaux routiers et les autoroutes, peuvent expliquer les écarts importants de concentrations enregistrés entre les villes.
Concentrations de pointe dioxyde d'azote aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations de pointe de NO2 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations de pointe de NO2 ont été enregistrées à 186 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations :
- 1 station en Alberta a enregistré une concentration supérieure à 60,0 ppb (65,0 ppb);
- 72 stations affichaient des concentrations inférieures à 30,0 ppb, quatre parmi elles avaient des concentrations inférieures à 10,0 pb. ces dernières sont situées à l’Île-du-Prince-Édouard (2 stations), en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.
Concentrations de pointe de NO2 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations de pointe de NO2 en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde d'azote mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 30 parties par milliard, 30 à moins de 40 parties par milliard, 40 à moins de 50 parties par milliard, 50 à 60 parties par milliard et plus de 60 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Dioxyde de soufre
Dioxyde de soufre
Le dioxyde de soufre (SO2) est émis lorsqu’un combustible, ou une matière première contenant du soufre, est brûlé ou utilisé dans des procédés industriels comme la fusion de minerais métalliques. Les principales sources d’émissions de dioxyde de soufre au Canada sont l’industrie pétrolière et gazière, la consommation de combustible fossiles pour la production et les procédés d’électricité dans l’industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux. Les émissions de SO2 contribuent à la formation des pluies acides et sont un précurseur important des particules fines. L’exposition à fortes concentrations de SO2 peut avoir des effets nocifs sur les systèmes respiratoires humain et animaux. Elle peut irriter les poumons, diminuer les fonctions pulmonaires et accroître la susceptibilité aux allergènes chez les personnes atteintes d’asthme. Le SO2 peut également endommager la végétation et contribue à la détérioration des matériaux comme la peinture et le béton.
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020 :
- une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes nationnales de SO2;
- les concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 5,0 parties par milliard (ppb) durant toute cette période avec, cependant, quelques dépassements enregistrés dans certaines stations de surveillance.
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableaux de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 1,9 |
2007 | 1,8 |
2008 | 1,7 |
2009 | 1,5 |
2010 | 1,2 |
2011 | 1,2 |
2012 | 1,2 |
2013 | 1,1 |
2014 | 1,0 |
2015 | 0,9 |
2016 | 0,8 |
2017 | 0,8 |
2018 | 0,7 |
2019 | 0,7 |
2020 | 0,7 |
Norme de 2020 | 5,0 |
Tendance annuelle | -0,08 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires enregistrées à 84 stations à travers le Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne nationale de SO2 était de 0,7 ppb, soit 2,0 % de moins qu’en 2019. De 2006 à 2020, une tendance à la baisse d’environ 0,1 ppb par année a été détectée. Les concentrations nationales ont diminué de 61,7 % (1,2 ppb) entre 2006 à 2020. Cette tendance est principalement attribuable à la réduction des émissions d’oxydes de soufre (SOX) au Canada, qui découle des mises à niveau technologiques et des fermetures de fonderies de métaux non ferreux (y compris les alumineries) et d’installations de pâtes et papiers, de l’élimination progressive de la production de l’électricité à partir du charbon, de l’amélioration des technologies de contrôle des émissions dans le secteur pétrolier et gazier et de la mise en œuvre de la réglementation fédérale relative à la teneur en soufre des carburants.
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020, une tendance à la baisse a été détectée dans les 6 régions;
- Depuis 2006, les concentrations moyennes régionales de SO2 sont restées inférieures à la norme de 2020 de 5,0 ppb dans toutes les régions, toutefois, des concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé la norme à l’exception de celles de la région des territoires du Nord.
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableaux de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
Concentration moyenne des territoires du Nord (parties par milliard) |
---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 1,8 | 3,3 | 3,7 | 1,1 | 1,9 | 0,5 |
2007 | 2,3 | 2,5 | 3,5 | 1,2 | 1,6 | 0,4 |
2008 | 1,3 | 2,6 | 3,1 | 1,0 | 1,8 | 0,6 |
2009 | 1,1 | 1,9 | 2,3 | 0,9 | 1,8 | 0,6 |
2010 | 0,7 | 1,7 | 2,1 | 0,7 | 1,6 | 0,6 |
2011 | 0,8 | 1,4 | 2,9 | 0,6 | 1,4 | 0,5 |
2012 | 1,3 | 1,8 | 2,2 | 0,5 | 1,5 | 0,7 |
2013 | 1,0 | 1,7 | 2,2 | 0,6 | 1,3 | 0,4 |
2014 | 0,9 | 1,5 | 2,2 | 0,5 | 1,1 | 0,3 |
2015 | 0,6 | 1,3 | 1,9 | 0,5 | 1,0 | 0,3 |
2016 | 0,6 | 1,3 | 1,2 | 0,5 | 1,0 | 0,2 |
2017 | 0,5 | 1,2 | 1,3 | 0,5 | 0,9 | 0,2 |
2018 | 0,8 | 1,1 | 1,4 | 0,5 | 0,6 | 0,3 |
2019 | 0,7 | 1,2 | 1,4 | 0,5 | 0,7 | 0,2 |
2020 | 0,8 | 1,1 | 1,2 | 0,6 | 0,6 | 0,4 |
Norme de 2020 | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 | 5,0 |
Tendance annuelle | -0,07 | -0,11 | -0,17 | -0,04 | -0,10 | -0,03 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne à l’échelle régionale de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires relevées à 6 stations dans la région du Canada atlantique, 9 stations dans la région du sud du Québec, 10 stations dans la région du sud de l’Ontario, 32 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, 24 stations de surveillance en Colombie-Britannique et 3 stations la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, les régions du sud de l’Ontario et du sud du Québec ont enregistré les concentrations moyennes régionales de SO2 les plus élevées, avec 1,2 ppb et 1,1 ppb respectivement. La région du Canada atlantique a suivi avec une concentration de 0,8 ppb. La région des Prairies et du nord de l’Ontario et la Colombie-Britannique ont enregistré une concentration de 0,6 ppb pour chacune d’elle. La région des territoires du Nord a affiché la plus faible concentration régionale, avec 0,4 ppb.
Les régions des territoires du Nord, des Prairies et du nord de l’Ontario ainsi que du Canada atlantique ont enregistré des concentrations plus élevées en 2020 qu’en 2019 avec des hausses respectives de 120,0 % (0,2 ppb), 21,4 % (0,1 ppb) et 7,0 % (0,1 ppb), alors que les autres régions ont enregistré une baisse de leurs concentrations de 2019 à 2020. La Colombie-Britannique a affiché la plus importante baisse, de l’ordre de 17,4 % (0,1 ppb), les régions du sud de l’Ontario et du sud du Québec ont rapporté des réduction de 15,0 % (0,2 ppb) et 6,3 % (0,1 ppb), respectivement.
De 2006 à 2020, des tendances à la baisse ont été détectées :
- 0,2 ppb par année a été détectée pour le sud de l’Ontario;
- 0,1 ppb par année a été détectée pour la Colombie-Britannique et la région du sud du Québec;
- 0,07 ppb par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
- 0,04 ppb par année a été détectée aussi bien pour la région des Prairies et du nord de l'Ontari que celle des territoires du Nord.
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations de SO2 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations moyennes de SO2 ont été enregistrées dans 123 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations :
- 2 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 5,0 ppb; celle située au Québec a affiché 5,4 ppb et celle en Colombie-Britannique a affiché 5,9 ppb;
- 74 stations ont enregistré des concentrations inférieures à 0,5 ppb, la majorité d'entre elles est située en Alberta (22) et en Colombie-Britannique (21).
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations moyennes de dioxyde de soufre en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde de soufre mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 0,5 partie par milliard, 0,5 à moins de 1 partie par milliard, 1 à moins de 2 parties par milliard, 2 à 5 parties par milliard et plus de 5 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020
- une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes nationales de pointe de SO2;
- ces concentrations sont restées inférieures à la norme de 2020 de 70 ppb, toutefois, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé la norme.
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure (parties par milliard) |
---|---|
2006 | 50,2 |
2007 | 44,8 |
2008 | 44,7 |
2009 | 41,3 |
2010 | 41,7 |
2011 | 28,2 |
2012 | 30,6 |
2013 | 30,0 |
2014 | 25,8 |
2015 | 23,6 |
2016 | 24,4 |
2017 | 24,0 |
2018 | 22,2 |
2019 | 20,1 |
2020 | 21,1 |
Norme de 2020 | 70 |
Tendance annuelle | -2,1 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de pointe de SO2 est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure enregistrées à 84 stations de surveillance partout au Canada. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la concentration moyenne de pointe de SO2 à l’échelle nationale était de 21,1 ppb, soit 4,9 % de plus qu’en 2019. De 2006 à 2020, une tendance à la baisse de 2,1 ppb par année a été détectée. Les concentrations moyennes nationales ont diminué de 58,0 % (29,1 ppb) entre 2006 et 2020. Cette tendance est principalement attribuable à la réduction des émissions d’oxydes de soufre (SOX) au Canada et aux États-Unis, qui découle des mises à niveau technologiques et des fermetures de fonderies de métaux non ferreux, de l’élimination progressive de l’électricité produite à partir de charbon, de l’amélioration des technologies de contrôle des émissions dans le secteur pétrolier et gazier et de la mise en œuvre de la réglementation fédérale relative à la teneur en soufre des carburants. .
Concentrations moyennes de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2020, des tendances à la baisse ont été détectées dans les 6 régions;
- Depuis 2007, les concentrations moyennes régionales de pointe de SO2 sont restées inférieures à la norme de 2020 de 70 ppb dans toutes les régions;
- Les concentrations ont dépassé la norme à quelques stations dans toutes les régions à l’exception des territoires du Nord.
Concentrations moyennes de pointe de SO2 à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure du Canada atlantique (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure du sud du Québec (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure du sud de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure de la Colombie-Britannique (parties par milliard) |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) sur 1 heure des territoires du Nord (parties par milliard) |
---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 69,7 | 76,4 | 76,9 | 43,8 | 41,6 | 2,3 |
2007 | 56,5 | 57,5 | 63,3 | 49,2 | 29,9 | 2,0 |
2008 | 36,8 | 53,1 | 62,0 | 45,1 | 39,7 | 2,7 |
2009 | 56,2 | 52,9 | 48,9 | 38,7 | 39,3 | 2,7 |
2010 | 35,7 | 73,3 | 49,7 | 39,4 | 33,9 | 3,0 |
2011 | 20,5 | 39,2 | 50,6 | 18,3 | 30,9 | 2,0 |
2012 | 28,4 | 46,9 | 50,2 | 19,3 | 32,2 | 2,8 |
2013 | 30,5 | 40,8 | 53,4 | 21,4 | 30,3 | 2,0; |
2014 | 32,2 | 37,2 | 54,5 | 17,3 | 20,5 | 1,8 |
2015 | 22,8 | 34,2 | 46,9 | 17,0 | 21,6 | 1,7 |
2016 | 20,8 | 35,7 | 40,5 | 22,5 | 20,0 | 1,3 |
2017 | 15,3 | 28,3 | 35,7 | 22,6 | 23,8 | 1,3 |
2018 | 27,7 | 30,2 | 36,8 | 18,8 | 19,0 | 1,1 |
2019 | 18,6 | 32,7 | 34,5 | 17,5 | 15,7 | 0,8 |
2020 | 22,0 | 32,5 | 29,5 | 20,9 | 16,1 | 1,0 |
Norme de 2020 | 70 | 70 | 70 | 70 | 70 | 70 |
Tendance annuelle | -2,61 | -2,51 | -2,50 | -2,02 | -1,87 | -0,14 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’indicateur sur la concentration moyenne de pointe de SO2 à l’échelle régionale est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure relevées à 6 stations dans la région du le Canada atlantique, 9 stations dans la région du sud du Québec, 10 stations dans la région du sud de l’Ontario, 32 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario, 24 stations en Colombie-Britannique et 3 stations dans la région des territoires du Nord. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement. Pour obtenir plus de renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2020, la région du sud du Québec a enregistré la concentration moyenne régionale de pointe de SO2 la plus élevée, avec 32,5 ppb. Les régions du sud de l’Ontario, du Canada atlantique, des Prairies et du nord de l’Ontario ainsi que la Colombie-Britannique suivent avec des concentrations de 29,4 ppb, 22,0 ppb, 20,9 ppb et 16,1 ppb, respectivement. La région des territoires du Nord a enregistré la plus faible concentration, de l’ordre de 1,0 ppb.
Entre 2019 et 2020, les régions des Prairies et du nord de l’Ontario, du Canada atlantique et des territoires du Nord ont enregistré la plus forte augmentation des concentrations moyennes de pointe, avec, respectivement, 19,1 % (3,3 ppb), 18,6% (3,5 ppb) et 16,0 % (0,1 ppb). Dans une moindre mesure, les concentrations enregistrées en Colombie-Britannique ont augmenté de 2,7% (0,4 ppb). En revanche, les régions du sud du Québec et du sud de l’Ontario ont enregistré des réductions des concentrations de l’ordre de 14,7% (5,1 ppb) et 0,6% (0,2 ppb) repectivement.
De 2006 à 2020, des tendances à la baisse ont été détectées :
- 2,6 ppb par année pour la région du Canada atlantique;
- 2,5 ppb par année pour les régions du sud de l’Ontario et sud du Québec;
- 2,0 ppb par année pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
- 1,9 ppb par année pour la Colombie-Britannique;
- 0,1 ppb par année pour la région des territoires du Nord.
Concentrations de pointe de dioxyde de soufre aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte permet aux utilisateurs d’explorer les concentrations de pointe de SO2 à des stations de surveillance en particulier.
En 2020, les concentrations de pointe de SO2 ont été enregistrées à 123 stations de surveillance au Canada.
- 8 stations ont rapporté des concentrations supérieures à 70 ppb, allant de 72,6 ppb à 206,8 ppb. Parmi elles, 1 station est située au Nouveau-Brunswick, en Saskatchewan, en Colombie-Britannique et en Ontario, 2 stations situées au Québec et en Alberta.
- 41 stations ont affiché des concentrations inférieures à 5 ppb; 33 d’entre elles sont situées au nord et à l’ouest du Canada : Colombie-Britannique (18), Alberta (7), Saskatchewan (4) et territoires du Nord (4) .
Concentrations de pointe de SO2 par station de surveillance, Canada, 2020
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations de pointe de dioxyde de soufre en 2020 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde de soufre mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 5 parties par milliard, 5 à moins de 15 parties par milliard, 15 à moins de 40 parties par milliard, 40 à 70 parties par milliard et plus de 70 parties par milliard.
Explorer les données avec la carte interactive
Comment cet indicateur est calculé
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Composés organiques volatils
Composés organiques volatilsNote de bas de page 2
Les composés organiques volatils (COV) sont des gaz et des vapeurs contenant du carbone que l’on trouve dans de nombreux produits courants tels que l’essence et les solvants. Ils sont rejetés par l’industrie pétrolière et gazière, l’utilisation de solvants et le transport. L’exposition à certains COV peut provoquer le cancer et d’autres problèmes de santé graves. Cependant, l’exposition à court terme à des niveaux élevés de certains COV peut entraîner de la fatigue, des nausées, des vertiges, des maux de tête, des problèmes respiratoires et une irritation des yeux, du nez et de la gorge. Les COV contribuent à la formation de particules fines (P2,5) et d’ozone (O3), qui sont les principaux composants du smog.
Les indicateurs nationaux et régionaux des COV présentés dans ce rapport couvrent la période allant de 2006 à 2019 uniquement du fait qu’aucune station ne répondait aux critères d’exhaustivité des données pour 2020.
Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle nationale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2019, une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes de COV à l’échelle nationale.
Concentrations moyennes de COV à l'échelle nationale, Canada, 2006 à 2020
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne (parties par milliard carbone) |
---|---|
2006 | 106,9 |
2007 | 101,8 |
2008 | 101,5 |
2009 | 103,0 |
2010 | 89,6 |
2011 | 87,6 |
2012 | 74,2 |
2013 | 75,1 |
2014 | 76,0 |
2015 | 75,8 |
2016 | 63,8 |
2017 | 72,5 |
2018 | 63,5 |
2019 | 65,5 |
Tendance annuelle | -3,48 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’échantillonnage des COV en 2020 était limité et aucune station n’a répondu aux critères d’exhaustivité des données pour cette année. Par conséquent, aucune concentration de COV n’est déclarée pour 2020 dans cet indicateur. L’indicateur sur les concentrations moyennes de COV à l’échelle nationale est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes intégrées dans le temps (24 heures pour les stations urbaines et 4 heures pour les stations rurales) relevées à 30 stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2019, la concentration moyenne de COV à l’échelle nationale était de 65,5 parties par milliard de carbone (ppbC), soit 3,0 % (1,9 ppbC) de plus qu’en 2018. De 2006 à 2019, une tendance à la baisse de 3,5 ppbC par année a été détectée. Au cours de cette période, les concentrations nationales ont diminué de 39,0 % (41,5 ppbC). Cela correspond à la réduction des émissions de COV des voitures et des camions, qui est attribuable à l’introduction de nouvelles technologies, de l’utilisation de carburants plus propres et de l’application de normes d’émissions plus strictes, ainsi qu’à des mesures de réduction liées à la production et à l’utilisation de peintures, de solvants et de nettoyants.
Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle régionale
Aperçu des résultats
- De 2006 à 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans les 5 régions.
Concentrations moyennes de COV à l’échelle régionale, Canada, 2006 à 2019
Tableau de données pour la description longue
Année | Concentration moyenne du Canada atlantique (parties par milliard carbone) |
Concentration moyenne du sud du Québec (parties par milliard carbone) |
Concentration moyenne du sud de l'Ontario (parties par milliard carbone) |
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario (parties par milliard carbone) |
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique (parties par milliard carbone) |
---|---|---|---|---|---|
2006 | 153,7 | 91,5 | 53,1 | 134,2 | 154,6 |
2007 | 69,4 | 91,9 | 50,6 | 117,5 | 190,1 |
2008 | 131,1 | 71,9 | 39,1 | 145,4 | 147,5 |
2009 | 127,6 | 59,6 | 36,7 | 117,2 | 195,4 |
2010 | 99,9 | 64,0 | 37,1 | 106,8 | 172,8 |
2011 | 85,8 | 54,0 | 22,3 | 106,7 | 128,4 |
2012 | 117,7 | 50,8 | 37,6 | 105,2 | 97,6 |
2013 | 100,1 | 47,1 | 36,9 | 114,5 | 117,8 |
2014 | 103,0 | 47,5 | 37,1 | 107,4 | 118,5 |
2015 | 97,8 | 49,7 | 44,4 | 101,4 | 113,3 |
2016 | 79,4 | 44,2 | 35,8 | 93,7 | 90,4 |
2017 | 121,8 | 44,4 | 30,6 | 89,3 | 125,3 |
2018 | 57,7 | 43,5 | 30,1 | 99,9 | 108,2 |
2019 | 94,1 | 35,9 | 27,3 | 96,3 | 102,4 |
Tendance annuelle | -3,42 | -3,14 | -1,09 | -2,81 | -5,27 |
Comment cet indicateur est calculé
Remarque : L’échantillonnage des COV en 2020 était limité et aucune station n’a répondu aux critères d’exhaustivité des données pour cette année. Par conséquent, aucune concentration de COV n’est déclarée pour 2020 dans cet indicateur. L’indicateur sur les concentrations moyennes de COV est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes intégrées dans le temps (24 heures pour les stations urbaines et 4 heures pour les stations rurales) relevées à 4 stations dans la région du Canada atlantique, 6 stations dans la région du sud du Québec, 9 stations dans la région du sud de l’Ontario, 5 stations dans la région des Prairies et le nord de l’Ontario et 6 stations en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Sources de données et méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
En 2019, la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne à l’échelle régionale de COV la plus élevée, avec 102,4 ppbC. La région des Prairies et le nord de l’Ontario ainsi que celle du Canada atlantique ont suivi avec des concentrations de 96,3 ppbC et 94,1 ppbC, respectivement. La région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, soit 27,3 ppbC.
À l’exception du Canada atlantique, toutes les régions ont enregistré des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, la région du sud du Québec a rapporté la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 17,3 % (7,5 ppbC). La région du sud de l’Ontario, la Colombie-Britannique et la région des Prairies et du nord de l’Ontario ont enregistré des diminutions de 9,0 % (2,7 ppbC), 5,3 % (5,7 ppbC) et 3,7 % (3,7 ppbC), respectivement, au cours de la même période. En revanche, la région du Canada atlantique a affiché une augmentation de 63,2 % (36,4 ppbC) des concentrations entre 2018 et 2019. Il est à noter que cette augmentation peut être expliquée par une faible concentration en 2018 résultant de l’absence de données d’une station de surveillance.
De 2006 à 2019, une tendance `à la baisse de :
- 5,3 ppbC par année a été détectée pour la Colombie-Britannique;
- 3,4 ppbC par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
- 3,1 ppbC par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
- 2,8 ppbC par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
- 1,1 ppbC par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario.
Concentrations de composés organiques volatils aux stations de surveillance
Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance réparties à travers le territoire canadien. Le programme des indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement fournit l'accès à cette information en ligne au moyen d'une carte interactive. Cette carte permet aux utilisateurs d'obtenir des détails sur les concentrations de COV à des stations de surveillance en particulier.
En 2019, les concentrations moyennes de COV ont été enregistrées à 37 stations de surveillance au Canada.
- 5 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 100,0 ppbC, allant de 112,3 ppbC à 301,8 ppbC. Parmi elles, 1 station située au Nouveau-Brunswick, au Québec et en Alberta et 2 stations situées en Colombie-Britannique.
- 4 stations affichaient des concentrations inférieures à 20,0 ppbC. Parmi celles-ci, 1 station située au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique et 2 stations en Ontario.
Concentrations moyennes de COV par station de surveillance, Canada, 2019
Description longue
La carte du Canada montre les concentrations moyennes de COV en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de composés organiques volatils mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 20 parties par milliard de carbone, 20 à moins de 40 parties par milliard de carbone, 40 à moins de 60 parties par milliard de carbone, 60 à 100 parties par milliard de carbone et plus de 100 parties par milliard de carbone.
Explorer les données avec la carte interactive
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2023) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
À propos des indicateurs
À propos des indicateurs
Ce que mesurent les indicateurs
Les indicateurs sur la qualité de l’air permettent de suivre les concentrations ambiantes de particules fines (P2,5), d’ozone troposphérique (O3), de dioxyde d’azote (NO2), de dioxyde de soufre (SO2), et de composés organiques volatils (COV) à l’échelle nationale, régionale et urbaine et aux stations de surveillance locales. Les indicateurs nationaux et régionaux sont présentés avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA, les normes) de 2020 correspondantes. La comparaison avec les normes est fournie à titre d’exemple seulement.
Pourquoi ces indicateurs sont importants
Les Canadiens sont exposés quotidiennement à différents polluants atmosphériques, qui peuvent avoir des effets indésirables sur la santé à court et à long termes. L’exposition à certains polluants, même à de faibles concentrations, est liée à l’augmentation des hospitalisations, des consultations au service des urgences et des décès prématurés. Le gouvernement du Canada estime que, chaque année, 42 décès prématurés pour 100 000 Canadiens peuvent être liés à la pollution atmosphérique, soit un total de 15 300 décès prématurés. Le coût économique total des impacts sur la santé attribuable à la pollution de l’air au Canada est estimé à 120 G$ par année (en valeur de 2016).Note de bas de page 5
L’O3 et les P2,5 sont les principaux composants du smog et 2 des polluants atmosphériques les plus répandus. L’exposition à l’O3 peut causer des irritations de la gorge, de la toux, de l’essoufflement ainsi que l’aggravation d’autres problèmes de santé préexistants comme l’asthme. Au fil du temps, cette exposition peut aussi causer l’asthme, une réduction de la fonction pulmonaire et d’autres troubles pulmonaires. L’exposition aux P2,5 peut entraîner l’apparition ou le développement d’effets respiratoires et cardiovasculaires indésirables, comme les crises d'asthme, les bronchites chroniques, les crises cardiaques ainsi que le développement du cancer du poumon.
L’exposition au SO2 et au NO2 peut irriter les poumons, diminuer les fonctions pulmonaires et aggraver les affections respiratoires, en particulier chez les personnes asthmatiques. L’exposition à long terme au NO2 peut contribuer aux allergies et à l’asthme.
Les effets néfastes de l’exposition aux COV sur la santé varient considérablement : ils peuvent être minimes, modérés (irritations des yeux, du nez et de la gorge, maux de tête, nausées, vertiges et aggravation des symptômes de l’asthme) ou plus graves (dommages au foie, aux reins et au système nerveux central). Certains des COV correspondent à la définition de toxique selon la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999). Sur le cours d’une vie, l’exposition à ces polluants peut augmenter le risque de développer le cancerNote de bas de page 7 et d’autres problèmes de santé.
Outre leurs effets directs sur la santé, les COV et le NO2 contribuent à la formation de l’O3 et des P2,5, et le NO2 a un impact important sur les dépôts acides (parfois appelés « pluies acides ») et l’eutrophisation. De même, le SO2 contribue grandement à la formation de dépôts acides. Les P2,5 peuvent endommager la végétation et les structures, et contribuent à la brume et à la réduction de la visibilité. L’O3 peut également avoir un impact sur la végétation en endommageant les feuilles, diminuer la productivité de certaines cultures et contribuer au déclin des forêts. Il peut aussi endommager les matériaux synthétiques et les textiles, provoquer des fissures dans le caoutchouc, accélérer la décoloration des colorants et accélérer la détérioration de certaines peintures et de certains revêtements.
L’amélioration de la qualité de l’air pourrait réduire les incidences de crise cardiaque, les visites à l’hôpital, les allergies et les crises d’asthme chez les enfants et évite les absences en classe et au travail. Un air plus pur peut également réduire les dommages causés aux cultures, aux forêts, aux eaux de surface et aux infrastructures comme les bâtiments et les ponts.Note de bas de page 8 Note de bas de page
Initiatives connexes
Ces indicateurs permettent de mesurer les progrès accomplis dans l’atteinte de l’objectif 11 de la Stratégie fédérale de développement durable de 2022 à 2026 : Améliorer l'accès au logement abordable, à l'air pur, aux transports, aux parcs et aux espaces verts, ainsi qu'au patrimoine culturel au Canada.
De plus, les indicateurs contribuent aux Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Les indicateurs sont liés à l’objectif 11 du Programme : Villes et communautés durables et à la cible 11.6 : « D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets».
Indicateurs connexes
L’indicateur sur l’exposition de la population aux polluants atmosphériques extérieurs permet de suivre la proportion de la population vivant dans des zones où les concentrations de polluants atmosphériques extérieurs sont inférieures ou égales aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiant de 2020.
Les indicateurs sur la comparaison à l’échelle internationale de la qualité de l’air en milieu urbain présentent et comparent la qualité de l’air dans certaines régions urbaines canadiennes de plus d’un million d’habitants à la qualité de l’air dans certaines régions urbaines internationales disposant de données comparables.
Les indicateurs sur les émissions de polluants atmosphériques permettent de suivre les émissions de source humaine de 6 grands polluants atmosphériques : oxydes de soufre (SOX), oxydes d’azote (NOX), composés organiques volatils (COV), monoxyde de carbone (CO) et particules fines (P2,5). Le carbone noir, qui est un composant des P2,5, est également rapporté. Pour chaque polluant atmosphérique, les données sont fournies à l’échelle nationale, provinciale et territoriale, et de l’installation et par source majeure.
L’indicateur sur les tendances air-santé présente un aperçu des effets sur la santé publique imputables à l’exposition à la pollution de l’air au Canada .
Sources des données et méthodes
Sources des données et méthodes
Sources des données
Les indicateurs sur la qualité de l’air sont calculés à partir des concentrations atmosphériques de polluants figurant dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. La base de données est tenue à jour par le Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique d’Environnement et Changement climatique Canada. Elle contient des données recueillies grâce aux réseaux de surveillance suivants :
- le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique, une collaboration établie en 1969 entre Environnement et Changement climatique Canada et les gouvernements provinciaux, territoriaux et régionaux (Grand Vancouver, Ville de Montréal);
- le Réseau canadien d’échantillonnage des précipitations et de l’air exploité par Environnement et Changement climatique Canada pour ce qui a trait à l’ozone troposphérique. Les stations du Réseau canadien d’échantillonnage des précipitations et de l’air ont été créées pour étudier et surveiller la pollution atmosphérique à l’extérieur des régions urbaines.
Complément d'information
Les stations de surveillance de la qualité de l’air sont réparties dans tout le pays, mais sont plus concentrées dans les régions urbaines et au sud du Canada. Les indicateurs relatifs aux P2,5, à l’O3, au SO2, au NO2 et au COV sont fournis à l’échelle nationale et par région. Les régions utilisées pour ces indicateurs sont énumérées et présentées dans le tableau et la carte suivants.
Région | Code de région |
---|---|
Canada atlantique | ATL |
Sud du Québec | SQC |
Sud de l'Ontario | SON |
Prairies et nord de l'Ontario | PNO |
Colombie-Britannique | BCO |
Territoires du Nord | TEWR |
Description longue
La carte du Canada présente les 6 régions qui sont utilisées pour les indicateurs régionaux sur la Qualité de l'air. Les régions sont, de l'est à l'ouest, le Canada atlantique, le sud du Québec, le sud de l'Ontario, les Prairies et le nord de l'Ontario, la Colombie-Britannique et les territoires du Nord.
Les indicateurs sur la qualité de l’air sont également rapportés pour les plus grandes régions urbaines du Canada et les capitales des provinces et territoires lorsque suffisamment de données sont disponibles. Une zone urbaine correspond à la définition des centres de population de Statistique Canada. Les niveaux ambiants de P2,5, d’O3, de SO2, de NO2 et de COV mesurés par station de surveillance sont également indiqués dans les cartes interactives des Indicateurs canadiens de durabilité de l’environnement.
Assurance de la qualité et contrôle de la qualité des données pour le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique
Les agences de surveillance qui contribuent au programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique œuvrent à se conformer aux normes d’assurance et de contrôle de la qualité, élaborées par Environnement et Changement climatique Canada en collaboration avec les gouvernements régionaux, provinciaux et territoriaux participant au programme.
Garantir la qualité des données suppose de définir des objectifs de qualité des données appropriés et des méthodologies qui peuvent être utilisées pour atteindre ces objectifs. Les principaux objectifs de la qualité des données du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont les suivants :
- La représentativité : le degré auquel les mesures (données) représentent la concentration du polluant visé;
- La comparabilité : la mesure de confiance avec laquelle un ensemble de données ou une méthode peut être comparé à d’autres, dans d’autres lieux participant du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique dans tout le pays;
- L’exactitude : la correspondance générale entre une mesure et une valeur connue (voir tableau ci-dessous). Elle peut comprendre des évaluations de la correspondance entre des mesures répétées (précision) et des mesures d’erreurs systématiques positives ou négatives (biais);
- L’exhaustivité : détermine si les données recueillies sont suffisantes pour assurer la confiance à l’égard des conclusions ou des décisions prises en fonction des données.
Paramètre | Exactitude |
---|---|
Particules fines | ± 15 % |
Ozone troposphérique | ± 15 % |
Dioxyde de soufre | ± 15 % |
Dioxyde d'azote | ± 15 % |
Composés organiques volatils | Selon l'espèce |
Les évaluations régulières des activités du réseau servent à garantir que les systèmes de surveillance et les procédures de traitement des données se trouvent à un niveau acceptable de qualité des données pour respecter les lignes directrices du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et pour déterminer les domaines susceptibles d’être améliorés. Le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique utilise 3 principaux volets de vérification et d’évaluation :
- Vérifications de la performance et des systèmes : elles sont menées par un intervenant externe, soit un vérificateur d’ECCC, soit par un autre organisme indépendant de l’organisme de surveillance. Ces vérifications sont effectuées à l’aide de normes de référence vérifiées de façon indépendante, elles assurent une évaluation quantitative non biaisée garantissant la qualité des données;
- Programme de mesure inter-organisme : il concerne l’analyse, par l’organisme de surveillance, d’une concentration inconnue d’un échantillon fourni par ECCC. Ces analyses permettent de vérifier l’exactitude de l’instrument et de déterminer la comparabilité entre les sites;
- Évaluations de la qualité des données : elles font appel à l’analyse statistique des données environnementales pour déterminer si les données recueillies et rapportées atteignent les objectifs du réseau et les objectifs en matière de qualité des données. .
D’autres vérifications et évaluations sont également effectuées par les laboratoires sur la qualité de l’air d‘ECCC à Ottawa pour l’analyse intégrée des échantillons de COV. Consulter le rapport Lignes directrices sur la surveillance de l’air ambiant, l’assurance et le contrôle de la qualité : Programme de surveillance national de la pollution atmosphérique (PDF; 2,8 Mo) pour de plus amples renseignements.
Méthodes
Les indicateurs sur la qualité de l’air sont calculés à partir des concentrations de polluants atmosphériques mesurées aux stations de surveillance et stockées dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Des calculs spécifiques sont effectués pour chaque polluant afin d’établir des indicateurs pour l’évaluation de la qualité de l’air aux échelles nationale, régionale et des régions urbaines. Des analyses statistiques ultérieures sont effectuées pour déterminer la présence d’une tendance significative sur une période de 15 ans pour chaque indicateur national et régional de la qualité de l’air.
Complément d'information
Remarque : µg/m3 = microgrammes par mètre cube, ppb = parties par milliard, ppbC = parties par milliard de carbone.
Les indicateurs moyens sont utilisés pour tenir compte des expositions prolongées ou répétées sur de longues périodes ou encore de l’exposition chronique, tandis que les concentrations de pointe sont utilisées pour tenir compte des expositions immédiates ou aiguës à court terme.
Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant
En octobre 2012, les ministres de l’Environnement, à l’exception de celui du Québec,Note de bas de page 9 ont convenu de commencer à mettre en œuvre le nouveau Système de gestion de la qualité de l’air. Ce système constitue un cadre pancanadien complet pour une collaboration visant à mieux protéger la santé humaine et l’environnement grâce à une amélioration continue de la qualité de l’air. Dans le cadre du système, les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA, les normes) orientent l’amélioration de la qualité de l’air dans tout le pays. Les NCQAA sont des objectifs sur la qualité de l’air axés sur la santé et l’environnement concernant les concentrations de polluants dans l’air extérieur. Ensemble, avec les niveaux de gestion,Note de bas de page 10 les normes servent d’éléments de comparaison permettant d’appuyer l’amélioration continue de la qualité de l’air. Les normes ne servent pas de « plafonds » pour les niveaux de pollution, et le SGQA encourage les gouvernements à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air, en tenant compte du fait que certains polluants peuvent avoir des conséquences sur la santé humaine même à des concentrations inférieures aux normes.
Les NCQAA de 2020 ont été établies sous le régime de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) :
- pour les P2,5 et l’O3 en mai 2013;
- pour le SO2 en octobre 2017;
- pour le NO2 en décembre 2017.
Les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant de 2020 sont présentées dans le tableau ci-dessous. Le calcul des indicateurs sur la qualité de l’air suit généralement les mêmes conventions de traitement des données que celles utilisées pour calculer les concentrations à utiliser pour la comparaison avec les normes. La comparaison formelle avec les normes pour déterminer si les concentrations dépassent une norme ne peut se faire qu’en utilisant les concentrations ambiantes mesurées aux stations de surveillance individuelles, et non en utilisant les concentrations moyennes nationales ou régionales. Ainsi, les comparaisons entre les valeurs des indicateurs (comme les concentrations moyennes nationales et régionales) et les normes ne sont fournies qu’à titre d’exemple et non pour évaluer si les normes sont atteintes. Les valeurs de l’indicateur qui sont inférieures à une norme n’impliquent pas que les concentrations dans les stations de surveillance individuelles sont également inférieures à la norme. En outre, les indicateurs ne sont pas ajustés en fonction des événements exceptionnels (tels que les feux de forêt) ou de la pollution provenant des flux transfrontaliers.
Polluant | Temps moyen | Norme de 2020 (valeur numérique) |
Fiche statistique |
---|---|---|---|
P2,5 | Annuelle | 8,8 µg/m3 | Moyenne triennale des moyennes annuelles des concentrations quotidiennes moyennes sur 24 heures |
P2,5 | 24 heures | 27 µg/m3 | Moyenne triennale du 98e centile annuel des concentrations quotidiennes moyennes sur 24 heures |
O3 | 8 heures | 62 ppb | Moyenne triennale de la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures |
NO2 | Annuelle | 17,0 ppb | Moyenne arithmétique, sur une seule année civile, de toutes les concentrations moyennes sur 1 heure |
NO2 | 1 heure | 60 ppb | Moyenne triennale du 98e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure |
SO2 | Annuelle | 5,0 ppb | Moyenne arithmétique, sur une seule année civile, de toutes les concentrations moyennes sur 1 heure |
SO2 | 1 heure | 70 ppb | Moyenne triennale du 99e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure |
Collecte et validation des données
Les données obtenues des stations de surveillance du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont mises dans un format compatible avec la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Toutes les données de la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air ont un niveau de qualité comparable, car les administrations respectent les procédures établies d’assurance et de contrôle de la qualité, décrites dans les Lignes directrices sur l’assurance et le contrôle de la qualité du programme du Réseau national de surveillance et de suivi de la pollution atmosphérique (PDF; 4,13 Mo). Ces procédures comprennent le lieu et la conception du système d’échantillonnage, l’utilisation de méthodes de surveillance qui répondent aux spécifications définies minimales de performance, le fonctionnement/l’entretien et les techniques de validation des données. Les organisations de surveillance du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont tenues de communiquer les données ayant fait l’objet d’un contrôle de la qualité, conformément aux spécifications dans les Lignes directrices, à la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Les données communiquées à la base de données du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont présentées selon le format de fin d’heure (c’est-à-dire que la moyenne des données recueillies entre 1 h 01 et 2 h est calculée et communiquée comme l’heure « 2 h »).
Critères d'exhaustivité des données
Les critères suivants sont utilisés pour déterminer quelles stations prennent suffisamment de mesures à l’heure et à la journée, chaque année, pour être considérées comme valides aux fins d’inclusion dans les indicateurs.
Particules fines (P2,5)
Concentration moyenne annuelle des P2,5 :
- Une concentration quotidienne moyenne sur 24 heures était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
- Une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour chaque trimestreNote de bas de page 11 d’une année civile.
Concentration moyenne de pointe des P2,5 (98e percentile) sur 24 heures :
- Une concentration quotidienne moyenne sur 24 heures était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
- Un 98e centile de la concentration moyenne annuelle a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour chaque trimestre d’une année civile;
- Une station est aussi incluse si le 98e centile de la concentration moyenne journalière dépasse la norme de 27 microgrammes par mètre cube (µg/m3) sur 24 heures, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.
Ozone troposphérique (O3)
Concentration moyenne annuelle d’O3 :
- Les concentrations moyennes mobiles sur 8 heures ont été calculées pour chaque heure de la journée à partir des concentrations moyennes sur 1 heure, ce qui donne jusqu’à 24 concentrations moyennes sur 8 heures par jour. Les concentrations moyennes sur 8 heures sont rapportées à la dernière heure;
- Pour qu’une concentration moyenne mobile sur 8 heures soit valide, il faut disposer de 6 valeurs de concentrations moyennes sur 1 heure;
- Une concentration quotidienne maximale moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations moyennes mobiles sur 8 heures étaient disponibles pour un jour donné;
- La concentration maximale annuelle moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures étaient disponibles pour la période du 1er avril au 30 septembre.
Concentration moyenne de pointe de l’O3 (4e valeur la plus élevée) sur 8 heures :
- Les concentrations moyennes mobiles sur 8 heures ont été calculées pour chaque heure de la journée à partir des concentrations moyennes sur 1 heure, ce qui donne jusqu’à 24 concentrations moyennes sur 8 heures par jour. Les concentrations moyennes sur 8 heures sont rapportées à la dernière heure;
- Pour qu’une concentration moyenne mobile sur 8 heures soit valide, il faut disposer de 6 valeurs de concentrations moyennes sur 1 heure;
- Une concentration quotidienne maximale moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations moyennes mobiles sur 8 heures étaient disponibles pour un jour donné;
- La 4e concentration moyenne quotidienne maximale annuelle sur 8 heures la plus élevée a été jugée valide s’il y avait au moins 75 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures dans la période du 1er avril au 30 septembre;
- Une station est aussi incluse si la 4e concentration moyenne quotidienne maximale annuelle sur 8 heures la plus élevée dépasse la norme de 62 parties par milliard (ppb) sur 8 heures, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.
Dioxyde d’azote (NO2)
Concentration moyenne annuelle du NO2 :
- Une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes sur 1 heure étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
- Une station est aussi incluse si la concentration moyenne annuelle dépasse la norme de 17,0 ppb sur 1 heure, et au moins 50 % des concentration sur 1 heure sont disponibles pour chaque trimestre.
Concentration moyenne de pointe de NO2 (98e centile) sur 1 heure :
- La concentration moyenne maximale sur 1 heure était jugée valide si au moins 75 % (18) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
- Le 98e centile des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
- Une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 60 ppb sur 1 heure, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.
Dioxyde de soufre (SO2)
Concentration moyenne annuelle (année civile) de SO2 :
- Une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes sur 1 heure étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
- Une station est aussi incluse si la concentration moyenne annuelle dépasse la norme de 5,0 ppb sur 1 heure, et au moins 50 % des concentration sur 1 heure sont disponibles pour chaque trimestre.
Concentration moyenne de pointe du SO2 (99e centile) sur 1 heure :
- La concentration moyenne maximale sur 1 heure était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
- Le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
- Une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 70 ppb sur 1 heure, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.
Composés organiques volatils (COV)
Comme les données disponibles pour les COV sont moins nombreuses, les critères d’exhaustivité des données de cet indicateur sont différents. Aux stations de surveillance urbaines, les échantillons de COV sont habituellement prélevés sur une période de 24 heures une fois tous les six jours; inversement, aux stations rurales, ils sont prélevés sur une période de quatre heures (de 12 h à 16 h) une fois tous les 3 jours.Note de bas de page 12 Note de bas de page
Concentration moyenne annuelle des COV :
- Une concentration moyenne quotidienne a été jugée valide si des données pour une période consécutive de 24 heures (± 1 heure) à une station urbaine et pour une période consécutive de4 heures (± 0,5 heure) à une station rurale étaient disponibles un jour donné et si un trimestre (3 mois) comportait au moins 5 échantillons;
- Une station n’est incluse que si l’année compte 3 trimestres valides.
Après avoir appliqué les critères d’exhaustivité des données, on calcule les concentrations de polluants pour les stations sélectionnées.
Polluant atmosphérique | Nombre de stations |
---|---|
Concentration moyenne de P2,5 | 213 |
Concentration de pointe (98e centile) de P2,5 sur 24 heures | 214 |
Concentration moyenne d’O3 | 216 |
Concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures | 216 |
Concentration moyenne de NO2 | 186 |
Concentration de pointe (98e centile) de NO2 sur 1 heure | 186 |
Concentration moyenne de SO2 | 123 |
Concentration de pointe (99e centile) de SO2 sur 1 heure | 123 |
Concentration moyenne de COV | 0[A] |
Note: [A] Aucune station n’ayant respecté les critères d’exhaustivité pour 2020, les concentrations en COV sont présentés jusqu’en 2019. En 2019, 37 stations respectaient les critères
Calculs propres à chaque polluant
Particules fines
Les concentrations de particules fines sont exprimées en microgrammes par mètre cube (µg/m3). Les indicateurs sur la moyenne annuelle et de la concentration maximale annuelle (98e centile) de P2,5 sur 24 heures sont fondés sur les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures (moyenne quotidienne) pour l’année entière. La valeur moyenne quotidienne pour les P2,5 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.
Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes quotidiennes valides et en divisant la somme par le nombre de jours valides. On obtient l’indicateur sur la concentration maximale (98e centile) sur 24 heures en déterminant la valeur au 98e centile de toutes les valeurs quotidiennes sur 24 heures d’une année donnée. La valeur au 98e centile correspond à la concentration à laquelle 98 % de toutes les valeurs quotidiennes sur 24 heures sont inférieures ou égales à elle et 2 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur au 98e centile de 25 µg/m3 à une station donnée signifie que 98 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures sont inférieures ou égales à 25 µg/m3, et que seulement 2 % sont supérieures ou égales à 25 µg/m3. Pour une année avec un ensemble de données complet, le 98e centile correspond à la 8e valeur la plus élevée. Le tableau suivant donne le rang de la valeur au 98e centile en fonction du nombre de mesures quotidiennes disponibles.Note de bas de page 13
Nombre de mesures quotidiennes disponibles en un an | Rang au 98e centile |
---|---|
274 à 300 | 6e plus élevé |
301 à 350 | 7e plus élevé |
351 à 366 | 8e plus élevé |
Les indicateurs urbains, régionaux et nationaux (moyenne et concentration de pointe [98e centile] sur 24 heures) pour les P2,5 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs maximales annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.
Ozone troposphérique
Les concentrations d’ozone sont consignées en parties par milliard (ppb). Il y a 24 concentrations moyennes sur 8 heures consécutives (registres de 8 heures) qui peuvent être calculées pour chaque jour. La valeur la plus élevée des 24 concentrations moyennes sur 8 heures constitue la concentration maximale quotidienne. La figure suivante illustre le calcul des concentrations moyennes sur 8 heures et la sélection du maximum quotidien.
Calcul de la valeur de la concentration moyenne quotidienne maximale de l'ozone troposphérique sur 8 heures
Description longue
Pour chaque station, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne d’O3 en prenant les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures du 1er janvier au 31 décembre. On obtient les moyennes annuelles urbaines, régionales et nationales d’O3 en faisant la moyenne des moyennes annuelles à l’échelle de la station pour les stations sélectionnées dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.
Pour chaque station, l’indicateur sur la concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures est fondé sur la 4e valeur la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures mesurées pendant une année donnée. Toutes les valeurs des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures sont classées de la plus élevée à la plus faible, les valeurs égales étant répétées aussi souvent qu’elles apparaissent. On assigne un rang à chaque valeur. Pour cette année-là, la 4e valeur la plus élevée en rang est désignée comme la concentration maximale annuelle (la 4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures pour cette station.
On obtient les indicateurs sur la concentration moyenne maximale annuelle urbaine, régionale et nationale d’O3 en faisant la moyenne de toutes des 4e valeurs les plus élevées de toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.
Dioxyde d'azote
Les concentrations de NO2 sont exprimées en parties par milliard (ppb). L’indicateur sur la concentration moyenne de NO2 est basé sur la moyenne annuelle de toutes les concentrations sur 1 heure, tandis que l’indicateur sur la concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure. La valeur moyenne quotidienne maximale pour le NO2 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.
Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes sur une heure valides et en divisant la somme par le nombre total des heures. On obtient l’indicateur sur la concentration de pointe (98e centile) sur une heure en déterminant la valeur au 98e centile des moyennes maximales sur une heure d’une année donnée. La valeur au 98e centile correspond à la concentration à laquelle 98 % de toutes les valeurs quotidiennes maximales sont inférieures ou égales à elle et 2 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur du 98e centile de 25 ppb à une station donnée signifie que 98 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur une heure sont inférieures ou égales à 25 ppb, et que seulement 2 % sont supérieures ou égales à 25 ppb.
Les indicateurs urbains, régionaux et nationaux (concentration moyenne et concentration de pointe [98e centile] sur 1 heure) pour le NO2 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs de pointe annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble
Dioxyde de soufre
Les concentrations de SO2 sont exprimées en parties par milliard (ppb). L’indicateur sur la concentration moyenne de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations sur 1 heure, tandis que l’indicateur sur la concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure. La valeur moyenne quotidienne maximale pour le SO2 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.
Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes d’une heure valides et en divisant la somme par le nombre total des heures. On obtient l’indicateur sur la concentration de pointe (99e centile) sur une heure en déterminant la valeur au 99e centile des concentrations maximales sur une heure d’une année donnée. La valeur au 99e centile correspond à la concentration à laquelle 99 % de toutes les concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure sont inférieures ou égales à elle et 1 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur du 99e centile de 65 ppb à une station donnée signifie que 99 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur une heure sont inférieures ou égales à 2 ppb, et que seulement 1 % sont supérieures ou égales à 65 ppb. Pour une année avec un ensemble de données complet, le 99e centile correspond à la 4e valeur la plus élevée. Le tableau suivant donne le rang de la valeur au 99e centile en fonction du nombre de mesures quotidiennes disponibles. .
Nombre de mesures quotidiennes disponibles en un an | Rang au 99e centile |
---|---|
274 à 300 | 3e plus élevé |
301 à 366 | 4e plus élevé |
Les indicateurs régionaux et nationaux (concentration moyenne et concentration de pointe [99e centile] sur 1 heure) pour le SO2 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs maximales annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région ou le Canada dans son ensemble.
Composés organiques volatils
Les COV sont rapportés sous la forme d’une somme journalière de composés individuels, comme il est décrit à l’annexe B. Le nombre de composés inclus dans la somme rapportée peut varier légèrement en fonction de la validité analytique des concentrations des composés individuels. Les indicateurs sur les stations urbaines de COV sont calculés à partir de la moyenne des concentrations quotidiennes totales de COV (concentrations intégrées dans le temps sur 24 heures), tandis que les indicateurs sur les stations rurales de COV sont calculés à partir de la moyenne des concentrations quotidiennes totales de COV sur 4 heures (échantillons intégrés dans le temps recueillis entre 12 h et 16 h). Les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures sont fondées sur les mesures prises de minuit à minuit. Pour une station, l’indicateur sur la concentration moyenne est calculé à l’aide de la moyenne des concentrations quotidiennes totales obtenues d’une année donnée.
Les indicateurs nationaux et régionaux sur les COV sont obtenus en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des moyennes annuelles de toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région et partout au Canada. Alors que l’unité de concentration de chaque COV est généralement exprimée en microgrammes par mètre cube (µg/m3), les parties par milliard de carbone (ppbC) sont utilisées dans cet indicateur pour évaluer la quantité d’espèces de COV mélangées.
Critères de sélection des stations aux fins d’inclusion dans les indicateurs nationaux et régionaux (séries chronologiques)
Les indicateurs à l’échelle des stations ont été calculés pour les années 2006 à 2020 pour tous les polluants atmosphériques. Chaque station a ensuite été évaluée en fonction de son adéquation (données suffisantes, absence de grands écarts au début ou à la fin) à être incluse dans les séries chronologiques nationales et régionales. Les critères spécifiques sont les suivants :
- Pour la série chronologique à l’échelle nationale et régionale, une station est incluse si elle répond aux critères d’exhaustivité des données décrits ci-dessus dans au moins 11 des 15 années;
- Des stations sont incluses si des données sont disponibles pour au moins 1 des 3 années au début ou à la fin de la série chronologique; cette mesure prévient l’utilisation des données de stations ayant été mises en service ou hors service au début ou à la fin d’une série chronologique.
En plus des critères de sélection des séries chronologiques, il faut au moins 3 stations de surveillance pour pouvoir calculer l’indicateur pour une région, pour la tendance d’une année donnée.
Résultats de la sélection des stations
Le tableau suivant indique le nombre de stations de surveillance qui ont satisfait aux critères de sélection (exhaustivité des données et séries chronologiques) jusqu'à 2020 et ont donc été incluses dans les séries chronologiques pour les indicateurs nationaux et régionaux de la qualité de l’air. D’autres détails sur la sélection des stations sont présentés dans la Liste des stations sélectionnées.
Polluant atmosphérique | Canada | Canada atlantique | Sud du Québec | Sud de l'Ontario | Prairies et nord de l'Ontario | Colombie-Britannique | Territoires du Nord |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Concentration moyenne de P2,5 | 146 | 12 | 36 | 38 | 33 | 25 | 0 |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) de P2,5 sur 24 heure | 147 | 12 | 36 | 38 | 33 | 25 | 3 |
Concentration moyenne d’O3 | 163 | 18 | 40 | 41 | 32 | 30 | 0 |
Concentration moyenne de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures | 163 | 18 | 40 | 41 | 32 | 30 | 0 |
Concentration moyenne de NO2 | 118 | 8 | 16 | 30 | 34 | 28 | 0 |
Concentration moyenne de pointe (98e centile) de NO2 sur 1 heure | 118 | 8 | 16 | 30 | 34 | 28 | 0 |
Concentration moyenne de SO2 | 84 | 6 | 9 | 10 | 32 | 24 | 3 |
Concentration moyenne de pointe (99e centile) de SO2 sur 1 heure | 84 | 6 | 9 | 10 | 32 | 24 | 3 |
Concentration moyenne de COV | 30 | 4 | 6 | 9 | 5 | 6 | 0 |
Remarque : La somme des stations régionales ne correspond pas nécessairement au nombre de stations nationales, car au moins 3 stations de surveillance sont nécessaires pour calculer l’indicateur pour une région. Lorsqu’il n’y avait pas suffisamment de stations dans la région des territoires du Nord, les résultats des stations situées dans cette région (Yukon et Territoires du Nord-Ouest) n’ont été inclus que dans les totaux nationaux.
Les indicateurs locaux (à l’échelle de la station) pour l’O3, les P2,5, le SO2, le NO2 et les COV sont également présentés dans les cartes interactives des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement (ICDE). Toutes les stations affichées sur la carte répondent aux critères d'exhaustivité des données.
Imputation
Les stations de surveillance dont le nombre de mesures n’est pas suffisant pour répondre aux critères de la série chronologique de 15 ans sont exclues des indicateurs nationaux et régionaux. Cependant, dans certains cas, ces stations sont situées suffisamment près les unes des autres pour qu’on puisse utiliser les données de stations voisines pour remplacer les données manquantes. Les stations qui ont été déplacées, mais qui sont demeurées relativement proches de leur ancien emplacement ont également été incluses dans la série chronologique.
Équipement de surveillance
Équipement de surveillance des particules fines
Plusieurs types d’équipement (annexe A) sont utilisés pour mesurer les concentrations de P2,5 dans l’air ambiant:
Instruments de la méthode d’équivalence pré-fédérale (MEF) et de la méthode d’équivalence non fédérale:
- Non-MEF : équipement de surveillance à microbalance à élément conique oscillant (TEOM) de Rupprecht et Patashnick; ou équipement de série 1400/1400a Thermo Scientific TEOM® couplé à un système de d’équilibre d’échantillons;
- Pre-MEF : équipement de surveillance de masse à atténuation du rayonnement bêta BAM-1020 de Met-One (antérieur à 2008);
- Pre-MEF : TEOM 1400a de Thermo Scientific couplé à un système de mesure dynamique à filtre (SMDF) de la série 8500C (antérieur à 2010);
- Pre-MEF : équipement de surveillance SHARP (Synchronized Hybrid Ambient Realtime Particulate) de modèle 5030 ou 5030i de Thermo Scientific (antérieur à 2010);
Instruments de la méthode d’équivalence fédérale désignés (MEF)
- MEF : TEOM 1400a de Thermo Scientific couplé à un système de mesure dynamique à filtre (SMDF) de la série 8500C;
- MEF : équipement de surveillance de masse à atténuation du rayonnement bêta BAM-1020 de Met-One;
- MEF : équipement de surveillance Thermo Scientific SHARP (Synchronized Hybrid Ambient Realtime Particulate) de modèle 5030 ou 5030i;
- MEF : équipement de suivi de poussière GRIMM modèle EDM 180;
- MEF : équipement de surveillance de masse de particules Teledyne Advanced Pollution Instrumentation de modèle T640.
Les équipements TEOM 1400a de Thermo Scientific couplé à un SMDF de la série 8500C (2010), Thermo Scientific SHARP (2010), GRIMM 180 (2011) et Teledyne T640 (2016) ont été approuvées par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis et sont considérées comme étant des méthodes équivalentes fédérales de catégorie III. Elles ont été déployées dans tout le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique pour remplacer les instruments à microbilles oscillants à éléments coniques non-MEF qui, dans certaines circonstances, peuvent sous-estimer les concentrations de masse de P2,5 par rapport à la méthode de référence SNPA. Depuis 2005, les équipements à microbalance oscillante à éléments coniques ont été progressivement remplacés par des équipements à méthodes équivalentes fédérales. Les méthodes fédérales mesurent une parties (semi-volatile) de la masse de P2,5 qui n’est pas capturée par les instruments plus anciens. En raison de ces différences de mesure, les concentrations mesurées avec le nouvel équipement peuvent ne pas être directement comparables aux concentrations obtenues avec l’ancien équipements durant les années précédentes.
Équipement de surveillance de l’ozone troposphérique
L’ozone est mesuré à l’aide de la photométrie ultraviolette. L’échantillon d’air passe à travers un faisceau de lumière projeté d’une lampe UV, lumière qui est absorbée par l’O3. La quantité de lumière UV absorbée est proportionnelle à la quantité d’O3 dans l’échantillon.
Équipement de surveillance du dioxyde d’azote
Le NO2 est calculé par soustraction après la mesure du total des oxydes d’azote (NOX) et du monoxyde d’azote (NO). Les concentrations de monoxyde d’azote (NO) sont déterminées par voie photométrique en mesurant l’intensité lumineuse de la réaction chimio-luminescente du NO mélangé à un excès de O3. La méthode de chimiluminescence ne détecte que le NO, par conséquent, le NO2 doit d’abord être converti en NO à des fins de mesure. Le flux de l’échantillon est soit dirigé à travers un convertisseur pour réduire le NO2 en NO, soit il contourne le convertisseur pour permettre la détection du seul NO. Le flux d’échantillon contenant du NO2 réduit est une mesure de NO plus NO2, qui est exprimé en tant que NOX (c’est-à-dire NOX = NO2 + NO). La différence entre la détection de NOX et de NO est considérée comme la concentration de NO2 (c’est-à-dire NO2 = NOX - NO).
Équipement de surveillance du dioxyde de soufre
Le SO2 est mesuré à l’aide d’instruments d’adsorption par fluorescence pulsée et ultraviolette. Cette technologie est fondée sur le principe suivant : les molécules de SO2 absorbent la lumière UV à une longueur d’onde et émettent de la lumière UV à une longueur d’onde différente. L’intensité de la lumière émise est proportionnelle au nombre de molécules de SO2 dans l’échantillon de gaz.
Équipement de surveillance des composés organiques volatils
On utilise un système de chromatographie en phase gazeuse couplé à un détecteur à ionisation de flamme pour la quantification des COV contenant 2 atomes de carbone, et un système de chromatographie en phase gazeuse couplé à un discriminateur de masse fonctionnant en mode de scrutation d’ions présélectionnés pour la quantification des COV contenant 3 à 12 atomes de carbone. On cible environ 120 COV (y compris un certain nombre d’espèces biogènes telles que l’isoprène et les pinènes) pour la quantification dans les échantillons, mais les COV ne sont pas tous détectables dans chaque échantillon. La concentration totale de COV en partie par milliard de carbone est calculée à partir de la masse totale de 77 de ces espèces décelées dans l’échantillon. La liste des COV ciblés pour la quantification est fournie à l’annexe B. Les échantillons d’air sont collectés dans des bidons en acier inoxydable de 6 litres ou de 3,2 litres. Les bidons sont ensuite expédiés au laboratoire d’analyse d’Environnement et Changement climatique Canada à Ottawa.
Analyse statistique
Des tests statistiques non paramétriques des données de concentration temporelle sont effectués pour tenter de dégager une tendance linéaire et, le cas échéant, pour déterminer l’orientation (positive ou négative) et l’ampleur du taux de variation (pente). On a utilisé le test de tendance de Mann-Kendall usuel pour déceler une tendance et en estimer l’orientation ainsi que la méthode de Sen (méthode d’estimation en paires de la pente) pour estimer la pente. Les 2 tests ont été appliqués aux données nationales et régionales pour les P2,5, l’O3, le NO2, le SO2 et les COV. On a fait état d’une tendance lorsque le test de Mann-Kendall indiquait la présence d’une tendance à un niveau de confiance de 95 % à l’égard d’une série chronologique de 15 ans. Les résultats des tests sont disponibles à l’annexe C, avec « Significatif » exprimant la présence et le niveau de confiance d’une tendance et « Q » la pente.
Limites des centiles
Un centile est une mesure statistique utilisée pour indiquer la valeur en dessous de laquelle se situe un pourcentage des données. Par exemple, la valeur du 10e centile est celle sous laquelle se retrouvent 10 % de toutes les données. Ainsi, le 90e centile est la valeur sous laquelle 90 % des données se retrouvent. Une plage de centiles est la différence entre 2 centiles déterminés. La plage du 10e au 90e centile est la plus courante et est désignée par les limites du 10e au 90e centile dans les indicateurs sur qualité de l’air. Si suffisamment de valeurs de données sont disponibles, les limites capturent 80 % des données. Lorsque peu de valeurs de données sont disponibles, la plage de centiles calculée peut varier fortement d’une année à l’autre ou ne pas être visible pour une année donnée. Cela peut être observé dans les résultats pour la région des territoires du Nord ou pour certaines régions dans l’indicateur régional sur les COV.
Calcul des indicateurs sur les régions urbaines
Les régions urbaines utilisées dans les indicateurs sont définies par les centres de population déterminés par Statistique Canada. Un centre de population est une région qui contient une concentration démographique d’au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 habitants ou plus au kilomètre carré selon les chiffres de population du recensement actuel. Toutes les régions situées à l’extérieur des centres de population sont classées dans la catégorie des régions rurales. Toutes les stations de surveillance situées dans le centre de la population ne sont prises en compte dans le calcul que si elles répondent aux mêmes critères d’exhaustivité des données que ceux utilisés pour les indicateurs nationaux et régionaux. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. On fait la moyenne des niveaux ambiants annuels de toutes les stations de surveillance situées dans la région urbaine. La moyenne est une simple moyenne arithmétique et n’est pas pondérée par la population couverte par chaque station. Pour plus de renseignements sur les stations urbaines, consultez la Liste des stations urbaines sélectionnées. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque suffisamment de données étaient disponibles. Les données pour les indicateurs sur les SO2 et les COV ont été jugées trop rares pour permettre des comparaisons appropriées entre régions urbaines.
Changements récents
Les stations utilisées pour calculer les indicateurs varient légèrement selon les versions de ces derniers. Pour de plus amples renseignements, consultez la section Mises en garde et limites ci-dessous. Certaines données sur la qualité de l’air des années précédentes ont été réévaluées et corrigées.
Mises en garde et limites
En 2020, aucune station n’a répondu aux critères d’exhaustivité des données pour les concentrations des composés organiques volatiles (COV), ainsi, l’analyse de ce polluant a été réalisée sur les données de 2006 à 2019.
Exhaustivité des données
Certaines données recueillies aux stations n’ont pu être utilisées dans le calcul des indicateurs, parce qu’elles ne répondaient pas aux critères d’exhaustivité des données. Ces critères sont fondés sur des pratiques normalisées qui sont appuyées par l’avis de spécialistes et sont utilisés par un certain nombre d’organisations, tels que l’Organisation mondiale de la santé, le Conseil canadien des ministres de l’environnement et l’Environmental Protection Agency des États-Unis. Les critères tiennent compte de certaines lacunes dans les données.
Complément d'information
Révision de la sélection des stations
Les stations de surveillance sont choisies en fonction des critères de sélection des séries chronologiques sur 15 ans pour le calcul des indicateurs sur la qualité de l’air. Puisqu’il s’agit d’une période mobile de 15 ans, le nombre de stations sélectionnées peut varier d’une version des indicateurs à l’autre et peut changer les tendances historiques. La prudence est de mise lorsqu’il s’agit de comparer différentes versions des indicateurs sur la qualité de l’air.
Indicateurs régionaux de la qualité de l’air
Le nombre de stations de surveillance disponibles et de polluants mesurés varie d’une région à l’autre. Certaines années, les régions dont le nombre de stations de surveillance est proche du minimum requis peuvent afficher une valeur inhabituelle si une station de surveillance particulière n’a pas satisfait aux critères d’exhaustivité pour cette année-là. Ceci est particulièrement vrai lorsque la valeur obtenue est aberrante par rapport à celles obtenues dans d’autres stations (la valeur éclipse toutes les autres stations de la région). Pour cette raison, l’indicateur régional peut être soumis à des fluctuations annuelles dans certaines régions (par exemple, les territoires du Nord).
Effet des nouvelles technologies de mesure des particules fines
Depuis 2005, les équipements de surveillance par microbalance à élément conique oscillant (TEOM) Rupprecht & Potashnick utilisés dans le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique ont été graduellement remplacés par des technologies de surveillance plus récentes (appareils approuvés par la méthode équivalente fédérale ou FEM). De nombreuses études menées au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays ont révélé que les équipements de surveillance TEOM sous-estiment les concentrations par rapport aux équipements de surveillance plus récents, surtout lorsque l’air contient une grande proportion de particules semi-volatiles. Cela peut être le cas pendant les saisons plus fraîches, lorsque l’air contient une plus grande proportion de nitrate d’ammonium et de composés organiques semi-volatils.
Certaines variations interannuelles de l’indicateur sur la qualité de l’air pour les P2,5 peuvent être dues, en partie, à l’introduction de technologies de surveillance plus récentes plutôt qu’uniquement à des variations dans les concentrations ambiantes réelles. Ainsi, les tendances des concentrations de P2,5 peuvent ne pas refléter fidèlement les changements survenus au cours de la période concernée.
Ressources
Ressources
Références
Conseil canadien des ministres de l'environnement (2012) Guide pour la vérification de la conformité aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiant relatives aux particules et à l'ozone (PDF; 307 ko). Consulté le 18 octobre 2023.
Conseil canadien des ministres de l'environnement (2021) Système de gestion de la qualité de l'air. Consulté le 18 octobre 2023.
Conseil canadien des ministres de l'environnement (2019) Lignes directrices sur la surveillance de l’air ambiant, l’assurance et le contrôle de la qualité du Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (PDF; 4,13 Mo). Consulté le 18 octobre 2023.
Dann, T (2012) CESI PM2.5 Air Indicator Using Transformed Data. Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada.
Dann, T (2013) Dann T (2012) CESI PM2.5 Air Indicator Using Transformed Data. Comparison of CESI PM2.5 Air Indicators with Transformed Data (FEM Basis). Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada.
Environnement et Changement climatique Canada (2023) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Consulté le 18 octobre 2023.
Renseignements connexes
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