Qualité de l'air

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Les problèmes de qualité de l’air tels que le smog et les pluies acides sont le résultat du rejet de polluants dans l’atmosphère. La majorité de ces polluants proviennent des activités humaines, notamment le transport, l’utilisation de combustibles pour l’électricité et le chauffage, et les activités industrielles. Les polluants de sources naturelles comme les feux de forêt peuvent parfois jouer un rôle important. Les polluants atmosphériques ont des effets néfastes sur la santé et l’environnement. Les indicateurs sur la qualité de l’air présentent les concentrations de 5 des principaux polluants atmosphériques du Canada.

National

Tendances en matière de qualité de l'air au Canada

Cette section présente un résumé des tendances en matière de qualité de l’air extérieur de 5 polluants atmosphériques, dont la moyenne est calculée à partir des stations de surveillance au Canada : particules fines (P2,5), ozone troposphérique (O3), dioxyde d’azote (NO2), dioxyde de soufre (SO2) et composés organiques volatils (COV). Les tendances en matière de qualité de l’air sont mesurées selon les niveaux ambiants (concentrations) moyensNote de bas de page 1  et de pointeNote de bas de page 2  de P2,5, d’O3, de NO2, de SO2 et de COV.Note de bas de page 3  Les concentrations moyennes reflètent l’exposition chronique, prolongée ou répétée aux polluants atmosphériques sur de longues périodes, tandis que les concentrations de pointe reflètent l’exposition immédiate ou aiguë à court terme aux polluants atmosphériques.

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • les concentrations moyennes de P2,5 sont restées presque inchangées, avec de légères fluctuations d’une année à l’autre et une baisse en 2019;
  • les concentration de pointe de P2,5 présentent des résultats variables; ainsi, ils diminuent après 2005, mais affichent une tendance à la hausse au cours de la dernière décennie et diminuent de nouveau en 2019;
  • les concentrations moyennes d’O3 ont fluctué au-dessus et au-dessous des niveaux de 2005, tandis que les concentrations de pointe d’O3 ont généralement diminué;
  • les concentrations moyennes et de pointe de NO2 et de SO2 et les concentrations moyennes de COV ont diminué de façon constante.

Évolution des concentrations relatives de polluants atmosphériques, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de polluants atmosphériques, Canada, 2002 à 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Évolution des concentrations relatives de polluants atmosphériques, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne de particules fines
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration de pointe de particules fines (98e centile) sur 24 heures
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration moyenne sur 8 heures d'ozone troposphérique
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration de pointe d'ozone troposphérique (4e plus élevée) sur 8 heures
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration moyenne de dioxyde d'azote
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration de pointe de dioxyde d'azote (98e centile) sur 1 heure
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration moyenne de dioxyde de soufre
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration de pointe de dioxyde de soufre (99e centile) sur 1 heure
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
Concentration moyenne de composés organiques volatils
(changement en pourcentage relatif à l'année 2005)
2005 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
2006 -11,1 -21,9 -0,5 -2,8 -8,7 -9,0 -3,9 -9,2 8,5
2007 -13,0 -18,4 0,5 1,5 -10,7 -9,6 -9,0 -18,4 3,3
2008 -11,3 -25,7 -1,3 -5,2 -15,6 -9,2 -15,2 -20,6 3,5
2009 -15,3 -30,8 -2,7 -9,0 -18,5 -11,5 -24,7 -25,0 6,0
2010 -0,5 -6,5 1,1 -6,1 -23,4 -15,0 -37,6 -25,8 -8,2
2011 -5,2 -23,7 1,2 -9,6 -25,7 -16,1 -37,9 -49,2 -10,6
2012 -6,6 -25,9 2,8 -4,3 -30,5 -22,5 -39,2 -45,4 -24,0
2013 3,1 -21,6 1,0 -10,6 -30,2 -19,6 -41,4 -45,5 -22,5
2014 8,0 -11,9 0,6 -13,9 -30,6 -17,1 -46,3 -53,3 -21,6
2015 6,9 -10,7 1,1 -7,3 -33,8 -20,5 -53,3 -57,2 -21,8
2016 -7,0 -21,9 -1,1 -10,6 -36,7 -24,8 -56,7 -55,2 -34,6
2017 0,6 2,1 2,4 -9,9 -35,5 -23,8 -59,0 -55,9 -24,8
2018 10,0 24,3 3,6 -6,0 -35,6 -20,5 -63,4 -59,5 -35,4
2019 -9,1 -29,2 0,1 -15,4 -37,9 -22,8 -63,7 -64,0 -33,4

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Remarque : Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

À l’échelle nationale, en 2019, la concentration moyenne de P2,5 était inférieure de 9 % à celle de 2005, tandis que la concentration de pointe de P2,5 était inférieure de 29 %. En 2018, les concentrations moyennes et de pointe de P2,5 ont atteint un niveau record à cause de la grande quantité de feux de forêt dans l’Ouest canadien. De 2018 à 2019, la concentration moyenne de P2,5 a diminué de 17 %, tandis que la concentration de pointe de P2,5 a diminué de 43 %.

En 2019, la concentration moyenne nationale d’O3 est restée inchangée par rapport à 2005, tandis que la concentration de pointe d’O3 était inférieure de 15 % par rapport à celle de 2005.

Entre 2005 à 2019, des concentrations décroissantes ont été mesurées pour les paramètres suivants :

  • la concentration moyenne de NO2 était inférieure de 38 %;
  • la concentration de pointe de NO2 était inférieure de 23 %;
  • la concentration moyenne de SO2 était inférieure de 64 %;
  • la concentration de pointe de SO2 était inférieure de 64 %.

De 2006 à 2009, les concentrations de COV à l’échelle nationale étaient plus élevées qu’en 2005. À partir de 2010, les concentrations sont restées inférieures à celles de 2005. En 2019, la concentration moyenne de COV était inférieure de 33 % par rapport à celle de 2005.

Les concentrations de ces polluants dans l’air extérieur sont influencées par de nombreux facteurs, notamment la proximité de sources d’émissions locales, les conditions météorologiques, les réactions chimiques dans l’atmosphère et le transport transfrontalier sur de grande distances, par le vent, des polluants atmosphériques. Une partie de l’augmentation des concentrations de P2,5 enregistrée depuis 2009 peut s’expliquer par l’introduction progressive d’équipements de surveillance dotés des plus récentes technologies. L’augmentation des feux de forêt au cours de la dernière décennie a entraîné une hausse des concentrations moyennes et maximales de P2,5, plus particulièrement dans l’Ouest canadien.

Par polluant
Particules fines

Particules fines

Les particules fines (P2,5) sont rejetées dans l’air et peuvent également se former dans l’air par l’interaction d’autres polluants, comme les oxydes d’azote, les oxydes de soufre, l’ammoniac et les composés organiques volatils. Les particules peuvent être sous forme solide ou liquide. Les particules fines sont l’un des principaux composants du smog. Lorsqu’elles pénètrent profondément dans les poumons, même en petites quantités, les P2,5 peuvent avoir des effets néfastes sur la santé. L’exposition aux P2,5 peut entraîner des effets respiratoires et cardiovasculaires, comme des crises d’asthme, des bronchites chroniques, des crises cardiaques ainsi que des cancers du poumon. Les particules fines peuvent également endommager la végétation et les structures, contribuer à la brume sèche et réduire la visibilité.

Concentrations moyennes de particules fines
Concentrations de pointe de particules fines

Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle nationaleNote de bas de page 4 

Aperçu des résultatsNote de bas de page

Entre 2005 et 2019 :

  • aucune tendance n’a été détectée pour les concentrations moyennes nationales de P2,5;
  • les concentrations moyennes nationales sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 8,8 microgrammes par mètre cube (µg/m3) pour toutes les années; toutefois, les concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé les normes certaines années.

Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de particules fines, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de particules fines à l'échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne
(microgrammes par mètre cube)
2005 6,7
2006 6,0
2007 5,9
2008 6,0
2009 5,7
2010 6,7
2011 6,4
2012 6,3
2013 6,9
2014 7,3
2015 7,2
2016 6,3
2017 6,8
2018 7,4
2019 6,1
Norme de 2020 8,8
Tendance annuelle Aucune tendance

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de P2,5 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures enregistrées à 145 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de P2,5 dans les stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration moyenne nationale de P2,5 était de 6,1 µg/m3, soit 17 % (1,3 µg/m3) de moins qu’en 2018. En 2018, les concentrations plus élevées sont attribuables en partie au grand nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 9 % (0,6 µg/m3).

Les fluctuations des concentrations moyennes de P2,5 peuvent être liées à des changements dans la quantité d’émissions et aux variations annuelles des conditions météorologiques. Les conditions météorologiques influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5 ainsi que sur les mouvements transfrontaliers de P2,5, par exemple depuis les États-Unis. Les fluctuations observées dans les concentrations moyennes de P2,5 ont également été influencées par l’introduction progressive d’équipements de surveillance qui utilisent des technologies de mesure plus récentes.

Entre le milieu de l’année 2000 et 2013, de nouveaux instruments de surveillance de P2,5 ont été progressivement installé partout au Canada pour remplacer l’ancien matériel. Les nouveaux instruments permettent de mesurer une portion additionnelle de la masse (semi-volatile) de P2,5 qui ne l’était pas auparavant. Les concentrations mesurées avec les nouveaux instruments pourraient ne pas être directement comparables aux mesures des années précédentes.

Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019 :
    • des tendances à la hausse ont été détectées pour les concentrations moyennes de P2,5 dans la régions de la Colombie-Britannique;
    • une tendance à la baisse a été détectée dans la région du sud du Québec;
    • aucune tendance n’a été détectée dans les régions du Canada atlantique, du sud de l’Ontario et des Prairies et nord de l’Ontario.
  • Depuis 2005, les concentrations moyennes de P2,5 sont demeurées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 8,8 µg/m3 dans toutes les régions du Canada, à l’exception de la Colombie-Britannique en 2018; toutefois, les concentrations à certaines stations de surveillance dans 4 régions ont dépassé les normes au cours de diverses années.

Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations moyennes de particules fines à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de particules fines à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne du Canada atlantique
(microgrammes par mètre cube)
Concentration moyenne du sud du Québec
(microgrammes par mètre cube)
Concentration moyenne du sud de l'Ontario
(microgrammes par mètre cube)
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario
(microgrammes par mètre cube)
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique
(microgrammes par mètre cube)
2005 4,3 8,6 8,5 4,2 5,5
2006 4,7 6,8 7,2 4,8 5,3
2007 4,4 6,8 7,2 4,6 4,8
2008 4,8 7,8 6,5 4,6 4,8
2009 5,4 7,5 5,5 4,7 5,0
2010 5,2 7,8 5,8 8,1 5,3
2011 6,1 7,7 6,0 7,0 4,5
2012 5,3 7,7 5,9 6,6 4,9
2013 6,0 7,5 7,7 6,4 6,1
2014 6,2 7,2 8,0 6,8 7,0
2015 6,0 7,1 7,8 7,0 7,2
2016 5,7 6,2 6,5 6,8 5,7
2017 5,5 6,5 6,4 6,6 8,7
2018 5,1 6,5 6,8 8,8 9,2
2019 5,0 6,2 6,4 6,1 6,2
Norme de 2020 8,8 8,8 8,8 8,8 8,8
Tendance annuelle Aucune tendance -0,1 Aucune tendance Aucune tendance 0,2

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes à l’échelle régionale de P2,5 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures relevées à 11 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 36 stations de surveillance dans le sud du Québec, 39 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 33 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario, et 24 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de P2,5 dans les stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale de P2,5 la plus élevée, soit 6,4 µg/m3. Les régions du sud du Québec et de la Colombie-Britannique ont chacune affiché une concentration de 6,2 µg/m3; la région des Prairies et du nord de l’Ontario a présenté une concentration de 6,1 µg/m3. La région du Canada atlantique avait la concentration moyenne régionale la plus faible, soit 5,0 µg/m3.

Les 5 régions ont connu des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, les régions de la Colombie-Britannique et des Prairies et du nord de l’Ontario ont enregistré les plus fortes réductions des concentrations, avec des baisses de 33 % (3,0 µg/m3) et de 31 % (2,7 µg/m3), respectivement. La concentration moyenne de P2,5 a atteint un sommet dans ces 2 régions en 2018, principalement en raison de l’augmentation du nombre de feux de forêt. La Colombie-Britannique a également été touchée par des feux de forêt en 2017. De 2018 à 2019, les régions du sud de l’Ontario, du sud du Québec et du Canada atlantique ont affiché des réductions de 6 %, 5 % et 2 %, respectivement.

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse de 0,1 µg/m3 par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 28 % (2,4 µg/m3);
  • une tendance à la hausse de 0,2 µg/m3 par année a été détectée en Colombie-Britannique;
    • les concentrations ont augmenté de 14 % (0,8 µg/m3);
  • aucune tendance n’a été détectée dans les régions du Canada atlantique, du sud de l’Ontario, des Prairies et nord de l’Ontario.

Concentrations moyennes de particules fines dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnées :

  • Windsor et Charlottetown affichaient les concentrations moyennes de P2,5 les plus élevées;
  • Whitehorse,Note de bas de page 6  Regina et Yellowknife présentaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations moyennes de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations moyennes de particules fines, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la longue description)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations moyennes de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2005
(microgrammes par mètre cube)
2006
(microgrammes par mètre cube)
2007
(microgrammes par mètre cube)
2008
(microgrammes par mètre cube)
2009
(microgrammes par mètre cube)
2010
(microgrammes par mètre cube)
2011
(microgrammes par mètre cube)
2012
(microgrammes par mètre cube)
Whitehorse, YT 2,8 n/d n/d 1,8 n/d 1,9 2,5 5,6
Regina, SK 4,2 4,6 4,5 4,6 4,9 7,3 7,7 6,1
Yellowknife, NT 3,3 1,4 1,9 5,1 4,3 n/d 6,2 6,2
Fredericton, NB 4,3 4,3 3,8 4,0 n/d 3,9 5,2 4,8
Halifax, NS 4,4 n/d 3,1 4,7 4,5 5,6 6,0 5,7
St, John's, NL 4,0 3,5 2,8 3,3 4,5 5,0 5,9 3,8
Winnipeg, MB 4,6 4,9 4,7 4,5 4,4 5,8 7,2 6,7
Vancouver, BC 5,4 4,8 4,6 4,5 4,9 4,0 4,2 4,1
Ottawa, ON 7,5 6,1 5,9 5,2 4,5 4,4 4,7 4,9
Oshawa, ON n/d 6,8 6,8 6,3 5,2 5,6 5,4 5,5
London, ON 11,9 8,8 6,5 6,8 5,7 n/d 6,2 6,4
Victoria, BC 5,4 6,3 5,1 5,3 7,1 8,2 7,9 7,0
St, Catharines – Niagara Falls, ON 8,6 7,8 8,2 7,4 6,0 6,5 6,3 6,3
Calgary, AB 4,7 6,0 5,0 4,4 n/d 11,5 10,9 10,0
Toronto, ON 9,0 7,6 7,8 7,0 5,6 6,1 6,4 6,3
Kitchener, ON 9,5 7,7 8,0 7,1 5,8 6,3 6,2 6,1
Gatineau, QC 8,3 6,3 6,1 n/d n/d 7,2 8,0 9,5
Montréal, QC 10,1 7,8 7,5 11,9 11,0 10,4 10,1 9,6
Québec, QC 9,3 8,1 6,7 7,1 n/d 9,8 9,2 10,1
Edmonton, AB 5,4 5,7 5,3 6,4 7,6 13,6 9,2 8,6
Barrie, ON 8,0 6,7 6,9 6,1 5,2 5,4 5,7 5,6
Saskatoon, SK 3,6 4,1 3,6 4,0 4,0 6,9 5,5 5,9
Hamilton, ON 9,6 8,3 8,0 7,5 6,3 6,7 7,0 7,1
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Windsor, ON 10,5 8,7 9,7 8,6 7,3 7,8 7,8 7,5
Concentrations moyennes de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2013
(microgrammes par mètre cube)
2014
(microgrammes par mètre cube)
2015
(microgrammes par mètre cube)
2016
(microgrammes par mètre cube)
2017
(microgrammes par mètre cube)
2018
(microgrammes par mètre cube)
2019
(microgrammes par mètre cube)
Whitehorse, YT 6,2 n/d 5,5 3,4 4,3 3,3 n/d
Regina, SK 6,6 6,6 11,0 8,1 6,3 6,7 4,4
Yellowknife, NT 6,4 15,8 8,5 7,8 4,5 2,9 4,4
Fredericton, NB 4,3 5,2 5,8 5,8 n/d 5,6 4,8
Halifax, NS 6,7 5,2 4,3 5,0 5,7 5,3 4,8
St, John's, NL 5,3 7,0 5,8 5,1 5,1 4,7 4,8
Winnipeg, MB 6,2 5,9 6,0 5,8 5,3 5,9 5,4
Vancouver, BC 6,1 6,0 6,1 4,8 6,5 6,8 5,4
Ottawa, ON 7,1 6,9 6,9 5,8 5,9 5,9 5,9
Oshawa, ON 7,4 7,7 7,5 5,9 5,9 6,4 6,1
London, ON 9,1 8,7 8,3 7,1 7,0 7,2 6,7
Victoria, BC 7,5 5,9 6,3 4,3 6,9 8,4 6,8
St, Catharines – Niagara Falls, ON 8,5 n/d 8,5 6,9 7,0 7,0 6,9
Calgary, AB 8,1 8,2 8,1 5,2 7,9 11,2 7,1
Toronto, ON 8,3 8,8 8,5 7,3 7,4 7,6 7,2
Kitchener, ON 8,7 9,3 8,8 7,3 7,0 7,3 7,2
Gatineau, QC 8,5 7,2 6,3 6,7 n/d 6,6 7,2
Montréal, QC 9,9 8,6 8,5 7,2 7,7 7,8 7,3
Québec, QC 9,3 9,2 9,1 8,2 8,0 7,9 7,3
Edmonton, AB 7,9 10,2 8,6 6,8 7,5 10,4 7,5
Barrie, ON 7,5 7,6 7,6 6,5 7,0 7,7 7,5
Saskatoon, SK 6,4 8,2 10,6 6,8 8,8 10,7 7,8
Hamilton, ON 9,4 10,0 9,7 7,8 7,6 8,1 7,9
Charlottetown, PE n/d n/d 4,3 n/d n/d n/d 8,0
Windsor, ON 9,6 10,4 9,6 8,3 8,1 8,6 8,4

Remarque : n/d = non disponible.

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Comment cet indicateur est calculé

Remarque : * La concentration présentée dans la figure pour Whitehorse date de 2018. Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles se fonde cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Les concentrations moyennes de P2,5 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux différences des émissions de polluants, aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis. Des événements exceptionnels, comme les feux de forêt, peuvent également avoir une incidence sur les concentrations moyennes de P2,5 mesurées dans les régions urbaines.

Concentrations moyennes de particules fines aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations moyennes de P2,5 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations moyennes de P2,5 ont été enregistrées à 205 stations de surveillance au Canada. Les concentrations moyennes de P2,5 varient selon les stations de surveillance.

  • 6 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 8,8 µg/m3;
    • une seule station au Nouveau-Brunswick, au Québec et en Ontario et 3 stations situées en Colombie-Britannique présentaient des concentrations entre 8,9 µg/m3 et 10,6 µg/m3;
  • 11 stations ont enregistré des valeurs inférieures à 4,0 µg/m3. Parmi ces stations, 2 étaient situées à Terre-Neuve-et-Labrador, 1 au Québec et 1 en Ontario, 2 au Manitoba, 3 en Alberta et 2 en Colombie-Britannique.

Concentrations moyennes de particules fines par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations moyennes de particules fines par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations moyennes de particules fines en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de particules fines mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 4 microgrammes par mètre cube, 4 à moins de 6 microgrammes par mètre cube, 6 à moins de 8 microgrammes par mètre cube, 8 à 8,8 microgrammes par mètre cube et plus de 8,8 microgrammes par mètre cube.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle nationaleNote de bas de page 7

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019 :
    • aucune tendance n’a été détectée en ce qui a trait aux concentrations de pointe de P2,5;
    • les concentrations de pointe à l’échelle nationale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 27 µg/m3 pour toutes les années sauf 2018; cependant, les concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé les normes certaines années.

Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe de particules fines à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (98e centile) sur 24 heures
(microgrammes par mètre cube)
2005 24,2
2006 18,9
2007 19,7
2008 18,0
2009 16,7
2010 22,6
2011 18,5
2012 17,9
2013 19,0
2014 21,3
2015 21,6
2016 18,9
2017 24,7
2018 30,1
2019 17,1
Norme de 2020 27
Tendance annuelle Aucune tendance

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration de pointe de P2,5 est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures enregistrées à 147 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de P2,5 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration de pointe à l’échelle nationale de P2,5 était de 17,1 µg/m3, soit 43 % (12,9 µg/m3) de moins qu’en 2018. En 2017 et en 2018, les concentrations plus élevées sont principalement attribuables au grand nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 29 % (7,1 µg/m3).

Les fluctuations des concentrations de pointe de P2,5 peuvent être liés à des changements dans la quantité d’émissions et aux variations annuelles des conditions météorologiques. Les conditions météorologiques influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5 ainsi que sur les mouvements transfrontaliers de P2,5, par exemple depuis les États-Unis. Les fluctuations observées dans les concentrations de pointe de P2,5 ont également été influencées par l’introduction progressive d’équipements de surveillance qui utilisent des technologies de mesure plus récentes.

Entre le milieu de l’année 2000 et 2013, de nouveaux instruments de surveillance de P2,5 ont été progressivement installé partout au Canada pour remplacer l’ancien matériel. Les nouveaux instruments permettent de mesurer une portion additionnelle de la masse (semi-volatile) de P2,5 qui ne l’était pas auparavant. Les concentrations mesurées avec les nouveaux instruments pourraient ne pas être directement comparables aux mesures des années précédentes.

Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • des tendances à la hausse ont été détectées pour les concentrations de pointe de P2,5 dans les régions des Prairies et du nord de l’Ontario et de la Colombie-Britannique;
    • des tendances à la baisse ont été détectées dans les régions du Canada atlantique, du sud du Québec et du sud de l’Ontario;
    • aucune tendance n’a été détectée pour la région des territoires du Nord.
  • Depuis 2005, les concentrations régionales de pointe de P2,5 ont dépassé les normes de 2020Note de bas de page 5  de 27 µg/m3 au moins une fois dans toutes les régions du Canada, à l’exception du Canada atlantique. En outre, à l’exception du Canada atlantique, les concentrations à certaines stations de surveillance dans toutes les autres régions ont dépassé les normes au cours de diverses années.

Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle régionale au Canada, de 2005 à 2019

Concentrations de pointe de particules fines, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations de pointe de particules fines à l’échelle régionale au Canada, de 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (98e centile) du Canada atlantique
(microgrammes par mètre cube)
Concentration de pointe (98e centile) du sud du Québec
(microgrammes par mètre cube)
Concentration de pointe (98e centile) du sud de l'Ontario
(microgrammes par mètre cube)
Concentration de pointe (98e centile) des Prairies et nord de l'Ontario
(microgrammes par mètre cube)
Concentration de pointe (98e centile) de la Colombie-Britannique
(microgrammes par mètre cube)
Concentration de pointe (98e centile) des territoires du Nord
(microgrammes par mètre cube)
2005 14,8 34,7 32,8 12,3 15,2 11,9
2006 14,0 21,6 23,3 15,4 15,9 5,7
2007 14,8 22,2 27,0 13,6 14,3 12,0
2008 14,2 22,4 20,8 13,7 14,5 15,9
2009 15,0 22,0 14,8 14,4 16,5 16,7
2010 15,3 24,4 20,8 26,3 22,3 10,9
2011 16,1 20,3 17,8 23,5 12,5 16,7
2012 13,1 21,8 16,9 18,8 15,2 14,0
2013 16,9 20,7 19,8 18,6 16,0 20,6
2014 13,9 18,3 20,9 24,0 21,8 70,4
2015 14,0 19,4 20,1 29,4 20,2 21,6
2016 12,0 15,5 16,2 31,4 14,7 14,0
2017 12,4 16,6 16,2 25,9 53,3 17,7
2018 11,1 18,2 18,5 47,3 54,5 11,4
2019 10,9 16,4 17,2 20,6 16,2 18,9
Norme de 2020 27 27 27 27 27 27
Tendance annuelle -0,2 -0,6 -0,6 1,4 0,5 Aucune tendance

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 2,75 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations de pointe à l’échelle régionale de P2,5 est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures relevées à 11 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 36 stations de surveillance dans le sud du Québec, 39 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 33 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario et 25 stations de surveillance en Colombie-Britannique, et 3 stations de surveillance dans les territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de P2,5 dans les stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la région des Prairies et du nord de l’Ontario a enregistré la plus forte concentration de pointe à l’échelle régionale de P2,5, soit 20,6 µg/m3. La région du Canada atlantique avait la concentration de pointe à l’échelle régionale la plus faible, soit 10,9 µg/m3.

La concentration de pointe à l’échelle régionale était plus faible en 2019 qu’en 2018 dans toutes les régions, sauf dans la région des territoires du Nord. Entre 2018 et 2019, les régions de la Colombie-Britannique et des Prairies et du nord de l’Ontario ont enregistré les plus fortes réductions des concentrations, avec des baisses de 70 % (38,3 µg/m3) et de 56 % (26,6 µg/m3), respectivement. La concentration de pointe de P2,5 a atteint un sommet dans ces 2 régions en 2018, en partie en raison de l’augmentation du nombre de feux de forêt. La Colombie-Britannique a également été touchée par des feux de forêt en 2017. De 2018 à 2019, les régions du sud du Québec, du sud de l’Ontario et du Canada atlantique ont affiché des réductions de concentration de 10 %, de 7 % et de 2 %, respectivement. La région des territoires du Nord a été la seule région à afficher une augmentation entre 2018 et 2019, à 66 % (7,5 µg/m3).

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la hausse de 1,4 µg/m3 par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
    • les concentrations ont augmenté de 68 % (8,3 µg/m3);
  • une tendance à la hausse de 0,5 µg/m3 par année a été détectée en Colombie-Britannique;
    • les concentrations ont augmenté de 7 % (1,0 µg/m3);
  • une tendance à la baisse de 0,6 µg/m3 par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 53 % (18,3 µg/m3);
  • une tendance à la baisse de 0,6 µg/m3 par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 48 % (15,6 µg/m3);
  • une tendance à la baisse de 0,3 µg/m3 par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
    • les concentrations ont diminué de 26 % (3,9 µg/m3);
  • aucune tendance n’a été détectée pour la région des territoires du Nord.

Les concentrations de pointe à l’échelle régionale de P2,5 ont tendance à dépasser les normes les années où le nombre de feux de forêt est plus élevé.

Concentrations de pointe de particules fines dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnées :

  • Whitehorse et Edmonton affichaient les concentrations de pointe de P2,5 les plus élevées;
  • Halifax et St. John’s présentaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations de pointe de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations de pointe de particules fines, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations de pointe de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2005
(microgrammes par mètre cube)
2006
(microgrammes par mètre cube)
2007
(microgrammes par mètre cube)
2008
(microgrammes par mètre cube)
2009
(microgrammes par mètre cube)
2010
(microgrammes par mètre cube)
2011
(microgrammes par mètre cube)
2012
(microgrammes par mètre cube)
Halifax, NS 14,9 n/d 15,3 13,5 13,9 17,6 15,4 13,9
St. John's, NL 10,1 8,1 7,1 9,0 12,8 12,8 11,5 9,7
Vancouver, BC 14,5 13,3 12,7 12,9 13,7 12,4 10,0 12,2
Fredericton, NB 16,1 15,7 16,8 14,9 n/d 15,0 16,6 15,3
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Regina, SK 12,0 17,0 12,6 10,8 12,0 19,8 16,4 13,9
Ottawa, ON 33,6 19,9 20,4 16,8 13,2 16,0 13,3 14,6
Winnipeg, MB 14,7 14,5 12,0 13,0 12,3 16,4 18,0 19,5
Victoria, BC 13,7 14,9 16,1 12,6 19,5 20,0 21,5 16,2
Oshawa, ON n/d 24,3 29,1 20,8 14,4 22,5 17,5 15,3
Yellowknife, NT 11,0 4,6 12,8 28,5 11,2 n/d 25,8 15,2
St. Catharines – Niagara Falls, ON 32,6 28,0 32,1 21,7 15,2 23,2 18,5 16,5
Kitchener, ON 34,5 23,3 29,5 22,0 15,2 21,0 17,5 17,2
Montréal, QC 42,3 24,4 24,5 32,5 30,8 30,6 25,8 27,5
London, ON 34,9 24,8 25,3 23,0 16,8 n/d 17,0 16,6
Toronto, ON 34,8 24,4 28,8 22,3 14,6 22,2 18,7 17,7
Calgary, AB 11,9 17,2 15,2 11,5 n/d 30,5 24,0 21,9
Gatineau, QC 37,1 20,9 20,7 n/d n/d 23,1 20,8 22,5
Saskatoon, SK 8,7 15,1 10,6 10,4 10,3 20,4 14,5 17,4
Québec, QC 34,1 22,8 23,7 20,5 n/d 27,6 22,9 28,5
Hamilton, ON 33,8 26,1 29,0 24,5 16,0 23,6 20,9 20,6
Barrie, ON 32,7 23,4 28,8 20,3 14,0 19,5 17,5 17,4
Windsor, ON 32,3 24,4 29,4 22,8 18,3 22,8 21,8 19,0
Edmonton, AB 14,6 17,8 14,8 19,4 21,5 44,0 27,6 21,5
Whitehorse, YT 12,8 n/d n/d 7,6 n/d 6,3 7,5 17,8
Concentrations de pointe de particules fines, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2013
(microgrammes par mètre cube)
2014
(microgrammes par mètre cube)
2015
(microgrammes par mètre cube)
2016
(microgrammes par mètre cube)
2017
(microgrammes par mètre cube)
2018
(microgrammes par mètre cube)
2019
(microgrammes par mètre cube)
Halifax, NS 16,8 11,2 11,3 10,6 12,1 10,6 9,3
St. John's, NL 14,6 15,2 12,4 10,3 11,4 10,3 10,1
Vancouver, BC 14,6 15,9 16,1 11,2 34,8 31,2 13,1
Fredericton, NB 14,9 13,0 16,2 12,0 n/d 13,4 14,1
Charlottetown, PE n/d n/d 11,4 n/d n/d n/d 14,5
Regina, SK 14,3 18,2 76,8 22,9 21,6 27,7 14,7
Ottawa, ON 21,2 20,1 19,9 16,8 15,4 16,4 15,0
Winnipeg, MB 21,3 18,0 20,6 14,5 16,5 25,6 15,5
Victoria, BC 21,8 18,8 18,4 11,8 24,0 28,7 16,7
Oshawa, ON 20,4 18,9 20,4 16,6 14,6 18,2 17,4
Yellowknife, NT 31,9 130,9 31,6 19,7 19,9 9,4 17,7
St. Catharines – Niagara Falls, ON 19,5 n/d 20,3 15,6 16,2 17,2 18,0
Kitchener, ON 22,5 26,8 23,2 17,8 17,8 20,3 18,1
Montréal, QC 25,8 22,9 23,0 18,2 21,5 21,7 18,4
London, ON 21,9 23,3 21,2 16,2 16,8 19,8 18,7
Toronto, ON 20,7 24,5 22,8 18,9 18,8 20,5 18,9
Calgary, AB 20,8 21,2 28,1 14,7 34,6 54,0 19,2
Gatineau, QC 22,2 18,3 18,3 18,5 n/d 18,4 19,2
Saskatoon, SK 17,3 22,7 36,4 21,4 20,3 57,0 19,3
Québec, QC 25,7 22,6 25,4 21,4 19,5 22,8 19,7
Hamilton, ON 23,5 24,6 24,0 18,4 19,2 22,1 19,7
Barrie, ON 19,8 21,2 19,3 18,0 18,6 21,0 20,8
Windsor, ON 22,8 24,2 22,4 18,8 18,6 21,7 21,5
Edmonton, AB 26,3 29,5 22,3 20,2 28,6 51,4 24,6
Whitehorse, YT 19,9 n/d 18,3 15,6 21,8 12,8 28,7

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 3,84 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles est fondé cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Les concentrations de pointe de P2,5 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux différences des émissions de polluants, aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation, la dispersion et le transport régional des P2,5, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis. Des événements exceptionnels, comme les feux de forêt, peuvent également avoir une influence importante sur les concentrations de pointe de P2,5 dans les régions urbaines.

Concentrations de pointe de particules fines aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations de pointe de P2,5 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations de pointe de P2,5 ont été enregistrées à 207 stations de surveillance au Canada. Les concentrations de pointe les plus élevées de P2,5 ont généralement été enregistrées aux stations de surveillance de l’Ouest canadien.

  • 8 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 27,0 µg/m3, allant de 27,7 µg/m3 à 34,5 µg/m3. Parmi ces stations, 4 se trouvaient en Alberta, 2 en Colombie-Britannique et 1 au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • 18 stations ont enregistré des concentrations inférieures à 10,0 µg/m3. Parmi ces stations, 4 étaient situées à Terre-Neuve-et-Labrador, 1 à l’Île-du-Prince-Édouard, 4 en Nouvelle-Écosse, 1 au Nouveau-Brunswick, 1 au Québec et 1 en Alberta, 2 au Manitoba et 4 en Colombie-Britannique.

Concentrations de pointe de particules fines par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations de pointe de particules fines par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations de pointe de particules fines en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de particules fines mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 10 microgrammes par mètre cube, 10 à moins de 15 microgrammes par mètre cube, 15 à moins de 20 microgrammes par mètre cube, 20 à 27 microgrammes par mètre cube et plus de 27 microgrammes par mètre cube.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Ozone troposphérique

Ozone troposphérique

L’ozone (O3) dans la haute atmosphère (10 à 50 km de la surface terrestre) protège la Terre des rayons ultraviolets dangereux du soleil. Dans la basse atmosphère et au niveau du sol, l’O3 est nocif pour la santé humaine. Il peut causer des irritations de la gorge, la toux, l’essoufflement et la réduction de la fonction pulmonaire, et il aggrave des maladies existantes, comme l’asthme ou d’autres maladies pulmonaires chroniques. L’O3 au niveau du sol peut également avoir un impact sur la végétation, diminuer la productivité de certaines cultures et contribuer au déclin des forêts. Il peut également endommager les matériaux synthétiques et les textiles, provoquer des fissures dans le caoutchouc, accélérer la décoloration des colorants et accélérer la détérioration de certaines peintures et de certains revêtements. L’ozone n’est pas directement rejeté, mais se forme dans la basse atmosphère lorsque des gaz précurseurs tels que les oxydes d’azote et les composés organiques volatils réagissent à la lumière du soleil. L’O3 au niveau du sol est un composant majeur du smog, de même que les particules fines. 

Concentrations moyennes d'ozone
Concentration de pointe d'ozone

Concentrations moyenne d’ozone à l’échelle nationaleNote de bas de page 8

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • aucune tendance n’a été détectée en ce qui a trait aux concentrations moyennes nationales d’O3;
  • les concentrations moyennes nationales sont restées stables.

Concentrations moyennes d’ozone à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations d'ozone, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations d'ozone, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne
(parties par milliard)
2005 32,8
2006 32,7
2007 33,0
2008 32,4
2009 32,0
2010 33,2
2011 33,2
2012 33,8
2013 33,2
2014 33,1
2015 33,2
2016 32,5
2017 33,6
2018 34,0
2019 32,9
Tendance annuelle Aucune tendance

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne d’O3 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures enregistrées à 171 stations de surveillance partout au Canada. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes d’O3 dans les stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

En 2019, la concentration moyenne nationale d’O3 était de 33 parties par milliard (ppb), soit 3 % (1 ppb) de moins qu’en 2018. De 2005 à 2019, les concentrations nationales sont restées relativement inchangées.

Concentrations moyennes d’ozone troposphérique à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019 :
    • une tendance à la hausse a été détectée pour les concentrations moyennes d’O3 dans la région du sud du Québec;
    • aucune tendance n’a été détectée dans les autres régions.
  • Depuis 2005, les concentrations moyennes d’O3 sont restées assez stables dans toutes les régions du Canada; toutefois, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont fluctué au fil des ans.

Concentrations moyennes d’ozone à l’échelle régionale au Canada, de 2005 à 2019

Concentrations moyennes d'ozone à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la longue description
Concentrations moyennes d’ozone à l’échelle régionale au Canada, de 2005 à 2019
Année Concentration moyenne du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne des Prairies et nord del'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
Concentration moyenne des territoires du Nord
(parties par milliard)
2005 32,7 33,7 39,1 31,4 25,2 32,0
2006 33,7 31,2 36,4 33,2 28,6 30,3
2007 33,1 32,5 38,8 32,4 25,9 28,0
2008 32,7 31,4 37,5 32,1 26,9 28,0
2009 31,6 30,6 35,4 33,3 27,9 27,0
2010 32,7 33,3 37,6 32,7 27,5 31,0
2011 32,4 32,4 36,5 35,3 27,9 30,3
2012 32,5 33,8 38,0 33,5 29,0 30,7
2013 33,3 34,0 36,6 34,1 26,3 28,7
2014 33,3 33,2 36,6 32,9 28,0 30,0
2015 32,9 33,9 36,8 33,1 27,7 30,7
2016 31,9 33,2 37,3 31,4 26,6 30,7
2017 34,2 33,6 36,4 34,5 28,9 27,7
2018 34,3 34,9 36,7 34,9 28,2 31,0
2019 33,8 33,9 35,9 33,0 26,7 31,5
Tendance annuelle Aucune tendance 0,2 Aucune tendance Aucune tendance Aucune tendance Aucune tendance

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes d’O3 à l’échelle régionale est basé sur la moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures relevées à 21 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 41 stations de surveillance dans le sud du Québec, 42 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 34 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario, 30 stations de surveillance en Colombie-Britannique et 3 stations de surveillance dans les territoires du Nord. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes d’O3 dans les stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

En 2019, la région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale d’O3 la plus élevée, soit 36 ppb. Les régions du Canada atlantique et du sud du Québec ont chacune enregistré une concentration de 34 ppb, tandis que les régions des Prairies et du nord de l’Ontario et des territoires du Nord ont présenté des concentrations de 33 ppb et de 32 ppb, respectivement. La région de la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, à 27 ppb.

La concentration moyenne régionale était plus faible en 2019 qu’en 2018 dans toutes les régions, sauf dans la région des territoires du Nord. Entre 2018 et 2019, les régions des Prairies et du nord de l’Ontario et de la Colombie-Britannique ont enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec des diminutions de 5 % (2 ppb) chacune. Ces diminutions sont probablement dues en partie à la réduction du nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien en 2019. En plus de contribuer aux concentrations de P2,5, les feux de forêt contribuent également à l’augmentation des concentrations d’ozone. De 2018 à 2019, la région du sud du Québec a enregistré une réduction de 3 %, tandis que les régions du sud de l’Ontario et du Canada atlantique ont chacune enregistré une réduction de 2 %. La région des territoires du Nord a été la seule région à afficher une augmentation entre 2018 et 2019. Les concentrations dans la région ont augmenté de 2 % (1 ppb).

Entre 2005 et 2019, une tendance à la hausse de 0,2 ppb par année a été détectée pour la région du sud du Québec. De 2005 à 2019, les concentrations dans le sud du Québec ont augmenté de 1 % (moins de 1 ppb).

Concentrations moyennes d’ozone troposphérique dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnées :

  • St. Catharines - Niagara Falls et London affichaient les concentrations moyennes d’O3 les plus élevées;
  • Winnipeg, Vancouver et St. John’s affichaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations moyennes d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations moyennes d'ozone, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations moyennes d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2005
(parties par milliard)
2006
(parties par milliard)
2007
(parties par milliard)
2008
(parties par milliard)
2009
(parties par milliard)
2010
(parties par milliard)
2011
(parties par milliard)
2012
(parties par milliard)
Winnipeg, MB 27,0 30,5 30,0 30,0 28,0 32,5 33,5 34,0
Vancouver, BC 22,9 26,9 23,8 24,6 25,7 26,7 26,7 27,4
St, John's, NL 33,5 35,0 34,0 34,5 24,5 33,5 33,0 34,5
Victoria, BC 24,0 31,0 n/d 27,0 28,0 26,0 27,0 31,0
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Yellowknife, NT 32,0 31,0 29,0 28,0 27,0 30,0 29,0 31,0
Québec, QC 30,7 30,0 30,5 29,0 28,8 31,3 29,8 30,7
Edmonton, AB 27,0 30,0 30,3 31,0 31,7 28,0 33,3 31,0
Montréal, QC 31,5 28,5 30,8 29,9 29,0 30,9 30,4 31,6
Fredericton, NB 33,0 35,0 37,0 35,0 33,0 33,0 31,0 32,0
Ottawa, ON 33,0 32,0 35,0 35,0 32,0 34,5 32,5 34,5
Saskatoon, SK 29,0 27,0 26,0 28,0 30,0 30,0 33,0 30,0
Oshawa, ON n/d 35,0 37,0 35,0 34,0 37,0 36,0 37,0
Toronto, ON 36,6 33,9 36,6 35,1 33,8 35,3 34,2 36,6
Halifax, NS 19,0 28,0 26,0 25,5 28,0 27,0 30,0 28,5
Regina, SK 23,0 22,0 n/d 29,0 30,0 29,0 34,0 28,0
Barrie, ON 38,0 34,0 36,0 37,0 34,0 36,0 35,0 36,0
Calgary, AB 28,0 30,0 30,5 32,5 35,0 31,0 33,5 31,0
Gatineau, QC 34,0 31,0 n/d 32,0 30,0 33,0 33,0 35,0
Hamilton, ON 36,3 35,3 37,7 36,7 34,7 37,3 36,0 37,3
Whitehorse, YT 33,0 n/d 33,0 31,0 n/d n/d n/d 34,0
Kitchener, ON 40,0 37,0 40,0 38,0 36,0 38,0 37,0 39,0
Windsor, ON 39,5 36,5 39,5 38,0 36,0 38,5 38,5 40,0
London, ON 37,0 35,0 38,0 37,0 34,0 37,0 36,0 38,0
St, Catharines - Niagara Falls, ON 39,0 37,0 40,0 38,0 35,0 38,0 38,0 39,0
Concentrations moyennes d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2013
(parties par milliard)
2014
(parties par milliard)
2015
(parties par milliard)
2016
(parties par milliard)
2017
(parties par milliard)
2018
(parties par milliard)
2019
(parties par milliard)
Winnipeg, MB 35,0 31,0 29,0 24,5 23,0 30,0 16,0
Vancouver, BC 24,6 26,4 26,0 25,2 26,4 26,3 25,1
St, John's, NL 32,0 33,0 35,0 33,0 34,0 32,0 28,5
Victoria, BC 28,0 31,0 28,5 30,0 31,0 31,5 29,0
Charlottetown, PE n/d 35,0 43,0 33,0 35,0 33,0 30,0
Yellowknife, NT 29,0 29,0 30,0 30,0 29,0 30,0 31,0
Québec, QC 32,8 31,3 32,5 31,5 32,3 34,0 32,3
Edmonton, AB 32,3 31,3 31,6 31,1 32,7 34,0 32,4
Montréal, QC 32,1 31,5 32,7 32,5 32,5 33,8 32,7
Fredericton, NB 33,0 33,0 32,0 30,0 n/d 38,0 33,0
Ottawa, ON 34,0 33,5 34,0 34,0 33,5 34,0 33,0
Saskatoon, SK 34,0 32,0 32,0 29,0 34,0 34,0 33,0
Oshawa, ON 36,0 36,0 35,0 36,0 37,0 35,0 33,0
Toronto, ON 34,7 34,9 34,9 35,5 34,2 35,1 33,4
Halifax, NS 31,5 35,0 31,0 29,0 31,7 34,0 33,5
Regina, SK 26,0 33,0 34,0 34,0 35,0 35,0 34,0
Barrie, ON 34,0 34,0 34,0 35,0 35,0 36,0 34,0
Calgary, AB 34,0 33,0 34,3 31,3 37,3 35,0 35,0
Gatineau, QC 33,0 34,0 34,0 34,0 34,0 36,0 35,0
Hamilton, ON 35,5 35,3 36,3 37,3 36,3 36,0 35,3
Whitehorse, YT n/d 31,0 33,0 30,0 35,0 35,0 36,0
Kitchener, ON 37,0 37,0 38,0 39,0 37,0 36,0 36,0
Windsor, ON 37,5 38,0 38,0 39,5 38,0 37,5 36,5
London, ON 39,0 39,0 39,0 40,0 39,0 37,0 37,0
St, Catharines - Niagara Falls, ON 38,0 38,0 38,0 40,0 37,0 37,0 38,0

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 3,56 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles est fondé cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

L’ozone troposphérique est un polluant secondaire qui se forme dans l’air grâce aux interactions chimiques de précurseurs. Les concentrations moyennes annuelles d’O3 dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux variations des émissions locales des précurseurs d’O3 (principalement les NOX et les COV), aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation d’O3, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis.

Concentrations moyennes d’ozone troposphérique aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations moyennes d'O3 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations moyennes d’O3 ont été enregistrées dans 217 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations :

  • 1 station située en Ontario affichait une concentration de 41 ppb;
  • 9 stations affichaient des concentrations inférieures à 25 ppb. Parmi ces stations, 1 était située au Manitoba, les 8 autres étaient toutes situées en Colombie-Britannique.

Concentrations moyennes d’ozone par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations moyennes d'ozone par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations moyennes d'ozone en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration d'ozone mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 25 parties par milliard, 25 à moins de 30 parties par milliard, 30 à moins de 35 parties par milliard, 35 à 40 parties par milliard et plus de 40 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Concentrations de pointe d’ozone troposphérique à l’échelle nationaleNote de bas de page 9 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations de pointe d’O3;
  • les concentrations de pointe à l’échelle nationale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 62 ppb après 2007; cependant, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé les normes chaque année.

Concentrations de pointe d’ozone à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe d'ozone à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe d’ozone à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures
(parties par milliard)
2005 63,1
2006 61,3
2007 64,1
2008 59,8
2009 57,4
2010 59,3
2011 57,0
2012 60,4
2013 56,4
2014 54,3
2015 58,5
2016 56,5
2017 56,9
2018 59,3
2019 53,4
Norme de 2020
62
Tendance annuelle
-0,5

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration de pointe d’O3 est basé sur la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures enregistrées à 171 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe d’O3 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

En 2019, la concentration de pointe d’O3 à l’échelle nationale était de 53 ppb, soit 10 % (6 ppb) de moins qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 0,5 ppb par année a été détectée. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 15 % (10 ppb). La réduction des émissions canadiennes et américaines de gaz précurseurs d’O3 au niveau du sol (oxydes d’azote [NOX] et composés organiques volatils [COV]) est un facteur important de cette tendance à la baisse.

Concentrations de pointe d’ozone troposphérique à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019 :
    • des tendances à la baisse ont été détectées pour les concentrations de pointe d’O3 dans les régions du Canada atlantique, du sud du Québec et du sud de l’Ontario;
    • aucune tendance n’a été détectée pour les régions des Prairies et du nord de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et des territoires du Nord.
  • Depuis 2005, les concentrations régionales de pointe d’O3 sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 62 ppb dans toutes les régions, à l’exception du sud du Québec et du sud de l’Ontario. En outre, à l’exception de la région des territoires du Nord, les concentrations mesurées dans certaines stations de surveillance de toutes les autres régions ont régulièrement dépassé la norme.

Concentrations de pointe d’ozone à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe d'ozone à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe d’ozone à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures des Prairies et nord de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
Concentration de pointe (4e plus élevée) sur 8 heures des territoires du Nord
(parties par milliard)
2005 53,1 67,1 81,7 54,0 49,3 53,3
2006 56,9 61,4 73,9 57,7 52,7 49,9
2007 56,0 67,3 80,0 56,4 50,0 45,4
2008 53,3 59,0 71,6 57,3 51,8 47,4
2009 54,2 55,5 66,3 56,8 51,1 45,0
2010 51,2 60,5 70,3 57,9 49,8 46,5
2011 50,3 55,2 66,7 59,6 47,3 51,0
2012 50,8 60,9 75,4 55,8 50,2 50,1
2013 50,3 57,3 64,7 56,8 47,3 50,1
2014 48,7 53,5 62,5 53,6 48,6 45,7
2015 51,5 59,5 65,9 59,9 50,8 45,7
2016 48,3 57,4 67,4 58,3 44,7 45,2
2017 54,3 56,1 63,9 54,5 53,5 44,8
2018 52,3 58,1 66,5 61,1 54,6 48,7
2019 49,2 52,0 58,6 58,0 46,4 45,9
Norme de 2020 62 62 62 62 62 62
Tendance annuelle -0,4 -0,6 -1,0 Aucune tendance Aucune tendance Aucune tendance

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations de pointe d’O3 à l’échelle régionale est basé sur la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures relevées à 21 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 41 stations de surveillance dans le sud du Québec, 42 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 34 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario, 30 stations de surveillance en Colombie-Britannique et 3 stations de surveillance dans les territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe d’O3 aux stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

En 2019, la région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration de pointe à l’échelle régionale d’O3 la plus élevée, soit 59 ppb. La Colombie-Britannique et la région des territoires du Nord ont enregistré le plus faible niveau de concentration de pointe d’O3, avec 46 ppb chacune.

La concentration moyenne régionale était plus faible en 2019 qu’en 2018 dans toutes les régions. Entre 2018 et 2019, la région de la Colombie-Britannique a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 15 % (8 ppb). Cette diminution est probablement due en partie à la réduction du nombre de feux de forêt dans l’Ouest canadien en 2019. De 2018 à 2019, les régions du sud de l’Ontario et du sud du Québec ont enregistré des réductions de 12 % (8 ppb) et de 11 % (6 ppb), respectivement. Les régions du Canada atlantique et des territoires du Nord ont chacune enregistré une réduction de 6 % des concentrations, tandis que les concentrations de la région des Prairies et du nord de l’Ontario ont diminué de 5 % au cours de la même période.

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse de 1,0 ppb par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 28 % (23 ppb);
  • une tendance à la baisse de 0,6 ppb par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 23 % (15 ppb);
  • une tendance à la baisse de 0,4 ppb par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
    • les concentrations ont diminué de 7 % (4 ppb);
  • aucune tendance n’a été détectée dans les territoires du Nord, en Colombie-Britannique, ni dans les Prairies et le nord de l’Ontario.

Concentrations de pointe d’ozone troposphérique dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnées :

  • Windsor et Edmonton affichaient les concentrations de pointe d’O3 les plus élevées;
  • Winnipeg, Charlottetown, Vancouver et Yellowknife affichaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations de pointe d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations de pointe d'ozone par station de surveillance, Canada, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations de pointe d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2005
(parties par milliard)
2006
(parties par milliard)
2007
(parties par milliard)
2008
(parties par milliard)
2009
(parties par milliard)
2010
(parties par milliard)
2011
(parties par milliard)
2012
(parties par milliard)
Winnipeg, MB 52,0 52,0 51,7 50,6 49,8 63,9 53,0 58,8
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Vancouver, BC 46,1 50,0 46,8 48,8 47,4 48,1 45,2 45,9
Yellowknife, NT 53,3 52,9 46,4 48,8 42,0 44,3 48,0 50,6
St, John's, NL 49,1 50,1 54,0 49,0 47,2 49,9 49,2 52,0
Victoria, BC 45,3 50,6 n/d 49,9 47,1 43,4 44,5 48,9
Fredericton, NB 52,6 64,6 63,8 58,3 54,1 50,4 48,1 50,1
Halifax, NS 40,3 56,4 45,3 45,9 56,8 45,4 46,4 46,6
Québec, QC 61,9 59,2 66,6 53,1 53,3 59,1 50,4 55,5
Montréal, QC 66,7 59,6 66,3 58,1 55,8 60,9 55,3 61,9
Ottawa, ON 72,4 67,3 70,3 66,7 59,0 61,9 54,6 65,2
Barrie, ON 77,4 63,9 73,6 75,4 61,4 64,9 58,8 76,6
Whitehorse, YT 47,5 n/d 51,0 50,8 n/d n/d n/d 49,6
Saskatoon, SK 50,6 44,8 44,6 45,9 51,6 56,0 58,5 48,0
Oshawa, ON 84,5 70,0 77,6 64,7 63,4 75,5 65,5 71,1
Gatineau, QC 75,9 66,8 68,3 65,0 55,4 63,0 53,6 66,1
Toronto, ON 79,4 72,6 79,5 71,0 67,4 71,0 65,2 74,2
Kitchener, ON 79,4 73,1 77,4 70,9 65,1 66,9 65,6 73,5
Calgary, AB 48,9 53,0 55,3 53,2 59,5 55,0 55,3 53,5
Regina, SK 40,5 38,9 n/d 52,5 51,1 53,8 59,4 47,6
Hamilton, ON 79,7 73,6 78,0 71,7 66,6 69,5 66,7 70,7
St, Catharines - Niagara Falls, ON 82,6 75,0 84,0 70,0 64,5 67,9 68,3 73,3
London, ON 73,4 72,0 74,6 70,6 61,3 68,4 66,6 77,4
Edmonton, AB 50,9 57,6 60,2 58,5 58,7 57,6 59,7 54,0
Windsor, ON 91,1 79,7 92,4 77,7 69,0 73,0 80,6 82,7
Concentrations de pointe d’ozone, certaines régions urbaines canadiennes, 2019
Région urbaine 2013
(parties par milliard)
2014
(parties par milliard)
2015
(parties par milliard)
2016
(parties par milliard)
2017
(parties par milliard)
2018
(parties par milliard)
2019
(parties par milliard)
Winnipeg, MB 55,7 54,3 60,1 44,3 38,5 61,6 38,8
Charlottetown, PE n/d 53,1 62,1 46,8 48,5 48,0 43,0
Vancouver, BC 45,0 46,0 47,5 42,4 51,1 52,7 43,7
Yellowknife, NT 49,5 44,9 44,4 45,0 45,9 50,0 44,3
St, John's, NL 47,4 45,4 54,3 46,0 47,4 47,6 45,4
Victoria, BC 47,2 47,8 46,6 46,2 48,2 50,1 47,2
Fredericton, NB 50,6 48,4 55,3 45,4 n/d 57,0 47,5
Halifax, NS 46,7 51,3 46,3 45,4 51,0 50,3 48,3
Québec, QC 56,6 51,0 55,7 52,8 50,1 55,5 49,2
Montréal, QC 55,9 52,2 61,0 58,1 59,0 58,3 50,9
Ottawa, ON 58,5 53,0 61,9 59,5 59,4 58,9 52,1
Barrie, ON 59,9 56,3 63,4 65,3 57,5 64,4 53,1
Whitehorse, YT n/d 53,1 55,1 47,1 53,1 57,5 53,4
Saskatoon, SK 54,6 50,0 58,1 54,3 55,9 59,1 53,6
Oshawa, ON 63,1 60,6 62,8 67,8 69,9 63,3 54,4
Gatineau, QC 60,1 56,1 63,9 61,6 61,9 61,0 55,0
Toronto, ON 65,1 61,7 66,0 66,6 65,3 65,9 57,0
Kitchener, ON 65,6 64,9 65,1 69,3 64,9 65,9 57,3
Calgary, AB 59,2 53,5 61,7 58,9 57,2 65,9 57,7
Regina, SK 50,9 54,6 62,0 59,1 54,9 58,9 57,8
Hamilton, ON 64,9 61,4 63,5 68,5 65,1 67,5 57,9
St, Catharines - Niagara Falls, ON 65,0 61,8 66,4 67,3 64,9 63,9 58,6
London, ON 68,6 66,6 66,1 70,0 66,4 68,0 59,9
Edmonton, AB 56,7 52,4 62,4 59,5 55,8 66,4 62,9
Windsor, ON 66,7 69,1 69,5 73,8 67,4 76,8 68,1

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 3,94 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles est fondé cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et Réseau canadien d'échantillonnage des précipitations et de l'air.

L'ozone est un polluant secondaire qui se forme dans l’air grâce aux interactions chimiques de précurseurs. Les concentrations de pointe d’ozone dans les régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Ces différences sont en partie attribuables aux variations des émissions locales des précurseurs d’O3 (principalement les NOX et les COV), aux variations des conditions météorologiques qui influent sur la formation d’O3, et aux variations des flux de polluants transfrontaliers, principalement en provenance des États-Unis.

Concentrations de pointe d'ozone troposphérique aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations de pointe d'O3 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations de pointe d’O3 ont été enregistrées à 217 stations de surveillance au Canada.

  • 24 stations affichaient des concentrations supérieures à 62 ppb. Parmi ces stations, 8 étaient situées en Ontario et les autres en Alberta.
  • 18 stations affichaient des concentrations inférieures à 45 ppb. Parmi ces stations, 1 était située à Terre-Neuve-et-Labrador, 1 à l’Île-du-Prince-Édouard, 1 au Manitoba, 13 en Colombie-Britannique et 2 dans les Territoires du Nord-Ouest.

Concentrations de pointe d’ozone par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations de pointe d'ozone par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations de pointe d'ozone en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration d'ozone mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 45 parties par milliard, 45 à moins de 50 parties par milliard, 50 à moins de 55 parties par milliard, 55 à 62 parties par milliard et plus de 62 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Dioxyde d'azote

Dioxyde d'azote

Le dioxyde d’azote (NO2) joue un rôle important dans la formation de l’ozone dans l’atmosphère et il est également un précurseur des particules fines. Il appartient à un groupe de substances qui sont appelées oxydes d’azote (NOX).Note de bas de page 10  Les NOx sont rejetés dans l’atmosphère par la combustion à haute température, comme dans les moteurs de voitures, les centrales électriques et les procédés industriels. Les principales sources d’oxydes d’azote au Canada sont le transport, l’industrie pétrolière et gazière, ainsi que la consommation de combustibles fossiles pour la production d’électricité et le chauffage. L’exposition au NO2 peut avoir des effets nocifs sur la santé; il peut irriter les poumons, affaiblir la fonction pulmonaire et augmenter la sensibilité aux allergènes chez les personnes atteintes d’asthme. L’exposition à long terme au NO2 peut contribuer aux allergies et au développement de l’asthme. Il contribue également aux pluies acides et à l’eutrophisation des écosystèmes environnementaux.

Concentrations moyennes de dioxyde d'azote
Concentrations de pointe de dioxyde d'azote

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle nationaleNote de bas de page 11 Note de bas de page 12 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes de NO2;
  • les concentrations moyennes nationales sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 17 parties par milliard (ppb) toutes les années; toutefois, les concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé les normes de 2005 à 2007.

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de dioxyde d'azote, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne
(parties par milliard)
2005 11,7
2006 10,6
2007 10,4
2008 9,8
2009 9,5
2010 8,9
2011 8,7
2012 8,1
2013 8,1
2014 8,1
2015 7,7
2016 7,4
2017 7,5
2018 7,5
2019 7,2
Norme de 2020 17,0
Tendance annuelle -0,3

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de NO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires enregistrées à 119 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de NO2 dans les stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration moyenne de NO2 à l’échelle nationale était de 7,2 ppb, soit 4 % (0,3 ppb) de moins qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 0,3 ppb par année a été détectée. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 38 % (4,4 ppb). Cette tendance est principalement attribuable à deux facteurs :

  • l’adoption de nouveaux règlements qui ont mené à l’introduction progressive de nouvelles technologies et de carburants propres pour les véhicules et l’introduction progressive par le gouvernement fédéral de règlements plus stricts en matière d’émissions pour les véhicules et les moteurs;
  • une diminution des émissions des centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles (p. ex., le charbon) grâce à l’amélioration des technologies de contrôle des émissions et à la fermeture de certaines centrales au charbon. 

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans l’ensemble des 5 régions.
  • Depuis 2005, les concentrations moyennes régionales de NO2 sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 17 ppb dans toutes les régions; toutefois, les concentrations à certaines stations de surveillance du sud du Québec, du sud de l’Ontario et de la Colombie-Britannique ont dépassé les normes au cours des premières années.

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations moyennes de dioxyde d'azote à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne des Prairies et nord del'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
2005 5,1 14,5 15,4 8,7 12,7
2006 3,3 12,4 13,1 8,5 12,5
2007 4,0 12,3 11,7 8,5 11,7
2008 4,5 12,7 11,2 7,7 11,5
2009 3,4 11,4 10,1 8,2 11,2
2010 4,1 10,6 9,6 8,2 9,7
2011 4,0 11,6 9,7 7,4 9,5
2012 3,4 9,5 8,6 7,0 9,8
2013 4,3 9,5 8,5 7,3 9,5
2014 3,8 8,9 8,8 7,1 9,4
2015 3,6 8,5 8,5 6,4 9,6
2016 3,1 8,4 8,0 6,4 8,8
2017 3,9 8,4 7,7 6,2 9,6
2018 3,0 8,6 7,4 7,0 9,1
2019 2,9 8,0 7,4 6,6 8,9
Norme de 2020 17,0 17,0 17,0 17,0 17,0
Tendance annuelle -0,1 -0,4 -0,4 -0,2 -0,3

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes à l’échelle régionale de NO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires relevées à 7 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 14 stations de surveillance dans le sud du Québec, 30 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 37 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario et 29 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de NO2 aux stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la Colombie-Britannique a enregistré la concentration moyenne régionale de NO2 la plus élevée, à 8,9 ppb. La région du sud du Québec suit avec une concentration de 8,0 ppb. Les régions du sud de l’Ontario et des Prairies et du nord de l’Ontario ont affiché des concentrations de 7,4 ppb et de 6,6 ppb, respectivement. La région du Canada atlantique a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, à 2,9 ppb.

Les 5 régions ont connu en 2019 des concentrations inférieures ou similaires à celles de 2018. Entre 2018 et 2019, la région du sud du Québec a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 7 % (0,6 ppb). Les régions des Prairies et du nord de l’Ontario et du Canada atlantique ont enregistré des baisses respectives de 6 % et 5 %. La Colombie-Britannique et le sud de l’Ontario ont connu des réductions de 2 % et de 1 %, respectivement.

Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans chaque région. Une tendance à la baisse de :

  • 0,4 ppb par année a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 52 % (8,1 ppb);
  • 0,4 ppb par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 45 % (6,5 ppb);
  • 0,3 ppb par année a été détectée pour la Colombie-Britannique;
    • les concentrations ont diminué de 29 % (3,7 ppb);
  • 0,2 ppb par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 25 % (2,2 ppb);
  • 0,1 ppb par année a été détectée pour la région du Canada atlantique;
    • les concentrations ont diminué de 44 % (2,3 ppb).

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnéesNote de bas de page 13  :

  • Calgary, Vancouver, Toronto et Edmonton présentaient les concentrations moyennes de NO2 les plus élevées;
  • St. John’s, Yellowknife et Charlottetown présentaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations moyennes de dioxyde d'azote, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2005 à 2012
Région urbaine 2005
(parties par milliard)
2006
(parties par milliard)
2007
(parties par milliard)
2008
(parties par milliard)
2009
(parties par milliard)
2010
(parties par milliard)
2011
(parties par milliard)
2012
(parties par milliard)
St, John's, NL 4,7 4,0 n/d 4,7 2,8 4,3 4,0 3,8
Yellowknife, NT 3,9 3,9 2,8 1,9 2,1 4,7 3,0 2,2
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Fredericton, NB n/d 3,1 3,6 3,3 n/d 2,8 3,4 2,4
Oshawa, ON n/d 8,9 8,1 n/d 7,4 7,2 7,0 5,6
Halifax, NS n/d 15,7 n/d 8,7 n/d 12,5 7,0 6,5
Gatineau, QC 10,0 8,2 7,9 8,6 7,9 6,6 6,9 6,1
Whitehorse, YT 3,6 n/d n/d n/d n/d n/d n/d 5,9
London, ON 14,1 12,3 11,7 10,8 9,0 8,8 8,3 6,3
Québec, QC 12,6 n/d 12,4 13,2 11,2 7,9 8,4 9,1
St, Catharines - Niagara Falls, ON n/d 11,7 12,0 10,4 9,9 9,1 8,5 8,0
Kitchener, ON 12,9 10,8 9,7 9,0 8,6 7,7 7,7 7,1
Victoria, BC 10,4 n/d n/d 9,9 10,6 9,9 6,8 7,0
Barrie, ON 13,8 12,6 11,4 10,8 9,9 8,7 8,6 8,1
Winnipeg, MB 9,9 10,1 10,4 11,7 11,6 8,1 9,7 7,8
Ottawa, ON 9,8 8,6 8,3 9,8 7,6 6,8 7,3 7,2
Saskatoon, SK 9,9 10,5 n/d 8,5 10,3 11,1 11,4 10,5
Montréal, QC 16,0 13,6 13,5 14,0 12,4 11,1 11,7 10,3
Regina, SK 12,1 14,7 12,0 10,8 10,1 10,9 9,4 9,3
Windsor, ON 17,0 16,5 16,7 15,7 13,8 15,1 13,7 12,3
Hamilton, ON 18,3 16,6 15,0 12,9 12,0 11,3 12,1 10,9
Edmonton, AB 18,9 16,7 16,0 16,0 16,1 15,1 14,1 14,0
Toronto, ON 19,3 17,1 16,5 15,4 14,7 13,6 13,7 12,2
Vancouver, BC 15,0 14,1 13,4 12,9 13,3 10,8 10,6 11,3
Calgary, AB 19,1 19,1 18,2 12,9 17,4 15,9 13,7 12,1
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2013 à 2019
Région urbaine 2013
(parties par milliard)
2014
(parties par milliard)
2015
(parties par milliard)
2016
(parties par milliard)
2017
(parties par milliard)
2018
(parties par milliard)
2019
(parties par milliard)
St, John's, NL 4,5 3,9 3,2 3,5 4,3 3,4 1,2
Yellowknife, NT 3,2 2,8 3,1 1,9 3,5 2,9 1,3
Charlottetown, PE n/d 2,0 1,9 1,9 1,8 1,8 2,3
Fredericton, NB 3,4 3,2 3,2 2,4 n/d 1,8 2,5
Oshawa, ON 5,9 6,8 6,6 6,3 6,4 3,8 3,5
Halifax, NS 6,0 1,7 5,8 5,0 4,0 3,4 4,4
Gatineau, QC 6,3 5,6 5,6 5,9 5,5 5,5 5,3
Whitehorse, YT 5,2 n/d 5,3 n/d n/d 5,7 n/d
London, ON 6,4 6,9 6,6 5,4 5,8 5,4 5,8
Québec, QC 8,8 9,1 8,7 6,6 7,0 7,0 6,0
St, Catharines - Niagara Falls, ON 7,7 7,3 7,3 6,6 6,6 6,0 6,0
Kitchener, ON 6,7 7,0 6,8 6,2 5,8 5,8 6,2
Victoria, BC 7,2 6,7 8,6 6,7 6,6 6,5 6,3
Barrie, ON 7,8 8,1 7,4 8,1 7,3 6,4 6,3
Winnipeg, MB 7,6 5,9 7,0 8,0 4,7 6,1 6,6
Ottawa, ON 7,3 6,7 6,6 6,3 6,2 7,3 6,7
Saskatoon, SK 11,1 9,7 8,2 8,9 8,6 9,0 8,1
Montréal, QC 10,2 9,4 8,6 9,0 8,7 8,9 8,2
Regina, SK 9,3 11,0 n/d 7,3 8,5 9,1 8,8
Windsor, ON 12,0 12,9 11,8 11,0 10,5 9,9 10,5
Hamilton, ON 11,3 11,3 11,0 10,5 10,0 10,0 10,6
Edmonton, AB 14,7 13,1 13,2 10,6 11,6 12,5 11,1
Toronto, ON 11,9 12,3 11,9 12,0 11,5 11,0 11,1
Vancouver, BC 11,3 11,0 11,1 11,2 12,6 11,4 11,2
Calgary, AB 13,7 15,0 12,0 12,2 12,6 15,8 12,9

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 3,59 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : * La concentration présentée dans la figure pour Whitehorse date de 2018. Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles est fondé cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Les concentrations moyennes de NO2 dans certaines régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Les régions urbaines situées à proximité de sources importantes de NO2, comme les grands réseaux routiers et les autoroutes, peuvent expliquer les différences entre les villes.

Concentrations moyennes de dioxyde d'azote aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations moyennes de NO2 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations moyennes de NO2 ont été enregistrées à 179 stations de surveillance au Canada. Les concentrations moyennes de NO2 étaient plus faibles dans les régions de l’est et du nord du Canada.

  • 2 stations situées en Colombie-Britannique et en Ontario ont enregistré des concentrations supérieures à 17,0 ppb (17,9 ppb et 18,5 ppb);
  • 47 stations affichaient des concentrations inférieures à 4,0 ppb;
    • 4 stations ont enregistré des concentrations inférieures à 1,0 ppb; elles étaient situées à Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard (2 stations) et en Nouvelle-Écosse.

Concentrations moyennes de dioxyde d’azote par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations moyennes de dioxyde d'azote par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations moyennes de dioxyde d'azote en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde d'azote mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 4 parties par milliard, 4 à moins de 8 parties par milliard, 8 à moins de 12 parties par milliard, 12 à 17 parties par milliard et plus de 17 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle nationaleNote de bas de page 14 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations de pointe de NO2;
  • les concentrations de pointe à l’échelle nationale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 60 ppb à toutes les années; toutefois, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé les normes en 2005.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe de dioxyde d'azote à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure
(parties par milliard)
2005 47,9
2006 43,6
2007 43,3
2008 43,5
2009 42,4
2010 40,7
2011 40,2
2012 37,1
2013 38,5
2014 39,7
2015 38,1
2016 36,0
2017 36,5
2018 38,1
2019 37,0
Norme de 2020 60
Tendance annuelle -0,7

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration de pointe de NO2 est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure enregistrées à 120 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de NO2 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration de pointe de NO2 à l’échelle nationale était de 37,0 ppb, soit 3 % de moins qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 0,7 ppb par année a été détectée. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 23 % (10,9 ppb). Cette tendance est principalement attribuable à deux facteurs :

  • l’adoption de nouveaux règlements qui ont mené à l’introduction progressive de nouvelles technologies et de carburants propres pour les véhicules et l’introduction progressive par le gouvernement fédéral de règlements plus stricts en matière d’émissions pour les véhicules et les moteurs;
  • une diminution des émissions des centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles (p. ex., le charbon) grâce à l’amélioration des technologies de contrôle des émissions et à la fermeture de certaines centrales au charbon.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans l’ensemble des 5 régions.
  • Depuis 2005, les concentrations de pointe de NO2 à l’échelle régionale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 60 ppb dans toutes les régions; toutefois, à l’exception de la Colombie-Britannique, les concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé les normes au cours des années précédentes.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe de dioxyde d'azote à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure des Prairies et nordde l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
2005 40,0 57,6 59,5 42,7 42,0
2006 38,6 46,4 51,2 41,0 41,2
2007 31,0 50,1 47,4 42,4 38,9
2008 34,8 54,9 48,3 40,8 39,7
2009 31,8 48,6 46,3 41,8 39,7
2010 35,3 44,4 44,0 42,1 35,3
2011 34,3 49,5 44,4 40,1 34,2
2012 30,7 41,2 38,6 37,5 35,6
2013 33,0 42,2 40,8 40,9 33,9
2014 32,3 42,8 45,2 38,9 35,5
2015 34,0 45,0 43,9 35,9 34,3
2016 27,6 41,9 39,1 35,2 33,6
2017 28,6 42,3 37,2 34,7 37,7
2018 29,9 42,8 39,1 39,6 36,1
2019 26,2 42,1 40,8 36,2 35,5
Norme de 2020 60 60 60 60 60
Tendance annuelle -0,7 -0,7 -1,0 -0,5 -0,5

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations de pointe de NO2 à l’échelle régionale est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure relevées à 8 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 14 stations de surveillance dans le sud du Québec, 30 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 37 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario, et 24 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de NO2 dans les stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, le sud du Québec a enregistré la concentration de pointe à l’échelle régionale de NO2 la plus élevée, à 42,1 ppb. La région du sud de l’Ontario suit avec une concentration de 40,8 ppb. La région des Prairies et du nord de l’Ontario et la Colombie-Britannique ont affiché des concentrations de 36,2 ppb et 35,5 ppb, respectivement. La région du Canada atlantique a enregistré la concentration de pointe à l’échelle régionale la plus faible, à 26,2 ppb.

À l’exception du sud de l’Ontario, toutes les régions ont enregistré des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, la région du Canada atlantique a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 13 % (3,8 ppb). La région des Prairies et du nord de l’Ontario ainsi que le sud du Québec ont affiché des diminutions de 9 % (3,5 ppb) et de 2 % (0,7 ppb), respectivement. La Colombie-Britannique a affiché une diminution de 1 % (0,5 ppb). Entre 2018 et 2019, le sud de l’Ontario a affiché une augmentation de 4 % (1,7 ppb).

Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans chaque région. Une tendance à la baisse de :

  • 1,0 ppb par année a été détectée pour le sud de l’Ontario;
    • les concentrations dans le Sud de l’Ontario ont diminué de 31 % (18,7 ppb);
  • 0,7 ppb par année a été détectée dans la région du Canada atlantique;
    • les concentrations ont diminué de 35 % (13,8 ppb);
  • 0,7 ppb par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 27 % (15,5 ppb);
  • 0,5 ppb par année a été détectée pour la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 15 % (6,6 ppb);
  • 0,5 ppb par année a été détectée pour la Colombie-Britannique;
    • les concentrations ont diminué de 15 % (6,5 ppb).

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote dans les régions urbaines

Aperçu des résultats

En 2019, parmi les régions urbaines sélectionnéesNote de bas de page 6  :

  • Calgary, Edmonton et Toronto affichaient les concentrations de pointe de NO2 les plus élevées;
  • St. John’s, Oshawa et Halifax affichaient les concentrations les plus faibles.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2019

Concentrations de pointe de dioxyde d'azote, dans certaines régions urbaines canadiennes, 2016 (voir les tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations de pointe de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2005 à 2012
Région urbaine 2005
(parties par milliard)
2006
(parties par milliard)
2007
(parties par milliard)
2008
(parties par milliard)
2009
(parties par milliard)
2010
(parties par milliard)
2011
(parties par milliard)
2012
(parties par milliard)
St, John's, NL 32,5 30,5 n/d 29,5 28,5 32,2 30,3 27,5
Oshawa, ON 67,0 37,0 40,0 n/d 35,0 37,0 41,0 26,0
Halifax, NS 68,0 59,0 n/d 33,0 n/d 48,0 28,5 26,5
Yellowknife, NT 34,0 30,0 25,0 27,0 20,0 24,0 32,1 27,3
Fredericton, NB n/d 30,0 33,0 40,0 n/d 33,0 34,6 31,3
Charlottetown, PE n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d n/d
Winnipeg, MB 44,5 45,5 57,5 50,0 65,0 50,5 53,2 40,2
Victoria, BC 38,0 n/d n/d 39,0 42,4 37,4 28,6 32,8
St, Catharines - Niagara Falls, ON n/d 45,0 52,0 46,0 42,0 40,0 38,0 37,0
Whitehorse, YT 25,0 n/d n/d n/d n/d n/d n/d 41,1
London, ON 58,0 51,0 45,0 47,0 47,0 42,0 46,0 28,0
Gatineau, QC 50,0 43,0 40,0 45,0 43,0 38,0 38,0 33,0
Québec, QC 56,0 n/d 54,0 60,0 55,0 38,7 46,3 44,0
Barrie, ON 68,0 58,0 52,0 56,0 47,0 46,0 44,0 39,0
Vancouver, BC 46,0 44,5 42,5 41,2 43,1 37,1 36,3 38,3
Kitchener, ON 60,0 53,0 43,0 45,0 49,0 45,0 42,0 37,0
Ottawa, ON 50,0 39,0 44,0 52,0 42,5 39,5 42,0 41,0
Montréal,QC 60,4 48,5 52,6 57,9 50,1 45,2 49,8 43,2
Regina, SK 54,0 76,0 48,0 52,0 55,0 55,0 42,6 45,2
Hamilton, ON 61,5 56,0 54,3 51,7 48,0 46,0 46,5 42,5
Saskatoon, SK 49,0 44,0 n/d 36,0 49,0 53,0 52,9 47,4
Windsor, ON 57,5 54,0 53,0 52,0 52,0 56,0 55,5 47,0
Toronto, ON 66,5 60,4 57,5 57,0 55,8 52,3 50,9 46,7
Edmonton, AB 62,0 58,3 56,7 55,7 59,0 55,7 51,3 50,7
Calgary, AB 60,0 58,5 58,0 72,0 63,5 62,5 58,0 57,4
Concentrations de pointe de dioxyde d’azote, certaines régions urbaines canadiennes, 2013 à 2019
Région urbaine 2013
(parties par milliard)
2014
(parties par milliard)
2015
(parties par milliard)
2016
(parties par milliard)
2017
(parties par milliard)
2018
(parties par milliard)
2019
(parties par milliard)
St, John's, NL 34,1 35,3 29,2 27,6 28,3 34,4 21,3
Oshawa, ON 31,2 38,6 37,8 33,9 37,3 23,6 23,2
Halifax, NS 26,7 15,0 28,4 22,7 22,3 21,5 24,8
Yellowknife, NT 29,3 27,6 27,3 25,4 31,2 30,9 25,7
Fredericton, NB 35,8 31,8 36,6 29,0 n/d 32,4 27,3
Charlottetown, PE n/d 20,5 21,8 25,0 27,9 25,7 29,6
Winnipeg, MB 50,6 39,6 35,0 46,9 27,9 30,7 30,6
Victoria, BC 31,3 32,5 37,3 30,2 34,6 33,0 31,4
St, Catharines - Niagara Falls, ON 39,2 40,7 40,6 36,2 33,9 34,1 35,3
Whitehorse, YT 38,8 n/d 36,4 n/d n/d 36,2 n/d
London, ON 34,0 40,0 40,0 33,5 30,3 32,0 36,5
Gatineau, QC 37,2 36,3 37,6 43,6 36,9 39,1 37,4
Quebec, QC 41,1 44,2 44,0 40,0 42,1 42,4 37,5
Barrie, ON 39,4 51,5 45,2 48,5 44,0 39,7 39,2
Vancouver, BC 37,0 38,6 37,1 38,5 44,3 39,7 39,3
Kitchener, ON 42,0 42,0 46,3 33,4 31,6 35,1 39,9
Ottawa, ON 41,4 43,2 45,2 37,2 40,7 40,5 42,5
Montreal, QC 44,6 45,4 45,6 42,6 43,5 43,3 43,0
Regina, SK 47,8 61,4 n/d 39,6 44,6 51,3 44,6
Hamilton, ON 46,3 47,1 45,9 43,5 40,3 42,7 45,4
Saskatoon, SK 50,6 47,4 37,4 51,5 41,6 47,1 47,3
Windsor, ON 46,5 52,4 45,9 40,4 40,6 44,2 47,9
Toronto, ON 49,0 53,8 50,5 48,0 43,8 46,4 50,0
Edmonton, AB 59,3 51,7 51,8 45,5 47,5 53,6 52,1
Calgary, AB 57,9 55,1 57,0 54,2 54,8 63,5 57,6

Remarque : n/d = non disponible.

Télécharger le fichier de données (Excel/CSV; 3,64 ko)

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : * La concentration présentée dans la figure pour Whitehorse date de 2018. Les centres de population ont été utilisés pour définir les régions urbaines sur lesquelles est fondé cet indicateur. Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque des données répondant aux critères d’exhaustivité étaient disponibles. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements. Toutes les concentrations disponibles depuis 2005 pour chaque région urbaine sont présentées dans le tableau de données de cette figure.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Les concentrations de pointe de NO2 dans certaines régions urbaines canadiennes varient d’un endroit à l’autre et d’une année à l’autre. Les régions urbaines situées à proximité de sources importantes de NO2, comme les grands réseaux routiers et les autoroutes, peuvent expliquer les différences entre les villes.

Concentrations de pointe dioxyde d'azote aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer  les concentrations de pointe de NO2 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations de pointe de NO2 ont été enregistrées à 178 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations :

  • 1 station en Alberta a enregistré une concentration supérieure à 60,0 ppb (62,7 ppb);
  • 58 stations affichaient des concentrations inférieures à 30,0 ppb;
    • 5 stations affichaient des concentrations inférieures à 10,0 pb; elles étaient situées à Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard (2 stations), en Nouvelle-Écosse et en Alberta.

Concentrations de pointe de dioxyde d’azote par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations de pointe de dioxyde d'azote par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations de pointe de dioxyde d'azote en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde d'azote mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 30 parties par milliard, 30 à moins de 40 parties par milliard, 40 à moins de 50 parties par milliard, 50 à 60 parties par milliard et plus de 60 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Dioxyde de soufre

Dioxyde de soufre

Le dioxyde de soufre (SO2) est rejeté lorsqu’un combustible, ou une matière première contenant du soufre, est brûlé ou utilisé dans des procédés industriels comme la fusion de minerais métalliques. Les principales sources d’émissions de dioxyde de soufre au Canada sont la consommation de combustible pour la production d’électricité et le chauffage ainsi que les procédés de l’industrie de la fonte et de l’affinage des métaux non ferreux et de l’industrie pétrolière et gazière. Les émissions de SO2 contribuent aux retombées acides et sont un précurseur important des particules fines. De fortes concentrations de SO2 peuvent avoir des effets nocifs sur les systèmes respiratoires humains et animaux. Il peut irriter les poumons, diminuer les fonctions pulmonaires et accroître la susceptibilité aux allergènes chez les personnes atteintes d’asthme. Le dioxyde de soufre peut également endommager la végétation et les matériaux.

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre
Concentrations de pointe de dioxyde de soufre

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle nationaleNote de bas de page 12 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes de SO2;
  • les concentrations moyennes nationales sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 5 parties par milliard (ppb) toutes les années; toutefois, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé les normes en 2005.

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de dioxyde de soufre, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableaux de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne
(parties par milliard)
2005 2,0
2006 1,9
2007 1,8
2008 1,7
2009 1,5
2010 1,2
2011 1,2
2012 1,2
2013 1,2
2014 1,1
2015 0,9
2016 0,9
2017 0,8
2018 0,7
2019 0,7
Norme de 2020 5,0
Tendance annuelle -0,1

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration moyenne de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires enregistrées à 80 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de SO2 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration moyenne nationale de SO2 était de 0,7 partie par milliard (ppb), soit 1 % (1 ppb) de moins qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 0,1 ppb par année a été détectée. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 64 % (1,3 ppb). Cette tendance est principalement attribuable à la réduction des émissions d’oxydes de soufre (SOX) au Canada, qui découle des mises à niveau technologiques et des fermetures de fonderies de métaux non ferreux (y compris les alumineries) et d’installations de pâtes et papiers, de l’élimination progressive de l’électricité produite à partir du charbon, de l’amélioration des technologies de contrôle des émissions dans le secteur pétrolier et gazier et de la mise en œuvre de la réglementation fédérale relative à la teneur en soufre des carburants.

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans l’ensemble des 5 régions.
  • Depuis 2005, les concentrations moyennes de SO2 à l’échelle régionale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5 de 5 ppb dans toutes les régions; toutefois, à l’exception des régions de la Colombie-Britannique et des Prairies et du nord de l’Ontario, les concentrations à certaines stations de surveillance ont dépassé les normes.

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableaux de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde de soufre à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration moyenne du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne des Prairies et nord del'Ontario
(parties par milliard)
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
2005 2,6 4,1 3,9 1,2 1,4
2006 1,8 3,1 3,7 1,1 2,0
2007 2,4 2,4 3,5 1,2 1,6
2008 1,3 2,4 3,1 1,0 1,8
2009 1,3 1,8 2,3 0,9 1,9
2010 0,7 1,6 2,1 0,7 1,6
2011 0,7 1,5 2,9 0,6 1,4
2012 1,3 1,9 2,2 0,5 1,5
2013 1,0 1,7 2,2 0,6 1,4
2014 1,0 1,6 2,2 0,5 1,2
2015 0,8 1,2 1,9 0,5 1,0
2016 0,8 1,3 1,2 0,5 1,0
2017 0,7 1,2 1,3 0,5 1,0
2018 1,1 1,0 1,4 0,5 0,7
2019 0,9 1,2 1,2 0,5 0,7
Norme de 2020 5,0 5,0 5,0 5,0 5,0
Tendance annuelle -0,1 -0,1 -0,2 -0,1 -0,1

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes à l’échelle régionale de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations horaires relevées à 4 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 9 stations de surveillance dans le sud du Québec, 10 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 32 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario, et 23 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de SO2 aux stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, le sud du Québec et le sud de l’Ontario ont enregistré la concentration moyenne régionale de SO2 la plus élevée, à 1,2 ppb chacune. Le Canada atlantique et la Colombie-Britannique ont suivi avec des concentrations de 0,9 ppb et 0,7 ppb, respectivement. La région des Prairies et du nord de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, à 0,5 ppb.

Le Canada atlantique et le sud de l’Ontario ont enregistré des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, la région du Canada atlantique a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 17 % (0,2 ppb), tandis que les régions du sud du Québec et du sud de l’Ontario ont rapporté des réductions de 16 % (0,2 ppb) et 13 % (0,2 ppb), respectivement. La Colombie-Britannique a affiché une augmentation de 10 % (0,1 ppb) au cours de la même période. La concentration moyenne de SO2 dans la région des Prairies et du nord de l’Ontario est restée relativement inchangée entre 2018 et 2019.

Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans chaque région. Une tendance à la baisse de :

  • 0,2 ppb par année a été détectée pour le sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 70 % (2,7 ppb);
  • 0,1 ppb par année a été détectée dans les autres régions (Canada atlantique, sud du Québec, région des Prairies et nord de l’Ontario et Colombie-Britannique);
    • les concentrations dans le Canada atlantique et le sud du Québec ont diminué de 66 % (1,7 ppb) et de 71 % (2,9 ppb), respectivement;
    • les concentrations dans la région des Prairies et du nord de l’Ontario ont diminué de 59 % (0,7 ppb);
    • les concentrations en Colombie-Britannique ont diminué de 48 % (0,7 ppb).

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations de SO2 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations moyennes de SO2 ont été enregistrées dans 124 stations de surveillance au Canada. Parmi ces stations :

  • 2 stations affichaient des concentrations supérieures à 5,0 ppb;
    • 1 station au Québec et 1 en Colombie-Britannique a affiché des concentrations de 5,5 ppb et 7,5 ppb, respectivement;
  • 79 stations affichaient des concentrations inférieures à 0,5 ppb;
    • 13 stations ont enregistré des concentrations de 0,1 ppb. Parmi ces stations, 1 était située à Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec, au Manitoba et en Saskatchewan, 5 étaient situées en Alberta, 3 en Colombie-Britannique et 1 dans les Territoires du Nord-Ouest.

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations moyennes de dioxyde de soufre par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations moyennes de dioxyde de soufre en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde de soufre mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 0,5 partie par milliard, 0,5 à moins de 1 partie par milliard, 1 à moins de 2 parties par milliard, 2 à 4 parties par milliard et plus de 4 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle nationaleNote de bas de page 15 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019 :

  • une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations de pointe de SO2;
  • les concentrations de pointe à l’échelle nationale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 70 ppb à toutes les années; toutefois, les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé les normes la plupart des années.

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure
(parties par milliard)
2005 56,3
2006 51,1
2007 46,0
2008 44,7
2009 42,2
2010 41,8
2011 28,6
2012 30,8
2013 30,7
2014 26,3
2015 24,1
2016 25,2
2017 24,9
2018 22,8
2019 20,3
Norme de 2020 70
Tendance annuelle -2,4

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur national sur la concentration de pointe de SO2 est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure enregistrées à 81 stations de surveillance partout au Canada. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de SO2 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration de pointe de SO2 à l’échelle nationale était de 20,3 ppb, soit 11 % de moins qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 2,4 ppb par année a été détectée. De 2005 à 2019, les concentrations nationales ont diminué de 64 % (36,0 ppb). Cette tendance est principalement attribuable à la réduction des émissions d’oxydes de soufre (SOX) au Canada et aux États-Unis, qui découle des mises à niveau technologiques et des fermetures de fonderies de métaux non ferreux, de l’élimination progressive de l’électricité produite à partir de charbon, de l’amélioration des technologies de contrôle des émissions dans le secteur pétrolier et gazier et de la mise en œuvre de la réglementation fédérale relative à la teneur en soufre des carburants.

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans l’ensemble des 5 régions.
  • Depuis 2007, les concentrations de pointe de SO2 à l’échelle régionale sont restées inférieures aux normes de 2020Note de bas de page 5  de 70 ppb dans toutes les régions; toutefois, les concentrations dans le Canada atlantique, le sud du Québec et le sud de l’Ontario ont dépassé les normes en 2005 et 2006. Les concentrations dans certaines stations de surveillance ont dépassé les normes dans toutes les régions.

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations de pointe de dioxyde de soufre à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure du Canada atlantique
(parties par milliard)
Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure du sud du Québec
(parties par milliard)
Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure du sud de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure des Prairies et nord de l'Ontario
(parties par milliard)
Concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure de la Colombie-Britannique
(parties par milliard)
2005 79,7 74,8 82,8 57,3 37,1
2006 69,7 71,1 76,9 43,8 43,5
2007 64,6 54,7 63,3 49,2 30,9
2008 36,8 48,6 62,0 45,1 39,7
2009 67,3 48,3 48,9 38,7 40,9
2010 43,9 69,6 49,7 39,4 33,9
2011 20,5 41,5 50,6 18,3 30,9
2012 28,4 50,3 50,2 19,3 32,2
2013 35,1 41,3 53,4 21,4 31,5
2014 36,6 39,4 54,5 17,3 21,3
2015 25,9 34,1 46,9 16,8 22,4
2016 24,6 35,3 40,5 22,5 20,7
2017 18,5 28,8 35,7 22,6 24,8
2018 31,8 29,3 36,8 18,8 19,7
2019 20,8 32,7 32,4 17,5 16,3
Norme de 2020 70 70 70 70 70
Tendance annuelle -3,7 -2,6 -2,8 -2,6 -1,8

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations de pointe de SO2 à l’échelle régionale est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure relevées à 5 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 9 stations de surveillance dans le sud du Québec, 10 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 32 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario et 23 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La ligne horizontale en pointillés représente les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020. La comparaison avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada. Alors que les normes sont généralement fondées sur une moyenne triennale, l’indicateur est calculé sur une moyenne annuelle. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations de pointe de SO2 aux stations de surveillance au Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, le sud du Québec a enregistré la concentration de pointe à l’échelle régionale de SO2 la plus élevée, à 32,7 ppb. Le sud de l’Ontario, le Canada atlantique et la région des Prairies et du nord de l’Ontario suivent avec des concentrations de 32,4 ppb, 20,8 ppb et 17,5 ppb, respectivement. La Colombie-Britannique a enregistré la plus faible concentration de pointe à l’échelle régionale, à 16,3 ppb.

À l’exception du sud du Québec, toutes les régions ont enregistré des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, la région du Canada atlantique a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 35 % (11,0 ppb). Le sud de l’Ontario, la Colombie-Britannique et la région des Prairies et du nord de l’Ontario ont enregistré des diminutions de 12 % (4,4 ppb), 17 % (3,4 ppb) et 7 % (1,2 ppb), respectivement, au cours de la même période. Le sud du Québec a affiché une augmentation de 12 % (3,4 ppb) des concentrations de 2018 à 2019.

Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans chaque région. Une tendance à la baisse de :

  • 3,7 ppb par année a été détectée pour le Canada atlantique;
    • les concentrations ont diminué de 74 % (58,9 ppb);
  • 2,8 ppb par année a été détectée pour le sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 61 % (50,4 ppb);
  • 2,6 ppb a été détectée à la fois dans les régions du sud du Québec et des Prairies et du nord de l’Ontario
    • les concentrations dans les régions du sud du Québec, des Prairies et du nord de l’Ontario ont diminué de 56 % (42,1 ppb) et de 69 % (39,8 ppb), respectivement;
  • 1,8 ppb a été détectée pour la Colombie-Britannique;
    • les concentrations ont diminué de 56 % (20,8 ppb).

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Le programme des Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement permet de consulter cette information en ligne au moyen d’une carte interactive. La carte vous permet d’explorer les concentrations de pointe de SO2 à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations de pointe de SO2 ont été enregistrées à 124 stations de surveillance au Canada.

  • 7 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 70 ppb, allant de 82,4 ppb à 147,0 ppb. Parmi ces stations, une était située au Nouveau-Brunswick, deux au Québec, une en Ontario, une en Saskatchewan, une en Alberta et une en Colombie-Britannique.
  • 35 stations affichaient des concentrations inférieures à 5 ppb;
    • 4 stations ont enregistré des concentrations inférieures à 1,0 ppb. Parmi celles-ci, une seule station était située à Terre-Neuve-et-Labrador et en Saskatchewan, et deux étaient situées dans les Territoires du Nord-Ouest.

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations de pointe de dioxyde de soufre par station de surveillance, Canada, 2016 (voir la description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations de pointe de dioxyde de soufre en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de dioxyde de soufre mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 5 parties par milliard, 5 à moins de 15 parties par milliard, 15 à moins de 40 parties par milliard, 40 à 70 parties par milliard et plus de 70 parties par milliard.

Explorer les données avec la carte interactive

Comment cet indicateur est calculé

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Composés organiques volatils

Composés organiques volatils

Les composés organiques volatils (COV) sont des gaz et des vapeurs contenant du carbone que l’on trouve dans de nombreux produits courants tels que l’essence et les solvants.Note de bas de page 16  Les composés organiques volatils sont rejetés par l’industrie pétrolière et gazière, l’utilisation de solvants et le transport. Certains COV peuvent provoquer le cancer et d’autres problèmes de santé graves. Une exposition à court terme à des niveaux élevés de certains COV peut entraîner de la fatigue, des nausées, des vertiges, des maux de tête, des problèmes respiratoires et une irritation des yeux, du nez et de la gorge. Les composés organiques volatils contribuent à la formation de particules fines (P2,5) et d’ozone (O3), qui sont les principaux composants du smog.

Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle nationaleNote de bas de page 17 

Aperçu des résultats

Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse a été détectée dans les concentrations moyennes de COV à l’échelle nationale.

Concentrations moyennes nationales de composés organiques volatils, Canada, 2005 à 2019

Concentrations de composés organiques volatils, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données ci-dessous pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle nationale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne
(parties par milliard carbone)
2005 95,5
2006 103,6
2007 98,7
2008 98,9
2009 101,2
2010 87,7
2011 85,3
2012 72,6
2013 74,0
2014 74,8
2015 74,7
2016 62,4
2017 71,8
2018 61,7
2019 63,6
Tendance annuelle -3,2

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes de COV à l’échelle nationale est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes intégrées dans le temps (24 heures pour les stations urbaines et 4 heures pour les stations rurales) relevées à 30 stations de surveillance au Canada. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de COV aux stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la concentration moyenne de COV à l’échelle nationale était de 63,6 parties par milliard de carbone (ppbC), soit 3 % (1,9 ppbC) de plus qu’en 2018. Entre 2005 et 2019, une tendance à la baisse de 3,2 ppbC par année a été détectée. Au cours de cette période, les concentrations nationales ont diminué de 33 % (31,9 ppbC). Cela correspond à la réduction des émissions de COV des voitures et des camions, qui est attribuable à l’introduction de nouvelles technologies, de carburants plus propres et de normes d’émissions plus strictes, ainsi qu’à des mesures de réduction liées à la production et à l’utilisation de peintures, de solvants et de nettoyants.

Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle régionale

Aperçu des résultats

  • Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans l’ensemble des 5 régions.
  • Les concentrations moyennes de COV varient selon les régions et les stations de surveillance de chaque région.

Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019

Concentrations moyennes de composés organiques volatils à l'échelle régionale, Canada, 2002 à 2016 (voir le tableau de données pour la description longue)
Tableau de données pour la description longue
Concentrations moyennes de dioxyde d’azote à l’échelle régionale, Canada, 2005 à 2019
Année Concentration moyenne du Canada atlantique
(parties par milliard carbone)
Concentration moyenne du sud du Québec
(parties par milliard carbone)
Concentration moyenne du sud de l'Ontario
(parties par milliard carbone)
Concentration moyenne des Prairies et nord de l'Ontario
(parties par milliard carbone)
Concentration moyenne de la Colombie-Britannique
(parties par milliard carbone)
2005 137,3 86,3 55,8 134,3 96,0
2006 153,7 91,5 53,1 134,2 133,9
2007 69,4 91,9 50,6 117,5 164,4
2008 131,1 69,0 39,1 145,4 128,3
2009 127,6 59,1 36,7 117,2 169,3
2010 99,9 63,3 37,1 106,8 149,6
2011 85,8 52,5 22,3 106,7 111,4
2012 117,7 49,3 37,6 105,2 85,3
2013 100,1 47,1 36,9 114,5 102,8
2014 103,0 47,3 37,1 107,4 103,7
2015 97,8 49,8 44,4 101,4 99,0
2016 79,4 42,3 35,8 93,7 79,1
2017 121,8 42,6 30,6 89,3 109,9
2018 57,7 40,1 30,1 99,9 92,1
2019 94,1 36,0 27,3 96,3 89,3
Tendance annuelle -3,5 -3,3 -1,6 -2,9 -3,5

Comment cet indicateur est calculé

Remarque : L’indicateur sur les concentrations moyennes de COV est basé sur la moyenne annuelle des concentrations quotidiennes intégrées dans le temps (24 heures pour les stations urbaines et 4 heures pour les stations rurales) relevées à 4 stations de surveillance dans le Canada atlantique, 5 stations de surveillance dans le sud du Québec, 9 stations de surveillance dans le sud de l’Ontario, 5 stations de surveillance dans les Prairies et le nord de l’Ontario et 7 stations de surveillance en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas assez de stations pour rapporter des résultats pour la région des territoires du Nord. La zone ombrée montre les limites des 10e et 90e centiles des concentrations moyennes de COV aux stations de surveillance dans chaque région. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les définitions des indicateurs sur la qualité de l’air dans la section Méthodes.
Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

En 2019, la région des Prairies et du nord de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne à l’échelle régionale de COV la plus élevée, à 96,3 ppbC. Le Canada atlantique, la Colombie-Britannique et le sud du Québec ont suivi avec des concentrations de 94,1 ppbC, de 89,3 ppbC et de 36,0 ppbC, respectivement. La région du sud de l’Ontario a enregistré la concentration moyenne régionale la plus faible, soit 27,3 ppbC.

À l’exception du Canada atlantique, toutes les autres régions ont enregistré des concentrations plus faibles en 2019 qu’en 2018. Entre 2018 et 2019, la région du sud du Québec a enregistré la plus forte réduction des concentrations, avec une diminution de 10 % (4,2 ppbC). Le sud de l’Ontario, la région des Prairies et du nord de l’Ontario et la Colombie-Britannique ont enregistré des diminutions de 9 % (2,7 ppbC), 4 % (3,7 ppbC) et 3 % (2,7 ppbC), respectivement, au cours de la même période. La région du Canada atlantique a affiché une augmentation de 63 % (36,4 ppbC) des concentrations entre 2018 et 2019.

Entre 2005 et 2019, des tendances à la baisse ont été détectées dans chaque région. Une tendance à la baisse de :

  • 3,5 ppbC par année a été détecté dans la région du Canada atlantique et en Colombie-Britannique;
    • les concentrations dans la région du Canada atlantique et la Colombie-Britannique ont diminué de 31 % (43,2 ppbC) et de 7 % (6,7 ppbC), respectivement;
  • 3,3 ppbC par année a été détectée pour la région du sud du Québec;
    • les concentrations ont diminué de 58 % (50,4 ppbC);
  • 2,9 ppbC par année a été détectée dans la région des Prairies et du nord de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 28 % (38,1 ppbC);
  • 1,6 ppbC a été détectée pour la région du sud de l’Ontario;
    • les concentrations ont diminué de 51 % (28,5 ppbC).

Concentrations de composés organiques volatils aux stations de surveillance

Le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique mesure les concentrations de polluants atmosphériques à des stations de surveillance partout au Canada.

Les indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement fournissent ces renseignements par l'entremise d'une carte interactive. Cette carte permet d'obtenir des détails sur les concentrations de COV à des stations de surveillance en particulier.

En 2019, les concentrations moyennes de COV ont été enregistrées à 37 stations de surveillance au Canada.

  • 5 stations ont enregistré des concentrations supérieures à 100 ppbC, allant de 112,3 ppbC à 301,8 ppbC. Parmi ces stations, 1 station était située au Nouveau-Brunswick, au Québec et en Alberta et 2 stations étaient situées en Colombie-Britannique.
  • 4 stations affichaient des concentrations inférieures à 20,0 ppbC. Parmi celles-ci, 1 station était située au Nouveau-Brunswick, 2 en Ontario et 1 en Colombie-Britannique.

Concentrations moyennes de composés organiques volatils par station de surveillance, Canada, 2019

Concentrations moyennes de composés organiques volatils par station de surveillance, Canada, 2016 (voir le description longue ci-dessous)
Description longue

La carte du Canada montre les concentrations moyennes de composés organiques volatils en 2019 par station de surveillance. Les stations sont classées en fonction de la concentration de composés organiques volatils mesurée dans l'air. Les catégories sont les suivantes : 0 à moins de 20 parties par milliard de carbone, 20 à moins de 40 parties par milliard de carbone, 40 à moins de 60 parties par milliard de carbone, 60 à 80 parties par milliard de carbone et plus de 80 parties par milliard de carbone.

Explorer les données avec la carte interactive

Source : Environnement et Changement climatique Canada (2022) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

À propos des indicateurs

À propos des indicateurs

Ce que mesurent les indicateurs

Les indicateurs sur la qualité de l’air permettent de suivre les concentrations ambiantes de particules fines (P2,5), d’ozone troposphérique (O3), de dioxyde d’azote (NO2), de dioxyde de soufre (SO2), et de composés organiques volatils (COV) à l’échelle nationale, régionale et urbaine et aux stations de surveillance locales. Les indicateurs nationaux et régionaux sont présentés avec les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA, les normes) de 2020 correspondantes. La comparaison avec les normes est fournie à titre d’exemple seulement et ne doit pas être utilisée pour évaluer la qualité globale de l’air au Canada.

Pourquoi ces indicateurs sont importants

Les Canadiens sont exposés quotidiennement à différents polluants atmosphériques, qui peuvent avoir des effets indésirables sur la santé. L’exposition à certains polluants atmosphériques, même à de faibles concentrations, est liée à l’augmentation des problèmes cardiaques et respiratoires, des hospitalisations, des consultations au service des urgences et des décès prématurés. Le gouvernement du Canada estime que, chaque année, 42 décès prématurés pour 100 000 Canadiens peuvent être liés à la pollution atmosphérique, soit un total de 15 300 décès prématurés. Le coût économique total des impacts sur la santé attribuable à la pollution de l’air au Canada est estimé à 120 G$ par année (en valeur de 2016).Note de bas de page 18 

L’O3 et les P2,5 sont les principaux composants du smog et 2 des polluants atmosphériques les plus répandus. L’exposition à ces polluants, même à de très faibles concentrations, a été associée à des troubles pulmonaires, cardiovasculaires et respiratoires. L’exposition à l’O3 peut causer des irritations de la gorge, la toux, l’essoufflement et la réduction de la fonction pulmonaire, et elle pourrait également aggraver des maladies existantes, comme l’asthme ou d’autres maladies pulmonaires chroniques. L’exposition aux P2,5 peut entraîner des effets respiratoires et cardiovasculaires, comme des crises d’asthme, des bronchites chroniques, des crises cardiaques ainsi que des cancers du poumon.

L’exposition au SO2 et au NO2 peut irriter les poumons, diminuer les fonctions pulmonaires et accroître la susceptibilité aux allergènes chez les personnes atteintes d’asthme. L’exposition à long terme au NO2 peut contribuer aux allergies et à l’asthme. On sait que les particules fines (P2,5), l’O3 et le NO2 ont des effets néfastes sur la santé, même aux plus faibles concentrations. Les effets néfastes de l’exposition aux COV sur la santé varient considérablement : ils peuvent être minimes, modérés (irritations des yeux, du nez et de la gorge, maux de tête, nausées, vertiges et aggravation des symptômes de l’asthme) ou plus graves (dommages au foie, aux reins et au système nerveux central). Certains des COV correspondent à la définition de toxique selon la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999). Sur le cours d’une vie, l’exposition à ces polluants peut augmenter le risque de développer un cancer (PDF; 48 ko) et d’autres problèmes de santé.

Outre leurs effets directs sur la santé, les COV et le NO2 contribuent à la formation de l’O3 et des P2,5, et le NO2 a un impact important sur les dépôts acides (parfois appelés « pluies acides ») et l’eutrophisation. De même, le SO2 contribue, lui aussi, grandement à la formation de dépôts acides. Les particules fines (P2,5) peuvent endommager la végétation et les structures, et contribuent à la brume et à la réduction de la visibilité. L’ozone peut également avoir un impact sur la végétation en endommageant les feuilles, diminuer la productivité de certaines cultures et contribuer au déclin des forêts. Il peut également endommager les matériaux synthétiques et les textiles, provoquer des fissures dans le caoutchouc, accélérer la décoloration des colorants et accélérer la détérioration de certaines peintures et de certains revêtements.

L’amélioration de la qualité de l’air réduit les incidences de crise cardiaque, les visites à l’hôpital, les allergies et les crises d’asthme chez les enfants et évite les absences en classe et au travail. Un air plus pur peut également réduire les dommages causés aux cultures, aux forêts, aux eaux de surface et aux infrastructures comme les bâtiments et les ponts.Note de bas de page 19 

Veuillez consulter la page web Pollution atmosphérique : facteurs et incidences pour obtenir de l’information sur les répercussions de la pollution atmosphérique sur la santé humaine, l’économie et l’environnement.

Initiatives connexes

Ces indicateurs permettent de mesurer les progrès accomplis dans l’atteinte de l’objectif 11 de la Stratégie fédérale de développement durable de 2022 à 2026 : Améliorer l'accès au logement abordable, à l'air pur, aux transports, aux parcs et aux espaces verts, ainsi qu'au patrimoine culturel au Canada.

De plus, les indicateurs contribuent aux Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ils sont liés à l’objectif 11 du Programme : Villes et communautés durables et à la cible 11.6 : « D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets. »

Indicateurs connexes

L’indicateur sur l’exposition de la population aux polluants atmosphériques extérieurs permet de suivre la proportion de la population vivant dans des zones où les concentrations de polluants atmosphériques extérieurs sont inférieures ou égales aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiant de 2020.

Les indicateurs sur la comparaison à l'échelle internationale de la qualité de l'air en milieu urbain présentent et comparent la qualité de l’air dans certaines régions urbaines canadiennes de plus d’un million d’habitants à la qualité de l’air dans certaines régions urbaines internationales disposant de données comparables.

Les indicateurs sur les émissions de polluants atmosphériques permettent de suivre les émissions de source humaine de 6 grands polluants atmosphériques : oxydes de soufre (SOX), oxydes d’azote (NOX), composés organiques volatils (COV), monoxyde de carbone (CO) et particules fines (P2,5). Le carbone noir, qui est un composant des P2,5, est également rapporté. Pour chaque polluant atmosphérique, les données sont fournies à l’échelle nationale, provinciale et territoriale, et de l’installation et par source majeure.

Les indicateurs sur les tendances air-santé présentent un aperçu des effets sur la santé publique imputables à l'exposition à la pollution de l'air au Canada.

Sources des données et méthodes

Sources des données et méthodes

Sources des données

Les indicateurs sur la qualité de l’air sont calculés à partir des concentrations atmosphériques figurant dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. La base de données est tenue à jour par le Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique d’Environnement et Changement climatique Canada. Elle contient des données recueillies grâce aux réseaux de surveillance suivants :

Complément d'information

Les stations de surveillance de la qualité de l’air sont réparties dans tout le pays, mais sont plus concentrées dans les régions urbaines. Les indicateurs relatifs aux particules fines (P2,5), à l’ozone troposphérique (O3), au dioxyde de soufre (SO2), au dioxyde d’azote (NO2) et aux composés organiques volatils (COV) sont fournis à l’échelle nationale et par région. Les régions utilisées pour ces indicateurs sont énumérées et présentées dans le tableau et la carte suivants. Voir l'Annexe A pour connaître la liste complète des stations utilisées pour le calcul des indicateurs nationaux et régionaux.

Régions utilisées pour les indicateurs régionaux de la qualité de l'air
Région Code de région
Canada atlantique ATL
Sud du Québec SQC
Sud de l'Ontario SON
Prairies et nord de l'Ontario PNO
Colombie-Britannique BCO
Territoires du Nord TEWR

Régions utilisées pour les indicateurs régionaux de la qualité de l'air

Regions used for the regional Air quality indicators (see below for long description)
Description longue

La carte du Canada présente les 6 régions qui sont utilisées pour les indicateurs régionaux sur la Qualité de l'air. Les régions sont, de l'est à l'ouest, le Canada atlantique, le sud du Québec, le sud de l'Ontario, les Prairies et le nord de l'Ontario,  la Colombie-Britannique et les territoires du Nord.

Les indicateurs sur la qualité de l’air sont également rapportés pour les plus grandes régions urbaines du Canada et les capitales des provinces et territoires lorsque suffisamment de données sont disponibles. Une zone urbaine correspond à la définition des centres de population de Statistique Canada. Consultez l'Annexe G pour connaître la liste complète des stations utilisées pour calculer les indicateurs sur les régions urbaines. Les niveaux ambiants de P2,5, d’O3, de SO2, de NO2 et de COV par station de surveillance sont également indiqués dans la carte interactive des indicateurs des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement.

Assurance de la qualité et contrôle de la qualité des données pour le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique

Les agences de surveillance qui contribuent au programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique font tout pour se conformer aux normes d’assurance et de contrôle de la qualité, lesquelles ont été élaborées par Environnement et Changement climatique Canada en collaboration avec les gouvernements régionaux, provinciaux et territoriaux participant au programme.

Garantir la qualité des données suppose de définir des objectifs de qualité des données appropriés et des méthodologies qui peuvent être utilisées pour atteindre ces objectifs. Les principaux objectifs de qualité des données du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont les suivants :

  • la représentativité, qui désigne le degré auquel les mesures (données) représentent la concentration du polluant visé;
  • la comparabilité, une mesure de confiance avec laquelle un ensemble de données ou une méthode peut être comparé à d’autres, dans d’autres lieux participant du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique dans tout le pays;
  • l’exactitude, l’évaluation de la correspondance générale entre une mesure et une valeur connue (tableau 2);
    • l’exactitude peut comprendre des évaluations de la correspondance entre des mesures répétées (précision) et des mesures d’erreurs systématiques positives ou négatives (biais);
  • l’exhaustivité, l’évaluation visant à déterminer si les données recueillies sont suffisantes pour assurer la confiance à l’égard des conclusions ou des décisions prises en fonction des données.
Objectifs d'exactitude de la qualité des données pour des échantillons de polluants atmosphériques
Paramètre Exactitude
Particules fines ± 15 %
Ozone troposphérique ± 15 %
Dioxyde de soufre ± 15 %
Dioxyde d'azote ± 15 %
Composés organiques volatils Selon l'espèce

Les évaluations régulières des activités du réseau servent à garantir que les systèmes de surveillance et les procédures de traitement des données se trouvent à un niveau acceptable de qualité des données pour respecter les lignes directrices du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique et pour déterminer les domaines susceptibles d’être améliorés. Le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique utilise 3 principaux volets de vérification et d’évaluation :

  • vérifications de la performance et des systèmes; elles sont menées par un intervenant externe soit un vérificateur d’Environnement Canada, soit par un autre organisme indépendant de l’organisme de surveillance;
    • ces vérifications sont effectuées à l’aide de normes de référence vérifiées de façon indépendante; elles assurent une évaluation quantitative non biaisée garantissant la qualité des données;
  • programme de mesure interorganisme; concerne l’analyse, par l’organisme de surveillance, d’une concentration inconnue d’un échantillon fourni par Environnement et Changement climatique Canada;
    • ces analyses permettent de vérifier l’exactitude de l’instrument et de déterminer la comparabilité entre les sites;
  • évaluations de la qualité des données; font appel à l’analyse statistique des données environnementales pour déterminer si les données recueillies et rapportées atteignent les objectifs du réseau et les objectifs en matière de qualité des données.

D’autres vérifications et évaluations sont également effectuées par les laboratoires sur la qualité de l’air d’Environnement et Changement climatique Canada à Ottawa pour l’analyse intégrée des échantillons de COV. Consulter le rapport Lignes directrices sur la surveillance de l’air ambiant, l’assurance et le contrôle de la qualité du Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique pour de plus amples renseignements (PDF; 2.8 MB).

Méthodes

Les indicateurs sur la qualité de l’air sont calculés à partir des concentrations de polluants atmosphériques mesurées aux stations de surveillance et stockées dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Des calculs spécifiques sont effectués pour chaque polluant afin d’établir des indicateurs pour l’évaluation de la qualité de l’air aux échelles nationale, régionale et des régions urbaines. Des analyses statistiques ultérieures sont effectuées pour déterminer la présence d’une tendance significative sur une période de 15 ans pour chaque indicateur national et régional de la qualité de l’air.

Complément d'information
Définitions des indicateurs sur la Qualité de l'air
Indicateur Définition Unités de mesure des concentrations[A]
Valeur moyenne des P2,5 Moyenne annuelle des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures µg/m3
Valeur de pointe des P2,5 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures µg/m3
Valeur moyenne d'O3 Moyenne annuelle des concentrations quotidiennes maximales sur 8 heures. ppb
Valeur de pointe d'O3 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations quotidiennes maximales sur 8 heures ppb
Valeur moyenne de NO2 Moyenne annuelle des concentrations horaires ppb
Valeur de pointe de NO2 98e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure ppb
Valeur moyenne de SO2 Moyenne annuelle des concentrations horaires ppb
Valeur de pointe de SO2 99e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure ppb
Valeur moyenne de COV Moyenne annuelle des concentrations quotidiennes intégrées dans le temps (24 heures en milieu urbain, 4 heures en milieu rural) ppbC

Remarque : [A] Unités : µg/m3 = microgrammes par mètre cube, ppb = parties par milliard, ppbC = parties par milliard de carbone.

Les indicateurs moyens sont utilisés pour tenir compte des expositions prolongées ou répétées sur de longues périodes ou encore de l’exposition chronique, tandis que les concentrations de pointe sont utilisées pour tenir compte des expositions immédiates ou aiguës à court terme.

Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant

En octobre 2012, les ministres de l’Environnement, à l’exception de celui du Québec,Note de bas de page 20  ont convenu de commencer à mettre en œuvre le nouveau Système de gestion de la qualité de l’air. Ce système constitue un cadre pancanadien complet pour une collaboration visant à mieux protéger la santé humaine et l’environnement grâce à une amélioration continue de la qualité de l’air. Dans le cadre du système, les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA, les normes) orientent la gestion de la qualité de l’air dans tout le pays. Les NCQAA sont des objectifs sur la qualité de l’air axés sur la santé et l’environnement concernant les concentrations de polluants dans l’air extérieur. Ensemble, avec les niveaux de gestion[2], les normes servent d’éléments de comparaison permettant d’appuyer l’amélioration continue de la qualité de l’air. Les normes ne servent pas de « plafonds » pour les niveaux de pollution, et le SGQA encourage les gouvernements à prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air, en tenant compte du fait que certains polluants peuvent avoir des conséquences sur la santé humaine même à des concentrations inférieures aux normes.

Les NCQAA de 2020 ont été établies sous le régime de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) :

  • pour les P2,5 et l’O3 en mai 2013;
  • pour le SO2 en octobre 2017;
  • pour le NO2 en décembre 2017.

Les normes canadiennes de qualité de l’air ambiant de 2020 sont présentées dans le tableau ci-dessous. Le calcul des indicateurs sur la qualité de l’air suit généralement les mêmes conventions de traitement des données que celles utilisées pour calculer les concentrations à utiliser pour la comparaison avec les normes. La comparaison formelle avec les normes pour déterminer si les concentrations dépassent une norme ne peut se faire qu’en utilisant les concentrations ambiantes mesurées aux stations de surveillance individuelles, et non en utilisant les concentrations moyennes nationales ou régionales. Ainsi, les comparaisons entre les valeurs des indicateurs (comme les concentrations moyennes nationales et régionales) et les normes ne sont fournies qu’à titre d’exemple et non pour évaluer si les normes sont atteintes. Les valeurs de l’indicateur qui sont inférieures à une norme n’impliquent pas que les concentrations dans les stations de surveillance individuelles sont également inférieures à la norme. En outre, les indicateurs ne sont pas ajustés en fonction des événements exceptionnels (tels que les feux de forêt) ou de la pollution provenant des flux transfrontaliers.

Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant pour les particules fines, l'ozone troposphérique, le dioxyde de soufre et le dioxyde d'azote
Polluant Temps moyen Norme de 2020
(valeur numérique)
Fiche statistique
P2,5 Annuelle (année civile) 8,8 µg/m3 Moyenne triennale des moyennes annuelles des concentrations quotidiennes moyennes sur 24 heures
P2,5 24 heures (jour) 27 µg/m3 Moyenne triennale du 98e centile annuel des concentrations quotidiennes moyennes sur 24 heures
O3 8 heures 62 ppb Moyenne triennale de la 4e valeur annuelle la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures
NO2 Annuelle (année civile) 17,0 ppb Moyenne arithmétique, sur une seule année civile, de toutes les concentrations moyennes sur 1 heure
NO2 1 heure 60 ppb Moyenne triennale du 98e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure
SO2 Annuelle (année civile) 5,0 ppb Moyenne arithmétique, sur une seule année civile, de toutes les concentrations moyennes sur 1 heure
SO2 1 heure 70 ppb Moyenne triennale du 99e centile annuel des concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure

Collecte et validation des données

Les données obtenues des stations de surveillance du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont mises dans un format compatible avec la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Toutes les données de la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air ont un niveau de qualité comparable, car les administrations respectent les procédures établies d’assurance et de contrôle de la qualité, décrites dans les Lignes directrices sur l’assurance et le contrôle de la qualité du programme du Réseau national de surveillance et de suivi de la pollution atmosphérique (PDF; 2,8 Mo). Ces procédures comprennent le lieu et la conception du système d’échantillonnage, l’utilisation de méthodes de surveillance qui répondent aux spécifications définies minimales de performance, le fonctionnement/l’entretien et les techniques de validation des données. Les organisations de surveillance du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont tenues de communiquer les données ayant fait l’objet d’un contrôle de la qualité, conformément aux spécifications dans les Lignes directrices, à la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air. Les données communiquées à la base de données du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique sont présentées selon le format de fin d’heure (c’est-à-dire que la moyenne des données recueillies entre 1 h 01 et 2 h est calculée et communiquée comme l’heure « 2 h »).

Critères d'exhaustivité des données

On utilise les critères suivants pour déterminer quelles stations prennent suffisamment de mesures à l’heure et à la journée, chaque année, pour être considérées comme valides aux fins d’inclusion dans les indicateurs.

Particules fines (P2,5)

Pour l’indicateur sur la concentration moyenne annuelle (année civile) des P2,5 :

  • une concentration quotidienne moyenne sur 24 heures était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
  • une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour chaque trimestreNote de bas de page 22  d’une année civile.

Pour l’indicateur sur la concentration de pointe des P2,5 (98e percentile) sur 24 heures (jour civil) :

  • une concentration quotidienne moyenne sur 24 heures était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
  • un 98e centile de la concentration moyenne annuelle a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs des concentrations moyennes quotidiennes étaient disponibles pour chaque trimestreNote de bas de page 22  d’une année civile;
  • une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 28,0 microgrammes par mètre cube (µg/m3) sur 24 heures, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.

Ozone troposphérique (O3)

Pour l’indicateur sur la concentration moyenne annuelle d’O3 :

  • les concentrations moyennes mobiles sur 8 heures ont été calculées pour chaque heure de la journée à partir des concentrations moyennes sur 1 heure, ce qui donne jusqu’à 24 concentrations moyennes sur 8 heures par jour;
  • pour qu’une concentration moyenne mobile sur 8 heures soit valide, il faut disposer de 6 valeurs de concentrations moyennes sur 1 heure;
  • une concentration quotidienne maximale moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations moyennes mobiles sur 8 heures étaient disponibles pour un jour donné;
  • la concentration maximale annuelle moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures étaient disponibles pour la période du 1er avril au 30 septembre.

Pour l’indicateur sur la concentration de pointe de l’O3 (4e valeur la plus élevée) sur 8 heures :

  • les concentrations moyennes mobiles sur 8 heures ont été calculées pour chaque heure de la journée à partir des concentrations moyennes sur 1 heure, ce qui donne jusqu’à 24 concentrations moyennes sur 8 heures par jour;
  • pour qu’une concentration moyenne mobile sur 8 heures soit valide, il faut disposer de 6 valeurs de concentrations moyennes sur 1 heure;
  • une concentration quotidienne maximale moyenne sur 8 heures a été jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations moyennes mobiles sur 8 heures étaient disponibles pour un jour donné;
  • la 4e concentration moyenne quotidienne maximale annuelle sur 8 heures la plus élevée a été jugée valide s’il y avait au moins 75 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures dans la période du 1er avril au 30 septembre;
  • une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 63 parties par milliard (ppb) sur 8 heures, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci‑dessus.

Dioxyde d’azote (NO2)

Pour l’indicateur sur la concentration moyenne annuelle (année civile) du NO2 :

  • une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes sur 1 heure étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre.

Pour l’indicateur sur la concentration de pointe de NO2 (98e centile) sur 1 heure :

  • la concentration moyenne maximale sur 1 heure était jugée valide si au moins 75 % (18) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
  • le 98e centile des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
  • une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 60 ppb sur 1 heure, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.

Dioxyde de soufre (SO2)

Pour l’indicateur sur la concentration moyenne annuelle (année civile) de SO2 :

  • une concentration moyenne annuelle a été jugée valide si au moins 75 % des valeurs des concentrations moyennes sur 1 heure étaient disponibles pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre.

Pour l’indicateur sur la concentration de pointe du SO2 (99e centile) sur 1 heure :

  • la concentration moyenne maximale sur 1 heure était jugée valide si au moins 75 % (18 heures) des valeurs des concentrations sur 1 heure étaient disponibles pour un jour donné;
  • le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure a été jugé valide si au moins 75 % des valeurs de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure pour l’année et au moins 60 % des valeurs étaient disponibles pour chaque trimestre;
  • une station est aussi incluse si la concentration dépasse la norme de 70 ppb sur 1 heure, même si elle ne répond pas aux critères d’exhaustivité des données mentionnés ci-dessus.

Composés organiques volatils (COV)

Comme les données disponibles pour les COV sont moins nombreuses, les critères d’exhaustivité des données de cet indicateur sont différents. Aux stations de surveillance urbaines, les échantillons de COV sont habituellement prélevés sur une période de 24 heures une fois tous les six jours; inversement, aux stations rurales, ils sont prélevés sur une période de quatre heures (de 12 h à 16 h) une fois tous les trois jours.Note de bas de page 23 

Pour l’indicateur sur la concentration moyenne annuelle (année civile) des COV :

  • une concentration moyenne quotidienne a été jugée valide si des données pour une période consécutive de 24 heures (± 1 heure) à une station urbaine et pour une période consécutive de 4 heures (± 0,5 heure) à une station rurale étaient disponibles un jour donné et si un trimestre (3 mois) comportait au moins 5 échantillons;
  • une station n’est incluse que si l’année compte trois trimestres valides.

Après avoir appliqué les critères d’exhaustivité des données, on calcule les concentrations de polluants pour les stations sélectionnées.

Nombre de stations qui répondent aux critères d'exhaustivité des données
Indicateur Nombre de stations
Valeur moyenne de P2,5 205
Concentration de pointe (98e centile) de P2,5 sur 24 heures 207
Valeur moyenne d’O3 217
Concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures 217
Valeur moyenne de NO2 179
Concentration de pointe (98e centile) de NO2 sur 1 heure 178
Valeur moyenne de SO2 123
Concentration de pointe (99e centile) de SO2 sur 1 heure 124
COV 37

Calculs propres à chaque polluant

Particules fines

Les concentrations de particules fines sont exprimées en microgrammes par mètre cube (µg/m3). Les indicateurs sur la moyenne annuelle et de la concentration maximale annuelle (98e centile) de P2,5 sur 24 heures sont fondés sur les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures (moyenne quotidienne) pour l’année entière. La valeur moyenne quotidienne pour les P2,5 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.

Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes quotidiennes valides et en divisant la somme par le nombre de jours valides. On obtient l’indicateur sur la concentration maximale (98e centile) sur 24 heures en déterminant la valeur au 98e centile de toutes les valeurs quotidiennes sur 24 heures d’une année donnée. La valeur au 98e centile correspond à la concentration à laquelle 98 % de toutes les valeurs quotidiennes sur 24 heures sont inférieures ou égales à elle et 2 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur au 98e centile de 25 µg/m3 à une station donnée signifie que 98 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures sont inférieures ou égales à 25 µg/m3, et que seulement 2 % sont supérieures ou égales à 25 µg/m3. Pour une année avec un ensemble de données complet, le 98e centile correspond à la 8e valeur la plus élevée. Le tableau suivant donne le rang de la valeur au 98e centile en fonction du nombre de mesures quotidiennes disponibles.Note de bas de page 24 

Rang au 98e centile établi selon le nombre de mesures disponibles
Nombre de mesures quotidiennes disponibles en un an Rang au 98e centile
274 à 300 6e plus élevé
301 à 350 7e plus élevé
351 à 366 8e plus élevé

Les indicateurs urbains, régionaux et nationaux (moyenne et concentration de pointe [98e centile] sur 24 heures) pour les P2,5 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs maximales annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.

Ozone troposphérique

Les concentrations d’ozone sont consignées en parties par milliard (ppb). Il y a 24 concentrations moyennes sur 8 heures consécutives (registres de 8 heures) qui peuvent être calculées pour chaque jour. La valeur la plus élevée des 24 concentrations moyennes sur 8 heures constitue la concentration maximale quotidienne. La figure ci-dessous illustre le calcul des concentrations moyennes sur 8 heures et la sélection du maximum quotidien.

Calcul de la valeur de la concentration moyenne quotidienne maximale de l'ozone troposphérique sur 8 heures

Calculation of the ground-level ozone daily maximum 8-hour average concentration (see below for long description)
Description longue
Cette figure illustre un exemple de calcul de la concentration quotidienne maximum sur une période de 8 heures pour une journée. Cette figure montre les concentrations horaires, les moyennes sur une période de 8 heures et la valeur maximum de la journée. Les concentrations sont calculées en parties par milliard. On peut calculer 24 concentrations moyennes consécutives sur 8 heures (périodes de 8 heures en rotation) par jour. La plus forte valeur de ces 24 concentrations est la valeur quotidienne maximale.

Pour chaque station, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne d’O3 en prenant les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures du 1er janvier au 31 décembre. On obtient les moyennes annuelles urbaines, régionales et nationales d’O3 en faisant la moyenne des moyennes annuelles à l’échelle de la station pour les stations sélectionnées dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.

Pour chaque station, l’indicateur sur la concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures est fondé sur la 4e valeur la plus élevée des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures mesurées pendant une année donnée. Toutes les valeurs des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 8 heures sont classées de la plus élevée à la plus faible, les valeurs égales étant répétées aussi souvent qu’elles apparaissent. On assigne un rang à chaque valeur. Pour cette année-là, la 4e valeur la plus élevée en rang est désignée comme la concentration maximale annuelle (la 4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures pour cette station.

On obtient les indicateurs sur la concentration maximale annuelle urbaine, régionale et nationale d’O3 en faisant la moyenne de toutes des 4e valeurs les plus élevées de toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.

Dioxyde d’azote

Les concentrations de dioxyde d’azote sont exprimées en parties par milliard (ppb). L’indicateur sur la concentration moyenne de NO2 est basé sur la moyenne annuelle de toutes les concentrations sur 1 heure, tandis que l’indicateur sur la concentration de pointe (98e centile) sur 1 heure est basé sur le 98e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure. La valeur moyenne quotidienne maximale pour le NO2 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.

Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes sur une heure valides et en divisant la somme par le nombre total des heures. On obtient l’indicateur sur la concentration de pointe (98e centile) sur une heure en déterminant la valeur au 98e centile des moyennes maximales sur une heure d’une année donnée. La valeur au 98e centile correspond à la concentration à laquelle 98 % de toutes les valeurs quotidiennes maximales sont inférieures ou égales à elle et 2 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur du 98e centile de 25 ppb à une station donnée signifie que 98 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur une heure sont inférieures ou égales à 25 ppb, et que seulement 2 % sont supérieures ou égales à 25 ppb.

Les indicateurs urbains, régionaux et nationaux (concentration moyenne et concentration de pointe [98e centile] sur 1 heure) pour le NO2 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs de pointe annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans l’agglomération urbaine, la région ou le Canada dans son ensemble.

Dioxyde de soufre

Les concentrations de dioxyde de soufre sont exprimées en parties par milliard (ppb). L’indicateur sur la concentration moyenne de SO2 est basé sur la moyenne annuelle des concentrations sur 1 heure, tandis que l’indicateur sur la concentration de pointe (99e centile) sur 1 heure est basé sur le 99e centile annuel des concentrations moyennes quotidiennes maximales sur 1 heure. La valeur moyenne quotidienne maximale pour le SO2 est fondée sur des mesures prises de minuit à minuit.

Pour une station donnée, on calcule l’indicateur sur la concentration moyenne en faisant la somme de toutes les moyennes d’une heure valides et en divisant la somme par le nombre total des heures. On obtient l’indicateur sur la concentration de pointe (99e centile) sur une heure en déterminant la valeur au 99e centile des concentrations maximales sur une heure d’une année donnée. La valeur au 99e centile correspond à la concentration à laquelle 99 % de toutes les concentrations quotidiennes maximales sur 1 heure sont inférieures ou égales à elle et 1 % sont supérieures ou égales à elle. Par exemple, la valeur du 99e centile de 65 ppb à une station donnée signifie que 99 % de toutes les concentrations moyennes quotidiennes maximales sur une heure sont inférieures ou égales à 2 ppb, et que seulement 1 % sont supérieures ou égales à 65 ppb. Pour une année avec un ensemble de données complet, le 99e centile correspond à la 4e valeur la plus élevée. Le tableau suivant donne le rang de la valeur au 99e centile en fonction du nombre de mesures quotidiennes disponibles.

Rang au 99e centile établi selon le nombre de mesures disponibles
Nombre de mesures quotidiennes disponibles en un an Rang au 99e centile
274 à 300 3e plus élevé
301 à 366 4e plus élevé

Les indicateurs régionaux et nationaux (concentration moyenne et concentration de pointe [98e centile] sur 1 heure) pour le SO2 sont calculés en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des valeurs moyennes annuelles et des valeurs maximales annuelles dans toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région ou le Canada dans son ensemble.

Composés organiques volatils

Les composés organiques volatils sont rapportés sous la forme d’une somme journalière de composés individuels, comme il est décrit à l’annexe D. Le nombre de composés inclus dans la somme rapportée peut varier légèrement en fonction de la validité analytique des concentrations des composés individuels. Les indicateurs sur les stations urbaines de COV sont calculés à partir de la moyenne des concentrations quotidiennes totales de COV (concentrations intégrées dans le temps sur 24 heures), tandis que les indicateurs sur les stations rurales de COV sont calculés à partir de la moyenne des concentrations quotidiennes totales de COV sur 4 heures (échantillons intégrés dans le temps recueillis entre 12 h et 16 h). Les concentrations moyennes quotidiennes sur 24 heures sont fondées sur les mesures prises de minuit à minuit. Pour une station, l’indicateur sur la concentration moyenne est calculé à l’aide de la moyenne des concentrations quotidiennes totales obtenues d’une année donnée.

Les indicateurs nationaux et régionaux sur les COV sont obtenus en faisant la moyenne, à l’échelle de la station, des moyennes annuelles de toutes les stations qui ont satisfait aux critères d’exhaustivité dans la région et partout au Canada.

Alors que l’unité de concentration de chaque COV est généralement exprimée en microgrammes par mètre cube (µg/m3), les parties par milliard de carbone (ppbC) sont utilisées dans cet indicateur pour évaluer la quantité d’espèces de COV mélangées.

Critères de sélection des stations aux fins d’inclusion dans les indicateurs nationaux et régionaux (séries chronologiques)

Les indicateurs à l’échelle des stations ont été calculés pour les années 2005 à 2019 pour tous les polluants atmosphériques. Chaque station a ensuite été évaluée en fonction de son adéquation (données suffisantes, absence de grands écarts au début ou à la fin) à être incluse dans les séries chronologiques nationales et régionales. Les critères spécifiques sont les suivants :

  • pour la série chronologique à l’échelle nationale et régionale, une station est incluse si elle répond aux critères d’exhaustivité des données décrits ci-dessus dans au moins 11 des 15 années;
  • des stations sont incluses si des données sont disponibles pour au moins 1 des 3 années au début ou à la fin de la série chronologique;
    • cette mesure prévient l’utilisation des données de stations ayant été mises en service ou hors service au début ou à la fin d’une série chronologique.

En plus des critères de sélection des séries chronologiques, il faut au moins 3 stations de surveillance pour pouvoir calculer l’indicateur pour une région, pour la tendance d’une année donnée.

Résultats de la sélection des stations

Le tableau suivant indique le nombre de stations de surveillance qui ont satisfait aux critères de sélection (exhaustivité des données et séries chronologiques) pour l’année de 2019 et ont donc été incluses dans les séries chronologiques pour les indicateurs nationaux et régionaux de la qualité de l’air. D’autres détails sur la sélection des stations sont présentés à l’annexe A.

Nombre de stations sélectionnées pour les indicateurs sur la Qualité de l'air à l'échelle nationale et régionale
Indicateur Canada Canada atlantique Sud du Québec Sud de l'Ontario Prairies et nord de l'Ontario Colombie-Britannique Territoires du Nord
Valeur moyenne de P2,5 145 11 36 39 33 24 0
Concentration de pointe (98e centile) de P2,5 sur 24 heure 147 11 36 39 33 25 3
Valeur moyenne d’O3 171 21 41 42 34 30 3
Concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures 171 21 41 42 34 30 3
Valeur moyenne de NO2 119 7 14 30 37 29 0
Concentration de pointe (98e centile) de NO2 sur 1 heure 120 8 14 30 37 29 0
Valeur moyenne de SO2 80 4 9 10 32 23 0
Concentration de pointe (98e centile) de SOsur 1 heure 81 5 9 10 32 23 0
COV 30 4 5 9 5 7 0

Remarque : La somme des stations régionales ne correspond pas nécessairement au nombre de stations nationales, car au moins 3 stations de surveillance sont nécessaires pour calculer l’indicateur pour une région. Lorsqu’il n’y avait pas suffisamment de stations dans la région des territoires du Nord, les résultats des stations situées dans cette région (Yukon et Territoires du Nord-Ouest) n’ont été inclus que dans les totaux nationaux.

Les indicateurs locaux (à l’échelle de la station) pour l’O3, les P2,5, le SO2, le NO2 et les COV sont également présentés dans les cartes interactives des indicateurs des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement. Toutes les stations affichées sur la carte répondent aux critères d'exhaustivité des données.

Imputation

Les stations de surveillance dont le nombre de mesures n’est pas suffisant pour répondre aux critères de la série chronologique de 15 ans sont exclues des indicateurs nationaux et régionaux. Cependant, dans certains cas, ces stations sont situées suffisamment près les unes des autres pour qu’on puisse utiliser les données de stations voisines pour remplacer les données manquantes. Les stations qui ont été déplacées, mais qui sont demeurées relativement proches de leur ancien emplacement ont également été incluses dans la série chronologique. Dans l'annexe B, des détails sont fournis sur les stations ayant été utilisées aux fins de l'inclusion dans le calcul des séries chronologiques.

Équipement de surveillance

Équipement de surveillance des particules fines

On utilise 6 types d’équipement pour mesurer les concentrations de P2,5 dans l’air ambiant :

  • technologie ancienne : équipement de surveillance à microbalance à élément conique oscillant (TEOM) de Rupprecht et Patashnick;
  • technologie actuelle : TEOM 1400a de Thermo Scientific couplé à un système de mesure dynamique à filtre (FDMS) de la série 8500C;
  • technologie actuelle : équipement de surveillance de masse à atténuation du rayonnement bêta BAM-1020 de Met-One;
  • technologie actuelle : équipement de surveillance SHARP (Synchronized Hybrid Ambient Real-time Particulate) de modèle 5030 ou 5030i de Thermo Scientific;
  • technologie actuelle : équipement de suivi de poussière GRIMM modèle EDM 180 et 365;
  • technologie actuelle : équipement de surveillance de masse de particules Teledyne Advanced Pollution Instrumentation de modèle T640.

Les technologies actuelles ont été approuvées par l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis et sont considérées comme étant des méthodes équivalentes fédérales de catégorie III. Elles ont été déployées dans tout le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique pour remplacer les appareils TEOM plus anciens qui se sont révélés exclure une partie de la masse des P2,5 de la mesure. D’autres détails sur cette transition technologique sont présentés à l'annexe C.

Équipement de surveillance de l’ozone troposphérique

L’ozone est mesuré à l’aide de la photométrie ultraviolette. L’échantillon d’air passe à travers un faisceau de lumière projeté d’une lampe UV, lumière qui est absorbée par l’O3. La quantité de lumière UV absorbée est proportionnelle à la quantité d’O3 dans l’échantillon.

Équipement de surveillance du dioxyde d’azote

Le dioxyde d’azote est calculé par soustraction après la mesure du total des oxydes d’azote (NOX) et du monoxyde d’azote (NO). Les concentrations de monoxyde d’azote (NO) sont déterminées par voie photométrique en mesurant l’intensité lumineuse de la réaction chimioluminescente du NO mélangé à un excès de O3. La méthode de chimiluminescence ne détecte que le NO, par conséquent, le NO2 doit d’abord être converti en NO à des fins de mesure. Le flux de l’échantillon est soit dirigé à travers un convertisseur pour réduire le NO2 en NO, soit il contourne le convertisseur pour permettre la détection du seul NO. Le flux d’échantillon contenant du NO2 réduit est une mesure de NO plus NO2, qui est exprimé en tant que NOX (c’est-à-dire NOX = NO2 + NO). La différence entre la détection de NOX et de NO est considérée comme la concentration de NO2 (c’est-à-dire NO2 = NOX - NO).

Équipement de surveillance du dioxyde de soufre

Le dioxyde de soufre est mesuré à l’aide d’instruments d’adsorption par fluorescence pulsée et ultraviolette. Cette technologie est fondée sur le principe suivant : les molécules de SO2 absorbent la lumière UV à une longueur d’onde et émettent de la lumière UV à une longueur d’onde différente. L’intensité de la lumière émise est proportionnelle au nombre de molécules de SO2 dans l’échantillon de gaz.

Équipement de surveillance des composés organiques volatils

On utilise un système de chromatographie en phase gazeuse couplé à un détecteur à ionisation de flamme pour la quantification des COV contenant 2 atomes de carbone, et un système de chromatographie en phase gazeuse couplé à un discriminateur de masse fonctionnant en mode de scrutation d’ions présélectionnés pour la quantification des COV contenant 3 à 12 atomes de carbone. On cible environ 120 COV (y compris un certain nombre d’espèces biogènes telles que l’isoprène et les pinènes) pour la quantification dans les échantillons, mais les COV ne sont pas tous détectables dans chaque échantillon. La concentration totale de COV en partie par milliard de carbone est calculée à partir de la masse totale de 77 de ces espèces décelées dans l’échantillon. La liste des COV ciblés pour la quantification est fournie à l'annexe D. Les échantillons d’air sont collectés dans des bidons en acier inoxydable de 6 litres ou de 3,2 litres. Les bidons sont ensuite expédiés au laboratoire d’analyse d’Environnement et Changement climatique Canada à Ottawa.

Analyse statistique

On a effectué des tests statistiques non paramétriques des données de concentration temporelle pour tenter de dégager une tendance linéaire et, le cas échéant, pour déterminer l’orientation (positive ou négative) et l’ampleur du taux de variation (pente). On a utilisé le test de tendance de Mann-Kendall usuel pour déceler une tendance et en estimer l’orientation ainsi que la méthode de Sen (méthode d’estimation en paires de la pente) pour estimer la pente. Les 2 tests ont été appliqués aux données nationales et régionales pour les P2,5, l’O3, le NO2, le SO2 et les COV. On a fait état d’une tendance lorsque le test de Mann-Kendall indiquait la présence d’une tendance à un niveau de confiance de 95 % à l’égard d’une série chronologique de 15 ans. Les résultats des tests sont disponibles à l'annexe F, avec « Significatif » exprimant la présence et le niveau de confiance d’une tendance et « Q » la pente.

Limites des centiles

Un centile est une mesure statistique utilisée pour indiquer la valeur en dessous de laquelle se situe un pourcentage des données. Par exemple, la valeur du 10e centile est celle sous laquelle se retrouvent 10 % de toutes les données. Ainsi, le 90e centile est la valeur sous laquelle 90 % des données se retrouvent.

Une plage de centiles est la différence entre 2 centiles déterminés. La plage du 10e au 90e centile est la plus courante et est désignée par les limites du 10e au 90e centile dans les indicateurs sur qualité de l’air. Si suffisamment de valeurs de données sont disponibles, les limites capturent 80 % des données. Lorsque peu de valeurs de données sont disponibles, la plage de centiles calculée peut varier fortement d’une année à l’autre ou ne pas être visible pour une année donnée. Cela peut être observé dans les résultats pour la région des territoires du Nord ou pour certaines régions dans l’indicateur régional sur les COV.

Calcul des indicateurs sur les régions urbaines

Les régions urbaines utilisées dans les indicateurs sont définies par les centres de population déterminés par Statistique Canada. Un centre de population est une région qui contient une concentration démographique d’au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 habitants ou plus au kilomètre carré selon les chiffres de population du recensement actuel. Toutes les régions situées à l’extérieur des centres de population sont classées dans la catégorie des régions rurales.

Toutes les stations de surveillance situées dans le centre de la population ne sont prises en compte dans le calcul que si elles répondent aux mêmes critères d’exhaustivité des données que ceux utilisés pour les indicateurs nationaux et régionaux. Voir la section sur les critères d’exhaustivité des données pour de plus amples renseignements.

On fait la moyenne des niveaux ambiants annuels de toutes les stations de surveillance situées dans la région urbaine. La moyenne est une simple moyenne arithmétique et n’est pas pondérée par la population couverte par chaque station. Ce calcul est répété pour chaque indicateur.

Les indicateurs ne portent que sur 25 régions urbaines pour les communautés les plus peuplées du Canada et les capitales provinciales et territoriales lorsque suffisamment de données étaient disponibles. Les données pour les indicateurs sur les SO2 et les COV ont été jugées trop rares pour permettre des comparaisons appropriées entre régions urbaines. Pour une liste complète des régions urbaines et des stations de surveillance présentes dans ces régions, consultez l’annexe G.

Changements récents

Les stations utilisées pour calculer les indicateurs varient légèrement selon les versions de ces derniers. Pour de plus amples renseignements, consultez la section Mises en garde et limites sous Révision de la sélection des stations. Certaines données sur la qualité de l’air des années précédentes ont été réévaluées et corrigées.

Les chiffres des indicateurs nationaux et régionaux ont été mis à jour pour inclure une bande ombragée. Cette bande ombragée représente les limites des 10e et 90e centiles des concentrations dans les stations de surveillance au Canada ou dans une région. Cette révision illustre mieux le fait que, bien que les concentrations nationales et régionales soient souvent inférieures aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiant (NCQAA) de 2020, certaines stations de surveillance enregistrent des concentrations supérieures aux NCQAA.

Dans cette version des indicateurs, les régions urbaines ont été redéfinies en utilisant les centres de population plutôt que les régions métropolitaines de recensement et les agglomérations de recensement. L’utilisation des centres de population concentre les analyses sur les stations de surveillance situées dans les régions urbaines ayant les plus fortes densités de population. Les régions métropolitaines de recensement et les régions d’agglomération de recensement peuvent être assez grandes et, dans certains cas, inclure des stations rurales. Pour certaines régions urbaines, ce changement a réduit le nombre de stations de surveillance utilisées pour calculer la concentration. Ce changement correspond aux rapports présentés à l’Organisation mondiale de la santé et fournit une représentation plus précise des concentrations de la qualité de l’air dans chaque région urbaine.

Mises en garde et limites

Les valeurs présentées dans les indicateurs sur la qualité de l’air peuvent différer des valeurs calculées à partir des les tableaux de données présentées raison des arrondis.

Exhaustivité des données

Certaines données recueillies aux stations n’ont pu être utilisées dans le calcul des indicateurs, parce qu’elles ne répondaient pas aux critères d’exhaustivité des données. Ces critères sont fondés sur des pratiques normalisées qui sont appuyées par l’avis de spécialistes et sont utilisés par un certain nombre d’organisations, tels que l’Organisation mondiale de la santé, le Conseil canadien des ministres de l’environnement et l’Environmental Protection Agency des États-Unis. Les critères tiennent compte de certaines lacunes dans les données.

Complément d'information

Révision de la sélection des stations

Les stations de surveillance sont choisies en fonction des critères de sélection des séries chronologiques sur 15 ans pour le calcul des indicateurs sur la qualité de l’air. Puisqu’il s’agit d’une période mobile de 15 ans, le nombre de stations sélectionnées peut varier d’une version des indicateurs à l’autre et peut changer les tendances historiques. La prudence est de mise lorsqu’il s’agit de comparer différentes versions des indicateurs sur la qualité de l’air.

Le tableau qui suit présente le nombre de stations retirées, ajoutées, déplacées ou regroupées pour les indicateurs sur les particules fines (P2,5), d’ozone troposphérique (O3), de dioxyde d’azote (NO2), de dioxyde de soufre (SO2) et de composés organiques volatils (COV). 

Nombre de stations retirées et nombre de nouvelles stations par rapport à l’édition des indicateurs sur la qualité de l’air d’août 2018
Indicateur Nombre de stations retirées[A] Nombre de nouvelles stations ou de stations déplacées Nombre de stations utilisées aux fins d'inclusion Nombre de stations regroupées après inclusion[B]
Valeur moyenne de P2,5 12 45 48 23
Concentration de pointe (98e centile) de P2,5 sur 24 heure 6 52 50 24
Valeur moyenne d’O3 15 35 62 29
Concentration de pointe (4e plus élevée) d’O3 sur 8 heures 14 38 62 29
Valeur moyenne de NO2 8
45
41 20
Concentration de pointe (98e centile) de NO2 sur 1 heure 10 35 43 21
Valeur moyenne de SO2 7
25o
21 10
Concentration de pointe (98e centile) de SO2 sur 1 heure 4 31 23 11
Valeur moyenne de COV 11 4 19 9

Remarque : [A] Ces stations ne répondent plus aux critères d’exhaustivité des données et des séries chronologiques comme stations des tendances uniques ou combinées et ont été retirées des calculs des indicateurs nationaux et régionaux pour la série chronologique entière. [B] Ces stations ont été incluses dans le calcul des indicateurs nationaux et régionaux. L'annexe B fournit des détails sur les stations qui ont été utilisées aux fins d’inclusion.

Indicateurs régionaux de la qualité de l’air

Le nombre de stations de surveillance disponibles et de polluants mesurés varie d’une région à l’autre. Certaines années, les régions dont le nombre de stations de surveillance est proche du minimum requis peuvent afficher une valeur inhabituelle si une station de surveillance particulière n’a pas satisfait aux critères d’exhaustivité pour cette année-là. Ceci est particulièrement vrai lorsque la valeur obtenue est aberrante par rapport à celles obtenues dans d’autres stations (la valeur éclipse toutes les autres stations de la région). Pour cette raison, l’indicateur régional peut être soumis à des fluctuations annuelles dans certaines régions (par exemple, les territoires du Nord).

Effet des nouvelles technologies de mesure des particules fines

Depuis 2005, les équipements de surveillance par microbalance à élément conique oscillant (TEOM) Rupprecht & Patashnick utilisés dans le programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique ont été graduellement remplacés par des technologies de surveillance plus récentes (appareils approuvés par la méthode équivalente fédérale ou FEM). De nombreuses études menées au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays ont révélé que les équipements de surveillance TEOM sous-estiment les concentrations par rapport aux équipements de surveillance plus récents, surtout lorsque l’air contient une grande proportion de particules semi-volatiles. Cela peut être le cas pendant les saisons plus fraîches, lorsque l’air contient une plus grande proportion de nitrate d’ammonium et de composés organiques semi-volatils.

Certains des variations interannuelles de l’indicateur sur la qualité de l’air pour les P2,5 peuvent être dues, en partie, à l’introduction de technologies de surveillance plus récentes plutôt qu’uniquement à des variations dans les concentrations ambiantes réelles. Ainsi, les tendances des concentrations de P2,5 peuvent ne pas refléter fidèlement les changements survenus au cours de la période concernée (voir l'annexe C).

Ressources

Ressources

Références

Conseil canadien des ministres de l'environnement (2011) Protocole de surveillance de la qualité de l'air ambiant relatif aux PM2,5 et à l'ozone.

Conseil canadien des ministres de l'environnement (2017) Système pancanadien de gestion de la qualité de l'air. Consulté le 6 décembre 2022.

Conseil canadien des ministres de l'environnement (2019) Lignes directrices sur la surveillance de l’air ambiant, l’assurance et le contrôle de la qualité du Programme national de surveillance de la pollution atmosphérique du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (PDF; 2,8 Mo). Consulté le 6 décembre 2022.

Dann, T (2012) CESI PM2.5 Air Indicator Using Transformed Data. Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada.

Dann, T (2013) Dann T (2012) CESI PM2.5 Air Indicator Using Transformed Data. Comparison of CESI PM2.5 Air Indicators with Transformed Data (FEM Basis). Préparé pour Environnement et Changement climatique Canada.

Environnement et Changement climatique Canada (2020) Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique. Consulté le 6 décembre 2022.

Renseignements connexes

Évaluation scientifique du smog au Canada : faits saillants et messages clés

L'air au Canada

Pollution atmosphérique : facteurs et incidences

Smog : causes et effets

Annexes

Annexes

Annexe A. Stations de suivi utilisées dans les indicateurs nationaux et régionaux

Annexe B. Imputation des stations de suivi

Annexe C. Transition technologique pour les mesures des particules fines

Annexe D. Composés organiques volatils ciblés

Annexe E. Centiles des indicateurs nationaux et régionaux

Annexe F. Paramètres statistiques d'estimation en paires du test de Mann-Kendall et de la méthode de Sen utilisés pour l'analyse des tendances

Annexe G. Stations de suivi utilisées dans les indicateurs par région urbaine

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