Le budget de 2021 : La ministre Fortier met en évidence les investissements dans l’apprentissage et la garde de jeunes enfants à Windsor

Communiqué de presse

Le 21 avril 2021 - Ottawa (Ontario) - Ministère des Finances Canada

Aujourd’hui, la ministre de la Prospérité de la classe moyenne et ministre associée des Finances, l’honorable Mona Fortier, a amorcé sa tournée pour discuter du Budget 2021 : Une relance axée sur les emplois, la croissance et la résilience, dans le cadre de laquelle elle tiendra une rencontre virtuelle avec les membres de la Chambre de commerce régionale de Windsor-Essex.

Le budget de 2021 est un investissement sans précédent visant à faire face aux blessures découlant de la récession causée par la COVID‑19, à accorder la priorité aux gens, à créer des emplois, à assurer la croissance de la classe moyenne, à mettre les entreprises sur la voie d’une croissance durable et à s’assurer que l’avenir du Canada soit en bonne santé, ainsi que plus équitable, plus vert et plus prospère.

Le gouvernement propose des investissements de longue durée pour élaborer un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, qui s’inscrit dans une stratégie ambitieuse et féministe. Il s’agit d’un plan visant à stimuler la croissance économique, à assurer la participation des femmes dans la population active et à offrir à chaque enfant du Canada le meilleur départ qui soit dans la vie. Ce plan réduira, en moyenne, de 50 % les frais pour les parents d’ici 2022, dans le but d’atteindre des frais de 10 $ par jour en moyenne d’ici 2026, partout à l’extérieur du Québec. Le budget de 2021 investira près de 30 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, en collaboration avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones, en vue de soutenir les services de garde d’enfants sans but lucratif de qualité et de veiller à ce que les besoins des éducateurs de la petite enfance soient au cœur du système. Cette mesure, combinée avec les investissements précédents, accordera un financement d’au moins 9,2 milliards de dollars par la suite pour la garde d’enfants, à compter de 2025-2026.

Les treize derniers mois ont démontré que la garde des enfants n’est pas seulement un enjeu social, mais également un enjeu économique qu’il est urgent d’aborder. Sans système de garde, les parents – le plus souvent les mères – ne peuvent travailler. L’apprentissage et la garde des jeunes enfants forment ensemble un pilier de la politique économique nationale dont la population canadienne a besoin.

Le système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants augmentera la main-d’œuvre et stimulera la croissance du pays, ce qui permettra de créer des emplois pour des éducateurs, et surtout des éducatrices, et de donner à la prochaine génération une meilleure éducation préscolaire.

Citations

« Le système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants s’inscrit dans un plan visant à stimuler la croissance économique, à assurer la participation des femmes dans la population active, et à offrir à chaque enfant du Canada le meilleur départ qui soit dans la vie. Ce plan permettra de bâtir une économie plus productive, plus compétitive et plus dynamique. C’est un plan qui vise à assurer la croissance de la classe moyenne et à aider ceux qui travaillent fort pour en faire partie. »

Ministre de la Prospérité de la classe moyenne et ministre associée des Finances, l’honorable Mona Fortier

« Les familles de Windsor-Tecumseh, paient en moyenne près de 900 $ par mois en services de garde. Notre gouvernement compte réduire les coûts pour que les familles aient plus d’argent à la fin du mois et pour permettre à un plus grand nombre de parents, surtout des mères, de participer au marché du travail. Il s’agit d’une transformation qui ne se produit qu’une fois par génération et qui donnera aux familles les clés de la réussite. »

Secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Irek Kusmierczyk

Faits en bref

Les services de garde d’enfants peuvent être très coûteux. Dans certains centres urbains, les frais pour un enfant peuvent être aussi élevés que le paiement d’une hypothèque ou d’un loyer. À Windsor, la famille moyenne paie environ 868 $ par mois en services de garde.
TD Economics fait état d’une série d’études qui démontrent que pour chaque dollar investi dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, entre 1,50 $ et 2,80 $ reviennent à l’économie globale.
Un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants permettra à plus de 240 000 travailleurs d’intégrer le marché du travail, ce qui stimulera la croissance économique et entraînera une hausse du PIB qui pourrait atteindre 1,2 % au cours des deux prochaines décennies.

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