Le rapport de surveillance annuel du Programme de la sécurité des produits de consommation: 2018

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Sommaire

Le présent rapport décrit les résultats de surveillance recueillis par le Programme de la sécurité des produits de consommation (PSPC) de Santé Canada. Le PSPC est responsable de l’administration et de l’application de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation (LCSPC) et de ses règlements, ainsi que des dispositions relatives aux cosmétiques de la Loi sur les aliments et drogues (LAD) et du Règlement sur les cosmétiques. La LCSPC vise à protéger le public en abordant ou en prévenant les dangers pour la santé ou la sécurité humaine que présentent les produits de consommation qui se trouvent au Canada, comprenant ceux qui y circulent et qui y sont importés.

Au sein de Santé Canada, les responsables du PSPC surveillent, vérifient et assurent la conformité avec la LCSPC et la LAD et en font la promotion. Les responsables du Programme passent en revue les rapports soumis par l’industrie et les consommateurs et surveillent régulièrement le marché afin de repérer des produits potentiellement dangereux. Ils recueillent également de l’information, au pays et à l’étranger, à propos des blessures, des nouveaux enjeux et des nouvelles données scientifiques reliés à la sécurité des produits de consommation et des cosmétiques. Cette information est ensuite utilisée pour effectuer régulièrement l’échantillonnage et la mise à l’essai de produits sur le marché et appuyer des partenariats avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), en plus d’autres organismes de réglementation nationaux et internationaux, afin de vérifier la conformité des produits importés au Canada.

Les responsables du PSPC utilisent également cette information pour évaluer les risques que pourraient poser aux Canadiens des produits de consommation et des cosmétiques. Par exemple, ils effectuent des évaluations pour cerner les enjeux qui présentent un risque. Cela leur permet d’affecter stratégiquement les ressources du Programme aux produits qui posent le plus grand risque pour les Canadiens. Lorsqu’ils examinent les rapports qu’ils reçoivent sur des incidents et des blessures, les responsables du PSPC appliquent une approche de triage pour cerner les problèmes de santé et de sécurité liés aux produits et en faire le suivi sur le plan de la conformité et de l’application de la loi. Ils surveillent étroitement les problèmes qui ne requièrent pas une attention immédiate afin d’être prêts à prendre des mesures si le risque change au fil du temps. Enfin, le PSPC fournit des renseignements crédibles aux consommateurs et leur offre des outils qui les aident à prendre des décisions éclairées.

Il s’agit du deuxième rapport de surveillance annuel accessible au public. Le présent rapport présente un résumé de toutes les données sur les incidents signalés au PSPC entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018 qui répondent aux définitions d’un produit de consommation ou d’un cosmétique énoncées dans la législation administrée par Santé Canada:

Ce rapport de surveillance annuel comprend tous les rapports d’incidents pour des produits vendus sur le marché canadien, que les incidents et les blessures décrits dans ces rapports aient eu lieu au Canada (70 %) ou à l’étranger (30 %)Note de bas de page 1.

Les données ont été divisées en fonction des incidentsNote de bas de page 2 liés aux produits de consommation, réglementés en vertu de la LCSPC et de ses règlements, et aux cosmétiques, qui sont réglementés en vertu de la LAD et du Règlement sur les cosmétiques. En vertu de la LCSPC, l’industrie doit signaler à Santé Canada les incidents liés à la santé ou à la sécurité qui concernent les produits de consommation. Cette déclaration obligatoire permet à Santé Canada d’avoir une compréhension globale des incidents liés à la santé ou à la sécurité qui surviennent avec des produits de consommation. Il n’y a pas d’exigences obligatoires de déclaration des incidents pour les cosmétiques en vertu de la LAD ou du Règlement sur les cosmétiques. Enfin, chaque section subdivisée est accompagnée d’un tableau qui illustre les 10 principaux produits signalés dans l’ensemble ainsi que ceux associés à des rapports d’incidents mentionnant des blessures et des décès, avec des renseignements concernant les dangers et les blessures mentionnés dans le rapport d’incident pour ces produits.

La catégorisation des produits de consommation a été effectuée à l’aide du manuel de codage du National Electronic Injury Surveillance System (NEISS) de la Consumer Product Safety Commission des États-Unis. La catégorisation des produits cosmétiques a été fondée sur la fonction du produit à l’aide des lignes directrices sur la déclaration des produits cosmétiques du PSPC.

L’information fournie dans le présent rapport de surveillance annuel reflète l’information telle qu’elle a été décrite dans les rapports d’incidents soumis au PSPC par l’industrie et les consommateurs (y compris les organismes gouvernementaux, les services d’incendie, la police, les coroners, etc.) et ne prend pas en compte tous les incidents survenus au Canada. Les rapports soumis au PSPC expriment les opinions ou les observations des personnes qui les ont rédigés. Il est possible qu’ils n’identifient pas toujours un problème de santé ou de sécurité lié à un produit de consommation ou à un cosmétique en particulier ou qu’ils n’incluent pas une description complète de l’incident. Les responsables du PSPC reconnaissent qu’un événement donné peut être attribuable à une condition sous-jacente, à une mauvaise utilisation du produit ou à des facteurs fortuits. Le PSPC adopte une approche fondée sur le risque et ne valide pas les allégations de chaque rapport reçu. L’information communiquée au PSPC peut concerner des incidents survenus à l’extérieur du Canada. Le PSPC reçoit des rapports de manière continue, de sorte que les statistiques contenues dans le présent rapport de surveillance annuel devraient être considérées comme dynamiques et sujettes à changement.

Produits de consommation

Nombre de rapports sur des produits de consommation reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie

2 355 rapports sur les produits de consommation ont été reçus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, dont 22 mentionnaient un décès et 917 une blessure non mortelle

Figure 1. Nombre de rapports sur des produits de consommation reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie
Figure 1
Figure 1 - Équivalent textuel
Figure 1. Nombre de rapports sur des produits de consommation reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie
Mois et année
rapports reçus
Nombre de rapports d'incident reçus
Incident - Comsommateur Incident - Industrie Somme totale
Janv. 103 104 207
Fév. 74 98 172
Mars 78 116 194
Avr. 73 105 178
Mai 118 135 253
Juin 55 126 181
Juil 53 96 149
Août 85 120 205
Sept. 61 94 155
Oct. 74 169 243
Nov. 72 141 213
Déc. 57 148 205
Somme totale 903 1452 2355

Le nombre de rapports reçus d’un mois à l’autre varie et peut être influencé par l’utilisation saisonnière et l’attention des médias. Certains des produits qui ont contribué à l’augmentation des rapports reçus en 2018 sont indiqués ci-dessous.

En mai 2018, le nombre de rapports reçus a augmenté de 40 % par rapport à avril 2018 en raison d’incidents relatifs aux poussettes.

En août 2018, le nombre de rapports reçus a augmenté de 33 % par rapport à juillet 2018 en raison d’une augmentation du nombre de rapports concernant les savons ou détergents à lessive; les tondeuses à gazon et les produits antirouille.

En octobre 2018, le nombre de rapports reçus a augmenté de 54 % par rapport à septembre 2018 en raison d’une augmentation du nombre d’incidents signalés concernant les appareils de chauffage électrique, les sucettes ou anneaux de dentition et les trampolines.

Le nombre de rapports reçus en janvier 2018 a également augmenté de 11 % par rapport à décembre 2017. Les rapports d’incidents relatifs aux thermostats et aux détecteurs d’incendie et de fumée ont augmenté.

Voir les hyperliens intégrés pour obtenir plus de détails sur ces catégories de produits durant cette période.

Les 10 principaux produits de consommation faisant l’objet de rapports

Toutes les blessures signalées sont regroupées en différents niveaux de gravité (inconnues, mineures ou mettant la vie en danger, par exemple). Ces niveaux correspondent au risque global qui a été signalé et dépendent de facteurs tels que le fait de savoir si un traitement médical a été demandé, si la blessure a été subie par une population vulnérable et si cette blessure était réversible.

Les totaux peuvent avoir été arrondis et ne pas correspondre à 100 %.

Jouets

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 50
De la part de l’industrie : 107
Total : 157

Les renseignements suivants sont présentés dans un format légèrement différent de celui pour des autres produits, afin de communiquer facilement et avec précision la grande variété des jouets vendus sur le marché canadien, qui comprennent :

  • poupées, jouets en peluche et figurines;
  • hochets;
  • blocs, jouets à empiler ou à tirer;
  • jeux de construction;
  • mélanges à mouler;
  • véhicules miniatures;
  • jouets simulant des appareils électroniques, des outils, des articles ménagers et des appareils électroménagers;
  • jouets à presser ou avec sifflet.

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 34 % (54 sur 157) concernaient une petite pièce;
  • 20 % (31 sur 157) concernaient un risque toxicologique;
  • 16 % (25 sur 157) concernaient une arête vive ou à une pointe tranchante.

62 % (97 sur 157) des rapports ne mentionnaient aucune blessure.

Les 38 % restants (60 sur 157) des rapports mentionnaient des blessures, dont :

  • 45 % (27 sur 60) étaient mineures;
  • 37 % (22 sur 60) étaient modérées;
  • 8 % (5 sur 60) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 7 % (4 sur 60) étaient graves;
  • 3 % (2 sur 60) mettaient la vie en danger ou étaient invalidantes.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des ecchymoses, des coupures ou l’asphyxie.

Téléphones ou accessoires

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 17
De la part de l’industrie : 136
Total : 153

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 40 % (61 sur 153) concernaient une chaleur excessive;
  • 22 % (34 sur 153) concernaient un incendie;
  • 16 % (24 sur 153) concernaient de la fumée.

77 % (118 sur 153) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Les 23 % restants (35 sur 153) mentionnaient des blessures, dont :

  • 77 % (27 sur 35) étaient mineures;
  • 11 % (4 sur 35) étaient modérées;
  • 9 % (3 sur 35) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 3 % (1 sur 35) étaient graves.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des brûlures, des coupures et des chocs électriques.

Couches

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 4
De la part de l’industrie : 107
Total : 111

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 99 % (110 sur 111) concernaient un risque toxicologiqueNote de bas de page *;
  • 1 % (1 sur 111)  concernait la présence de petites pièces.

2 % (2 sur 111) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Les 98 % restants (109 sur 111) mentionnaient des blessures, dont :

  • 51 % (56 sur 109) étaient graves;
  • 45 % (49 sur 109) étaient modérées;
  • 2 % (2 sur 109) étaient mineures;
  • 1 % (1 sur 109) mettait la vie en danger ou était invalidante;
  • 1 % (1 sur 109) n’était pas suffisamment détaillée et a été classée comme inconnue.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des irritations ou des réactions allergiques au produit.

Cuisinières ou fours électriques

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 53
De la part de l’industrie : 47
Total : 100

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 33 % (33 sur 100) concernaient une surchauffe ou à une chaleur excessive;
  • 19 % (19 sur 100) concernaient un incendie;
  • 12 % (12 sur 100) concernaient la présence d’une arête vive ou d’une pointe tranchante.

72 % (72 sur 100) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Les 28 % restants (28 sur 100) mentionnaient des blessures, dont :

  • 54 % (15 sur 28) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 39 % (11 sur 28) étaient mineures;
  • 7 % (2 sur 28) étaient modérées.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des brûlures, des coupures et des irritations ou des réactions allergiques.

Chargeurs de batterie et adaptateurs

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 15
De la part de l’industrie : 52
Total : 67

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 45 % (30 sur 67) concernaient une chaleur excessive;
  • 21 % (14 sur 67) concernaient de la fumée;
  • 15 % (10 sur 67) concernaient un incendie;
  • 7 % (5 sur 67) concernaient une combustion.

84 % (56 sur 67) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Les 16 % restants (11 sur 67) mentionnaient des blessures, dont :

  • 91 % (10 sur 11) étaient mineures;
  • 9 % (1 sur 11) étaient modérées.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des brûlures et des chocs électriques.

Savons ou détergents à lessive

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 4
De la part de l’industrie : 62
Total : 66

Tous les dangers signalés concernaient un risque toxicologiqueNote de bas de page *.

Le total des 66 rapports mentionnaient une blessure, dont :

  • 47 % (31 sur 66) étaient graves;
  • 35 % (23 sur 66) étaient modérées;
  • 12 % (8 sur 66) mettaient la vie en danger ou étaient invalidantes;
  • 3 % (2 sur 66) étaient mortelles;
  • 2 % (1 sur 66) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 2 % (1 sur 66) étaient mineures.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des irritations ou des réactions allergiques et des empoisonnements.

Poussettes/tricycles

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 62
De la part de l’industrie : 0
Total : 62

Tous les dangers étaient inconnus.

100 % (62 sur 62) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Ampoules électriques (sauf les ampoules pour arbres de Noël)

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 32
De la part de l’industrie : 24
Total : 56

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 29 % (16 sur 56) concernaient un risque de surchauffe ou de chaleur excessive;
  • 20 % (11 sur 56) concernaient un incendie;
  • 13 % (7 sur 56) concernaient la présence d’une arête vive ou d’une pointe tranchante;
  • 13 % (7 sur 56) concernaient une combustion;
  • 9 % (5 sur 56) concernaient de la fumée.

89 % (50 sur 56) des rapports ne mentionnaient pas de blessure.

Les 11 % restants (6 sur 56) mentionnaient des blessures, dont :

  • 83 % (5 sur 6) étaient mineures;
  • 17 % (1 sur 6) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des coupures, des brûlures et des chocs électriques.

Thermostats

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 36
De la part de l’industrie : 18
Total : 54

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 50 % (27 sur 54) concernaient un incendie;
  • 28 % (15 sur 54) concernaient une chaleur excessive;
  • 11 % (6 sur 54) concernaient une combustion.

98 % (53 sur 54) des rapports ne mentionnaient aucune blessure.

Le seul rapport restant mentionnait une irritation ou une réaction allergique d’une gravité inconnue causée par un incendie.

Ordinateurs

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 17
De la part de l’industrie : 26
Total : 43

Parmi les principaux dangers signalés :

  • 28 % (12 sur 43) concernaient un incendie;
  • 19 % (8 sur 43) concernaient une chaleur excessive;
  • 9 % (4 sur 43) concernaient une combustion;
  • 7 % (3 sur 43) concernaient de la fumée.

86 % (37 sur 43) des rapports ne mentionnaient aucune blessure.

Les 14 % restants (6 sur 43) mentionnaient des blessures, dont :

  • 67 % (4 sur 6) étaient mineures;
  • 17 % (1 sur 6) étaient modérées;
  • 17 % (1 sur 6) étaient graves.

Les blessures les plus couramment signalées étaient des brûlures.

Tous les produits de consommation faisant l’objet de rapports d’incidents mentionnant un décès

Pour l’année 2018, plusieurs types de produits présentaient un rapport d’incident mentionnant au moins un décès.

Tracteurs de jardin et tracteurs à gazon (motorisés)

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 0
De la part de l’industrie : 10
Total : 10

Parmi les décès signalés :

  • Trois (3) ont été décrits comme des renversements de produit lors desquels les consommateurs se sont retrouvés coincés ou écrasés;
  • Trois (3) ont été décrits comme un accident lors duquel la personne a été frappée ou renversée par le tracteur de jardin ou le tracteurs à gazon (motorisés);
  • Deux (2) concernaient des collisions avec des véhicules automobiles;
  • Un (1) concernait un empoisonnement au monoxyde de carbone provenant du tracteur laissé dans un espace clos;
  • Un (1) impliquait une collision avec une structure lors de laquelle le conducteur s’est retrouvé coincé.

Stores à enroulement automatique, stores vénitiens ou volets intérieurs

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 5
De la part de l’industrie : 0
Total : 5

Les cinq (5) décès rapportés ont été décrits comme étant attribuables à un étranglement causé par un enchevêtrement dans les cordons.

Trois (3) de ces décès sont survenus avant 2018 (2004, 2006, 2014), mais ont été signalés en 2018. Les deux (2) autres décès ont eu lieu en 2018.

Savons ou détergents à lessive

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 0
De la part de l’industrie : 2
Total : 2

Les deux (2) décès signalés ont été décrits comme étant attribuables à des empoisonnements causés par l’ingestion du produit.

Lampes de table, lampadaires ou lampes de bureau, non halogène

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 1
De la part de l’industrie : 0
Total : 1

Le décès signalé a été décrit comme étant attribuable à des brûlures importantes et des complications médicales causées par un incendie.

Instruments de vapotage

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 1
De la part de l’industrie : 0
Total : 1

Le décès signalé a été décrit comme étant attribuable à un problème pulmonaire aggravé par l’utilisation d’instruments de vapotage.

Balles, autre ou non précisé

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 0
De la part de l’industrie : 1
Total : 1

Le décès signalé a été décrit comme étant attribuable à un étouffement par une balle rebondissante restée prise dans la gorge de l’enfant.

Générateurs ou moteurs

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 1
De la part de l’industrie : 0
Total : 1

Le décès signalé a été décrit comme étant attribuable à un empoisonnement au monoxyde de carbone.

Radiateurs ou systèmes de chauffage, autre ou non précisé

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient un décès
De la part des consommateurs : 1
De la part de l’industrie : 0
Total : 1

Le décès signalé a été décrit comme étant attribuable à un empoisonnement au monoxyde de carbone causé par un incendie.

Les 10 principaux produits de consommation faisant l’objet de rapports d’incidents mentionnant une blessure non mortelle

Toutes les blessures non mortelles signalées sont regroupées en différents niveaux de gravité (inconnues, mineures ou mettant la vie en danger, par exemple). Ces niveaux correspondent aux risques globaux qui ont été signalés et dépendent de facteurs tels que le fait de savoir si un traitement médical a été, si la blessure a été subie par une population vulnérable et si cette blessure était réversible.

Les totaux peuvent avoir été arrondis et ne pas correspondre à 100 %.

Couches

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 2
De la part de l’industrie : 107
Total : 109

95 % (104 sur 109) des blessures signalées ont été décrites comme des irritations ou des réactions allergiques :

  • 53 % (55 sur 104) étaient graves;
  • 46 % (48 sur 104) étaient modérées;
  • 1 % (1 sur 104) était mineure.

 
1 % (1 sur 109) des blessures signalées a été décrite comme une asphyxie mineure.

Les 4 % restants (4 sur 109) des blessures signalées n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues, mais trois (3) d’entre elles étaient modérées, graves ou mettant la vie en danger.

Le danger le plus couramment signalé était un risque toxicologiqueNote de bas de page *.

Savons ou détergents à lessive

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 4
De la part de l’industrie : 60
Total : 64

50 % (32 sur 64) des blessures signalées ont été décrites comme des irritations ou des réactions allergiques :

  • 44 % (14 sur 32) étaient modérées;
  • 41 % (13 sur 32) étaient graves;
  • 9 % (3 sur 32) mettaient la vie en danger ou étaient invalidantes;
  • 3 % (1 sur 32) étaient mineures;
  • 3 % (1 sur 32) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

45 % (29 sur 64) des blessures signalées ont été décrites comme un empoisonnement attribuable à l’ingestion du produit :

  • 59 % (17 sur 29) étaient graves;
  • 24 % (7 sur 29) étaient modérées;
  • 17 % (5 sur 29) mettaient la vie en danger ou étaient invalidantes.

2 % (1 sur 64) des blessures signalées étaient décrites comme des brûlures mineures et les 3 % restants (2 sur 64) des blessures signalées n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Les 64 incidents signalés mentionnaient un danger toxicologiqueNote de bas de page *.

Jouets

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 10
De la part de l’industrie : 50
Total : 60

Les renseignements suivants sont présentés dans un format légèrement différent de celui des autres produits, afin de communiquer facilement et avec précision la grande variété de blessures associées à différents produits de jouets tels que :

  • poupées, jouets en peluche et figurines;
  • maisons de poupées et autres scènes de jeu;
  • blocs, jouets à empiler ou à tirer;
  • jeux de construction;
  • mélanger à mouler;
  • véhicules miniatures;
  • jouets simulant des appareils électroniques, des outils, des articles ménagers et des appareils électroménagers;
  • jouets à presser ou avec sifflet;
  • pistolets jouets avec projectiles;
  • jouets pour l’eau.

82 % (49 sur 60) des blessures signalées étaient mineures ou modérées :

  • 35 % (17 sur 49) des blessures ont été décrites comme des coupures;
  • 22 % (11 sur 49) des blessures ont été décrites comme des ecchymoses;
  • 14 % (7 sur 49) des blessures ont été décrites comme une asphyxie;
  • 12 % (6 sur 49) ont été décrites comme indéterminées;
  • 8 % (4 sur 49) des blessures ont été décrites comme des irritations ou des réactions allergiques;
  • 4 % (2 sur 49) des blessures ont été décrites comme des brûlures;
  • 2 % (1 sur 49) des blessures ont été décrites comme étant attribuables à la présence d’un objet étranger;
  • 2 % (1 sur 49) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

10 % (6 sur 60) des blessures signalées étaient graves ou mettaient la vie en danger et étaient invalidantes :

  • 50 % (3 sur 6) ont été décrites comme indéterminées;
  • 33 % (2 sur 6) des blessures ont été décrites comme attribuables à la présence d’un objet étranger;
  • 17 % (1 sur 6) des blessures ont été décrites comme une asphyxie.

8 % (5 sur 60) des blessures signalées étaient d’une gravité inconnue, mais étaient attribuables à des brûlures, à des coupures et à la présence d’un objet étranger.

Les dangers les plus couramment signalés étaient les suivants: arête vive ou pointe tranchante, petites pièces, risque toxicologiqueNote de bas de page *, coincement, impact, chaleur excessive et pincement ou cisaillement.

Téléphones ou accessoires

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 2
De la part de l’industrie : 33
Total : 35

80 % (28 sur 35) des blessures signalées ont été décrites comme des brûlures :

  • 75 % (21 sur 28) étaient mineures;
  • 14 % (4 sur 28) étaient modérées;
  • 7 % (2 sur 28) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 4 % (1 sur 28) étaient graves.

6 % (2 sur 35) des blessures signalées ont été décrites comme des coupures mineures.

6 % (2 sur 35) des blessures signalées ont été décrites comme étant attribuables à des chocs électriques mineures.

Sur les 9 % restants (3 sur 35) des blessures signalées :

  • une (1) blessure était une irritation ou une réaction allergique mineure;
  • une (1) blessure était un empoisonnement mineur;
  • une (1) blessure n’était pas suffisamment détaillée et a été classée comme inconnue.

Les dangers les plus couramment signalés étaient liés à la chaleur excessive, à un incendie et de la fumée.

Cuisinières ou fours électriques

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 6
De la part de l’industrie : 22
Total : 28

50 % (14 sur 28) des blessures ont été décrites comme des brûlures :

  • 50 % (7 sur 14) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 36 % (5 sur 14) étaient mineures;
  • 14 % (2 sur 14) étaient modérées.

21 % (6 sur 28) des blessures ont été décrites comme des coupures :

  • 50 % (3 sur 6) étaient mineures;
  • 50 % (3 sur 6) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

11 % (3 sur 28) des blessures signalées ont été décrites comme des irritations ou des réactions allergiques mineures. 

4 % (1 sur 28) des blessures ont été décrites comme des chocs électriques de gravité inconnue.

Les 15 % restants (4 sur 28) des blessures n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Les dangers les plus couramment signalés étaient liés à une arête vive ou à une pointe tranchante, à la chaleur excessive ou à la surchauffe.

Chandelles

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 1
De la part de l’industrie : 25
Total : 26

88 % (23 sur 26) des blessures signalées ont été décrites comme des coupures :

  • 87 % (20 sur 23) étaient mineures;
  • 13 % (3 sur 23) étaient modérées.

8 % (2 sur 26) des blessures signalées ont été décrites comme des brûlures :

  • 50 % (1 sur 2) étaient mineures;
  • 50 % (1 sur 2) étaient modérées.

Les 4 % restants (1 sur 26) des blessures signalées ont été décrites comme des irritations ou des réactions allergiques mineures.

Le danger le plus couramment signalé était les arêtes vives ou les pointes tranchantes.

Images, cadres ou décorations murales

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 0
De la part de l’industrie : 19
Total : 19

100 % (19 sur 19) des blessures signalées ont été décrites comme des coupures :

  • 68 % (13 sur 19) étaient mineures;
  • 21 % (4 sur 19) étaient modérées;
  • 11 % (2 sur 19) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Le danger le plus couramment signalé était lié aux arêtes vives ou aux pointes tranchantes.

Tracteurs de jardin et tracteurs à gazon (motorisés)

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 0
De la part de l’industrie : 17
Total : 17

24 % (4 sur 17) des blessures n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues, mais 3 étaient des blessures graves.

18 % (3 sur 17) des blessures ont été décrites comme des amputations :

  • 67 % (2 sur 3) étaient graves;
  • 33 % (1 sur 3) mettaient la vie en danger ou étaient invalidantes.

18 % (3 sur 17) des blessures décrites étaient des coupures graves.

12 % (2 sur 17) des blessures décrites étaient des lésions cérébrales graves.

12 % (2 sur 17) des blessures décrites étaient des fractures graves.

Les 18 % restants (3 sur 17) des blessures ont été décrites comme des ecchymoses, des brûlures et des entorses ou des foulures mineures ou modérées.

Les dangers les plus couramment signalés étaient liés à des arêtes vives ou à des pointes tranchantes, à des impacts avec ou contre la machine et à des explosions.

Chaises (sauf les chaises hautes, chaises de patio, fauteuils inclinables ou chaises berçantes)

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 3
De la part de l’industrie : 12
Total : 15

53 % (8 sur 15) des blessures signalées n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

20 % (3 sur 15) des blessures ont été décrites comme des ecchymoses mineures.

13 % (2 sur 15) des blessures ont été décrites comme des lésions cérébrales modérées.

Sur les 14 % restants (2 sur 15) des blessures :

  • 50 % (1 sur 2) ont été décrites comme des entorses ou des foulures mineures;
  • 50 % (1 sur 2) ont été décrites comme des fractures graves.

Les dangers les plus couramment signalés étaient liés à l’instabilité, à des pièces brisées et à l’effondrement.

Verres à boire

Nombre de rapports reçus en 2018 qui mentionnaient une blessure
De la part des consommateurs : 2
De la part de l’industrie : 9
Total : 11

82 % (9 sur 11) des blessures ont été décrites comme des coupures :

  • 67 % (6 sur 9) étaient modérées;
  • 33 % (3 sur 9) étaient mineures.

18 % (2 sur 9) des blessures décrites étaient des brûlures modérées causées par du liquide chaud.

Les dangers les plus couramment signalés étaient liés à des arêtes vives ou à des pointes tranchantes et au bris de verre.

Apprenez-en davantage au sujet des produits de consommation.

Cosmétiques

Nombre total de rapports d’incidents reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie

161 rapports sur des cosmétiques ont été reçus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, dont 107 mentionnaient une blessure non mortelle

L’industrie des cosmétiques n’est pas tenue de déclarer les incidents en vertu de la Loi sur les aliments et drogues ou du Règlement sur les cosmétiques. Tous les rapports reçus par l’industrie sont envoyés volontairement.

Figure 2. Nombre de rapports sur les produits de consommation reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie
Figure 2
Figure 2 - Équivalent textuel
Figure 2. Nombre de rapports sur les produits de consommation reçus en 2018 de la part des consommateurs et de l’industrie
Mois et année
rapports reçus
Nombre de rapports d'incident reçus
Incident - Comsommateur Incident - Industrie Somme totale
Janv. 16 0 16
Fév. 12 3 15
Mars 10 2 12
Avr. 14 4 18
Mai 3 3 6
Juin 5 1 6
Juil 14 4 18
Août 16 1 17
Sept. 8 1 9
Oct. 15 1 16
Nov. 17 0 17
Déc. 10 1 11
Somme totale 140 21 161

Les 10 principaux cosmétiques faisant l’objet de rapports d’incidents

Soixante-six pour cent (66 %) (107 sur 161) des rapports sur des cosmétiques reçus entre janvier et décembre 2018 mentionnaient des blessures, et 86 % (138 sur 161) des rapports reçus portaient sur des dangers toxicologiquesNote de bas de page *. Les 10 principaux produits faisant l’objet de rapports d’incidents sont également les 10 principaux produits associés à la description d’une blessure. À l’instar des produits de consommation, toutes les blessures signalées sont regroupées en différents niveaux de gravité (inconnues, mineures ou mettant la vie en danger, par exemple). Ces niveaux correspondent au risque global qui a été signalé et dépendent de facteurs  tels que le fait de savoir si un traitement médical a été demandé, si la blessure a été subie par une population vulnérable et si la blessure était réversible.

Les totaux peuvent avoir été arrondis et ne pas correspondre à 100 %.

Hydratants

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 33
De la part de l’industrie : 1
Total : 34

Sur les 34 rapports reçus, 59 % (20 sur 34) mentionnaient une blessure.

Sur les 20 blessures signalées :

  • 95 % (19 sur 20) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 5 % (1 sur 20) mentionnaient des coupures attribuables à des bords tranchants.

Gravité des blessures :

  • 45 % (9 sur 20) étaient mineures;
  • 40 % (8 sur 20) étaient modérées;
  • 10 % (2 sur 20) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 5 % (1 sur 20) étaient graves.

Parmi les produits hydratants :

  • 68 % (23 sur 34) concernaient des hydratants pour le visage (y compris les lèvres et les yeux);
  • 32 % (11 sur 34) concernaient des hydratants pour le corps.

Nettoyants

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 16
De la part de l’industrie : 12
Total : 28

Sur les 28 rapports reçus, 50 % (14 sur 28) mentionnaient une blessure.

Sur les 14 blessures signalées :

  • 86 % (12 sur 14) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 7 % (1 sur 14) mentionnaient des brûlures;
  • 7 % (1 sur 14) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures  :

  • 36 % (5 sur 14) étaient modérées;
  • 29 % (4 sur 14) étaient mineures;
  • 21 % (3 sur 14) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues;
  • 14 % (2 sur 14) étaient graves.

Parmi les produits nettoyants :

  • 75 % (21 sur 28) concernaient des nettoyants pour le corps;
  • 11 % (3 sur 28) concernaient des nettoyants pour le visage;
  • 7 % (2 sur 28) concernaient des nettoyants pour les cheveux;
  • 7 % (2 sur 28) concernaient des nettoyants pour les organes génitaux.

Maquillage (temporaire, y compris les tatouages au henné)

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 14
De la part de l’industrie : 0
Total : 14

Sur les 14 rapports reçus, 64 % (9 sur 14) mentionnaient une blessure.

Sur les 9 blessures signalées :

  • 78 % (7 sur 9) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 22 % (2 sur 9) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 44 % (4 sur 9) étaient modérées;
  • 33 % (3 sur 9) étaient mineures;
  • 22 % (2 sur 9) étaient graves.

Parmi les produits de maquillage temporaires :

  • 50 % (7 sur 14) concernaient des produits pour les yeux;
  • 43 % (6 sur 14) concernaient des produits pour le corps;
  • 7 % (1 sur 14) concernaient des produits pour le visage.

Produits pour le bain (y compris les bombes, les sels et les huiles pour le bain)

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 9
De la part de l’industrie : 2
Total : 11

Sur les 11 rapports reçus, 55 % (6 sur 11) mentionnaient une blessure.

Sur les 6 blessures signalées :

  • 83 % (5 sur 6) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 17 % (1 sur 6) mentionnaient des coupures.

Gravité des blessures :

  • 67 % (4 sur 6) étaient mineures;
  • 17 % (1 sur 6) étaient graves;
  • 17 % (1 sur 6) étaient modérées.

Shampooing

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 9
De la part de l’industrie : 0
Total : 9

Sur les 9 rapports reçus, 100 % (9 sur 9) mentionnaient une blessure.

  • 89 % (8 sur 9) mentionnaient irritations ou des réactions allergiques;
  • 11 % (1 sur 9) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 67 % (6 sur 9) étaient modérées;
  • 22 % (2 sur 9) étaient mineures;
  • 11 % (1 sur 9) étaient graves.

Produits antisudorifiques/déodorants

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 8
De la part de l’industrie : 0
Total : 8

Sur les 8 rapports reçus, 100 % (8 sur 8) mentionnaient une blessure.

  • 88 % (7 sur 8) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 13 % (1 sur 8) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 63 % (5 sur 8) étaient modérées;
  • 38 % (3 sur 8) étaient mineures.

Revitalisants

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 8
De la part de l’industrie : 0
Total : 8

Sur les 8 rapports reçus, 100 % (8 sur 8) mentionnaient une blessure.

  • 75 % (6 sur 8) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 13 % (1 sur 8) mentionnaient un empoisonnement;
  • 13 % (1 sur 8) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 38 % (3 sur 8) étaient mineures;
  • 38 % (3 sur 8) étaient modérées;
  • 13 % (1 sur 8) étaient graves;
  • 13 % (1 sur 8) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Cosmétiques adhésifs

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 7
De la part de l’industrie : 0
Total : 7

Sur les 7 rapports reçus, 57 % (4 sur 7) mentionnaient une blessure.

Sur les 4 blessures signalées :

  • 75 % (3 sur 4) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 25 % (1 sur 4) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 50 % (2 sur 4) étaient mineures;
  • 50 % (2 sur 4) étaient modérées.

Parmi les produits adhésifs :

  • 57 % (4 sur 7) concernaient des colles à faux cils;
  • 43 % (3 sur 7) concernaient des adhésifs pour les ongles.

Produits coiffants

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 6
De la part de l’industrie : 0
Total : 6

Sur les 6 rapports reçus, 83 % (5 sur 6) mentionnaient une blessure.

Les 5 blessures signalées mentionnaient toutes des irritations ou des réactions allergiques.

Gravité des blessures :

  • 80 % (4 sur 5) étaient modérées;
  • 20 % (1 sur 5) étaient mineures.

Maquillage (permanent, y compris les tatouages)

Nombre de rapports reçus en 2018
De la part des consommateurs : 5
De la part de l’industrie : 1
Total : 6

Sur les 6 rapports reçus, 33 % (2 sur 6) mentionnaient une blessure.

Sur les 2 blessures signalées :

  • 50 % (1 sur 2) mentionnaient des irritations ou des réactions allergiques;
  • 50 % (1 sur 2) n’étaient pas suffisamment détaillées et ont été classées comme inconnues.

Gravité des blessures :

  • 50 % (1 sur 2) étaient mineures;
  • 50 % (1 sur 2) étaient graves.

Apprenez-en davantage au sujet des cosmétiques.

Conclusion

Les responsables du PSPC surveillent les rapports reçus et prennent les mesures appropriées à l’égard des produits de consommation et des cosmétiques non sécuritaires. Lorsqu’ils reçoivent des rapports sur des produits qui posent un risque, ils trient et évaluent si ces risques nécessitent la prise de mesures supplémentaires. Il pourrait s’agir d’activités telles que des campagnes de sensibilisation des consommateurs, des projets de conformité et d’application de la loi ou des activités d’élaboration de normes.

Au cours de l’année civile 2018, le PSPC a reçu un total de 2 516 rapports sur des produits de consommation et des cosmétiques de la part de l’industrie et des consommateurs. Ce nombre est légèrement inférieur au nombre de rapports reçus en 2017 (2 563 rapports).

Les produits faisant l’objet du plus de rapports d’incident en 2018 étaient les jouets avec 157 rapports reçus, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2017. Toutefois, seulement un tiers de ces rapports faisaient état d’une blessure. En raison de la grande variabilité dans la catégorie des jouets, qui comprend plus de 30 codes NEISS relatifs aux milliers de jouets vendus sur le marché, tous les jouets ont été regroupés aux fins du présent rapport.

En 2017, le type de produit faisant l’objet du plus grand nombre de rapports était les téléphones et les accessoires téléphoniques; ce nombre a chuté de 41 % en 2018.  Le nombre de rapports mentionnant une blessure non mortelle a également diminué de 59 % par rapport à 2017. Cette diminution pourrait être attribuable aux activités d’identification et d’engagement du PSPC dans des mesures d’application de la loi à l’égard d’un certain nombre de préoccupations relatives aux câbles de chargement USB dans le cadre d’un projet de conformité et d’application en 2018.

De plus, en 2018, le nombre de rapports reçus relatifs à l’équipement de nettoyage manuel a diminué de 75 % par rapport à 2017 (la grande majorité portant sur les brosses de barbecue en fil métallique). À noter que le nombre de rapports reçus avait augmenté de 750 % entre 2016 et 2017. Par conséquent, ce type de produit ne figurait pas dans la liste des dix principaux produits de consommation faisant l’objet de rapports d’incident ou de blessure en 2018. Ce changement dans les rapports est probablement attribuable à l’attention des médias sur les brosses de barbecue et aux publications de Santé Canada sur ce sujet.

Enfin, le PSPC a reçu un nombre uniforme de rapports volontaires sur les produits cosmétiques, lequel affiche une légère baisse de 4 % seulement par rapport à 2017.

Comment signaler un incident concernant un produit de consommation ou un cosmétique

L’industrie doit signaler les problèmes de santé ou de sécurité liés à un produit de consommation et est encouragée à signaler volontairement les problèmes de santé ou de sécurité liés à un cosmétique.

Les consommateurs sont encouragée à signaler directement au PSPC tout problème de santé ou de sécurité concernant un produit de consommation ou un cosmétique, et peuvent également envoyer un rapport au fabricant, à l’importateur ou au détaillant du produit de consommation ou du cosmétique.

Signaler un incident

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Toute question ou tout commentaire au sujet du présent rapport, y compris les demandes de données utilisées à l’appui du présent rapport, doivent être envoyés à : cps-spc@hc-sc.gc.ca.

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