Allocution de l’administrateur en chef de la santé publique, le 19 août 2022

Discours

La pandémie de la COVID 19 continue de provoquer du stress et de causer de l'anxiété à de nombreux Canadiens, particulièrement à ceux qui n'ont pas accès à leur réseau de soutien habituel. Le portail en ligne Espace mieux-être Canada offre aux personnes de tous âges partout au pays un accès immédiat à du soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie sans frais et de façon confidentielle. Ces services sont accessibles 24 heures sur 24, sept jours sur sept. L'application Mieux-être, qui sert de complément gratuit au portail en ligne EMC, constitue un moyen supplémentaire pour les Canadiens d'obtenir des ressources en ligne liées à la santé mentale et à la consommation de substances, et d'évaluer, puis de faire le suivi des aspects de leur bien-être mental.

Les indicateurs d'activité de la COVID-19, y compris le nombre hebdomadaire de cas, sont en baisse depuis quelques semaines et de nombreuses régions du pays semblent avoir atteint ou dépassé le pic d'activité de la vague actuelle. Cependant, on observe une certaine variabilité régionale dans les tendances de la maladie et de la gravité, y compris dans les signaux des eaux usées et le nombre d'hospitalisations. Comme pour les vagues précédentes, les indicateurs de gravité retardés sont plus lents à diminuer, mais devraient se stabiliser et baisser après les taux d'infection.

Alors que le virus SRAS-CoV-2 continue de circuler dans le monde, nous devons nous préparer à un regain d'activité et à de nouveaux variants potentiels du virus dans les mois à venir. En particulier, dans le cadre de notre préparation à l'automne, alors que de plus en plus de personnes reprennent le travail en personne et que les enfants retournent à l'école, la mise à jour des vaccinations est une priorité absolue. Cela vaut pour la COVID-19, ainsi que pour d'autres maladies évitables par la vaccination, compte tenu des éclosions et de la circulation de la rougeole, de la polio et de la méningococcie dans d'autres pays.

Depuis que les vaccins contre la COVID-19 sont disponibles, il y a presque deux ans, Santé Canada, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) surveillent de près l'innocuité des vaccins. Avec plus de 87 millions de doses administrées au Canada et des milliards de doses dans le monde, les vaccins contre la COVID-19 ont démontré un très bon profil d'innocuité. Les preuves continuent de démontrer que les avantages des vaccins contre la COVID-19 l'emportent sur les risques, dans tous les groupes d'âge. Les données sur l'efficacité des vaccins montrent que les vaccins contre la COVID-19 offrent une forte protection contre les conséquences les plus graves de la maladie, notamment en réduisant le risque d'hospitalisation et de décès dû à la COVID-19. Bien que la protection conférée par les vaccins et par une infection antérieure diminue avec le temps, en particulier contre les variants Omicron, nous savons que la ou les doses de rappel contre la COVID-19 sont efficaces pour activer notre réponse immunitaire afin d'améliorer la protection contre les issues graves jusqu'à 90 %.

Aujourd’hui, Santé Canada a autorisé l’utilisation du vaccin Comirnaty COVID-19 de 10 mcg de Pfizer-BioNTech comme dose de rappel chez les enfants de 5 à 11 ans et le CCNI a publié des directives nationales pour son utilisation au Canada.  Cette dose de rappel constitue une excellente option pour rétablir la protection pour ce groupe d’âge, en particulier pour ceux qui présentent un risque élevé de maladie grave.

Plus précisément, le CCNI recommande que :

  • Les enfants de 5 à 11 ans qui présentent une affection sous-jacente les exposant à un risque élevé de maladie grave due à la COVID-19, y compris les enfants immunodéprimés, doivent se voir proposer une première dose de rappel du vaccin Pfizer-BioNTech Comirnaty COVID-19 de 10 mcg, au moins six mois après l'achèvement d'une série primaire.
  • Pour tous les autres enfants de cette tranche d'âge, le CCNI recommande que le vaccin Comirnaty à 10 mcg puisse être proposé comme premier rappel au moins six mois après l'achèvement d'une série primaire dans un contexte de risque épidémiologique élevé.

Bien qu'il reste encore beaucoup à apprendre au sujet du syndrome post-COVID-19 (ou SPC, également connu sous le nom de COVID longue), plusieurs études ont maintenant montré que la vaccination contre la COVID-19 réduit le risque de développer un SPC, si une personne vaccinée avec deux doses ou plus est infectée plus tard par la COVID-19. Les recherches en cours contribueront à renforcer les preuves sur cette question importante.

Les stratégies de prévention de la COVID-19, y compris le maintien d'une vaccination à jour, demeurent le fondement de notre protection individuelle et collective. Alors que moins de la moitié des enfants de 5 à 11 ans ont terminé leur série primaire de vaccins contre la COVID-19, le CCNI continue de recommander fortement une série primaire avec un vaccin à ARNm autorisé contre la COVID-19 comme priorité absolue. Bien que le moment et la gravité d'une vague automnale ou hivernale soient incertains, le CCNI recommande qu'une dose de rappel à l'automne soit proposée aux personnes admissibles présentant un risque accru de maladie grave liée à la COVID-19et puisse être proposée à toutes les autres personnes admissibles, quel que soit le nombre de doses de rappel reçues précédemment.

Bon nombre des bonnes habitudes de protection personnelle que nous avons acquises au cours de plus de deux années de gestion de la COVID-19 peuvent également réduire votre risque d'être infecté et de propager d'autres maladies, notamment la variole simienne et la grippe. Continuez à vous laver les mains, à porter des masques dans les lieux mal ventilés et à rester chez vous si vous présentez des symptômes. Alors que nous faisons des plans pour l'automne, c'est le bon moment pour faire des provisions de masques de bonne qualité et de tests rapides, ainsi que pour prendre rendez-vous pour vérifier la ventilation intérieure ou les systèmes CVC afin d'optimiser la circulation d'air pur.

Tout en restant vigilants à l'égard de la COVID-19, nous surveillons également de près la situation de la variole simienne au Canada et à l'étranger. En date du 19 août, un total de1168 cas confirmés de variole simienne, dont 30 hospitalisations, ont été signalés à l'échelle nationale, le Nouveau-Brunswick ayant signalé son premier cas confirmé cette semaine. À l'échelle nationale, on observe une tendance au ralentissement de l'augmentation du nombre de nouveaux cas signalés ces dernières semaines. Plus de 99 % des cas signalés sont des hommes et l'âge médian est de 36 ans. Parmi les cas confirmés pour lesquels des informations supplémentaires sont disponibles, la majorité a signalé des contacts sexuels intimes avec d'autres hommes. À ce jour, l'ASPC a distribué plus de 105 000 doses de vaccins Imvamune aux provinces et aux territoires, et plus de 59 000 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin en date du 14 août.

À l'heure actuelle, pour réduire le risque global d'être infecté et de propager le virus de la variole simienne, l'ASPC recommande d'adopter des pratiques sexuelles sûres. Le fait d'avoir moins de partenaires sexuels, en particulier des partenaires anonymes, même s'ils ne présentent pas de symptômes, peut également réduire le risque d'être infecté.

Lisez ma fiche d'information pour accéder aux informations et ressources sur la COVID-19, y compris des informations sur la vaccination et les moyens de réduire votre risque d'infection et de propagation du virus à d'autres personnes.

Accédez à de plus amples informations sur la variole simienne, notamment les symptômes à connaître et les moyens de vous protéger, ainsi que vos proches et votre communauté : Variole simienne : Risques.

Thank you Merci Miigwetch

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