Transition 2025 Cahier d’information
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Rôles du président du Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor a été créé en 1867 en tant que premier comité du Cabinet et est le seul inscrit dans la loi. Il prend les décisions finales concernant les dépenses et les règlements.
Le président du Conseil du Trésor siège à la tête du Conseil du Trésor et, à ce titre, joue le rôle de contrôleur du Conseil et établit son programme en appuyant la gestion et la mise en œuvre d’initiatives à l’échelle du gouvernement.
Le président est appuyé par le Secrétariat du Conseil du Trésor dans l’exercice de ses fonctions.
Conseil du Trésor
Les pouvoirs du Conseil du Trésor proviennent de la Loi sur la gestion des finances publiques. Les ministres du Conseil du Trésor prennent la décision finale en matière de dépenses et de réglementation et établissent les règles de gestion du personnel, des finances, de la technologie et de l’administration publique générale.
Il s’agit également du comité du Cabinet désigné par le premier ministre pour formuler des recommandations au gouverneur général, qui agit à titre de gouverneur en conseil pour les règlements et la plupart des décretsnote 1.
Le Conseil du Trésor se réunit habituellement chaque semaine pendant que le Parlement siège et est responsable de ce qui suit :
Surveillance des dépenses
- Exercer une diligence appropriée avant d’approuver l’utilisation des nouveaux fonds qui ont été réservés dans le budget, y compris pour les grands approvisionnements, les nouveaux programmes ainsi que les subventions et les contributions.
- Le gouvernement est responsable de plus de 461,8 milliards de dollarsnote 2 en dépenses budgétaires prévues et le Conseil du Trésor joue un rôle central dans le processus décisionnel du gouvernement.
- Examiner les plans de dépenses concernant les initiatives ministérielles et prendre des décisions qui touchent les services aux Canadiens.
Leadership administratif
- Établir par l’entremise des politiques du Conseil du Trésor l’ensemble des règles pour les personnes et ressources humaines (RH) (Bureau du dirigeant principal des ressources humaines), la technologie, gestion et sécurité de l’information (Bureau du dirigeant principal de l’information), et la gestion financière, des actifs et des projets (Bureau du contrôleur général).
Rôle d’employeur
- Déterminer les conditions d’emploi de la fonction publique.
- Approuver les conventions collectives.
- La fonction publique fédérale est le plus grand employeur du Canada. L’administration publique centrale, dont le Conseil du Trésor est l’employeur, compte environ 282 000 employésNote en bas de page 3.
Surveillance réglementaire
- Établir des règlements ayant une incidence sur la santé, la sûreté et la sécurité des Canadiens, l’économie et l’environnement.
- Plus de 50 ministères et organismes fédéraux ont des responsabilités réglementaires ayant une incidence sur l’économie et la vie des Canadiens.
Le président du Conseil du Trésor préside les réunions du Conseil du Trésor et :
- agit comme contrôleur en décidant de ce qui est présenté au Conseil du Trésor;
- oriente les discussions pour qu’une attention particulière soit accordée à la diligence raisonnable et aux conséquences;
- joue un rôle central au sein du Cabinet en portant l’attention du Conseil sur la mise en œuvre et ses conséquences lors des réunions du Cabinet.
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Le président est responsable d’un ministère – le SCT – et il détermine l’orientation stratégique de l’organisation.
En tant qu’organe administratif du Conseil du Trésor, le SCT exerce un leadership pour aider les ministères à mettre en œuvre efficacement les priorités du gouvernement et à répondre aux attentes en évolution des citoyens.
Les quatre principales responsabilités du SCT correspondent à celles du Conseil du Trésor, soit : la surveillance des dépenses, le leadership administratif, le rôle d’employeur et la surveillance réglementaire.
Les responsabilités du ministre du SCT incluent :
- fournir une orientation stratégique au SCT;
- soumettre les présentations au Conseil du Trésor liées au mandat du SCT;
- approuver les propositions relatives au mandat du SCT et les présenter au Cabinet;
- déterminer la présentation et le dépôt du budget des dépenses;
- déterminer la présentation et le dépôt des Comptes publics;
- recevoir et déposer un large éventail de rapports aux termes de la loi ou des politiques du Conseil du Trésor.
Veuillez consulter l’annexe A, onglet 6 pour plus d’information sur les responsabilités et autorités du Conseil du Trésor et du président du Conseil du Trésor.
Le Conseil du Trésor
Créé en 1867, le Conseil du Trésor est le seul comité du Cabinet établi par une loi. Il exerce deux fonctions distinctes :
Conseil du Trésor
Partie A
Conseil de gestion
Prend des décisions concernant :
- les fonds (gestionnaire des dépenses);
- les autorisations, les règles et la conformité (Conseil de gestion);
- les personnes (employeur).
Les responsabilités du Conseil du Trésor sont déléguées par la Loi sur la gestion des finances publiques qui crée le soutien au Conseil par la fonction publique, à savoir le secrétaire, le contrôleur général, le dirigeant principal des ressources humaines et le dirigeant principal de l’information du Canada.
Partie B
Gouverneur en conseil
Depuis 2003, le Conseil du Trésor assume le rôle de comité du Cabinet chargé d’étudier les questions relevant du Gouverneur en conseil.
Le Conseil du Trésor formule des recommandations à l’intention du gouverneur général sur les sujets suivants :
- les règlements;
- la plupart des décrets (c’est-à-dire décrets qui portent sur une non-nomination).
En plus de la Loi sur la gestion des finances publiques, il y a plus de 20 autres lois établissant les rôles et les pouvoirs du Conseil du Trésor. Les pouvoirs et les responsabilités du Conseil du Trésor sont également énoncés dans des règlements, des décrets, des politiques, des lignes directrices et des pratiques.
Comment le Conseil du Trésor aide à mettre en œuvre le programme du gouvernement
Entre la genèse d’une politique et sa mise en œuvre par un ministère, les ministres doivent obtenir certaines approbations afin d’assurer l’harmonisation politique, la viabilité financière et la faisabilité. Combinées, ces décisions clés assurent que le gouvernement puisse mettre en œuvre son agenda.
Ce processus peut être compris de manière simplifiée en six étapes :
- Élaboration du mandat et des politiques.
- Autorités politiques par le Cabinet, ce qui comprend la confirmation que le Cabinet dans son ensemble appuie l’approche.
- Une décision de financement dans le budget, qui comprend l’approbation par le premier ministre et le ministre des Finances pour financer les mesures.
- Autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor, qui comprennent le droit de demander au Parlement l’autorisation de dépenser et/ou d’effectuer certaines étapes opérationnelles.
- Les autorisations parlementaires de dépenser, qui comprennent l’approbation du Parlement pour débloquer des fonds aux ministères.
- Mise en œuvre ministérielle.

Figure 1 - Version textuelle
Graphique montrant le processus allant de l’idée de politique à la mise en œuvre par un ministère.
- La première étape est le mandat et l’élaboration de politiques.
- La deuxième étape est la couverture politique par le Cabinet, qui comprend la confirmation que tout le Cabinet appuie l’approche.
- La troisième étape est une décision de financement par l’entremise du budget, qui comprend l’approbation par le premier ministre et la ministre des Finances du financement des mesures.
- La quatrième étape est constituée des autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor, qui comprend le droit de demander au Parlement une autorisation de dépenser et/ou de mettre en œuvre les initiatives.
- La cinquième étape est constituée des autorisations parlementaires des fonds, qui comprend l’approbation du Parlement pour accorder des fonds aux ministères.
- La dernière étape est la mise en œuvre ministérielle.
La quatrième étape (Autorisations de mise en œuvre par le Conseil du Trésor) est encerclée pour indiquer où le Conseil du Trésor intervient dans le processus.
Le rôle du Conseil du Trésor se situe à la quatrième étape, lorsque les autorisations de mise en œuvre sont demandées. Il applique les critères suivants aux propositions :
- Harmonisation : la proposition cadre-t-elle avec les objectifs politiques du gouvernement?
- Conception : quelle est la conception du programme ou du règlement?
- Valeur : la proposition représente-t-elle une bonne valeur?
- Risque : des plans solides d’atténuation du risque sont-ils en place?
- Capacité de mise en œuvre : la proposition cadre-t-elle avec la capacité administrative existante du ministère?
- Résultats : des résultats seront-ils réalisés? Comment seront-ils mesurés?
Le Conseil du Trésor applique ces lentilles aux propositions dans les domaines suivants, divisés entre la Partie A (Conseil de gestion) et la Partie B (Gouverneur en conseil).
Partie A
Gestionnaire des dépenses
- Supervise les plans des dépenses du gouvernement et la gestion des fonds publics par ce dernier (des dépenses budgétaires de l’ordre de 461,8 milliards de dollars ont été prévues dans le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2024‑2025).
- Veille à ce que les décisions du gouvernement qui ont une incidence financière soient prises en compte dans le budget des dépenses et les projets de loi des crédits aux fins de l’approbation parlementaire.
- Établit des politiques et des règles sur la façon dont les ministères et organismes dépensent les fonds publics.
Conseil de gestion
- Établit les règles sur la façon dont le gouvernement est géré (le Conseil du Trésor est responsable de 25 politiques, telles que la Politique sur les résultats, la Politique sur la gestion financière et la Politique sur la sécurité gouvernementale).
- Accorde des autorisations pour de nouveaux programmes, des projets, les paiements de transfert et les contrats.
Employeur
- Supervise les négociations collectives et les relations de travail (un total de 282 000 employés)note 4.
- Établit les règles de la gestion des employés
- Établit les politiques pour appuyer la fonction publique (par exemple la Politique sur la gestion des personnes et ses outils sous-jacents, tels que la Directive sur les conflits d’intérêts et la Directive sur la formation obligatoire).
- Établit les conditions d’emploi (qui sont le fondement des conventions collectives).
Partie B
Surveillance réglementaire
- Supervise la plupart des décrets et des règlements
- Règlements dans les domaines tels que la sûreté des produits alimentaires et pharmaceutiques, la protection environnementale, et la sécurité des transports.
- Les décrets peuvent inclure l’autorisation de signer des accords internationaux et mettre en vigueur des lois.
Fonctionnement du Conseil du Trésor
Les ministres jouent un rôle corporatif plutôt que de représenter les perspectives de leur propre ministère.
Le Conseil du Trésor est le comité du Cabinet le plus actif et dispose d’un large pouvoir de décision, prenant plus de 1 000 décisions par année.
Les fonctionnaires du SCT présentent des propositions, contrairement au Cabinet, où les ministres présentent leurs propositions :
- les conseils des fonctionnaires sont fournis à tous les ministres du Conseil du Trésor, et pas seulement au président;
- les documents du Conseil du Trésor ne sont pas partagés ou examinés par les ministères des ministres du Conseil du Trésor.
Le quorum pour la partie A est de trois ministres et pour la partie B est de quatre ministres.
Diligence raisonnable
Les présentations sont examinées aux fins de :
- clarté, exhaustivité et qualité;
- analyse de rentabilité et optimisation des ressources;
- conformité avec les exigences des lois et des politiques existantes;
- opérations et viabilité des programmes;
- risque et atténuation;
- conception et mise en œuvre;
- harmonisation internationale;
- qualité de la réglementation et respect de la Directive du Cabinet sur la réglementation.
Documentation de la réunion
Les ministres du Conseil du Trésor reçoivent avant la réunion la documentation qui contient :
- les présentations signées par les ministres parrains;
- les conseils du SCT;
- les propositions de réglementation et les présentations aux fins d’un décret en conseil.
Gestion de l’agenda
- Tous les dossiers ne sont pas officiellement présentés ou examinés.
- Les fonctionnaires du SCT présentent les dossiers signalés aux fins d’une discussion (voir l’annexe de cette note pour plus d’informations).
- Les membres peuvent demander qu’un dossier soit présenté.
- Les fonctionnaires du SCT répondent à toute question concernant les dossiers.
Rôle des ministres du Conseil du Trésor
Pour la Partie A, les membres peuvent soit :
- approuver le dossier tel qu’il est proposé;
- approuver le dossier moyennant certaines conditions;
- reporter la décision;
- rejeter le dossier.
Pour la Partie B, les membres peuvent :
- examiner l’ébauche d’un règlement aux fins des commentaires du public (début du processus);
- examiner les règlements et les décrets pour une approbation finale (fin du processus);
- approuver, ne pas approuver, ou reporter la décision (les seules options possibles).
Annexe : Comment les risques d’impact et de mise en œuvre sont évalués
Une présentation au Conseil du Trésor est estimée comme ayant une incidence importante lorsqu’elle présente un ou plusieurs des éléments suivants :
- a une incidence importante sur un grand nombre de Canadiens/parties prenantes ou sur un groupe particulier de parties prenantes ou de régions;
- suscite un grand intérêt auprès du public;
- a une grande incidence sur d’autres ordres de gouvernement ou dépend fortement de ces derniers;
- crée un précédent;
- comporte une grande composante de service;
- requiert un investissement financier important.
Une présentation est estimée comme présentant un risque de mise en œuvre élevé lorsqu’elle comprend un ou plusieurs des éléments suivants :
- un plan très complexe;
- une approche de prestation nouvelle ou non mise à l’essai;
- une gestion transformationnelle ou un changement important;
- une mise en œuvre ou une application difficile en raison de la capacité limitée du ministère à cet égard;
- un mauvais rendement du ministère par le passé;
- des enjeux en matière de cybersécurité ou de sécurité;
- un risque juridique élevé : forte probabilité que la partie adverse obtienne gain de cause en cas de contestation;
- une mauvaise définition des résultats ou un plan peu efficace au regard des résultats escomptés;
- une incertitude quant aux coûts : il n’est pas garanti que les résultats puissent être obtenus avec le financement disponible.

Figure 2 - Version textuelle
Grille de trois cases par trois cases montrant le risque lié à la mise en œuvre sur l’axe horizontal et l’incidence sur l’axe vertical. L’incidence augmente de bas en haut tandis que le risque lié à la mise en œuvre augmente de gauche à droite.
Cette grille montre quand une présentation au Conseil du Trésor peut être signalée aux fins de présentation et de discussion au Conseil du Trésor :
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est faible, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est modérée, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est faible et que l’incidence est élevée, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est faible, la présentation n’est pas signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est modérée, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est modéré et que l’incidence est élevée, la présentation est signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est faible, la présentation peut être signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est modérée, la présentation est signalée;
- si le risque lié à la mise en œuvre est élevé et que l’incidence est élevée, la présentation est signalée.
Partie A seulement ‑ Dans les cas où les risques n’ont pas été atténués de manière appropriée par le ministère, les secrétaires adjoint(e)s peuvent recommander des conditions ou des ajustements aux autorisations à accorder (par exemple, moins de financement, obligation de revenir devant le Conseil, etc.).
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada : rôles et fonctions
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) agit à la fois en tant qu’agence centrale avec une fonction centrale de coordination pour le compte du gouvernement du Canada afin de favoriser la cohérence dans tous les programmes et les services, et en tant que ministère.
En tant qu’organisme central | En tant que ministère |
---|---|
Établit le programme de gestion pangouvernementale et fournit des orientations politiques et des conseils aux ministères sur un vaste éventail de questions en matière de gestion | Soumis à ce programme et à cette orientation |
Exerce une fonction d’examen critique et conseille les ministres au sujet des propositions présentées par les ministères (par exemple les mémoires au Cabinet, les postes budgétaires et les présentations au Conseil du Trésor) | Présente des propositions au Cabinet pour les initiatives du président |
Gestion du personnel
Le SCT, dans le cadre de son rôle d’employeur, est responsable, à l’échelle du gouvernement, de l’orientation et du leadership en matière de gestion des personnes afin de recruter et de retenir le talent, de favoriser un environnement de travail dans lequel les employés peuvent s’épanouir et de gérer les ressources humaines en utilisant les meilleurs outils et données possibles.
Le Bureau du dirigeant principal des ressources humaines appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et en fournissant une orientation stratégique, et ses systèmes et processus habilitants, pour la gestion des personnes et des milieux de travail dans la fonction publique;
- dirigeant les négociations avec les agents négociateurs et en gérant la rémunération globale afin que les conventions collectives, les pensions et les avantages sociaux soient équitables et viables;
- établissant des conditions d’emploi, y compris la gestion des talents et du rendement de l’effectif de la direction;
- surveillant les conditions du milieu de travail et l’effectif par l’acquisition et l’analyse de données;
- dirigeant les chefs de la collectivité des ressources humaines afin de favoriser la collaboration, l’innovation et la cohérence à l’échelle du gouvernement du Canada.
Le Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique est chargé d’aider la fonction publique du Canada à respecter les exigences de la Loi canadienne sur l’accessibilité. Le Bureau appuie le mandat du Conseil du Trésor en fournissant des conseils stratégiques aux ministères et aux organismes fédéraux concernant les questions touchant l’accessibilité et l’inclusion, en :
- permettant aux fonctionnaires d’acquérir les connaissances sur la façon de mieux concevoir et exécuter des programmes et des services accessibles;
- fournissant des lignes directrices et des outils sur la façon de supprimer les obstacles dans le cadre des initiatives telles qu’un Carrefour de l’accessibilité en ligne;
- fournissant aux ministères et aux organismes fédéraux des conseils stratégiques qui sont fondés sur l’interaction avec les personnes vivant avec un handicap;
- améliorant le recrutement, la rétention et la promotion des personnes vivant avec un handicap;
- améliorant l’accessibilité du milieu de travail physique;
- rendant la technologie utilisable par tous.
Fonction de contrôleur
Le Bureau du contrôleur général appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et fournissant une orientation stratégique et de coordination pour la fonction de contrôleur dans la fonction publique, y compris en matière de vérification interne, de gestion financière, de gestion de projets et de gestion des biens immobiliers et du matériel;
- fournissant une direction et une surveillance stratégiques aux dirigeants principaux des finances et aux dirigeants principaux de la vérification du gouvernement du Canada;
- présentant des analyses proactives et des recommandations sur les questions de gestion et de politiques comme la gestion ministérielle et les autorisations de dépenser et en contribuant à la surveillance pangouvernementale au moyen de services d’assurance et de conseils;
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris les estimations des coûts et les risques financiers.
Numérique et technologie
Le Bureau du dirigeant principal de l’information appuie le mandat du Conseil du Trésor en :
- élaborant des politiques et une orientation stratégique concernant la transformation numérique, la prestation des services, la sécurité, la gestion de l’information et la technologie de l’information dans la fonction publique;
- présentant des analyses et des conseils au sujet des présentations au Conseil du Trésor, y compris sur l’utilisation des technologies numériques et les questions se rapportant à la vie privée;
- collaborant avec les ministères et organismes afin d’améliorer leur capacité en matière de services numériques, d’appuyer l’utilisation des approches numériques dans les opérations gouvernementales et de concevoir des outils et des ressources afin de répondre aux besoins des utilisateurs;
- dirigeant la collectivité des dirigeants principaux de l’information du gouvernement du Canada afin de promouvoir l’adoption des pratiques exemplaires en matière de gestion de l’information et de prestation des services numériques.
Gouvernement vert
Le Centre pour un gouvernement vert veille à ce que le gouvernement du Canada soit un chef de file mondial en ayant des activités gouvernementales à zéro émissions nettes, résilientes au changement climatique et écologiques. Le Centre pour un gouvernement vert appuie le mandat du SCT en :
- fournissant des conseils stratégiques à d’autres ministères et organismes fédéraux sur la tenue d’activités à zéro émissions nettes, résilientes au changement climatique et écologique;
- assurant le suivi et la divulgation publique de renseignements sur le rendement du gouvernement en matière d’environnement, y compris la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre d’activités fédérales;
- gérant le Fonds pour un gouvernement vert afin de réduire les émissions et d’appuyer les initiatives qui peuvent être reproduites au sein des ministères et entre eux, y compris le nouveau Programme d’approvisionnement de combustibles à faible teneur en carbone;
- travaillant avec Services publics et Approvisionnement Canada pour élaborer des outils d’approvisionnement communs qui intègrent des critères d’écologisation.
Faire avancer l’agenda du gouvernement
Gestion des dépenses
Le Secteur de la gestion des dépenses (SGD) joue un rôle central dans la planification et la coordination des dépenses fédérales. Le SGD appuie le Conseil du Trésor en :
- veillant à ce que le Parlement supervise et approuve la façon dont les fonds sont dépensés à la suite d’une décision de financement;
- garantissant au Parlement et à la population canadienne un traitement transparent des dépenses.
Le SGD est aussi responsable de peaufiner et de renforcer le Cadre de qualité de vie et de faire progresser sa mise en œuvre à l’échelle du gouvernement.
Secteurs de programmes
Les secteurs de programmes assurent la liaison avec les ministères qui préparent des présentations au Conseil du Trésor. Il existe quatre secteurs de programmes :
- les opérations gouvernementales;
- les programmes sociaux et culturels;
- les programmes économiques;
- les affaires internationales, la sécurité et la justice.
Les secteurs de programmes appuient le Conseil du Trésor en :
- examinant les mémoires au Cabinet et les présentations au Conseil du Trésor des ministères;
- donnant des conseils et en soumettant des présentations aux ministres du Conseil du Trésor;
- fournissant une orientation, des conseils et un soutien aux organisations fédérales dans la mise en œuvre et l’application des politiques.
Affaires réglementaires
Le Secteur des affaires réglementaires (SAR) établit des politiques et des stratégies visant à appuyer le système de réglementation fédérale en :
- appuyant et coordonnant les efforts visant à promouvoir la coopération en matière de réglementation avec des partenaires clés au pays et à l’étranger;
- dirigeant les efforts horizontaux de la modernisation de la réglementation;
- effectuant des examens réglementaires ciblés.
Le SAR appuie le Conseil du Trésor dans son rôle en tant que Comité du Conseil privé en :
- fournissant des conseils aux ministres du Conseil du Trésor et en leur soumettant des présentations sur la réglementation et des décrets qui ne portent pas sur une nomination.
Fonctions habilitantes
Les fonctions habilitantes appuient les opérations internes du SCT. Dans certains cas, elles peuvent également collaborer avec d’autres organisations pour promouvoir le mandat du ministère.
Communications stratégiques et affaires ministérielles
Responsable des communications ministérielles et de l’orientation de la politique de communication à l’échelle du gouvernement, des services de secrétariat pour les réunions du Conseil du Trésor, du Cabinet et des affaires parlementaires, de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels dans les ministères, ainsi que de la correspondance.
Ressources humaines
Chargée de fournir des conseils, une orientation et des services stratégiques en matière de ressources humaines à la haute direction, aux gestionnaires, aux superviseurs et aux employés du SCT.
Services ministériels et dirigeant principal des finances
Fournit un soutien au secrétaire du Conseil du Trésor dans les domaines de la gestion financière, de la sécurité, de la gestion de l’information et de technologie de l’information, de la gestion des installations et du matériel, et en ce qui a trait au traitement des demandes d’indemnisation liées à Phénix.
Vérification interne et évaluation
Fournit des services d’assurance et d’évaluation indépendants, neutres et objectifs pour soutenir le mandat et les priorités du ministère.
Priorités et planification
Assure la capacité stratégique, la coordination et l’intégration nécessaires à l’avancement des priorités du président, du secrétaire et des sous‑ministres du SCT. Il appuie également le Ministère en ce qui a trait à la gouvernance ministérielle, à la production de rapports destinés au public et à la liaison avec les parties prenantes externes.
Services juridiques ministériels
Fournir des conseils juridiques au Conseil du Trésor et au SCT.
Veuillez consulter l’annexe B pour l’organigramme du SCT et l’annexe C pour les biographies des sous‑ministres du SCT.
Principaux partenaires et parties prenantes
-
Dans cette section
Interlocuteurs clés
Nom | Information de contact |
---|---|
Bill Matthews |
Bill.Matthews@tbs-sct.gc.ca |
Dominique Blanchard |
Dominique.Blanchard@tbs‑sct.gc.ca |
Autres sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Nom | Information de contact |
---|---|
Jacqueline Bogden |
Jacqueline.Bogden@tbs‑sct.gc.ca |
Francis Trudel |
Francis.Trudel@tbs‑sct.gc.ca |
Dominic Rochon |
Dominic.Rochon@tbs‑sct.gc.ca |
Annie Boudreau |
Annie.Boudreau@tbs‑sct.gc.ca |
École de la fonction publique du Canada
Nom | Information de contact |
---|---|
Taki Sarantakis |
373 prom Sussex |
Fonctionnaires et agents du Parlement
Name | Contact information |
---|---|
Nancy Bélanger |
410 av Laurier O 8e étage |
Harriet Solloway |
60 rue Queen 4e étage |
Raymond Théberge |
30 rue Victoria |
L’honourable Konrad W. von Finckenstein, C.M., K.C. |
66 rue Slater 22e étage |
Karen Hogan |
240 rue Sparks |
Yves Giroux |
900-99 rue Bank |
Philippe Dufresne |
30 rue Victoria |
Caroline Maynard |
30 rue Victoria |
Gestion des personnes
Nom | Information de contact |
---|---|
Sharon DeSousa |
233 rue Gilmour |
Sean O’Reilly |
250 ch Tremblay |
Nathan Prier |
1800-350 rue Albert |
Brian Sauvé |
220 av Laurier O |
Rob Hawkins |
193 ch Richmond |
Roy Goodall |
865 ch Shefford |
Deborah Orida |
135 av Laurier O |
Stephanie Cadieux |
|
Deborah Lyons |
125 prom Sussex |
Amira Elghawaby |
amira.elghawaby@pch.gc.ca |
Contacts du Bureau du Conseil privé
Nom | Information de contact |
---|---|
John Hannaford |
80 rue Wellington |
Christiane Fox |
80 rue Wellington |
Groupe de travail sur la productivité dans la fonction publique
Nom | Information de contact |
---|---|
Wendy Carroll |
|
Laura Dawson |
|
Shingai Manjengwa |
|
Benoît Robidoux |
|
Trevor Tombe |
|
Neil Yeates |
[caviardé] |
Dossiers clés, affaires du Conseil du Trésor et enjeux de communication à haute visibilité
Dossiers clés immédiats du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Gestion financière
- Budget principal des dépenses, travaux des subsides, et Plans ministériels
- Mandats spéciaux
- Examens des dépenses
Réponse économique
- Réduction du fardeau administratif et réforme réglementaire
- Coopération réglementaire / reconnaissance mutuelle
- Les dépenses d’approvisionnement comme levier économique
[caviardé]
Gestion du personnel
- Effectif de la fonction publique
- Surplus de pension non-autorisés
- Négociations collectives [caviardé]
- Dépôt du Règlement sur les langues officielles
Numérique et technologie
- Plan de mise en œuvre de la Stratégie IA pour la fonction publique fédérale
Mise en œuvre de l’agenda du gouvernement
- Réforme de l’approvisionnement
- Conseil du Trésor : supervision et habilitation (par exemple approbations du CT)
[caviardé]
Enjeux de communication à haute visibilité
- Taille de la fonction publique
- Réaménagement des effectifs
- Recours collectif Thompson (Litige intenté par des employés noirs)
- Modèle de travail hybride
- Productivité dans la fonction publique
- Dépenses publiques / recours aux services professionnels
- Transparence gouvernementale / accès à l’information
- Cybersécurité du gouvernement du Canada et la gestion des incidents liés aux renseignements personnels
Annexes
Annexe A : Responsabilités et pouvoirs du Conseil du Trésor et du président
Conseil du Trésor
Le Conseil du Trésor est composé du président du Conseil du Trésor (le président), du ministre des Finances et de quatre autres membres du Conseil privé du Roi pour le Canada qui sont désignés en tant que membres en vertu d’un décret. La composition du Conseil du Trésor est établie dans la Loi sur la gestion des finances publiques, de même que la nomination de suppléants autorisés à siéger à la place des membres. Le quorum du Conseil du Trésor est de trois membres (y compris les suppléants).
Le Conseil du Trésor exerce son autorité sur un large éventail de questions et son rôle consiste généralement à superviser, à recommander, à prendre des décisions, à approuver, à produire des rapports et à élaborer des réglementations. Bien que la Loi sur la gestion des finances publiques soit la principale loi définissant le rôle du Conseil du Trésor, il y a plus de 20 autres lois qui établissent également ses rôles et ses pouvoirs. Les pouvoirs et les responsabilités du Conseil du Trésor sont également établis dans les règlements, les décrets, les politiques, les lignes directrices et les pratiques.
Conseil du Trésor (gouverneur en conseil)
Depuis décembre 2003, les membres du Conseil du Trésor sont également appelés à siéger au comité du Conseil privé, dont le mandat est de conseiller le gouverneur en conseil. Ce comité est souvent appelé « Conseil du Trésor (partie B) ». Le rôle principal du Conseil du Trésor (partie B) est d’exercer une surveillance réglementaire, en examinant et en approuvant la plupart des règlements et des décrets.
Lorsqu’il conseille le gouverneur en conseil, le quorum du Conseil du Trésor, partie B est de quatre membres. La composition du Conseil du Trésor (partie B) n’est pas spécifiée par la Loi sur la gestion des finances publiques. En l’absence d’un nombre suffisant de membres du Conseil du Trésor, d’autres ministres du Cabinet peuvent être invités à participer.
Président du Conseil du Trésor
Fonctions et principales responsabilités
Les responsabilités assignées au président en tant que président du Conseil du Trésor sont implicitement indissociables du mandat du Conseil du Trésor : les fonctions exercées par le Conseil du Trésor en termes de gestion, de dépenses et d’employeur sont également assumées par le président et constituent la base de ses principales responsabilités.
Les fonctions propres au président sont les suivantes :
- coordonner les activités du secrétaire du Conseil du Trésor, du contrôleur général, du dirigeant principal des ressources humaines et du dirigeant principal de l’information du Canada et déléguer les responsabilités au secrétaire ou à d’autres fonctionnaires compétents;
- recommander la nomination de personnes de l’extérieur de la fonction publique pour les comités ministériels d’audit;
- établir la forme et le dépôt des Comptes publics;
- publier un rapport trimestriel consolidé sur les sociétés d’État;
- recevoir et déposer un large éventail de rapports en vertu de la loi ou des politiques du Conseil du Trésor.
Le Conseil du Trésor peut déléguer au président (en plus d’autres fonctionnaires) tout pouvoir ou fonction qu’il est autorisé à exercer en vertu de toute loi fédérale ou de tout décret pris par le gouverneur en conseil. Le Conseil du Trésor peut assujettir la délégation aux conditions qu’il estime appropriées. De plus, la Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que les pouvoirs ainsi délégués peuvent faire l’objet d’une subdélégation. Toute subdélégation est soumise aux conditions fixées lors de la délégation initiale.
D’autres lois confèrent des pouvoirs particuliers au président ou au Conseil du Trésor. Par exemple, le président a le pouvoir de faire ce qui suit :
- établir des politiques en ce qui a trait à l’application de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels;
- coordonner la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles;
- appliquer des composantes de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles.
Le pouvoir du Conseil du Trésor à titre d’employeur de l’administration publique centrale est établi en vertu de diverses lois. En tant que président du Conseil du Trésor, le président appuie le Conseil du Trésor dans l’exercice de ses responsabilités à titre d’employeur. En vertu de la loi, le Conseil du Trésor est habilité à :
- participer aux négociations collectives en vertu de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral;
- établir des règles concernant les mutations, la probation et la promotion en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique;
- établir les niveaux de rémunération pour les membres des Forces armées canadiennes en vertu de la Loi sur la défense nationale.
Portefeuille législatif
Le président assume la responsabilité générale des lois relevant de son portefeuille législatif. Si le gouvernement décidait de modifier ces lois, le président serait responsable de parrainer tout projet de loi déposé à la Chambre des communes et de présenter toute réponse du gouvernement. L’annexe contient une liste des lois qui relèvent du portefeuille législatif du président.
Portefeuille ministériel
Le président est le ministre responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et de l’École de la fonction publique du Canada. L’École de la fonction publique du Canada offre un programme commun et normalisé pour appuyer la formation et le perfectionnement des fonctionnaires.
L’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, le Commissariat au lobbying du Canada et le Commissariat à l’intégrité du secteur public du Canada mènent leurs activités sans lien de dépendance et rendent compte au Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor.
Le portefeuille ministériel pourrait changer en fonction des décisions prises par un nouveau gouvernement concernant les ministères ou l’appareil gouvernemental.
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) a été créé en tant que ministère en 1966 à titre d’organe administratif du Conseil du Trésor. Il appuie le Conseil du Trésor en formulant des recommandations et des conseils sur les dépenses des programmes, les règlements ainsi que les politiques et les directives de gestion, tout en respectant la responsabilité première des administrateurs généraux qui consiste à gérer leurs organisations et à assumer leurs rôles en tant qu’administrateurs des comptes auprès du Parlement. Le SCT contribue ainsi à améliorer le rendement, les résultats et les rapports du gouvernement et appuie une bonne gouvernance et une saine gestion.
Les secteurs d’activités du SCT sont définis dans son cadre ministériel des résultats. Ce cadre énonce les principales responsabilités de l’organisation, qui sont les suivantes :
- surveillance des dépenses;
- leadership administratif;
- employeur;
- surveillance réglementaire;
- services internes.
Le cadre ministériel des résultats précise également les résultats que le ministère entend atteindre dans ces principaux domaines de responsabilité ainsi que sur la façon dont les progrès seront évalués. Ces renseignements aident le SCT à rendre compte au Parlement lors de l’élaboration du plan ministériel et du Rapport sur les résultats ministériels. Le plan ministériel, déposé au printemps, décrit les mesures que le SCT prendra au cours des trois prochaines années afin d’obtenir des résultats pour la population canadienne ainsi que les ressources nécessaires à cette fin. Le Rapport ministériel sur les résultats, déposé à l’automne, décrit le rendement réel du SCT et les ressources qu’il a utilisées au cours de l’exercice précédent.
Secrétaire du Conseil du Trésor
Le secrétaire du Conseil du Trésor agit en tant qu’administrateur général du SCT et est nommé par le gouverneur en conseil.
Le paragraphe 12(1) de la Loi sur la gestion des finances publiques énonce les pouvoirs conférés aux administrateurs généraux de l’administration publique centrale, notamment :
- déterminer les exigences en matière d’apprentissage, de formation et de perfectionnement des fonctionnaires;
- établir des normes de discipline et prescrire des mesures disciplinaires (y compris la cessation d’emploi, la suspension, la rétrogradation ou les sanctions financières);
- prévoir la cessation d’emploi ou la rétrogradation d’employés de la fonction publique pour des motifs disciplinaires, un rendement insatisfaisant ou d’autres motifs non disciplinaires.
Le secrétaire exerce le rôle d’administrateur des comptes en vertu des articles 16.1 à 16.4 de la Loi sur la gestion des finances publiques, comme tous les autres administrateurs généraux et premiers dirigeants. Les administrateurs des comptes sont de hauts fonctionnaires qui peuvent être appelés à témoigner devant un comité parlementaire au sujet de la gestion de leur ministère et de l’exercice de leurs fonctions.
En vertu de l’article 16.5 de la Loi sur la gestion des finances publiques, le secrétaire est chargé de fournir des conseils sur l’interprétation des politiques, des directives ou des normes émises par le Conseil du Trésor lors de différends entre les administrateurs généraux (à titre d’administrateurs des comptes) et les ministres.
Bien que le secrétaire supervise le ministère, trois autres hauts fonctionnaires au sein du SCT, nommés par décret en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques, assument des responsabilités particulières en matière de leadership à l’échelle du gouvernement :
- La contrôleure générale du Canada assure le leadership, l’orientation et la surveillance en matière de gestion financière, de vérification interne et de gestion des investissements.
- La dirigeante principale des ressources humaines :
- joue un rôle de leader en matière de gestion des personnes au moyen de politiques, de programmes et d’engagements stratégiques;
- assure une gestion centralisée des relations de travail, de la rémunération ainsi que des pensions et avantages sociaux;
- contribue à la gestion des cadres supérieurs.
- Le dirigeant principal de l’information du Canada assure le leadership, l’orientation et la surveillance de la gestion de l’information, de la technologie de l’information, de la sécurité du gouvernement, de l’accès à l’information, de la protection de la vie privée ainsi que de la prestation de services internes et externes.
Le Conseil du Trésor peut déléguer au secrétaire tout pouvoir ou fonction qu’il est autorisé à exercer en vertu de toute loi fédérale ou de tout décret pris par le gouverneur en conseil (paragraphe 6(4) de la Loi sur la gestion des finances publiques). Le Conseil du Trésor peut également déléguer certains de ses pouvoirs aux trois autres hauts fonctionnaires énumérés ci‑dessus, en plus d’autres fonctionnaires (paragraphes 6(4), 6(4.1) et 6(4.11) de la Loi sur la gestion des finances publiques). Ces pouvoirs délégués peuvent faire l’objet d’une subdélégation. Toute subdélégation est soumise aux conditions fixées lors de la délégation initiale (paragraphe 6(6) de la Loi sur la gestion des finances publiques).
Survol du mandat législatif du Conseil du Trésor et du président
La Loi sur la gestion des finances publiques est la principale loi décrivant sommairement le rôle du Conseil du Trésor et du président. D’autres lois fédérales contiennent également des dispositions qui portent sur le Conseil du Trésor et le président.
Gestion financière et politique administrative
1. Rôles généraux
La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit que le Conseil du Trésor peut agir au nom du Conseil privé du Roi pour le Canada dans des domaines précis, notamment les grandes orientations administratives de l’administration publique fédérale, l’organisation de l’administration publique fédérale, la gestion financière et l’examen des plans de dépenses et des programmes des ministères. La loi en question prévoit également divers pouvoirs de délégation.
La Loi sur la gestion des finances publiques prévoit également d’importantes règles concernant l’administration des finances du gouvernement du Canada, l’établissement et la tenue des comptes du Canada et le contrôle des sociétés d’État. Diverses autres lois confèrent également des pouvoirs au Conseil du Trésor sur des questions financières, comme la présentation d’états financiers au vérificateur général pour la vérification et l’approbation des taux de rémunération, des frais de voyage et d’autres indemnités.
Les lois de crédits prévoient l’exécution du budget principal des dépenses et des budgets supplémentaires des dépenses. Ces budgets sont approuvés par le Conseil du Trésor et déposés à la Chambre des communes par le président.
2. Gestion des actifs
La Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux prévoit l’autorisation et la réglementation de l’acquisition, de l’administration et de la disposition des biens immobiliers par l’État ou au nom de ce dernier. En vertu de cette loi, le Conseil du Trésor a l’autorisation de fixer des conditions ou des restrictions, financières ou autres, à toute opération ou catégorie d’opérations. Des politiques ont été adoptées pour garantir la gérance rigoureuse des biens de l’État et l’optimisation de la valeur de tout bien acquis ou aliéné. Bien que la loi en question ait délégué aux ministres le plein pouvoir d’effectuer la plupart des opérations, certaines opérations sont assujetties à l’approbation du Cabinet (gouverneur en conseil) sur recommandation du Conseil du Trésor. Le président fait office de ministre responsable de cette loi.
3. Accès à l’information et protection des renseignements personnels
La Loi sur l’accès à l’information prévoit un droit d’accès aux documents de l’administration fédérale, exige de certaines institutions qu’elles publient de façon proactive des renseignements précis et établit le Commissariat à l’information du Canada. Le président est l’un des ministres désignés par le gouverneur en conseil aux fins de l’exécution de cette loi. À ce titre, le président est responsable de ce qui suit :
- mener un examen de la loi en question tous les cinq ans;
- fournir des directives et des conseils (par exemple au moyen de politiques administratives) aux institutions fédérales sur l’application de cette loi et pour l’examen de la gestion des documents relevant des institutions fédérales afin d’assurer l’observation de la loi en question;
- publier ce qui suit, annuellement :
- une liste contenant les noms des institutions fédérales, leurs responsabilités et les catégories de documents qu’elles conservent;
- un rapport sommaire des statistiques sur la conformité des institutions à la loi en question.
La Loi sur la protection des renseignements personnels fixe des règles visant à protéger les renseignements personnels détenus par les institutions fédérales, accorde aux particuliers le droit de consulter les renseignements détenus par les institutions fédérales qui les concernent et de les corriger, et établit le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Le président est le ministre désigné par le gouverneur en conseil aux fins de certaines dispositions de cette loi. À ce titre, le président est responsable de ce qui suit :
- fournir des directives et des conseils (par exemple au moyen de politiques administratives) aux institutions fédérales sur l’application de la loi en question
- examiner l’utilisation et la gestion des fichiers de renseignements personnels afin d’assurer le respect de la loi en question;
- publier annuellement un répertoire de ce qui suit :
- les fichiers de renseignements personnels, de même que le nom des institutions fédérales qui en ont le contrôle et les fins pour lesquelles les renseignements personnels ont été recueillis;
- les catégories de renseignements personnels qui ne sont pas comprises dans les fichiers de renseignements personnels.
4. Langues officielles
Le président est chargé d’assumer un rôle de premier plan au sein du gouvernement du Canada en ce qui a trait à la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles et, en consultation avec les autres ministres fédéraux, d’en coordonner la mise en œuvre et de veiller à la bonne gouvernance de la Loi.
Le Conseil du Trésor est responsable de l’orientation générale et de la coordination des politiques et des programmes relatifs à la mise en œuvre des parties IV (Communications avec le public et prestation des services), V (Langue de travail) et VI (Participation des Canadiens d’expression française et d’expression anglaise), du paragraphe 41(5) (Mesures positives) et de l’alinéa 41(7)(a.1) (Inclusion de clauses linguistiques dans les accords avec les gouvernements provinciaux et territoriaux) de la Loi sur les langues officielles dans toutes les institutions fédérales, à l’exception des institutions suivantes :
- le Sénat;
- la Chambre des communes;
- la bibliothèque du Parlement;
- le bureau du conseiller sénatorial en éthique;
- le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique;
- le Service de protection parlementaire;
- le bureau du directeur parlementaire du budget.
Le président doit présenter au Parlement un rapport annuel sur la mise en œuvre des programmes en la matière. Le gouverneur en conseil peut également charger le président de mener des consultations publiques sur des projets de règlement.
La loi en question a été modifiée et a reçu la sanction royale le 20 juin 2023.
Ces modifications entraînent un renforcement des rôles et responsabilités du Conseil du Trésor et de son président :
- le président du Conseil du Trésor est désormais le ministre chargé d’exercer un leadership au sein du gouvernement du Canada dans la mise en œuvre, la coordination et la bonne gouvernance de la loi en question;
- le Conseil du Trésor a désormais l’obligation de surveiller et vérifier le respect des politiques, des directives et des règlements relatifs aux langues officielles;
- le Conseil du Trésor a l’obligation d’évaluer l’efficacité et l’efficience des politiques et programmes fédéraux relatifs aux langues officielles.
Les fonctions du Conseil du Trésor ont également été élargies pour inclure la surveillance de la conformité des mesures prises par les institutions fédérales pour mettre en œuvre les engagements pris en vertu de la partie VII de la loi en question.
5. Vérificateur général
La Loi sur le vérificateur général établit le poste de vérificateur général, dont le mandat est de vérifier l’exactitude des états financiers du gouvernement et de fournir au Parlement des renseignements, des assurances et des conseils indépendants sur la gérance des fonds publics. En ce qui a trait au vérificateur général, le président :
- dépose les Comptes publics du Canada à l’automne, lesquels contiennent l’opinion du vérificateur général sur les états financiers du gouvernement. Le vérificateur général publie également un commentaire sur les audits financiers qui comprend les observations des audits des états financiers;
- contribue à la réponse publique du gouvernement du Canada quant aux audits de performance effectués par le vérificateur général, qui déterminent si le gouvernement gère adéquatement ses activités et ses ressources. Les conclusions des audits de performance sont résumées dans les rapports du vérificateur général, qui sont habituellement déposés au Parlement deux fois par année (au printemps et à l’automne). Avant le dépôt, le vérificateur général offre habituellement de rencontrer le président afin de donner un aperçu des audits qui touchent le SCT. Le président dirige le breffage du Cabinet des conclusions des audits de performance du vérificateur général et, avec les autres ministres impliqués, discute des stratégies de communication. Si un audit implique le SCT, le président émettra également une réponse précise concernant ses conclusions;
- reçoit des copies des examens spéciaux du vérificateur général, qui déterminent si les sociétés d’État sont gérées de façon efficiente et efficace, et si leurs biens sont raisonnablement protégés. Des examens spéciaux doivent être effectués au moins une fois tous les dix ans pour chaque société d’État et les résultats sont généralement déposés au Parlement chaque année dans le cadre des rapports de printemps du vérificateur général.
6. Réduction de la paperasse
La Loi sur la réduction de la paperasse prévoit que le président peut établir des politiques ou communiquer des directives concernant la façon dont la règle du « un pour un » est appliquée. La règle du « un pour un » exige que les organismes de réglementation du gouvernement fédéral compensent l’augmentation des coûts administratifs qui pèsent sur les entreprises et qu’ils éliminent un règlement pour chaque nouveau règlement qui impose un fardeau administratif. Le président est également responsable de faire publier un rapport annuel. Le règlement connexe prévoit que le Conseil du Trésor puisse exempter un règlement de la règle du « un pour un » dans certaines situations.
7. Loi sur les frais de service
La Loi sur les frais de service exige que les autorités compétentes, avant de fixer certains frais, élaborent des propositions de frais aux fins de consultation et qu’elles les déposent au Parlement. Elle exige également que des normes de rendement et que des procédures de remboursement de certains frais soient établies conformément aux politiques ou aux directives du Conseil du Trésor. Elle rajuste certains frais annuellement selon l’indice des prix à la consommation. De plus, elle exige que les autorités compétentes déposent au Parlement un rapport sur leurs frais conformément aux politiques et aux directives du Conseil du Trésor. Enfin, le président est tenu de publier un rapport regroupant l’information présentée dans les rapports déposés devant le Parlement.
Gestion des ressources humaines
1. Contexte
Le Conseil du Trésor agit à titre d’employeur pour l’administration publique centrale et, à ce titre, la Loi sur la gestion des finances publiques lui confère la responsabilité générale de l’organisation de la fonction publique et de la gestion du personnel au sein de l’administration publique, y compris la détermination des conditions de travail des personnes qui y sont employées. Elle permet en outre au Conseil du Trésor de déléguer au dirigeant principal des ressources humaines tous ses pouvoirs et toutes ses fonctions, autres que le pouvoir de prendre des règlements, en ce qui a trait à la gestion des ressources humaines, aux langues officielles, à l’équité en matière d’emploi, aux valeurs et à l’éthique et à ses pouvoirs en vertu de la Loi sur l’emploi dans la fonction publique.
La Loi sur la gestion des finances publiques confère également aux administrateurs généraux l’autorisation directe de gérer certains aspects de la gestion du personnel, sous réserve des politiques et des directives du Conseil du Trésor. Les responsabilités de l’administrateur général consistent notamment à déterminer les exigences en matière d’apprentissage et de perfectionnement, à prévoir des primes et à établir des normes de discipline et à imposer des mesures disciplinaires (jusqu’à et y compris le licenciement), ainsi que le licenciement ou la rétrogradation des employés en raison d’un rendement insatisfaisant ou de motifs autres que disciplinaires.
2. Dotation
La Loi sur l’emploi dans la fonction publique prévoit la nomination de fonctionnaires dans la fonction publique fédérale et elle traite de questions connexes.
En vertu de cette loi, la dotation au sein de la fonction publique est fondée sur les valeurs fondamentales du mérite, de l’excellence, de l’impartialité, de la représentativité et de la capacité de servir les membres du public avec intégrité dans la langue officielle de leur choix. La loi en question définit le mérite, elle attribue certaines fonctions directement à l’employeur et elle crée des arrangements pour les recours en matière de dotation. La Loi confère à la Commission de la fonction publique le pouvoir de faire des nominations dans la fonction publique, et ce pouvoir peut être délégué aux administrateurs généraux. La Commission peut aussi mener des enquêtes et des vérifications sur des sujets relevant de sa compétence.
La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable d’instruire les plaintes de dotation liées aux nominations internes et aux mises en disponibilité dans la fonction publique fédérale.
3. Relations de travail
La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral établit un régime de relations de travail au sein de la fonction publique, elle prévoit la négociation de conventions collectives avec les syndicats représentant les fonctionnaires et elle établit un processus de règlement des griefs pour les fonctionnaires. Cette loi prévoit un régime de relations de travail fondé sur la collaboration et la consultation entre l’employeur et les agents négociateurs, notamment en exigeant des comités de consultation patronale‑syndicale, en permettant l’élaboration conjointe d’améliorations en milieu de travail et en améliorant la collaboration. La loi en question établit également un régime de services essentiels en vertu duquel, bien que l’employeur détermine le niveau de prestation de services fournis pendant une grève, un accord de services essentiels doit être conclu entre l’employeur et l’agent négociateur avant que l’agent négociateur ne soit en situation de grève. La loi en question prévoit l’établissement d’un régime informel de résolution des conflits dans les ministères ainsi que de vastes dispositions en matière de règlement des griefs.
La Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral a été modifiée en 2017 afin d’inclure un nouveau régime de négociations collectives et de relations de travail pour la Gendarmerie royale du Canada.
La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral est responsable de l’administration des régimes de négociation collective et d’arbitrage des griefs au sein de la fonction publique fédérale.
4. Équité en matière d’emploi
La Loi sur l’équité en matière d’emploi vise à faire en sorte que les membres des groupes désignés (femmes, Autochtones, personnes handicapées et membres des minorités visibles) soient représentés de façon équitable à la fois dans la fonction publique fédérale et dans le secteur privé sous réglementation fédérale (qui comprend les compagnies aériennes, les chemins de fer interprovinciaux, les navires ou les traversiers, les stations de radiodiffusion et les banques). Bien que le ministre du Travail soit le ministre responsable, la loi en question précise que le Conseil du Trésor et la Commission de la fonction publique sont responsables de l’exécution des obligations prévues par cette loi, en tant qu’employeur. De plus, le Conseil du Trésor joue un rôle important dans la mise en œuvre de la Loi au sein des Forces armées canadiennes, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service canadien du renseignement de sécurité. Le président est responsable de déposer un rapport annuel au Parlement au sujet de l’état de l’équité en matière d’emploi à la fonction publique.
5. Divulgation d’actes répréhensibles et protection contre les représailles
La Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles établit un régime permettant aux fonctionnaires de communiquer des renseignements qui, à leur avis, pourraient démontrer qu’un acte répréhensible a été commis au sein du secteur public. Le régime comprend l’accès au commissaire à l’intégrité du secteur public. De plus, la loi en question protège également les fonctionnaires qui ont fait une divulgation protégée ou qui ont participé à une enquête menée sur une divulgation en vertu de cette loi.
Le Conseil du Trésor, tel que l’exige la loi en question, a créé un code de conduite pour le secteur public. Le Conseil du Trésor est également responsable de l’approbation des procédures pour le traitement des divulgations qui doivent être établies par certaines organisations du secteur public qui sont exclues de cette loi (les Forces armées canadiennes, le Service canadien du renseignement de sécurité et le Centre de la sécurité des télécommunications Canada).
En vertu de la loi en question, le président est responsable de ce qui suit :
- promouvoir des pratiques éthiques dans le secteur public, favoriser un environnement positif pour la divulgation des actes répréhensibles par la diffusion d’information sur la loi en question, son objet et son processus d’application;
- déposer, chaque année, devant chaque chambre du Parlement, un rapport préparé par le dirigeant principal des ressources humaines qui donne un aperçu des activités ayant trait à certaines divulgations faites en vertu de la loi en question.
6. Santé et sécurité
La partie II du Code canadien du travail établit un régime d’exigences et de recours visant à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles qui s’applique aux employeurs et aux employés assujettis à la réglementation fédérale. Le Conseil du Trésor est actuellement le plus grand employeur assujetti à la partie II du Code. Il est aussi assujetti à la partie IV du Code, qui crée un régime de sanctions administratives pécuniaires pour les contraventions à la partie II du Code.
7. Pensions
Le Conseil du Trésor et le président ont des responsabilités par rapport à plusieurs régimes de pensions prévus par la loi.
Le président est également le ministre responsable de ce qui suit :
- la Loi sur la pension de la fonction publique, laquelle prévoit des régimes de retraite pour les employés de la fonction publique fédérale et leurs survivants; elle vise tous les membres de la fonction publique (y compris certains organismes d’État et certaines sociétés d’État) et prévoit un régime de pension à prestations déterminées fondé sur les années de service ouvrant droit à pension et le salaire;
- la Loi sur les allocations de retraite des parlementaires, laquelle prévoit des prestations de retraite aux sénateurs et aux députés ainsi qu’à leurs survivants;
- la Loi sur la pension spéciale du service diplomatique, qui prévoit des prestations de pension pour les hauts fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement en fonction à l’étranger;
- certains articles de la Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques, qui exige que l’actuaire en chef effectue des révisions actuarielles et qu’il établisse des rapports d’évaluation en ce qui concerne les régimes de retraite visés;
- la Loi sur la mise au point des pensions du service public, qui fournit un cadre pour s’adapter aux bénéficiaires de plus d’une pension de la fonction publique;
- la Loi sur les régimes de retraite particuliers, laquelle autorise l’institution de régimes compensatoires;
- la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires, laquelle prévoit l’indexation des pensions;
- la Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, laquelle établit l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public; depuis le 31 mars 2000, les cotisations versées par le gouvernement et les employés sont investies dans les marchés des valeurs mobilières en vertu de la Loi sur la pension de la fonction publique, de la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et de la Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes.
La Loi sur la pension de retraite des Forces canadiennes, la Loi sur la continuation de la pension des services de défense, la Loi sur la pension de retraite de la Gendarmerie royale du Canada et la Loi sur la continuation des pensions de la Gendarmerie royale du Canada offrent des prestations de retraite à tout le personnel des Forces armées canadiennes, aux membres de la Gendarmerie royale du Canada et à leurs survivants, ainsi qu’aux officiers à la retraite de l’armée et de la Gendarmerie royale du Canada qui faisaient partie de l’ancienne Loi sur les pensions des services de défense et de la Loi sur la Gendarmerie royale du Canada, ainsi qu’à leurs survivants; le ministre de la Défense nationale et le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile sont responsables de leurs régimes respectifs. Toutefois, le président est redevable au Parlement des politiques financières et des politiques de capitalisation de ces régimes; ils en partagent donc la charge.
8. Équité salariale
La Loi sur l’équité salariale est entrée en vigueur le 31 août 2021. Cette loi crée un régime d’équité salariale proactif qui s’applique à la fonction publique fédérale ainsi qu’aux entreprises sous réglementation fédérale au Canada. La loi en question exige que les employeurs établissent et maintiennent un régime d’équité salariale et qu’ils relèvent et corrigent les différences de rémunération entre les catégories d’emplois à prédominance masculine et à prédominance féminine lorsque le travail accompli est de valeur égale. En vertu de la loi en question, le Conseil du Trésor du Canada est l’employeur de l’administration publique centrale, des Forces armées canadiennes et de la Gendarmerie royale du Canada et il sera chargé d’élaborer et de maintenir les plans d’équité salariale pour ces lieux de travail. Le SCT peut être appelé à fournir des conseils à des organismes distincts dans l’établissement de leurs plans.
Éthique gouvernementale et lobbying
1. Loi sur les conflits d’intérêts
La Loi sur les conflits d’intérêts établit les principes d’éthique pour les titulaires de charge publique afin de protéger l’intégrité de la prise de décisions gouvernementales. Le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique applique la loi en question en examinant les rapports confidentiels soumis à son bureau, en enquêtant sur les infractions possibles à cette loi et en déposant des rapports au Parlement. Bien que la loi en question n’attribue aucune responsabilité législative particulière au président, elle relève du portefeuille législatif du président.
2. Loi sur le lobbying
La Loi sur le lobbying établit le Commissariat au lobbying du Canada et prévoit la nomination du commissaire au lobbying. Le commissaire au lobbying a pour mandat d’établir et de tenir à jour le registre des lobbyistes, qui contient des renseignements sur tous les lobbyistes enregistrés ainsi que sur leurs activités. Bien que la loi en question n’attribue aucune responsabilité législative particulière au président, elle relève du portefeuille législatif du président.
Appendice : Lois pour lesquelles le président est nommé ministre responsable
- Loi sur l’accès à l’information (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les carburants de remplacement
- Loi sur le vérificateur général
- Loi sur l’École de la fonction publique du Canada
- Loi sur les conflits d’intérêts
- Loi sur la pension spéciale du service diplomatique
- Loi sur les immeubles fédéraux et les biens réels fédéraux
- Loi de 1999 sur les services gouvernementaux
- Loi sur la reprise des services gouvernementaux
- Loi sur la pension de retraite des lieutenants‑gouverneurs
- Loi sur le lobbying
- Loi sur les allocations de retraite des parlementaires
- Loi sur la protection des renseignements personnels (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre de la Justice)
- Loi sur les rapports relatifs aux pensions publiques (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le ministre de l’Emploi et Développement social)
- Loi sur la rémunération du secteur public
- Loi sur l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
- Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
- Loi sur l’emploi dans la fonction publique (remarque : la responsabilité du président est partagée avec le président du Conseil privé du Roi pour le Canada et le ministre du Patrimoine canadien)
- Loi sur la mise au point des pensions du service public
- Loi sur la pension de la fonction publique
- Loi sur la réduction de la paperasse
- Loi sur les régimes de retraite particuliers
- Loi sur les prestations de retraite supplémentaires
Annexe B : Organigramme du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Président du Conseil du Trésor

Secrétaire déléguée
Dominique Blanchard

Secrétaire du Conseil du Trésor
Bill Matthews

Chef de cabinet
Riley Hennessey
Secteurs des programmes

Affaires internationales, sécurité et justice
Jen O’Donoughue

Programmes sociaux et culturels
David Peckham

Opérations gouvernementales
Heather Sheehy

Programmes économiques
Anuradha Marisetti
Secteurs des politiques

Gestion des dépenses
Antoine Brunelle-Côté

Affaires réglementaires
Michael DeJong

Centre pour un gouvernement vert
Nick Xenos
Fonctions habilitantes

Priorités et planification
Brian Gear

Communications stratégiques et affaires ministérielles
James Stott

Services ministériels
Annie Boyer

Ressources humaines
Marie-Pierre Jackson

Vérification interne et évaluation
Elena Petrus (p.i.)
Bureau du dirigeant principal des ressources humaines

Dirigeante principale des ressources humaines
Jacqueline Bogden

Dirigeant principal délégué des ressources humaines
Francis Trudel

Orientations stratégiques
Michèle Kingsley

Solutions numériques
Pankaj Sehgal

Personnes et culture
Vidya ShankarNarayannote 5

Relations avec les employés
Carole Bidal

Rémunération globale
David Prest
Bureau du contrôleur général

Contrôleure générale
Annie Boudreau

Gestion financière
Martin Krumins

Vérification interne
Sheri Ostridge

Gestion des investissements
Samantha Tattersall

Transformation de la gestion financière
Lynn Gibault
Bureau du dirigeant principal de l’information

Dirigeant principal de l’information du Canada
Dominic Rochon

Dirigeant principal de la technologie
Luc Gagnon

Dirigeant principal des données, Politique des données et du numérique
Stephen Burt

Modernisation de la politique sur la sécurité
Mike MacDonald

Talent et leadership numérique
Len Bastien

Dirigeante principale de la sécurité de l’information
Po Tea-Duncan
Bureau de l’accessibilité au sein de la fonction publique

Sous ministre adjoint
Alfred MacLeod
Justice Canada

Services juridiques
Carol McLean
Annexe C : Les sous-ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et chefs des organisations du portefeuille
Sous ministres du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Bill Matthews, Secrétaire du Conseil du Trésor

Le 24 mai 2024, le premier ministre a annoncé la nomination de Bill Matthews au poste de secrétaire du Conseil du Trésor.
Auparavant, M. Matthews occupait le poste de sous‑ministre de la Défense nationale de janvier 2022 à juin 2024, de sous‑ministre des Services publics et de l’Approvisionnement de janvier 2019 à janvier 2022, celui de sous‑ministre délégué principal de la Défense nationale d’octobre 2017 à janvier 2019, de même que celui de contrôleur général du Canada de juillet 2014 à octobre 2017.
M. Matthews a exercé plusieurs fonctions de dirigeant au sein du Bureau du contrôleur général et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, où il assumait des responsabilités liées aux domaines de la politique de gestion financière, du Budget des dépenses, de l’évaluation et de la gestion des dépenses.
Comptable professionnel agréé, M. Matthews a aussi reçu le titre de Fellow des Comptables professionnels agréés en octobre 2016. Il est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université Dalhousie.
Dominique Blanchard, Secrétaire déléguée du Conseil du Trésor

Dominique Blanchard a été nommée secrétaire déléguée du Conseil du Trésor en juillet 2022.
Dominique est arrivée du Bureau du Conseil privé, où elle était secrétaire adjointe du Cabinet, Coordination COVID-19, depuis mars 2020. Elle a été sous‑ministre adjointe à Environnement et Changement climatique Canada de 2017 à 2020. Auparavant, Dominique a occupé divers postes de direction depuis 2008, notamment à Agriculture et Agroalimentaire Canada, à Transports Canada et au Bureau du Conseil privé.
Dominique est titulaire d’un baccalauréat ès arts en économie de l’Université de Brandon.
Jacqueline Bogden, Dirigeante principale des ressources humaines

Études
Baccalauréat ès arts, Université d’Ottawa
Expérience professionnelle
- De 2022 à 2023 – Secrétaire adjointe du Cabinet (préparation aux situations d’urgence et rétablissement COVID), Bureau du Conseil privé
- De 2019 à 2022 – Sous‑ministre adjointe, Direction générale des substances contrôlées et du cannabis, Santé Canada
- En 2020 – Sous‑ministre adjointe, Groupe de travail face à la COVID‑19, Santé Canada
- De 2016 à 2019 – Sous‑ministre adjointe, Direction générale de la légalisation et de la réglementation du cannabis, Santé Canada
- De 2013 à 2016 – Vice‑présidente, Direction générale de la vérification et des services de données, Commission de la fonction publique du Canada
- De 2012 à 2013 – Directrice générale, Délégation et responsabilisation, Direction générale des politiques, Commission de la fonction publique du Canada
- De 2010 à 2012 – Directrice exécutive, Équité dans la rémunération du secteur public, Secteur de la rémunération et des relations de travail, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
- De 2007 à 2010 – Directrice générale, Communications stratégiques, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
- De 2006 à 2007 – Directrice générale, Opérations, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
- De 2004 à 2006 – Directrice, Communications régionales, Secrétariat des communications et des consultations, Bureau du Conseil privé
Francis Trudel, Dirigeant principal délégué des ressources humaines

Francis Trudel est dirigeant principal délégué des ressources humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, un poste qu’il occupe depuis sa nomination en octobre 2022.
Francis s’est joint à la fonction publique fédérale en janvier 1998, à titre d’officier de projets spéciaux au ministère de la Défense nationale (MDN). En 2006, il a été nommé à titre de directeur du Bureau de transformation des activités des ressources humaines au MDN.
En 2007, Francis s’est joint à Affaires mondiales Canada comme directeur général de la Planification et des opérations. À la demande du sous‑ministre délégué, il a dirigé un groupe de travail ministériel sur l’analyse des risques sur la gestion financière et les ressources humaines.
De 2010 à 2012, Francis a été ambassadeur du Canada auprès de la République orientale de l’Uruguay.
En 2014, Francis a été nommé sous-ministre adjoint des Ressources humaines (RH) à Affaires mondiales, où il a joué un rôle actif dans le programme global des RH de la fonction publique, notamment en tant que membre élu du Conseil des RH pendant de nombreuses années.
Francis détient une maîtrise en relations industrielles de l’Université du Québec en Outaouais.
Annie Boudreau, Contrôleure générale

Annie Boudreau a été nommée contrôleure générale du Canada et elle est entrée en fonction le 15 avril 2024.
En tant que contrôleure générale, elle est responsable, à l’échelle du gouvernement, de l’orientation et du leadership en matière de gestion financière, d’audit interne, de planification des investissements, d’approvisionnement, de gestion de projets et de gestion des biens immobiliers et du matériel. Elle dirige également l’initiative visant à moderniser la prestation des services de gestion financière dans l’ensemble du gouvernement du Canada.
Mme Boudreau a commencé sa carrière dans la fonction publique en 2002. En 2006, elle s’est jointe à l’Agence du revenu du Canada, où elle a occupé divers postes de direction dans les domaines de la production de rapports financiers, de l’audit interne et de la gestion des ressources. Avant d’être nommée contrôleure générale, elle était secrétaire adjointe du Secteur de la gestion des dépenses, au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Avant de se joindre au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, elle a été dirigeante principale des finances, des résultats et de l’exécution à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, où elle a supervisé les fonctions de saine gestion financière et d’établissement de rapports pour l’organisation, et a été responsable de la planification ministérielle et de la gestion des risques.
Mme Boudreau est comptable professionnelle agréée (CPA) et comptable agréée (CA), et elle est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires décerné par l’Université Laval.
Dominic Rochon, Dirigeant principal de l’information

Dominic Rochon a été nommé sous-ministre au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et dirigeant principal de l’information du Canada le 12 février 2024.
Avant de se joindre au SCT, il a été sous‑ministre délégué à Transports Canada, suite à trois ans à titre de sous-ministre adjoint principal de la sécurité nationale et de la cybersécurité à Sécurité publique Canada. Il a également occupé des postes de direction et de gestion au sein d’organismes centraux, notamment au Bureau du Conseil privé et au SCT, et au Centre de la sécurité des télécommunications Canada.
Dominic possède une vaste expérience de la politique stratégique, de la planification stratégique, des communications stratégiques et de la gestion d’un éventail de questions opérationnelles au sein du gouvernement du Canada.
Dominic est titulaire d’un baccalauréat ès arts en sciences politiques avec spécialisation en politiques internationales (avec distinction) de l’Université d’Ottawa. Il est marié et père de deux enfants.
Chefs des organisations du portefeuille
Le président est responsable de la surveillance d’un portefeuille de quatre organismes gouvernementaux, notamment de la législation régissant ces organismes et de la présentation des modifications au Parlement.
École de la fonction publique du Canada, organisation ministérielle

- Taki Sarantakis, président (renommé en juillet 2023)
- Fournit une formation et des apprentissages à l’administration publique fédérale
- Relève du Parlement par l’entremise du président du Conseil du Trésor
Commissariat au lobbying du Canada, agent du Parlement (sans lien de dépendance)

- Nancy Bélanger, commissaire (nommée en décembre 2017; renouvellement du mandat est entré en vigueur le 30 décembre 2024)
- Établit et tient à jour le Registre des lobbyistes et le Code de déontologie des lobbyistes, et mène des enquêtes
- Relève directement du Parlement pour ce qui est des questions visées par son mandat
- Relève du Parlement par l’entremise du président pour ce qui est des questions budgétaires et concernant la reddition de comptes
Commissariat à l’intégrité du secteur public du Canada, agent du Parlement (sans lien de dépendance)

- Harriet Solloway, commissaire (nommée en juin 2023)
- Fournit un mécanisme indépendant permettant aux fonctionnaires de divulguer les actes répréhensibles potentiels en milieu de travail.
- Relève directement du Parlement pour ce qui est des questions visées par son mandat.
- Relève du Parlement par l’entremise du président pour ce qui est des questions budgétaires et concernant la reddition de comptes
Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, société d’État (sans lien de dépendance)

- Deborah K. Orida, présidente et cheffe de la direction (nommée en septembre 2022)
- Chargée de gérer les cotisations des employeurs et des employés aux régimes de retraite de la fonction publique
- Relève du Parlement par l’entremise de la présidente du Conseil du Trésor
Rôles du Conseil du Trésor
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Dans cette section
Le Conseil du Trésor (CT) est un comité unique du cabinet, tant par ses responsabilités que par son format.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) est le ministère qui soutient le / la président(e) du Conseil du Trésor et les réunions du Conseil du Trésor.
Rôles du Conseil du Trésor
Il s’agit du seul comité du Cabinet créé par la loi, dont le mandat est dérivé de la Loi sur la gestion des finances publiques. Le CT a un certain nombre de rôles clés :
1. Gestionnaire des dépenses
- Supervise les plans de dépenses du gouvernement et la gestion des fonds publics (fournit des autorisations pour les projets, les contrats, le financement)
- Prépare le budget des dépenses avant qu’il ne soit déposé au Parlement (Les budgets des dépenses sont officiellement déposés au Parlement par le/la président(e) du Conseil du Trésor)
2. Conseil de gestion
- Fixe les règles de gestion du gouvernement (politiques de gestion des personnes, des finances, de la technologie, des approvisionnements, des biens immobiliers et d’autres domaines de l’administration publique)
3. Employeur
- Établit le cadre stratégique de la gestion du personnel, supervise les négociations collectives et les relations de travail (total d’environ 280 000 employés, près de 250 000 représentés ou syndiqués, 28 conventions collectives)
4. Surveillance réglementaire
- Le CT a également été désigné par le premier ministre pour servir le gouverneur en conseil (par exemple, les pouvoirs de conclure des accords internationaux, de mettre en vigueur la législation ou de vendre de biens immobiliers) et les règlements (par exemple, dans des domaines tels que la sécurité des aliments et des médicaments, la protection de l’environnement, la sécurité des transports).