Comité permanent des comptes publics (PACP) - 8 juin 2021

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Avis de réunion

Comité permanent des comptes publics (PACP)
43e législature, 2e session

Réunion 37
Le mardi 8 juin 2021, 11 heures à 13 heures
Pièce 025-B, édifice de l’Ouest
Televised

Rapport 7, La Subvention salariale d’urgence du Canada, des Rapports 2021 de la vérificatrice générale du Canada

Témoins

Bureau du vérificateur général

Agence du revenu du Canada

Ministère des Finances

Mot d’ouverture

Notes d’allocution pour M. Bob Hamilton commissaire de l’Agence du Revenu du Canada

Comité permanent des comptes publics
Rapport 7 du Bureau de la vérificatrice générale du Canada – Subvention salariale d’urgence du Canada

Ottawa (Ontario)
Le 8 juin 2021

Bonjour,

Madame la Présidente, je suis heureux d’être ici afin de discuter du plan d’action de l’Agence du revenu du Canada (l’Agence) en lien avec le Rapport 7 du Bureau de la vérificatrice générale du Canada (le BVG) portant sur la Subvention salariale d’urgence du Canada (la SSUC).

Je suis accompagné aujourd’hui des sous-commissaires de l’Agence, soit de Frank Vermaeten, de la Direction générale de cotisation, de prestation et de service, Marc Lemieux, de la Direction générale des recouvrements et de la vérification et de Ted Gallivan, de la Direction générale des programmes d'observation.

D’abord, je tiens à féliciter et remercier les employés de l'Agence qui ont eu la tâche ardue d'élaborer cette subvention salariale, et son calculateur, en un temps record afin de soutenir des millions d’entreprises et de travailleurs canadiens en ces temps difficiles de pandémie. Leur rapidité d’exécution a été remarquable, et je leur offre mes sincères remerciements.

Dans le Rapport 7, le BVG a formulé trois recommandations qui s’adressent à l’Agence, et nous les acceptons toutes :

  1. De renforcer ses efforts d’observation fiscale en matière de TPS/TVH.
  2. D’utiliser des validations automatisées qui comportent un identifiant unique « interprogrammes ».
  3. De tirer parti des renseignements d’entreprises dès qu’ils sont disponibles pour effectuer des vérifications ciblées.

Concernant la première recommandation, l’Agence identifiera les possibilités au sein du Programme des déclarants contrevenants de la TPS/TVH afin d’améliorer l’observation en matière de production de déclarations des inscrits à la TPS/TVH.

L’Agence examinera les critères de sélection et de priorisation de la charge de travail dans le cadre du programme des déclarants contrevenants de la TPS/TVH afin de déterminer les aspects à améliorer, le cas échéant.

Nous déterminerons si les ressources du programme sont affectées de façon optimale et suffisante pour répondre aux attentes du programme.

L’Agence examinera également les changements législatifs possibles qui pourraient soutenir l'observation.

Et finalement, l’Agence identifiera des moyens supplémentaires pour éduquer et soutenir les entreprises en ce qui concerne les obligations d’inscription de la TSP/TVH et l’observation en matière de production afin de promouvoir l'observation future.

À la deuxième recommandation, le BVG a suggéré que l'Agence devrait utiliser des validations automatisées avec un identifiant unique dans tous les programmes afin d'améliorer l'intégrité et l'efficacité de la validation des futurs programmes d'urgence. De plus, le BVG a également noté que le NAS, l'identificateur unique des particuliers, comporte des limites, telles que des problèmes de confidentialité et de vol d'identité.

Nous prenons acte de ces observations et en collaboration avec Emploi et Développement social Canada, nous travaillons en partenariat avec le Secrétariat du Conseil du Trésor sur sa plateforme Connexion Canada. Connexion Canada facilitera l'accès aux services en ligne du gouvernement grâce à une identification numérique sécurisée associée aux programmes ministériels.

Nous prévoyons que la plateforme Connexion Canada sera disponible dans les 24 à 36 prochains mois, date à laquelle l'Agence commencera ses activités d'intégration.

Parallèlement, l’Agence continue également d’améliorer ses systèmes d’authentification et de gestion des justificatifs d’identité grâce entre autres à l’authentification à facteurs multiples. Cette solution est présentement en déploiement auprès de tous les utilisateurs des services de portail de l’Agence. Son déploiement complet est prévu en juin 2021.

Et finalement, concernant la troisième recommandation, l’Agence convient que la rapidité des mesures d’observation est importante.

À cette fin, l’Agence investit constamment dans l’amélioration de ses systèmes d’évaluation du risque et de renseignements d’entreprise afin de mieux orienter, de façon opportune, ses ressources vers les cas d’inobservation qui présentent les risques les plus élevés à l’échelle nationale.

L’Agence travaillera présentement avec l'aide notable d'algorithmes d'évaluation des risques qui utilisent des données pour aider l'Agence à identifier rapidement les demandes qui méritent un examen plus attentif.

Ces algorithmes sont fréquemment mis à jour et améliorés au fur et à mesure que l'Agence en apprend davantage sur les modèles courants dans les applications de la SSUC, et aussi pour refléter les changements apportés à la législation de la SSUC. La phase 1 est d’ailleurs en cours.

Quant à la phase 2, qui débuterait en septembre 2021, elle maximisera les résultats obtenus en phase 1 qui viendront alors éclairer et améliorer le processus d’évaluation du risque des vérifications ciblées dans son ensemble.

De sorte qu’en décembre 2021, l’Agence s’attend à être en mesure de produire son rapport final portant sur cette recommandation, qui comprendra les pratiques exemplaires retenues. Ces dernières pourront servir de base pour les vérifications ciblées futures.

Je vous remercie, madame la Présidente, je serai heureux de pouvoir répondre à vos questions.

Documents pertinents

Rapport du printemps 2021 du BVG – Rapport 7

2021 — Rapports de la vérificatrice générale du Canada au Parlement du Canada

Rapport 7 — La Subvention salariale d’urgence du Canada

Déclaration d’ouverture du BVG à la conférence de presse (25 mars 2021)

Bonjour. Je suis heureuse d’être ici pour parler des premiers audits de mon bureau sur la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID‑19. Nous ferons d’autres audits sur ce sujet. Aujourd’hui, j’ai aussi transmis au Parlement notre rapport sur le plan Investir dans le Canada.

Il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID‑19 a déclenché une situation d’urgence à l’échelle mondiale. Les gouvernements ont dû se mobiliser pour répondre rapidement aux répercussions sociales, économiques et de santé publique de la pandémie. Le Canada n’a pas fait exception.

Nous avons constaté que le gouvernement n’était pas aussi prêt qu’il aurait pu l’être pour affronter une pandémie de cette envergure. Malgré cela, la fonction publique s’est mobilisée, elle a mis la priorité sur les besoins de la population canadienne et elle a livré rapidement soutien et services. Nous n’avons pas noté cette même mentalité axée sur le service et la coordination interministérielle pendant notre audit du plan Investir dans le Canada. C’est de cet audit que je vais vous parler en premier.

Le plan Investir dans le Canada est important parce que le gouvernement investit 188 milliards de dollars pour stimuler la croissance économique à long terme, renforcer la résilience des collectivités, encourager la transition vers une économie verte et améliorer l’inclusion sociale et les résultats socioéconomiques pour l’ensemble de la population canadienne.

Infrastructure Canada n’est pas en mesure de présenter un portrait complet des résultats atteints et des progrès réalisés en lien avec le plan Investir dans le Canada. Nous avons constaté que les rapports préparés par le Ministère excluent près de la moitié de l’investissement du gouvernement parce qu’ils ne tiennent pas compte de plus de 92 milliards de dollars engagés avant que le plan ne soit lancé en 2016. De plus, les rapports d’Infrastructure Canada faisaient état de seulement certains programmes chaque année, de sorte que les résultats ne pouvaient être comparés d’une année à l’autre. Le manque d’uniformité dans les renseignements fournis par les organisations fédérales partenaires a aussi eu une incidence sur la clarté des rapports préparés par le Ministère. En l’absence de rapports clairs et exhaustifs sur le plan Investir dans le Canada, il est difficile pour les parlementaires et les Canadiens de savoir si des progrès surviennent, compte tenu les objectifs visés.

Les problématiques qui touchent le plan Investir dans le Canada ne sont pas nouvelles. Nous avons observé ce genre de problèmes dans de nombreux audits passés dans des domaines qui exigent une collaboration entre ministères ou entre différentes instances, comme les dossiers autochtones ou les changements climatiques. Cet audit illustre encore une fois l’importance pour le gouvernement de passer aux actes pour régler des problèmes connus soit, dans le cas de cet audit, le besoin de collaboration élargie et de rapports clairs sur les résultats découlant de cette vaste initiative.

À l’inverse, nous avons observé de la souplesse au cours de nos audits de la réponse du gouvernement à la COVID-19. Je vais parler d’abord de la Prestation canadienne d’urgence. Le gouvernement voulait utiliser cette prestation pour fournir rapidement un soutien financier aux particuliers admissibles.

Nous avons constaté que le ministère des Finances Canada, Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada avaient relevé le défi et travaillé rapidement pour analyser, concevoir et verser la Prestation canadienne d’urgence.

Pour simplifier le processus et accélérer le versement des prestations aux particuliers, Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada ont décidé de s’appuyer sur les attestations personnelles et sur les contrôles automatisés préalables au paiement pour valider l’admissibilité des demandeurs. Une fois la prestation lancée, le Ministère et l’Agence ont introduit d’autres contrôles préalables au paiement pour limiter les abus éventuels.

Vu la décision de s’appuyer sur les attestations personnelles, les vérifications après paiement deviennent très importantes. Emploi et Développement social Canada et l’Agence du revenu du Canada comptent entreprendre plus tard cette année leurs travaux de vérification après paiement se rapportant à la Prestation canadienne d’urgence. Ces travaux feront l’objet d’un prochain audit.

Passons maintenant à notre audit de la Subvention salariale d’urgence du Canada. Dans cet audit, nous avons relevé un désir semblable d’apporter une aide rapide, dans ce cas aux entreprises. Le ministère des Finances Canada et l’Agence du revenu du Canada ont encore une fois travaillé ensemble dans des délais serrés pour appuyer la conception et le lancement du programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada.

La conception et le lancement de la subvention ont fait ressortir des faiblesses préexistantes dans les systèmes, les méthodes et les données de l’Agence du revenu du Canada. Ces faiblesses devront être réglées pour accroître la robustesse du régime fiscal canadien. Afin d’accorder la priorité au versement de la subvention, l’Agence a pris des décisions quant aux renseignements qu’elle demanderait et aux contrôles qu’elle exercerait au préalable. Par exemple, l’Agence a décidé qu’elle ne demanderait pas aux employeurs de fournir le numéro d’assurance sociale de leurs employés, même si ce renseignement aurait pu l’aider à prévenir le dédoublement des demandes de soutien financier. Cette décision, de même que l’absence de données fiscales complètes et à jour, a limité la capacité de l’Agence à entreprendre les validations préalables au paiement qui lui auraient permis d’évaluer efficacement les demandes de subvention.

Je vais passer maintenant à notre dernier audit, qui a porté sur la préparation en cas de pandémie, la surveillance et les mesures de contrôle aux frontières.

Nous avons constaté que l’Agence de la santé publique du Canada n’était pas aussi bien préparée qu’elle aurait pu l’être pour faire face à la pandémie de COVID‑19. Les plans d’urgence et d’intervention n’étaient pas tous à jour ni testés, et les ententes d’échange de données avec les provinces et les territoires n’étaient pas finalisées.

L’Agence s’est fiée à un outil d’évaluation des risques en phase pilote qui n’était pas conçu pour évaluer le risque de pandémie. L’Agence a continué à évaluer ce risque comme étant « faible » malgré la hausse du nombre de cas de COVID‑19 au Canada et dans le monde. De plus, le Réseau mondial d’information en santé publique n’a pas diffusé d’alerte relative au virus responsable de la COVID‑19.

Je suis découragée de constater que l’Agence de la santé publique du Canada n’a pas agi pour régler des problèmes de longue date, dont certains ont été signalés à plusieurs reprises depuis plus de deux décennies. Ces problèmes ont eu des répercussions négatives sur l’échange de données de surveillance entre l’Agence et les provinces et territoires. L’Agence a pris des mesures en lien avec certains de ces problèmes durant la pandémie, mais il lui reste encore beaucoup de travail à faire sur les ententes d’échange de données et sur son infrastructure de technologies de l’information pour mieux soutenir la surveillance nationale des maladies à l’avenir.

Nous avons aussi constaté que l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada avaient mis en œuvre des restrictions aux frontières et des mesures de mise en quarantaine. Elles ont fourni des directives et des outils aux voyageurs et aux travailleurs essentiels entrant au pays pour les informer des exigences en matière de santé publique. Toutefois, l’Agence de la santé publique du Canada n’avait pas envisagé ou planifié une quarantaine nationale, en commençant par la collecte d’information auprès des voyageurs jusqu’à toute la gamme des contrôles de conformité, y compris les suivis auprès de personnes signalées comme étant à risque de ne pas respecter la quarantaine. Par conséquent, l’Agence ne sait pas si la majorité des voyageurs ont bien respecté les mesures de quarantaine.

Ces audits ont examiné des programmes qui ont été mis en œuvre en un temps record. En pleine pandémie, la fonction publique a mis l’accent sur le besoin pressant : aider la population canadienne. En une année, la pandémie a montré que quand la fonction publique doit agir, la fonction publique peut agir.

Cette crise a fait ressortir l’importance d’agir rapidement pour régler les problèmes connus, qu’il s’agisse de s’entendre sur quelle organisation sera la première responsable, qui fera quoi à quel moment, qui rendra compte de quoi à qui, ou encore de remplacer des systèmes ou des méthodes de travail dépassés ou d’améliorer la qualité des données. On veut éviter d’avoir à se pencher sur ce genre de problèmes quand on s’efforce en même temps d’aider les gens, et ce, parce que ce n’est pas une façon efficace de travailler ou de servir les Canadiens et les Canadiennes. Les organisations gouvernementales doivent faire mieux au plan de la collaboration.

Je suis maintenant prête à répondre à vos questions, merci.

Aperçu : Répercussions sur l’Agence (données provenant de la DGVER)

Rapports de mars 2021 de la vérificatrice générale du Canada
Rapport 7 – Subvention salariale d’urgence du Canada

Incidence sur l’agence du revenu du canada — probablement élevé

Le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) a conclu que l’Agence du revenu du Canada (ARC) a dû trouver un équilibre entre les contrôles avant le paiement et le versement rapide de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

Le BVG a également noté que l’ARC ne disposait pas des données sur les revenus et les impôts des entreprises infra-annuelles récentes dont elle avait besoin pour évaluer de façon efficiente les demandes. Par conséquent, l’ARC devra s’appuyer principalement sur des audits exhaustifs coûteux qui débuteront au printemps 2021.

L’ébauche du rapport de l’audit comprend trois recommandations à l’intention de l’ARC. L’ARC souscrit aux recommandations et a fourni les réponses de gestion correspondantes.

Objectif de l’audit

L’objectif de cet audit consistait à déterminer si le ministère des Finances Canada avait effectué des analyses sur la SSUC en considérant l’objectif du gouvernement d’apporter une aide financière aux employeurs et de faciliter la reprise des activités économiques, et si l’ARC avait géré le programme de façon à limiter les abus au moyen de contrôles appropriés.

Étendue de l’audit

L’audit a porté sur les analyses effectuées par le ministère des Finances Canada pour appuyer la création du programme de la SSUC ainsi que sur les contrôles mis en œuvre par l‘ARC afin de s’assurer que les bénéficiaires ont reçu le montant auquel ils ont droit et que l'ARC a apporté des ajustements aux contrôles, le cas échéant.

L’audit a porté sur la période allant du 1er mars 2020 au 28 février 2021.

Points saillants

Observations favorables à l’Endroit de l’Agence du Revenu du Canada

Observations défavorables à l’Endroit de l’Agence du Revenu du Canada

Recommandations du BVG et réponse de l’Agence

Le rapport d’audit comprend quatre recommandations. Les trois reccomandations suivantes étaient à l’intention de l’Agence :

  1. Recommandation. L’Agence du revenu du Canada devrait augmenter ses efforts pour veiller au respect des règles relatives à la TPS et à la TVH afin de s’assurer qu’elle a les renseignements nécessaires pour réaliser des validations dans le cadre des programmes qu’elle gère.

    Réponse de l’Agence du revenu du Canada :
    D’accord.  Comme l’indique le rapport, au début de 2020, l’ARC a agi rapidement pour mettre en place des programmes et l’infrastructure connexe afin d’offrir un soutien financier aux entreprises touchées par la pandémie de COVID-19. Pour alléger les pressions sur les entreprises et appuyer la mise en œuvre de programmes en réponse à la pandémie, l’ARC a arrêté la plupart de ses programmes d’observation, y compris le Programme des déclarants contrevenants de la TPS/TVH.

    À la lueur des nouveaux programmes de prestations en lien avec la COVID-19, l’ARC est d’accord avec cette recommandation et cherchera à identifier les possibilités au sein du Programme des déclarants contrevenants de la TPS/TVH de la Direction générale des recouvrements et de la vérification, afin de renforcer ses efforts pour améliorer l’observation en matière de production de déclarations des inscrits à la TPS/TVH.

    Les mesures prises en réponse à cette recommandation comprendront un examen des critères de sélection et de priorisation de la charge de travail, un examen du niveau et de l’affectation des ressources du programme, la détermination des modifications législatives possibles et une sensibilisation accrue pour accroître l’observation de la production des déclarations de la TPS/TVH. Le plan d'action sera complété d'ici septembre 2023.

  2. Recommandation. Pour améliorer l’intégrité et l’efficience de la validation de futurs programmes d’urgence, l’Agence du revenu du Canada devrait recourir à des validations automatisées fondées sur un seul identificateur qui peut être utilisé pour tous les programmes.

    Réponse de l’Agence du revenu du Canada :
    D’accord. L’ARC travaille en partenariat avec le Secrétariat du Conseil du Trésor sur sa plateforme Connexion Canada dans le cadre du Cadre de confiance pancanadien. Connexion Canada donnera aux Canadiens un accès unique grâce auquel ils pourront accéder à n’importe quel service gouvernemental sécurisé qui nécessite une vérification ou une authentification de l’identité solide. Entre-temps, nous continuons d’améliorer nos propres systèmes d’authentification et de gestion des justificatifs d’identité en ajoutant des services comme l’authentification à facteurs multiples. Connexion Canada, bien qu'elle dépende de nombreux facteurs, devrait être disponible dans les 24 à 36 mois à venir. L'ARC commencera son intégration dès que la plateforme aura fait ses preuves en production avec les plus petits ministères en tant que premiers utilisateurs. L'authentification à facteurs multiples de l'ARC est actuellement en cours de déploiement pour tous les utilisateurs des services du portail de l'ARC. Le déploiement complet devrait être achevé en juin 2021.

  3. Recommandation. L’Agence du revenu du Canada devrait renforcer l’intégrité du programme de la Subvention salariale d’urgence du Canada en se servant des renseignements d’entreprise dès qu’ils sont connus afin de mener des audits ciblés.

    Réponse de l’Agence du revenu du Canada :
    D’accord. L’ARC convient que la rapidité des mesures d’observation est importante : l’ARC a fait de la rapidité l’un de ses objectifs stratégiques principaux pour les programmes d’observation. En ce qui a trait à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC), l’ARC a amorcé les vérifications après paiement (phase 1) en août 2020 en lien avec le nouveau programme d’urgence lancé en avril 2020. Ces vérifications ont été sélectionnées selon les résultats des examens préalables au paiement effectués par des agents techniques et selon un échantillon aléatoire provenant de la population restante de la SSUC. Amorcer les vérifications de la SSUC avant la fin de l’année d’imposition est une approche novatrice qui fournit aux contribuables une certitude hâtive et permet une meilleure intendance.

    En ce qui a trait à l’application plus poussée des renseignements d’entreprise, l’ARC utilisera les résultats de vérification de la phase 1 afin d’éclairer et d’améliorer le processus d’évaluation du risque des vérifications après paiement ciblées pour la phase 2 qui débutera en 2021. L’ARC investit constamment dans l’amélioration de ses systèmes d’évaluation du risque et de renseignements d’entreprise afin de mieux orienter, de façon opportune, ses ressources vers les cas d’inobservation qui présentent les risques les plus élevés à l’échelle nationale. Ce plan d’action sera achevé d’ici le 1er avril 2021.

Communiqué de presse : « Déclaration de la ministre du Revenu national sur la vérification du rendement de la SSUC par le BVG » (25 mars 2021)

Déclaration de la ministre du Revenu national, l’honorable Diane Lebouthillier, sur la vérification du rendement de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) par la vérificatrice générale du Canada

Plan d’action (à communiquer au Comité permanent des comptes publics)

Plan d’action détaillé de l’Agence du revenu du canada

Demandes de SSUC à ce jour

Demandes à ce jour - Subvention salariale d'urgence du Canada (SSUC)

Notes sur les questions

Comment l’ARC met-elle en œuvre les recommandations du BVG?

Messages clés :

Quels contrôles avant paiement ont été utilisés pour la SSUC?

Messages clés :

Messages clés – Utilisation des numéros d’assurance sociale (NAS) :

Comment l'ARC utilise-t-elle le renseignements d’entreprise pour détecter la fraude?

Messages clés :

Examens et vérifications de la SSUC et des petites entreprises

Message clés :

Messages clés – consultations avec les petites entreprises :

Quelles mesures sont en place pour empêcher l'utilisation abusive de la SSUC?

Messages clés :

Quels sont les échéanciers des activités d’observation pour la SSUC?

Messages clés :

Comment l'ARC travaille-t-elle avec les employeurs pour s'assurer que la SSUC continue de fournir un soutien, tout en ajustant les efforts d’observation?

Messages clés :

Comment l'ARC travaille-t-elle à améliorer l'administration des futurs programmes de prestations d'urgence?

Messages clés :

Comment les centres d'appels de l'ARC gèrent-ils les volumes d'appels liés aux prestations d'urgence?

Messages clés :

Comment fonctionne le registre public des employeurs qui reçoivent la SSUC?

Messages clés :

Contexte :

Combien l'ARC a-t-elle dépensé pour la SSUC (et les statistiques)?

Messages clés :

Les faits :

Comment l'ARC s'assure-t-elle que les entreprises n'obtiennent pas la SSUC pour des employés qui ont demandé la PCU?

Messages clés :

Renseignements sur le Comité permanent des comptes publics

Profils des membres

Profils des membres du Comité permanent des comptes publics

Présidente

Kelly Block (CPC)

Kelly Block

Date de naissance : 1961-11-30

Profession : Administratrice

Élu pour la première fois : 2008-10-14

Circonscription : Sentier Carlton – Eagle Creek

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Q-5222 — 10 mars 2021 — Mme Block (Sentier Carlton – Eagle Creek) — En ce qui concerne les ententes de contribution du gouvernement : a) combien d’ententes de contribution ont-elles pris fin ou n’ont pas été renouvelées depuis le 1er janvier 2016; b) quelle est la valeur totale des ententes en a); c) quels sont les détails de chaque entente en a), dont (i) le résumé de l’entente, y compris la liste des parties, (ii) le montant de la contribution fédérale avant la fin de l’entente, (iii) la dernière journée où l’entente était en vigueur, (iv) la raison pour mettre fin à l’entente?

Réponse préparée par la DGFA.

Correspondance :

Vice-présidents

Lloyd Longfield (Lib.)

Lloyd Longfield

Date de naissance : 1956

Profession : Président/gestionnaire, ingénieur mécanique, consultant en gestion

Élu pour la première fois : 2015-10-19

Circonscription : Guelph

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Maxime Blanchette-Joncas (BQ)

Maxime Blanchette-Joncas

Date de naissance : 1989

Profession: Administrateur

Élu pour la première fois : 2019-10-21

Circonscription : Rimouski-Neigette--Témiscouata--Les Basques

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Q-4042 — 16 février 2021 — M. Blanchette-Joncas (Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques) — En ce qui concerne les dépenses du gouvernement dans les circonscriptions de Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques, Avignon—La Mitis—Matane–Matapédia, Manicouagan, Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine, Papineau, Honoré-Mercier, Ahuntsic-Cartierville et Québec, depuis 2015 et ventilées par circonscription : a) quel est le montant total annuel, ventilé par année; b) quelle est la ventilation annuelle détaillée de ces montants par ministères, sociétés de la Couronne, agences ou organismes; c) quelles sont les subventions et contributions financières versées, ventilées annuellement selon l’origine des fonds?

Réponse préparée par la DGFA et la DGSII.

Correspondance :

S.O.

Membres

Luc Berthold (CPC)

Luc Berthold

Date de naissance : S.O.

Profession : Journaliste, formateur, directeur des communications, attaché politique

Élu pour la première fois : 2015-10-19

Circonscription : Mégantic--L'Érable

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Q-2872 — 2 décembre 2020 — M. Berthold (Mégantic-L’Érable) — En ce qui concerne les contrats de formation en relations médiatiques que les cabinets des ministres ont conclus depuis le 1er décembre 2019 : quels sont les renseignements associés à ces contrats, y compris (i) les fournisseurs, (ii) les dates de contrat, (iii) les dates de formation, (iv) les personnes à qui s’adressaient les formations, (v) les montants?

La réponse a été déposée le 25 janvier 2021.

Q-2882 — 2 décembre 2020 — M. Berthold (Mégantic—L’Érable) — En ce qui concerne les sondages menés pour le compte du gouvernement depuis le 1er décembre 2019 : a) quelle est la liste des questions et des sujets des sondages commandés par le gouvernement depuis le 1er décembre 2019; b) pour chaque sondage en a), quelles ont été (i) les dates de début et de fin du sondage sur le terrain, (ii) la taille de l’échantillon, (iii) la méthode utilisée (sondage en personne, virtuel, etc.); c) quels sont les détails relatifs à tous les contrats de sondage signés depuis le 1er décembre 2019, y compris (i) le fournisseur, (ii) la date et la durée, (iii) le montant, (iv) les points principaux du contrat, dont le nombre de sondages réalisés?

La réponse a été déposée le 25 janvier 2021.

Correspondance :

S.O.

Kody Blois (Lib.)

Kody Blois

Date de naissance : S.O.

Profession: S.O.

Élu pour la première fois : 2019-10-21

Circonscription : Kings--Hants

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Greg Fergus (Lib) (Secrétaire parlementaire du premier ministre, du président du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique)

Greg Fergus

Date de naissance : 1969-05-31

Profession: Conseiller politique, consultant

Élu pour la première fois : 2015-10-19

Circonscription : Hull – Aylmer

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Matthew Green (NPD) (Porte-parole en matière de Revenu national du PCC)

Matthew Green

Date de naissance : S.O.

Profession : Conseiller municipal, directeur exécutif

Élu pour la première fois : 2019-10-21

Circonscription : Hamilton Centre

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Q-712 — 28 septembre 2020 — M. Green (Hamilton-Centre) — En ce qui concerne la motion sur l’équité fiscale adoptée par la Chambre le 8 mars 2017 : quelles mesures ont été prises depuis par le gouvernement pour (i) plafonner l’échappatoire fiscale des options d’achat d’actions, (ii) resserrer les règles entourant les coquilles vides, (iii) renégocier les conventions fiscales qui permettent aux sociétés de rapatrier au Canada les profits des paradis fiscaux sans payer d’impôts, (iv) mettre fin aux ententes de pardon sans pénalité pour les individus soupçonnés d’évasion fiscale?

La réponse a été déposée le 16 novembre 2020.

Q-3142 — 7 décembre 2020 — M. Green (Hamilton-Centre) — En ce qui concerne les programmes gouvernementaux de financement des entreprises et les marchés publics, ventilés par programme de financement, marché et exercice financier, depuis 2011 : a) quel est le montant total du financement accordé à (i) Facebook, (ii) Google, (iii) Amazon, (iv) Apple et (v) Netflix?

La réponse a été déposée le 25 janvier 2021.

Q-5412 — 10 mars 2021 — M. Green (Hamilton-Centre) — En ce qui concerne la décision de l’Agence du revenu du Canada de suspendre temporairement, à compter de mars 2020, les programmes et services de « vérifications à risque élevé », « grandes entreprises internationales », « observation des contribuables à valeur nette élevée », « vérification de la TPS/TVH des grandes entreprises », « vérification des transactions complexes », « vérification des actions accréditives » et « programme de dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger », ventilé par chacun des programmes et services mentionnés, par mois, depuis mars 2020 jusqu’au rétablissement des services de vérification, et par niveau de risque d’inobservation : a) quelle est la proportion de vérifications suspendues par rapport à l’ensemble des vérifications; b) parmi les vérifications en a), quelle est la proportion de vérifications encore suspendues par rapport au total des vérifications qui ont été reprises; c) quelles étaient les tâches effectuées par les auditeurs pendant la période de suspension; d) combien de dossiers ont été fermés; e) pour les dossiers fermés en d), quelle était la durée moyenne du traitement d’un dossier avant que l’on décide de le fermer; f) parmi les dossiers fermés en d), (i) combien ont fait l’objet d’un avis de cotisation, (ii) combien ont été transférés au programme d’enquêtes criminelles; g) quel a été le changement dans le nombre de vérificateurs, exprimé en équivalent temps plein?

Réponse préparée par la DGPO.

Q-5422 — 10 mars 2021 — M. Green (Hamilton-Centre) — En ce qui concerne le programme de l’Agence du revenu du Canada (l’Agence) d’observation des contribuables à valeur nette élevée, ventilé par année, de novembre 2015 à ce jour : a) combien de vérifications ont été effectuées; b) quel est le nombre de vérificateurs; c) combien de nouveaux dossiers ont été ouverts; d) combien de dossiers ont été fermés; e) parmi les dossiers en d), quel était le temps moyen de traitement du dossier avant sa fermeture; f) parmi les dossiers en d), quel était le niveau de risque de non-conformité dans chaque dossier; g) combien a été dépensé pour les entrepreneurs et les sous-traitants; h) parmi les entrepreneurs et les sous-traitants en g), quelle est la valeur initiale et finale de chaque contrat; i) parmi les entrepreneurs et les sous-traitants en g), quelle est la description de chaque contrat de service; j) combien de nouvelles cotisations ont été établies; k) quel est le montant total recouvré; l) combien de dossiers de contribuables ont été renvoyés au Programme des enquêtes criminelles de l’Agence; m) parmi les enquêtes en l), combien ont été renvoyées au Service des poursuites pénales du Canada; n) parmi les enquêtes en m), combien ont donné lieu à des condamnations?

Réponse préparée par la DGPO, la DGFA, la DGCPS et la DGRV.

Correspondance :

S.O.

Philip Lawrence (CPC) (Porte-parole en matière de Revenu national)

Philip Lawrence

Date de naissance : S.O.

Profession : Analyste financier, avocat

Élu pour la première fois : 2019-10-21

Circonscription : Northumberland--Peterborough-Sud

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Q-322 — 23 septembre 2020 — M. Lawrence (Northumberland—Peterborough-Sud) — En ce qui concerne l’approche de l’Agence du revenu du Canada en matière de déductions pour les frais de bureau à domicile, compte tenu des lignes directrices qui préconisent de rester à la maison durant la pandémie de la COVID-19 : les personnes ayant dû utiliser des parties de leur domicile qui ne sont pas habituellement consacrées au travail, telles que la salle à manger ou le salon, comme bureau temporaire pendant la pandémie ont-elles droit aux déductions et, le cas échéant, comment ces personnes doivent-elles calculer les portions de leur hypothèque, de leur loyer ou de leurs autres dépenses qui sont déductibles?

La réponse a été déposée le 16 novembre 2020.

Q-2832 — 2 décembre 2020 — M. Lawrence (Northumberland—Peterborough-Sud) — En ce qui concerne la section de la page 135 de l’Énoncé économique de l’automne 2020 qui indique que « l’ARC permettra aux employés qui auront travaillé à domicile en 2020 en raison de la COVID-19 et qui doivent assumer des frais modestes de présenter des déductions pouvant atteindre 400 $, fondées sur les heures travaillées à la maison » : a) selon les projections du gouvernement, combien de Canadiens seront admissibles à la déduction; b) combien de temps faut-il avoir travaillé à la maison pour être admissible à la déduction totale de 400 $; c) combien de temps faut-il avoir travaillé à la maison pour être admissible à une déduction inférieure à 400 $ et quelle est la formule utilisée pour calculer le montant de la déduction; d) quels sont les critères d’admissibilité précis utilisés pour déterminer si une personne qui a travaillé à la maison est admissible à cette nouvelle déduction, comparativement aux déductions qui étaient traditionnellement accordées aux personnes qui travaillaient à la maison avant la pandémie?

La réponse a été déposée le 25 janvier 2021.

Correspondance :

S.O.

Francesco Sorbara (Lib.) (Secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national)

Matthew Green

Date de naissance : 1971-02-28

Profession: Analyste financier

Élu pour la première fois : 2015-10-19

Circonscription : Vaughan--Woodbridge

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Len Webber (CPC)

 Len Webber

Date de naissance : 1960-11-10

Profession: Gestionnaire, entrepreneur électricien, propriétaire d’entreprise

Élu pour la première fois : 2015-10-19

Circonscription : Calgary Confederation

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Jean Yip (Lib.)

Jean Yip

Date de naissance : 1968

Profession: Activiste communautaire, conseillère en assurance

Élu pour la première fois : 2017-12-11

Circonscription : Scarborough – Agincourt

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Membres associés

Luc Desilets (BQ) (Porte-parole en matière de Revenu national)

Matthew Green

Date de naissance : S.O.

Profession: Directeur d’école

Élu pour la première fois : 2019-10-21

Circonscription : Rivière-des-Mille-Îles

Principales questions soulevées à la Chambre des communes :

Questions écrites :

Correspondance :

S.O.

Récapitulation de la réunion du Comité (22 avril 2021)

Des représentants de l’Agence du revenu du Canada, du Bureau du vérificateur général du Canada et d’autres organisations gouvernementales ont été invités à comparaître devant le Comité permanent des comptes publics pour discuter du rapport 7, La subvention salariale d’urgence du Canada, de 2021 de la vérificatrice générale du Canada.

Questions et réponses :

Récapitulation de la réunion du Comité (27 avril 2021)

Des représentants de l’Agence du revenu du Canada, du Bureau du vérificateur général du Canada et du ministère des Finances ont été invités à comparaître de nouveau devant le Comité permanent des comptes publics pour discuter du rapport 7, La subvention salariale d’urgence du Canada, de 2021 de la vérificatrice générale du Canada.

Il s’agit de la deuxième partie de la réunion du 22 avril 2021, qui avait été suspendue en raison du début de la période des questions alors qu’un débat sur une motion proposée par Luc Berthold (Parti conservateur du Canada) restait à conclure. Cette motion demandait à l’Agence et au ministère des Finances de fournir toutes les études, données et analyses qui avaient servi à appuyer la mise en œuvre de la subvention. Greg Fergus (Parti libéral du Canada) avait proposé une modification à cette motion pour la reporter afin de permettre au Bureau de comparaître de nouveau, avant la mise en œuvre de la motion, devant le Comité, le 6 mai 2021, pour déterminer s’il disposait de renseignements suffisants pour mener sa vérification.

Deux votes à la Chambre des communes avaient retardé le début de la réunion, puis interrompu celle-ci.

Questions et réponses :

ARC Suivi d'une réunion du 22 avril 2021

Suivi d'une réunion du Comité permanent des comptes publics (PACP)

22 avril 2021

Ce document présente la réponse de l’Agence du revenu du Canada (ARC) à une question posée par un membre du Comité permanent des comptes publics lors de la réunion du 22 avril 2021 sur le « Rapport 7, La Subvention salariale d’urgence du Canada, des rapports de la vérificatrice générale du Canada de 2021. »

Le document comprend des extraits pertinents des témoignages qui le mettent en contexte et en facilitent la lecture.

Question 1

Au cours de la réunion, on a demandé aux fonctionnaires de fournir une analyse sur les raisons pour lesquelles le numéro d'assurance sociale (NAS) n'a pas été demandé dans la subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

M. Philip Lawrence :
J'aimerais poursuivre ma discussion avec vous, monsieur Hamilton. Je voudrais parler des détails de l'analyse étayant la décision de ne pas obtenir le numéro d'assurance sociale. Je suppose qu'une analyse a été faite, et je vous demanderais de la communiquer au Comité, si c'est possible. Quels auraient été le coût et le temps requis pour inclure le numéro d'assurance sociale dans la collecte de renseignements pour la SSUC?

M. Bob Hamilton (commissaire du revenu et premier dirigeant, Agence du revenu du Canada) :
Madame la présidente, je vais commencer. Je n'ai pas l'estimation des coûts sous les yeux. Je dirais que, comme je l'ai dit plus tôt, pour la mise en œuvre du programme, il fallait trouver le moyen, d'une part, de distribuer l'argent au plus vite et, d'autre part, d'obtenir le maximum de renseignements pour la vérification initiale. Nous avons estimé que l'équilibre entre les deux plateaux de la balance serait perturbé si nous demandions aux employeurs de fournir le NAS. Cela nous aurait pris trop de temps pour sortir l'argent.

M. Philip Lawrence :
Je comprends, monsieur Hamilton. Je comprends. Nous avons déjà eu cette conversation, alors je comprends que vous essayez de répondre à la question, mais je cherche les chiffres pour gagner du temps. Vous engagez-vous à fournir à notre comité l'analyse qui a été faite avant de décider de ne pas recueillir le NAS?

Mr. Bob Hamilton:
Let me just finish the response I had, which is to emphasize again that just because we don't collect information up front doesn't mean we can never go back and find out whether something inappropriate happened. We have that back end. I wanted to make that point. I'll give my colleagues an opportunity if they have information they'd like to provide on the spot, but otherwise we'd be happy to provide you with what we can in writing after this.

M. Bob Hamilton :
Permettez-moi de terminer ma réponse en soulignant, encore une fois, que ce n'est pas parce que nous ne recueillons pas d'informations au départ que nous ne pourrons jamais revenir en arrière pour voir si quelque chose d'inapproprié s'est produit. Nous avons cette possibilité en aval. Je tenais à le souligner. Je vais donner à mes collègues la possibilité de vous fournir maintenant d'autres renseignements s'ils en ont, mais sinon, nous nous ferons un plaisir de vous fournir tout ce que nous pouvons par écrit, après la réunion.

Réponse de l’ARC

L'ARC a sur pied et exécuté le programme du SSUC dans un délai extrêmement court. Le 27 mai 2020, le ministère des Finances a dévoilé les détails du programme du SSUC. L'ARC a ensuite mis en œuvre la première phase du programme le 27 avril 2020. Le traitement, en tant que tel, a été entrepris le 4 mai 2020.

La décision de demander ou non les NAS pour le programme SCAR faisait partie d'une démarche réfléchie visant à atteindre les objectifs du programme, c'est-à-dire fournir une aide d'urgence aux Canadiens le plus rapidement possible.

En raison de l'urgence et des délais serrés de remise de la subvention, une analyse des coûts de la collecte des NAS n'a pas été effectuée. Néanmoins, la décision de l’ARC a été prise en tenant compte de plusieurs considérations importantes:

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2022-09-29