Capacités conjointes

Activités des Forces armées canadiennes dans le Cyberespace

Faits saillants

Protection, Sécurité, Engagement

Précisions concernant le Cyber Capital Program des Forces armées canadiennes

• Les activités dans le cyberespace sont menées dans le cadre du Cyber Capital Program des Forces armées canadiennes. À l’heure actuelle, ce programme vise à renforcer la capacité de défense des systèmes militaires essentiels pour les missions, intègre les cyberopérations aux opérations militaires générales et veille au renforcement des cybercapacités futures.
• Le Cyber Capital Program des Forces armées canadiennes administre deux grands projets annoncés.
  • Cyberdéfense — Analyse des décisions et réponse : ce projet améliorera notre connaissance de la situation dans le cyberespace, l’identification des cybermenaces et nos capacités d’intervention. Il se trouve actuellement à l’étape d’analyse des options et regroupe en fait deux anciens projets, soit le projet de connaissance de la situation dans le cyberespace et le projet de cyberopérations défensives — aide à la décision.
  • Commandement et contrôle de réseau — Capacité intégrée de connaissance de la situation : ce projet améliorera la surveillance de nos infrastructures de technologie de l’information et la prise de décision en la matière.
• Les investissements dans ces projets et les activités s’y rattachant dépasseront les 400 millions de dollars. Ainsi, les Forces armées canadiennes seront en mesure de sécuriser, d’exploiter, de défendre et de maintenir nos réseaux dans le cyberespace.

Cyberopérateurs des Forces armées canadiennes

• La nouvelle profession de cyberopérateur s’adresse autant aux membres de la Force de réserve qu’à ceux de la Force régulière qui mènent des cyberopérations défensives.
• Les cyberopérateurs :
  • recueillent et analysent des données des systèmes de réseaux informatiques des Forces armées canadiennes à l’appui des cyberopérations de défense;
  • vérifient la présence de vulnérabilités, d’intrusion et d’anomalies dans les réseaux;
  • mènent des enquêtes judiciaires sur les incidents dans le cyberespace;
  • veillent au bon fonctionnement des outils spécialisés pour les opérations dans le cyberespace.
• Les cyberopérateurs de la Force de réserve fournissent une capacité à temps plein à l’aide d’un service à temps partiel. Ils assignent pour ce faire de nouvelles fonctions aux unités et formations de la Première réserve afin de permettre une prise de décision stratégique, d’appuyer les objectifs opérationnels et de produire des effets tactiques.

Cyberopérations actives

• La politique de défense Protection, Sécurité, Engagement appelle une prise de position plus résolue dans le domaine du cyberespace et, par conséquent, un renforcement de nos défenses et le lancement de cyberopérations actives contre nos adversaires potentiels dans le cadre de missions militaires autorisées par le gouvernement.
• Les cyberopérations actives procureront au gouvernement un outil stratégique pour perturber, dégrader et tromper les systèmes de nos adversaires et assurer la sécurité de la population canadienne. La Défense nationale et les Forces armées canadiennes collaborent étroitement avec le Centre de la sécurité des télécommunications afin de développer leurs capacités dans le cyberespace.

Appui du centre de la sécurité des Télécommunications aux Forces armées canadiennes

• La Loi sur le Centre de la sécurité des télécommunications (le projet de loi C-59) autorise le Centre de la sécurité des télécommunications à appuyer la Défense nationale et les Forces armées canadiennes dans leurs missions. Le Centre de la sécurité des télécommunications assure la protection de nos forces en mission, où qu’elles se trouvent, et les aide à mener à bien leurs cyberopérations actives.

Activités des Forces armées canadiennes dans l’espace

Faits saillants

Protection, Sécurité, Engagement

Précisions

• Le programme spatial de la Défense nationale repose sur quatre grandes lignes d’opération : surveillance de l’espace; surveillance depuis l’espace (renseignement, surveillance, reconnaissance); positionnement, navigation et synchronisation (p. ex., le système GPS); communications par satellite.
• À la Défense nationale, l’autorité fonctionnelle de l’espace est l’Aviation royale canadienne.
• Les politiques et les programmes de défense spatiale sont du ressort de la Défense nationale, mais celle-ci entretient diverses collaborations avec l’Agence spatiale canadienne et d’autres ministères fédéraux en vue d’optimiser les retombées des capacités spatiales pour l’État.
• Depuis 2014, la Défense nationale collabore étroitement avec le Groupe des cinq (et depuis peu, avec la France et l’Allemagne) à l’initiative d’opérations spatiales conjointes, une initiative de collaboration en matière militaire et de défense spatiale ayant pour objectif de renforcer la dissuasion, d’améliorer la résilience des systèmes spatiaux et d’optimiser les ressources des pays participants.
• Les Forces armées canadiennes contribuent également à la surveillance de l’espace en analysant et en fournissant des données en vue de cataloguer les objets et les débris spatiaux.
• En 2018, on a recommandé le financement de 10 des 19 propositions reçues dans le cadre du défi d’identification et de caractérisation d’objets spatiaux du programme Innovation pour la défense, l’excellence et la sécurité (IDEeS). Le programme IDEeS propose également d’autres défis dans le domaine spatial, notamment en positionnement, navigation et synchronisation résilients non fondés sur le système mondial de localisation (GPS), ainsi qu’en surveillance maritime persistante. D’autres défis du programme IDEeS ont également un lien avec le secteur spatial.