Infrastructure et environnement

Sites contaminés

  • La protection de la santé humaine et de l’environnement demeure une priorité pour la Défense nationale.
  • C’est pour cette raison que nous investissons des ressources pour assainir des secteurs contaminés par le passé et réduire toute incidence future sur l’environnement que pourraient causer les opérations de la Défense. Mentionnons, par exemple :
    • l’investissement de 162,4 millions de dollars à la Base des Forces canadiennes Esquimalt pour la décontamination du port d’Esquimalt;
    • l’investissement de 118,2 millions de dollars à Happy Valley, à Terre Neuve et Labrador, pour le projet d’assainissement de Goose Bay.
  • De grands progrès ont été réalisés dans l’assainissement de sites qui avaient été contaminés par les activités militaires et nous nous affairons à atténuer les incidences environnementales des activités militaires futures.

Faits saillants

  • Résultats pour 2018-2019 :
    • 26 sites évalués et 95 sites décontaminés;
    • 39 sites fermés;
    • réduction de 19,8 % du passif environnemental.
  • Résultats prévus pour 2019-2020 :
    • 15 sites évalués et 112 sites décontaminés;
    • 50 sites fermés;
    • réduction d’au moins 7 % du passif environnemental.

Protection, Sécurité, Engagement

« Des progrès importants ont été réalisés en ce qui concerne l’assainissement de sites anciennement contaminés par des activités militaires, et des travaux sont en cours pour atténuer de manière proactive l’incidence environnementale des activités militaires futures. »

Précisions

  • Les activités menées autrefois dans de nombreuses bases et escadres des Forces armées canadiennes ont laissé en héritage des sites contaminés. Avec le soutien du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux, la Défense nationale veille à l’assainissement des sites présentant les plus grands risques.
  • Depuis 2005-2006, la Défense nationale a reçu plus de 657 millions de dollars pour la décontamination de sites au titre du Plan d’action pour les sites contaminés fédéraux, dont :
    • 118,2 millions de dollars pour le projet d’assainissement de Goose Bay à Happy Valley (T. N. L.).
  • À la 8e Escadre Trenton :
    • 2,2 millions de dollars pour le projet d’assainissement du site d’entraînement des pompiers et de l’entrepôt de matières dangereuses;
    • 2,6 millions de dollars pour le projet d’assainissement de l’installation de finition de l’Escadron de soutien technique des télécommunications et des moyens aérospatiaux;
    • 3,4 millions de dollars pour le projet d’assainissement des hangars 5 et 6;
    • 105,9 millions de dollars pour la station principale du Réseau d’alerte avancé Cape Dyer (Nunavut);
    • 29,8 millions de dollars pour le projet d’assainissement des jetées A et B au port d’Esquimalt (C. B.).
  • La Défense nationale a identifié 10 sites prioritaires.
Sites contaminés de classe 1 appartenant au MDN
  Nom Prov.
1 Projet d’assainissement du port d’Esquimalt C.-B.
2 Projet d’assainissement à Goose Bay T.-N.-L.
3 Projet TCE (trichloroéthylène) de Valcartier Qc
4 Stony Point (ancien camp Ipperwash) Ont.
5 Réseau d’alerte avancé à Cape Dyer Nt
6 Base des Forces canadiennes de Cold Lake, enfouissement à Royal Roads Alb.
7 Base des Forces canadiennes Trenton, hangars 5 et 6 Ont.
8 Bases des Forces canadiennes Bagotville, parc de réservoirs de pétrole, d’huile et de lubrifiant Qc
9 Île Brevoort, installation de stockage de pétrole, d’huile et de lubrifiant (PHL) BAF-3 Nt
10 Base des Forces canadiennes Esquimalt, chantier naval 4 — consolidation de l’installation de maintenance de la flotte (IMF) C.-B.

Allégations concernant des barils d’agent Orange enfouis sous des Bases des Forces armées canadiennes

  • Le gouvernement est déterminé à assurer la sécurité et le bien-être du personnel des Forces armées canadiennes et des civils.
  • Le gouvernement et des experts indépendants ont enquêté sur des allégations concernant la présence de sites d’élimination de produits chimiques à la Base des Forces canadiennes Gagetown.
  • Malgré des fouilles minutieuses, on n’a trouvé ni baril de déchets chimiques ni signe de contamination.
  • Par souci de transparence, la Défense nationale a publié un rapport technique dans lequel elle expose en détail les constats de sa plus récente enquête, réalisée en janvier 2019.
  • Nous continuons à prendre cette question très au sérieux et nous encourageons quiconque possède de l’information au sujet de sites encore non découverts à nous en faire part.

Faits saillants

  • En mai 2018, un ancien agent de la police militaire affirme avoir vu des barils d’agent Orange enfouis en 1985.
  • En août 2018, les Forces armées canadiennes ont mené une enquête sur les allégations concernant les barils enfouis à la base de Gagetown.
  • L’enquête était dirigée par deux experts indépendants.
  • On n’a trouvé aucune trace de barils enfouis lors de l’enquête.

Protection, Sécurité, Engagement

« Des progrès importants ont été réalisés en ce qui concerne l’assainissement de sites anciennement contaminés par des activités militaires, et des travaux sont en cours pour atténuer de manière proactive l’incidence environnementale des activités militaires futures. »

  • En juin 1966 et 1967, divers défoliants, dont l’agent Orange, ont été testés à petite échelle sur une parcelle de la Base des Forces canadiennes Gagetown.
  • En 1984, la Défense nationale a découvert une décharge de conteneurs de produits chimiques à proximité du dépotoir de la base et retiré 666 barils du sol. Rien sur ces barils n’indiquait que l’un d’eux contenait de l’agent Orange. Ce dépotoir fait maintenant l’objet d’un programme de surveillance environnementale visant à atténuer les risques pour la santé humaine et l’environnement.
  • Lors d’une initiative visant à établir les faits sur l’agent Orange, qui s’est déroulée de 2005 à 2007, la Base des Forces canadiennes Gagetown a mené une enquête afin de déterminer si des barils enfouis contenant des produits chimiques dangereux étaient présents sur ses terrains. Aucune trace de barils de produits chimiques enfouis n’a été trouvée.
  • Le 23 mai 2018, un ancien agent de la police militaire de la Base des Forces canadiennes Gagetown a soulevé de nouvelles allégations selon lesquelles des barils d’agent Orange avaient été stockés sur la base en 1985. Deux sociétés, MRS Management et Gemtec Consulting Engineers and Scientists, ont mené une enquête approfondie sur ces allégations. Elles ont procédé, entre autres, à un relevé géomagnétique aérien, à des relevés au sol et à des excavations ciblées. Ces enquêteurs indépendants n’ont trouvé ni baril ni preuve de la présence d’agent Orange.

Déménagement du quartier général de la Défense nationale

  • La Défense nationale est fière de déménager dans une installation de pointe et rénovée qui offre un milieu de travail sécuritaire et écologique.
  • Une fois ce déménagement terminé, en 2020, ce sont 9 300 professionnels de la défense qui travailleront sous un même toit, dans un environnement moderne et collaboratif.
  • Ce déménagement permettra également de réaliser des économies substantielles, soit environ 750 millions de dollars en 25 ans.

Si l’on insiste sur la question du stationnement au complexe Carling :

  • La Défense nationale est fière de déménager dans une installation de pointe et rénovée.
  • Nous prenons d’importantes mesures pour améliorer la situation du stationnement au complexe Carling.
  • Nous avons déjà trouvé 862 espaces supplémentaires en dehors du parc de stationnement.
  • Nous avons prévu d’en trouver 400 de plus avant le 1er janvier 2020, pour un total de 1 262 espaces hors site.
  • Nous sommes également en pourparlers avec OC Transpo afin d’améliorer le service d’autobus.

Faits saillants

  • Le déménagement a commencé en 2017 et se poursuit en 2019-2020.
  • Il a lieu en trois phases.
    • phase 1 (terminée) : 3 500 employés;
    • phase 2 (lancée au printemps 2019) : 4 400 employés;
    • phase 3 (2019-2020) : 1 400 employés.
  • Ce déménagement permettra de réaliser en 25 ans des économies nettes d’environ 750 millions de dollars, en plus d’éviter des coûts totalisant 160 millions de dollars.
  • Le Quartier général (Carling) dispose actuellement de 4 962 espaces de stationnement et la Défense nationale prévoit de créer 1 500 espaces supplémentaires sur place.

Protection, Sécurité, Engagement

Pour moderniser la gestion du portefeuille des biens immobiliers de la Défense, l’Équipe de la Défense entreprendra « de consolider les actifs qui exercent une fonction similaire et d’accélérer ainsi l’aliénation des bâtiments sous-utilisés qui ne satisfont pas à nos besoins ».

  • Le déménagement du Quartier général et d’autres bureaux de la Défense nationale au complexe Carling réduira le nombre bâtiments de la Défense nationale dans la région de la capitale nationale, qui passera de 40 à 28 bâtiments. Le gouvernement fédéral s’étant engagé à garder 25 % de son parc immobilier au Québec, certains bâtiments seront conservés.
  • Approximativement 9 300 membres de l’Équipe de la Défense, tant civils que militaires, déménageront dans le complexe. Certaines unités soumises à des exigences stratégiques, techniques et de sécurité ne s’y installeront pas.
  • Le sous-ministre et le chef d’état-major de la Défense pourront travailler tantôt au centre-ville, tantôt au complexe Carling.
  • Les organismes relevant du portefeuille de la Défense nationale, mais qui n’ont aucun lien de dépendance avec elle, resteront également dans des bureaux hors site.

Efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Défense nationale

  • En tant que principal propriétaire et exploitant d’équipement et d’infrastructure du gouvernement, la Défense nationale prend des mesures pour réduire son empreinte carbone.
  • Nous faisons de réels progrès.
  • Jusqu’à maintenant, la Défense nationale a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 32 % par rapport aux niveaux de 2005.
  • Nous y sommes notamment parvenus en investissant dans les infrastructures écologiques et de nouvelles technologies.
  • Nous veillons, par exemple, à moderniser nos centrales de chauffage et à installer des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans des bases et escadres de tout le Canada.
  • La Défense nationale continue de contribuer à la lutte collective contre les changements climatiques.

Faits saillants

  • La Défense nationale est responsable de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre produites par le gouvernement du Canada.
  • La Défense nationale administre au total au Canada :
    • 2,1 millions d’hectares de terre;
    • 20 000 bâtiments;
    • 5 500 kilomètres de routes;
    • 3 000 kilomètres de conduites d’eau.
  • La Défense nationale est sur la bonne voie pour réduire d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre de ses bâtiments et de ses véhicules non militaires de 40 % par rapport aux niveaux de 2005.

Protection, Sécurité, Engagement

« Le gouvernement apportera des changements fondamentaux aux activités de défense pour améliorer ses pratiques de gestion et réduire ses émissions de gaz à effet de serre. »

  • Le gouvernement du Canada a défini ses objectifs pour un gouvernement à faibles émissions de carbone dans la Stratégie fédérale de développement durable. En tant que principal propriétaire et exploitant d’équipement et d’infrastructure du gouvernement du Canada, la Défense nationale a pris des mesures concrètes pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
    • Infrastructure : la Défense nationale a investi 165 millions de dollars dans des infrastructures écologiques.
    • Bâtiments : la Défense nationale exige que les nouveaux projets de construction et de réfection importants respectent ou dépassent la cote « argent » de la norme environnementale Leadership in Energy and Environmental Design (LEED), ou l’équivalent pour des bâtiments hautement performants. Depuis 2017, 10 bâtiments respectant cette norme LEED ont été construits.
    • Véhicules non militaires : la Défense nationale a pour objectif que 30 % de ses véhicules légers soient de type hybride, hybride rechargeable ou électrique d’ici mars 2020. À ce jour, la Défense nationale a converti 27 % de son parc de véhicules légers. Pour recharger ces véhicules, 43 bornes ont été installées sur des bases et escadres du Canada.
    • Énergie : la Défense nationale élargit le recours aux marchés de services éconergétiques pour améliorer l’efficacité énergétique sur les bases et les escadres dans l’ensemble du Canada. En Alberta, par exemple, 90 % de l’électricité consommée sur les bases et escadres proviennent de sources propres et renouvelables.

Réaction devant la découverte de munitions non explosées

  • La sûreté et la sécurité de la population sont l’une des principales priorités du gouvernement.
  • Dans le cadre du Programme des munitions explosives non explosées, les Forces armées canadiennes neutralisent les munitions explosives de façon sécuritaire et efficace.
  • La Défense nationale inspecte en outre les anciens sites d’entraînement et collabore avec le public afin de réduire les risques liés aux munitions explosives non explosées.
  • Étant donné que bon nombre de nos importantes opérations de nettoyage ont lieu sur des terres autochtones, ces mesures font partie intégrante des efforts de réconciliation du gouvernement.
  • En 2019, la Défense nationale a consacré approximativement 16 millions de dollars aux activités du Programme et a réalisé 10 opérations de nettoyage.
  • La Défense nationale poursuivra le travail avec les parties concernées et le public afin d’assurer la sécurité de la population canadienne.

Faits saillants

  • On dénombre au Canada 643 sites contenant des munitions ou suspectés d’en contenir.
  • Depuis 2005, la Défense nationale a engagé 133,5 millions de dollars dans le Programme des munitions explosives non explosées. Pour l’exercice 2019-2020, le budget du Programme s’élève à 14,1 millions de dollars.
  • En 2019-2020, 10 projets ont été retenus pour un financement. Les plus importants auront lieu dans les endroits suivants :
    • Première Nation Tsuut’ina (Alberta);
    • Bande indienne Okanagan (Colombie Britannique);
    • Lac Saint Pierre (Québec);
    • Stony Point (Première Nation de Kettle Point et de Stony Point, Ontario);
    • Tracadie (Nouveau Brunswick).

Protection, Sécurité, Engagement

« La gestion efficace des infrastructures est un élément essentiel aux activités des Forces armées canadiennes […] »

Précisions

  • Les munitions explosives non explosées sont des munitions militaires qui n’ont pas explosé ou étaient défectueuses. On trouve des munitions explosives non explosées sur d’anciens sites militaires partout au Canada. Plusieurs de ces sites ont servi à l’entraînement du personnel et aux essais d’armes lors de conflits comme les deux guerres mondiales et la guerre de Corée.
  • En 2005, la Défense nationale a mis sur pied le Programme des munitions explosives non explosées afin de gérer les risques associés à ces sites. Parmi les activités réalisées au titre de ce programme, mentionnons l’évaluation des risques sur chaque site, l’atténuation des risques par des campagnes d’information et de sensibilisation, le contrôle des droits de propriété, la réalisation de relevés d’évaluation et d’opérations de nettoyage et la tenue d’une base de données, de même que la mise en œuvre d’une stratégie pancanadienne de sensibilisation aux risques.
    • À ce jour, la Défense nationale a engagé 133,5 millions de dollars dans le Programme. La Défense nationale mène des inspections approfondies des sites où l’on soupçonne la présence de munitions explosives non explosées. Elle emploie pour ce faire diverses technologies capables de détecter des munitions non explosées sur terre et dans l’eau.
    • Le Programme propose également des interventions dans les écoles des collectivités ciblées, où les enfants sont plus susceptibles de trouver des munitions explosives non explosées.
    • En juin 2019, la Marine royale canadienne a récupéré 82 munitions non explosées en ratissant quatre navires submergés près de la côte de l’île Bell, à Terre Neuve et Labrador.

Revendications de la ville de Québec et de la nation Huronne-Wendat à l’égard des terrains dont se dessaisit la Défense nationale

  • Les bâtiments et les sites qui ne répondent plus aux besoins des Forces armées canadiennes sont aliénés afin de réduire les coûts d’exploitation.
  • La Défense nationale gère le transfert et la vente possible de ses terrains selon une méthode responsable, réfléchie et éprouvée.
  • Nous étudions actuellement nos options concernant le transfert ou la vente de l’ancien quartier militaire de Sainte Foy, au Québec.
  • Nous poursuivrons nos consultations avec les groupes autochtones et les autres ordres de gouvernement avant de prendre une décision.

Faits saillants

  • Dans le cadre du dessaisissement de ses terrains à Sainte Foy, la Défense nationale consulte :
    • la Nation Huronne Wendat;
    • la nation Innu;
    • la Province de Québec;
    • la Ville de Québec;
    • la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
  • Il faut en moyenne trois ans pour mener à bien toutes les activités requises par la diligence raisonnable dans la démarche de dessaisissement de la Défense nationale.
  • Selon la complexité de la transaction, les négociations et les consultations pourraient retarder la conclusion de la vente ou du transfert de plusieurs années.

Protection, Sécurité, Engagement


« Procéder à l’aliénation des bâtiments sous-utilisés et désuets. Cela permettra d’accroître l’efficacité du portefeuille d’infrastructure tout en nous aidant à accélérer la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. »

Précisions concernant l’évaluation de propriétés en vue d’un transfert ou d’une vente possible

  • Avant de prendre une décision sur la conservation, le transfert ou la vente d’une propriété, la Défense nationale examine les éléments suivants :
    • l’utilisation de la propriété à l’appui des opérations ainsi que de la préparation et de la disponibilité opérationnelle des Forces armées canadiennes;
    • la valeur non opérationnelle pour les militaires et leurs familles (moral et bien-être);
    • l’utilisation de la propriété par la collectivité locale;
    • l’utilisation future, par ordre de priorité, des administrations fédérale, provinciales et municipales, et de la population canadienne (secteur public, groupes autochtones, etc.).

Ancien quartier militaire de Sainte Foy (Québec)

  • En 2016, la Défense nationale a regroupé ses logements militaires dans la région de Valcartier. Par conséquent, les anciens logements militaires à Sainte Foy sont inoccupés depuis plusieurs années. Or, leur état les rend inutilisables.
  • La Défense nationale a donc démoli ces bâtiments en février 2019 avant même d’envisager de vendre ou de transférer ces terrains.
  • L’ancien quartier militaire de Sainte Foy est considéré comme ayant une importance stratégique. La Directive sur la vente ou le transfert de biens immobiliers excédentaires du Conseil du Trésor exige que la Défense nationale suive une procédure d’aliénation stratégique qui comprend notamment les mesures suivantes.
    • Les gardiens doivent élaborer une stratégie d’aliénation équilibrée pour les biens immobiliers excédentaires stratégiques en s’appuyant sur une évaluation exhaustive des intérêts des parties intéressées (y compris des groupes de langue officielle en situation minoritaire), ainsi qu’une analyse du risque juridique et des considérations stratégiques et financières.
    • Ils doivent également effectuer une analyse de rentabilisation qui est appuyée par une évaluation conforme à la Norme d’évaluation et d’estimation des biens immobiliers du Conseil du Trésor et par un plan d’activités fourni par la Société immobilière du Canada limitée.
  • Le gouvernement s’étant engagé à mettre en œuvre une stratégie de logement abordable, la Défense nationale collabore étroitement avec la Société canadienne d’hypothèques et de logement.
  • En février 2019, le premier ministre Justin Trudeau a rencontré le chef Konrad Sioui de la Nation Huronne Wendat et a déclaré que le dessaisissement des terrains à Sainte Foy se déroulerait conformément aux normes gouvernementales.

Restauration de la Citadelle de Québec

  • Nous apprécions le riche héritage de la Citadelle de Québec, où loge le 2e Bataillon du Royal 22e Régiment depuis 1920.
  • C’est pour cette raison que nous investissons dans la restauration de la Citadelle.
  • Les travaux sont en cours et l’entrepreneur utilisera pour le reste du projet du grès local, le grès de Sillery, provenant de Lévis (Québec).
  • Seules les pierres endommagées de façon irréparable sont remplacées.
  • Nous sommes déterminés à préserver la Citadelle et tous les autres lieux historiques nationaux qui rappellent le service et le sacrifice des Forces armées canadiennes.

Faits saillants

  • Un projet de restauration d’une valeur de 30 millions de dollars est en cours pour renforcer la structure et préserver la maçonnerie des murs de soutènement de la Citadelle.
  • Trois des quatre murs ont été restaurés.
  • La restauration du dernier mur devrait être terminée en 2020-2021.

Protection, Sécurité, Engagement

« Comme les collectivités autochtones sont au cœur de la sécurité dans le Nord, nous chercherons également à élargir et à resserrer nos relations importantes avec ces collectivités, notamment par l’intermédiaire des Rangers canadiens et des Rangers juniors canadiens. »

Précisions concernant la restauration de la Citadelle de Québec

  • La Défense nationale collabore avec Parcs Canada et suit les protocoles fédéraux dans tous ses travaux de restauration d’édifices patrimoniaux, y compris la Citadelle.

Pierres choisies pour la restauration

  • Les carrières d’où l’on extrayait les pierres pour la construction de la Citadelle sont maintenant inactives. Il n’existe donc plus de pierre « d’origine » pour les travaux de restauration qu’il faut réaliser maintenant. Par conséquent, les entrepreneurs utilisent d’autres types de pierre similaires qui répondent aux exigences techniques et patrimoniales du gouvernement.
  • Dans ce cas, l’entrepreneur général, Maçonnerie Rainville et Frères, a d’abord choisi du grès des États Unis (du grès bleu de Pennsylvanie) pour la première phase du projet. Il utilise maintenant du grès de Sillery qui provient d’une carrière des environs, située à Lévis (Québec), pour les phases deux et trois du projet.
  • En février 2019, des membres du public ont présenté une pétition demandant qu’on utilise de la pierre « d’origine » pour restaurer la Citadelle. Dans sa réponse, la Défense nationale a fait savoir qu’il est désormais impossible de se procurer de la pierre « d’origine » et que de la pierre locale est utilisée pour la phase actuelle et les phases futures du projet.

Demandes d’ouverture au public du champ de tir de Nanaimo

  • La sécurité du public est toujours notre priorité absolue.
  • En aucun moment les membres du public non autorisés ne peuvent s’aventurer sans danger dans les secteurs d’entraînement des Forces armées canadiennes, y compris le champ de tir de Nanaimo.
  • Ce champ de tir est utilisé pour l’entraînement au maniement des armes et d’autres activités qui aident les Forces armées canadiennes à maintenir un haut niveau de disponibilité opérationnelle.
  • Les Forces armées canadiennes ont multiplié les affiches et les clôtures afin de bien indiquer les limites du champ de tir.
  • Nous demandons aux membres du public de respecter ces limites.
  • Nous poursuivrons notre campagne auprès de la population locale afin d’assurer la sécurité publique.

Si l’on insiste sur le champ de tir :

  • Le champ de tir de Nanaimo est le seul établissement en Colombie Britannique qui répond à tous les besoins d’entraînement au maniement des armes de nos militaires.
  • Les Forces armées canadiennes n’ont pas l’intention de relocaliser cet important centre d’entraînement.
  • La Défense nationale poursuivra sa campagne auprès du public afin de lui faire comprendre l’importance de ce champ de tir pour la préparation opérationnelle des Forces armées canadiennes.

Faits saillants

  • Les Forces armées canadiennes ont clairement délimité le champ de tir de Nanaimo afin de protéger le public de toute blessure possible.
  • Le nombre d’accès non autorisés a diminué depuis le printemps 2019.
  • On dénombre trois rencontres avec des civils à proximité du champ de tir depuis août 2019.
  • La Défense nationale a dépensé approximativement 75 000 $ pour réparer les dommages et les bris causés aux infrastructures, aux barrières de béton, aux panneaux et aux clôtures.

Protection, Sécurité, Engagement

« Pour moderniser la gestion du portefeuille des biens immobiliers de façon à mieux servir la défense […] l’Équipe de la Défense devra : améliorer les infrastructures dans les bases et les escadres […]. Ce faisant, nous examinerons des façons de travailler en partenariat avec le secteur privé et consulterons les syndicats de la fonction publique. »

Précisions concernant le champ de tir de Nanaimo

  • La Marine royale canadienne exploite le champ de tir de Nanaimo pour l’entraînement, lequel peut avoir lieu le jour, la nuit et la fin de semaine.
  • Le champ de tir de Nanaimo revêt une importance considérable pour les Forces armées canadiennes. Il est le seul champ de tir en Colombie Britannique à pouvoir répondre à tous les besoins de qualification en maniement d’armes.

Accès non autorisés et vandalisme sur le terrain du champ de tir de Nanaimo

  • Le champ de tir de Nanaimo est un secteur d’entraînement militaire d’accès contrôlé, mais le nombre d’accès non autorisés a augmenté ces dernières années.
  • En raison, notamment, de sa proximité avec la réserve naturelle Morrell et d’autres centres d’activités récréatives de plein air en vogue, des groupes de joggeurs, d’adeptes du vélo de montagne, de randonneurs et de conducteurs de véhicules tout-terrain accèdent régulièrement au secteur d’accès contrôlé sur la partie nord du champ de tir.
  • Les Forces armées canadiennes ont donc placé plusieurs barrières de béton aux points d’accès illégal connus et ont amélioré l’affichage et les clôtures autour du champ de tir.
  • De plus, des actes de vandalisme ont été commis : des barrières et des panneaux ont été endommagés ou volés. Les Forces armées canadiennes ont par conséquent réparé les dommages et les bris causés aux infrastructures du champ de tir.

Demandes d’ouverture au public ou de relocalisation

  • Au cours de la dernière séance parlementaire, des membres du public ont présenté trois pétitions demandant à la Défense nationale d’établir des heures d’accès public au champ de tir et de réaliser une étude de faisabilité en vue de relocaliser le champ de tir vers une zone moins peuplée. La Défense nationale a répondu que le champ de tir n’est jamais sécuritaire et qu’elle n’entendait pas le relocaliser.
  • Les Forces armées canadiennes mettent actuellement en œuvre un plan d’éducation du public pour faire comprendre le danger de s’aventurer sur ce champ de tir sans autorisation, pour sensibiliser le public à l’importance de l’entraînement des Forces armées canadiennes sur ce champ de tir et pour améliorer les relations en général avec les membres de la communauté.

Relations avec les autochtones

  • La Défense nationale contribue aux efforts de réconciliation en mettant à profit les relations étroites qu’elle entretient avec des communautés autochtones partout au Canada.
  • La Défense nationale continue de consulter les groupes autochtones au sujet des activités ayant une incidence sur les Autochtones ou les droits issus des traités.
    • Ces consultations portent entre autres sur la réparation des dommages causés à l’environnement, l’accès aux terres, l’approvisionnement, les grands projets de construction, les opérations nationales et les transactions foncières.
  • La Défense nationale favorise en outre le développement économique des communautés autochtones au titre de la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones.
  • Cette stratégie élargit l’accès des Autochtones aux marchés de l’État.

Faits saillants

  • Des consultations sont en cours auprès de groupes autochtones à propos des questions suivantes :
    • aliénation des terrains de Royal Roads;
    • aliénation des terrains de l’ancien quartier militaire de Sainte-Foy;
    • aliénation des terrains de Mary Hill.

Protection, Sécurité, Engagement

« Comme les collectivités autochtones sont au cœur de la sécurité dans le Nord, nous chercherons également à élargir et à resserrer nos relations importantes avec ces collectivités, notamment par l’intermédiaire des Rangers canadiens et des Rangers juniors canadiens. »

Précisions concernant les relations avec les Autochtones

  • La Défense nationale a le devoir légal de consulter les groupes autochtones et d’offrir les accommodements nécessaires lorsqu’elle envisage de mener des activités pouvant avoir une incidence sur les Autochtones ou les droits issus des traités.
  • Les activités pouvant donner lieu à une obligation de consulter comprennent les opérations militaires, les exercices en dehors des bases, les transactions immobilières, les travaux de construction, de démolition et d’assainissement ainsi que l’approvisionnement.

Appui à la réconciliation

  • La Défense nationale contribue également à la réconciliation avec les groupes autochtones en :
    • participant, au besoin, à la négociation des traités entre le gouvernement fédéral et les groupes autochtones;
    • collaborant directement avec des groupes autochtones à la résolution de certaines questions (assainissement, accès aux terres, consultation, approvisionnement, etc.);
    • coopérant avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Services aux Autochtones Canada et des partenaires provinciaux et municipaux;
    • prenant part aux tables rondes sur la reconnaissance des droits autochtones et d’autodétermination qui ont été organisées pour faciliter la consultation des groupes autochtones et discuter de leurs intérêts et motifs de préoccupation en dehors de la procédure établie;
    • s’acquittant des obligations convenues par traité avec les groupes autochtones;
    • favorisant le développement économique des communautés autochtones à l’aide de la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones;
    • effectuant des opérations de nettoyage des munitions explosives non explosées sur les terres autochtones dans le cadre du Programme des anciens sites et en offrant de la formation sur les munitions explosives non explosées dans certaines communautés autochtones pour y stimuler l’emploi et le développement économique.

Casernes de Kapyong

  • La Défense nationale reconnaît l’importance des terres où sont situées les casernes de Kapyong pour les Premières Nations signataires du Traité no 1 et demeure résolue à collaborer avec celles-ci dans l’esprit de la réconciliation.
  • Le 30 août 2019, le Canada et les Premières Nations signataires du Traité no 1 ont conclu un accord de règlement de revendications territoriales globales en vertu duquel 68 % de ces terres seront vendues à ces Premières Nations.
  • Les 32 % restants seront vendus en vertu d’un accord distinct à la Société immobilière du Canada pour qu’elles soient réaménagées.
  • Cet accord témoigne de l’amélioration des relations avec les Premières Nations signataires du Traité no 1 et a amené toutes les parties à parvenir à une solution satisfaisante.
  • Nous tiendrons la population de Winnipeg au courant de l’état d’avancement de cette transaction et des travaux de démolition s’y rattachant.

Faits saillant

  • La première phase de démolition du casernement de Kapyong a pris fin en mai 2019. Les travaux de démolition devraient être terminés à l’automne 2021.
  • Le transfert des terrains devrait avoir lieu après que le Canada et les Premières nations auront franchi les diverses étapes de la création de terres de réserve. On s’attend à ce que cela prenne de quatre à cinq ans.
  • La vente des terrains restants à la Société immobilière du Canada devrait avoir lieu après la fin des travaux de démolition.
  • Les Premières Nations signataires du Traité no 1 et la Société immobilière du Canada devront planifier l’aménagement de ces terrains en consultation avec la population locale.

Protection, Sécurité, Engagement

« Procéder à l’aliénation des bâtiments sous-utilisés et désuets. »

Précisions

  • Le casernement de Kapyong, à Winnipeg, compte environ 160 acres de terres et 40 bâtiments. Il a été déclaré excédentaire en 2001 et est inoccupé depuis 2004. Le Conseil du Trésor a approuvé la vente du casernement de Kapyong à la Société immobilière du Canada en 2007.
  • Les Premières Nations signataires du Traité no 1 ont alors déposé une demande de contrôle judiciaire de cette approbation, soutenant que la Défense nationale ne les avait pas consultées en bonne et due forme au sujet de l’aliénation du site. De 2008 à 2015, cette transaction a fait l’objet d’un litige avec les Premières Nations signataires du Traité no 1; une décision de la Cour d’appel fédérale, qui concluait que la Défense nationale ne s’était pas conformée à son obligation de consulter, y a mis fin en 2015.
  • Depuis janvier 2012, des pourparlers confidentiels et sans préjudice ont lieu avec les Premières Nations signataires du Traité no 1 en vue de parvenir à un accord sur la vente et l’utilisation future des terrains du casernement de Kapyong.
  • Le 11 avril 2018, le Canada a signé un accord de principe sur les terrains du casernement de Kapyong avec les Premières Nations signataires du Traité no 1.
  • Le 30 août 2019, le Canada et les Premières Nations signataires du Traité no 1 ont conclu un accord de règlement de revendications territoriales globales fondé sur les modalités convenues dans l’accord de principe d’avril 2018. Selon cet accord, 68 % des terrains du casernement de Kapyong seront vendus aux Premières Nations signataires du Traité no 1. Les 32 % restants seront vendus en vertu d’un accord distinct à la Société immobilière du Canada en vue d’être réaménagés.
  • Les Premières Nations signataires du Traité no 1 comptent créer une réserve urbaine commune sur les terrains de l’ancien casernement de Kapyong. Cette transaction devrait procurer aux Premières Nations signataires du Traité no 1 des retombées permanentes sous forme de débouchés économiques et de perspectives d’emploi.
  • Pour les années financières 2018-2019 et 2019-2020, la Défense nationale a versé, au titre de l’Initiative de partenariat stratégique de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, 3,41 millions de dollars aux Premières Nations signataires du Traité no 1 pour faciliter les négociations avec le Canada et les aider à planifier les aspects techniques du développement économique à long terme et de la création d’une réserve.
  • La Défense nationale procède à la démolition des infrastructures du casernement de Kapyong afin de réduire les dangers liés à leur détérioration et de permettre le réaménagement du site.

Affaires Autochtones

  • La Défense nationale a le devoir légal de consulter les groupes autochtones et d’offrir des accommodements lorsqu’elle envisage de mener des activités pouvant avoir une incidence sur les Autochtones ou les droits issus des traités.
  • Les activités pouvant donner lieu à une obligation de consulter comprennent les opérations militaires, les exercices en dehors des bases, les transactions immobilières, les travaux de construction, de démolition et d’assainissement ainsi que l’approvisionnement.

Demande de contrôle judiciaire de la Fédération des Métis du Manitoba

  • Le 1er octobre 2019, la Fédération des Métis du Manitoba a présenté une demande de contrôle judiciaire et demandé que la Cour révoque l’aliénation des terrains de l’ancien casernement de Kapyong entre le Canada et les Premières Nations signataires du Traité no 1.
  • La Cour a acquiescé à la demande commune du Canada et de la Fédération des Métis du Manitoba de suspendre la demande de contrôle judiciaire pendant six mois afin que les parties poursuivent les pourparlers.
  • La Défense nationale et d’autres ministères fédéraux continueront de chercher avec la Fédération des Métis du Manitoba un moyen d’agir dans l’intérêt des Autochtones et de résoudre la situation.

Déménagement de la deuxième Force opérationnelle interarmées

  • La politique de défense du Canada insiste sur l’importance névralgique de nos forces d’opérations spéciales.
  • Nous avons recours aux membres hautement qualifiés de ces forces en cas de menace immédiate pour les intérêts nationaux.
  • Le gouvernement tient à ce que les forces spéciales aient à leur disposition les infrastructures et le soutien dont elles ont besoin pour s’acquitter de leurs importantes fonctions.
  • En 2007, le gouvernement a annoncé le déménagement de la Deuxième Force opérationnelle interarmées à la Base des Forces canadiennes Trenton.
  • Depuis, l’environnement de sécurité mondial a considérablement changé.
  • Nous continuons d’évaluer les répercussions de cette évolution et de ce déménagement sur la Deuxième Force opérationnelle interarmées afin qu’elle soit prête à répondre à l’appel en tout temps et tout lieu.

Faits saillants

  • La Deuxième Force opérationnelle interarmées relève des forces d’opérations spéciales. Créée en 1993, elle est chargée des opérations de contre-terrorisme, de contre-terrorisme maritime et d’autres tâches de grande importance (libération d’otages, actions directes).
    • La politique de défense Protection, Sécurité, Engagement a investi :
      • 1,5 milliard de dollars dans des projets d’équipement pour les forces d’opérations spéciales;
      • 4,6 milliards de dollars dans des projets interarmées dans des domaines comme la cybersécurité, le renseignement ou le commandement et contrôle interarmées.

Protection, Sécurité, Engagement

« En raison de leur nature allégée et de leurs caractéristiques uniques, les Forces d’opérations spéciales du Canada nécessitent des investissements soutenus et adaptés pour assurer leur continuité et leur efficacité à long terme. »

Précisions

  • La Deuxième Force opérationnelle interarmées a été créée en 1993. Avant cela, la responsabilité fédérale pour la libération d’otages et la lutte contre le terrorisme au Canada incombait au Groupe spécial des interventions d’urgence de la Gendarmerie royale du Canada. Après les attaques du 11 septembre, l’unité a été affectée à la coalition internationale des forces d’opérations spéciales en Afghanistan, sous la direction des États Unis. C’était la première fois que la Deuxième Force opérationnelle interarmées jouait un rôle de combat majeur à l’étranger.
  • La Deuxième Force opérationnelle interarmées est une unité des forces d’opérations spéciales d’une disponibilité opérationnelle et d’une précision extrêmes. Elle a pour fonction de protéger les intérêts nationaux du Canada et de lutter contre le terrorisme et les menaces envers la population canadienne au pays et à l’étranger.
  • En 2007, le gouvernement a annoncé que la Deuxième Force opérationnelle interarmées déménageait le Centre d’entraînement de Dwyer Hill à la 8e Escadre Trenton, en Ontario. Vu le contexte opérationnel, cette décision semblait alors aller de soi, car le regroupement du Centre d’entraînement avec la base aérienne de Trenton aurait permis des déploiements rapides au pays comme à l’étranger.
  • Le gouvernement a négocié avec tous les propriétaires de terrains privés, y compris avec M. Meyers, exproprié le 29 mai 2012.
  • L’environnement de sécurité mondial a considérablement changé en 10 ans. Aussi, les forces d’opérations spéciales doivent-elles changer leur mode de préparation opérationnelle et leur posture pour faire face aux nouvelles menaces. Bon nombre des alliés du Canada ont réagi en déménageant leurs unités des forces spéciales à proximité de leur capitale nationale pour réduire les délais d’intervention et leur décision semble de plus en plus justifiée.

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