Forces prêtes au combat

Description

Déployer des forces prêtes au combat et pouvant réussir dans un environnement de sécurité imprévisible et complexe, en exécutant des opérations simultanées liées à toutes les missions confiées officiellement.

Résultats

Les Forces armées canadiennes (FAC) ont participé à un certain nombre d’exercices majeurs qui ont contribué à l’état de préparation des FAC en vue de remplir les missions tel qu’énoncées dans la politique Protection, Sécurité, Engagement : la politique de défense du Canada (PSE).

En particulier, l’exercice Vigilant Shield 2021 – l’exercice de planification de crise de la défense de l’Amérique du Nord – était axé sur les missions 1 et 2 de PSE :

• Détecter et dissuader les menaces ou les attaques visant le Canada et s’en défendre; et
• Détecter et dissuader les menaces et/ou les attaques visant l’Amérique du Nord et s’en défendre en partenariat avec les États-Unis, notamment par l’entremise du Commandement de la défense aérospatiale du continent Nord-Américain (NORAD).

L’exercice Internal Look 2021 – un exercice de coalition conçu pour influencer les processus de combat des quartiers généraux opérationnels en réponse à une crise au Moyen-Orient – était axé sur la mission 3 de PSE :

• Diriger et/ou offrir des forces à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ou aux coalitions afin de dissuader et de défaire des adversaires, y compris des terroristes, à l’appui de la stabilité mondiale.

Le NORAD a procédé régulièrement à des exercices qui englobent divers scénarios, depuis le non-respect de restrictions de l’espace aérien à la présence d’un aéronef non identifié dans le ciel. Ces exercices ont permis de développer un ensemble de compétences, notamment en assurant l’interopérabilité entre les avions canadiens et américains. Afin d’améliorer la capacité du NORAD à opérer dans l’Arctique, un certain nombre d’aéronefs des FAC et de la United States Air Force ont effectué des vols d’exercice au-dessus de zones arctiques peu peuplées et ont volé à partir de sites d’opérations avancées dans l’Arctique canadien.

Le personnel du Centre de recherches de Suffield de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) a fourni un soutien essentiel à la poursuite des opérations des FAC tout au long de la pandémie, y compris les opérations des Forces maritimes du Pacifique et les exercices MAPLE RESOLVE, AGILE RAM I/II et autres, en traitant la majorité de leurs tests de la COVID-19.

Pour permettre aux opérations nationales et internationales nouvelles et en cours des FAC d’avoir lieu, RDDC Suffield a validé les méthodes de collecte d’échantillons, ce qui comprenait le traitement d’environ 2 500 tests d’échantillons, puis a augmenté sa capacité afin de produire des résultats en moins de 24 heures et d’appuyer les décisions du commandement. En trois mois, RDDC Suffield a mis en place une capacité de dépistage rapide qui lui a permis de passer du traitement de dix à vingt échantillons par jour à des centaines d’échantillons par jour.

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus)

Le ministère de la Défense nationale (MDN) et les FAC ont continué à faire des progrès dans l’élaboration et la prestation de la formation relative à l’ACS Plus en augmentant le nombre d’experts disponibles pour soutenir les organisations internes, élaborer des outils, fournir des sources de données pertinentes et partager des exemples d’analyses antérieures connexes. Les progrès ont été affectés par la COVID-19 en raison des mesures de santé publique qui ont limité l’apprentissage en personne, c’est pourquoi l’Équipe de la Défense utilise désormais des outils virtuels pour dispenser la formation et l’assistance. Nous continuons à travailler avec nos partenaires et alliés pour qu’ils nous aident en termes de capacité et d’expertise. Au cours de l’AF 2020–2021 :

• L’intégration du contenu de l’ACS Plus et du programme Femmes, paix et sécurité (FPS) dans les cours et les processus continue d’améliorer les compétences du personnel du MDN et des FAC afin de soutenir les exigences institutionnelles ainsi que les opérations de déploiement, tant nationales qu’internationales;
• The integration of GBA Plus and Women, Peace and Security (WPS) agenda content into courses and processes continues to improve the skillset of DND and CAF personnel in order to support both institutional requirements as well as deployed operations, both domestic and international;
• La Marine royale canadienne (MRC) a lancé son programme Leadership, respect et honneur dans le cadre des qualifications de base du groupe professionnel de marin, de l’instruction initiale de la MRC jusqu’au grade de commandant, qui comprend des sujets comme l’opération HONOUR^{Note en fin d'ouvrage 86}, la conduite haineuse, le Code de conduite de la MRC, la promotion de la diversité et l’identification des préjugés culturels. Ces discussions permettent de préparer les marins à devenir des leaders efficaces, de construire un lieu de travail plus inclusif et de soutenir pleinement les membres qui peuvent être confrontés à des incidents de haine, à des obstacles et à des comportements sexuels inappropriés ou dommageables dans la MRC. L’instruction à chaque niveau est conçue pour qu’un marin passe du statut de subordonné, avec une instruction en tant que témoin, à celui de superviseur, indiquant comment gérer de manière appropriée des incidents avec des commandants en favorisant un environnement inclusif et sûr dans leur unité;
• Le lancement du nouvel ordre de l’Armée canadienne (AC) concernant la conduite haineuse, qui clarifie les termes clés, les attentes du commandant et les mesures que les dirigeants doivent prendre en cas d’incidents, est une initiative complémentaire, mais pas exclusivement liée à l’ACS Plus. La politique a été introduite par une approche à deux volets : un cours en ligne a été combiné à une série de forums de discussion en cascade;
• L’Aviation royale canadienne (ARC) a publié l’Ordre de la Force aérienne 5000-8 Conduite haineuse, reconnaissant que des préjugés sont intégrés dans nos systèmes et nos politiques. L’objectif de l’ARC est de s’assurer que tous les membres de l’équipe de l’ARC, civils et militaires, ont la possibilité de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel dans un environnement diversifié, inclusif et respectueux. À cette fin, l’autorité d’instruction de l’ARC a commencé à élaborer un nouvel objectif de rendement 404 « Établir une culture d’unité positive » qui sera ajouté à la norme de qualification pour tous les cours de perfectionnement professionnel de l’ARC. De plus, l’ARC a rédigé un plan d’action sur l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion qui demande aux unités subordonnées d’employer une optique ACS Plus comme pratique standard et de faire le suivi du nombre de membres qui ont suivi les cours obligatoires d’ACS Plus en ligne; et
• Une formation approfondie a été élaborée pour sensibiliser les responsabilités concernant le programme de FPS et l’égalité des sexes. Tout le personnel déployé suit le cours en ligne ACS Plus. En outre, des cours sur l’équité en matière d’emploi, la prévention de l’exploitation et des abus sexuels, les interventions associées, ainsi que des cours sur la violence sexuelle liée aux conflits sont organisés lorsqu’ils sont applicables au déploiement opérationnel.

Expérimentation

Le Centre de guerre interarmées du Canada a continué à servir de chef de file national et de bureau de coordination pour la série d’expériences interarmées dans l’Arctique et la série Bold Quest, une série dirigée par l’état-major interarmées des États-Unis. La contribution canadienne à Bold Quest a été menée depuis la base des Forces canadiennes (BFC) Cold Lake en Alberta, tout en étant reliée à nos partenaires internationaux par le réseau de la mission Bold Quest. Deux expériences limitées réactives (RLX) ont porté sur une application de planification du renseignement, de la surveillance et de la reconnaissance interarmées (JISR), « Perception totale » de Larus Technologies. La première expérience a été réalisée dans les Laboratoires de combat interarmées pour évaluer l’application sur un réseau expérimental, tandis que la seconde a été menée à distance, en raison des restrictions liées à la COVID-19, afin de déterminer la faisabilité de l’application pour répondre à un scénario JISR rapide.

Planification et coordination des RLX –, une évaluation de SitaWare, l’outil d’image commune de la situation opérationnelle et de connaissance de la situation de Systematic Inc. a été entreprise en vue d’une exécution en 2021. Une équipe du MDN et des FAC a fourni un leadership et des conseils scientifiques pour les expériences RLX.

D’autres activités d’expérimentation liées à la Défense sont décrites dans le présent rapport sous la rubrique Responsabilité essentielle 4 – Concept de force de l’avenir.

Principaux risques ministériels

Il existe de nombreux risques associés à la responsabilité essentielle « Forces prêtes au combat ». Deux des principaux risques organisationnels directement liés aux opérations sont décrits ci-dessous :

Compétences militaires – Il y a un risque que le MDN et les FAC n’aient pas le bon personnel militaire, avec les bonnes compétences, au bon endroit et au bon moment pour soutenir les opérations.

Maintenance du matériel – Il y a un risque que le MDN et les FAC aient de la difficulté à maintenir leurs capacités matérielles au niveau approprié pour appuyer les opérations.

Les risques susmentionnés peuvent nuire à la capacité du Ministère d’atteindre les résultats ministériels pour la responsabilité essentielle « Forces prêtes au combat ».

Étant donné que le Cadre de résultats du ministère de la Défense reflète une chaîne d’exécution allant de la conception des forces armées requises à l’exécution des opérations, en passant par la mise sur pied des forces, les activités visant à atténuer les risques liés à la responsabilité essentielle « Forces prêtes au combat » peuvent également être trouvées dans d’autres responsabilités essentielles qui fournissent des éléments constitutifs permettant d’obtenir les résultats de « Forces prêtes au combat ».

Bon nombre des contrôles de prévention et d’atténuation de ces risques sont définis comme des activités de chaque résultat ministériel ci-dessous.

Résultat ministériel 2.1 – Les Forces armées canadiennes sont prêtes à mener des opérations concomitantes

Les FAC ont mis sur pied et maintenu en puissance des forces navales, terrestres, aériennes, des forces du cyberdomaine, des forces d’opérations spéciales et des capacités interarmées à haut niveau de disponibilité opérationnelle afin de satisfaire aux niveaux de posture et de disponibilité opérationnelle de la force qui sont exigés par le chef d’état-major de la Défense et conformes aux exigences des missions simultanées qui sont énoncées dans la politique PSE. Au cours de l’AF 2020–2021, les FAC ont fait progresser un certain nombre d’initiatives pour améliorer la disponibilité opérationnelle, notamment :

• Opération NANOOK^{Note en fin d'ouvrage 87} : Des exercices ont eu lieu, pour assurer une présence continue dans le Nord et renforcer la surveillance et le contrôle dans la région arctique, bien que leur portée a été réduite pour protéger les collectivités vulnérables isolées du Nord. Pour d’autres renseignements sur l’opération NANOOK, veuillez consulter la section « Opérations » du présent rapport;

• Exercice TRADEWINDS : L’exercice TRADEWINDS 20 vise à améliorer la capacité collective des forces de défense et d’application de la loi à contrer les organisations criminelles transnationales et à mener des opérations d’aide humanitaire et de secours en cas de catastrophe. Cet exercice a été annulé par le United States Southern Command en raison des restrictions de voyage liées à la COVID-19;
• Exercice JOINTEX : En raison des restrictions imposées par la COVID-19, JOINTEX 20 et le Symposium sur les opérations interarmées 21 ont été repensés et reprogrammés pour l’AF 2021-2022, afin d’offrir une série de webinaires virtuels en coordination avec le Collège des Forces canadiennes. L’objectif est d’organiser des événements avancés et de haut niveau qui se concentrent sur la manière dont l’entreprise de la sécurité nationale canadienne doit s’adapter pour relever les défis pandomaines de la sécurité nationale. Plus précisément, les discussions porteront sur la nécessité de développer une approche intégrée de la défense du Nord canadien en intégrant les effets militaires dans un effort national plus large visant à renforcer la dissuasion;
• Exercice RIMPAC : En raison de la COVID-19, le commandant du commandement indopacifique des États-Unis et le commandant de la troisième flotte américaine ont réduit la portée de RIMPAC 20 à des activités spécifiquement navales. Les habituels états-majors multinationaux à terre de la force opérationnelle combinée, du commandement de la composante maritime et du commandement de la composante aérienne, les forces aériennes en visite et la phase portuaire traditionnelle n’ont pas eu lieu. Bien que la portée de l’exercice ait été considérablement modifiée, la marine américaine et tous les partenaires ont déployé des efforts considérables pour préserver la valeur de l’entraînement et de l’engagement;
• Exercise VIGILANT SHIELD 21: En raison des répercussions de la COVID-19, l’exercice a été modifié. La phase de planification de crise s’est concentrée uniquement sur la défense de l’Amérique du Nord et l’exercice de poste de commandement a été annulé. Néanmoins, l’exercice a fourni une autre excellente occasion d’examiner la capacité et l’état de préparation du Commandement des opérations interarmées du Canada à planifier et à commander des opérations militaires dans le cadre des trois commandements avec les partenaires américains (NORAD et NORTHCOM).
• En outre, le Centre de guerre interarmées du Canada a effectué des simulations dans l’Arctique dans le cadre de l’exercice VIGILANT SHIELD 21. Ces jeux de guerre ont été conçus et développés au cours de l’AF 2020–2021, chacun étant personnalisé pour répondre aux énoncés de problèmes clés fournis par l’organisation respective. La conception des jeux de guerre s’est éloignée de la simulation traditionnelle utilisant des cartes en papier et des pions personnalisés pour s’orienter vers des programmes assistés par ordinateur;
• Exercice MAPLE RESOLVE 20 : En tant que principal événement d’entraînement de l’Armée canadienne (AC) de l’année financière, cet exercice valide les éléments de préparation nommés et de contingence en utilisant une simulation réelle dans un exercice de force contre force. Au cours de l’exercice, environ 4 000 soldats testent leurs capacités à s’intégrer aux capacités interarmées, y compris la puissance aérienne et le quartier général de la 1re Division canadienne, et les alliés. Il est réalisé dans le cadre d’une approche pangouvernementale qui inclut des organisations non gouvernementales, tout en opérant dans un environnement de combat réaliste, complexe et difficile. L’exercice, conçu et développé par le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres, offre aux chefs et aux soldats de l’AC, aux autres membres du personnel des FAC et aux alliés une occasion unique de valider leur état de préparation au combat pour soutenir des opérations simultanées. En mars 2020, en raison notamment de l’incertitude qui régnait au début de la pandémie, la tenue d’un événement d’entraînement majeur a été jugée à haut risque et une décision proactive a été prise d’annuler cet événement. Au lieu, les objectifs d’entraînement requis par le personnel de l’AC ont été atteints par d’autres moyens, comme l’utilisation de l’entraînement par simulation assistée par ordinateur, l’entraînement réparti et le report de certaines exigences à des dates ultérieures; et
• Exercice UNIFIED RESOLVE 21 : Le plus grand exercice de simulation assistée par ordinateur de l’AC a permis de valider l’état-major de plusieurs organisations de l’Armée de terre dans un environnement interarmées et interallié, en tant qu’éléments des engagements et de la préparation aux situations d’urgence nommés du Canada. Grâce à l’utilisation de la simulation, un exercice difficile assisté par ordinateur a mis à l’essai la planification et la prise de décision à plusieurs niveaux de la direction de l’AC dans un environnement virtuel contrôlé. En tant qu’exercice durable, l’exercice UNIFIED RESOLVE est reconnu au niveau international et la participation à cet événement est recherchée par les alliés pour sa qualité et sa valeur d’entraînement. L’exercice, conçu et développé par le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres, offre au personnel des FAC et aux alliés l’occasion d’améliorer les compétences collectives et l’interopérabilité dans un éventail de scénarios. Afin de respecter les exigences en matière de sécurité publique, cet exercice a été adapté en 2021, par exemple en augmentant le recours au travail à distance afin de réduire les déplacements et en modifiant le rythme de l’exercice pour limiter davantage le nombre des effectifs de soutien. Grâce à ces mesures, il n’y a eu aucun cas positif de la COVID-19 parmi les participants à l’exercice et aucun cas de transmission à leurs communautés.

Pour s’assurer que le NORAD est prêt à exécuter les missions qui lui sont assignées (alerte aérospatiale et maritime et contrôle aérospatial), le NORAD planifie, exécute et évalue l’entraînement individuel, l’entraînement de groupe et les exercices pour atteindre et valider la préparation à la mission. La série d’exercices AMALGAM (ARROW, DART, DRAGON et INDIGO) est conçue, préparée et exécutée pour fournir un entraînement continu au personnel du NORAD et aux autorités d’évaluation pour les dirigeants du NORAD.

En raison de la COVID-19, la participation des FAC aux exercices interarmées et combinés prévus a été sévèrement réduite comme suit :

• SCHRIEVER WARGAMES 20 : Pour la première fois, les Schriever Wargames ont été dirigés par la United States Space Force. En tant que l’une des huit nations représentées aux Wargames, les FAC ont participé à l’événement d’entraînement spatial de deux jours. Les Wargames explorent les questions spatiales critiques, notamment l’étude de l’utilisation de nouveaux systèmes spatiaux, la découverte de solutions aux défis communs dans le domaine spatial et l’avancement de la doctrine de soutien spatial. Les Wargames de la coalition future, qui se déroulent dans un avenir de cinq à trente ans, visent à examiner les architectures futures et à trouver des interventions aux événements mondiaux. La portée de cet exercice a été considérablement réduite en raison de la COVID-19, mais il reprendra de l’ampleur lors de la prochaine itération;
• AMALGAM DART : Malgré les difficultés liées à la COVID-19, NORAD a continué à mettre à l’essai les réponses, les systèmes et les équipements. L’exercice AMALGAM DART est un exercice de défense aérienne d’une semaine auquel participent divers aéronefs de l’Aviation royale canadienne (ARC) et de l’United States Air Force opérant à partir de sites nordiques, notamment Whitehorse (Yukon), Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), Iqaluit (Nunavut), Goose Bay (Terre-Neuve-et-Labrador) et Thulé (Groenland);
• GLOBAL LIGHTNING 20 : Cet exercice dirigé par la United States Space Force est conçu avec les partenaires du Groupe des cinq et comprend des points de contact internationaux au niveau des directeurs généraux. Au cours de cette session, le Directeur général - Espace et la United States Space Force ont également effectué des entraînements dans le spectre électromagnétique avec la 22e Escadre à North Bay, en Ontario;
• VIPÈRE THRACE 20 : Ce déploiement récurrent d’entraînement au vol a été mené entre la United States Air Force et les Forces aériennes bulgares, et vise à développer et à maintenir l’interopérabilité avec les forces partenaires bulgares. Les avions CF-18 Hornet ont participé à cet entraînement alors qu’ils étaient déployés en appui à l’opération REASSURANCE; et
• COALITION VIRTUAL FLAG : Cet exercice annuel de coalition, parrainé par le quartier général la United States Air Force et exécuté par le 705th Combat Training Squadron, est conçu pour assurer l’entraînement opérationnel et tactique des combattants dans un environnement synthétique de théâtre, d’opérations de combat majeures, contesté, dégradé et limité sur le plan opérationnel. Il a été réalisé à partir de six sites canadiens et d’un petit contingent déployé aux États-Unis.

Les FAC n’ont pas participé aux exercices interarmées et combinés prévus suivants en raison de la pandémie de la COVID-19 et des restrictions de voyage internationales :

• NORTHERN VIKING 20 : Un exercice bilatéral entre l’Islande et les États-Unis, ainsi que 11 pays partenaires et alliés, qui vise à accroître l’état de préparation des forces en présence et leur interopérabilité. L’exercice était prévu pour avril 2020;
• JOINT WARRIOR 20 (NATO) : Un exercice multinational dirigé par le Royaume-Uni dans l’océan Atlantique pour aborder le spectre complet des domaines de mission de guerre maritime et interarmées. Les scénarios de l’exercice étaient axés sur la sécurité maritime et comprenaient des attaques de petits bateaux, des opérations d’arraisonnement, des tactiques de défense aérienne et de lutte anti-sous-marine;
• RED FLAG ALASKA : RED FLAG-Alaska, une série d’exercices d’entraînement sur le terrain dirigés par le commandant des forces aériennes du Pacifique pour les forces des États-Unis et certains alliés, fournit un entraînement interarmées offensif contre le potentiel aérien, d’interdiction, d’appui aérien rapproché et d’emploi de grandes forces dans un environnement de combat simulé; et
• GLOBAL THUNDER : Cet exercice annuel de commandement et de contrôle est conçu pour entraîner les forces du United States Strategic Command et évaluer l’état de préparation des opérations interarmées. La mission du United States Strategic Command et des alliés participants est de dissuader, de détecter et de prévenir toute attaque stratégique contre les États-Unis et leurs alliés. Les FAC n’ont pas participé en raison de la pandémie de la COVID-19 et des restrictions de voyages internationaux.

Le MDN a créé un laboratoire de fusion des opérations interarmées dans le Centre de guerre interarmées du Canada en août 2020. Le laboratoire de fusion des opérations interarmées a pour objectif de concevoir, de mettre à l’essai et d’expérimenter des technologies nouvelles et émergentes et des approches de curation de données afin d’accroître les capacités de commandement, de contrôle, de communication, d’informatique, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (C4ISR). Le laboratoire assurera l’interopérabilité des réseaux C4ISR avec les alliés, en travaillant étroitement avec leurs projets C4ISR pour garantir la compatibilité des données et l’interopérabilité des réseaux.

Le Système d’alerte du Nord est essentiel à la défense aérospatiale du Canada et des États-Unis; à ce titre, l’entretien de son infrastructure est crucial. Les 50 sites du Système d’alerte du Nord canadien ont été surveillés à distance à la 22e Escadre North Bay, en Ontario. La maintenance préventive et corrective était cependant effectuée sur place. Grâce à leur connaissance approfondie et à leur compétence en matière de travail dans l’Arctique, plusieurs entreprises appartenant à des Inuits ont soutenu les efforts de maintenance du Système d’alerte du Nord.

Le Ministère a continué d’évaluer les possibilités de défense continentale en vue d’une collaboration plus étroite avec le Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC) et le NORAD, afin d’améliorer l’état de préparation et de modifier les processus et les modèles d’emploi pour les adapter à l’évolution de l’environnement des menaces. À cette fin, les FAC ont surveillé et évalué en permanence les cybermenaces qui pèsent sur les systèmes de TI du MDN et des FAC afin d’aborder les préoccupations et d’informer les principaux dirigeants des cyberévénements à fort impact.

Le Ministère a continué à travailler en collaboration avec Services partagés Canada et le Centre canadien pour la cybersécurité afin de maintenir la cybersupériorité dans toutes les opérations, notamment par des discussions en cours sur les espaces de travail partagés et les échanges pour améliorer la collaboration.

Le Ministère s’est activement engagé dans l’entraînement mené par ses partenaires, notamment avec l’autorité nationale en matière de cybersécurité, le Centre de la sécurité des télécommunications. De plus, des militaires à temps partiel et à temps plein du MDN ont participé à de nombreux cyber-exercices alliés afin d’améliorer les compétences techniques et d’établir et de maintenir des relations solides avec les alliés. Le MDN et les FAC ont participé activement avec le Centre de la sécurité des télécommunications à plusieurs activités de cyberentraînement des FAC dans le but de se préparer à défendre le Canada, le continent et les intérêts internationaux contre les cybermenaces.

L’infrastructure informatique du MDN et des FAC est une condition essentielle pour assurer une instruction efficace et efficiente des cyberopérateurs et pour soutenir les exercices de  cyberentraînement. L’environnement de collaboration de test de sécurité/capacité intérimaire de cyberentraînement est actuellement utilisé comme solution provisoire pour l’environnement de cyberentraînement immersif des FAC.

• Cyber Flag 20 : Cet exercice s’est déroulé sous la forme d’un cyberentraînement virtuel mené en juin 2020 dans divers endroits de la région de la capitale nationale et de l’est du Canada. Les objectifs d’entraînement du MDN et des FAC étaient les suivants :
  • Mener des cyberopérations défensives avec des cyberopérateurs et des cyberréservistes; et
  • Employer des cybertalents de tous les niveaux et de toutes les expertises afin de garantir une instruction croisée par des experts résidents pour les nouveaux venus dans les cyberopérations.
• Cyber Coalition 20 : Cet exercice a pour but d’améliorer la coopération entre les membres de l’OTAN, les pays alliés et les partenaires afin de renforcer la capacité de l’Alliance à dissuader les menaces dans le cyberespace et au moyen de celui-ci, à contrer ces menaces à s’en défendre. La coordination comprend l’exercice de la collaboration et des opérations dans le cyberespace à l’appui des missions essentielles de l’OTAN et l’apport d’une contribution à la transformation de l’OTAN. Cyber Coalition 20 s’est déroulée virtuellement, en respectant toutes les mesures de protection contre la COVID-19 du MDN et des FAC.
• Projet multinational intégré de cyberfusion 2019-2020 : L’objectif de ce projet était de remédier au manque de partage d’informations sur les cybermenaces au sein d’une force multinationale. Des alliés et des partenaires des États-Unis, de la Pologne, du Royaume-Uni, de la Suisse, de la Finlande et de l’Union européenne ont participé au projet.

Les essais et la mise en service du système C2 interopérable des Opérations spatiales canadiennes ont été retardés en raison de problèmes de ressources ainsi que de l’impact de la COVID-19.

• Faire progresser l’intégration de nos capacités spatiales. À mesure que les satellites de la mission de la Constellation RADARSAT^{Note en fin d'ouvrage 88}deviennent opérationnels, les FAC seront en mesure de partager et d’exploiter l’imagerie des satellites, ainsi que les capacités d’identification des navires, avec d’autres ministères et alliés du Canada. La sécurité des réseaux de la mission de la Constellation RADARSAT est d’une importance capitale et est continuellement améliorée par l’intégration des dernières mesures de protection. Les FAC s’efforcent d’automatiser les processus permettant de mettre en évidence les changements et les différences entre les images satellites afin de réduire la charge de travail des analystes humains.

L’AC est une force intégrée, professionnelle et centrée sur le soldat, composée de membres de la Force régulière, de la Première réserve, des Rangers canadiens et de civils. Tout au long de l’AF 2020-2021, l’AC a généré des forces terrestres polyvalentes et efficaces au combat en vue de leur déploiement dans de multiples opérations simultanées pour atteindre les objectifs de défense du Canada. 

• Le plan de gestion de l’état de préparation de l’AC a été adapté au cours de l’AF 2020-2021 afin d’être en mesure de mener simultanément des opérations de déploiement, tout en maintenant des forces terrestres désignées prêtes à répondre aux exigences de l’OTAN, en maintenant notre engagement à répondre aux exigences nationales. Les directives d’isolement de l’AC, la politique/posture stricte de travail à distance et les rapports à tous les niveaux ont permis une préparation continue.
• Afin de s’assurer qu’elle demeure prête à répondre aux demandes d’assistance nationales approuvées par le gouvernement fédéral pour aider les gouvernements provinciaux et municipaux, l’AC a également formé et préparé des unités d’intervention immédiate et des groupes-compagnies d’intervention dans l’Arctique qui se trouvent à des endroits stratégiques partout au Canada.
• Au cours de l’AF 2020-2021, l’AC a formé un groupe de brigade (environ 5 000 personnes) afin d’être prêt à répondre aux besoins de contingence de l’OTAN.

• L’instruction collective et individuelle a été adaptée pour respecter toutes les mesures de santé publique visant à prévenir la propagation de la COVID-19. Un exemple en est l’instruction réussie d’un groupe de bataillons d’infanterie légère (600 soldats) aux côtés d’une brigade américaine aux États-Unis.
• Après une pause au printemps 2020, un redémarrage contrôlé et délibéré de l’instruction individuelle a été entrepris. La pause dans le recrutement des FAC a permis aux établissements d’instruction de l’AC de former les soldats qui étaient en attente pendant la pause et de reprendre ensuite l’instruction. L’instruction a été classée par ordre de priorité afin de garantir le respect des exigences en matière de mise sur pied de forces et d’affectation des ressources. Un arriéré important de personnel non instruit, en particulier des membres de la Première réserve, existe toujours, car la capacité d’instruction a été réduite pour respecter les mesures de santé publique. Les mesures de santé publique étant souvent différentes d’une province à l’autre, voire au sein d’une même province, des approches différentes ont dû être adoptées dans les divers centres d’instruction de l’AC.
• Grâce à la Stratégie de modernisation de l’AC, l’AC évoluera pour se préparer à faire face aux menaces et aux défis actuels et futurs, conformément à la politique de défense du Canada. La publication au début de 2021 de la stratégie, un document à horizon de cinq ans, a lancé un processus de planification délibéré visant à accroître les résultats opérationnels. Par exemple, une intégration plus étroite de la Réserve primaire avec la Force régulière contribuera à une capacité supplémentaire. La stratégie de modernisation a également fourni des orientations sur la manière dont l’AC adoptera la numérisation. Dans le cadre de cette stratégie, l’AF 2020–2021 a vu la création d’un centre de soutien analytique et la suite de l’alignement des politiques en matière de données sur la stratégie ministérielle.
• Force 2025 est l’initiative de l’AC visant à examiner toutes les composantes de l’AC et à chercher à optimiser et à moderniser ses structures pour répondre aux exigences opérationnelles actuelles et projetées ainsi qu’à soutenir les initiatives de la PSE. L’un des objectifs de la Force 2025 est de poursuivre l’intégration de la Première réserve, des Rangers canadiens, des civils et de la Force régulière en une seule équipe intégrée. Une intégration accrue améliore les relations de commandement et de contrôle et les possibilités d’instruction, et clarifie les tâches assignées et les points d’intégration, ce qui garantit que l’AC est prête à exécuter les tâches assignées et à soutenir les opérations simultanées. Cet objectif sera atteint, en partie, grâce à des efforts visant à : affiner les initiatives d’attraction, de recrutement et de maintien en poste; mettre en œuvre des politiques qui permettent la capacité opérationnelle du personnel de la Force de réserve tout en veillant à ce que l’administration soit rationalisée; et continuer à développer et à intégrer les tâches de mission de la Réserve pour renforcer la capacité et la profondeur. Au cours de l’AF 2020–2021, le projet Force 2025 comprenait une analyse de la structure de forces existante et une consultation avec un large éventail de parties prenantes.
• Pour soutenir davantage l’état de préparation de l’AC et les objectifs de la politique de défense, l’AC affine sa capacité de mettre sur pied une puissance terrestre en améliorant la coopération et l’interopérabilité avec les pays alliées. En raison des restrictions sur les voyages, au cours de l’AF 2020-2021, l’AC a tiré parti de la technologie pour participer aux événements suivants :
  • Programme des armées des États-Unis, de Grande-Bretagne, du Canada, d’Australie et de Nouvelle-Zélande (ABCANZ) : cette conférence s’est tenue virtuellement en 2020. L’AC reconnaît ce programme comme le principal effort de développement de l’interopérabilité, visant à intégrer les diverses capacités de commandement et de contrôle des pays partenaires;
  • Conférence des chefs des armées de l’Indo-Pacifique : cette conférence militaire multinationale biennale s’est tenue virtuellement en 2020, offrant un forum aux chefs d’armée régionaux du théâtre Indo-Asie-Pacifique pour échanger des points de vue, établir et améliorer les relations, et favoriser la coopération en matière de sécurité;
  • Symposium de l’Association des forces terrestres de la United States Army dans le Pacifique : Cette conférence a été annulée en 2020. Il s’agit d’un symposium annuel conçu pour mettre en lumière le rôle des forces terrestres dans le théâtre Indo-Asie-Pacifique, et pour renforcer le dialogue et la coopération en matière de sécurité entre les hauts responsables militaires de la région Indo-Asie-Pacifique et les principaux partenaires en matière de sécurité;
  • Conférence des commandants des armées des Amériques : cette conférence militaire multinationale bisannuelle s’est tenue virtuellement en 2020. Elle constitue un forum pour les chefs d’armée régionaux et favorise le dialogue et la coopération en matière de sécurité entre les commandants supérieurs des armées latino-américaines et les principaux partenaires régionaux en matière de sécurité ayant des intérêts directs dans la région; et
  • Des entretiens d’état-major dirigés par le commandant adjoint de l’AC et ses homologues de la United States Army, de l’armée britannique, de l’armée australienne, de l’armée néo-zélandaise et de l’armée chilienne ont eu lieu virtuellement. Ces entretiens ont permis de faciliter le dialogue, de coordonner les efforts collectifs, de partager les meilleures pratiques et de cultiver des opportunités d’entraînement bilatérales/multilatérales d’une importance capitale.
• Les contributions de l’AC aux capacités interarmées – la Force opérationnelle interarmées pour contrer les menaces d’explosion, les fonctions de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire interarmées et d’entraînement au ciblage interarmées – ont été affectées par la pandémie mondiale. Exploitant des compétences extrêmement techniques qui nécessitent un engagement fréquent avec des partenaires mondiaux, près de la moitié des événements d’entraînement pour ces capacités ont été annulés en raison de la COVID-19. En particulier, l’exercice PRECISE RESPONSE 21, un exercice d’entraînement à l’utilisation d’agents toxiques réels et à l’interopérabilité mené au nom de l’OTAN avec RDDC à la Base des Forces canadiennes de Suffield (Alberta), ainsi que trois cours sur le ciblage interarmées et deux cours sur l’estimation des dommages collatéraux ont été annulés. Au cours de l’AF 2020–2021, les efforts se sont concentrés sur :
  • Le renouvellement de l’équipement et des normes d’instruction afin de maximiser l’efficacité de l’entraînement; et
  • L’élaboration d’un plan pluriannuel visant à accroître l’entraînement au cours des deux prochaines années financières afin d’atténuer les effets de la pandémie.

Le Canada a pris livraison du NCSM Harry DeWolf en juillet 2020. La Marine royale canadienne a pris en charge la garde du navire pendant que les dernières étapes de l’installation des systèmes progressaient au cours des dix premières semaines où le navire était amarré à l’arsenal CSM. Le navire a navigué sous le commandement de la MRC pour la première fois en octobre 2020, exécutant un programme complet de tests et d’essais, développant la compétence de l’équipage dans l’exploitation du premier navire de la classe et exécutant la tâche principale de fournir une connaissance de la situation maritime dans les eaux canadiennes.

• En février 2021, le NCSM Harry DeWolf a été déployé dans l’Arctique canadien pour effectuer un essai de brise-glace dans la glace de mer de première année d’une épaisseur d’un mètre,dans un essai visant à confirmer la capacité du navire et à valider la conception de la classe. Ce déploiement a permis à un navire de la MRC de naviguer dans les eaux canadiennes les plus lointaines au nord pendant les mois d’hiver pour la première fois depuis plus de cinquante ans.
• Tout au long de l’année financière, des préparatifs techniques et procéduraux ont également été effectués afin de s’assurer que le NCSM Harry DeWolf est prêt à interagir avec l’hélicoptère CH-148 Cyclone à compter du printemps 2021.
• La MRC a également poursuivi ses préparatifs en vue d’accueillir le deuxième navire de la classe, le futur NCSM Margaret Brooke. Ces préparatifs comprenaient l’affectation et l’instruction du personnel d’équipage du navire ainsi que le transfert de connaissances au personnel de maintenance à terre afin de continuer à développer un cadre d’experts techniques pour maintenir les navires de la classe à un niveau de performance optimal durant les années à venir.

L’unité d’entraînement opérationnel (le 418e escadron), au Centre d’instruction en recherche et sauvetage, a commencé ses activités, en effectuant les différentes étapes de l’entraînement initial pour le personnel navigant et le personnel de maintenance. Les dispositifs de simulation et d’entraînement associés, tels que le simulateur de vol complet, le simulateur de mission et le simulateur de maintenance, ont été acceptés et mis en service. En outre, cinq avions de recherche et de sauvetage CC-295 ont été acceptés, l’un d’entre eux a été livré et utilisé dans le cadre des activités de qualification.

La pandémie de la COVID-19 a considérablement modifié l’environnement de travail de l’Aviation royale canadienne (ARC) et a affecté la façon dont de nombreuses personnes interagissent et travaillent ensemble. Alors que l’ARC s’ajustait et se réajustait ─ en veillant à ce que les engagements en matière de défense continuent d’être respectés en toute sécurité ─ elle a poursuivi ses initiatives d’innovation tout en restant axée sur le bien-être général de tous les aviateurs. L’opération TALENT, qui vise à mettre en œuvre un ensemble complet de mesures portant sur l’intégration, l’instruction, l’absorption et l’emploi – y compris la qualité de vie et la qualité de service – du personnel de l’ARC, est restée une priorité absolue au cours de l’AF 2020–2021 et le succès a été constant. L’ARC a notamment créé deux nouvelles professions : officier des opérations aériennes et technicien de soutien des opérations aériennes de la Réserve de l’ARC, dont le nombre n’a cessé de croître partout au Canada.

Le commandant de l’ARC a officiellement créé l’organisation du Directeur – Environnement et durabilité opérationnelle au cours de l’AF 2020–2021 afin de développer ses programmes environnementaux, qui ont connu du succès précédemment, pour y inclure une perspective politique plus large, en abordant les questions de durabilité et de changement climatique associées aux activités opérationnelles de l’ARC et aux intérêts gouvernementaux plus larges.

• L’ARC a également mis sur pied un groupe de travail sur les carburants d’aviation en 2020 afin d’élaborer la stratégie sur les carburants d’aviation et de superviser son exécution dans les années à venir.
• En ce qui concerne l’adaptation au changement climatique, l’ARC a commencé à travailler sur un examen progressif des impacts opérationnels du changement climatique.

Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada est demeuré à un niveau de disponibilité opérationnelle très élevé afin de perturber les menaces, d’y répondre ou de réagir à des situations de crise émergentes visant les Canadiens et les intérêts canadiens.

De plus, le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada a contribué à la capacité des FAC à anticiper les menaces en mettant sur pied des forces conçues pour mener des activités discrètes de collecte de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez les sites Web qui suivent :

• Renseignez-vous sur les divers exercices militaires^{Note en fin d'ouvrage 89} au cours desquels les FAC s’entraînent et se préparent à exécuter de futures opérations au Canada et à l’étranger.
• Marine royale canadienne^{Note en fin d'ouvrage 90}
• Armée canadienne^{Note en fin d'ouvrage 91}
• Aviation royale canadienne^{Note en fin d'ouvrage 92}
• Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada^{Note en fin d'ouvrage 93}
• Commandement des opérations interarmées du Canada^{Note en fin d'ouvrage 94}
• Commandement du renseignement des Forces canadiennes^{Note en fin d'ouvrage 95}
• NORAD^{Note en fin d'ouvrage 96}

Résultats atteints

Résultats ministériels	Indicateurs de rendement	Cible	Date d’atteinte de la cible	Résultats réels 2018–2019	Résultats réels 2019–2020	Résultats réels 2020–2021
2.1 Les Forces armées canadiennes sont prêtes à mener des opérations concomitantes	% des opérations pouvant être menées simultanément	100 %	31 mars 2025	100 %	100 %	100 %
	% des éléments de force qui sont prêts à exécuter les opérations conformément aux objectifs établis	100 %	31 mars 2025	79 %	80,34 %	71,7 %Remarque *

Résultat ministériel 2.2 – L’équipement militaire est prêt pour l’entraînement et les opérations

Bien que l’équipement soit mis à disposition pour répondre aux besoins d’entraînement et d’opérations des FAC au moyen du Programme d’approvisionnement national, la disponibilité de l’équipement est assurée par les FAC qui effectuent des réparations mineures dans leurs unités lorsqu’elles utilisent l’équipement disponible pour mettre sur pied des Forces prêtes au combat. De plus amples renseignements sur le Programme d’approvisionnement national se trouvent dans le présent rapport sous la rubrique Responsabilité essentielle 5 – Acquisition de capacités.

En raison des répercussions persistantes de la COVID-19, qui ont forcé la priorisation délibérée des ressources de maintenance pendant toute l’AF 2020–2021, des progrès limités ont pu être réalisés vers l’objectif de l’AC d’un taux de disponibilité de 80 % d’ici 2023. Cet objectif continue d’être évalué au regard des exigences opérationnelles grâce à l’adoption de leçons retenues d’ordre général et spécifique à la pandémie.

L’AF 2020–2021 a vu une baisse globale du taux de disponibilité des flottes aérospatiales, principalement due à la baisse du taux de disponibilité des flottes de Tutor et de Hornet. La flotte de Tutor a connu une pause opérationnelle de 3 mois à la suite à un écrasement à Kamloops, en Colombie-Britannique, en juillet 2020. Pendant cette pause, la majorité de la flotte de Tutor a dû rester à Kamloops, physiquement éloignée de sa base d’opérations principale (BOP). Le peu de personnel de maintenance qui accompagne les Snowbirds n’offre pas la capacité de maintenance approfondie que l’on trouve sur une BOP, en particulier pour les inspections cycliques approfondies nécessaires selon le calendrier; les avions Tutor n’ont pas été autorisés à retourner à leur BOP avant que chaque avion ait passé les inspections obligatoires et ait été déclaré apte à voler. Par conséquent, le taux de disponibilité du Tutor a été très faible entre le 10 juillet et le 25 septembre 2020. En revanche, le déclin du taux de disponibilité de la flotte de Hornet était en grande partie attribuable à l’incidence des restrictions sur le milieu de travail liées à la COVID-19 sur les équipes de maintenance. Ce problème s’est particulièrement posé à la 3e Escadre Bagotville, où les règlements provinciaux en matière de santé limitaient considérablement le nombre de techniciens autorisés simultanément dans le lieu de travail.

Il est à noter que l’état de disponibilité n’est qu’un des nombreux facteurs (c.-à-d. les conditions météorologiques, les changements de tâches et le personnel) qui influent sur l’évaluation de l’état de préparation des forces de l’ARC. Au cours de l’AF 2020–2021, malgré la baisse du taux de disponibilité, les forces de l’ARC sont demeurées très souples et capables d’atteindre les résultats nécessaires en matière d’état de disponibilité opérationnelle afin d’exécuter les exigences des missions et les activités de mise sur pied des forces.

Résultats atteints

Résultats ministériels	Indicateurs de rendement	Cible	Date d’atteinte de la cible	Résultats réels 2018–2019	Résultats réels 2019–2020	Résultats réels 2020–2021
2.2 L’équipement militaire est prêt pour l’entraînement et les opérations	% des flottes maritimes principales qui sont en bon état de service pour répondre aux besoins de l’entraînement et aux critères de la disponibilité opérationnelle	Au moins 90 %	31 mars 2021	91,4 %	98,2 %	94,1 %
	% des parcs de véhicules terrestres qui sont en bon état de service pour répondre aux besoins de l’entraînement et de la disponibilité opérationnelle	Au moins 70 %note *	31 mars 2021	72 %	65,4 %	62,7 %note **
	% des flottes aériennes qui sont en bon état de service pour répondre aux besoins de l’entraînement et aux critères de la disponibilité opérationnelle	Au moins 85 %*	31 mars 2021	79,1 %	60,8 %	55 %note ***

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Budget principal des dépenses 2020–2021	Dépenses prévues 2020–2021	Autorisations totales pouvant être utilisées 2020–2021	Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2020–2021	Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) 2020–2021
9 716 036 927	9 760 714 328	11 722 566 619	11 719 160 120	1 958 445 792

Human resources (full-time equivalents)

Nombre d’équivalents temps plein prévus 2020–2021	Nombre d’équivalents temps plein réels 2020–2021	Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) 2020–2021
46 489	45 431	(1 058)

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes du ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes, y compris l’explication des écarts importants, sont accessibles dans l’InfoBase du GC^{Note en fin d'ouvrage 99}.