Mont Sorrel

Première Guerre mondiale

Attacking under smoke. Battle of Mount Sorrel.

Attaque sous la fumée. Bataille du mont Sorrel. Juin 1916.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 000112; (No MIKAN 3520923)

Date

2-13 juin 1916

Paramètres géographiques

Cote 60 — Kruistraathoek — Kruisstraat — Halles aux draps — route de Menin — chemin de fer d’Ypres à Roulers

Contexte

Honneur de bataille qui est officiellement appelé « Bataille du mont Sorrel » et qui fait lui-même partie des « Opérations locales, 1916 ».Note de bas de page 1

Description

L’honneur « Mont Sorrel » a été attribué pour souligner la défense couronnée de succès contre une attaque allemande sur le terrain surélevé à l’est d’Ypres et la contre-attaque qui a permis de reprendre toutes les positions.

La 3e Division canadienne, nouvellement formée (major-général M.S. Mercer) est placée sur la ligne avec quatre bataillons en position avant. Tôt le 2 juin, Mercer va de l’avant avec le commandant de la 8e Brigade (brigadier-général V.A.S. Williams) pour inspecter les forces avancées de la brigade. Les deux officiers supérieurs se trouvent dans les tranchées du 4th Canadian Mounted Rifles lorsqu’à 6 h, les Allemands déclenchent un énorme barrage contre les positions canadiennes dans le secteur des cotes 60 et 62, à l’est d’Ypres. C’est dans le secteur situé entre la 8e et la 7e Brigade (brigadier-général A.C. Macdonell) que l’attaque allemande est la plus violente, anéantissant presque le 4th Canadian Mounted Rifles. Sous un bombardement intense et face à des assauts d’infanterie bien planifiés, les unités canadiennes défendent leurs positions avec acharnement dans tous les secteurs du front. Des renforts sont envoyés tout au long de la journée et aident à arrêter l’avance allemande. Le lieutenant-général Byng, commandant du Corps canadien, ordonne une contre-attaque dans la nuit du 2 au 3 juin. Retardée jusqu’au matin, l’attaque permet effectivement de combler un écart dans la ligne canadienne, mais n’atteint pas son objectif parce que les unités d’attaque manquent de coordination. Les Allemands détiennent maintenant une position dominante qui donne sur les lignes canadiennes. Ils consolident leurs gains en se retranchant et en installant des mitrailleuses et des barbelés pour défendre leurs nouvelles positions. Tandis que le Corps canadien planifie une contre-attaque, les Allemands frappent près de Hooge en faisant détoner deux grosses mines, mais la 6e Brigade, qui détient ce secteur continue de résister malgré de lourdes pertes. Menée principalement par la 1re Division canadienne (major-général A.W. Currie), la contre-attaque met beaucoup l’accent sur l’utilisation de l’artillerie. Un grand nombre de canons provenant d’autres formations britanniques sont mis à la disposition du Corps canadien. On utilise l’artillerie pour empêcher le regroupement des forces ennemies sur des lignes de front et de soutien et pour détruire les batteries allemandes. Quatre gros barrages foncent sur les Allemands dans le but de les leurrer en ce qui concerne le début de l’assaut. L’attaque canadienne est lancée à 1 h 30 du matin le 13 juin. Couverts par un lourd barrage d’artillerie, camouflés par un écran de fumée et avançant sous une forte pluie, les Canadiens parviennent à créer un effet de surprise. En une heure à peu près, tout le terrain perdu depuis le 2 juin est repris. Les Allemands tentent bien de mener deux contre-attaques le matin du 14, mais celles-ci sont étouffées par des tirs d’artillerie. La ligne est rétablie presque exactement où elle était avant l’attaque du 2 juin 1916; le Corps canadien a toutefois subi approximativement 8 000 pertes.

Major-général M.S. Mercer. 1914-1919.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3357209)

Le major-général sir Archibald Cameron Macdonell a été officier général commandant de la 1re Division canadienne à partir de juin 1917. Date et lieu inconnus.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3218799)

Brigadier-général Victor A.S. Williams. Date inconnue.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/ PA 042157 (No MIKAN 3222332)

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Unités dissoutes

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