Projet de loi sur les préjudices en ligne

L’Internet est un outil exceptionnel qui permet aux personnes de tous âges d’apprendre, de jouer et de communiquer avec leur famille, leurs amis et d’autres personnes qui partagent leurs intérêts. Cependant, tout comme le monde extérieur, le monde numérique présente des dangers. Les médias sociaux peuvent être utilisés pour exploiter sexuellement les enfants et les inciter à se porter préjudice, inciter à la violence, mettre les gens en danger et fomenter la haine. Le contenu préjudiciable en ligne a des répercussions dans le monde réel qui ont des conséquences tragiques, voire fatales.

Le projet de loi C-63 est mort au feuilleton lors de la prorogation du Parlement en janvier 2025. L'engagement du gouvernement à lutter contre les préjudices en ligne demeure.

Le projet de loi C-63 est mort au feuilleton lors de la dissolution du Parlement en janvier 2025. L'engagement du gouvernement à lutter contre les préjudices en ligne demeure.

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Au sujet du projet de loi sur les préjudices en ligne

Le 26 février 2024, le gouvernement du Canada a présenté le projet de loi C-63 sur les préjudices en ligne. Cette loi aurait établi des règles de base destinées à assurer la sécurité des Canadiens et Canadiennes et à tenir les plateformes en ligne responsables du contenu qu’elles hébergent. Le projet de loi C-63 aurait rehaussé la protection en ligne des enfants et de tous les Canadiens et Canadiennes contre le contenu haineux. Le projet de loi préconisait une nouvelle vision qui aurait permis d’interagir en ligne de façon plus sécuritaire et plus inclusive.

Le projet de loi sur les préjudices en ligne aurait visé spécifiquement sept types de contenu préjudiciable :

En vertu de la Loi, les services de médias sociaux auraient été soumis à trois obligations :

Ces obligations se seraient appliquées aux services de médias sociaux, y compris les services de diffusion en direct et les services de contenu pour adultes téléchargé par les utilisatrices et utilisateurs. La Loi aurait exigé que les services de médias sociaux réduisent activement l’exposition au contenu préjudiciable; fournissent des moyens clairs et accessibles de signaler de tels contenus et de bloquer des utilisatrices et utilisateurs; mettent en place des protections spéciales pour les enfants; prennent des mesures pour lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants et la publication non consensuelle de contenu intime, y compris les hypertrucages de nature sexuelle, et publient des rapports sur la transparence.

Le projet de loi proposait également des modifications au Code criminel, à la Loi canadienne sur les droits de la personne et à la Loi concernant la déclaration obligatoire de la pornographie juvénile sur Internet par les personnes qui fournissent des services Internet.

Les modifications apportées au Code criminel et à la Loi canadienne sur les droits de la personne auraient permis de mieux lutter contre les discours et les crimes haineux, d’offrir de meilleurs recours aux victimes et de tenir les individus responsables de la haine qu’ils propagent. Les modifications apportées à la Loi concernant la déclaration obligatoire de la pornographie juvénile sur Internet par les personnes qui fournissent des services Internet auraient contribué aux enquêtes sur les crimes graves de pornographie juvénile.

La Loi aurait établi une commission de la sécurité numérique du Canada et un ombudsman canadien de la sécurité numérique qui auraient bénéficié du soutien administratif d’un bureau canadien de la sécurité numérique. La Commission aurait supervisé et mis en œuvre le nouveau cadre réglementaire, tandis que l’ombudsman aurait donné des conseils et défendu les utilisatrices et utilisateurs ainsi que les victimes.

Ce projet de loi aurait été une étape essentielle pour garantir la sécurité et le bien-être des Canadiennes et Canadiens sur les plateformes de médias sociaux.

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