Guide sur la Chlamydia et LGV : Dépistage et test diagnostiques
Dépistage et test diagnostiques des infections à Chlamydia trachomatis (comprenant la lymphogranulomatose vénérienne (LGV)).
Sur cette page
- Dépistage
- Types de dépistage
- Mise en œuvre du dépistage
- C. trachomatis
- LGV
- Autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
- Tests diagnostiques
- Références
Dépistage
Dans le cadre des Guides sur les ITSS de la santé de l'Agence de la santé publique du Canada à l'intention des professionnels, le dépistage est défini comme un processus visant à détecter une affection chez une personne asymptomatique. Pour plus d'information sur les différents types de méthodes de dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et sur les façons de les mettre en œuvre, consultez les tableaux suivants :
Méthodes de dépistage | Description |
---|---|
Dépistage universel | Dépistage chez toutes les personnes sexuellement actives ayant un nouveau partenaire ou plusieurs partenaires, et/ou à la demande de la personne. |
Dépistage ciblé/basé sur le risque/sélectif | Dépistage basé sur une caractéristique associée à un risque accru de la condition à détecterNote de bas de page 1. |
Mise en œuvre | Description |
---|---|
Dépistage d'acceptation ou « opt-in » | Offrir le dépistage à ceux qui l'acceptent. |
Dépistage d'exclusion ou « opt-out » | Le dépistage est effectué automatiquement, sauf si le patient le refuse. |
Dépistage opportuniste | Proposer un dépistage lorsqu'une personne accède à des services de santé et n'a pas subi de test récent de ITSS. |
C. trachomatis
En raison de la nature asymptomatique de la chlamydia, de nombreuses personnes infectées par C. trachomatis peuvent être inconscientes de leur état. Par conséquent, les infections non diagnostiquées et non traitées peuvent entraîner des complications graves, telles que l'atteinte inflammatoire pelvienne et l'épididymite, et contribuer à la propagation de l'infectionNote de bas de page 2 Note de bas de page 3 Note de bas de page 4. Le dépistage de la chlamydia est essentiel pour détecter et traiter les infections asymptomatiques et prévenir la transmission.
L'utilisation de méthodes de prélèvement non invasives (c'est-à-dire des échantillons d'urine ou auto-prélèvement vaginal) peut accroître l'acceptation du dépistage pour des infections à C. trachomatis. Selon le type d'activité sexuelle, il pourrait être nécessaire d'effectuer des prélèvements de plusieurs sites anatomiques.
Adultes et adolescents âgés de moins de 30 ans
Offrez un dépistage annuel universel à toutes les personnes sexuellement actives âgées de moins de 30Note de bas de page 5.
Considérez les options suivantes pour accroître la participation au dépistage :
- Le dépistage opportuniste
- Accroître l'accessibilité et normaliser le dépistage grâce à des stratégies telles que le dépistage de proximité et le dépistage avec option « opt-out »
- Faciliter la collecte d'échantillons grâce à des stratégies telles que les prélèvements non invasifs, y compris l'auto-prélèvement
Adultes et adolescents ayant des partenaires multiples ou un nouveau partenaire
Pour les personnes ayant des partenaires sexuels multiples ou un nouveau partenaire depuis le dernier test, proposez un dépistage tous les trois à six moisNote de bas de page 5.
Groupes et communautés à forte prévalence
Considérez la mise en œuvre du dépistage de la chlamydia par une approche opt-out aussi fréquemment que tous les 3 mois dans les populations ou les communautés où la prévalence de la chlamydia (et d'autres ITSS) est élevée, comme par exemple :
- Les gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes
- Les personnes vivant avec le VIH
- Les personnes qui sont ou ont été incarcérées
- Les personnes qui consomment des substances et/ou qui ont recours aux services de toxicomanie
- Certaines communautés autochtonesNote de bas de page 5
Envisagez d'aligner le dépistage avec d'autres services de santé (c'est-à-dire le dépistage opportuniste) tels que les services de prise en charge du VIH ou de la toxicomanieNote de bas de page 5.
Tenez compte de l'épidémiologie locale, des antécédents de voyage et des facteurs de risque individuels pour déterminer les groupes/communautés à cibler pour le dépistageNote de bas de page 5.
Personnes enceintes
Dépistez toutes les personnes enceintes au cours du premier trimestre ou lors de la première visite prénatale. Dépistez à nouveau au cours du troisième trimestreNote de bas de page 6.
Dépistez les personnes enceintes au moment du travail dans l'une ou l'autre des situations suivantes :
- Aucun dépistage prénatal n'a eu lieu (aucun résultat valide est disponible au moment du travail)
- Le dépistage au cours du troisième trimestre n'a pas eu lieu
- Un résultat positif a été obtenu pour N. gonorrhoeae ou C. trachomatis pendant la grossesse, sans un suivi approprié, y compris un traitement et un test de contrôleNote de bas de page 6
Nouveau-nés
Effectuez un dépistage chez les nourrissons exposés à la chlamydia pendant la grossesse, le travail ou l'accouchement.
LGV
Le génotypage systématique de la LGV pour les infections asymptomatiques à C. trachomatis n'est pas recommandé. Considérez le génotypage de la LGV pour toutes infections rectales asymptomatiques à C. trachomatis diagnostiqués chez les hommes gais, bisexuelles et les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (gbHARSAH) qui ont des facteurs de risque pour la LGV.
Autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
Le dépistage des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) varie selon l'âge, le genre, le sexe ainsi que les antécédents médicaux et sexuels. Toute personne présentant des facteurs de risque d'ITSS devrait être dépistée pour les ITSS et traitée de façon appropriée pour prévenir la transmission et la réinfection.
Les personnes ayant une infection à N. gonorrhoeae ont souvent une co-infection à C. trachomatisNote de bas de page 7 Note de bas de page 8.
L'infection à C. trachomatis peut accroître le risque d'acquisition et de transmission du VIHNote de bas de page 9 Note de bas de page 10 Note de bas de page 11.
Les personnes évaluées ou traitées pour une infection à chlamydia devraient être dépistées pour:
- la gonorrhée
- la syphilis
- le VIH, conformément aux recommandations du Guide pour le dépistage et le diagnostic de l'infection par le VIH
En raison des taux élevés de co-infection, les personnes évaluées ou traitées pour la LGV devraient être dépistées pour :
- la gonorrhée
- la syphilis
- le virus de l'herpès simplex (VHS)
- le VIH
- l'hépatite B (VHB)
- l'hépatite C (VHC)Note de bas de page 12
Tests diagnostiques
C. trachomatis
Le tableau clinique et les antécédents sexuels déterminent quels échantillons devraient être prélevés et le type de tests requisNote de bas de page 7 Note de bas de page 8.
Les tests d'amplification d'acides nucléiques (TAAN) sont les tests les plus sensibles pour C. trachomatisNote de bas de page 13 Note de bas de page 14. La culture pour C. trachomatis n'est plus systématiquement disponible au Canada. Les résultats dépendent fortement du type de test effectué, du prélèvement et des conditions de transport des échantillons, ainsi que de l'expertise du laboratoire. Consultez le laboratoire local pour les tests disponibles, leur performance et les prélèvements requis.
Les TAAN ne distinguent pas les génotypes LGV et non-LGV. Utilisez les TAAN autant que possible pour les échantillons d'urine et les échantillons prélevés par écouvillonnage urétral, cervical ou vaginal. Vérifiez auprès du laboratoire local au sujet de la disponibilité de TAAN pour le dépistage des sites extragénitaux. Les TAAN validés pour l'analyse de spécimens rectaux sont disponibles dans la majorité des provinces et territoires, s'ils ne sont pas disponibles, vérifiez si la culture est encore disponible. Consultez les lignes directrices provinciales ou territoriales ou le laboratoire local en ce qui a trait à l'utilisation de TAAN à des fins médicolégales.
Les TAAN peuvent être effectués sans attendre 48 heures post-exposition. Ceci est fondé sur une opinion d'expert que les TAAN peuvent détecter de petites quantités d'ADN ou d'ARN (inoculum).
Pour les personnes chez qui on soupçonne la LGV, s'ils ont voyagé dans des régions où le chancre mou (Haemophilus ducreyi) et la donovanose (ou granulome inguinal) (Klebsiella granulomatis) sont endémiques, ces conditions devraient être considérées comme diagnostic différentiel.
Prélèvements et tests recommandés pour C. trachomatis
Test | Prélèvements chez les hommes asymptomatiques | Prélèvements chez les femmes asymptomatiques |
---|---|---|
TAAN | Urine du premier jet |
Écouvillonnage vaginal, auto-prélevé ou prélevé par un clinicien ou Urine du premier jet ou Écouvillonnage cervical |
Selon les antécédents, prélevez des écouvillons conjonctivaux, pharyngés et/ou rectaux |
Remarque : Les échantillons d'urine devraient provenir du premier jet (les 10 à 20 premiers ml d'urine). Idéalement, la personne ne devrait pas avoir uriné au cours des deux heures précédant le prélèvement d'urine ou l'écouvillonnage urétral. Le fait d'avoir uriné plus récemment n'empêche pas la réalisation du testNote de bas de page 15.
Personnes symptomatiques
L'examen physique est essentiel lorsqu'une infection sexuellement transmissible (ITS) est soupçonnée. Prélevez des échantillons selon le tableau clinique et les antécédents, avant le traitement.
Test | Prélèvements chez les hommes symptomatiquesNote de bas de page 15 | Prélèvements chez les femmes symptomatiquesNote de bas de page 15 |
TAAN |
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|
En raison des taux élevés d'infection concomitante, prélevez également des échantillons pour le diagnostic d'infections gonococciques au moyen de TAAN et de cultureNote de bas de page 7 . Les TAAN peuvent détecter à la fois C. trachomatis et N. gonorrhoeae dans un seul échantillon. Consultez le tableau de la section Culture du Guide sur la gonorrhée pour déterminer le moment où il convient de prélever des échantillons de culture pour N. gonorrhoeae.
LGV
Le diagnostic de la LGV n'est pas simple. Il est souvent fondé sur les antécédents et le tableau clinique, confirmé par des analyses de laboratoire. Les cliniciens devraient maintenir un indice de suspicion élevée de LGV chez les personnes qui présentent des signes et symptômes évocateurs (p. ex. rectite et(ou) lymphadénopathie inguinale ou fémorale marquée ou bubons) et(ou) dont les antécédents suggèrent une exposition.
La détection de C. trachomatis dans le liquide des bubons est fortement évocatrice de la LGV, même avant ou sans l'identification des génotypes de la LGV. Les bubons causés par la LGV contiennent habituellement une petite quantité de liquide d'apparence laiteuse. Aspirez le liquide des bubons à travers une peau saine : Une injection de 2 à 5 ml de sérum physiologique stérile pourrait être requise.
Génotypage
Le génotypage d'échantillons positifs de C. trachomatis est nécessaire pour le diagnostic définitif d'une LGV.
Les échantillons positifs de C. trachomatis provenant de personnes présentant des symptômes évoquant une LGV et de partenaires sexuels de personnes atteintes de LGV devraient être acheminés à un laboratoire provincial ou territorial ou au Laboratoire national de microbiologie (LNM) pour un test de génotypage de LGV.
Des données publiées sur la LGV chez les gbHARSAH ont révélé que peu d'échantillons urétraux ou d'urine produisent des résultats positifs de LGV lorsque C. trachomatis est détectéNote de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 18 Note de bas de page 19 Note de bas de page 20 .
Chez les gbHARSAH ayant des facteurs de risque pour la LGV, considérez le génotypage de la LGV sur les échantillons rectaux positifs pour C. trachomatis. Bien que des études antérieures ont détecté la LGV rectale principalement chez des personnes symptomatiquesNote de bas de page 16 Note de bas de page 17 Note de bas de page 21, une étude menée en 2017 aux Pays-Bas a révélé qu'une proportion élevée d'échantillons rectaux positifs pour C. trachomatis étaient aussi positifs pour la LGV chez les gbHARSAH asymptomatiquesNote de bas de page 18.
Anuscopie, sigmoïdoscopie et rectoscopie
Une anuscopie, une sigmoïdoscopie ou une rectoscopie peut produire des résultats semblables à ceux observés en présence d'une colite ulcéreuse et(ou) d'une rectite ulcéreuse ou granulomateuse chez les personnes atteintes de LGVNote de bas de page 22.
Sérologie
La sérologie n'est pas recommandée pour le diagnostic d'une LGV, en raison des réactions croisées avec d'autres espèces de C. trachomatis et des difficultés d'interprétation des variations des titres. En raison de la nature invasive de la LGV, les titres sérologiques sont généralement significativement plus élevés en présence d'une infection à C. trachomatis de génotype LGV que de génotype non-LGV. Bien qu'un titre sérologique élevé puisse évoquer une LGV, il ne permet pas d'établir un diagnostic définitif. Inversement, un titre sérologique faible n'élimine pas la possibilité d'une LGV actuelle ou antérieure. Puisque la durée de la réponse des anticorps n'a pas été établie, la sérologie ne devrait pas servir à évaluer la réponse au traitement.
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